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Développement économique de l’Océan indien

Au Sénat, le 13 octobre, j’ai eu un échange passionnant avec Véronique Perdigon, présidente de la section CCEF de Madagascar et Catherine Dubreuil, administratrice du Carrefour des Entrepreneurs de l’Océan indien, un réseau d’un millier de chef d’entreprises.

N’est-il pas aberrant que les ananas produits à La Réunion doivent obligatoirement passer par Rungis avant de se retrouver à Maurice ?
Pour Véronique la priorité est de lever tous les freins à la mobilité en termes de flux aériens, maritimes ou de personnes entre les pays de la zone. Ceci est d’autant plus pertinent à l’heure où les compagnies nationales de l’île Maurice et de l’Afrique du Sud sont placés sous administration judiciaire.

L’objectif du Carrefour est de développer les relations d’affaires entre les six iles de la région. Catherine a été naturellement chargée de l’ile Maurice, où il elle fut présidente de la Chambre de commerce France-Maurice (CCIFM).

En 2015, un forum régional avait fait un état des lieux des blocages à lever : problèmes de connectivité (ex : liaisons aériennes), de libre circulation des personnes (ex : obtention de visas), de taxes (ex : les octrois de mer), de différences de normes…

Alors que Catherine travaille sur une seconde édition de ce forum à l’horizon du premier trimestre 2021, force est de constater que les obstacles restent identiques, sinon aggravés par l’effondrement économique provoqué par la crise sanitaire.

Je leur apporte tout mon soutien pour les aider à travailler sur les priorités qu’elles définiront en compagnie des chambres de commerce françaises des pays de la région et des comités des CCEF des pays de la zone.

Test PCR avant embarquement : discrimination pour les Français résidant dans 4 pays (vidéo 10m)

Le 13 octobre, j’ai défendu deux amendements lors des débats sur projet de loi “Régime transitoire institué à la sortie de l’état d’urgence sanitaire”, dont le rapporteur pour la commission les lois était Philippe Bas (Les Républicains).

Amdt27 : Nos compatriotes résidant dans 4 pays (États-Unis, Panama, Émirats-Arabes Unis et Bahreïn) ont l’obligation de présenter un test PCR négatif de moins de 72 heures avant leur embarquement, sauf dérogation. Cet amendement était destiné à leur permettre de réaliser un test virologique dès leur arrivée, comme c’est le cas pour les Français en provenance d’autres pays classés à risques.

Amdt28 : Cet amendement prévoyait une information régulière du Parlement sur la mise en œuvre des mesures anti-covid dans nos aéroports.

Je remercie mes 18 collègues cosignataires, en particulier les sénateurs des Français de l’étranger : Robert del Picchia, Damien Regnard et Richard Yung.

L’opposition du groupe Les Républicains et du gouvernement représenté par le ministre de la Santé, Olivier Véran, n’a pas permis l’adoption de ces amendements.


Toute ma reconnaissance à ceux qui ont inspiré cette action : Stéphanie Kamaruzzaman, conseillère consulaire des Français de Washington, Pierre Ciric, avocat à New York, ainsi que la commission des Lois de l’Assemblée des Français de l’étranger : François Boucher, Jean-Daniel Chaoui, Karim Dendène, Jeanne Dubard (présidente), Michèle Goupil, Jean-Philippe Grange, Marie-Christine Haritçalde, Jean-Marie Langlet, Olivier Piton, Radya Rahal, Gérard Signoret, Guy Michel Sukho et Annik Onofra Valldecabrès.

Beau succès pour le webinaire “Parlons de l’après-Brexit” (vidéo 1:15)

La réunion virtuelle “Parlons de l’après Brexit” a suscité l’intérêt de près d’un millier de personnes connectées.

A J-83 de la date qui marquera la fin de la période de transition précédant la sortie complète du Royaume-Uni de l’Union européenne, j’ai eu le plaisir d’intervenir aux côtés de de Nicolas Hatton, co-fondateur et président de l’association the3million et délégué consulaire, ainsi que Christine Rousse, avocate spécialisée dans les questions migratoires.

Ce fut l’occasion d’exposer les problématiques de la communauté française et des Européens du Royaume-Uni, comme les obstacles susceptibles d’affecter la résidence et la mobilité après le Brexit ou encore la nécessité de disposer un statut légal de résident avant la fin de la période de grâce le 30 juin 2021.

Beaucoup d’interrogation restent en suspens, nous avons toujours beaucoup de difficultés à comprendre ce que Brexit signifiera concrètement pour le quotidien des résidents du Royaume-Uni. Mais particuliers, entreprises et institutions doivent s’attendre à des changements significatifs dans leur environnement.

Semaine AFE (4) – Audition cyber sécurité

Le 7 octobre, devant la commission de la Sécurité et de la Protection des personnes et des biens de l’AFE, présidée par Régine Prato, je suis intervenu sur le sujet de la cyber-sécurité, alertant les élus sur le risque informatique qui s’est accru depuis la crise sanitaire.

Afin d’anticiper et de réagir aux menaces cyber vis-à-vis des particuliers et des entreprises, j’ai plaidé pour la diffusion des “gestes barrières numériques”, consignés sur la plateforme cybermalveillance.gouv.fr

Avec mon collègue Rachel Mazuir, nous sommes les auteurs d’une étude, au nom de notre commission des Affaires étrangères et de la Défense, qui préconise des campagnes de sensibilisation, à grande échelle, pour diffuser ces “gestes barrières numériques” (Lire le rapport “Désinformation, cyberattaques, cybermalveillance : l’autre guerre du covid 19”, publié le 16 avril 2020)

Face à l’intensification de cybercriminalité et des stratégies d’influence par certaines puissances étrangères, nous avons proposé ces cinq recommandations :
1 – Mettre en œuvre une force de réaction cyber afin de répondre aux fausses informations dans le domaine sanitaire, aux attaques contre les valeurs démocratiques et pour lutter contre les campagnes de désinformation ou d’influence de certains acteurs étrangers ;
2 – Investir dans la sécurité informatique des acteurs de la santé ;
3 – Lancer sans tarder une campagne de communication à grande échelle pour promouvoir la plateforme https://www.cybermalveillance.gouv.fr et diffuser les « gestes barrière numériques » ;
4 – Initier une communication régulière, au travers des médias, d’un top 10 des cyber-crimes constatés sur le territoire ;
5 – Unifier la chaîne de recueil et de traitement des plaintes en ligne, aujourd’hui de la compétence des autorités de police et de gendarmerie locales.

Semaine AFE (3) – Réserve citoyenne : la commission Sécurité reçue par la ministre Geneviève Darrieussecq

La diffusion de l’esprit de défense est une préoccupation des conseillers des Français de l’étranger (CFE) et il n’est pas rare que ceux-ci soient sollicités par leurs compatriotes désireux de s’engager dans la Réserve citoyenne de Défense et de Sécurité.

Aussi, Régine Prato, présidente de la commission Sécurité avait sollicité mon collègue Robert-Denis del Picchia, vp de la commission des Affaires étrangères et de la Défense, et moi-même pour l’aider à obtenir un entretien au ministère des Armées.

Geneviève Darrieussecq, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants, a reçu les membres de la Commission de la Sécurité et de la Protection des personnes et des biens de l’AFE.

A l’hôtel de Brienne, cette commission était représentée par Régine Prato, sa présidente, Jean-François Berte, Guy Boulet et Gérard Sénac (photo de groupe dans le bureau occupé par le général de Gaulle). Ils ont fait part des difficultés liées à la longueur de la procédure d’agrément pour les demandes faites à l’étranger.

La ministre s’est réjouie de l’intérêt porté par les élus des Français de l’étranger en faveur de cette démarche civique. Leur participation aux actions de sensibilisation sur les questions de défense et de sécurité à l’étranger est particulièrement bienvenue. C’est pourquoi elle s’est engagée à réfléchir à des solutions de facilitation.

JDC

Contribuer au renforcement du lien national par-delà les frontières passait jusqu’à présent par la Journée Défense et Citoyenneté (JDC). Pour des raisons de coûts, les JDC ne peuvent plus se tenir que rarement à l’étranger.

Il y a un an, le 23 octobre 2019, Mme Darrieussecq avait été reçue par notre groupe d’études sénatorial “Anciens combattants et Mémoire combattante” (compte-rendu).

A cette occasion, la ministre avait jugé excellente ma proposition de “JDC numérique”. Cela soutenait sa demande auprès de la DSNJ (Direction du service national et de la jeunesse) pour travailler sur un outil numérique. Depuis, l’idée de la ministre a fait son chemin.

Geneviève Darrieussecq nous a annoncé que la JDC numérique serait mise en oeuvre début 2021. J’ai suggéré que les élus de l’AFE puissent assister à une démonstration lors de la prochaine session à Paris, en mars 2021. + d’images

Semaine AFE (2) – Audition Commerce Extérieur et table ronde

Le 6 octobre, je suis intervenu à deux reprises auprès de l’AFE lors d’une audition de la commission du commerce extérieur, présidée par Geneviève Beraud Suberville, et une table ronde conjointement organisée par la commission du commerce extérieur et la commission des Finances.

Ces réunions ont été consacrées à la situation des entrepreneurs français à l’étranger, alors même qu’ils sont frappés de plein fouet par la crise. Plus précisément, nous avons notamment évoqué les sujets suivants :
– La question essentielle du statut des entrepreneurs français à l’étranger (EFE) ;
– La nécessaire évolution du business model des CCI à l’international ainsi que leur financement pérenne et leur accessibilité ;
– La mobilisation de dispositifs d’aide aux entrepreneurs, comme le fonds ARIZ et les programmes régionaux de l’AFD. + d’images

Semaine AFE (1) – 33ème session de l’AFE – Intervention de Jean-Baptiste LEMOYNE

Ce 05 octobre et malgré tout, l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) a ouvert sa 33ème session. Son président Marc Villard, est intervenu en visio-conférence, tandis que les vice-présidents Martine Schoeppner et Bruno Delacquilla ont co-présidé la séance.

Lors du bilan de l’action conduite par l’administration, Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État chargé des Français de l’étranger, a rappelé que 370.000 Français ont pu regagner leur pays, saluant le travail remarquable de notre réseau diplomatique et consulaire et celui du centre de Crise et de Soutien. Cet effort s’est accompagné d’un plan d’aide de 220 millions d’euros aux Français de l’étranger voté par le Parlement, plaçant la France à l’avant-garde des pays assistant ses ressortissants.

Rappelons que ce plan s’articule en trois volets : sanitaire de 20M€ (assistance médicale, rapatriements, plans sanitaires…) ; éducatif (50M€ pour les bourses pour les parents français et 100M€ d’aide aux établissements bénéficiant ainsi aux parents étrangers) ; social (50M€ pour l’aide exceptionnelle aux précarisés par la crise).

Sur ce dernier point, le ministre a rappelé que des conditions d’attribution de l’aide sociale d’urgence avaient été largement assouplies, grâce à des discussions interministérielles, qui ont conduit à un fort accroissement du rythme des demandes. Nous en sommes à 630 nouveaux bénéficiaires par semaine. Il faut dire qu’à ce jour, 6500 personnes seulement ont été financièrement aidées (et 1M€ dépensé sur un budget de 50…). “Le dispositif va, malheureusement, trouver son public”, a conclu M. Lemoyne.

Celui-ci a précisé que l’aide s’est aussi manifestée au travers la distribution d’un montant de 1,4M€ de subventions à 94 associations d’entraide et de bienfaisance (OLES).

Si le ministre a passé en revue les nombreuses problématiques des Français de l’étranger, il a aussi laissé entrevoir un espoir pour les entrepreneurs français de l’étranger (EFE) qui devraient bénéficier de prêts soutenus par Proparco (AFD). Le dispositif est en cours d’étude pour le continent africain.

Comme pour tout, “on avance de façon empirique, il n’y a pas de précédents”, a constaté Jean-Baptiste Lemoyne.

Irlande : webinaire avec des pilotes d’Aer Lingus

Laurence Helaili-Chapuis, conseillère des Français de l’étranger pour l’Irlande, m’a invité le 28 septembre à une visioconférence avec huit pilotes français travaillant pour la compagnie aérienne Aer Lingus.

L’Irlande a imposé des mesures draconiennes sur les déplacements internationaux qui ne sont pas sans conséquences pour leur compagnie.

J’ai entendu leurs préoccupations sur la pérennité des différentes lignes reliant la France à l’Irlande et sur l’avenir du trafic aérien en Europe.

Comme l’a exprimé Laurence Helaili-Chapuis en conclusion de cette réunion, “Ce fut pour autant intéressant d’avoir une discussion aussi riche avec ceux qui s’inquiètent pour l’avenir de leurs emplois et pour l’avenir de l’aérien – mais aussi pour nos mobilités à travers l’Europe et particulièrement entre nos deux pays.”

Membre du groupe d’amitié France-Irlande, je remonterai leurs interrogations auprès des autorités irlandaises dans les prochains jours.

INFOLETTRE n°139 – Édito : “Progrès !” (Certificats de vie) / Gérard Larcher réélu président du Sénat / Université d’été de l’UDI / Photonis : retrait de Teledyne, une opportunité historique de constituer un fonds de soutien à notre BITD / Venezuela : l’ONU accuse le gouvernement Maduro de crimes contre l’humanité / Réception de l’ambassadeur du Liban / Koweït : hommage au Cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Sabah / Garantie de l’État : Bercy écarte l’ANEFE / Covid : l’aide sociale d’urgence améliorée / Pérou : webinaire avec les consuls honoraires d’Arequipa, Cusco & Piura / Webinaire avec nos entrepreneurs : Mexique, Chili, Pérou / Webinaire avec les Français de Washington / En circonscription en BELGIQUE : Bruxelles & Anvers (21-22 sept. 2020).

Lire : l’INFOLETTRE n°139 – 07 octobre 2020Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’InfoLettre n°139

Progrès !

On en rêvait depuis longtemps : le site Info Retraite a lancé en novembre 2019 la mutualisation et la dématérialisation du certificat d’existence.

Concrètement, l’assuré se connecte à son espace personnel une fois par an (www.info-retraite.fr) pour télécharger son certificat d’existence. Il peut ensuite le redéposer dans son espace, une fois signé et numérisé ou le transmettre par courrier. Ce certificat est alors valable pour l’ensemble des caisses de retraites.

Sont concernés 1,5 millions de retraités résidant à l’étranger. Combien sont-ils à être français ? Nous l’ignorons, mais nous savons que seulement 10% d’entre-eux sont nés en France.

Le groupement d’intérêt public Union Retraite, regroupant 35 caisses, a réuni les parlementaires des Français de l’étranger, le 9 septembre, pour dresser un premier bilan de leur service dématérialisé, déjà utilisé par 12% des bénéficiaires des régimes français.

Je salue ce résultat très significatif, car seuls 15 à 20 % des pensionnés en question possèdent une adresse email…. Mais qui dit nouvelle application, dit inévitablement dysfonctionnements techniques.

Listés en toute transparence par le groupement, nul doute qu’ils trouveront leurs correctifs ou que des solutions alternatives seront proposées, telle une application téléphone pour numériser les documents.

Traduit uniquement en quatre langues*, correspondant aux pays réunissant 80% des retraités, le formulaire va être traduit dans cinq langues** supplémentaires pour satisfaire les autorités locales.

Disposer d’une base de données unique des pensionnés à l’étranger permet de mieux les accompagner et également de faciliter la protection des caisses contre la fraude.
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Ainsi, il a fallu attendre l’an dernier pour qu’une personne déclarée née en 1898 soit contrainte par les services de retraite de se présenter au consulat d’Agadir pour obtenir son certificat d’existence. Incapable d’évaluer s’il était réellement en face de “LA” doyenne de l’humanité, âgée de 120 ans, notre consul général a refusé de signer le sésame. Un système unifié permettra de détecter plus vite les invraisemblances.

Même informatisé, le système du certificat d’existence demeure imparfait : il nécessite toujours un déplacement des pensionnés, et des traitements administratifs. C’est pourquoi l’expérimentation d’une solution biométrique envisagée par le groupe Info Retraite me ravit. Je plaide de longue date pour la mise en place d’un dispositif de reconnaissance biométrique, qui permettrait la capture de l’image du visage sur le téléphone portable et déclencherait le paiement de la pension. Des entreprises françaises maîtrisent déjà cette technologie.

Cela rendrait obsolète le certificat d’existence… tout simplement ! Découvrir l’InfoLettre n°139

Covid : l’aide sociale d’urgence améliorée

Le 8 juillet, j’avais alerté Jean-Yves Le Drian lors de son audition au Sénat, sur la déception observée en matière d’attribution d’aide sociale, relayant ainsi un courrier de mon collègue Robert del Picchia (lire : Aide d’urgence pour les Français de l’étranger : les parlementaires alertent Jean-Yves Le Drian).

Je me réjouis que le Gouvernement ait pris en compte nos remarques.

Les modalités d’affectation du “secours occasionnel de solidarité” ont été repensées par nos autorités vers davantage de générosité publique et de flexibilité administrative, au regard de nos compatriotes de l’étranger qui ont perdu leurs revenus en raison de la crise sanitaire.

D’une part, cette aide financière liée au Covid pourra être versée mensuellement jusqu’à 4 fois d’ici la fin de l’année 2020. Ainsi, après avoir bénéficié d’une aide en septembre (sur justificatifs), le demandeur pourra profiter de trois autres versements (octobre, novembre et décembre) en produisant simplement une attestation sur l’honneur que sa situation demeure identique.

D’autre part, l’aide d’urgence pourra être versée même si le demandeur a déjà bénéficié d’aides locales, ce qui constitue un immense soulagement.

Les parlementaires et les conseillers des Français de l’étranger ont appris ces avancées majeures par un courrier signé par nos ministres Jean-Yves Le Drian et Jean-Baptiste Lemoyne, ainsi que la création d’une adresse électronique dédiée au traitement des cas difficiles, dont ces élus auraient eu connaissance. Précaution toujours utile, même si le MEAE a rappelé aux postes de “continuer de faire preuve de bienveillance et de souplesse dans l’examen des dossiers”.

Il faut souligner que, dès juillet, les critères d’éligibilité avaient été assouplis en supprimant l’obligation de démontrer que le demandeur ne disposait pas de moyens personnels, ni la possibilité d’aide familiale, amicale ou associative pour traverser la crise !

Photonis : Retrait de Teledyne, une opportunité historique de constituer un fonds de soutien à notre BITD

La France doit pérenniser sa Base industrielle et technologique de Défense (BITD) en créant des acteurs industriels de taille intermédiaire, susceptibles d’être compétitifs au niveau mondial. C’est pourquoi je me suis réjouis d’apprendre que Teledyne a retiré, le 28 septembre, sa proposition de rachat de Photonis. Est-ce à dire que notre expert en solutions de vision nocturne pour l’armée française ne passera pas sous pavillon américain ?

Pour l’instant, le groupe américain a décidé de jeter l’éponge devant les conditions de rachat drastiques fixées par notre ministère de l’Économie et des Finances, notifiées le 30 juillet : une participation minoritaire de BpiFrance et des droits de véto “concernant les opérations et la gestion des activités européennes de Photonis en France et aux Pays-Bas”, révèle un document adressé à la Securities and Exchange Commission (SEC) par Teledyne.

Mais Teledyne a aussi précisé à la SEC que l’acquisition potentielle de Photonis selon les termes proposés par notre ministère n’était pas réalisable au regard de la valorisation de l’entreprise transmise par Ardian (le fonds de pension propriétaire de Photonis) à Teledyne. L’offre portait sur 510M€. Dès lors, on peut se demander si l’Américain ne cherchera pas à obtenir une baisse du prix de d’achat pour ensuite poser une nouvelle demande d’autorisation à notre gouvernement, lequel lui donnera à priori les mêmes conditions.

J’avais personnellement milité contre la demande d’autorisation d’investissement étranger posée par le groupe californien, en attirant l’attention du gouvernement, lors des débats sur le PLFR3, sur la nécessité de protéger nos technologies sensibles qui sont le gage de notre souveraineté (compte-rendu). Mes demandes de rendez-vous avec Bruno Le Maire étant restées lettre morte, j’avais été à l’initiative d’une question d’actualité au gouvernement, le 22 juillet 2020, posée par mon collègue Alain Cazebonne (compte-rendu). Le ministre Olivier Dussopt avait répondu qu’il n’excluait pas d’autoriser l’opération, quitte à faire jouer les « prérogative de l’État ». J’avais enfin écrit le 23 juillet une longue lettre au président de la République Emmanuel Macron, ultime arbitre de la décision, qui m’a répondu par l’intermédiaire de son directeur de cabinet ( réponse de Patrick Strzoda).

J’attends du ministère de l’économie qu’il ne reste pas inerte suite au retrait de Teledyne.

Comme notre Commission Affaires étrangères et Défense au Sénat l’a établi récemment dans son rapport sur la BITD  : “La France aurait tout à gagner à développer un ou plusieurs fonds souverains à vocation stratégique, pour permettre la croissance de ses pépites technologiques.

Il est urgent de suivre cette recommandation.

Si Photonis était achetée par un fonds français (idéalement dans une logique de partenariat public-privé similaire à celle qui préside à la création en cours du fonds de soutien à l’aéronautique), alors elle pourrait contribuer de façon structurante à la pérennisation de notre BITD, en servant de plateforme de consolidation pour d’autres sociétés françaises similaires également en vente.

Le dossier Photonis est l’occasion ou jamais pour le Gouvernement de se positionner en État Stratège, d’inverser la tendance actuelle de fragilisation et de fragmentation de la BITD, et de donner une impulsion vitale à la consolidation de celle-ci et à l’émergence de nouveaux acteurs français, leaders mondiaux dans des domaines stratégiques tels que l’électronique de Défense.

A défaut, il enverrait le signal que les intérêts particuliers sont plus puissants que l’intérêt national et que la BITD française est à vendre aux plus offrants, quelle que soit leur nationalité et leurs motivations.

Le groupe Photonis réalise un chiffre d’affaires d’environ 150 millions d’euros et compte près d’un millier de salariés sur 4 sites : Mérignac et Brive-la-Gaillarde (500 personnes), un site aux Pays-Bas et un autre aux États-Unis. Outre ses équipements de vision, l’entreprise fabrique des instruments de détection en lien avec la dissuasion nucléaire.

Koweit : hommage au Cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Sabah

COMMUNIQUÉ – 30 septembre 2020

Le Sénateur Olivier Cadic fait part de son émotion
suite au décès de l’Emir du Royaume du Koweit

Olivier Cadic fait part de sa profonde émotion après l’annonce du décès de l’Emir du Royaume du Koweit, le Cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Sabah, ce mardi 29 septembre, à l’âge de 91 ans.

En quatorze années de règne, l’Emir s’est affirmé comme un artisan incontournable de la paix dans le monde et tout particulièrement au Moyen-Orient. Homme de sagesse, son règne aura été marqué par la recherche constante du dialogue et de la coopération pacifique entre les Pays du Golfe.

Olivier Cadic adresse à S.E.M l’Ambassadeur du Royaume du Koweit en France, Monsieur Sami Mohammad Al-Sulaiman, ainsi qu’à la famille royale et au peuple du Koweit ses plus profondes condoléances.

Olivier Cadic adresse au Cheikh Nawaf Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah ses plus sincères félicitations pour sa nomination en qualité d’Emir du Royaume du Koweit et lui souhaite une pleine et entière réussite dans ses nouvelles fonctions.

Communiqué en anglais : LIEN

En circonscription en Belgique – Anvers & Bruxelles (21-22 sept. 2020)

Après plus de six mois d’interruption, j’ai repris fin septembre mes déplacements en circonscription par un retour en Belgique, où je me suis rendu pour la 12ème fois.

Je remercie Caroline Laporte, Jérémy Michel et Georges Francis Seingry, Conseillers des Français de l’étranger, qui m’ont fait l’honneur de venir m’accueillir à Anvers pour la première étape de ce déplacement par une visite du lycée français, avant de me retrouver à Bruxelles avec leurs collègues Anne Monseu-Ducarme, Boris Faure.

Merci à Hélène Farnaud-Defromont, ambassadrice , Raphael Trannoy, consul général et François Pernot, Pdt de la CCIFB, pour leur invitation aux différents événements qui ont émaillé ce déplacement.

Entrepreneuriat

CCIFB

Visite des nouveaux locaux de la Chambre de commerce franco-belge, en compagnie de François Pernot, président et d’Anne-Christine Genouville, directrice (à l’image), et rencontre avec l’équipe qui anime les activités de la CCIFB.

De nombreuses initiatives sont entreprises pour relancer l’activité : French Tech Days pour les start-ups ; Tasting France pour les viticulteurs ; «Vendre à» pour les entreprises qui veulent vendre à des grands-comptes.

Beaucoup d’initiatives pour répondre aux sollicitations des primo-exportateurs qui ont les faveurs du plan de relance export du gouvernement.

Très heureux d’avoir eu l’opportunité d’apporter tout mon soutien à cette chambre si dynamique. + d’images

CCIFB – Débat-Cocktail

Après avoir participé à un déjeuner à l’occasion du Conseil économique de l’ambassade de France en Belgique organisé par notre ambassadrice Hélène Farnaud-Defromont, j’ai participé le soir même au premier événement en présentiel de la CCIFB, depuis le début du confinement en mars dernier !

Les échanges induits par la table ronde autour du thème “Le rebond économique après la crise” ont été précédés d’une intervention d’Hélène Farnaud-Defromont au sujet du plan de relance du gouvernement.

C’est ainsi que François Pernot, président de la CCFB ; Alix Hubin, CEO de Plastuni ; Renaud Bentégeat, président de CCI France International et Christian de la Villehuchet, CEO d’Havas en Belgique et Global Chief Integration Officer d’Havas group, ont débattu des perspectives de rebond dans les prochains mois.

Nous assistons à une crise sans précédent qui fragilise l’économie et la santé des entreprises.

En réponse à ma question sur les atouts de la Belgique qui pourraient justifier sa meilleure performance à l’export comparée à notre pays, Renaud Bentégeat a mis en avant l’efficacité de Credendo et la plus grande générosité de son offre en couverture d’assurance crédit export. C’est une piste d’amélioration intéressante susceptible d’amplifier le plan de relance export du gouvernement. + d’images

Communauté française

Rencontre avec les CFE

Le consul général, Raphael Trannoy, a organisé une rencontre avec nos élus représentant les Français de Belgique : Caroline Laporte, Boris Faure, Jérémy Michel, Anne Monseu Ducarme, et Georges Francis Seingry, en présence de Dominique Lefay, consule générale adjointe.

A l’ordre du jour, nous avons notamment échangé sur les problèmes de la communauté française face aux règles sanitaires en vigueur dans le pays.

Un des points de tension dans les consulats est la capacité de répondre aux appels téléphoniques. Ce phénomène s’est aggravé avec la crise. Le seul poste de standardiste au consulat de Bruxelles vient d’être supprimé par l’administration centrale à Paris ! Tout le monde regrette cette décision qui n’est pas de nature à améliorer la satisfaction des Françaises et Français lorsqu’ils auront à joindre le consulat à l’avenir pour des motifs impérieux.

Nos élus ont fait preuve d’une grande disponibilité pour répondre à nos compatriotes durant la pandémie. Ils se sont mobilisés pour relayer leurs interrogations auprès du poste diplomatique, à la faveur de comités de sécurité hebdomadaires organisés par Hélène Farnaud-Defromont, ambassadrice, et notre consul général.

Chacun salue la démarche du poste diplomatique qui associe pleinement les élus à la réflexion pour apporter des réponses à nos compatriotes.

Enseignement français

EFIB

Accompagné de Régis Lucbereilh, consul-adjoint, et des conseillers des Français de l’étranger Caroline Laporte, Jérémy Michel et Anne Monseu-Ducarme, j’ai eu le plaisir de revenir à l’EFIB, École française internationale de Bruxelles.

La concrétisation de ce projet de création d’école bilingue français-anglais à Bruxelles par le groupe Odyssey constituait ma priorité pour la Belgique.

Après une première année d’activité bouleversée par la pandémie, la rentrée de septembre se déroule bien. L’école est homologuée par le ministère de l’Éducation nationale et opère comme une école partenaire de l’AEFE.

Jérome Gercet, directeur de l’EFIB, m’a confié qu’il accueillait désormais près de 50 élèves, contre une vingtaine l’an passé.

Je me réjouis de ce chiffre en progression et d’avoir assisté à la création de cette école qui enrichit notre réseau. + d’images

Lycée français Jean Monnet

En compagnie des conseillers des Français de l’étranger Caroline Laporte, Anne Monseu-Ducarme, Jérémy Michel et Georges Francis Seingry, j’ai eu le plaisir de visiter le lycée français Jean Monnet.

Cet EGD de l’AEFE accueille 2597 élèves de la maternelle à la terminale.

Accueillis par Mme Ghania Ben Garbia, proviseur, et plusieurs membres de l’équipe de direction, la visite a permis de longs échanges avec les deux organisations de parents d’élèves : UPE (membre de la FAPEE) et la FCPE ; ainsi que les représentants des personnels enseignants.

Les enseignants de primaire ont souligné la difficulté de s’exprimer avec un masque tout au long d’une journée…

Mihaela Bucuroiu, dynamique présidente de l’UPE et administratrice de la FAPEE, est revenue en détail sur l’ensemble des préoccupations des parents d’élèves qui se sont exprimées durant la pandémie, recensées dans un courrier adressé à l’AEFE. Son organisation a adopté une approche ferme et rigoureuse pour défendre les droits des parents, mais fait également preuve d’une attitude positive et compréhensive pour accompagner la direction de l’AEFE dans l’épreuve.

Rémy Zentar, président de la FCPE, est revenu sur l’évolution des frais de scolarité et les questions liées aux projets d’investissements immobiliers.

J’ai écouté et pris en compte les inquiétudes de toutes les parties présentes à l’aune d’une rentrée exceptionnelle qui a déjà été marquée par la fermeture des classes terminales du fait d’un cas Covid déclaré.

Pour les classes de seconde, seul un groupe de 15 élèves doit rester à domicile, suite à un cas déclaré positif. + d’images

ANVERS

LFIA

J’ai visité le lycée français International d’Anvers en compagnie de Caroline Laporte, Jérémy Michel et Georges Francis Seingry, conseillers des Français de l’étranger, qui m’ont fait l’honneur de venir m’accueillir à Anvers pour la circonstance.

Nous avons échangé avec Christine Valibouse, proviseure et Delphine Barré, consule-adjointe, cheffe de Chancellerie, avant de visiter le LFIA, en présence de la présidente du comité de gestion et du trésorier.

Près de 150 élèves fréquentent la seule école française en Flandres, homologuée par le ministère de l’Éducation nationale. L’arrivée de Christine Valibouse a permis de créer une nouvelle dynamique selon le comité de gestion. + d’images

Maison de France

Située dans les locaux du Lycée français International d’Anvers, j’ai découvert la Maison de France, inaugurée par Hélène Farnaud-Defromont, ambassadrice de France en Belgique, le 11 février dernier.

Cette Maison héberge l’Alliance française, ainsi que les deux associations Accueil Français d’Anvers et Les Mots passants.

L’institution a pour objectifs de fédérer les forces vives de la francophonie anversoise et de créer des synergies pour donner plus de visibilité aux initiatives françaises.

La Maison de France est destinée à organiser des événements culturels et à accueillir toutes celles et ceux qui aiment la France, sa culture et sa langue. Elle s’adresse donc à tous les francophones et francophiles d’Anvers et sa province, tout en se voulant un lieu ouvert au dialogue entre les cultures. + d’images