Le plan Ecole est sur les rails et chacun s’en félicite. Son premier objectif vise à ajouter 500 places par an dans les écoles primaires, les collèges et les lycées. Encore faut-il veiller que ce surplus soit ouvert à tous afin de respecter l’égalité républicaine.
Lors des états généraux de l’enseignement français à l’étranger, j’ai rappelé que 21.000 mineurs français étaient enregistrés au consulat de Londres, mais que 4.000 d’entre-eux seulement fréquentaient les établissements français du Royaume-Uni.
Qui dit pénurie, dit marché noir ! La pénurie de places implique forcément le favoritisme, c’est pourquoi j’ai demandé que soient définis des critères et des procédures d’admission clairs, pour restaurer l’ordre républicain.
Par ailleurs, j’ai fait le constat que l’enseignement secondaire londonien vivait en autarcie : les établissements français n’accueillent même pas 10% d’enfants étrangers et les sections bilingues sont inexistantes. Il serait temps que les établissements placés en gestion directe de l’AEFE renouent avec leurs missions de continuité du service public, d’accueil de populations étrangères et de coopération éducative.
Verbatim de mon mon discours du 02-10-08 aux Etats généraux de l’enseignement français à l’étranger, au Quai d’Orsay.
Photo Flickr de Prodromos Sarigianis.
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