Le 13 juin 2016, lors de la discussion générale, avant le début des débats en séance sur la “loi Travail” (*), j’ai eu l’honneur de m’exprimer au nom du groupe UDI-UC.
J’ai souligné que la France était un cas isolé en Europe par son incapacité à réformer son droit du travail et que nous avions un double problème : le poids de la réglementation et l’absence de dialogue social constructif. Le premier est la conséquence du second.
C’est une solution propre à la France que de chercher à inscrire dans la loi tous les cas possibles. Le résultat, c’est un code du travail de plusieurs milliers de pages, devenu illisible et instable.
Voir la VIDEO (8m)
Olivier Cadic – Discours – Discussion générale :
C’est un constat difficile à admettre.
Pourtant, c’est la triste réalité. Nous sommes le dernier grand pays européen à ne pas réussir à engager les réformes nécessaires pour simplifier le droit du travail. Nous refusons de nous donner les moyens d’être à la hauteur du potentiel de notre économie.
Entre mi-2013 et mi-2015, la France a créé 57 000 emplois dans le secteur privé. C’est huit fois moins que l’Allemagne, dix fois moins que l’Espagne et cinq fois moins que l’Italie ! En revanche, notre pays a créé 200 000 emplois publics sur des postes de fonctionnaire ou des contrats aidés.
Le Président de la République se réjouit de nos résultats. Il inverse la formule de Talleyrand pour en faire : « Quand je me regarde, je me console ; quand je me compare, je me désole ! »
Quelle est la différence entre nos voisins et la France ? Leur capacité à réformer et à s’adapter au monde d’aujourd’hui.
(*) Projet de loi visant à instituer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les entreprises et les actifs
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