Dans le cadre du projet de loi de finances 2018, la commission des Affaires des étrangères et de la Défense a entendu divers rapports pour avis. En qualité de rapporteur du programme 129 “Coordination du travail gouvernemental” (gestion de crises, cyberdéfense, renseignement), je suis intervenu avec mon collègue Rachel Mazuir, le 8 novembre, pour commenter les crédits affectés à ce programme (qui s’intègre plus globalement à la Mission “Direction de l’action du Gouvernement”).
J’ai centré mes observations sur le rôle de l’ANSSI, l’autorité nationale en matière de sécurité et de défense des systèmes d’information (prévention, réaction, formation et labellisation). J’ai rappelé que la France figurait au 8ème rang mondial des pays où la cybercriminalité était la plus active et au 4ème rang en Europe.
La cybercriminalité est de plus en plus puissante et virulente, comme l’atteste l’inflation dramatique des rançongiciels. Notre pays n’est pas épargné, non plus, par les vols d’identifiants : avec 85,3 millions d’identifiants volés, elle pointe à la 2ème place mondiale.
Globalement, nous nous sommes montrés satisfaits de l’évolution en hausse des crédits du programme 129 (73,39 M€, soit + 11,4%). En 2018, l’Agence sera ainsi en mesure de recruter 25 personnes, même si celle-ci considère que son effectif devrait compter une centaine d’agents supplémentaires. La principale opération d’investissement concernera le centre de stockage des données pour traiter et conserver les données recueillies lors des cyberattaques.
Nous avons proposé, avec succès, à la commission d’exprimer un avis favorable. Lire mon intervention
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