Le 18 juin, j’étais invité au micro d’Éric Brunet sur RMC qui voulait savoir pourquoi j’avais été “un des premiers parlementaires à taper du poing sur la table” dans l’affaire Carlos Ghosn.
Cette affaire est révélatrice de notre vision en matière de diplomatie économique. Nous n’avons pas de doctrine lorsque les choses tournent mal, alors c’est la politique de la carpette qui prend le dessus, toujours dans le sens des pays qui incarcèrent.
Soumis à un contrôle judiciaire très strict, Carlos Ghosn n’a toujours pas accès à son dossier de charges plus de sept mois après son incarcération !
J’étais accompagné par François Zimeray, son avocat, qui a dénoncé l’absence d’un processus de recherche de la vérité, à travers un dialogue contradictoire. Et pour cause, au Japon tout est fait pour faire craquer la personne, un système dénoncé par les organisations des droits de l’Homme japonaises, a-t-il expliqué.
Merci à RMC de m’avoir donné l’opportunité d’attirer aussi l’attention sur nos entrepreneurs qui, à travers le monde, sont parfois arrêtés dans le seul but de les spolier de leur réussite.
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