Dans un pays où tout peut arriver à tout instant, j’ai salué Martine Voron, conseillère consulaire pour le Burkina Faso, en racontant le courage et le sang-froid dont elle avait fait preuve, le 2 mars 2018, au service de notre communauté, tandis que notre consulat et notre ambassade étaient la cible d’attaques terroristes.
A travers son exemple, j’ai partagé avec mes collègues ce qui constituait, parfois, la mission d’un élu local représentant les Français de l’étranger…
Le ministre, Jean-Baptiste Lemoyne, a rendu hommage à la mémoire de nos compatriotes victimes d’attentats à Ouagadougou.
Dans un tel climat, une convention d’entraide judiciaire en matière pénale et d’extradition entre la France et le Burkina Faso est absolument indispensable. C’est le point de vue que j’ai défendu, le 30 janvier, au nom du groupe UC, en faveur de l’approbation par le Sénat de ce projet de texte.
Le renforcement de notre coopération judiciaire vise directement à lutter contre le terrorisme djihadiste et la criminalité organisée (orpaillage, drogues, pierres précieuses…), véritables fléaux régionaux, et s’inscrit donc dans notre stratégie globale de présence française en Afrique sahélienne.
Notre principal objectif d’accélérer les demandes françaises, notamment en matière de remise des personnes, en rénovant le cadre juridique en place.
Cette convention intervient alors que le Burkina Faso traverse une grave crise humanitaire, dans un contexte sécuritaire qui s’est fortement dégradé. Il y a quelques jours, un groupe armé terroriste a abattu 36 civils sur un marché à Nagraogo.
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