Dans le cadre du groupe d’amitié France-Balkans occidentaux, présidé par ma collègue Marta de Cidrac, nous avons auditionné le 23 février le ministre des Affaires étrangères de Macédoine du Nord, Bujar Osmani, que j’avais eu le privilège de rencontrer lors de mon déplacement dans son pays en septembre 2018 (compte-rendu).
C’était quelques jours avant le référendum qui a approuvé le nom de « Macédoine du Nord », en vertu de l’accord passé avec la Grèce. Le ministre avait alors qualifié ce référendum de mère de toutes les batailles. Cet événement a ouvert la voie à son pays pour rejoindre l’OTAN en 2020 et pour prétendre à intégrer l’UE.
J’ai salué l’action remarquable de l’ambassadrice Jadranka Dimov qui apporte énormément à la relation bilatérale entre nos deux pays.
Le ministre Bujar Osmani s’est réjoui du soutien affirmé de la France quant à l’adhésion de son pays à l’Union européenne, lors de sa rencontre au Quai d’Orsay avec son homologue Jean-Yves Le Drian.
Lors de ma visite à Skopje, le ministre m’avait dit qu’il voulait démontrer par les faits que les choses changent dans son pays pour justifier qu’il puisse rejoindre l’UE. Je lui ai demandé en retour quels faits il attendait de la France pour démontrer notre volonté de faciliter l’accession de la république de Macédoine du Nord à l’UE. Le ministre attend une position claire de la France pour apporter un soutien à la fois à la région des Balkans, mais également à chacun des pays individuellement dans leur perspective d’adhésion à l’UE.
Les membres de notre groupe d’amitié présents étaient là pour lui témoigner, sans ambiguïté, notre soutien inconditionnel à cette démarche d’intégration de ces pays entourés par des pays de l’UE et, en particulier, de la République de Macédoine du Nord qui a fait des progrès incontestables en ce sens. +d’images
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