Thierry Consigny, conseiller des Français de l’étranger au Japon et président du conseil consulaire, m’a alerté sur la situation de Vincent Fichot, un compatriote qui n’a pas vu son fils (6 ans) et sa fille (4 ans) depuis leur enlèvement par leur mère japonaise en 2018.
Celui-ci observe une grève de la faim depuis 12 jours à l’entrée de la gare de Sendagaya, près du stade Olympique de Tokyo.
Face aux autorités japonaises, Vincent Fichot se trouve dans une impasse totale, puisque leur droit familial ne reconnait pas l’autorité parentale partagée et que la non-présentation d’enfant ne constitue pas une infraction pénale.
J’ai évoqué le drame vécu par Vincent devant mon groupe UC pour que nous interpelions notre ministre des Affaires étrangères, lors de la séance des Questions d’actualité au gouvernement (QAG) du 21 juillet.
Notre nouvelle collègue Brigitte Devésa, sénatrice des Bouches du Rhône d’où est originaire notre compatriote, a questionné le gouvernement pour savoir ce qu’il comptait faire pour soutenir Vincent et tous les parents qui se trouvent dans sa situation.
Régulièrement confronté aux demandes de parents d’enfants franco-japonais, Jean-Yves Le Drian n’ignore rien du problème. Le ministre a donc manifesté sa solidarité avec Vincent Fichot, précisant que son ministère était en contact quotidien avec lui et que le Président de la République évoquera ce type de situation lors de son prochain déplacement au Japon.
Le groupe UC exprime tout son soutien à notre compatriote “en espérant qu’il va sortir rapidement de ce cauchemar”, comme a conclu Brigitte Devésa.
Lire aussi : Le Sénat s’émeut du sort des enfants franco-japonais privés de leur parent français (14 fév. 2020)
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