Le 17 décembre dernier, j’ai eu le privilège d’être invité par Jeannette Bougrab, secrétaire d’Etat à la Jeunesse et à la Vie associative, pour participer à un dîner convivial, dans son ministère parisien en compagnie d’élus à l’AFE.
Joëlle Garriaud-Maylam, sénatrice des Français établis hors de France, avait eu l’heureuse initiative de cette rencontre, afin de sensibiliser notre “jeune ministre, aussi méritante qu’emblématique” aux besoins des jeunes Français de l’étranger et de nos associations.
En effet, Jeannette Bougrab n’occupe ses fonctions que depuis le 14 novembre dernier, abandonnant son poste de présidente de la Halde (Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité) pour entrer dans le nouveau gouvernement de François Fillon.
Lors de mon intervention, je me suis concentré sur la situation des Jeunes à la recherche d’un emploi, notamment les “Oubliés de St Pancras” si chers à notre consul Edouard Braine, en expliquant la mission du centre Charles Péguy qui leur offre diverses facilités pour s’insérer dans la vie active outre-Manche. On estime que seul un tiers d’entre eux s’établira durablement au Royaume-Uni tandis qu’un autre tiers des jeunes Français reviendra au pays avec pour nouveau bagage une meilleure maitrise de la langue de Shakespeare. Et le troisième tiers me direz-vous ? Fort de son expérience en terre britannique, il osera l’expatriation plus lointaine, et comme me l’a dit un jour Jeanine Sandmayer, élue d’Australie très impliquée sur les questions d’emploi : “Tous les jeunes Français que nous voyons arriver à Melbourne sont passés par Londres.”
J’ai naturellement invité notre sémillante ministre à se rendre à Londres, pour visiter le centre Péguy et rencontrer notre communauté. En l’écoutant rendre un chaleureux hommage à l’action de Joëlle Garriaud-Maylam ou bien partager à table sa volonté de développer le service civique à l’étranger et ses inquiétudes pour les Jeunes localisés à Haïti en raison d’incidents susceptibles de mettre leur sécurité en danger, j’ai mesuré combien Jeannette Bougrab pouvait nous être précieuse en faveur des Jeunes expatriés, autant par ses fonctions que sa personnalité.
Invitée du «Talk Orange-Le Figaro» le 19 janvier, Jeannette Bougrab s’est prononcée sur des sujets d’actualité, tout en évoquant deux projets dans le cadre de sa mission : faciliter l’accueil des étudiants tunisiens en France, en vertu d’un accord de mobilité passé entre nos deux pays, et en France “voir de quelle manière le bénévolat pourrait être pris en compte dans l’insertion professionnelle et la valorisation des CVs au cours de la carrière professionnelle.” Belle initiative lorsque l’on sait que 14 millions de Français sont engagés dans des activités associatives au service de l’intérêt général.
1 Commentaire
Je voudrais bien que Jeannette vienne à Londres nous parler de son livre et le signer. Je l’ai beaucoup aimé, c’est un vrai livre feministe, sans haine des hommes, avec une grande compassion pour les femmes. C’est un livre utile comme la carrière de Jeannette Bougrab.
Claudette
Reading, Berks
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