Je vous ai raconté, la semaine dernière, l’histoire d’une compatriote vivant à Londres et potentiellement victime du Mediator qui m’avait contacté en désespoir de cause (lire : “Mediator : les expatriés ne doivent pas être moins égaux que les autres” du 27 janvier 2011). Pour faire valoir l’équité entre tous les Français, j’ai contacté le consulat, le ministère des Affaires étrangères et le Parlement.
Joëlle Garriaud-Maylam, sénatrice des Français établis hors de France, n’a pas perdu un instant en déposant une question écrite au ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé, publiée ce jour dans le JO du Sénat (n° 17036) . Sa réactivité n’étonnera pas ceux qui la connaissent et je dois dire que j’admire ses élans spontanés pour aider toute victime, comme son inlassable dévouement au service des Français de l’étranger.
Un Français s’étant fait prescrire le Mediator en France et vivant à l’étranger pourra-t-il être indemnisé ? C’est en ces termes que se résume la préoccupation de Joëlle Garriaud-Maylam. Notre sénatrice interpelle Xavier Bertrand sur “les conditions d’indemnisation et les démarches à effectuer pour les patients résidant hors de France” afin de bénéficier eux-aussi du fonds d’indemnisation, créé le 15 janvier dernier, en faveur des victimes du Mediator.
Par ailleurs, il lui semble important de savoir “comment un Français vivant à l’étranger et s’y étant fait prescrire le Mediator alors qu’il était affilié à la sécurité sociale française par l’intermédiaire de la Caisse des Français de l’étranger pourra-t-il également bénéficier d’une indemnisation ?”
Nous attendons la réponse du ministre de la Santé pour nous assurer qu’il n’y a pas rupture d’égalité de traitement entre les expatriés français et leurs concitoyens vivant en France.
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