Depuis mon entrée au conseil d’administration de l’AFD, nous avions convenu avec Rémy Rioux, directeur général de l’AFD, de faire un point pour me permettre de lui remonter les commentaires recueillis sur le terrain, même s’ils s’avèrent parfois critiques des choix de l’Agence.

Meilleure prise en compte des priorités des ambassadeurs par l’AFD, nécessité d’améliorer la visibilité des projets soutenus par l’AFD… Rémy Rioux a pris acte de ces attentes et m’a confié qu’il souhaiterait également un système plus optimisé où l’AFD ne serait pas cantonnée aux aides déliées.

Pour autant, j’ai partagé le témoignage de satisfaction de plusieurs ministres étrangers, dont le pays bénéficie du soutien de l’AFD.

À chacun de mes déplacements, les bureaux locaux de l’AFD me rendent compte de leurs actions. Ils m’offrent parfois la possibilité, à la faveur de visites sur le terrain, de mettre en valeur le produit de leurs efforts.

1 – Nous avons évoqué ma priorité pour l’Afrique. Je souhaiterais que l’AFD contribue à la mise en route de l’Agence africaine du médicament (AMA).

Décidée par l’Union africaine, l’AMA sera le sommet d’une pyramide qui reposera sur des agences de médicaments nationales et régionales. L’AFD pourrait épauler l’Union européenne pour accélérer sa mise en route.

Il ne faut pas seulement avoir une vision “top-down” mais également “bottom-up” en élevant le niveau des agences nationales.
Il y a 4 niveaux de maturité évalués par l’OMS.
Seuls 5 pays atteignent le niveau 3 en Afrique : Afrique du Sud ; Égypte ; Ghana ; Nigéria et Tanzanie.
Contribuer à élever le niveau d’agences nationales du médicament en Afrique pourrait être un objectif pertinent pour l’AFD, selon les pays.
J’espère que cette idée proposée au directeur de l’AFD pourra prospérer.

2 – Dans un second temps, nous avons parlé de l’Association nationale des écoles françaises à l’étranger (ANEFE) qui s’est ouverte aux écoles non homologuées pour accompagner leurs besoins de financement pour se développer.

L’ANEFE peut appuyer les écoles étrangères enseignant en français, qu’elles suivent un programme français ou local. Nous avons convenu de faire bénéficier de l’expertise de l’ANEFE pour trouver les projets sérieux susceptibles d’être soutenus par l’AFD pour les écoles publiques et par Proparco pour les écoles privées.

Merci à Remy Rioux pour son écoute attentive.