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En circonscription en Irlande – Dublin (16-17 nov. 2023)

Communauté française

Les élus indépendants Saïda Khemira ép. Ait El Hadj, Laurence Helaili-Chapuis (présidente du conseil consulaire) et Nicolas Nouelle.

Conseillers consulaires – Visite du Consulat

Matinée en trois temps avec les conseillers consulaires indépendants Laurence Helaili-Chapuis (présidente du conseil consulaire), Saïda Khemira et Nicolas Nouelle.

I – Réunion de travail autour d’un petit déjeuner pour faire le point sur les priorités d’action des élus.

II – Visite du consulat et rencontre avec les agents du service consulaire en compagnie de Monika Lewitowicz, vice-consule et de Marianne Barkan-Cowdy, première conseillère.

III – Réunion pour un échange avec Monika Lewitowicz, vice-consule, et les élus concernant les activités du consulat. Sur les 30.000 Français dont fait état le récent recensement irlandais, seuls 11.500 sont enregistrés au consulat. On compte un demi-million de touristes français chaque année. 97% des visas délivrés à Dublin le sont pour des courts séjours.

La plateforme téléphonique France Consulaire, basée à La Courneuve (93) reçoit 400 appels téléphoniques chaque mois depuis l’Irlande. Seuls 4% d’entre eux, nécessitent d’être transmis au consulat de Dublin. L’Irlande fait partie des premiers pays tests pour ce service qui démontre sa pertinence.

Accueil téléphonique professionnalisé pour les usagers, charge de travail allégée pour les consulats qui permet de réorienter l’action des agents vers des tâches plus pertinentes, nous nous sommes tous réjouis d’observer que tout le monde y gagne. +d’images

Réception à la Résidence

Merci à notre ambassadeur Vincent Guérend pour sa réception organisée à la Résidence de France avec des représentants de la communauté à la faveur de mon 9ème déplacement en Irlande, concomitant avec celui de ma collègue Hélène Conway-Mouret.

Initialement prévue pour répondre à l’invitation d’Olivier Becht de l’accompagner, j’ai maintenu cette visite malgré le report de la visite du ministre délégué au commerce extérieur et aux FDE.

Seulement 11.500 compatriotes sont inscrits sur la liste consulaire. Le recensement fait récemment en Irlande établit qu’ils sont trois fois plus nombreux : 30.000 Français résident sur l’île.

Lors de mon discours, j’ai salué la présence des 4 conseillers des Français de l’étranger élus pour l’Irlande : Laurence Helaili-Chapuis (présidente du conseil consulaire), Saïda Khemira ép. Ait El Hadj, Nicolas Nouelle, Benoit Marin-Cudraz.

J’ai rappelé les raisons qui m’avaient amené à choisir Cork et l’Irlande pour mon 500ème déplacement en septembre.

(à l’image) J’étais particulièrement heureux de la présence de Valérie David-McGonnell, présidente de l’Alliance française de Cork et de son VP, Josselin Le Gall, également consul honoraire de Cork qui m’avait, alors, organisé mes rencontres (à l’image).

J’ai pu souligner l’importance du nouveau programme éducatif de promotion de la langue française, motivé par l’idée de justice sociale de Valérie David-McGonnell qui doit tous nous inspirer.

2023 marque la 225ème année des Français en Irlande. Longue vie à l’amitié Franco-irlandaise ! +d’images

Diplomatie parlementaire

Sénat irlandais

Un échange au Sénat irlandais avec deux collègues indépendants : Gérard Craughwell, commission Affaires étrangères et Défense en charge de la cyber, et Ronan Mullen, commission Enseignement, Recherche, Innovation et Sciences.

J’étais accompagné par ma collègue Hélène Conway-Mouret et Marianne Barkan-Conway, Première conseillère.

Gérard Craughwell m’a confié que 97% des câbles sous-marins passent dans leurs eaux territoriales. Le fait de ne posséder que deux bâtiments de surface pour surveiller leur espace maritime lui apparaît être une faiblesse.

En matière cyber, il observe que 71% des PME irlandaises ont eu à payer un rançongiciel. Il souhaite que les sociétés élèvent leur niveau d’expertise et appellent à des rencontres internationales car, en cyber, nous sommes tous liés. Les cybercriminels n’ont pas de frontières. Nous devons être solidaires.

Nous avons terminé par un échange de vues sur nos perceptions de la situation au Proche-Orient. Je me suis trouvé un point commun avec le sénateur Mullen, très engagé sur les questions de liberté religieuse en Chine : il s’était élevé contre la persécution des Ouïgours et des minorités religieuses au Xinjiang. +d’images

Diplomatie économique

Forum économique

Retour en Irlande pour célébrer la dynamique des 300 entreprises françaises présentes en Irlande, employant localement 30.000 personnes, en compagnie de l’ambassadeur de France en Irlande.

J’ai retrouvé Laurence Helaili-Chapuis, présidente du conseil consulaire pour l’Irlande, à mon arrivée au forum, organisé dans les nouveaux locaux de EIR, société de télécommunications, dont la holding de Xavier Niel, est l’actionnaire majoritaire.

Présent également, Josselin Le Gall, consul honoraire de Cork, qui m’avait organisé mes visites d’entreprise à Cork en septembre dernier (compte-rendu).

J’ai suivi les discours en compagnie de ma collègue Hélène Conway-Mouret.

Vincent Guérend, ambassadeur de France en Irlande, a rappelé que les exportations françaises ont triplé en 10 ans, et que la France est le premier investisseur européen sur l’île .

Très heureux d’avoir retrouvé notre ancien collègue sénateur, Neale Richmond, qui incarnait l’amitié parlementaire qui unit nos deux pays. Devenu ministre d’État au ministère de l’Entreprise, du Commerce et de l’Emploi et ministre d’État au ministère de la Protection sociale, début 2023, Neale a fait un discours de clôture qui permet de penser que notre relation économique bilatérale va poursuivre son développement. +d’images

Nos consuls honoraires en Irlande : Loïc Guyon (Limerick), Catherine Gagneux (Galway), Josselin Le Gall (Cork)

CCFI – Trophées annuels des Affaires

Très honoré d’avoir eu le privilège de participer à la soirée de gala de la Chambre de commerce franco-irlandaise, qui a réuni plus de 300 entreprises lors d’un dîner de gala au Shelbourne Hotel de Dublin, en compagnie de Laurence Helaili-Chapuis, présidente du conseil consulaire.

Félicitations aux présidents et directrices des deux chambres bilatérales CCFI et NetworkIrlande pour ce succès.

La cérémonie des Ireland France Business Awards constitue l’événement phare du calendrier 2023 du monde des affaires franco-irlandais. Organisé chaque année, alternativement en France et en Irlande, le Prix de l’entreprise franco-irlandaise récompense l’excellence des relations économiques entre la France et l’Irlande.

Avec Thomas Byrne, ministre irlandais du Sport et de l’Éducation physique

Parmi les invités, j’ai pu échanger avec le ministre Thomas Byrne, ministre du Sport et de l’Éducation physique, Vincent Guérend, ambassadeur de France en Irlande, Niall Burgess, ambassadeur d’Irlande en France, les conseillers du commerce extérieur ou encore avec nos trois consuls honoraires : Catherine Gagneux (Galway), Loic Guyon (Limerick) et Josselin Le Gall (Cork).

Partenaire Officiel pour l’édition 2023, EirGrid, représentée par Mark Foley (DG) est la société impliquée dans le Celtic Interconnector entre la France et l’Irlande. L’interconnexion directe entre les réseaux électriques de la Bretagne et l’Irlande constitue une belle illustration démontrant que, depuis le Brexit, la France est devenue le plus proche voisin de l’Irlande. +d’images

Vigitrust

Accueilli par Mathieu Gorge, président fondateur de Vigitrust, également président des CCEF Irlande, pour une visite des locaux de la société en compagnie de Laurence Helaili-Chapuis, présidente du conseil consulaire.

Très heureux de découvrir VigiTrust, une société primée de la cyber sécurité présente en Irlande et aux USA.

Les solutions VigiTrust permettent aux clients et partenaires de se préparer, de valider et de maintenir la conformité aux cadres et réglementations juridiques et industriels en matière de confidentialité des données, de gouvernance de l’information et de conformité.

Me sachant un ancien joueur d’échecs classé, Laurence a pris avantage de cette visite pour m’offrir l’opportunité de rencontrer Emma Fougerat, une jeune championne de France d’échecs, qui étudie actuellement en Irlande dans le cadre d’un échange.

Cette partie restera assurément mémorable pour nous deux. +d’images

Enseignement

Lycée Français International

Visite du Lycée Français International (LFI) Samuel Beckett en présence de Philippe Luquet, proviseur, de la directrice du primaire et de deux membres du comité de gestion.

J’étais accompagné de Laurence Helaili-Chapuis, présidente du conseil consulaire et de Xavier D’Argoeuves, conseiller culturel.

Avec près de 500 élèves répartis sur deux sites, le Lycée Français International Samuel Beckett offre un parcours scolaire français de la maternelle à la terminale en Irlande depuis plus de 50 ans.

Le Collège/Lycée situé à l’Eurocampus de Clonskeagh couvre l’enseignement de la 6ème à la terminale (équivalent de 6th Class jusqu’a 6th Year) et prépare au Junior Certificate, au Brevet des Collèges et au Baccalauréat français. Au secondaire, l’enseignement est dispensé en français et en anglais au sein d’un Eurocampus avec un mix d’élèves issus du LFI et de St Killians (l’école allemande partenaire).

46 élèves de première et terminale sont en famille d’accueil. Voilà qui valide le schéma que nous avions envisagé, il y a quelques années lors de mon précédent passage, à savoir, faire évoluer l’établissement vers un internat. Cette orientation justifiée par un environnement en langue anglaise dans un pays sécurisé serait susceptible de permettre un doublement des places offertes.

Pour l’heure, le projet est de financer une extension de 4 salles de classe pour la partie lycée afin de pouvoir ajouter 12 élèves en première et en terminale. +d’images

Associations FLAM

Échange avec les représentants de 4 des 10 associations FLAM d’Irlande, organisé par Laura Cleach, attachée de Coopération pour le français en présence des conseillers des FDE, Laurence Helaili-Chapuis (présidente du conseil consulaire), Saïda Khemira ép. Ait El Hadj, Nicolas Nouelle.

Tour à tour, Etienne Piat (Galway), Laurence Lagé (Limerick), Carine (Dundalk) et Ludovic Martin (Waterford) ont partagé leur niveau d’effectifs et leurs organisations respectives.

La réussite de ces associations repose sur l’abnégation des bénévoles qui les animent.

Les subventions dégressives sur 3 ans sont accordées au travers de l’AEFE pour l’amorçage. Il n’est pas simple de faire exister ces associations sur le long terme, quand on doit simultanément enregistrer une chute des inscriptions depuis le Covid et faire face aux coûts de location de locaux, des assurances qui s’envolent.

Après avoir présenté l’évolution de l’Anefe, le budget du Pass Éducation langue française du ministre Olivier Becht qui s’appuie sur l’expérience du CNED en partenariat avec tous les acteurs de la francophonie, dont les FLAM, j’ai salué l’engagement de tous les bénévoles qui transmettent notre langue aux nouvelles générations et les enseignants qui acceptent souvent de faibles rémunérations au sein de ces associations. +d’images

Culture

Alliance français de Dublin

Visite de l’Alliance française de Dublin (AFD), créée en 1960, en compagnie de Laurence Helaili-Chapuis et Saïda Khemira, conseillères des FDE.

Accueillis par Fabienne Clérot, nous avons apprécié les efforts mis en œuvre pour valoriser l’histoire du bâtiment érigé en 1859. Situé au cœur de Dublin, il a progressivement abrité l’AFD depuis 1974, puis il a été acheté en 1986 par le ministère des Affaires étrangères.

Avec 3500 étudiants, l’AFD est le 3ème plus grand centre de langue d’Europe.

L’AFD est également un centre culturel qui propose des activités variées (projections, concerts, expositions, débats…) et qui organise trois festivals :
– film francophone ;
– littérature franco-irlandaise ;
– BD.

Sa médiathèque dispose de 13500 références physiques, en plus de l’accès numérique à Culturethèque. +d’images

Institut français – Conseil d’administration

L’Institut français (IF) en mode start up.

À la faveur du conseil d’administration, ce 14 novembre, j’ai souhaité visiter les locaux occupés par l’IF. Le siège du 15eme arrondissement a été quitté pour cet espace de co-working, en attendant son installation dans ses nouveaux locaux définitifs début 2024, dans le 11ème arrondissement.

Eva Nguyen Binh, présidente de l’IF, a décidé d’optimiser l’espace en limitant à 90 places de travail pour 148 personnes employées par l’IF, sachant que beaucoup d’entre elles sont restées en télétravail.

L’IF occupe 1,5 niveau de l’immeuble.

Ces nouveaux locaux lui ont permis d’économiser un tiers du prix du précédent loyer. Les futurs locaux lui permettront à nouveau de réduire ce budget loyer d’un tiers. Ainsi lorsque l’opération “déménagement du siège” sera achevée, le passage du 15ème arrondissement au 11ème aura abouti à une baisse de moitié du prix du loyer. +d’images

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (2 & 10 au 12 nov. 2023)

Communauté française

Cérémonie d’accueil dans la nationalité

Invité par Samer Melki, consul général à Londres, le 2 novembre, j’ai assisté en compagnie de Nicolas Hatton, conseiller des FDE pour la circonscription de Londres, à la cérémonie d’accueil dans la nationalité.

Après un chaleureux discours de bienvenue dans la nationalité française prononcé par le consul général, j’ai eu l’opportunité d’adresser également quelques mots aux 21 personnes venues chercher leurs dossiers.

Je leur ai indiqué que la binationalité ne signifie pas être moitié l’une, moitié l’autre. C’est être 200%, car les droits et les devoirs ne se partagent pas.

Enfin, les Britanniques, qui avaient quitté l’UE depuis plus de deux ans consécutivement au Brexit, se sont tous esclaffés quand je leur ai montré le drapeau européen en leur lançant “Welcome back!”

Suite à la remise des dossiers et à une Marseillaise entonnée avec ferveur, j’ai profité du moment de convivialité clôturant la cérémonie pour faire connaissance du parcours de ces nouveaux Français qui épousaient la nationalité de leur conjoint.

Qu’ils soient britanniques, ukrainiens, turcs, californiens ou autres … tous disposaient d’un parcours de vie et d’une réflexion propre à enrichir notre nation.

Je ne les oublierai pas. +d’images

Consulat

Dans le prolongement de la cérémonie d’accueil dans la nationalité, j’ai eu l’opportunité de visiter le consulat général de France à Londres et de saluer tous les agents présents en compagnie de Samer Melki, consul général, et de Nicolas Hatton, conseiller des FDE, et Lucas Grenot, assistant du consul général.

Nous avons eu ensuite une réunion de travail avec les chefs de service pour faire le point sur l’activité intense du consulat.

Le service social m’a rappelé l’importance de financer les Oles pour venir en aide aux personnes désemparées ou aux cas psychologiques et il a souligné la qualité de l’action du dispensaire français.

Les services consulaires vont battre leur nouveau record de délivrance de passeports en 2023 : plus de 46.000 passeports délivrés à fin octobre 2023, tandis que le record de 2022 est de 50.000 sur l’année civile.

De même pour les visas, le record de 2018, 127.000 visas, sera dépassé cette année. On délivrera plus de 140.000 visas en 2023. La recette des visas à Londres est d’un million d’euros pour le seul mois d’octobre !

Si on augmentait les effectifs de 50%, nous ferions croître les revenus de 50% dans les caisses de l’État. Dommage que la France ne fonctionne pas comme une entreprise ! +d’images

Devoir de mémoire

Cérémonie du 11 novembre — Brookwood

Comme chaque année au carré français du cimetière militaire de Brookwood, en compagnie des Français du Royaume-Uni, nous avons célébré le jour anniversaire de l’Armistice et rendu hommage à la mémoire de tous les morts pour la France ainsi qu’aux trois militaires français morts en Irak l’été dernier.

Cette année est marquée par le centenaire de la Flamme du souvenir. Depuis 1923, chaque jour, la flamme est ravivée devant la tombe du soldat inconnu.

Un ciel bleu azur et un soleil radieux se sont invités à la cérémonie à la satisfaction de tous les participants.

Précédé par l’ambassadrice Hélène Duchêne, et le député Alexandre Holroyd pour l’Assemblée nationale, j’ai déposé une gerbe pour le Sénat. Puis, tour à tour, le même hommage a été rendu par le consul général Samer Melki ; le représentant de la fondation de la France Libre ; le président de l’Association des mutilés, anciens combattants et victimes de guerre ; le délégué du Souvenir français ; la présidente de l’association de l’Ordre national du Mérite ; le représentant de la CWGC et les conseillers des Français de l’étranger, Patricia Connell, Amelie Mallet et Rémi Vazeille.

Représentants d’associations, porte-drapeaux, anciens combattants venus en nombre côtoyaient les militaires et les élèves des lycées Charles de Gaulle de Londres et Winston Churchill constituaient un mélange des générations.

Ensemble, nous rappelions que notre nation a un devoir moral envers ses anciens combattants qui ont défendu notre liberté avec bravoure et qu’elle honore ceux qui sont allés jusqu’au sacrifice.

Merci à tous les participants et à tous ceux qui nous ont accompagnés dans cet hommage par la pensée. +d’images

Royal Air Force Club

À l’invitation de Ian Reed, président du groupe du Patrimoine des Forces Alliées, j’ai assisté à la cérémonie au mémorial du Royal Air Force Bomber Command.

Situé dans Green Park à Londres, le mémorial commémore les aviateurs du Royal Air Force Bomber Command pendant la Seconde Guerre mondiale, quelle que soit leur nationalité.

Parmi eux, le Français René Mouchotte fut reconnu comme un pilote de chasse redoutable et un chef exemplaire. Il disparut au-dessus de la Manche, il y a 80 ans, lors d’une mission de protection des bombardiers américains B-17. René Mouchotte est le symbole de la fraternité d’armes entre la Royal Air Force et l’armée de l’air. Il volait dans un spitfire britannique et se battait pour une Europe libre.

Merci au colonel Xavier Rival, attaché de Défense adjoint Air & Espace, qui a partagé avec moi sa passion pour l’histoire de René Mouchotte, qui reste un leader emblématique pour les aviateurs d’aujourd’hui.

Toute ma gratitude également envers le lieutenant-colonel, attaché de Défense Air à l’ambassade du Royaume-Uni en France, pour l’échange très instructif qui témoigne de la solidité de la coopération franco-britannique. Les tableaux qui ornent le Royal Air Force Club, situé à proximité du mémorial, en attestent. +d’images

Vitrine Jean Moulin — Lycée Charles de Gaulle

Brigitte Williams, déléguée de la fondation de la France Libre, poursuit son travail de mémoire avec ténacité et a réuni une très belle assistance, ce 10 novembre 2023, avec le soutien de Catherine Bellus-Ferreira, proviseure du lycée Charles de Gaulle.

J’ai participé à l’inauguration de la vitrine dans l’entrée du lycée Charles de Gaulle dédiée à Jean Moulin, marquant le “80ème Anniversaire du dernier vol de Tangmere, son décès et du Conseil national de la Résistance”, en présence d’Hélène Duchêne, Alexandre Holroyd, député, Samer Melki, consul général, Patricia Connell et Amelie Mallet, conseillères des Français de l’étranger et d’un grand nombre de représentants d’associations françaises.

La mise en valeur de ces photos, textes ou objets recueillis avec patience par Brigitte permettent aux élèves de s’approprier l’histoire de ces résistants qui ont combattu la barbarie, souvent au sacrifice de leur vie.

Pour ceux qui souhaitent plus de détails sur cet événement, je vous recommande de lire l’excellent article de Philomène Dubois. Elle relate avec précision cet événement qui marque un nouveau succès de Brigitte. +d’images

Culte du souvenir

À l’invitation de Thibault Lavergne, vice-président du consistoire de l’Église protestante française de Londres, j’ai assisté à l’office du souvenir, ce dimanche 12 novembre 2023.

Cela m’a permis de rencontrer la nouvelle pasteur Pascale Renaud-Grosbras, qui a succédé à Stéphane Desmarais.

À l’issue du moment de recueillement en mémoire de tous ceux qui sont morts pour la France, Thibault Lavergne a justement mis à l’honneur la présence de notre porte-drapeau Daniel Steck.

Daniel porte nos couleurs à cette occasion, chaque année, comme il le fait à Brookwood pour le 11 novembre ou à Carlton Garden pour le 18/6. +d’images

Enseignement

Journée Parapluie FLAM

Invité par Sophie Gavrois-Karnavos, présidente du Parapluie FLAM UK, j’ai assisté à la vingtième journée du Parapluie FLAM, en présence de Véronique Miller, conseillère des Français de l’étranger pour l’Écosse et présidente de l’école buissonnière de Glasgow.

J’ai eu le plaisir de retrouver les animateurs engagés du comité du Parapluie FLAM UK et de déguster avec les participants une part de gâteau célébrant le dixième anniversaire de la Fédération.

Les progrès de l’action des dizaines d’associations FLAM du RU, en soutien à l’éducation bilingue des enfants francophones au Royaume-Uni ont été constants depuis la création du plan École en 2008.

Je me suis réjouis que le chèque éducation FLAM, porté depuis mon élection en 2014 et voté au Sénat, ait été mis en œuvre par l’AEFE, l’an dernier, pour aider les familles impactées par la crise Covid.

Le Pass Éducation langue française prévu au budget 2024 du programme 151 (Français de l’étranger) constitue l’aboutissement de cette évolution (lire : Audition de Catherine Colonna – Pass Éducation Langue française).

C’est une orientation que j’ai toujours prônée pour prendre en compte spécifiquement les enfants français scolarisés en dehors du réseau AEFE. Il concernera les écoles FLAM.

Hommage à Joëlle Simpson qui a annoncé son retrait du comité lors de l’AG. Elle a été la seconde présidente du parapluie FLAM UK et a fait partie du comité depuis l’origine.

Oreille attentive de toutes les créatrices d’associations FLAM au Royaume-Uni depuis plus de 20 ans, Joëlle a toujours su les inspirer et les encourager. Le succès du développement du réseau FLAM britannique lui doit énormément. +d’images

Sénat – Réception de la co-Présidente de Bosnie-Herzégovine

Bojana Kondic Panic, Olivier Cadic, Zeljka Cvijanovic, Christian Cambon, Valérie Boyer

Ce 9 novembre, j’ai eu le plaisir de recevoir Mme Zeljka Cvijanovic, co-présidente de Bosnie-Herzégovine (*), ainsi que Mme Bojana Kondic Panic, ambassadrice du pays en France, accompagnées de leurs collaborateurs.

Je remercie chaleureusement mes deux collègues de s’être associés à cette rencontre : le président Christian Cambon et Valérie Boyer.

J’ai rappelé que j’ai toujours soutenu l’intégration des pays des Balkans à l’Union, préférant le terme d’intégration à celui d’élargissement, car ces pays font partie du continent européen. A mon sens, l’adhésion à l’UE est la meilleure solution pour eux, comme pour l’UE.

J’ai toutefois pointé le discours pro-russe et séparatiste de Milorad Dodik, président de la république serbe de Bosnie, qui contredit la démarche d’adhésion de la Bosnie-Herzégovine à l’UE. « Ne confondons pas un homme et l’intérêt d’un peuple » a d’ailleurs dit le commissaire européen, Olivér Várhelyi, auditionné le matin même au Sénat (compte-rendu). Il a estimé que la Bosnie-Herzégovine « avait fait des réformes difficiles, jamais vues ces derniers mois ». En estimant devoir faire un nouveau bilan des progrès accomplis en mars 2024, chacun comprend que la Commission attend de voir l’évolution de la position de M. Dodik.

Aussi, me référant au conseil du commissaire, j’ai demandé à la présidente Cvijanovic quelles actions préconisait-t-elle pour que son pays obtienne l’avis positif de la commission, en mars prochain, pour l’ouverture des négociations d’adhésion.

Zeljka Cvijanovic nous a fait part de considérations socio-économiques et sécuritaires, en regrettant que les entreprises françaises s’implantent plus volontiers autour de la Bosnie-Herzégovine qu’à l’intérieur de ses frontières. Quant à M. Dodik, elle nous a expliqué qu’il y avait une méprise à son sujet, puisqu’il faisait la promotion de l’Europe et qu’il était partie prenante au processus d’intégration. Mme Cvijanovic a aussi rappelé que M. Dodik avait été démocratiquement élu, ce qui n’était pas le cas du Haut représentant, Christian Schmidt, dont elle a fustigé l’interventionnisme politique, puisque celui-ci peut prendre des décisions sans tenir compte de l’avis du Parlement (il rend compte au Conseil de sécurité des Nations unies, selon les accords de Dayton). La présidente Cvijanovic a également estimé que l’UE était trop influencée par les États-Unis.

Le président Cambon a développé son idée d’une adhésion graduelle à l’UE, afin que le sentiment pro-européen des peuples candidats ne faiblisse pas, notamment chez les jeunes, du fait d’un processus ardu et long.

Ainsi, au fur et à mesure de leurs efforts de réforme, les pays des Balkans pourraient rejoindre une à une les politiques de l’Union, par exemple en termes de droit, de normes économiques, de santé, d’agriculture ou de gouvernance.

Nous avons assuré la présidente Cvijanovic que la Bosnie-Herzégovine faisait partie intégrante de l’Europe à nos yeux et que nous souhaitions développer notre relation bilatérale à tous niveaux.

(*) Présidence collégiale assurée à tour de rôle par trois membres élus au suffrage direct : un Bosniaque et un Croate élus par la fédération de Bosnie-et-Herzégovine et un Serbe élu par la république serbe de Bosnie.

Sénat – Élargissement de l’UE – Bosnie-Herzégovine – Vidéo Q/R (3’50)

La commission des Affaires européennes du Sénat, présidée par Jean-François Rapin, a reçu Olivér Várhelyi, commissaire européen en charge de l’élargissement et de la politique de voisinage, au lendemain de l’adoption du paquet “Élargissement 2023” par la Commission européenne.

La Commission a également adopté un plan de croissance économique pour les Balkans occidentaux, dans le but de faire bénéficier cette zone de certains avantages avant même l’adhésion de ces pays à l’UE.

Cette audition a retenu tout mon intérêt puisque je devais recevoir Mme Zeljka Cvijanovic, coprésidente de Bosnie-Herzégovine quelques instants plus tard, au Sénat.

Considérant ce pays, Olivér Várhelyi a salué les réformes entreprises (intégrité du système judiciaire, lutte contre le blanchiment, accès à l’information, alignement sur la PESC…). Par conséquent, la Commission recommandera “l’ouverture des négociations d’adhésion avec la Bosnie-Herzégovine dès que le degré nécessaire de conformité avec les critères d’adhésion sera atteint”.

La commission fera donc un nouveau bilan des progrès accomplis en mars 2024.

VERBATIM

Ma question vient prolonger les précédentes interventions. Je suis un fervent partisan de l’adhésion des pays des Balkans occidentaux dans l’Union européenne et pour moi ce n’est pas un élargissement, c’est plutôt une intégration puisqu’ils sont sur le continent.

Dans un quart d’heure, je vais recevoir Mme Zeljka Cvijanovic, membre bosno-serbe de la présidence collégiale de Bosnie-Herzégovine. Cela va être l’opportunité de lui exprimer ma difficulté face aux mesures déstabilisatrices prises par M. Dodik dans l’entité de Republika Srpska, de même que son discours sécessionniste, nationaliste et pro-russe qui est inacceptable pour ceux qui sont attachés à l’UE. Il menace aussi gravement la stabilité de la Bosnie-Herzégovine et son unité. La question serait de vous demander… quelle question vous poseriez à Mme Cvijanovic pour stimuler son action en faveur de l’adhésion et pour convaincre le Conseil d’ici mars 2024 ?

INFOLETTRE n°228 – 19 novembre 2023

Lire : l’INFOLETTRE n°228 – 19 nov 2023Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

ÉDITO
. Pauline Carmona, directrice des FDE, accélère le déploiement de France Consulaire

EN CIRCONSCRIPTION
> ÉTATS-UNIS – Washington (11-13 oct. 2023)
. Forum des CCEF : Tous ensemble pour faire gagner la France !
. Accueilli par Laurent Bili, ambassadeur de France aux Etats-Unis et Caroline Monvoisin, consule générale à Washington
. Rencontre avec les conseillers des Français de l’étranger Olivier Piton et Blandine Chantepie (Washington), Gérard Epelbaum (New York) et Dominique Lemoine (Atlanta)

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER
. Protection de nos emprises diplomatiques
. CNED réglementé
. Cadre réglementaire de la commission nationale consultative du STAFE (décret pour 2024)

AU SÉNAT
. Projet de loi pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration : POURQUOI NOUS NOUS ABSTENONS – Communiqué publié par les sénateurs Olivia Richard & Olivier Cadic

CYBERSÉCURITÉ
. Cyber – Les 4 défis de la cybersécurité française en 2024
. Débat CyberCercle – Stratégie nationale pour la cybersécurité
. Journée Cyber à Lyon
. Stratégie dans le traitement de la menace cyber

MÉDIAS
. « Pour les nouveaux arrivants, tout a changé ! » (Inspir’ / Medef Paris : HS Royaume-Uni – Nov. 2023)
. « Situation au Proche-Orient et bilan de la visite d’E. Macron » (Public Sénat – 26 oct. 2023) 
. « Israël-Hamas, plan anti-émeute, déserts médicaux » (Public Sénat – 27/10/2023)
. Olivia Richard : « Je travaille depuis 22 ans pour les Français de l’étranger » (LePetitJournal – 06/11/2023)

Découvrir l’InfoLettre n°228

Pauline Carmona, directrice des FDE, accélère de déploiement de France Consulaire

Avec ma collègue Olivia Richard, nous avons eu le plaisir de recevoir, au Sénat, Pauline Carmona, nouvelle directrice de la DFAE (direction des Français à l’étranger et de l’administration consulaire).

Mme Carmona est rompue aux problématiques de terrain, puisqu’elle fut notamment consule générale à Hong-Kong et plus récemment à San-Francisco, et elle considère que « la relation des élus avec l’administration est un ciment de la vie démocratique ».

Lors de la 39e session de l’Assemblée des Français de l’Etranger (AFE), elle a promis une relation « franche, efficace et pragmatique » entre les élus et la DFAE, puis Mme Carmona a égrené, dans son propos introductif, trois chantiers de modernisation de l’action consulaire qualifiés de prioritaires par le gouvernement.

Le premier vise à dématérialiser les actes d’état civil qui rentrent dans le périmètre du MEAE. Le second chantier concerne France Consulaire, plate-forme de réponses téléphoniques pour les Français de l’étranger, dont la couverture mondiale est prévue fin 2025. Troisième point, la dématérialisation du renouvellement des passeports (sans avoir à comparaitre dans les postes consulaires) qui se fera au Canada et au Portugal à compter de mars 2024.

La directrice a souligné que les outils numériques et digitaux n’avaient pas vocation à remplacer les personnels des consulats, car « dématérialisation ne doit pas être synonyme de déshumanisation ».

Devant l’AFE, Pauline Carmona a évoqué la réforme de l’AFE, exprimant le souhait de pouvoir disposer d’un poste de secrétaire général de l’AFE à part entière, « comme c’était le cas par le passé ». Selon la directrice, le suivi des travaux et la relation quotidienne entre élus et administration justifie un poste à temps plein qui lui soit directement rattaché.
 
Un solide gage de sincérité qui a été apprécié par les élus, nous en sommes convaincus.

Nous avons également chaleureusement félicité la directrice pour le remarquable pragmatisme de sa réorganisation de France Consulaire, réalisée le mois dernier. Elle permet une accélération du déploiement du service de réponse téléphonique qui définit, enfin, un objectif daté pour être accessible pour tous les Français de l’étranger, sans nécessiter d’emplois publics supplémentaires.

En Irlande, pays test, 96% des appels vers le consulat de Dublin sont traités par la plateforme France Consulaire. On comprend pourquoi tous les autres consulats attendent impatiemment de bénéficier de ce service !

Cyber – Les 4 défis de la cybersécurité française en 2024

Ce 15 novembre, en qualité de co-rapporteur pour avis avec mon collègue Mickaël Vallet, j’ai défendu le budget du programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » devant notre commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, qui a été approuvé à l’unanimité.

Les crédits du programme 129 que nous présentons chaque année portent sur l’action relative à la coordination de la sécurité et de la défense, et plus précisément sur la cybersécurité et la lutte contre les manipulations de l’information.

La cybersécurité mérite d’être érigée au rang de grande cause nationale et d’être dotée d’une stratégie nationale, incluant tout l’écosystème, pour répondre à 4 défis criants.

Mon intervention

Après consultation de personnalités de la sphère publique comme du secteur privé, nous voyons quatre défis principaux pour la cyber française en 2024 :

Défi 1 – D’abord, assurer la cybersécurité des Jeux olympiques et paralympiques 2024. Il n’y aura pas de médaille d’argent ou de bronze pour la France dans cette discipline ;

Défi 2 – Ensuite, coordonner l’ensemble des acteurs publics et privés de l’écosystème cyber autour d’une révision de la stratégie nationale de cybersécurité (la dernière datant de 2018) et du lancement de la plateforme numérique « 17 Cyber » en mars 2024 ;

Défi 3 – Dans le prolongement,  réussir la transformation de l’ANSSI en vue de la transposition de la directive NIS 2 (Network and Information Security). Celle-ci prévoit un accroissement du périmètre de compétence de l’agence de quelque 500 OIV à environ 15 000 entreprises dont le suivi constitue un changement d’échelle pour l’agence et nécessite une reconfiguration de son offre de services ;

Défi 4 – Enfin, s’ajoute un 4ème défi que nous avions développé dans notre rapport préparatoire à la LPM et qui concerne l’organisation, ou plutôt la réorganisation du dispositif de coordination pour répondre au « changement d’échelle » annoncé par l’ANSSI qui est de passer à une cybersécurité de masse.

Cette nécessité de refonte de la stratégie résulte des nombreux points d’attention que les services et entreprises que nous avons auditionnées ont soulevés :
– À commencer par un brouillard quant à l’organisation de la réponse aux incidents cyber entre l’ANSSI responsable des systèmes de l’Etat et des opérateurs d’importance vitale, la plateforme cybermalveillance responsable de tout le reste mais sans les moyens associés, et l’amorçage par l’ANSSI de centres régionaux ou sectoriels dont ni les services, ni le financement ne sont à ce jour garantis dans leur efficacité et leur pérennité.
– En réalité, chaque ministère et chaque entité s’est doté d’un coordinateur : l’ANSSI qui est à la fois un régulateur et un acteur, le Secrétariat général pour l’investissement dont nous avons rencontré ce matin le coordinateur, M. Florent Kirchner, mais aussi Cybermalveillance dont c’est le rôle d’être à la croisée de tous les chemins, et maintenant le ministère de l’Intérieur qui a pris la charge financière de la création de la future plateforme « 17 cyber » en application des annonces du Président de la République.

Le fait que la menace cyber soit largement prise en compte va en soi dans le bon sens comme le rappelait le directeur général de la Gendarmerie nationale. En revanche, il nous semble qu’une chaîne claire de traitement et d’escalade des incidents soit définie. Il nous a été certifié que ce travail était en cours. Nous prenons date pour le lancement du « 17 cyber » prévu en mars 2014. Mais à quelques mois de ce rendez-vous important il reste encore à définir les services offerts par cette plateforme numérique apportera à la population, et surtout comment la population sera informée de sa mise en service, selon quelle communication, avec quels crédits ?

Le message de l’ANSSI est de dire qu’il est encore trop tôt pour dessiner un « jardin à la française » et qu’il faut d’abord laisser l’écosystème public/privé de la cybersécurité se développer avant de tailler les haies. C’est une approche qui laisse certaines entreprises sur leur faim (Orange ou Thales), car elles ont besoin d’une feuille de route claire et d’y être associées notamment pour la transposition de la directive NIS 2 qui interviendra en octobre 2024.

Nous partageons ce besoin de clarification. Pour reprendre la métaphore du jardin à la française, il nous semble au contraire urgent de définir une organisation de coordination et de suivi de la qualité, bref de dessiner les allées du jardin dès maintenant, sinon le risque est de voir se développer une jungle. Si cette orientation perdure, il est à craindre que tout le monde soit perdu en cas d’incident national majeur et que  l’engorgement de nos services sera amplifié par des sollicitations multiples à différents endroits. J’ajoute que l’enjeu de sécurité des Jeux Olympiques justifie l’urgence de la concertation, ce qui est un métier nouveau pour l’ANSSI.

C’est pourquoi, parmi nos propositions figurent celles :
– Tout d’abord d’actualiser la stratégie nationale de cybersécurité (l’actuelle date de 2018) en y associant en amont tout l’écosystème sans oublier les collectivités locales, ni vos serviteurs ;
– Et de s’inspirer de la grande cause nationale de la sécurité routière qui a permis de réduire drastiquement le nombre de morts sur nos routes en confiant à un coordinateur unique la responsabilité de coordonner tous les moyens disponibles.

Est-ce le rôle de l’ANSSI ou d’un délégué interministériel clairement identifié ? C’est à l’exécutif de le décider mais c’est à nous de signaler que l’année 2024 est le bon moment pour le faire.

Au bénéfice de ces observations, nous vous proposons l’adoption des crédits de la mission « Direction de l’action du gouvernement ».

Débat CyberCercle – Stratégie nationale pour la cybersécurité

Très heureux d’avoir accueilli au Sénat, avec mon collègue Mickaël Vallet, la Matinale du CyberCercle présidé Bénédicte Pilliet, afin de préparer notre rapport budgétaire annuel sur la cybersécurité.

Notre invité était Florent Kirchner, coordinateur la Stratégie nationale d’accélération (SNA) cybersécurité du Secrétariat général pour l’investissement.

Le monde cyber “est le terrain de jeux le plus complexe jamais imaginé par l’homme et il va en explosant”, dit Florent Kirchner. Comment gagner ? “En menant une politique innovante dans une course internationale”, répond-il, dans le cadre d’un pilotage interministériel.

C’est l’un des axes majeurs de la philosophie de cette politique publique : l’innovation participera à la réponse aux besoins de cybersécurité et aux défis à venir, dont notamment l’enjeu de l’IA et le nombre croissant de structures à protéger, dans un contexte géopolitique fragmenté qui favorise l’aguerrissement des cyber-attaquants.

Une nécessité pour optimiser cette politique publique d’investissement : diffuser l’information auprès des acteurs présents sur l’ensemble des territoires.

PJL Immigration et Intégration : pourquoi nous nous abstenons

COMMUNIQUÉ14 novembre 2023

Projet de loi pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration : POURQUOI NOUS NOUS ABSTENONS

Après une semaine d’examen dense, la majorité sénatoriale a adopté le projet de loi porté par Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur.

Nous saluons les avancées obtenues par Hervé Marseille, président du groupe Union centriste, qui permettront à des étrangers essentiels à l’économie française d’obtenir une régularisation de leur séjour, au cas par cas.

Remercions également le travail expert de notre rapporteur, Philippe Bonnecarrère, ainsi que la pugnacité d’Isabelle Florennes, chef de file du groupe sur ce texte.

Des mesures sont bienvenues : l’accélération des procédures et simplification des recours, une plus grande faculté d’expulsion des étrangers représentant une menace, des cours de langue dispensés sur le temps de travail. Ce sont essentiellement les femmes qui bénéficieront de cette mesure d’inclusion.

D’autres sont incompréhensibles : la suspension pendant 5 ans de toute allocation sociale pour les étrangers en situation régulière qui travaillent et paient des impôts.

Durcir le droit des étrangers en France ne doit pas s’affranchir de tout réalisme, en premier lieu celui de la mondialisation des échanges.

Ce qui se dit dans l’hémicycle résonne au-delà de nos frontières.

Nous avons assisté à ces débats à travers le prisme des Français établis hors de France et de celles et ceux qui les représentent.

S’il était adopté en l’état par l’Assemblée nationale, le rayonnement de la France serait durement affecté par ce texte, qu’il s’agisse des freins aux visas étudiants étrangers dont la présence en France nous honore, mais aussi des restrictions de visas aux pays ne délivrant pas suffisamment de laissez-passer consulaires, mesure aussi inutile que vexatoire.

On pouvait s’y attendre, les injonctions politiques de tous bords ont atrophié un débat au lieu de l’ouvrir sur le monde, tout en conduisant à de véritables lubies technocratiques.

Nous serons attentifs aux travaux des députés qui devraient opérer un rééquilibrage du texte sur certains points.

Olivia Richard & Olivier Cadic

Lire le communiqué (pdf)

Médias – « Pour les nouveaux arrivants, tout a changé ! » (Inspir’ / Medef Paris : HS Royaume-Uni – Nov. 2023)

Merci à Laurence Plouvier qui a recueilli mes observations dans le cadre de la publication d’un hors-série intitulé « France-Royaume-Uni, une nouvelle ambition partagée », par le Medef Paris.

Cet entretien m’a permis de faire un point de situation post-Brexit sur les Français résidant au Royaume-Uni, de donner quelques conseils à ceux, étudiants ou travailleurs, qui souhaiteraient les rejoindre et, en conclusion, de faire un rappel historique des vagues d’expatriation françaises outre-Manche.

Je suis reconnaissant à Amelie Mallet et Nicolas Hatton, conseillers des Français de l’étranger pour la circonscription de Londres, ainsi qu’à notre consul général de France à Londres, Samer Melki, pour m’avoir fourni des informations précises et actualisées.

Lire le hors-série France-Royaume-Uni, une nouvelle ambition partagée / Medef Paris / Novembre 2023

Extrait des pages 26-28 :

Pour les nouveaux arrivants, tout a changé !

Évalué à 300 000, le nombre de Français présents au Royaume-Uni s’est maintenu depuis la fin de la liberté de circulation et l’entrée en vigueur de la loi sur l’immigration britannique de 2021. Cependant, les « flux » de Français entrant au Royaume-Uni ont baissé dans des proportions considérables, surtout s’agissant des jeunes.

Quel est le nombre de Français au Royaume-Uni et comment celui-ci a-t-il évolué ces dernières années ?

Le nombre de Français présents au Royaume-Uni se situe autour de 300 000. Ce nombre n’est, bien sûr, qu’une estimation, qui se fonde sur le croisement de diverses sources : 145 000 inscrits au Registre, 165 000 français dénombrés lors du recensement britannique de 2021, dont les chiffres ont été affectés pour la période Covid, 250 000 (pre)settled status, auxquels s’ajoutent les binationaux franco-britanniques (environ 10 % du total si l’on extrapole à partir du Registre) et les Français ayant obtenu un visa de travail, d’études, etc.

Ce chiffre approximatif a été relativement stable au cours des dernières années. Il y a peut-être eu un léger tassement lié au Brexit, mais pas d’effondrement du nombre de nos compatriotes présents au Royaume-Uni. Si le « stock » de Français présents au Royaume-Uni s’est maintenu, ce sont en revanche les « flux » de Français entrant au Royaume-Uni qui ont baissé dans des proportions considérables avec la fin de la liberté de circulation et l’entrée en vigueur de la loi sur l’immigration britannique de 2021 (points-based system), avec une diminution encore plus marquée s’agissant des jeunes.

Comment peut-on analyser les conséquences du Brexit sur la situation des étudiants et des travailleurs français au Royaume-Uni ?

Il faut distinguer deux catégories de personnes. D’abord, les personnes qui détiennent un statut d’immigration pre-settled ou settled, soit les ressortissants de l’Union européenne qui étaient déjà « installés » ou « préinstallés » au Royaume-Uni avant le 31 décembre 2020 ayant demandé le statut de résident permanent européen (EU Settlement Scheme) avant le 30 juin 2021. Pour eux, pas de changement. Ainsi, les étudiants français bénéficient des tarifs universitaires équivalents à ceux des citoyens britanniques. Ils ont la possibilité d’effectuer des stages dans la même mesure que leurs camarades britanniques. Les travailleurs français ne sont pas non plus discriminés.

On trouve ensuite les personnes qui ne détiennent pas de statut d’immigration pre-settled ou settled, c’est-à-dire arrivées sur le territoire britannique depuis la sortie effective du Royaume-Uni de l’Union européenne. Dans ce cas, les étudiants français ne bénéficient plus des tarifs universitaires britanniques. Le programme Erasmus+ s’est arrêté pour le Royaume-Uni, mais les accords franco-britanniques entre établissements hors Erasmus+ se poursuivent. Ils permettent une mobilité ou des études partiellement au Royaume-Uni dans des conditions de reconnaissance et de finançabilité intéressantes mais sans la bourse Erasmus+.

Concernant les travailleurs français, un visa est désormais obligatoire pour exercer une activité rémunérée. Il est accordé sur la base d’un système de points en fonction de priorités recherchées sur le territoire (secteur santé par exemple) ou de critères (montant de salaire, obtention d’une offre d’emploi, âge, niveau d’anglais B1 minimum). Il existe des visas spécifiques pour ceux qui détiennent un diplôme britannique, mais aussi les startuppers, les sportifs par exemple ou les personnes ayant des compétences uniques à faire valoir : chercheurs, scientifiques, spécialistes en ingénierie ou dans le numérique. Ce visa n’est pas obligatoire pour une mobilité de moins de 6 mois.

Entre 6 et 11 mois, un « short-term students » est mis en place pour les étudiants. En ce qui concerne les stages en entreprise, les étudiants français doivent répondre aux critères de sponsorship et de revenu minimum du « Gouvernement Authorized Exchange ».

Quels conseils leur donnez-vous ?

Il est important de bien se renseigner en amont sur les nouvelles conditions d’immigration au Royaume-Uni et les coûts potentiellement engendrés.

Il faut noter que les frais de scolarité internationaux, donc applicables aux étudiants français sans statut d’immigration varient entre 11 400 et 38 000 livres pour le premier cycle (le coût moyen est estimé à environ 22 200 livres par an). Les frais de scolarité internationaux de troisième cycle varient entre 9 000 et 30 000 livres (le coût moyen est estimé à environ 17 109 livres par an).

Quelles sont les tendances dans ces domaines ?

Des discussions sont en cours et devraient aboutir à des accords bilatéraux. En effet, on constate des progrès dans le cadre des voyages scolaires, surtout dans le sens France-UK, avec l’exemption de visa pour les nationalités tierces et l’exemption de la possession d’un passeport français pour les élèves ressortissants de nationalité française.

Au contraire, on note moins de progrès pour les discussions autour du Volontariat international en entreprise (VIE) qui permet aux jeunes de 18 à 28 ans de faire une expérience à l’étranger dans une entreprise française agréée par Business France. Ces jeunes pourraient néanmoins profiter du « Youth Mobility Scheme » au moment et seulement si celui-ci s’étendra aux citoyens européens.

Et pour conclure ?

En conclusion, rappelons que notre histoire avec le Royaume-Uni est avant tout celle de l’intégration réussie des immigrés français. En premier lieu, la révocation de l’Édit de Nantes avait provoqué l’exode des Huguenots. Contraints à l’exil par des lois qui les discriminaient, ils se sont révélés de formidables entrepreneurs et ont participé, entre autres, à la fondation de la banque d’Angleterre. Ensuite, les persécutions politiques de la Révolution française ont conduit de nombreux Français à chercher refuge outre-Manche. Enfin, l’ouverture du tunnel sous la Manche a généré un nouveau flux d’arrivants. J’ai fait partie de cette troisième vague d’immigration. Les entrepreneurs français se sont révélés les dignes successeurs des Huguenots en prenant avantage d’un environnement idéal pour développer leurs affaires. Si la City est devenue la première place financière du monde, elle le doit en partie aux mathématiciens français de cette « génération Eurostar ». Le Brexit marque la fin de cette troisième vague qui appartient désormais à l’Histoire.

Lire le hors-série France-Royaume-Uni, une nouvelle ambition partagée / Medef Paris / Novembre 2023

PLF2024 – Gendarmerie – Stratégie dans le traitement de la menace cyber – Vidéo 3’40

Ce 8 novembre, lors de l’audition du général d’armée Christian Rodriguez, directeur général de la Gendarmerie nationale par notre commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, j’ai porté l’attention sur la coordination nationale de nos moyens face aux cybermenaces et l’idée d’un coordinateur unique.

Le général estime que la coordination des multiples acteurs du cyber doit se faire sous l’autorité de l’ANSSI. Il a conclu en disant : « les enjeux sont juste phénoménaux, je vous rejoins complètement ».

VERBATIM

Question : La Gendarmerie nationale est citée en exemple pour l’avance qu’elle a prise, notamment par rapport à la Police nationale, dans la prévention et le traitement de la menace cyber. Vous avez évoqué vos moyens techniques et humains, de la discussion avec le ComCyber et l’ANSSI (*), mais vous n’avez pas cité les collectivités locales et les C-SIRT. A cet égard, que pensez-vous de cette organisation, des C-SIRT, mais aussi de la coordination entre les acteurs. N’y-a-t-il pas un trop grand nombre d’acteurs avec un risque de confusion et de dispersion des moyens ? La question se pose sur les coordinateurs avec les ministères concernés : services de la Première ministre, ministère de l’intérieur, ministère du numérique… A l’image de la Sécurité routière érigée cause nationale en 2002 par le Président de l’époque, Jacques Chirac, ne pensez-vous pas que l’état de la menace cyber ne justifierait-il pas de clarifier le dispositif autour d’un coordinateur unique et d’une nouvelle stratégie de cybersécurité ?

(*) l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI)

PLF2024 – Gendarmerie – Protection de nos emprises diplomatiques – Vidéo 1’40

Ce 8 novembre, notre commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, présidée par Cédric Perrin, a interrogé le général d’armée Christian Rodriguez, directeur général de la Gendarmerie nationale.

J’ai interrogé le général sur l’évolution de la présence de nos gendarmes dans nos emprises diplomatiques.

VERBATIM

Question : Juste avant de parler du programme 129 sur la cyber, je vois des photos qui me viennent du Maroc sur ce qui s’est passé hier devant l’une de nos emprises diplomatiques. J’aimerais connaitre le niveau de présence des gendarmes dans nos emprises diplomatiques pour l’année prochaine, à quel niveau nous sommes et s’il y a une prévision de progression ?

Réponse : Sur les emprises diplomatiques, on a aujourd’hui 91 emprises. 304 gardes de sécurité diplomatique et 37 gendarmes du GI sont déployés sur ces 91 emprises. En fait, on n’anticipe pas d’augmentation, mais on augmente quand il y a un besoin. Par exemple, on est en train de projeter un peloton de gendarmes mobiles au Niger. A Khartoum, on avait renforcé avant d’évacuer entre le commandant des opérations spéciales et le GIGN. Assez régulièrement, il y a des demandes pour renforcer quand il y a une tension particulière sur une emprise et cela se fait très vite. En fait, nous avons une ressource de gens que nous sommes capables d’engager assez rapidement et quand il le faut pour protéger les intérêts français, par exemple au Niger. Lorsqu’on nous demande un peloton cela ne pose pas de difficulté. Ce sont des choses qu’on sait faire très vite. Donc, au gré du besoin, on augmente. J’étais encore en contact avec le directeur général au quai d’Orsay qui suit ces sujets, cette semaine. Il n’y a aucun sujet. Dans les pays où cela se tendra, on saura projeter du monde.

En circonscription aux États-Unis – Washington (11-13 oct. 2023)

Dixième déplacement aux États-Unis pour participer au forum des Conseiller du commerce extérieur de la France (CCEF) d’Amérique du Nord à Washington, à l’invitation de leur président Paul Bensabat. Un événement qui a constitué une opportunité unique d’aborder les perspectives de la relation économique transatlantique et les évolutions du marché américain.

A la faveur de mon passage, Laurent Bili, ambassadeur de France aux États-Unis, m’a accordé un entretien qui nous a permis un tour d’horizon de sujets d’actualité internationale. Je suis particulièrement reconnaissant à Caroline Monvoisin, consule générale de France à Washington, qui a organisé la réunion des conseillers des Français de l’étranger présents sur place.

Enfin, j’ai eu le plaisir de découvrir le nouveau campus du lycée Rochambeau, accueilli par Hélène Fabre, directrice exécutive, et Xavier Jacquenet, proviseur.

Diplomatie économique

Résidence de l’ambassadeur

Laurent Bili, ambassadeur de France aux Etats-Unis, avait convié à la Résidence tous les participants au séminaire économique Amérique du Nord (États-Unis, Canada) des CCEF, en présence de Michel Miraillet, ambassadeur de France au Canada.

L’ambassadeur a souligné qu’en 30 ans, le quai d’Orsay n’avait jamais connu une période aussi dangereuse. Il décrit une relation transatlantique au beau fixe : nos deux pays sont en phase sur les trois crises majeures que nous observons.

Parmi les participants (CCEF, consuls généraux et conseillers économiques), j’ai retrouvé Paul Bensabat, président des CCEF pour les États-Unis et organisateur du forum, Sophie Sidos-Vicat, présidente des CCEF, deux élus conseillers des Français de l’étranger (CFDE) également CCEF : Gérard Epelbaum (New York) et Dominique Lemoine (Atlanta).

CCEF de Floride

Merci à Xavier Capdevielle, CCEF Miami, et ancien CFDE, qui m’a invité à prolonger l’événement en retrouvant les CCEF de Floride pour un dîner.

Ils m’ont permis de vivre pleinement une journée de 30 heures…

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Forum des CCEF

Tous ensemble pour faire gagner la France !

Co-organisé, comme l’an dernier, par la commission Amérique du Nord des CCE présidée par Paul Bensabat et le service économique régional dirigé par Antonin Aviat, le forum a été ouvert cette année par un message de Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie, réélu l’an dernier député par les Français d’Amérique du nord.

Sophie Sidos-Vicat, présidente des CCEF, élue au printemps dernier, s’est félicitée de voir 250 participants réunis à l’ambassade de France pour la circonstance, après avoir partagé un message de solidarité à Anne Baer, présidente CCEF en Israël.

Pour la 4ème année consécutive, la France apparaît comme le pays le plus attractif d’Europe. Les entreprises américaines sont par ailleurs à l’origine de 280 projets d’investissements en France.

Durant deux jours, ce forum de rencontres a mis en exergue les implications de la rivalité Chine- États-Unis sur la relation économique transatlantique. La nécessité de sortir de Chine toutes les activités possibles pour atténuer les risques liées à une confrontation des deux puissances est désormais abordée sans détours.

Après des décennies de délocalisation, la re-localisation (reshoring) s’engage à marche forcée suite aux lois « Inflation réduction Act » et « Chip Act ». Si tout ne peut revenir aux Etats-Unis, la nécessité de créer un réseau de fournisseurs situés dans d’autres pays « amis » s’exprime au travers du concept de « Friendshoring ». La moitié des importations américaines venant de Chine trouvent leurs sources dans des filiales de sociétés américaines ou taiwanaises. Il faut donc s’attendre à une période de transition avec un déplacement vers d’autres pays.

La responsabilité sociale des entreprises en matière de salaire décent, du non-emploi d’enfants ou enfin des conséquences environnementales sont autant d’obligations qui sont difficilement contrôlables en Chine. Le risque pour la réputation de l’entreprise dans un pays qui ne respecte pas les droits humains apparaît désormais plus important que le bénéfice économique d’une production à bas coût.

Parmi les invités d’honneur, Dan Schulman, ancien président directeur général de PayPal a révélé que la société reçoit plus de 3 à 4 millions d’attaques cyber quotidiennes et a fait de la cybersécurité la première priorité.

En conclusion du forum, Yann Le Cun, Chief AI, Scientist chez Meta, a révélé que les systèmes futurs dépasseront les humains et auront des émotions. Il lui paraît déterminant que la France favorise les plateformes ouvertes pour ne pas passer à côté des opportunités liées à l’intelligence artificielle.

Félicitations à Paul Bensabat et à tous les organisateurs pour ces deux jours de conférences passionnants. +d’images

Atelier French Tech

Comme l’année précédente, je me suis inscrit à l’atelier dédié aux communautés French Tech et aux écosystèmes tech en Amérique du nord.

La participation des membres de communautés French Tech était toujours aussi importante.

À San Francisco, les Français ont démontré leur capacité à croître à côté des start-ups israéliennes.
Dans l’Intelligence artificielle, le talent français est reconnu.
Des fonds US investissent désormais directement dans des sociétés françaises.

À Miami, la Floride s’est imposée aux côtés de Dubaï et Singapour pour la Blue Tech (technologie des océans). La French Tech locale promeut la coopération avec la Chambre de commerce, les CCEF et Business France et exprime le besoin d’avoir un lieu pour partager leur savoir-faire.

Les Missions à Austin et Mexico ont partagé l’importance de la cohésion de ces différents acteurs la « French Team ».

Les participants ont souligné que l’art de vivre à la française était un des facteurs d’attractivité pour les start-upers.

Afin de convaincre les investisseurs nord-américains, ils rappellent que les structures nées en Israël poursuivent toutes leur développement aux E-U. Il faut que les start-ups françaises s’inspirent de ce volontarisme pour rassurer ces investisseurs.

10 ans après la création de la French Tech, le défi est relevé. Le talent français dans les nouvelles technologies est reconnu. La France est la première place dans l’UE pour les levées de fonds. La performance n’est pas mince.

Soirée CCEF Amérique du Nord

Pour la soirée de gala du séminaire économique, Paul Bensabat, président de la commission Amérique du Nord des CCE, a choisi d’organiser un cocktail sur la terrasse de l’hôtel Watergate qui dispose d’une vue imprenable sur le Potomac.

La réputation de cet hôtel est universelle depuis qu’il a été le théâtre de l’effraction du siège du Comité national démocrate (DNC), situé au 6e étage du complexe hôtelier, le 17 juin 1972.

L’arrestation de cinq intrus est à l’origine du plus grand scandale politique mondial qui a conduit alors à la démission de Richard Nixon de la présidence des Etats-Unis.

Diplomatie parlementaire

Ambassadeur

Laurent Bili, ambassadeur de France aux États-Unis, a succédé en début d’année à Philippe Etienne, rencontré lors de mon précédent passage.

L’ambassadeur m’a accordé un entretien à l’ambassade à la faveur de mon passage pour préparer mon prochain déplacement à Washington, à la tête d’une délégation française de la cyber, prévu en 2024.

Nous avons fait un tour d’horizon sur les sujets d’actualité concernant la politique américaine et les relations bilatérales entre Washington et Pékin, en présence de Caroline Monvoisin, consule générale de France à Washington.

Précédemment ambassadeur de France en Chine, à Pékin, Laurent Bili n’est revenu que trois fois en France durant cette période du fait des conditions de déplacement très restrictives liées au Covid.

Communauté française

Conseillers des Français de l’étranger

À l’invitation de Caroline Monvoisin, consule générale à Washington, une rencontre a été organisée avec des conseillers des Français de l’étranger établis aux États-Unis. Jérémie Robert, consul général à New York, et Mathieu Esnault, Consul adjoint et Chef de chancellerie, participaient également à la rencontre.

J’ai retrouvé les élus de Washington Olivier Piton et Blandine Chantepie en compagnie de Gérard Epelbaum (New York) et Dominique Lemoine (Atlanta) venus pour la réunion des CCEF.

Les effectifs de notre communauté ont progressé en Georgie et au Texas. Le Bastille Day (14 juillet) 2023 a réuni 8000 Français à Central Park.

Les élus sont revenus sur la question de la CSG-CRDS toujours réclamée aux non-résidents en dehors de l’UE, ce qui est perçu comme une mesure fiscale discriminatoire. Parmi les difficultés, le délai pour commencer à recevoir sa retraite française aux USA est de deux ans. Un autre point mis en exergue avait trait à la carte vitale pour les retraités et le délai de carence de 3 mois au retour en France.

Sur New-York, le plafonnement des bourses scolaires laisse parfois un reste à charge pour le boursier trop important. Cela a justifié 30 recours.

La moitié des effectifs de notre consulat dans la capitale fédérale est affectée au service des visas qui centralise les demandes émanant de tous les États-Unis.

Suite à la loi bioéthique votée par le Parlement en 2021, j’ai souhaité faire le point sur les dossiers de GPA (Gestation pour Autrui) enregistrés par nos services à la demande de compatriotes. Leur nombre a été divisé par 5 : 20 contre une centaine par an auparavant. Dans les faits, les parents rentrent souvent directement avec l’enfant en France muni d’un passeport américain.

Merci à Caroline Monvoisin pour son accueil. Le partage de son expérience au sein de la DFAE a été fort utile lors de nos discussions.

Enseignement

Lycée Rochambeau

Retour à Rochambeau pour découvrir le nouveau campus de Maplewood, distant de seulement 5 minutes du collège, dans un parc où séjournent biches et renards.

Hélène Fabre, directrice exécutive, et Xavier Jacquenet, proviseur, m’ont fait visiter ce site ouvert en novembre 2022, qui regroupe 660 enfants scolarisés en maternelle et primaire.

Ce campus se substitue à deux sites précédents, ce qui permet de rationaliser l’organisation tout en offrant un confort inégalé aux enfants dans un des plus luxueux établissements du réseau.

Les classes de primaire accueillent 20 élèves chacune (5 classes par niveau), celles de maternelle sont limitées à 18.

Cuisine et jardin pédagogique, infrastructures sportives variées et nombreuses, toilettes dans chacune des salles de classe, tout a été imaginé pour offrir un cadre de travail idéal aux enfants au travers de multiples activités extra-scolaires.

La capacité du site est limitée à 700 enfants du fait des conditions de respect de l’environnement, de l’impact de l’établissement sur les conditions de circulation et des nuisances sonores potentielles.

Tous les enfants âgés de plus de 5 ans doivent arriver à l’école à l’aide d’un bus scolaire.

À la faveur de cette visite, j’ai eu un temps de rencontre avec les enseignants et élèves de CM2 qui ont prévu de découvrir le Sénat lors de leur voyage à Paris, au printemps prochain, sous la conduite de Marie Comninos, Professeur des écoles CM2.

Félicitations à toute l’équipe de Rochambeau pour ce spectaculaire accomplissement qui correspond à un investissement de 65 millions de dollars.

En croissance depuis son déconventionnement, les effectifs de Rochambeau devraient atteindre 1230 d’ici à la fin de l’année scolaire. La montée des cohortes devrait permettre d’atteindre les 1400 élèves d’ici à 2030. +d’images

Centre national d’enseignement à distance réglementé (Réponse à ma question écrite)

Je viens d’obtenir une réponse à une question formulée en juin dernier auprès d’Olivier Becht au sujet du CNED à inscription règlementée, un dispositif est extrêmement utilisé dans certains pays, notamment au Maghreb, pour pallier l’insuffisance des capacités d’accueil des établissements scolaires. Par une série de restrictions, beaucoup de familles se sont vues refuser l’inscription de leur enfant.

Question n° 07367 adressée à M. le ministre délégué auprès de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères, chargé du commerce extérieur, de l’attractivité et des Français de l’étranger (22/06/2023) :
M. Olivier Cadic interroge M. le ministre délégué auprès de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères, chargé du commerce extérieur, de l’attractivité et des Français de l’étranger sur les critères et la base règlementaire qui conduisent à refuser l’inscription au Centre national d’enseignement à distance (CNED) règlementé d’élèves au Maghreb et, plus particulièrement, en Algérie. Depuis la rentrée 2022-2023, le parlementaire a été saisi d’un nombre grandissant de refus, sans qu’une décision administrative formelle ne semble avoir été communiquée aux familles. Une décision de suspension unilatérale du CNED règlementé aurait été prise récemment. Il lui demande si cela est le cas et, dans l’affirmative, les pays, catégories d’élèves et établissements concernés.

Réponse de M. le ministre délégué auprès de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères, chargé du commerce extérieur, de l’attractivité et des Français de l’étranger (26/10/2023) :
Texte de la réponse : Le CNED est un établissement public français, rattaché au ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse (MENJ), qui dispense des formations à distance. En 2021, 20 000 élèves à l’étranger, en provenance des cinq continents, ont pu suivre un enseignement scolaire, une formation initiale ou professionnelle dispensés à distance par le CNED. Le CNED est fortement mobilisé pour l’appui au développement de l’enseignement français à l’étranger dans le contexte des objectifs fixés par le Président de la République de doublement des effectifs dans le réseau homologué. Il constitue, par ailleurs, une offre essentielle de formation complémentaire non seulement à l’offre homologuée, mais aussi à l’offre locale. Le CNED réglementé est l’équivalent d’une scolarisation dans le système français et délivre des certificats de scolarité. Contrairement au CNED libre, l’accès au CNED réglementé est soumis à des conditions d’inscription. Ces conditions ont pour objectif de préserver la qualité et la sincérité du baccalauréat français face à d’éventuels risques de fraude et de garantir des modalités de passation des épreuves conformes à celles proposées en France. A la suite de la réforme du baccalauréat prévoyant le passage d’examens en contrôle continu et d’une très forte hausse des demandes d’inscription au CNED réglementé, ces conditions ont été adaptées. L’inscription en parcours règlementé est désormais ouverte à tout élève, quelle que soit sa nationalité, pouvant justifier d’une inscription dans le système français l’année précédant la demande au CNED (dans un établissement public ou privé sous contrat en France, un établissement homologué de l’enseignement français à l’étranger ou une inscription au CNED en scolarité complète réglementée) et qui dispose d’un avis d’orientation correspondant à la classe demandée, avec production de bulletins semestriels ou trimestriels de l’année scolaire précédant l’inscription demandée au CNED. Sont aussi éligibles les élèves issus d’une section française d’une école européenne agréée, ceux inscrits dans un établissement de l’enseignement français à l’étranger partiellement homologué ou dans une école d’entreprise de la Mission Laïque Française (MLF) répertoriée dans la liste publiée par le MENJ. Dans tous les autres cas, l’inscription en parcours libre, qui constitue le cadre de droit commun pour les élèves résidant hors du territoire français, est possible et ouverte à tous les élèves. L’ensemble du programme français y est dispensé et fait l’objet d’une passation des examens exclusivement en présentiel.

Lire Ma question écrite + Réponse du ministère (JO Sénat du 26/10/2023 – page 6070)

Cadre réglementaire de la commission nationale consultative du STAFE – Un décret pour 2024 (réponse à ma question écrite)

Près d’un an après avoir interrogé notre ministère des Affaires étrangères, j’ai reçu une réponse à ma demande d’éclaircissement, sur le fonctionnement, le rôle et la composition de la commission consultative du Soutien au tissu associatif des Français à l’étranger (STAFE).

Question n° 03940 adressée à M. le ministre délégué auprès de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères, chargé du commerce extérieur, de l’attractivité et des Français de l’étranger (24/11/2022) :
M. Olivier Cadic attire l’attention de M. le ministre délégué auprès de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères, chargé du commerce extérieur, de l’attractivité et des Français de l’étranger sur la commission nationale consultative de soutien au tissu associatif des Français à l’étranger (STAFE). Dans une réponse à une question écrite d’une membre de l’assemblée des Français de l’étranger (AFE) qui s’inquiétait en 2019 du cadre réglementaire de cette instance, le ministère répondait que : « Lors de la création du dispositif STAFE, au regard de la visibilité limitée des services de l’État sur le dispositif et sur l’instance consultative, le choix a été fait de ne pas soumettre le dispositif à une pré-évaluation et à la promulgation d’un décret en Conseil d’État. La commission nationale consultative STAFE n’en est pas moins assujettie aux principes généraux de fonctionnement des commissions à caractère consultatif qui figurent dans le code des relations du public avec l’administration (CRPA, article R. 133-3 et suivants). » Quatre ans après la création du dispositif, eu égard à l’importance de la commission nationale consultative qui a le dernier mot sur l’attribution des subventions publiques, il lui demande si sa composition et son rôle ne devraient pas faire l’objet d’un texte réglementaire.

Réponse de M. le ministre délégué auprès de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères, chargé du commerce extérieur, de l’attractivité et des Français de l’étranger (26/10/2023) :
La commission consultative du soutien au tissu associatif des Français à l’étranger (STAFE) émet un avis sur les dossiers de demandes de subventions qui ont reçu un avis favorable des conseils consulaires STAFE au niveau local. Cette commission joue un rôle essentiel dans le processus d’attribution des subventions STAFE, puisque l’autorité publique décisionnaire octroie les subventions après avis consultatif de cette commission. Afin de clarifier le rôle et la composition de cette commission, un projet de décret est actuellement à l’examen et devrait être publié d’ici mars 2024.

Lire Ma question écrite + Réponse du ministère (JO Sénat du 26/10/2023 – page 6069)

Médias – « Israël-Hamas, plan anti-émeute, déserts médicaux » (Public Sénat – 27/10/2023) – Vidéo 23m

Ce 27 octobre, j’étais l’invité d’Oriane Mancini dans son émission Bonjour chez vous, diffusée sur Public Sénat.

En ouverture, j’ai réagi à l’annonce du plan anti-émeute contre les jeunes délinquants par notre Première ministre.

Puis, nous avons essentiellement évoqué la guerre Israël-Hamas sous ses divers aspects : le sort des otages, la position commune de l’UE sur des pauses et des couloirs humanitaires, l’opération sur Gaza, la tournée d’Emmanuel Macron, la solution à deux états, la politique israélienne, la prévisibilité des événements…

Par ailleurs, nous avons abordé la guerre en Ukraine qui est en train de passer au second plan et les foyers de tension en Chine méridionale.

Enfin, j’ai eu le plaisir de répondre à cette question d’Eric Donzé, directeur éditorial du journal La Montagne dans la Creuse : le désert médical est-il un mal français, avez-vous vu à l’étranger des solutions qui pourraient intéresser notre pays ?

Médias – « Situation au Proche-Orient et bilan de la visite d’E. Macron » (Public Sénat – 26 oct. 2023) – Vidéo 7m

Le journaliste Quentin Calmet a souhaité avoir mon sentiment sur la nature des débats qui ont eu lieu au Sénat concernant les événements en Israël et à Gaza, ainsi que sur les propos du Président de la République lors de son déplacement au Proche-Orient.

J’étais intervenu au nom du groupe UC, lors du débat qui a suivi la déclaration du Gouvernement relative à la situation au Proche-Orient, le 24 octobre (compte-rendu).

J’ai donc répondu aux questions suivantes au micro de Public Sénat :

> Ce que nous vivons depuis le 7 octobre c’est une nouvelle étape, vous diriez, qui va marquer profondément l’histoire du Proche-Orient ?

> A propos du débat de mardi qui se tenait au Sénat, il y a une forme d’unanimité ici à la chambre Haute du Parlement : qualification du Hamas, comme une organisation terroriste, la reconnaissance à Israël du droit de se défendre dans le respect des conventions internationales et aussi à l’attention portée aux populations civiles à Gaza. Pas de polémique au Sénat, contrairement à l’Assemblée nationale, vous le reconnaissez ?

> Venons-en à la visite du Chef de l’État. Depuis mardi, il est passé en Israël, en Cisjordanie, en Jordanie, en Égypte. Que dire du bilan de ce déplacement ? C’était une bonne stratégie d’attendre quinze jours ?

> Une coalition internationale pour lutter contre le Hamas proposée par le Chef de l’État : selon son entourage, il s’agirait de créer une nouvelle coalition ou d’étendre au combat contre le Hamas celle qui existe depuis 2014 pour lutter contre le groupe État islamique en Syrie ou en Irak, à laquelle participe la France et les pays arabes. Que pensez-vous de cette proposition ?

INFOLETTRE du 26 octobre 2023

Lire : l’INFOLETTRE n°227 – 26 oct 2023Logo HebdoLettre bleu - Rond75

SITUATION AU PROCHE-ORIENT

“Une addition de haines n’a jamais donné un bon résultat pour les peuples”.

Madame, monsieur, chers élus, chers amis,

Ce mardi 24 octobre, je me suis exprimé au nom du groupe Union Centriste dans le cadre de la déclaration du gouvernement, par la voix de la Première ministre, Elisabeth Borne, suivie d’un débat, relative à la situation au Proche-Orient.

“Plus de deux semaines après les attaques meurtrières du Hamas sur le territoire israélien, qui ont fait plus de 1400 morts, nous sommes toujours profondément choqués.

Je tiens avant tout, au nom du groupe Union centriste, à avoir une pensée pour toutes les victimes innocentes.

Parmi elles, nous déplorons 30 compatriotes tués*. Nous comptons toujours également 9 Français portés disparus, dont une jeune femme qui a le statut d’otage.

*Ce jeudi 26 octobre, nous venons d’apprendre que 35 Français sont morts dans les attaques du Hamas en Israël, selon un nouveau bilan du Quai d’Orsay auxquels s’ajoutent 9 compatriotes toujours disparus, dont une jeune femme qui a le statut d’otage.

Sommaire :

AU SÉNAT
. Situation au Proche-Orient – Discours du 24/10/2023
. Israël – Accueil des familles d’otages au Sénat
. Devoir de mémoire – 40 ans de l’attentat du Drakkar

Découvrir l’InfoLettre n°227

Israël – Accueil des familles d’otages au Sénat

Ce 25 octobre, j’étais aux côtés de Gérard Larcher, président du Sénat, pour accueillir des familles d’otages détenus par le Hamas à Gaza afin de leur faire part de notre soutien.

Je représentais Hervé Marseille, président du groupe Union centriste. Notre groupe soutient les efforts du gouvernement pour obtenir, en priorité, la libération de tous les otages.

Le président Larcher a rappelé qu’au-delà de la vive émotion des témoignages, l’urgence était l’accès de la Croix Rouge auprès des otages. +d’images