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41e Session de l’AFE – Pauline Carmona clôture les travaux

La directrice de la DFAE (direction des Français à l’étranger et de l’administration consulaire), Pauline Carmona, a pris la parole lors de la dernière journée de la 41e session de l’AFE pour présenter un état de l’activité de notre réseau consulaire, chiffres à l’appui et répondre aux questions des élus.

A relever que la délivrance de titres d’identité et de voyage, passeports et cartes nationales d’identité sera, pour la seconde année consécutive, au-dessus de la barre symbolique du demi-million de titres. A noter aussi que l’activité visa n’a pas encore retrouvé son niveau d’avant pandémie, mais la reprise est importante et régulière, puisqu’après être tombé à moins d’un million en 2021, 2 millions de visas ont été demandés en 2022 et plus de 3 millions en 2023.

4 chantiers de modernisation

Le ministère travaille « très activement » sur quatre grands chantiers de modernisation de l’administration consulaire. « Cela consiste à procurer aux Français de l’étranger, un service de qualité à la fois humain, transparent, rapide et efficace en s’appuyant au maximum sur la numérisation et sur la simplification des parcours-usager », nous a résumé la directrice.

Ces chantiers de modernisation bénéficient également à nos propres agents qui peuvent désormais « se consacrer à des tâches à plus forte valeur ajoutée, qu’il s’agisse de l’accueil des usagers, du suivi, des dossiers individuels ou des réponses aux urgences », précise-t-elle.

> Premièrement, le déploiement du service de réponse téléphonique France consulaire. À ce jour, la plate-forme téléphonique couvre 60 pays soit 52 % des Français inscrits au registre. D’ici à la fin de l’année, ce sont 20 nouveaux pays d’Afrique qui doivent être intégrés pour porter le total à 80 pays. Le service France consulaire reçoit en moyenne 1500 appels par jour, y compris d’usagers sourds ou malentendants, avec des délais d’attente très réduits.

> Deuxième grand chantier : l’expérimentation du renouvellement des passeports à distance au Canada et au Portugal. Une évaluation est attendue à la fin du mois de novembre. Cette expérimentation a déjà permis de sécuriser le paiement de droits de chancellerie par timbre électronique pour renouveler son passeport sans comparution.

L’objectif de Mme Carmona est que cette procédure soit progressivement étendue à toutes les demandes de titres pour faciliter considérablement la vie de nos ressortissants de l’étranger. « C’est une revendication ancienne des élus que nous mettons ainsi en place », justifie-t-elle.

Marie-Christine Haritçalde, conseillère consulaire pour le Chili, pose une question sur l’amélioration du vote par internet.

> Le troisième grand chantier est celui du vote par Internet, dont l’engouement a été « rapide et massif », puisque 77% des électeurs l’ont utilisé au deuxième tour des élections législatives. L’objectif est de rendre les modalités de vote encore plus simples et plus fiables pour les usagers, dans le cadre du nouveau marché pour la période 2024-2028.

> Le quatrième grand projet, enfin, concerne le registre d’État civil électronique. Depuis mars 2021, les usagers peuvent recevoir certains extraits et copies d’acte acte d’État civil entièrement dématérialisés et signés électroniquement.

La directrice rappelle que certains dispositifs de ces quatre programmes phares sont sans équivalent en métropole, ce « qui témoigne de la volonté du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères d’une politique proactive à l’égard de ses ressortissants ».

De plus, il est réconfortant de constater que ces efforts d’innovation sont récompensés au travers de taux de satisfaction très élevés comme il ressort des différentes enquêtes de satisfaction mensuelles et poste par poste (85 % en moyenne sur l’activité des consulats).

Autres évolutions

Par la suite, la directrice a évoqué d’autres évolutions importantes qui impactent déjà ou vont impacter prochainement, de façon positive, les Français de l’étranger : l’assouplissement de l’obligation réglementaire de double comparution imposée aux demandeurs de passeport ou de carte d’identité ; la certification de l’identité numérique d’un niveau élevé ; l’optimisation de nos dispositif d’aide à la scolarité et d’action sociale par un contrôle plus étroit et une réflexion sur les méthodes de calcul

Rosiane Houngbo Monteverde, présidente de la commission des Lois, des Règlements et des Affaires consulaires plaide en faveur d’une Charte de l’élu.

Budget / Programme 151

Actualité oblige, Pauline Carmona a évoqué les crédits de paiement du programme 151 « Français à l’étranger et Affaires consulaires » hors dépenses de personnel qui s’élèveront l’année prochaine à 156,9 millions d’euros, cela correspond à une baisse de 3,9 millions par rapport à la loi de finance initiale 2024.

Elle analyse que « le programme 151 n’échappe pas au contexte budgétaire contraint. Il se caractérise toutefois par l’augmentation des crédits consacrés aux grands projets de modernisation pondérée par une baisse des crédits alloués aux affaires sociales, à l’aide à la scolarité et aux élections. »

42e session de l’AFE à Nantes !

La directrice a terminé son discours par une proposition qui lui a valu une salve d’applaudissements spontanée : organiser, lors de la 42e session de l’AFE au printemps, une journée à Nantes. L’année 2025 sera en effet marquée par le 60e anniversaire de l’installation du ministère des Affaires étrangères dans cette ville avec la création du service central d’État civil. « Il me semble que ce serait une très belle occasion de valoriser les services nantais si importants pour la vie de nos ressortissants de l’étranger et l’opportunité également de rencontres intéressantes avec les institutions partenaires », a suggéré la directrice de la DFAE.

PLF 2025 – Audition de Jean-Noël Barrot – Vidéo Q/R (6’30)

Audition de Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, devant notre commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, présidée par Cédric Perrin, ce 23 octobre sur les crédits de son ministère pour 2024.

J’ai interrogé notre ministre sur quatre points

. L’instauration annoncée d’une TVA de 20% sur les écoles françaises au Royaume-Uni, jusqu’à présent exonérées. Un sujet proposé par Amelie Mallet, conseillère des Français de l’étranger pour la circonscription de Londres et conseillère AFE pour l’Europe du Nord, qui relaie l’inquiétude de notre communauté.

. La revalorisation du cadre salarial des agents de droit local en Algérie. Une interrogation portée par Sabri Mêle, conseiller des Français de l’étranger à Annaba et conseiller de l’AFE pour l’Afrique du Nord

. La garantie que les 75 créations de postes prévus dans le plan pluriannuel viendront bien conforter l’action des consulats en 2025.

. Enfin, j’ai souhaité que le Pass Éducation Langue française, engagement du Président de la République pris en 2022, ne soit pas abandonné en 2025. Chaque année lors des débats budgétaires, depuis 2014, j’ai défendu ce type de dispositif, afin que tous les enfants français à l’étranger parlent… français !

Je remercie Jean-Noël Barrot d’avoir répondu clairement sur chaque point et d’avoir pris certains engagements.

VERBATIM

Merci monsieur le ministre pour la prise en compte de nombre de préoccupations des Français de l’étranger.

Le gouvernement britannique devrait bientôt supprimer l’exemption de TVA dont disposent jusqu’à présent les écoles privées britanniques, ce qui concerne 11 écoles françaises au Royaume-Uni.

Cette TVA de 20% aura un impact considérable sur les frais de scolarité.

Depuis quelques mois, notre ambassade a engagé des négociations pour essayer d’obtenir un statut spécifique aux écoles françaises, afin de les exempter de TVA.

Pouvez-vous nous dire, monsieur le ministre, où en sont ces négociations et si des mesures de compensation seront prises en cas d’échec ?

Concernant les ressources humaines du ministère,

En Tunisie, le taux de base et le SMIG sont inférieurs à ceux de l’Algérie.

Pourtant, le salaire versé aux agents du consulat général de France à Tunis est paradoxalement supérieur à celui versé aux agents à Annaba, Alger ou Oran !

Est-ce que le ministère est prêt à corriger cette incohérence de grilles de salaires ?

L’exercice budgétaire fait souvent apparaître le ministère des Affaires étrangères, comme une simple structure de coûts à maitriser et réduire.

On oublie totalement les ressources engrangées grâce à ces ETP.

Un agent du service des visas produit 4 fois plus de revenu que son coût.
Chacun de ces agents fait gagner de l’argent à la France.

À titre d’exemple : Londres
Plus de 12 millions de revenu en droit de chancellerie et de visas en 2024 soit près de 50% de plus qu’en 2019 ;
Les consulats ne doivent pas être vus comme des structures de coûts, mais plutôt comme des structures de profits qu’il convient de développer et dont nos finances publiques ont bien besoin.

Pouvez-vous nous confirmer que les 75 créations de postes prévus dans le plan pluriannuel seront bien au rendez-vous, car une rumeur m’est parvenue que cela serait susceptible d’être annulé ?

Pour finir, le Pass Éducation langue française :

L’objectif de ce pass : apprendre le français aux enfants français qui ne parlent pas notre langue.

La moitié aux Etats-Unis ne parlent pas notre langue
2/3 des enfants français, né en Amérique latine ne parle pas français
80% en Algérie, 80% en Israël
A Sao Paulo, le consul disait qu’il ne voit plus d’enfant français qui parlent français.

Ce pass était un engagement du Président de la République.

Il était destiné à ces 80% des enfants français qui ne sont pas dans le réseau de l’AEFE.

Le million d’euros prévu pour ce pass n’a pas été utilisé selon la commande politique en 2024. J’en sais quelque chose, car j’avais travaillé avec Olivier Becht sur cette question.

Il n’était pas question de donner 20 heures de cours à des enfants au petit bonheur la chance

Chaque année, nous versons sans sourciller 440 millions d’euros à l’AEFE, dont une bonne partie subventionne une minorité d’écoles du réseau. Cela bénéficie à plus de 50% d’étrangers et ne concerne que 20% d’enfants français.

Seuls 4% des enfants français bénéficient de plus de 115 millions d’euros de bourses.

Ce sera donc rien pour le budget 2025 pour les 80% de Français.

Je veux vous convaincre, monsieur le ministre, de rééquilibrer et de retrouver le budget pour donner une chance à notre pays d’apprendre sa langue à ses enfants.

Médias – « Ingérences étrangères, des élus pris pour cibles » (Public Sénat – 19 oct. 2024)

Chaque mois, les journalistes de l’émission “Sénat en action” s’immergent dans les coulisses du Sénat pour montrer le travail des 348 élus de la chambre haute.

Mes plus vives félicitations à Jonathan Dupriez pour son excellent travail d’investigation.

Bande annonce du reportage (vidéo 1m) :

Public Sénat : « Espionnage, hacking, tentative de recrutement, des puissances comme la Russie ou la Chine mènent une guerre feutrée agressive aux intérêts Français avec comme cibles : les élus. Olivier Cadic a été espionné pendant plusieurs années par la Chine, lui et six autres parlementaires français au cœur d’un hacking mondial… ».

Voir le reportage « Ingérences étrangères, des élus pris pour cibles » sur le site Public Sénat (vidéo 27m).

Public Sénat : « L’ingérence politique a pour objet de peser sur la décision d’un état, l’infléchir et éventuellement l’affaiblir. Toujours par des moyens dissimulés. Les élus sont des personnages publics. (…) Leur statut d’élus ne les protège aucunement des actions menées par des services de renseignement étrangers qui ne se priveront d’aucun moyen pour essayer d’entrer en contact avec eux et les influencer si possible

Médias – “CyberTaskForce : face aux cybermenaces pour la sécurité nationale, un projet de loi NIS 2 jugé brouillon” (The Epoch Times – 20 oct. 2024)

Merci à Etienne Fauchaire (The Epoch Times) d’avoir donné écho à mon intervention lors la conférence intitulée “Comment réussir la transposition NIS2 ?” organisée Sébastien Garnault, directeur du CyberTaskForce (compte-rendu).

Extraits :

Olivier Cadic, sénateur représentant les Français établis hors de France, a rappelé qu’il milite depuis 2019 afin que soit enfin mis en place un numéro d’appel, un « 17 cyber », et déploré lui aussi un « problème de gouvernance » : « Napoléon disait qu’un mauvais général vaut mieux que deux bons. Nous, décideurs politiques, avons besoin d’un interlocuteur unique, à l’image de ce qui a été instauré aux États-Unis ».
[…]
Autre problème soulevé : le flou définitionnel du texte, aussi bien concernant la notion d’incident (« Est-on tous d’accord en Europe sur la définition d’incident ? » – Olivier Cadic), celle de vulnérabilité, ou encore de dirigeant (« Dans une collectivité, qui est le dirigeant : le Directeur Général des Services (DGS) ou le maire ? » – Constance Nebbula).
[…]
Le texte ne répond pas non plus efficacement aux objectifs de sécurité nationale, a également relevé Olivier Cadic, puisqu’aucune sanction n’est prévue si le responsable d’une cyberattaque est un État étranger : « En cas de défaillance, une entreprise peut recevoir une amende. Mais qu’en est-il si un État nous attaque ? De quelle mesure de rétorsion le menaçons-nous réellement?»

Lire l’article d’Epoch Times CyberTaskForce : face aux cybermenaces pour la sécurité nationale, un projet de loi NIS 2 jugé brouillon

Euro-Atlantic Resilience Forum 2024 – Il n’y a pas de canon pour détruire un mensonge

Je remercie Romain Le Quiniou, directeur d’Euro Créativ, et les organisateurs de m’avoir invité à ouvrir en anglais, ce 17 septembre, une conférence intitulée « Forward Resilience – The EU and NATO Neighborhood Fighting Malign Foreign Influences », dans les locaux de l’ambassade de Roumanie à Paris, en présence de Ioana Bivolaru, ambassadrice de Roumanie en France et de Dana Gruia-Dufaut, conseillère des Français de l’étranger en Roumanie.

La conférence se tenait simultanément à Paris et Bucarest, dans le cadre du forum « Euro-Atlantic Resilience Forum 2024 ».

J’ai partagé mes alarmes et mes recommandations au sujet des influences étrangères, tout en exposant les récents développements pour renforcer notre lutte contre ces pratiques, en France comme au niveau européen.

Comme Taiwan est le laboratoire de la désinformation chinoise, j’ai suggéré que pour optimiser notre action, nous invitions Taïwan à rejoindre le Centre d’excellence coopératif de cyberdéfense de l’OTAN à Tallin et le Centre d’excellence de communication stratégique de l’OTAN à Riga.

Cette rencontre avait pour objectif d’explorer les stratégies de l’OTAN et de l’Union européenne pour renforcer la résilience des pays voisins des Balkans occidentaux et d’Europe de l’Est (Géorgie, Moldavie, Ukraine en particulier) face aux influences étrangères malveillantes, notamment celles émanant de la Russie. La discussion portait sur des enjeux multiples, tels que la résilience démocratique, la lutte contre les pratiques de guerre hybride et les ingérences étrangères, la réduction des dépendances économiques et énergétiques, ainsi que le renforcement de la sécurité régionale.

VERBATIM

There is no cannon to destroy a lie.

Large-scale information manipulation campaigns constitute the new, hybrid form of foreign interference.

This is a challenge for democracies in the information and reputation war waged by certain authoritarian regimes.

Information manipulation campaigns are not new.

There is a Russian signature when it comes to disinformation that includes the spread of rumors and fake news.

The revisionist strategy dates from the Soviet era.

The Soviets became famous by attributing to the Nazis the execution of Polish officers at Katyn or the assassination of JFK at the CIA

In 2016, living in the UK, I observed the wave of misinformation during the Brexit campaign.

This intensified with the 2016 US presidential election.

Also in preparation for the French military programming law in 2018, I went to the Pentagon. Their hybrid warfare doctrine inspired me to integrate the fight against “Fake news” into the military programming law (LPM) 2019-2025.

But if we have a Russian storm, Climate Change is China… Lire la suite

Cyber Task Force : “Comment réussir la transposition NIS2 ?”

La CyberTaskForce, initiée par Sébastien Garnault, vise à accompagner la transformation numérique de la société en créant un dialogue opérationnel entre les acteurs publics et privés, afin que leurs décideurs aboutissent à des positions communes.

Ce 16 octobre 2024, à l’espace Hamelin à Paris, j’ai participé à une réunion intitulée “Comment réussir la transposition NIS2 ?” organisée à l’occasion du Mois européen de la Cyber.

Le projet de loi sur la transposition des dispositions cyber de la Commission européenne avait été présenté la veille au conseil des ministres. A propos de la « date butoir du 17 octobre », j’ai rappelé que tant qu’un texte n’était pas voté par le Parlement, il ne s’appliquait pas.

NIS 2 se présente comme une opportunité pour les entreprises et les organisations de se mettre à niveau en matière de cybersécurité, mais le texte soulève des questions de fond, sinon de bon sens, comme je l’ai évoqué.

Je souhaite une transposition de NIS2 intelligente. Et pour être intelligente, elle doit être faite avec les professionnels pour les professionnels.

Après mon discours d’ouverture, j’ai participé à une table ronde intitulée “Comprendre et délimiter le périmètre de la directive NIS2”, dans le cadre des “Rendez-vous Cyber Task Force”.

Voici quelques citations fortes d’intervenants :

▶️ “80% des attaques réussies le sont par le facteur humain, complètement absent du projet de loi […] Comment infléchir la courbe en laissant 80% des vulnérabilités de coté dans ce texte” – Philippe Luc, CEO d’Anozr Way

▶️ “NIS2 ne régule pas les systèmes d’information, mais les organisations” – Raphael Marichez, CSO chez Palo Alto Networks

▶️ “Les sanctions sont importantes, mais les collectivités n’accepteront pas ces sanctions si l’État ne prévoit pas l’accompagnement financier” – Constance Nebbula, vice-présidente de la Région Pays de la Loire

▶️ “Nous avons un intérêt collectif à ce que ce texte soit réussi et nous devons aider le Parlement et la ministre” – Sébastien Garnault, fondateur de la CyberTaskForce

En circonscription au Danemark – Copenhague (26-27 sept. 2024)

Retour au Danemark pour ma quatrième visite. Elle fait suite à ma participation à la fameuse visite d’État du Président de la République en 2018, durant laquelle il avait fait référence aux Gaulois réfractaires…

Comme en Estonie et Lituanie, fin août, Vincent Caure, député de la circonscription d’Europe du Nord, a accepté de se joindre à moi pour croiser nos regards sur les attentes de notre communauté.

À cette occasion, Christophe Parisot, ambassadeur de France au Danemark, nous a accueilli pour une réunion de cadrage avec Marine Landais, numéro 2, et Blandine Pocquet, Conseillère politique et presse.

Communauté française

Réunion avec la communauté

Si le consulat recense 6500 Français enregistrés, en progression de 32% depuis 2021. Les Danois évaluent leur nombre à 9000.

Avec un taux de chômage de 2,5% et un salaire moyen de 4500 euros net, l’environnement proposé est séduisant.

Pour nous permettre d’avoir un échange avec des représentants de notre communauté établie au Danemark, Christophe Parisot a organisé une réception à la Résidence de France, en présence de Marie-José Caron et Pascal Badache, conseillers des Français de l’étranger.

Cet événement m’a offert l’opportunité de rendre hommage à l’engagement et l’abnégation de Marie-José Caron. Nous sommes entrés ensemble à l’AFE en septembre 2006. Depuis près de vingt ans, je l’ai vu agir avec constance au service de l’intérêt général. Nous avons noué une relation de confiance qui m’a permis de l’accompagner et de soutenir nombre de ses initiatives.

J’ai souligné ses efforts déterminants pour obtenir le financement du mur d’escalade du lycée français, ainsi que pour le développement des infrastructures sportives et éducatives.

Son rôle a également été essentiel dans la création du Prix de l’Entrepreneur, décerné par la Chambre de commerce franco-danoise. Le jury, composé de conseillers du commerce extérieur, d’élus et du chef de la mission économique, apporte une diversité de points de vue sur les candidats.

Sa persévérance pour rétablir une convention fiscale bilatérale m’a aussi particulièrement marqué.

Pour marquer ma reconnaissance, je lui ai remis la médaille d’honneur du Sénat devant les représentants d’une communauté qu’elle sait si bien servir. +d’images

Diplomatie parlementaire

Ministère des Affaires étrangères

Déjeuner avec la secrétaire d’État à la Politique étrangère, Lisbet Zilmer-Johns, à la Résidence en présence de notre ambassadeur, Christophe Parisot, du député Vincent Caure, de Line NyboHall, Head of Department, Bjarke BrixOlsen, Special Adviser ; et de Marine Landais et Blandine Picquet, du poste diplomatique.

Tour d’horizon des enjeux et des priorités du Danemark en matière de sécurité.

Avec l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’Otan, les cinq pays nordiques sont désormais membres de cette organisation. Ce renforcement constitue un progrès pour la sécurité collective.

Le Covid a permis une prise de conscience de la dépendance de l’UE vis-à-vis de l’Asie et de la Chine sur certains produits. Il apparaît à la secrétaire d’État que l’UE doit déterminer les priorités stratégiques pour s’affranchir de ces tutelles.

Parlement

Entretien très fructueux avec Michael Aastrup Jensen, président de la commission des Affaires étrangères au Folketing, en compagnie de Christophe Parisot, ambassadeur de France
au Danemark. Le ministre des Affaires étrangères est contraint de consulter le Parlement avant toute décision.

Long échange sur la situation en Ukraine, sur les menaces de la Russie pour déstabiliser l’UE et prendre pied dans l’Arctique. Des violations de l’espace aérien du Groenland et des îles Féroé ont été observées à plusieurs reprises.

Le Danemark va rejoindre le Conseil de sécurité de l’ONU pour deux ans à partir du 1/01/2025, et présider le Conseil de l’UE au second semestre 2025. +d’images

Diplomatie économique

Communauté économique

Merci à Christophe Parisot (à l’image) ambassadeur, d’avoir organisé un petit déjeuner à la Résidence pour me permettre d’échanger avec les représentants économiques* de la France au Danemark, en compagnie du député Vincent Caure.

La chambre de commerce France-Danemark, créée il y a 10 ans, regroupe 150 membres et elle est en pleine croissance.

Elle héberge des VIE et organise des expéditions de parangonnage pour les directeurs RH curieux de comparer le modèle danois. La section CCEF est composée à parité de représentants d’entreprises françaises et danoises. On constate un engouement des CCEF pour le mentorat de nouveaux entrants sur le marché danois. Un second programme d’accompagnement va être mis en place.

Le président de la French Tech nous a rappelé l’objectif danois de passer de 14 à 25% des terres pour la reforestation. Le pays consent un investissement de 7 milliards d’euros pour y parvenir. +d’images

(*) Participants :
•⁠ ⁠Anouk Reynaud, adjointe du service Économique ;
•⁠ ⁠Joëlle Laïk, directrice de Business France ;
•⁠ ⁠Samuel Vaillant-Jørgensen, directeur Chambre de commerce France-Danemark
•⁠ ⁠Guillaume Lasnier, Pdt section CCEF Danemark ;
•⁠ ⁠Thomas Canguilhem, French Tech (Ecotree) ;
•⁠ ⁠Anaïs Boulet, CCEF (Cargyl) ;
•⁠ ⁠Mathieu Girardin, CCEF (DFDS) ;
•⁠ Fabienne Mourier Fiig, CCEF (Carlsberg).

DFDS

Visite du siège de la société DFDS, où nous avons été accueillis par Mathieu Girardin, Exécutive VP, Chef de la division Ferry.

Connue en France pour avoir repris les trois navires de Sea France à Calais, la société emploie 700 marins français et 800 britanniques qui assurent les liaisons Douvres-Calais et Dieppe-New Haven.

DFDS est le deuxième employeur de marins français, derrière Britany Ferries et devant CMA-CGM.

Mathieu Girardin a partagé leur stratégie en France où le Groupe s’est engagé à investir un milliard d’euros dans la décarbonation de ses ferries dans le détroit du Pas de Calais d’ici 2035. La France aura besoin de faire des investissements d’aménagement de ses ports pour permettre la recharge des batteries électriques des navires à quai.

Merci à Mathieu pour ses idées destinées à protéger la compétitivité de la France et d’avoir partagé ses inquiétudes sur les risques de remise en cause du pavillon France, si la fiscalité adaptée à la marine n’était pas maintenue. +d’images

Enseignement

Lycée français Prins Henrik

Retour au lycée français Prins Henrik en compagnie de Vincent Caure, député, de Marie-José Caron, conseillère des Français de l’étranger pour le Danemark, et de Carl Engelsen, Cocac.

Accueillis par Gösta Schwarck, président du CA et Michael Mocka, proviseur, nous avons visité les nouveaux locaux plus spacieux et modernes, suite au déménagement du 1er novembre 2023.

Le nouveau site réunit tous les niveaux d’enseignement sur un seul site, de la maternelle au lycée.

Le LFPH a initié à la rentrée 2025 une très petite section permettant d’accueillir des enfants dès 2 ans et 10 mois, dans une optique de fidélisation des familles.

A la rentrée scolaire de septembre 2024, le LFPH comptait 802 élèves, en hausse par rapport à l’année précédente (752).

Ce premier progrès récompense ceux qui ont mené à bien ce projet de construction qui a bénéficié d’un budget de 62M€, engagé il y a cinq ans sous l’égide de la fondation immobilière pour l’école Prins Henrik. Ces nouveaux locaux apportent pleine satisfaction. Prochain objectif, la construction d’un gymnase et des équipements sportifs qui font défaut à ce stade et nécessitent la location de locaux extérieurs à un prix élevé.

Félicitations à toute l’équipe engagée dans une démarche visant la mise en place de conditions optimales de réussite pour les élèves. +d’images

Culture

Institut français

L’Institut français du Danemark (IFD) est désormais colocalisé à Copenhague avec le Lycée français Prins Henrik depuis près d’un an.

Le SCAC-Institut français du Danemark mène une activité dédiée à la promotion de la langue et de la culture françaises.

Les Danois sont francophiles et ont une forte attente de France, qu’il s’agisse de culture, de diffusion des idées ou de recherche scientifique.

Doté d’un budget de plus 1,3M€, l’IFD a un double objectif pour 2024 : d’une part, finaliser l’emménagement dans ses nouveaux locaux et, d’autre part, continuer à contribuer par son action aux principaux objectifs de notre action diplomatique au Danemark.

Les cours de français de l’IFD comptaient 755 élèves différents en 2023. Les nouveaux locaux devraient permettre de relancer l’activité de cours qui bénéficie de tableaux interactifs et d’un projet d’aménagement des espaces intérieurs pour donner une image moderne et renouvelée au centre de langue.

Le secteur du livre se porte bien, avec plus de 200 ouvrages français traduits chaque année. Le poste est l’un des rares à disposer d’un attaché pour le livre.

La priorité « Industries culturelles et créatives », dont bénéficie le poste depuis 2020, a porté de nombreux fruits dans le domaine du design, du jeu vidéo, du cinéma et des séries.

Enfin, le Danemark représente un pays prioritaire pour la coopération scientifique sur la santé, le numérique, le climat, les énergies (y compris le nucléaire) et la recherche en Arctique. +d’images

Médias – Olivier Cadic : « Après la mort du chef du Hamas, il faut trouver une issue au conflit » (Public Sénat – 18 oct. 2024)

Ce 18 octobre, dans l’émission “Bonjour chez vous” (Public Sénat), j’ai répondu aux questions d’Oriane Mancini concernant l’actualité au Liban et les ingérences étrangères, avant la diffusion d’un reportage réalisé sur ce sujet par Jonathan Dupriez qui m’avait suivi en reportage lors le 33e Forum économique à Karpacz en Pologne (compte-rendu). J’ai eu le plaisir de le retrouver sur le plateau.

Site Public Sénat :

➡️ La mort du chef du Hamas, Yahya Sinouar, survenue jeudi 17 octobre, est un « marqueur fort » dans le conflit au Proche-Orient pour le sénateur centriste Olivier Cadic. Le Vice-président de la Commission des Affaires étrangères espère que cet événement permettra de libérer les otages israéliens du Hamas, mais d’acter également un « cessez-le-feu » que la France « réclame depuis longtemps maintenant », déplore-t-il, afin de « construire une paix » dans la région.

➡️ Le sénateur représentant des Français établis hors de France s’est exprimé sur la question des ingérences étrangères à l’occasion de la diffusion de notre reportage, samedi 19 octobre.

Olivier Cadic raconte notamment le risque de ces actions malveillantes sur les élus et les précautions qu’il prend pour éviter de les subir, en ligne mais dans la réalité également. Néanmoins, les attaques ciblées sur les élus ne représentent qu’une partie seulement de l’ampleur des ingérences en France.

Son reportage sera diffusé dès le 19 octobre.

Conférence Liban (2/2) – Message de Sophie Primas à nos ressortissants

« Votre sécurité est notre priorité ». Sophie Primas, ministre déléguée chargée du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, a adressé un message vidéo aux Français du Liban, projeté en ouverture de la conférence que j’organisais, ce 15 octobre, en soutien à la population libanaise (vidéo).

Je remercie vivement notre ministre de son attention. Quelque 22.000 ressortissants français sont installés au Pays du Cèdre. Notre ministre a personnellement accueilli certains d’entre-eux à leur arrivée à Roissy. Mais, pour l’instant, une évacuation n’est pas d’actualité, a-t-elle précisé.

Elle a évoqué l’initiative du président de la République d’organiser une conférence le 24 octobre à Paris pour mobiliser la communauté internationale, afin de faire cesser les hostilités et adopter un règlement diplomatique du conflit.

Conférence Liban (1/2) – Situation géopolitique & soutien à la population

Tandis que le spectre de la guerre et du chaos plane sur le Liban, j’ai pris l’initiative, ce 15 octobre, d’organiser un événement de soutien à la population libanaise dans le cadre d’une conférence sur la situation géopolitique du pays, entouré de trois experts :

Intervenants :
Nadia Chaaya, conseillère à l’Assemblée des Français de l’Étranger pour le Moyen-Orient et présidente du groupe des Indépendants
Rodrigue Raad, président de la Diaspora Libanaise Overseas (DLO)
Dr Pierre Anhoury, expert technique international, conseiller auprès du ministre de la Santé du Liban

Cette semaine, au sein de l’Assemblée des Français de l’Étranger, Nadia Chaaya, a multiplié les appels en faveur des Français du Liban victimes du conflit, notamment auprès de notre ministre Sophie Primas.

Rodrigue Raad a brillamment exposé l’historique des divisions politiques dans la société libanaise, toujours en attente d’un exécutif en capacité de gouverner, en nous adressant un message d’espoir.

Alors que 3 millions de Libanais ont été déplacés, le Dr Pierre Anhoury a exposé une situation sanitaire très tendue, mais sous contrôle du fait d’une anticipation qui a conduit les hôpitaux à se former à la gestion de crise. Il a aussi salué le soutien actif de la France en matériel et médicaments.

A l’issue de la réunion, les participants ont eu le loisir de faire un don à la Croix Rouge libanaise vers un compte en France pour réaliser des achats au profit des déplacés de toutes confessions (www.supportlrc.app).

Je remercie l’UDI, au travers son président Hervé Marseille et son équipe, d’avoir accueilli cette rencontre qui a réuni plus de 150 personnes.

41e Session de l’AFE – Intervention du groupe Les Indépendants

Ce 14 octobre, Sophie Primas, ministre déléguée chargée du Commerce extérieur et des Français de l’étranger est intervenue pour la première fois devant les conseillers de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE). Son discours (compte-rendu) a été suivi d’un temps d’échange avec les élus.

Nadia Chaaya, Benoit Mayrand et Laurence Helaili se sont partagé le temps réservé au groupe Les Indépendants.

> LIBAN / SÉCURITÉ

Intervention de Nadia Chaaya, présidente du conseil consulaire en Arabie saoudite – Djeddah, Sanaa, présidente du groupe Les Indépendants à l’AFE, membre de la commission de Sécurité et des Risques Sanitaires :

« A l’heure où je prends ce micro, des gens déblayent des gravats espérant retrouver des corps, d’autres cherchent désespérément de la nourriture, des médicaments, de l’eau pour leurs enfants… »

Émouvant témoignage de Nadia au sujet des Français du Liban qui a interrogé notre ministre sur la sécurité de nos ressortissants, les bourses scolaires et les indemnités de mandat des élus. Mme Primas a répondu que la situation au Liban et dans toute la région était « au cœur de ses préoccupations ».

> STAFE

Intervention de Benoit Mayrand, conseiller des Français de l’étranger Roumanie Moldavie, conseiller à l’AFE Europe Centrale et Orientale, VP de la commission des Finances, Budget et Fiscalité de l’AFE.

Benoit Mayrand a interpelé Sophie Primas sur le fonctionnement de la commission nationale consultative du STAFE (qui a remplacé la réserve parlementaire) qui refuse notamment les projets concernant les EFE, Entreprises de Français à l’étranger.

Benoit demande un décret qui fixerait les contours de la procédure.

> IMPÔT SUR LA NATIONALITÉ

Intervention de Laurence Helaili, présidente du conseil consulaire d’Irlande, conseillère à l’AFE Europe du Nord, membre de Commission du Développement durable et du Commerce extérieur.

Laurence a appelé notre ministre à la vigilance sur la « fausse bonne idée » de l’impôt sur la nationalité qui « menacerait gravement la sécurité fiscale de nos compatriotes », rappelant que « les Français de l’étranger ne sont pas des exilés fiscaux ».

Après l’exit tax de DSK, Laurence a dénoncé la gauche et son idée de taxe de l’exit !

Je félicite ces trois élus pour la pertinence de leur prise de parole et l’engagement dont il font preuve.

41e Session de l’AFE – Ouverture / Intervention de Sophie Primas

La 41e Session de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) a été ouverte, ce 14 octobre, par sa président Hélène Degryse, suivie de l’intervention de Sophie Primas, ministre déléguée chargée du Commerce extérieur et des Français de l’étranger.

La ministre a commencé par saluer la mémoire des 48 victimes françaises des attentats du 7 octobre 2023, ainsi que les victimes « collatérales » à Gaza et au Liban, soulignant la mobilisation de son ministère.

Sophie Primas a promis d’entretenir « un dialogue permanent, constant et constructif » avec les élus de l’AFE. Elle a estimé que les Français établis hors de France constituaient « une ressource pour la diffusion de nos valeurs et la défense de nos intérêts dans le monde, ressource que, peut-être, nous ne sollicitons pas suffisamment pour faire jouer à plein notre diplomatie d’influence ».

La ministre s’est engagée à :

▶️ Protéger nos compatriotes à l’étranger, car « La France n’abandonne jamais ses ressortissants »
▶️ Être à l’écoute de leurs besoins pour faciliter leur vie au quotidien, ce qui passe par la mise en place de l’identité numérique de chacun. « La communauté française de l’étranger sert de pilote à des projets sans équivalent en Métropole »

Celle-ci a ensuite détaillé ses 4 projets prioritaires de modernisation :

▶️ Déploiement du service France Consulaire
60% de nos compatriotes y auront accès d’ici fin 2024 ; ceux du Moyen-Orient, de l’Amérique et de l’Asie d’ici fin 2025.

▶️ Dématérialisation des documents d’état-civil

▶️ Vote par internet (70% des votants aux Législatives)

▶️ Dématérialisation de la procédure de renouvellement des passeports sans comparution (expérimentation au Canada et au Portugal)

Enfin, Sophie Primas a manifesté son intérêt pour le projet des “Assises de la protection sociale”, en faveur d’un dialogue sur l’optimisation des crédits alloués dans un « cadre budgétaire contraint ».

Un dialogue s’est ensuite engagé avec les élus sur diverses thématiques.

Suivre les débats de la journée du lundi 14 octobre 2024 sur la Chaine de l’Assemblée des Français de l’étranger (sur YouTube)

Médias – “Les Français de l’étranger sont les meilleurs ambassadeurs de notre langue” : l’appel de 50 sénateurs (Tribune – Marianne – 08/10/2024)

À l’occasion du XIXe Sommet de la Francophonie (4 et 5 octobre 2024), Olivia Richard, sénatrice des Français établis hors de France, a rédigé une tribune à laquelle sont associés 50 sénateurs, dont je fais partie. 

Cette tribune développe ces trois points :
. La Francophonie favorise la coopération et le dialogue
. Soutenir les Français de l’étranger et les écoles françaises à l’étranger
. La Francophonie, une chance pour la France et le monde

TRIBUNE

Villers-Cotterêts est aujourd’hui au centre du monde francophone à l’occasion du XIXe Sommet de la Francophonie. Saisissons cette occasion pour réaffirmer l’importance de notre communauté linguistique et culturelle, de son rayonnement à travers le monde.

Alors que ce sommet nous rappelle que la langue française n’est pas qu’une langue, mais qu’elle est un vecteur de valeurs et de liens entre les peuples et les nations, nous ne pouvons pas oublier les Français de l’étranger dont chacun, à travers le monde, porte en lui un petit morceau de cette Francophonie que nous célébrons aujourd’hui…

Lire la suite de la tribune, publiée sur le site de Marianne et voir les signataires

INFOLETTRE n°238 – Septembre 2024

Lire : l’INFOLETTRE n°238 – Septembre 2024Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Édito – Liban : Le Titanic sans l’orchestre

Madame, Monsieur, chers élus, chers amis,

Après la crise migratoire syrienne qui submerge le Liban depuis plus d’une décennie ;

Après la crise économique accompagnée par l’effondrement du cours de la livre libanaise qui a eu pour effet de ruiner les Libanais ;

Après la crise judiciaire qui transforme l’enquête sur l’explosion du port en farce et meurtrit une seconde fois les parents et proches des victimes ;

La crise politique qui prive le Liban de son président et d’un gouvernement depuis deux ans, consciencieusement entretenue par le Hezbollah pour lui permettre de contrôler le pays débouche sur une crise… militaire qui entraîne les Libanais dans une guerre contre leur gré.

C’était sûrement l’intention de Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, lorsqu’il a lancé ses attaques contre l’État hébreu, le 8 octobre dernier, au lendemain des attaques meurtrières du Hamas sur le territoire israélien.

Une fois n’est pas coutume, les responsables de cette énième crise libanaise font partie cette fois des premières victimes.

Désormais, chaque jour le sud et l’est du Liban sont bombardés.
Plus d’un million de Libanais doivent quitter leur domicile.

Les Libanais du sud qui remontent vers le nord ont besoin de couvertures, de matelas, d’eau, de kits d’hygiène, de nourriture, de systèmes d’hébergement d’urgence… m’a confié Pierre Anhoury, conseiller du Dr. Firass Abiad, ministre de la Santé du Liban.

Il y a moins de trois mois à Beyrouth, accompagné par Nadia Chaaya, conseillère à l’AFE pour le Moyen-Orient, alors que nous félicitions le ministre Abiad pour les progrès formidables accomplis par son ministère lors des derniers dix-huit mois, celui-ci s’était assombri en pensant à la guerre qui menaçait chaque jour de rompre les fragiles équilibres qu’il tentait de construire.

Et de conclure d’une prédiction glaçante, “j’ai le sentiment de bâtir une cabine sur le Titanic!”

La diplomatie française déploie des efforts considérables et louables depuis toujours pour soutenir le Liban.

Malheureusement, nous travaillons en vain, si nous en jugeons par les crises de tous ordres qui ébranlent le pays et toutes les victimes innocentes que nous déplorons.

Fidèlement,

Olivier Cadic

Sommaire :

INVITATION
. Situation géopolique au Liban et initiative de soutien à la population – conférence du 15 octobre 2024

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER
. Discours de politique générale : Majorité gouvernementale, majorité sénatoriale, même combat !
. Ministre du Commerce extérieur et des Français de l’étranger
. Certificats de vie biométriques : on touche au but !
. L’action sociale consulaire

EN CIRCONSCRIPTION
> LITUANIE – Vilnius, Kaunas, Klaipéda & Nida (29 août -1er sept. 2024)
> POLOGNE – Varsovie, Karpacz – 33ème Forum économique (1-5 sept. 2024)
> BULGARIE – Sofia (17-18 sept. 2024)
> SUISSE – Genève, Zurich (19-21 sept. 2024)
> ROYAUME-UNI – Londres (24-25 sept. 2024)

WORLDSKILLS LYON 2024
. Ouverture de la 47ème édition des WorldSkills
. Compétitions (jour 1 & 4)
. Remise de médailles (optoélectronique)
. Clôture de la 47ème édition des WorldSkills

SÉNAT – COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGERES, DE LA DÉFENSE ET DES FORCES ARMÉES
. Table ronde “Le Liban de demain dans le nouveau Moyen-Orient”

SÉNAT – CYBERSÉCURITÉ
. Matinale du CyberCercle : “17 Cyber” et Cybermoi/s autour de Jérôme Notin
. Honneur au général d’armée Christian Rodriguez

MÉDIAS
. “Aux US, il faut penser grand, ici vous devez penser énorme !” (Inspir’ / Medef Paris : Spécial ARABIE SAOUDITE – Sept 2024)
. “Foreign Minister Kondov Discusses Bilateral Relations with French Senators” (BTA, Bulgarian News Agency – 18/09/2024)
. Paris souhaite une actualisation du partenariat stratégique entre la Bulgarie et la France… (Radio Bulgaria – 18/09/2024)
. “Depuis le Brexit, les déboires s’accumulent sur le Lycée français de Londres” (Le Club de Mediapart – 24 sept. 2024)
. “On ne peut pas rester inerte devant ces évènements” : l’escalade militaire au Liban inquiète la commission des affaires étrangères du Sénat (Public Sénat – 30/09/2024)

Découvrir l’InfoLettre n°238

Médias – “Depuis le Brexit, les déboires s’accumulent sur le Lycée français de Londres” (Le Club de Mediapart – 24 sept. 2024)

Cyril Richert, journaliste local à Londres, relaie l’inquiétude de la communauté française, puisque le Parti travailliste au pouvoir devrait, dans son budget, instaurer une TVA sur les écolages des établissements scolaires privés, dont font partie nos établissements homologués. Le lycée français Charles de Gaulle pourrait ainsi voir ses tarifs augmenter de 20%. J’ai répondu à ses questions.

Lire l’article Depuis le Brexit, les déboires s’accumulent sur le Lycée français de Londres

Extraits :

« Il convient de noter que l’école britannique en France n’est pas sujette à la TVA française » commente d’ailleurs M. Cadic. En effet, la British School of Paris a un statut identique au LFCG, étant classifiée comme école indépendante par les autorités britanniques. Mais étant située dans un pays de l’UE, l’école n’est pas (et ne sera pas dans le cadre de la réforme du gouvernement travailliste) soumise à la TVA. C’est donc grâce au Brexit que le gouvernement travailliste peut revenir sur la règle européenne sur son territoire. Comme toutes les écoles non labellisées « State School » (école d’état), le Lycée Français pourrait se voir appliquer les 20% de TVA.

[…]

M. Cadic assure qu’il a eu l’occasion de parler du dossier avec Vincent Caure, le nouveau député de la 3ème circonscription des Français de l’étranger (Europe du Nord). Il confie aussi qu’il est prévu plusieurs réunions sur Londres en fin de semaine. Le positionnement des représentants des Français de Londres se situe sur une ligne de crête. « En qualité de parlementaire étranger, il est toujours délicat de s’impliquer dans des décisions qui relèvent d’une politique nationale. Toute forme d’ingérence étrangère serait malvenue, » juge-t-il. Il précise toutefois : « Je serais très étonné que ce dossier remonte au niveau du Président de la République quand on mesure les défis auxquels les chefs d’Etat sont confrontés actuellement. »

[…]

Si la TVA est appliquée aux écoles françaises, Olivier Cadic se montre pessimiste sur la marge de manoeuvre de l’AEFE. « Le débat qui va s’ouvrir sur le budget offrira l’opportunité de demander l’avis du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. Compte tenu de l’état de nos finances publiques, je crains que ses marges de manoeuvre soient plutôt réduites, s’il s’agit de faire prendre en charge une TVA britannique, par le contribuable français, » indique-t-il.

Lire l’article Depuis le Brexit, les déboires s’accumulent sur le Lycée français de Londres

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (24-25 sept. 2024)

Le Brexit a encore frappé. Du fait de la sortie de l’UE, le Labour peut désormais envisager d’assujettir, à la TVA, les frais de scolarité des écoles indépendantes du Royaume-Uni.

Aussi Amelie Mallet, conseillère à l’AFE pour l’Europe du Nord et conseillère des Français de l’étranger pour le Royaume-Uni, m’a organisé une succession de rencontres sur Londres avec les acteurs de la communauté éducative.

Enseignement

Parents d’élèves

La mesure du Labour qui ferait gonfler de 20% la somme à acquitter, pourrait s’appliquer à nos écoles bilingues françaises et entrer en vigueur dès le mois de janvier 2025, au cours de l’année scolaire.

Les parents d’élèves ne s’attendaient pas à cette accélération dans la mise en œuvre de cette promesse électorale du Labour.

Première séquence, un entretien avec les représentants des parents des trois plus importants établissements du réseau en nombre d’élèves :

Nathalie Fize (APL – Charles de Gaulle) ; Salima Arnold et Christine Dufourcq-Brana (APLIL – Winston Churchill) ; Craig Duffy (APC – CFBL)

Lors de la discussion, trois priorités d’actions nous sont apparues pour alimenter les entretiens à suivre :
▶️ Sensibiliser le consul général pour ajuster l’enveloppe des bourses en conséquence ;
▶️ Inciter la proviseure du lycée Charles de Gaulle à faire la transparence sur l’impact de la récupération de la TVA sur les achats auprès du conseil d’établissement ;
▶️ Engager une action auprès des charities pour accompagner les familles en difficulté financière liée à cette surcharge.

Consulat

Visite du consulat pour une deuxième séquence du programme londonien organisé par Amelie Mallet, consacrée aux conséquences de l’assujettissement à la TVA des frais de scolarité des écoles indépendantes.

À la faveur de notre rencontre avec Samer Melki, consul général de France à Londres, nous avons également échangé avec Catherine Sagnelonge, consule générale adjointe, et Anissia Morel, conseillère culturelle, toutes deux arrivées à Londres à la rentrée de septembre.

Dans le prolongement de notre rencontre avec les parents d’élèves, nous avons souligné qu’il apparaissait incongru de tenir la seconde commission consulaire des Bourses le 21/10/2024, soit quelques jours avant de connaître la décision du gouvernement britannique, et pendant les vacances scolaires.

En ajoutant une TVA de 20% aux frais de scolarité, il n’y aura plus de boursier à 100%, car le montant de la bourse accordé est annexé à la quotité. Ce changement va bouleverser tous les équilibres. Avec Amelie Mallet, conseillère des FDE pour le Royaume-Uni, nous avons plaidé pour une revue en conséquence de l’enveloppe globale des bourses. Nous remercions le consul général d’avoir pris en compte nos demandes et partagé nos espoirs que Paris nous entende.

Des discussions diplomatiques sont en cours afin que les spécificités de notre réseau soient prises en compte pour bénéficier d’un statut dérogatoire.

Le Brexit continue à véhiculer son lot de difficultés qui a affecté le dispositif des Volontaires internationaux en entreprises (VIE), en limitant la durée à un an et en aggravant son coût. De 1000 VIE au Royaume-Uni en 2020, on en compte désormais moins de 200.

Ce qui fonctionne à plein, ce sont les naturalisations de Britanniques. Le consul fait des cérémonies toutes les deux semaines en accueillant les familles et limite à 20 naturalisations par séance.

Le nombre record de 140 000 visas délivrés en 2023, pourrait être dépassé en 2024, puisque le consulat en avait délivré 105 000 au 31/08/24.
Le consul général a noté une légère augmentation du nombre de compatriotes enregistrés au consulat (140 000). Il pense pouvoir dépasser les 150 000 inscrits en allant hors les murs du consulat pour recueillir les inscriptions. +d’images

Lycée français – Charles de Gaulle (LFCDG)

Troisième séquence du programme londonien organisé par Amelie Mallet, un entretien avec Catherine Bellus-Ferreira, proviseur du lycée Charles de Gaulle à Londres.

Comme l’APL, la proviseur a rédigé un courrier pour alerter le gouvernement britannique sur les conséquences néfastes d’un assujettissement à la TVA de 20% des frais d’écolage.

Le statut d’établissement en gestion directe par l’AEFE ne permet pas aux avocats d’être aussi affirmatifs sur les conséquences légales de cette perspective à la différence des établissements partenaires, qui sont de droit britannique.

Plusieurs scénarios ont été imaginés pour augmenter les frais de scolarité du LFCG afin de prendre en compte la décision britannique. Ils ont été présentés à la directrice de l’AEFE qui est décisionnaire en dernier ressort.

Afin de répondre au souhait de faire la transparence sur l’impact de la récupération de la TVA sur les achats auprès du conseil d’établissement, Catherine Bellus-Ferreira précise que l’assiette pour récupérer la TVA sera plus réduite que prévu.

La décision devra intervenir très vite, car le délai entre le 30/10/24 annonçant les modalités de la mesure et le 1/1/25, date de mise en application, est extrêmement réduit. Cela rendra la mesure gouvernementale brutale.

Compte tenu des effectifs importants de 3450 élèves et du très faible nombre de boursiers au LFCG, la proviseur anticipe que cela sera moins douloureux pour eux que pour les autres établissements du réseau.

La proviseur s’attend à une prochaine inspection de l’Offsted destinée à évaluer le résultat des efforts accomplis pour respecter les règles britanniques en matière de prévention des risques et de protection des élèves.

Nous nous sommes réjouis d’apprendre que le travail accompli a été bénéfique et qu’il a modifié la culture de l’établissement pour qu’il soit conforme aux attentes du ministère de l’éducation britannique.

Merci à Catherine Bellus-Ferreira pour son écoute. +d’images

Lycée international Winston Churchill – CFBL

Entretien avec Mireille Rabaté, proviseur, Laurent Batut, DAF du lycée International Winston Churchill, David Gassian, proviseur, Laurence Ladecky, DAF du collège français bilingue de Londres (CFBL), et Amelie Mallet, conseillère des Français de l’étranger.

Mireille regrette que la consultation des écoles sur la mesure de la TVA se soit passée du 29/7 au 15/09 pendant la fermeture des écoles.

Les organisations professionnelles réunissant les écoles indépendantes sont très pessimistes sur les conséquences de l’assujettissement des frais de scolarité à la TVA. Un tiers d’entre elles pourraient être lourdement impactées.

Lors de cette rentrée, Churchill accueille 800 élèves. Pour sa part, le CFBL en scolarise 696. 95% des élèves de troisième du CFBL entrent en seconde à Churchill. Une bonne nouvelle pour ceux qui ont été à l’initiative du plan École, dont le premier objectif en 2008 était de créer 1500 places dans le réseau à Londres. En effet, le lycée CDG était exsangue et refusait plus de 700 demandes par an.

J’observe qu’il reste des effets à corriger pour équilibrer la situation.

Chaque élève du lycée CDG est subventionné à hauteur de 1500 euros, ce qui est positif puisque cela fait baisser d’autant les frais pour les parents. L’égalité républicaine justifierait que l’aide soit répartie équitablement et accordée à tous les élèves, sans distinction de statut des établissements créés dans le cadre du plan École.

De plus, les écoles partenaires doivent acquitter 2% des frais de scolarité à l’AEFE, une mesure coûteuse pour les parents et à la justification contestée par les deux établissements consultés.

École internationale EIFA

Accueillis par Stéphane Kuhn, directeur, et Nicolas Riond, j’ai eu le plaisir de revoir l’EIFA, une école située en plein cœur de Londres, à proximité d’Oxford Circus.

Le Board a pris la décision l’été dernier de ne pas renouveler le bail du bâtiment du secondaire, dont le montant était très élevé et de réduire sa capacité.

En conséquence, le bâtiment a été adapté pour accueillir leurs 128 élèves de la petite section de maternelle, créée en septembre dernier, jusqu’à la quatrième.

Une décision de gestion très pertinente qui sécurise le futur de l’école.

Le bon rapport de l’Offsted en juin dernier les conforte. Sincères félicitations. +d’images

Diplomatie économique

Frenchfounders

À l’invitation de Christophe Ragot, j’ai participé à la soirée du club Frenchfounders, à l’institut français de Londres.

Christophe m’a fait l’honneur de me permettre de présenter mon parcours d’entrepreneur à ce cercle de créateurs d’entreprises.

J’ai eu l’opportunité de présenter mon action de sénateur sans frontières et une rapide analyse de la situation géopolitique, avant de laisser la parole à Sir John Scarlett, former Chief of the Secret Intelligence Service (MI6).

J’ai ainsi pu suivre avec beaucoup d’intérêt son analyse sur la situation en Ukraine, Moyen-Orient et Indo-Pacifique. Ce décryptage nous a permis de bénéficier d’une perspective éclairée sur les conséquences à long terme de ces conflits.

Merci à Sir John et au club Frenchfounders pour cette belle initiative qui a favorisé des échanges très instructifs avec les participants. +d’images

Médias – “On ne peut pas rester inerte devant ces évènements” : l’escalade militaire au Liban inquiète la commission des Affaires étrangères du Sénat (Public Sénat – 30 sept. 2024)

Guillaume Jacquot de Public Sénat a rendu compte des travaux de notre commission des Affaires étrangères du Sénat qui a fait sa rentrée dans un contexte géopolitique marqué par une escalade des violences au Proche-Orient.

Je le remercie d’avoir rapporté mes observations qui font suite à mon déplacement au Liban en compagnie de Nadia Chaaya, conseillère à l’Assemblée des Français de l’étranger pour l’Asie centrale et Moyen-Orient, membre de la commission de Sécurité et des Risques sanitaires, pour évaluer les capacités françaises à gérer une éventuelle évacuation de nos ressortissants du Liban.

Lire l’article sur Public Sénat « On ne peut pas rester inerte devant ces évènements » : l’escalade militaire au Liban inquiète la commission des affaires étrangères du Sénat

Extraits :

Pour le sénateur (Union centriste) Olivier Cadic, les appels au cessez-le-feu relèvent dans le contexte actuel d’une « impuissance absolue ». « Il y a deux forces qui sont déterminées à s’éliminer physiquement. La volonté de l’Iran, c’est d’éliminer Israël de la carte, c’est ce que voulaient le Hamas et le Hezbollah. De l’autre côté, il y a une volonté de se défendre, existentielle, cela peut se comprendre. Il y a aussi une nouvelle position israélienne de l’extrême droite qui revendique des nouveaux objectifs territoriaux, qui ne cache plus sa volonté de ne pas permettre un second État, Palestinien. On sait très bien qu’il n’y pas de solution sans cela. Ces gains militaires violents n’offrent que des répits », estime le sénateur représentant les Français établis à l’étranger.

[…]

Pour le centriste Olivier Cadic, l’une des clés dans la fermeture du front nord d’Israël se trouve dans les mains des responsables politiques à Beyrouth, alors que le pays est dans une situation de blocage politique complet. Depuis deux ans, les différentes familles politiques n’ont pas réussi à s’entendre sur un nom pour la présidence de l’État, qui reste toujours vacant. « Ce n’est pas à nous de négocier avec Israël pour le Liban, il faut absolument un gouvernement avec un vrai président, qui soit respecté. Aujourd’hui, on a peut-être l’opportunité avec ce qu’il s’est passé d’avoir une issue politique », explique le sénateur des Français de l’étranger. Le sénateur se dit convaincu que le commandant en chef de l’armée libanaise, le général Joseph Aoun, pourrait s’imposer comme un candidat idéal, l’armée représentant le Liban multi-confessionnel, selon lui.

[…]

Comme ses collègues, Olivier Cadic se montre par ailleurs vigilant sur le sort des plus de 20 000 Français qui vivent au Liban. Le sénateur s’est rendu dans la région au mois de juillet, il se dit rassuré sur les capacités françaises à gérer une éventuelle évacuation. « Je voulais vérifier si on était prêt à organiser une sortie de nos ressortissants si on avait une nouvelle crise à l’image de ce qu’on a connu dans le passé. Le travail de préparation a été fait, il faut rendre hommage à nos armées et à notre diplomatie dans ce domaine. »

Lire l’article sur Public Sénat « On ne peut pas rester inerte devant ces évènements » : : l’escalade militaire au Liban inquiète la commission des affaires étrangères du Sénat.

Sénat – Ministre du Commerce extérieur et des Français de l’étranger – Discours de politique générale

Ce 1er octobre, rencontre avec Sophie Primas, nouvelle ministre déléguée du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, à l’issue du discours de politique générale du Premier ministre, lu au Sénat par Didier Migaud, ministre de la Justice et numéro deux du gouvernement.

La ministre conduira la fusion de Business France et d’Atout France annoncée dans le discours.

Nous avons également échangé sur la situation des Français du Liban qui nous préoccupe mutuellement et la mise en place par la France de nouvelles mesures de précaution pour nous tenir prêts à l’éventualité des effets d’une poursuite de la dégradation de la situation.

Tous mes vœux de réussite à Sophie Primas dans l’accomplissement de sa mission.

En circonscription en Suisse (2/2) – Zurich (20-21 sept. 2024)

Seconde étape de mon déplacement en Suisse, après Genève (compte-rendu), afin d’assister à deux événements : la pose de la première pierre de l’extension du lycée LFZ et l’AG de l’Union des Français de Suisse.

Enseignement

Lycée français de Zurich (LFZ) – Extension

Une première pierre précieuse !

À l’invitation de Sébastien Ricout, président du lycée français Marie Curie de Zurich, j’ai eu le plaisir et l’honneur de participer à la cérémonie de la pose de la première pierre du nouveau bâtiment destiné à concrétiser une nouvelle étape du développement de l’établissement.

Cet événement s’est tenu en présence de Marion Paradas, ambassadrice de France en Suisse, Marc Ferracci, député des Français établis en Suisse et du Liechtenstein, mes collègues sénatrices Olivia Richard et Samantha Cazebonne, de Laurent Alberti, consul général de France à Zurich, des conseillers des Français de l’étranger de Suisse, Odile Avezou, Linda Chevalier, Marlene Collette, Louis Portal et Régine Mazloum-Martin, déléguée consulaire, d’Hélène Degryse, présidente de l’Assemblée des Français de l’étranger et conseillère consulaire aux Pays-Bas, de François Courant, conseiller culturel, d’Emmanuel Coigny, proviseur du Collège du Léman, de représentants d’associations, de professeurs, de parents d’élèves et d’élèves.

À la faveur de ce troisième déplacement au LFZ, j’ai eu l’opportunité de saluer les progrès constants de cet établissement d’excellence.

En octobre 2018, lors de ma première visite, les effectifs avaient progressé de 50% entre 2013-2018 pour atteindre 1023 élèves (compte-rendu). Afin de contribuer à l’atteinte de l’objectif fixé, quelques mois plus tôt, par le Président de la République, le lycée considérait être en mesure doubler ses effectifs à horizon 2030.

Pour y parvenir, le comité de gestion avait alors engagé une réflexion pour déterminer si la convention qui liait le comité de gestion avec l’AEFE devait être maintenue. Fort de l’expérience acquise à Londres, j’avais indiqué à Sébastien Ricout que l’accompagnement de son projet constituerait ma priorité d’action pour la Suisse.

Quatre ans et un Covid plus tard, je suis retourné au lycée français de Zurich en octobre 2022, sorti un mois plus tôt de la convention qui le liait à l’AEFE. Adopter le simple statut de partenaire de l’AEFE, a eu pour effet de simplifier et d’optimiser la gouvernance de l’établissement.

Un nouveau proviseur et une nouvelle directrice du primaire ont été recrutés et le projet d’agrandissement prévoyant un investissement de 26,4 millions de francs suisse et la location du terrain sur 80 ans à proximité a été engagé.

Deux ans plus tard, Sébastien Ricout a présidé au début officiel de la construction du second bâtiment du LFZ par l’entreprise suisse HRS Real Estate AG.

Cette extension est prévue pour accueillir 500 à 600 élèves. Elle comprendra 32 grandes salles de classe, un nouveau gymnase, un auditorium, une cafétéria, un terrain de sport et une aire de détente végétalisée sur son toit. Ce bâtiment concrétisera la progression des effectifs du LFZ de 500% en 25 ans.

Cette première pierre est précieuse car elle illustre la vitalité de l’enseignement français à l’étranger.

Félicitations au comité de gestion pour cet engagement au long cours inspirant. +d’images

Communauté française

Assemblée générale de l’UFS

Invité par Patrick Lenain, président de l’Union des Français de Suisse (UFS), qui fédère plusieurs associations françaises, j’ai une nouvelle fois participé à l’assemblée générale de l’UFS à Zurich, clôturée par l’ambassadrice Marion Paradas.

Avec 171 369 inscrits, dont 140 636 pour la seule circonscription de Genève, la Suisse est la première destination des Français de l’étranger.

Les consuls généraux Laurent Alberti (Zurich) et Clément Leclerc (Genève) se sont succédé pour mettre en avant les chantiers en cours pour permettre aux services consulaires de s’adapter en permanence à une communauté en croissance.

Après une présentation de la Principauté du Liechtenstein par Maximilien Marxer, Sébastien Ricout a rendu compte des progrès du lycée français Marie Curie de Zurich

Marion Paradas, ambassadrice de France en Suisse ; Patrick Lenain, président de l’Union des Français de Suisse (UFS) ; Marc Ferracci, député des Français établis en Suisse et du Liechtenstein

Marc Ferracci, député des Français établis en Suisse et du Liechtenstein, mes collègues sénatrices Olivia Richard et Samantha Cazebonne sont intervenus tour à tour.

Durant ma présentation, après avoir remercié le président Lenain, les participants et salué les conseillers des Français de l’étranger présents*, j’ai souligné les résultats obtenus par la France aux Mondiaux des métiers, une semaine plus tôt à Lyon. La France s’est classée 3e mondiale et 1er pays européen lors des WorldSkills Lyon 2024, devançant, pour la première fois, d’une courte tête la Suisse, référence européenne en matière d’apprentissage.

La Suisse a remporté la médaille d’or en cybersécurité. Transition toute trouvée pour saluer la résilience de nos forces cyber qui nous ont protégés durant les JO, alors qu’elles subissaient 3 milliards d’attaques par jour.

J’ai partagé le résultat des travaux de l’agence Viginum qui a documenté les actions de désinformation russes. En réponse au dénigrement de la France par la Russie, nous devons être vigilants pour défendre la réputation de notre pays, car il le vaut bien !

Merci aux participants pour leurs nombreuses questions me concernant sur la cybersécurité. Olivia Richard a répondu sur le vote internet, tandis que Marc Ferracci a mis en valeur nos brillants résultats sur la formation professionnelle et l’apprentissage. Depuis la réforme de 2018 voulue par le président de la République, le nombre d’apprentis est passé en France de 280.000 à 800.000.

Félicitations au député Marc Ferracci devenu ministre de l’Industrie, le soir même. +d’images

(*)⁠ Conseillers des Français de l’étranger : Odile Avezou et Louis Portal (Zurich) ; Linda Chevalier, Marlene Collette, Nicolas de Ziegler (Genève) ; Régine Mazloum-Martin, déléguée consulaire (Genève) ; ⁠Hélène Degryse, présidente de l’Assemblée des Français de l’étranger, conseillère des FDE aux Pays-Bas

En circonscription en Suisse (1/2) – Genève (19-20 sept. 2024)

Ce retour en Suisse, pour un séjour de trois jours, marque mon 550ème déplacement en circonscription.

Lors d’une première étape à Genève, j’ai eu le plaisir de revoir Clément Leclerc, consul général à Genève, que j’avais rencontré dans un poste précédent de consul général à Miami. Je lui suis reconnaissant d’avoir réuni les conseillers des Français de l’étranger élus pour la circonscription de Genève.

Ma visite au Collège du Léman – International School, a constitué un temps fort, puisque Emmanuel Coigny, proviseur du Secondaire, m’a invité à exposer mon parcours d’entrepreneur, puis de sénateur, devant un parterre de quelque 150 élèves particulièrement attentifs.

Je remercie Marie Wattez, présidente de la chambre de commerce et d’industrie France-Suisse (CCIFS) et Romain Duriez, le directeur de la chambre, qui m’ont préparé un programme de visite d’entreprises, dans un pays qui représente un acteur économique majeur pour la France, en termes de commerce et d’investissements.

Communauté française

Conseillers des Français de l’étranger

Merci à Clément Leclerc, consul général, d’avoir organisé un déjeuner en présence de Marie-Hélène Papi, consule générale adjointe, avec les conseillers des Français de l’étranger élus pour la circonscription de Genève : Linda Chevalier ; Marlène Collette ; Nicolas de Ziegler et Nicolas Lang, pour m’offrir l’opportunité d’échanger sur les préoccupations de nos compatriotes établis dans la circonscription.

Plusieurs questions avaient trait à des traitements fiscaux en France sur les résidences secondaires, les successions et les comptes publics hexagonaux préoccupants.

Si le choix de la Suisse en faveur du F35 américain face au Rafale avait créé une forte déception pour la France, la récente visite du président de la République en Suisse a permis de revenir à une relation bilatérale plus constructive à leurs yeux.

Merci aux élus de m’avoir aidé à mieux comprendre pourquoi les Suisses déclarent : “Il n’y en a point com

me nous !” +d’images

Consulat

Dans le prolongement de la rencontre avec les élus consulaires, je me suis rendu au consulat général de France pour visiter nos installations et échanger avec les agents sur les services consulaires.

Les effectifs s’élèvent à 43 personnes. Les 13 guichets offrent une capacité d’accueil de 1200 personnes par semaine, et collectent 1,5 millions de recettes droits de chancellerie. Avec 35 300 titres délivrés en 2023, c’est presque 2 fois plus que l’année 2019.

Le consulat naturalise 200 nouveaux français par mariage par an. À l’inverse, Genève enregistre un tiers des renonciations à la nationalité française du monde.

Si le consulat délivrait 60 000 visas par an avant que la Suisse n’entre dans Schengen, ce nombre s’est considérablement réduit depuis.

Merci à tous les agents pour les nombreuses informations partagées.

Le monument aux morts situé à côté du consulat général a été récemment vandalisé.
J’ai assuré le consul général de tout mon soutien face à cet acte ignominieux qui a sidéré notre communauté. +d’images

Enseignement

Collège du Léman

Le Collège du Léman – International School, est la première école non homologuée par l’Éducation nationale à rejoindre l’Association nationale des écoles françaises à l’étranger (ANEFE), que j’ai l’honneur de présider depuis fin décembre 2021.

Afin de célébrer cette adhésion, je suis revenu en compagnie de Michel Monsauret, secrétaire général.

Accueillis par Emmanuel Coigny, proviseur du Secondaire au Collège du Léman, nous avons visité l’école qui accueille plus de 1 800 élèves âgés de 2 à 18 ans, dont près de 250 élèves internes. Les enfants, les familles et le personnel sont originaires de plus de 120 pays.

Accréditée par un ensemble d’organisations prestigieuses, dont le Council of International Schools (CIS) et la New England Association of Schools and Colleges, le collège offre une liberté de choix de filière au secondaire : Baccalauréat français, Maturité suisse, International Baccalaureate Diploma Programme (IBDP) ou American High School Diploma.

À la faveur de ma visite, Emmanuel Coigny m’a proposé de donner une conférence devant plus de 150 élèves sur mon parcours personnel d’entrepreneur, mon action de sénateur et une lecture du monde tel que je le vois. Ce panorama géopolitique a suscité de nombreuses questions pertinentes et très matures venant de ces jeunes.

Michel Monsauret a également partagé sa riche expérience dans l’éducation à l’international.

Merci à Emmanuel Coigny de cette volonté commune de renforcer l’enseignement français en Suisse et de promouvoir le bac français.

Le Collège du Léman entre dans la première catégorie des membres de l’ANEFE qui rassemble les établissements inscrits dans une démarche volontaire de garantie de la qualité de l’éducation effectuée par des auditeurs externes. +d’images

Diplomatie économique

Chambre de commerce et d’industrie France-Suisse (CCIFS)

Fondée en 1894, la CCIFS est la plus ancienne Cchambre de commerce étrangère établie en Suisse. Elle regroupe plus de 1000 entreprises (suisses et françaises).

Merci à Marie Wattez, présidente CCIFS et Romain Duriez, directeur général CCIFS de m’avoir permis de terminer cette première journée à Genève par une conférence intitulée «Le monde tel que je le vois», pour partager mon analyse des répercussions de la géopolitique internationale sur nos économies.

Ce moment d’échanges a été suivi d’un cocktail servi par les équipes du traiteur Caviar House, pour continuer les passionnantes discussions, réunissant ainsi des membres de la CCIFS, mais également de Clément Leclerc, consul général de France, Gilles Bordes, chef du service économique de l’ambassade de France en Suisse, Thibault Manson, attaché fiscal à l’ambassade de France en Allemagne.

Cet événement, rythmé par des rencontres à haut niveau et des discussions riches en perspectives, est destiné à renforcer les liens économiques entre la France et la Suisse, offrant aux membres de la Chambre un cadre privilégié pour tisser des relations et explorer de nouvelles opportunités de collaboration. +d’images
Le Booster (CCIFS)

Petit voisin, mais très grand partenaire économique.

2ème excédent commercial bilatéral français en Europe après le Royaume-Uni et 3ème au plan mondial, la Suisse offre de belles opportunités pour les entreprises françaises.

Le Booster est la marque des lieux d’hébergement proposés par les CCI FI (CCI françaises à l’international) à travers le monde, Business centers et Incubateurs.

La visite du centre d’affaires Le Booster Genève, organisée par Romain Duriez, directeur de la CCIFS, m’a offert l’opportunité d’échanger individuellement avec plusieurs entreprises résidentes. Parmi elles, des acteurs clés du secteur bancaire comme la Banque du Léman, de l’IT avec Aerow Swiss, de la sécurité avec l’entreprise BPS et de la santé grâce aux laboratoires Aguettant.

Toutes sont des entreprises françaises qui ont créé leur filiale en Suisse avec le soutien opérationnel des équipes de la CCI France Suisse. Le Booster leur permet de prendre avantage du premier réseau d’affaires franco-suisse.

Chaque entreprise m’a présenté ses projets novateurs, illustrant la richesse et le dynamisme de l’écosystème entrepreneurial suisse et l’intensité des échanges.

Dans un second temps, j’ai échangé avec Gilles Bordes, chef du service économique de l’ambassade de France en Suisse. La France enregistre à l’égard de la Suisse un excédent bilatéral structurel dans les échanges de marchandises, atteignant 4,0Mds Eur en 2023, son plus haut niveau de la décennie.

Pour la France, la Suisse est un acteur majeur en se classant au 2ème rang des pays investisseurs en France, derrière les Etats-Unis. En 2023, le stock d’investissements directs étrangers (IDE) suisse a dépassé celui de l’Allemagne en France. Il est 12 fois plus élevé que les investissements chinois ou encore 50 fois plus élevé que ceux des Émirats arabes unis. +d’images

Groupe L’Oréal

Parce qu’elles le valent bien !

Rencontre des dirigeants de L’Oréal Dach*, qui m’ont confié assister à un retour en force de l’Europe depuis deux ans. L’Europe serait le nouveau marché émergent.

Le groupe qui a fait de la beauté sa vocation est la 32ème capitalisation boursière mondiale, couvre plus de 150 pays et compte plus de 90 000 employés qui assurent la promotion de 37 marques internationales.

J’ai découvert leurs engagements en matière de responsabilité sociétale et environnementale.

L’Oréal fait la démonstration de sa capacité à anticiper les évolutions du marché, avec un accent particulier sur la réduction de leur impact environnemental et leur contribution positive à la société, notamment pour l’égalité salariale hommes-femmes. 70 % des employés sont des femmes, et à poste égal, la différence salariale homme femme est de 0,01%. Une entreprise pionnière en matière de respect de droits des femmes… parce qu’elles le valent bien !

Enthousiasmant ! +d’images

(*) Frédéric Beyelier, General Counsel ; Claire Dieudonné, Market Director – Division des Produits Grand Public (DPGP) Suisse, Conseillère du commerce extérieur de la France ; Diane Duparc, HR Lead Suisse – Directrice des Relations Humaines ; Elena Frisa, Head of Corporate Affairs & Engagement ; Effie Mataliotaki, Head of Corporate Affairs & Engagement

BIC BRED

Organisé par Romain Duriez, de la chambre de commerce et d’industrie France-Suisse (CCIFS), petit déjeuner d’échanges avec la direction de BIC BRED à Genève, représentée par Emmanuel Lemoigne, CEO ; Christelle Lefebvre, secrétaire générale et Franck Nater, adjoint du CEO.

Leur cœur d’activité consiste à financer les négociants en matière première : métaux ferreux, non ferreux, énergie, café, cacao, sucre, grain, riz, fertilisants…

En 9 ans, la structure est passée de 15 à 102 collaborateurs et le chiffre d’affaires a été multiplié par près de vingt fois.

La BRED est le deuxième acteur de la place dans ce domaine en nombre de clients. Une remarquable performance !

Nous avons également échangé sur des points du protocole additionnel à la convention relatif à l’exercice de l’emploi salarié en télétravail qui nécessitent des éclaircissements. +d’images

Forvis Mazars Group
Chaque minute compte

Troisième séquence en compagnie de Romain Duriez avec une visite chez Forvis Mazars, où nous avons été accueillis par Ludiwine Arpino.

Le cabinet d’audit Mazars a fusionné avec le cabinet américain Forvis (Forward vision). Le groupe compte 40 000 employés et a des mandats dans 206 pays (en référence aux pays reconnus par l’organisation olympique.

Mazars Suisse a vu ses effectifs progresser de moins de 50 collaborateurs à 400 en moins de 15 ans, répartis sur 10 bureaux, le plus récent étant ouvert à Bâle.

“Chaque minute compte” m’a confié Ludiwine Arpino. En 27 ans, la productivité de chaque minute a été multipliée par 3 fois, grâce à l’automatisation.

Mazars développe une vision entrepreneuriale et considère que l’audit est un ascenseur social formidable où l’on forme au savoir-faire et au savoir-être. Résultat du bien-être pour les équipes d’auditeurs en formation si j’en juge par leur bonne humeur lors de notre échange. +d’images