Question écrite – Communication sur les réseaux sociaux des postes diplomatiques et consulaires – utilisation de la langue française.
Dans une question écrite au ministre délégué notamment chargé des Français de l’étranger, j’ai demandé « si l’utilisation privilégiée du français par les postes s’étend également à leurs publications sur les réseaux sociaux ». En effet, dans une précédente réponse, le Quai d’Orsay confirmait que « toutes (les) communications à destination de nos communautés soient en langue française, et éventuellement accompagnées d’une traduction dans la langue locale ou en anglais, lorsqu’elle s’adresse à un public extérieur ». Constatant que des publications, par exemple sur Facebook, pouvaient être rédigées exclusivement en anglais ou en arabe, j’ai de nouveau interrogé sur la doctrine administrative.
« Ambition pour la langue française et le plurilinguisme ». Rappelant le plan « lancé dès 2018 » par « le Président de la République », le Quai d’Orsay souligne à nouveau que la « règle, à laquelle le ministre délégué demeurera très attentif, est naturellement celle de l’emploi de notre langue quand nos missions diplomatiques et consulaires s’adressent à nos compatriotes – et cela, quel que soit le support de communication, site internet ou réseaux sociaux. » Néanmoins, « s‘agissant des communications destinées à des publics étrangers et non francophones, les postes diplomatiques sont invités à s’adapter à leur audience et à faire le choix du plurilinguisme. (…) Ce plurilinguisme est une réalité et une fierté de notre réseau puisque nos postes s’adressent à leurs 12 millions d’abonnés en près de 60 langues à travers le monde. Des versions françaises sont généralement prévues, mais il peut arriver, du fait des spécificités des plateformes de réseaux sociaux (…), que ces communications se fassent uniquement dans une langue étrangère. » Le ministre assure toutefois que son administration est attentive à « ce qu’il soit fait bon usage de cette règle et que toutes les occasions d’utiliser la langue française, même avec des audiences marginalement francophones, restent exploitées autant que possible par nos ambassades et nos consulats. »
« Un crime impuni est un crime récompensé ». Lors de mon récent déplacement au Liban (5-10 janvier), je me suis engagé à relayer les attentes sur l’évolution de l’enquête de l’explosion du port de Beyrouth.
Alors que des juges européens viennent d’arriver au Liban, dont un magistrat français, j’ai interrogé, ce 18 janvier, Catherine Colonna, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères dans le cadre des questions d’actualité au gouvernement (QAG).
VERBATIM
Ma question s’adresse à Mme la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères.
Elle fait suite à mon cinquième déplacement au Liban.
En arrivant à Beyrouth, une odeur de fioul qui alimente les générateurs vous prend à la gorge. L’absence d’électricité m’a rappelé mon arrivée en Ukraine.
En trois ans, la livre libanaise a perdu 90 % de sa valeur. L’inflation sur un an s’élève à 162 %. La crise bancaire a ruiné les Libanais.
Le Liban connaît une aggravation de la situation économique et sociale, ayant entrainé un exode massif et sans précédent de la population active.
Le blocage politique du Hezbollah qui a privé le Liban d’un président pendant plus de deux ans se reproduit depuis le mois d’octobre.
J’ai rencontré de nombreuses associations et des personnalités politiques de toutes tendances.
J’ai pu apprécier le travail des équipes françaises, conduites par notre remarquable ambassadrice Anne Grillo, que ce soit dans la santé, l’enseignement, les infrastructures, le social.
Tous mes interlocuteurs ont loué l’action de la France pour aider les Libanais, et je vous le dis madame la ministre, cette reconnaissance m’a procuré un grand sentiment de fierté pour la France et notre action collective.
Ils décrient une élite qui entrave les enquêtes sur des dizaines de millions de dollars des fonds qui auraient été détournés de la Banque centrale, blanchis en Europe.
Mais aussi sur l’explosion du port de Beyrouth qui a fait plus de 220 tués – dont 3 de nos compatriotes – plus de 5000 blessés et 80 000 déplacés.
Ces interlocuteurs m’ont demandé de relayer auprès de vous leur appel à tout faire pour que justice soit rendue.
« Un crime impuni est un crime récompensé », m’a lancé un député.
Des juges européens viennent d’arriver au Liban, dont un juge français.
Quels progrès pouvons-nous attendre de leur déplacement au Liban ?
RÉPLIQUE suite à la réponse de Catherine Colonna
Merci madame la ministre,
Pour beaucoup, aucune solution politique, économique ou sécuritaire n’est envisageable au Liban tant que l’occupation iranienne du Hezbollah durera.
Nous devons appuyer toutes les initiatives qui visent à rétablir la neutralité du Liban.
80% des Libanais vivent sous le seuil de pauvreté. Ne les oublions pas !
Madame, Monsieur, Mes chers compatriotes établis à l’étranger,
Je vous souhaite à toutes et à tous une heureuse année 2023. Qu’elle vous apporte la santé, le bonheur partagé avec vos proches et la réussite de vos projets.
J’ai une pensée particulière pour toutes celles et tous ceux qui ont été atteints par la maladie, qui ont perdu un proche ou qui vivent dans l’insécurité, à l’image de ceux établis en Ukraine ou au Sahel, dans des zones menacées par le terrorisme.
L’année 2023 débute dans un climat de tensions géopolitiques consécutif à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. L’agression ordonnée par le président Poutine a tué des dizaines de milliers de civils et provoqué des millions de réfugiés.
Depuis près d’un an, les Ukrainiens défendent leur liberté et nos valeurs : la démocratie, la liberté d’expression et les droits humains.
Ici depuis la salle de la commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat, nous avons soutenu les efforts faits par la France pour aider l’Ukraine.
Je forme le vœu que les Ukrainiens gagnent cette guerre et rejoignent l’Union européenne au plus tôt.
La France dispose du troisième réseau diplomatique mondial.
Celui-ci avait perdu 50 % de ses effectifs en 30 ans.
Catherine Colonna, notre nouvelle ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, a engagé un nouvel élan pour son ministère qui me réjouit.
Elle a obtenu 106 nouveaux emplois, une première depuis 1993, et l’augmentation des crédits de son ministère. J’ai souhaité que nos consulats ne soient pas vus comme des structures de coûts, mais comme des structures entrepreneuriales de services qu’il convient de développer.
Un agent de service visa produit quatre fois plus de revenus que son coût.
Je forme le vœu que le nombre d’agents soit corrélé avec le montant de recettes collectées, comme dans une entreprise, pour renforcer l’offre de services à nos compatriotes expatriés.
La France est un des rares pays européens à avoir vu son président être réélu pour un deuxième mandat en 2022.
Le plan stratégique pour 2030, lancé il y a plus d’un an par Emmanuel Macron, renforce notre économie et la rend plus innovante.
Pour la troisième année consécutive, notre pays est jugé comme le plus attractif d’Europe.
En confortant le tissu des entreprises françaises établies à l’étranger, nous contribuons au redressement économique de notre pays.
Au service de notre diplomatie économique, je continuerai à appuyer le réseau de nos Chambres de commerce et d’industrie de France international, présidé par Arnaud Vaissié et le Réseau des conseillers du commerce extérieur de la France, présidé par Alain Bentejac.
La réélection d’Emmanuel Macron nous permet également de poursuivre le nouvel élan qu’il avait engagé en faveur de l’enseignement français à l’étranger en 2018.
Il a permis de passer de 495 à 560 écoles françaises à l’étranger en quatre ans. C’est historique.
Mais comme je l’avais anticipé il y a deux ans, la gouvernance actuelle du réseau par l’AEFE ne permet pas de générer le doublement en nombre d’élèves d’ici à 2030, pour respecter l’objectif présidentiel.
Avec l’ANEFE, l’Association nationale des écoles françaises à l’étranger, que j’ai l’honneur de présider depuis un an, nous souhaitons fédérer les énergies pour contribuer à relever ce défi.
Je forme le vœu que nous y parvenions pour le bénéfice de nos enfants, cette génération qui fera le monde de demain.
Les 460 déplacements dans 106 pays, depuis mon élection au Sénat, m’ont permis d’imaginer un monde de projets concrets en faveur de nos compatriotes établis en dehors de France.
Avec les élus indépendants des Français de l’étranger, nous les réalisons sans esprit partisan.
Depuis un an, L’Hebdo des Indépendants, qui a succédé à ma lettre d’information, fait connaître leurs idées et leurs résultats sur de nombreuses thématiques qui touchent votre quotidien.
Je veux saluer leur action et m’engage à poursuivre dans le sens de la dynamique qu’ils ont créée.
FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. Réforme du corps diplomatique : accord sur le désaccord
. 50.000 ! (demandes de document d’identité au consulat de Londres)
. Américains accidentels
. Contentieux sur les élections législatives
. Parti socialiste – le vote de la Fédération des Français de l’étranger annulé
. Authentification sur Ameli depuis l’étranger
LE CLUB DES INDÉPENDANTS
. Radya RAHAL, membre de l’AFE, présidente du conseil consulaire à Alger, membre du conseil d’administration de la Caisse des Français de l’étranger. (Compte-rendu du conseil d’administration de la CFE).
. Benoit MAYRAND, vice-président de la commission des Finances de l’AFE, conseiller des Français de Roumanie et Moldavie. (Accès aux services publics – FranceConnect – pour les Français de l’étranger)
LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. MTV Lebanon. Interview. Déplacement au Liban
. Ici Beyrouth. Interview. Déplacement au Liban
. Prise d’armes
. En circonscription en Qatar – Doha (12–14 déc. 2022)
Accueilli par Jean-Baptiste FAIVRE, ambassadeur de France et Gilbert PERROT, consul
Rapporteur au Sénat de l’accord de partenariat entre la France et le Qatar relatif à la sécurité de la coupe du monde de football, j’avais annoncé avant l’événement que je visiterai le dispositif français du ministère de l’Intérieur au début (Doha du 19-22 nov. (compte-rendu) et à la fin de la compétition.
Pour la dernière semaine de la compétition, j’ai donc retrouvé Stéphane Lacroix, attaché de Sécurité intérieure, et le général de la Gendarmerie, Jean-François Morel, pour un nouveau retour d’expérience sur le terrain, au matin de la demi-finale France-Maroc.
Ce déplacement m’a aussi permis de rencontrer notre communauté et nos entrepreneurs. J’en remercie Jean-Baptiste Faivre, ambassadeur de France et Gilbert Perrot, notre consul qui a assuré la présence française au Centre international des services consulaires, un concept remarquable.
Accord de sécurité
Dispositif du ministère de l’Intérieur français (Retour d’expérience)
Selon mes interlocuteurs du ministère de l’Intérieur, les choses se sont bien passées de l’avis général.
La France a pris toute sa place dans l’événement. Cet engagement massif du ministère de l’Intérieur sur un événement sportif à l’étranger est une première !
Pour l’ambassade, le Qatar a relevé tous les défis : sécuritaire, troubles à l’ordre public, attaques cyber, gestion de flux des 150.000 voyageurs quotidien, avec un pic à 900.000. Tout a été géré et jamais il n’y a eu aussi peu de faits remontés.
Une des raisons du succès tient au fait que le Qatar s’est très bien préparé, grâce à des programmes de formation et des visites à l’étranger pour tenir compte des expériences. Pour déterminer sa « security by design », le Qatar s’est entouré de conseillers. Les stades ont été pensés pour gérer des événements sportifs modernes et faciliter la circulation des visiteurs. Le pays a su intégrer des forces étrangères en les différenciant des forces locales. 10 à 15 pays ont apporté des briques opérationnelles. La France a imaginé et construit le modèle de lutte anti-drones. Aucune difficulté n’a été enregistrée.
Le Qatar se savait très observé par la presse internationale.
Une formation judiciaire et juridique des magistrats a été destinée à apporter une réponse proportionnée aux incidents observés. Tous les faits incriminés ont été marqués par le sceau de la tolérance. Lorsque des supporters ont tenté d’enfreindre les règles de la FIFA sur les signes distinctifs susceptibles de créer des troubles entre supporters, cela s’est toujours limité à un rappel à la loi sans connaître de récidive.
Cela correspondait à la volonté du pays de réaliser un mondial festif et familial. Il ressort de cette expérience une grande satisfaction pour les personnels et un regard neuf sur le pays.
D’après le général Morel, une nouvelle génération a émergé avec cet événement : « un cap a été franchi ! » Beaucoup d’expériences novatrices ont été testées, dont un recours massif aux technologies de sécurité et de surveillance des flux.
Après avoir été le financier d’Interpol Stadia pendant dix ans, le Qatar a décidé de prolonger son investissement dans les deux prochaines années jusqu’aux JO de Paris 2024 afin de transmettre son expérience.
Le préfet Ziad Khoury, coordinateur national pour la sécurité des Jeux 2024, a bénéficié d’un programme de visite commun avec les organisateurs américains de la prochaine coupe du monde de football en 2026.
J’organiserai une réunion au Sénat, début 2023, avec l’équipe dirigée par le général Jean-François Morel pour permettre aux membres du groupe d’amitié d’évaluer par eux-mêmes les acquis issus de cet accord.
J’ai remercié les policiers, gendarmes et militaires qui ont contribué à la sécurisation de l’événement. Leur professionnalisme fait honneur à notre pays. +d’images
Communauté française
Centre international des services consulaires
Une innovation qui devrait nous inspirer pour les JO2024 !
Ouvert chaque jour de 10 heures à 22 heures, sans rendez-vous, pendant la compétition, le centre international des services consulaires a constitué une innovation du Qatar qui pourrait bien inspirer la France pour les JO 2024.
42 ambassades avaient une représentation dans cette structure, offerte par les Qatariens, pour tous les visiteurs qui avaient besoin de rencontrer leur consulat.
J’ai testé la procédure en suivant le chemin d’une personne qui aurait perdu ses papiers. J’ai ainsi rencontré Geneviève Baty et Bernard Lehucher, venus de Paris pour renforcer le dispositif consulaire pendant la coupe du monde, en compagnie de Gilbert Perrot, consul, et Ilhami Gulcen, 2ème conseiller.
Lorsqu’il y a un problème, le MOFA (ministère qatari des Affaires étrangères) et le Supreme Comitee (comité local d’organisation de la coupe du monde) sont juste à côté pour trouver une solution. L’échange d’expérience lié à la proximité permet aux agents des différents pays de gagner très vite en capacité de répondre.
Le Medical center Community centralise sur un numéro unique d’appel la recherche permettant de savoir très vite si une personne disparue a été admise dans un hôpital.
Le city center situé à côté du site permet aux supporters de faire des photos d’identité si les papiers ont été perdus ou pour récupérer de l’argent par Western union.
Lors de mon passage, j’ai examiné les statistiques concernant les 167 interventions du consulat français suite à des pertes de documents, des recherches de personnes, des hospitalisations ou des incarcérations.
Cette organisation a fait l’unanimité de nos agents consulaires qui ont loué la qualité et le confort des conditions de travail offerts par le pays organisateur de la coupe du monde. +d’images
Doha Accueil (Fiafe) – UFE Qatar
Rencontre avec Delphine Douay, présidente de Doha Accueil, et Georges Abou Saab, président de l’UFE Qatar, en présence de Jean-Baptiste Faivre, ambassadeur et Gilbert Perrot, consul, pour discuter de la perception par notre communauté de l’organisation de la coupe du monde.
Les représentants des associations de Français de l’Émirat ont manifesté leur déception concernant le Qatar bashing affiché par nombreux médias français. « La communauté française du Qatar a pris toutes les critiques en pleine figure. »
Ils regrettent qu’en France, on ne comprenne pas tout le mal qui leur a été fait avec cette diabolisation.
Des reproches ont été exprimés envers la FFF qui n’a pas organisé de « maison bleue » pour permettre aux supporters français de se retrouver et de manifester leur soutien. Aucun entraînement n’a été, non plus, ouvert au public.
En termes de supporters, seuls les Britanniques ont été plus nombreux que les Français (17.000) parmi les Européens.
Un résultat dont ils se réjouissent, car il a permis à de nombreux compatriotes d’évaluer par eux-mêmes les attraits offerts par ce pays. +d’images
Diplomatie économique
Chambre de commerce France-Qatar
Fiers de faire gagner la France sur un marché très compétitif. Pour les entreprises françaises au Qatar, la coupe du monde, c’est 365 jours par an !
80% du budget du Qatar émane de la vente de gaz et de pétrole. L’Émirat est capable de concurrencer le gaz de schiste américain, car les fonds ne sont pas très profonds, ce qui réduit les coûts d’exploitation. TotalEnergies a fait partie des premières sociétés pétrolières à accompagner l’Émirat dans la prospection et l’exploitation, dès les années 1970. Le Qatar a une politique sur le long terme qui a toujours exprimé une grande confiance envers la France et Total.
À la faveur de mon retour à Doha, j’ai rencontré des représentants de la Chambre de commerce France-Qatar (74 membres), dirigée par Sandrine Lescaroux, pour me concentrer sur la place de la France parmi les partenaires du Qatar dans le secteur énergétique.
Charles Caia (Groupe Ponticelli Frères), Édouard Thevenin (Technip Energies VP Business Devpt Sales), Xavier Robert (CEO Société Générale Qatar) sont membres du comité Énergie, qui compte 26 sociétés. Ils m’ont confié faire travailler de sous-traitants français au Qatar ou dans l’Hexagone dans le cadre des contrats passés.
Ponticelli est impliqué dans un projet destiné à dépolluer l’eau remontée avec le pétrole avant même d’être rejetée. Cette évolution qui implique les ministères de l’énergie et de l’environnement qatariens permet à Qatar Energy d’être en avance dans ce domaine.
Dans le domaine financier, mes interlocuteurs ont constaté une vraie volonté politique de l’État de lutter contre le blanchiment et le financement du terrorisme. +d’images
Technip Energies
La réunion avec les représentants de la Chambre de commerce France-Qatar a été suivie d’une visite des locaux de Technip Energies.
Un nouveau contrat signé récemment par le groupe constitue le projet principal du groupe qui mobilise 1000 ingénieurs au siège parisien à la Défense et emploie environ 200 français expatriés sur leurs 400 employés au Qatar. Ils n’étaient que 4 en 2019.
Autre conséquence positive de ce déploiement, le groupe a pris des parts fondatrices dans le lycée Bonaparte qui accueille désormais 80 enfants de collaborateurs contre 4 seulement précédemment. +d’images
Culture
Bibliothèque nationale
Visite de la Bibliothèque nationale du Qatar présidée par Dr Hamad Bin Abdulaziz Al-Kawari, en compagnie de Sheikh Ali bin Jassim Al-Thani, ambassadeur de l’État du Qatar en France et du conseiller culturel de l’ambassade de France.
Ce site contient la Bibliothèque nationale, la Bibliothèque publique et la Bibliothèque universitaire de Doha, et conserve la collection du patrimoine qui se compose de textes et de manuscrits précieux liés à la civilisation arabo-islamique.
La bibliothèque publique abrite plus d’un million de livres et suffisamment d’espace pour accueillir des milliers de lecteurs grâce à une superficie de 42000 m2.
La bibliothèque fait partie de Education City, un nouveau campus universitaire qui accueille des campus satellites d’universités et d’institutions de premier plan au monde.
Le système automatisé pour prendre ou ramener un livre depuis la borne de dépôt vers son rayon m’a fasciné. +d’images
Exposition Bahia Mohieldin
Dans le prolongement de ma visite de la Bibliothèque nationale du Qatar, Dr Hamad bin Abdulaziz Al-Kuwari, ministre d’état avec rang de vice-Premier ministre et président de la Bibliothèque nationale du Qatar, après avoir été ministre de la Culture, des Arts et du Patrimoine (2008-2016), m’a invité à participer à l’inauguration d’une exposition célébrant les œuvres de l’artiste algérienne Baya Mohieldin.
Dr Mostefa Boutora, ambassadeur d’Algérie au Qatar était présent pour la circonstance.
L’exposition célèbre la carrière artistique de la défunte artiste qui s’étend sur près de six décennies. Baya, qui a perdu ses parents à l’âge de cinq ans, a été attirée par l’art lorsque jeune fille de 16 ans elle observait son environnement en Algérie, où les cultures arabe et berbère se mélangent. Baya était très appréciée par des personnalités éminentes du mouvement artistique d’avant-garde parisien, telles que Pablo Picasso.
L’exposition présente 18 peintures qui incarnent les thèmes que Baya a longtemps adoptés.
Son Excellence le Dr Hamad bin Abdulaziz Al-Kuwari a déclaré que le Qatar a été en mesure de présenter la culture arabe au monde, soulignant que le rôle de l’État du Qatar ne s’arrêtera pas à la fin de la Coupe du monde. Un message que l’État du Qatar portera toujours, celui de défendre la culture arabe. +d’images
Coupe du monde de football
Pari gagné !
Son Altesse Sheikh Tamim Bin Hamad Al Thani et les Qatariens ont gagné leur pari.
De tous côtés, les observateurs ont salué la formidable organisation de la coupe du monde de football 2022.
Je remercie so Excellence Sheikh Ali bin Jassim Al-Thani, ambassadeur de l’État du Qatar en France et l’équipe de l’ambassade à Paris, et au ministère des Affaires étrangères du Qatar pour leur invitation à assister aux demi-finales à l’occasion de ce déplacement.
J’ai pu apprécier l’engouement provoqué par l’événement qui a battu des records de téléspectateurs en France.
La coupe du monde de football Qatar2022 est une réussite qui fera date dans l’histoire du sport. +d’images
Ce 4 janvier, j’assistais à une prise d’armes, suivie d’une remise de décorations, aux Invalides, présidée par Sébastien Lecornu, ministre des Armées, en présence de Bernard Émié, directeur général de la Sécurité extérieure et de mes collègues Christian Cambon, Nathalie Delattre et André Gattolin.
Toute ma gratitude envers l’engagement de nos forces armées, qui veillent sur notre sécurité. +d’images
La coupe du monde de football Qatar2022 est une réussite qui fera date dans l’histoire du sport.
Félicitations à son Altesse Sheikh Tamim Bin Hamad Al Thani et aux Qatariens pour la formidable organisation de la coupe du monde de football 2022.
Toute ma gratitude et ma reconnaissance à :
. Son Excellence Sheikh Ali bin Jassim Al-Thani, Ambassadeur de l’État du Qatar en France ;
L’équipe de l’Ambassade à Paris, et au ministère des Affaires étrangères du Qatar ;
. À Hassan Al Ghanem, président de la Choura, et SE Ali Bin Fetais Al Marri, membre du Conseil de la Choura ;
. Au Dr. Al-Kawari, Ministre d’état, Président de la Bibliothèque nationale du Qatar ;
Merci à Jean-Baptiste Faivre, ambassadeur de France au Qatar et toute l’équipe du poste diplomatique à Doha ;
Au Général Jean-François Morel, commandant du détachement et à nos forces de sécurité venus au Qatar pour contribuer à sécuriser la coupe du monde ;
Aux Français du Qatar et à tous les supporters venus pour soutenir les Bleus ;
À Didier Deschamps et à l’équipe de France qui nous rendent si fiers et heureux !
Allez la France, Allez les Bleus… et Vive l’amitié 🇫🇷🤝🇶🇦
FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. La France en finale !
. Budget 2023 considéré comme adopté par l’Assemblée nationale, après engagement du 10e « 49.3 »
. Pas de comité de gestion dans les EGD, proposé par le député Frédéric PETIT
. Établissements en gestion directe et garantie de l’État.
. Tout feu tout FLAM.
. De nouveaux Horizons ?
. Adoption simple et bourse : l’obstacle de la nationalité.
LE CLUB DES INDÉPENDANTS
. Nicolas ARNULF, conseiller des Français établis à Rabat, conseiller à l’AFE (demi-finale France-Maroc)
. Marie-José CARON, conseillère des Français établis au Danemark (nouveau gouvernement au Danemark)
LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. On est en finale !
. Public Sénat. Interview – Guerre en Ukraine et armée française
. Radio Orient. Interview – Coupe du monde au Qatar, visite du président chinois en Arabie saoudite, visas français au Maghreb, crise au Liban, rôle de l’Anefe.
. Irlande. Compte-rendu de la mission Brexit du groupe de suivi de la « nouvelle relation euro-britannique »
. Australie. Rebekha SHARKIE et Jerome LAXALE, députés
. Serbie. Nataša MARIĆ, ambassadrice de Serbie en France
. Qatar. Ali bin Jassim Al-THANI, ambassadeur du Qatar en France
. Hommage. Anne-Marie KRUG-BASSE, héroïne de la Résistance
Le groupe sénatorial de suivi de la “nouvelle relation euro-britannique” avait décidé d’envoyer une délégation en Irlande et au Royaume-Uni, du 16 au 18 octobre, pour observer les conditions d’application de l’Accord de sortie de l’UE, en particulier celles relatives au protocole Nord-Irlandais (compte-rendu).
Avec mes collègues Didier Marie et Jean- François Rapin, respectivement président et vice-président de la commission des Affaires européennes, nous avons rendu compte de cette mission à Dublin et Londres qui nous a conduits à échanger avec les membres du gouvernement, du parlement et les acteurs de la société civile.
Je suis intervenu sur la situation en Irlande et la question complexe de sa réunification politique qui sera, quoiqu’il advienne, un processus politique long et délicat…
VERBATIM
Monsieur le président,
Mes chers collègues,
> Il y a quelques semaines, nous nous sommes rendus avec le président Rapin et notre collègue Didier Marie en Irlande puis au Royaume-Uni pour plusieurs rencontres et entretiens dans le cadre de notre groupe de suivi.
> Les échanges que nous avons eus avec différents interlocuteurs ont témoigné du fait qu’une grande incertitude demeure autour de la relation euro-britannique. Pour autant, cette relation continue de nous concerner directement et concentre de nombreux risques et opportunités qui justifient que nous y accordions une attention particulière.
> Avant que le président Rapin n’évoque les échanges que nous avons eus avec les autorités publiques à Londres et que notre collègue Didier Marie n’évoque la question cruciale du protocole nord-irlandais,
je voudrais évoquer la journée de travail qui a été organisée à Dublin le 17 octobre.
> La première impression qui ressort de nos échanges et de notre voyage est que l’Irlande est un pays à la fois profondément européen et particulièrement dynamique.
> En effet, alors qu’au moment de son entrée dans l’Union européenne au début des années 1970 l’Irlande faisait partie des bénéficiaires des fonds structurels européen, elle est devenue l’un des pays les plus prospères d’Europe.
> Ce nouveau statut est un acquis des deux décennies qui ont suivi la chute du mur de Berlin. Il faut souligner ici qu’entre 1993 et 2006 la partie Sud de l’île d’Irlande a connu une croissance annuelle moyenne de 8% !
> Par conséquent, l’Irlande figure aujourd’hui parmi les moteurs de croissance dans la zone euro et elle est devenue un pays contributeur net au budget de l’Union européenne.
> En concurrence directe avec les Pays-Bas et le Luxembourg pour attirer les sièges sociaux européens d’entreprises internationales, l’Irlande affiche un PIB par habitant qui est désormais le troisième plus élevé de l’Union avec plus de 70 000 € par habitant, c’est-à-dire deux fois plus que le moyenne de l’Union européenne qui est de 28 000 €.
> Le second point sur lequel nous tenons à attirer votre attention est la transformation profonde et souterraine qui se produit actuellement au sein de la société irlandaise.
> Un problème d’identité se fait jour depuis le Brexit. Il a été exprimé par un sénateur rencontré : « Quand je suis au Portugal, on me voit comme un Irlandais, quand je suis à Belfast, on me voit comme un Britannique ! »
Les Unionistes, pourtant attachés à la couronne, se voient eux désormais comme des nord-irlandais et non plus comme des Britanniques.
> Comme vous le savez, l’Irlande a été pendant de longues années meurtrie et endeuillée par les affrontements entre la communauté à majorité catholique qui a fondé l’État irlandais au Sud de l’île et la communauté à majorité protestante de l’Irlande du Nord et de sa capitale, Belfast.
> Or le recensement de la population nord-irlandaise en 2022 a mis au jour un basculement de la majorité confessionnelle de l’Irlande du Nord vers le catholicisme, qui devance légèrement le protestantisme avec 46% de la population contre 44%.
> Sur le plan électoral, on assiste à une montée en puissance progressive mais constante des partis favorables à la réunification de l’île.
> Au sud de l’île, le Sinn Fein a été le parti à recueillir le plus de voix lors des élections législatives de 2020 avec 24,5% des voix, bien que la coalition au pouvoir fasse actuellement obstacle à sa participation à l’exécutif.
> Au Nord de l’île, le scrutin de mai dernier a lui aussi produit un résultat historique avec l’arrivée en tête du Sinn Féin avec 29% des voix.
> Si la formation d’un pouvoir exécutif local en Irlande du Nord est aujourd’hui bloquée par les antagonismes politiques sur lesquels le président Rapin reviendra, cette convergence entre les deux parties de l’île en faveur Sinn Fein est un fait politique majeur.
> Car en effet, la victoire électorale possible du parti Sinn Fein dans les deux parties de l’Irlande ouvre une perspective historique : celle de la réunification politique de l’Irlande.
> Conscients que seul le Sinn Fein porte une vision et un projet pour rassembler les Irlandais, les représentants des partis traditionnels ont brisé un tabou et exprimé ouvertement leur position sur cette question.
> La réunification de l’Irlande est une question complexe qui ne saurait se réduire à une simple option binaire, comme l’ont souligné les acteurs politiques et de la société civile que nous avons rencontré.
> La réunification sera quoiqu’il advienne un processus politique long et délicat. Plusieurs des personnes que nous avons rencontrées ont d’ailleurs dressé un parallèle avec la question du Brexit pour souligner le fait qu’il y avait plusieurs manières de réunifier l’Irlande – confédération, fédération, fusion…- tout comme il y avait plusieurs manières de quitter l’Union européenne.
> Un an avant, personne n’avait anticipé la chute du mur de Berlin ou celle de l’Union Soviétique.
> Il faut donc dès à présent nous interroger sur la forme que pourrait prendre la réunification.
> Si elle a lieu un jour, cela réglerait toutes les difficultés liées à l’application du protocole nord-irlandais.
> Mais il faut garder à l’esprit que quelle que soit la formule politique adoptée elle devra tenir compte du million de personnes de la communauté d’Irlande du Nord qui se sentent toujours attachés à la couronne britannique.
Au lendemain de l’audition marquante du général Bruno Clermont devant notre commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, ce 8 décembre j’ai répondu aux questions suivantes de Quentin Calmet dans son émission 100% Sénat :
➡️ Est-ce que les attaques aux drones par l’Ukraine sur le sol russe peuvent redistribuer les cartes, selon vous ?
➡️ Est-ce que la réponse de la Russie peut être encore pire ?
➡️ Vous pensez que cela doit rester une ligne rouge le fait que l’Ukraine n’utilise pas les armes livrées par l’occident pour se défendre en Crimée ou sur le territoire russe, ce qui pourrait envenimer la situation vis-à-vis de l’Otan ?
➡️ Le général Clermont a fait un bilan très sévère de l’armée russe, minée par la violence la corruption et le manque d’entrainement. C’est l’un des enseignements de cette guerre ?
➡️ Par miroir, cela nous renvoie l’image d’une armée ukrainienne qui dispose de moyens limités (…) Vous avez rencontré le porte-parole du président Zelensky en octobre dernier, vous louez ce courage des Ukrainiens ?
➡️ Le général Clermont a dit qu’il y avait des manques dans l’armée française qui étaient criants (…) On est très loin du compte pour une guerre de haute intensité. Un constat alarmant. Est-ce que vous le croyez à la veille d’une nouvelle loi de programmation militaire ?
Dans le cadre de l’émission Pluriel sur Radio Orient, j’ai répondu aux questions suivantes de Loïc Barrière :
➡️ La finale du Mondial aura lieu le dimanche 18 décembre. Vous qui présidez le groupe d’amitié France-Pays du Golfe, comment jugez vous l’organisation de cette compétition par le Qatar ?
➡️ Le président chinois a passé 3 jours en Arabie Saoudite. Il a participé à un sommet avec les États du Golfe, puis à un autre avec des leaders du monde arabe. Est-ce qu’aujourd’hui, la Chine est un acteur incontournable dans le monde arabe ? Est-ce que c’est une mauvaise nouvelle pour la France et les Européens ?
➡️ J’aimerais qu’on évoque la question des visas au Maghreb. Ils ont été réduits par la France pour inciter ces pays à délivrer des laissez-passer consulaires à leurs ressortissants qui font l’objet d’une obligation à quitter le territoire. Est-ce que la France va assouplir sa politique en matière de visas ?
➡️ Le Liban connait la pire crise de son histoire. Un pays qui est sans président de la République depuis la fin du mandat du président Aoun. C’est un sujet de grande préoccupation pour vous ?
➡️ Olivier Cadic, vous êtes président de l’Association nationale des écoles françaises à l’étranger. De quelle manière la France contribue-t-elle à ce réseau d’écoles, notamment dans le monde arabe ?
Visite d’une délégation de parlementaires australiens conduite par Shayne Neumann et Jerome Laxale, nouveau président australien du groupe parlementaire d’amitié Australie-France, accompagnés des députés Rebekha Sharkie et Rowan Ramsey.
J’ai participé à deux rencontres en présence de l’ambassadrice Gillian Bird :
➡️ Accueil au Sénat pour un échange où nous avons abordé la stratégie indo-pacifique et la coopération en matière économique, le 9 décembre.
➡️ Réception chaleureuse à l’ambassade australienne à la veille du retour de nos collègues vers l’Australie, le lendemain.
Cela m’a permis de prolonger les discussions en particulier avec Rebekha Sharkie, élue centriste d’Adelaide, ville qui devait initialement accueillir les sous-marins de Naval group et Jerome Laxale, un ancien compatriote qui a dû renoncer à sa double nationalité pour siéger à Canberra. Deux élus francophiles qui m’avaient été recommandés par Serge Thomann, conseiller des Français de l’étranger pour l’Australie. +d’images
Le 9 décembre, aux Invalides, nous rendions hommage à Anne-Marie Krug-Basse, héroïne de la Résistance, patriote d’exception.
Une cérémonie qui s’est déroulée en présence de la Première ministre, Elisabeth Borne, de Sarah Sarah El Haïry, secrétaire d’État chargée de la Jeunesse et du Service national universel, ainsi que Bernard Émié, directeur général de la Sécurité extérieure. +d’images
Le 8 décembre, invité par Nataša Marić, ambassadrice de Serbie en France à l’occasion de la publication de la monographie « 180 ans de relations diplomatiques entre la France et la Serbie » par le professeur Jean-Paul Bled.
Une opportunité de retrouver de nombreuses personnalités engagées en faveur de l’amitié franco-serbe, parmi lesquelles la députée Liliana Tanguy.
La France soutient la Serbie dans sa démarche vers l’adhésion à l’UE. +d’images
Le 8 décembre, soirée très réussie dans le cadre de la célébration du 51ème anniversaire de l’accession au pouvoir de Son Excellence M. Sheikh Jassim bin Mohamed bin Thani, fondateur de l’État du Qatar.
Je tiens à remercier M. l’Ambassadeur Al-Thani ainsi que son épouse pour leur invitation. +d’images
FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. Fraudes au compte personnel de formation (CPF)
. Proposition de création d’une délégation parlementaire aux droits de l’enfant
par le sénateur Xavier IACOVELLI
. France Volontaires
. Save you. Plateforme pour les victimes de violences conjugales et intra-familiales
. Action extérieure de l’État. Examen du budget en hémicycle au Sénat
. Établissements en gestion directe et prêts immobiliers : quand des amendements entrent par la fenêtre
. Budget 2023 – Échec de la CMP en 28 minutes
LE CLUB DES INDÉPENDANTS
. Laurence HELAILI-CHAPUIS, présidente du conseil consulaire d’Irlande, membre de l’AFE pour l’Europe du Nord (webinaire sur la situation économique, le 20 décembre)
. Vincent SICET, conseiller des Français de l’étranger – Pérou (situation politique au Pérou)
LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. Nations Unies. Compte-rendu de la délégation sénatoriale à New-York
. Guerre de demain. Général de corps aérien Bruno CLERMONT
. PLF2023. Budget de la mission Action Extérieure de l’État (Programmes 105, 151 et 185)
. Nouvelle-Zélande. Caroline BILKEY, ambassadrice de Nouvelle-Zélande en France
. Français de l’étranger. Interview au média ConnexionFrance
. Fin de l’arnaque. Adoption de la loi contre la fraude au compte personnel de formation.
. Droits de l’enfant. Proposition de loi portée par le sénateur Xavier IACOVELLI
. Cybersécurité. Cybermalveillance.gouv.fr fête son 5ème anniversaire
. En circonscription en Côte d’Ivoire (2/2) – Abidjan (25–28 nov. 2022)
Accueilli par Jean-Christophe BELLIARD, ambassadeur de France.
Rencontre avec les conseiller(e)s des Français de Côte d’Ivoire : Jackie BERTHO, Jacqueline CHAPMAN, Baptiste HEINTZ, Bruno MARTINATO, Jean-Luc RUELLE (pdt du Conseil consulaire)
Suite de mon déplacement en Côte d’Ivoire à Abidjan (voir compte-rendu (1/2) – Grand Bassam et Jacqueville), accompagné à chaque étape par Bruno Martinato, conseiller des Français de l’étranger, que je remercie pour son organisation et ses éclairages.
Je suis reconnaissant à Jean-Christophe Belliard, ambassadeur de France, qui m’a reçu à la Résidence et facilité mes rendez-vous durant mon séjour. Il m’a permis de retrouver tous les conseillers des Français de Côte d’Ivoire (à l’image) : Jackie Bertho ; Jacqueline Chapman ; Baptiste Heintz ; Bruno Martinato et Jean-Luc Ruelle, président du conseil consulaire.
Au travers de nos échanges, j’ai pris la mesure de l’ampleur des besoins de notre communauté.
J’adresse enfin toute ma gratitude à l’entrepreneur Tarik Darragi qui m’a accompagné tout au long de ce déplacement.
Diplomatie économique
Commerce extérieur
Accueilli à mon arrivée à Abidjan par Jean-Christophe Belliard, ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, j’ai rejoint la soirée organisée par les Ivoiriens amateurs de Saint-Émilion à la Résidence de France.
Abidjan abrite la première Chancellerie de la Jurade de Saint-Émilion en Afrique, créée il y a tout juste cinq ans.
À sa tête la première femme chancelière, Gazelle Guirandou.
L’association de cultivateurs et négociants bordelais associée avec des connaisseurs ivoiriens permet assurément une plus grande connaissance et un plus grand rayonnement des vins de Saint-Emilion en Côte d’Ivoire. +d’images
CFACI
Le Cercle français d’affaires de Côte d’Ivoire (CFACI) a été créé en avril 2013 par une dizaine de PME d’origine française pour servir des objectifs favorisant leur développement.
Accueilli au siège du CFACI par son président-fondateur Serge Lecomte et Thierry Durantet, vice-président, en présence de Bruno Martinato, conseiller des Français de l’étranger, Tarik Darragi, entrepreneur.
L’association compte désormais 500 membres.
Elle a développé le projet Abid’job, un programme d’aide à l’emploi à destination des Français de Côte d’Ivoire qui trouve un emploi à une trentaine de compatriotes par an.
Le 2 décembre, l’association organisera un salon pour faire connaître ses membres qui réunira une cinquantaine de stands.
Nous avons ensuite participé au 1er Gala des jeunes chefs d’entreprises dynamiques sur le thème de l’impact d’un réseau dans l’entrepreneuriat. Cet événement ivoirien témoigne de la vitalité de l’entrepreneurial du pays.
J’ai échangé avec de nombreux entrepreneurs et partagé le souvenir de mon premier déplacement à Abidjan en 1990 pour développer la première pileuse de foutou automatique… +d’images
Communauté française
Consulat général de France
Accueilli dans son bureau par Philippe Collin, consul général, en présence de Didier Gaillot, consul général adjoint, nous avons fait un tour d’horizon des problématiques auxquelles sont confrontés les Français qui résident dans le pays, avant de faire ensemble une visite des différents services consulaires d’Abidjan.
Le service des visas, dirigé par Amélie Gayan, subit une très forte pression. Lors de la mission d’information sur la politique des visas, menée conjointement par les députés M’jid El Guerrab et Sira Sylla, il avait été suggéré d’augmenter le nombre d’agents en ETP (4). En fait, l’inverse s’est produit. Les effectifs ont perdu 2 instructeurs par rapport à 2019 pour traiter jusqu’à 450 dossiers par jour. Cela génère des retards, voire des refus et des frustrations légitimes qui abime inutilement la relation avec le pays d’accueil.
Le service d’état civil dirigé par Catherine Pierru-Saintomer produit près de 1700 actes par an.
Le service social ne chôme pas non plus avec plus de 1000 bourses accordées pour près de 4 millions d’euros et 100 bénéficiaires d’allocations de solidarité.
Félicitations à toute l’équipe du consulat qui sert une communauté de plus de 20 000 compatriotes et d’environ 10 000 français de passage chaque année. +d’images
Enseignement français
Lycée français Blaise Pascal
Il y a cinq ans, maître Jean-François Chauveau, président de l’AGBP, Association gestionnaire de Blaise Pascal, association de droit ivoirien, m’avait assuré que le gymnase en cours de construction devrait être « le plus beau d’Afrique de l’Ouest ».
À la faveur de mon retour à Abidjan, j’étais curieux de retourner au collège-lycée français Blaise Pascal d’Abidjan pour voir ce qu’il en était. Et je dois avouer que c’est une belle réussite.
Accueilli par la vice-présidente de l’AGBP ; Serge Bard, proviseur de l’établissement, et son équipe ; accompagné par Bruno Martinato, conseiller des Français de l’étranger, Hervé Peltier, Cocac, et Tarik Darragi, entrepreneur, j’ai découvert un projet d’envergure à la pointe de la technologie pour favoriser le développement sportif des élèves.
Insonorisation, mur d’escalade multi-surfaces, multiples terrains de sport collectif, tout est réuni pour éveiller les passions.
Depuis mon dernier passage en novembre 2015, les effectifs ont progressé de 2321 à 2680 élèves, tout en conservant un nombre de 25 à 28 élèves par classe.
Autre nouveauté : la prépa’ math-physique qui compte 50 élèves répartis sur 2 niveaux et prépare au groupe INP, regroupant 36 écoles d’ingénieurs. +d’images
Lycée Maurice Delafosse
Accueilli par Mme Ricard, proviseure, et Ludovic Agnero, président du comité de gestion, j’ai visité cet établissement secondaire (collège-lycée).
J’étais accompagné par Bruno Martinato, conseiller des Français de l’étranger, qui avait suggéré cette visite, Hervé Peltier, Cocac, et Tarik Darragi, entrepreneur.
Créé par des parents d’élèves au lendemain des douloureux événements de novembre 2004 qui avaient entraîné la fermeture des écoles françaises en Côte d’Ivoire, cet établissement a pris toute sa place dans l’environnement scolaire français en Côte d’Ivoire.
La disparition subite, début juillet, d’Arezki Stiet, proviseur de 2004 à 2022, a profondément affecté le personnel, les enfants qu’il accueillait à la porte chaque matin, ainsi que toute la communauté.
L’établissement lui doit un très beau parcours.
Homologué sur tous les niveaux depuis 2016, l’école accueille aujourd’hui 885 élèves contre 475, dix ans auparavant et affiche cette année 95% de réussite au bac dont 62% de mentions.
Ce lycée appartient aux parents qui gèrent l’école. Ils souhaitent poursuivre sa croissance pour atteindre 1000 élèves puis 1250. Pour y parvenir, un projet d’investissement de 10 millions d’euros leur permettrait d’envisager un nouvel établissement sur un nouveau site d’une superficie de 4 hectares qui afficherait une capacité de 1500 élèves.
Très heureux de constater que leur dynamique contribue à concrétiser l’ambition du Président de la République de doubler le nombre d’élèves du réseau d’ici à 2030. +d’images
Culture
Institut français
Visite de l’Institut français de Côte d’Ivoire (IFCI) qui fêtera ses 50 ans l’an prochain, en compagnie d’Hervé Peltier, Cocac, et de Jean Mathiot, directeur de l’IFCI.
J’ai apprécié les travaux de rénovation et de modernisation du bâtiment qui l’ont transformé, depuis ma précédente visite.
La grande salle de spectacle de 630 places de l’Institut français est également la première salle de cinéma en Côte d’Ivoire équipée de matériels de projection numérique, avec le soutien du CNC.
De nombreux créateurs ivoiriens s’y produisent. Le week-end de mon passage, 600 spectateurs se sont rendus au spectacle de Clentelex, star de l’humour ivoirien.
L’opération « Novembre numérique » a accueilli 1200 personnes sur 3 jours.
Outre une bibliothèque, dont le fonds documentaire d’environ 40 000 documents est en constante augmentation, l’Institut français de Côte d’Ivoire développe une programmation artistique et culturelle très variée et ne s’enferme pas sur site du quartier du plateau.
Des actions hors les murs sont entreprises avec succès que je veux saluer et encourager à l’image des rencontres Internationales des Marionnettes d’Abatta, de l’association Ivoire Marionnettes.
Campus France
Afin de répondre à la demande de jeunes ivoiriens désireux d’intégrer l’enseignement supérieur en France, Campus France a quitté le site de l’Institut français pour un lieu dédié à son activité.
J’ai visité ce superbe site très fonctionnel.
En 2014, Campus France traitait entre 3000 et 3500 dossiers.
Ce nombre dépasse les 10 000 demandes étudiées.
60% des demandes sont validées par Campus France.
3000 étudiants partent en France.
J’ai salué l’équipe qui s’emploie à aider tous ces jeunes à concrétiser leur projet.
La proposition de loi portée par le sénateur Xavier Iacovelli visait à créer des délégations aux droits de l’enfant au Sénat et à l’Assemblée nationale. Celles-ci seraient chargées d’informer le Parlement de l’application des lois, de réfléchir aux pistes d’amélioration du droit existant et d’évaluer la politique publique en ce domaine.
En effet, s’il existe diverses délégations, aucune des deux chambres ne dispose d’une délégation propre à traiter les défis liés aux droits de l’enfant. L’accès aux soins et la protection face aux violences qu’ils subissent sont les premiers de ces défis.
Rappelons que 340.000 enfants font aujourd’hui l’objet d’une mesure de protection au titre de l’Aide sociale à l’enfance.
Je regrette que le Sénat n’ait pas adopté cette proposition de loi.
VERBATIM
Nouvellement élu au Sénat, je me souviens avoir interrogé en 2015 la secrétaire d’État en charge de la famille, notre collègue Laurence Rossignol.
Le petit Bastien venait de mourir, après avoir été mis dans le lave-linge par son père sur le mode essorage. Comme nous toutes et tous, j’avais été profondément bouleversé par ce drame. Il mettait en lumière les carences d’un système qui avait failli à sauver un enfant d’une mort atroce.
Je sais, comme vous, qu’il existe beaucoup d’autres Bastien et que nous peinons à recenser tous ces infanticides, car il faudrait autopsier tous ces bébés morts prématurément de façon inexpliquée.
La maltraitance des enfants ne s’arrête pas à nos frontières. A l’étranger, les familles françaises échappent parfois à la protection de l’enfance. Certains enfants perdent parfois tout contact avec l’un de leur parent, comme nous l’avons souvent observé au Japon, par exemple grâce au travail de notre ancien collègue Richard Yung.
Les consulats ne peuvent évidemment pas, par faute de moyens et de formation, être le prolongement de l’Aide sociale à l’enfance.
L’aide aux victimes de violences, notamment familiales, est néanmoins développée petit à petit.
C’est à notre capacité à protéger les plus faibles qu’on reconnait une société civilisée.
Avant de pouvoir agir, il faut connaître et mesurer l’ampleur du problème, le système mis en place pour y faire face.
La création d’une délégation aux droits de l’enfant qui consacrera ses travaux à améliorer la protection des enfants me semble impérieuse …
Je salue cette initiative de notre collègue Xavier Iacovelli. Je le remercie d’avoir cité la proposition précédente de la sénatrice Joëlle Garriaud Maylam qui, comme moi, représent les Français établis hors de France.
Et je voterai donc avec le même enthousiasme que certains collègues cette proposition de loi. Je vous remercie.
Depuis cinq ans, face à une cybermenace qui ne cesse de croître et se sophistiquer, le dispositif Cybermalveillance.gouv.fr a largement démontré sa capacité à répondre au besoin d’assistance et de sensibilisation auprès des particuliers, des entreprises et des collectivités, puisque plus de 250.000 victimes ont été assistées en 2022 et 4 millions de personnes ont visité la plateforme cette même année.
J’ai répondu avec plaisir à l’invitation de Jérôme Notin, directeur général du Groupement d’Intérêt Public Actions contre la Cybermalveillance (GIP ACYMA), de venir célébrer ce 5ème anniversaire, le 1er décembre, au cours d’une soirée en présence de Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications et de Guillaume Poupard, directeur général de l’ANSSI et président du GIP ACYMA (à l’image).
Face aux nouveaux enjeux et fort de sa position acquise au sein de l’écosystème cyber français, Cybermalveillance.gouv.fr prépare de nouvelles solutions (lutte contre les arnaques, “17Cyber”…), “autant de projets et d’efforts qui feront demain de Cybermalveillance.gouv.fr, le premier réflexe Cyber de tous les Français”, ambitionne Jérôme Notin.
J’adresse toute mes félicitations à l’équipe de Cybermalveillance.gouv.fr et je continuerai à me faire le relais de leurs messages.