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Diplomatie économique : quand le savoir-faire français rend les villes du monde plus durables et intelligentes

Nous comptons plusieurs champions français à l’international opérant dans le secteur des transports urbains, périurbains et interurbains (métro, tramway, car, bus, train…). J’ai quelquefois le loisir de visiter leurs réalisations, au travers de mes déplacements dans le monde, ainsi que de rencontrer leurs équipes locales. Parmi les principaux acteurs, citons Keolis (groupe SNCF), Transdev, Alsthom et RATP Dev (groupe RATP).

Jean-Luc Chapoton, directeur du développement international de RATP Dev, m’avait proposé une rencontre, en ma qualité de président du groupe d’amitié France-Pays du Golfe, sachant que son groupe est présent au Qatar, en Arabie Saoudite avec une base aux E.A.U, et que des projets sont en cours à Oman et au Bahreïn.

Une mission ardue, car la concurrence est vive et « chaque pays a sa propre gouvernance des transports », m’a expliqué M. Chapoton, que j’ai eu le plaisir de recevoir au Sénat, ce 7 février.

En février 2020, j’avais visité les installations du métro de Doha, en compagnie de Rosiane Houngbo Monteverde, conseillère des Français de l’étranger pour Qatar et Bahreïn (compte-rendu). Le projet consistait à lancer trois lignes de métro entièrement automatisées et un réseau de tramway intégré en prévision de la Coupe du Monde de football 2022. Pari gagné pour RATP Dev, ce réseau a transporté 18 millions de supporters vers l’un des huit stades de la compétition.

En mars 2024, en Arabie Saoudite, je me suis rendu à la station de métro King Fahad Stadium, en bout de ligne 2 du métro 100 % automatique, puisque RATP Dev avait reçu l’attribution du contrat d’exploitation et de maintenance des lignes 1 et 2, en partenariat avec SAPTCO (compte-rendu).

Ainsi, cultivant l’innovation, notre savoir-faire ouvre la voie à une nouvelle vague de villes intelligentes et durables qui conjuguent au plus haut degré numérique et mobilité.

Sénat – Serbie – Fête nationale

À l’invitation de S.E. Mme Ana Hrustanovic, ambassadeur de Serbie en France, j’ai assisté à la célébration de la Fête nationale de la République de Serbie, en compagnie de mes collègues sénateurs Olivier Cigolotti et Antoine Lefevre.

Cet événement s’est déroulé le 11 février en présence de SEM Jelena Begović, ministre des Sciences, du Développement technologique et de l’Innovation de Serbie et de Benjamin Haddad, ministre de l’Europe.

Comme l’a exprimé S.E. Mme Hrustanovic : “Nos relations sont fondées sur des valeurs communes, une histoire partagée et une vision d’avenir“.

Ravi d’observer chaque année les progrès qui témoignent du renforcement continu de notre relation bilatérale, à l’image du contrat portant sur l’acquisition de 12 avions Rafale pour équiper la Force aérienne et la Défense aérienne des Forces armées serbes, signé en août 2024.

Vive l’amitié franco-serbe ! +d’images

L’AMF confrontée au défi de l’IA – Vidéo Q/R 4’50

L’activité de Conseil en investissements financiers (CIF) est strictement réglementée en France. Le principal régulateur est l’Autorité des marchés financiers (AMF) qui délivre un agrément.

Pourtant les outils d’Intelligence artificielle répondent aux demandes de conseils…

Le 11 février, j’ai interpelé Sébastien Raspiller, secrétaire général de l’AMF sur ce problème. Rappelant que la protection de l’épargne était la première mission confiée à l’AMF par le législateur, celui-ci m’a répondu en conclusion que « ce sujet a été identifié, qu’il est vaste, on s’efforce de contribuer à notre échelle au sein de ce forum mondial pour essayer d’avoir des lignes directrices qui permettront, à la fin, d’apporter des réponses satisfaisantes en matière de protection de l’épargne ».

Commission Spéciale Cybersécurité – L’avis des autorités de régulation financière sur “DORA”

La finance est l’un des secteurs de prédilection des attaques cyber, au point que la Banque de France considère le risque cyber comme le risque structurel le plus élevé.

La mise en œuvre de la directive européenne dite Dora, relative à la résilience cyber du secteur financier, mobilise une grande diversité d’acteurs financiers : banques, assureurs, acteurs de paiement, entreprises d’investissement, émetteur de cryptoactifs…

Aussi, la commission spéciale Cybersécurité que je préside a donné la parole, ce 11 février, aux autorités de régulation financière (Autorité des marchés financiers, Autorité de contrôle prudentiel et de résolution)

Si le cadre proposé par Dora est perçu positivement car il joue en faveur de la confiance, il suscite aussi des inquiétudes légitimes, comme l’hébergement des données sensibles chez les opérateurs de cloud qui, mis à part OVH, sont extra-européens.

Nous en avons beaucoup parlé, c’est pourquoi Dora met l’accent sur la surveillance des fournisseurs tiers critiques, bénéficiaires de contrats d’externalisation de services.

Voir la VIDEO de l’audition sur le site du site du Sénat

VERBATIM de mon intervention

Mes chers collègues,
Mesdames, Messieurs,

Notre cycle d’auditions publiques consacrées au projet de loi relatif à la résilience des infrastructures critiques et au renforcement de la cybersécurité se poursuit aujourd’hui par une première table ronde avec les autorités de régulation financière :
– L’Autorité des marchés financiers (AMF) ici représentée par M. Sébastien RASPILLER, secrétaire général, qui est accompagné de M. Philippe SOURLAS, secrétaire général adjoint en charge de la direction de la gestion d’actifs et de Mme Laure TERTRAIS, directrice de cabinet auprès de la présidente Mme Marie-Anne BARBAT-LAYANI ;
– L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), pour laquelle s’exprimera M. Frédéric HERVO, secrétaire général adjoint, qui est accompagné de Mme Véronique BENSAID-COHEN, conseillère parlementaire auprès du Gouverneur, de M. Alexandre GARCIA, expert en régulation prudentielle bancaire et politique de stabilité financière, et M. Gabriel PREGUIÇA, chargé de mission.

Je vous remercie d’avoir répondu à notre invitation car vous pourrez ainsi nous éclairer sur le troisième des trois volets de ce projet de loi, à savoir la transposition de la directive qui concerne la résilience opérationnelle numérique du secteur financier, dite « DORA ». Ce titre 3 du projet de loi entre dans le champ de compétence de notre collègue co-rapporteur Michel CANÉVET, par ailleurs membre de la commission des Finances du Sénat.

Nos auditions avaient jusque-là surtout porté sur les deux premiers titres du projet de loi, lesquels concernent pour le titre premier la transposition la directive sur la résilience des entités critiques, dite « REC » et pour le titre 2, la directive concernant des mesures destinées à assurer un niveau élevé commun de cybersécurité dans l’ensemble de l’Union, dite « NIS2 ». Pour autant, ces sujets ne sont pas sans lien puisque certaines questions ont pu être soulevées lors de précédentes auditions sur les recoupements ou redondances pouvant exister entre ces trois directives. Mes collègues co-rapporteurs sur les titres 1 et 2, respectivement Hugues SAURY et Patrick CHAIZE pourront vous demander des précisions lors de la séquence des questions-réponses.

Pour ouvrir cette table ronde, je vous propose que chaque rapporteur pose ses questions, ce qui vous permettra d’intégrer une réponse dans votre déclaration.

Sénat – France-Algérie : comment sortir de la crise diplomatique ? – Vidéo Q/R (5’55)

Comment sortir de la crise diplomatique entre la France et l’Algérie ?

C’est le thème de la réunion initiée par notre commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, présidée par Cédric Perrin, ce 12 février.

Pour tenter d’y répondre, nous avons interrogé, à tour de rôle, Adlene Mohammedi, chercheur et enseignant en géopolitique, spécialiste du monde arabe, sur les relations entre la France et l’Algérie.

Je lui ai demandé s’il existait une voie pour tenter de sortir par le haut de la situation, comme le suggère le président algérien. Dans sa réponse, le chercheur n’exclut pas un futur réchauffement de nos liens diplomatiques, du fait de nos relations d’interdépendance.

Voir l’intégralité de l’audition sur le site du Sénat

Médias – « French politicians hail Taiwan’s freedom » (Taiwan News – 6 fév. 2025)

« Les politiques français célèbrent la liberté à Taiwan »

Ce 4 février à Paris, les membres du groupe d’amitié France-Taiwan, présidé par Jean-Baptiste Lemoyne, ont été invités par Clémentine Pei-Chih Hao, ambassadrice de Taiwan en France pour célébrer la soirée du Nouvel An lunaire sous le signe du Serpent.

Nous sommes venus en nombre pour marquer notre soutien et avons eu le plaisir de retrouver nos anciens collègues Alain Richard et André Gattolin ainsi que plusieurs députés emmenés par Marie-Noëlle Battistel, présidente du Groupe.

Kelvin Chen de Taiwan News a relaté la soirée.

Article (traduit en français) :

Les parlementaires français expriment leur solidarité avec Taiwan face aux menaces chinoises.

TAIPEI (Taiwan News) – Les législateurs français ont fait l’éloge de la liberté et de la démocratie de Taïwan lors d’un banquet du Nouvel An lunaire organisé mardi par le bureau de représentation de Taipei en France.

L’ancien président du groupe d’amitié de Taïwan du Sénat, Alain Richard, a déclaré que les relations bilatérales continueraient de s’approfondir, même au niveau politique, a rapporté l’AIIC. Il a souligné que le gouvernement français est récemment devenu plus disposé à dialoguer avec le gouvernement taïwanais. Il a déclaré que la France était préoccupée par la propagande politique et les campagnes de désinformation de la Chine.

Olivier Cadic, vice-président de la commission sénatoriale des affaires étrangères et de la défense, a déclaré que les Taïwanais ont démontré que la démocratie favorise la croissance, permettant à Taïwan de devenir l’une des 20 premières économies du monde.

Cadic a déclaré : « En quelques années seulement, Taïwan est devenu un phare de liberté. Il incarne maintenant la préservation de la liberté face aux menaces.” Il a suggéré à Taïwan de faire réaliser à la Chine que l’attaquer serait trop coûteux.

Marie-Noelle Battistel, présidente du groupe d’amitié de Taïwan de l’Assemblée nationale, espérait que la Chine n’envahirait jamais Taïwan. “Une telle situation déstabiliserait le monde, donc chaque fois qu’il y aura une opportunité, nous soutiendrons Taïwan pour l’aider à participer à des événements internationaux, tels que l’Assemblée mondiale de la santé”, a déclaré Battistel.

Les éloges des élus viennent alors que le soutien du public français à Taïwan augmente. En décembre, un sondage de la Fondation Descartes a révélé que près de 80 % des Français pensent que l’avenir de Taïwan devrait être décidé par les Taïwanais.

Lire l’article French politicians hail Taiwan’s freedom sur le site Taiwan News

Commission Spéciale Cybersécurité – Les collectivités locales face à NIS2

Notre commission spéciale chargée de la transposition de trois directives européennes (*) que je préside a organisé, ce 4 février, une table ronde réunissant les associations d’élus locaux (Association des maires de France, Régions de France, Départements de France, Intercommunalités de France et Métropole du Grand Paris).

Selon l’ANSSI, les attaques réussies par rançongiciels sur des collectivités représente un quart (25%) de l’ensemble des attaques, contre 10% sur des établissements de santé. Les cyberattaques ont également des conséquences pour les usagers, comme la suspension du versement d’allocations.

Notre projet de loi de transposition de la directive NIS 2 vise à élever le niveau de cybersécurité des collectivités territoriales de plus de 30.000 habitants.

S’il y a une ferme volonté d’appréhender le sujet, les élus locaux ont exprimé diverses inquiétudes sur les conditions de leur mise en conformité avec la directive NIS 2.

En premier lieu, les solutions de sécurité seront-elles supportables financièrement et faisables techniquement, à commencer par le recrutement sur des métiers en tension ?

Alors que les collectivités croulent déjà sous les réglementations, les normes et les menaces de sanctions, se sentent-elles suffisamment accompagnées par l’État ?

Voir la VIDEO de l’audition sur le site du site du Sénat

VERBATIM de mon intervention

Notre cycle d’auditions publiques consacrées au projet de loi relatif à la résilience des infrastructures critiques et au renforcement de la cybersécurité se poursuit aujourd’hui par une table ronde avec les associations d’élus sur le thème de la cybersécurité et des collectivités territoriales.

Plusieurs raisons ont conduit à organiser cet échange spécifique avec les différents échelons de collectivités locales :
– La première raison est que le projet de loi dont notre commission spéciale est saisie vise à élever le niveau de cybersécurité des collectivités de plus de 30 000 habitants dans le cadre de la transposition de directive concernant des mesures destinées à assurer un niveau élevé commun de cybersécurité dans l’ensemble de l’Union, dite « NIS2 » ;
– Le deuxième motif est la vulnérabilité numérique de nos services publics territoriaux qui sont en première ligne au même titre que les hôpitaux, dont les attaques sont davantage médiatisées. Mais saviez-vous que selon l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information «(ANSSI), les attaques réussies par rançongiciels sur des collectivités représente un quart (25%) de l’ensemble des attaques, contre 10% sur des établissements de santé. C’est pourquoi le retour d’expérience de nos associations d’élus nous sera précieux pour apprécier le juste seuil et le juste niveau d’obligations à inscrire dans la loi ;
– Enfin, la troisième raison de cette table ronde est que certaines collectivités territoriales sont elles-mêmes des actrices de la cybersécurité en proposant soit des actions de prévention, soit des dispositifs spécifiques, je pense aux régions qui se sont engagées dans la création de CSIRT régionaux (Computer Security Incident Response Team) pour répondre et soutenir les entreprises de leur territoire pour faire face à des incidents de sécurité informatique. Leur rôle est diversement connu et reconnu.

Aussi le témoignage des représentants des régions nous sera utile pour discerner les différentes approches proposées à leur sujet par l’ANSSI, la ministre et les entreprises expertes en cybersécurité qui ne partagent pas la même appréciation de leurs missions.

Nous vous remercions très sincèrement d’être venus à notre rencontre soit en visioconférence, M. Michel SAUVADE, vice-président du conseil départemental du Puy de Dôme, maire de Marsac-en-Livradois et qui représentera l’AMF et Départements de France, soit en présentiel :
– pour l’Association des régions de France, M. Jérôme TRÉ-HARDY, conseiller régional de Bretagne, (je me souviens que nous nous sommes rencontrés à Rennes au Pôle d’excellence cyber, avec mon collègue co-rapporteur budgétaire des crédits du programme 129 relatif à la cybersécurité) et Mme Constance NEBBULA, vice-présidente de la Région des Pays de la Loire chargée du numérique. Vous êtes les acteurs les plus au fait pour nous relater vos expériences respectives dans la création des CSIRT de vos régions. Vous êtes accompagnés de Mme Laure PRÉVOT, conseillère économie à Régions de France ;
– Pour Intercommunalités de France, nous recevons Mme Marlène LE DIEU DE VILLE, vice-présidente en charge du numérique d’Intercommunalités de France, vice-présidente déléguée à l’économie numérique, aux systèmes d’information et à la culture de la communauté de communes de Lacq-Orthez. Vous êtes accompagnées de Mme Montaine BLONSARD, Responsable des relations avec le Parlement d’Intercommunalités de France ;
– Enfin, pour la Métropole du Grand Paris, nous recevons à sa demande M. Geoffroy BOULARD, maire du 17e arrondissement, conseiller de Paris et vice-président de la Métropole du Grand Paris, accompagné de Mme Justine TERZI, chargée de mission Cyber-Métropole du Grand Paris et M. Eloy LAFAYE, chef de projet Innovation numérique.

Je vous remercie d’avoir répondu à notre invitation pour partager votre point de vue sur le projet de loi et l’impact de cette transposition pour les entreprises. Nous serons en particulier intéressés par les dispositions du texte qui vous posent problème et vos éventuelles propositions d’amendement.

Je vous propose pour ouvrir cette table ronde que chaque organisation nous présente leurs positions sur le texte pour une durée de 10 minutes au maximum puis je donnerai la parole à chacun des rapporteurs, MM. Michel CANÉVET, Patrick CHAIZE et Hugues SAURY, puis à ceux de nos collègues qui le souhaitent pour poser leurs questions./font>

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(*) Nous examinons un projet de loi qui vise la transposition de 3 directives européennes :
➢ la directive sur la résilience des entités critiques, dite REC
➢ la directive concernant des mesures destinées à assurer un niveau élevé commun de cybersécurité dans l’ensemble de l’Union, dite NIS2
➢ la directive qui concerne la résilience opérationnelle numérique du secteur financier, dite DORA

Médias – “Budget : François Bayrou échappe à la censure” & “Agriculture : un projet de loi pour sortir de la crise” (Public Sénat – 7 fév. 2025 – Vidéo 26’)

Le 7 février, j’ai participé à l’émission Parlement Hebdo animée par Kathia Gilder et Alexandre Poussart pour débattre  avec Aurélie Trouvé, députée « La France Insoumise » de Seine-Saint-Denis, présidente de la commission des affaires économiques.

Deux thèmes au programme : le budget, définitivement adopté par le Parlement, sans que le gouvernement de François Bayrou ne soit censuré, et le projet de loi d’orientation agricole, dont l’examen venait de débuter au Sénat.

J’ai répondu aux questions suivantes des deux journalistes :
. Pour éviter la censure, François Bayrou a réussi là ou Michel Barnier avait échoué, est-ce que vous souhaitez que les socialistes, qui n’ont pas voté la censure, rejoignent le bloc central ?
. Le président du groupe centriste, Hervé Marseille, dit il faut faire un contrat avec les socialistes pour éviter la censure plus durablement. Vous parlez d’oukases des socialistes, on a l’impression que cela peut être compliquer de dialoguer avec eux ?
. Bernard Arnault, milliardaire et patron d’LVMH, estime que l’effort exceptionnel demandé aux grandes entreprises va pousser à la délocalisation. Est-ce que c’est un manque de patriotisme économique ?
. Ce choix de François Bayrou d’aller vers un débat sur l’identité nationale, l’immigration, est ce que cela correspond à un mouvement international de durcissement du discours sur l’immigration qu’on voit en Europe et aux Etats-Unis et qui favorise les partis d’extrême droite ?
. Est-ce que l’objectif de la majorité de droite sénatoriale est de faire primer la compétitivité de l’agriculture française sur l’écologie ?
. A propos des prix planchers, est-ce qu’il faut aller vers une agriculture encore plus administrée et encadrée par la puissance publique ?
. Certains accords de libre échange mettent en colère nos agriculteurs, comme le Mercosur. Est-ce que cette ouverture aux marchés internationaux fragilise notre agriculture française ?
. Il y a pourtant des produits indésirables qui ne respectent pas les normes imposées à nos agriculteurs ?

Sénat – Le CIAN rappelle que notre présence économique en Afrique est forte

Dans son discours aux ambassadeurs, le mois dernier, Emmanuel Macron appelait à développer « une stratégie avec nos entrepreneurs, toutes filières confondues, beaucoup plus ambitieuse à l’égard du continent africain et de le regarder comme un continent d’opportunités… » (compte-rendu).

« Il faut croire en l’Afrique, parce que c’est l’avenir, c’est-à-dire un milliard de nouveaux consommateurs dans les vingt ans », abonde Etienne Giros, président du CIAN que j’ai eu le plaisir de recevoir au Sénat, ce 3 février, en compagnie de sa directrice générale, Sandrine Sorieul.

« Même si c’est chaotique, compliqué, on réussit en Afrique, la quasi-totalité de nos entreprises sont rentables », explique-t-il, chiffres à l’appui : 500 entreprises françaises ou filiales y sont implantées. Elles pèsent 100 milliards d’euros annuels et emploient directement 700.000 personnes.

Nous sommes partout, mais un chiffre est encore plus significatif : la France est le second investisseur (après le Royaume-Uni) en Afrique selon l’indicateur IDE avec 61 milliards d’euros. Et surprise, la Chine n’occupe que la cinquième place des investissements étrangers avec 45mds, souligne le président Giros.

Cependant, notre perception est loin d’être positive. Il y a dix ans encore, l’Afrique faisait figure de nouvel eldorado, l’ambiance est aujourd’hui à « la frilosité ». Les conflits mondiaux ou les coups d’état au Sahel ont largement contribué à ce climat défavorable.

Alors, le CIAN, association patronale, dont les entreprises membres génèrent ensemble près de 80% de l’activité économique française en Afrique, tous secteurs confondus, veut faire entendre sa voix et lutter contre les préjugés. Non, il n’y a pas de sentiment anti-français, mais seulement un sentiment anti-politique française et limité à quelques pays seulement, surtout au Sahel. Un constat que je partage entièrement avec Etienne Giros, du fait ma propre expérience sur place.

Le rôle du CIAN est aussi de faire écho aux préoccupations de nos entrepreneurs. Celles-ci sont principalement financières, comme la hauteur des taux d’intérêt, l’exigence de garanties ou la difficulté d’obtenir des financements de taille intermédiaire (de 1 à 20M€) pour les ETI.

Si l’on veut regarder à long terme, le potentiel de l’Afrique est clair, d’autant que la concurrence y est plus faible qu’ailleurs. Nos positions de demain se construisent aujourd’hui et Etienne Giros ne doute pas que la réussite sourira aux ambitieux.

INFOLETTRE n°242 – Janvier 2025

Lire : l’INFOLETTRE n°242 – Janvier 2025Logo HebdoLettre bleu - Rond75

2025

Madame, Monsieur, chers élus, chers amis,

Le projet de loi de finances 2025 a enfin été adopté.

La situation critique de nos finances publiques marquée par une dette importante a nécessité de faire preuve de pragmatisme pour accepter un budget qui ne satisfait en réalité personne.

L’absence de majorité claire à l’Assemblée nationale a reporté des décisions difficiles sur la commission mixte paritaire (CMP).

Mais malgré ses nombreuses imperfections, ce budget était essentiel pour la stabilité de la France. Il nous offre une base de travail pour construire la suite.

Il paraît impératif que chacun s’engage désormais à surmonter les postures politiques, et à contribuer à un effort collectif afin de trouver des solutions durables pour notre économie.

Fidèlement,

Olivier Cadic

Sommaire :

VOEUX 2025
. Vœux à la communauté française établie à l’étranger

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER
. Premier ministre – Hôtel Matignon
. Réunion des chefs de poste consulaire
. PLF2025 (1/3) – Action Extérieure de l’État – Discussion générale
. PLF2025 (2/3) – Action Extérieure de l’État – Restrictions budgétaires
. PLF2025 (3/3) – Pass Éducation Langue française
. ⭢ PLF2025 – Les parlementaires des Français de l’étranger contre le nouveau coup de rabot budgétaire infligé au Quai d’Orsay

EN CIRCONSCRIPTION
> SUÈDE – Stockholm (30-31 janv. 2025)
> ROYAUME-UNI – Glasgow (13 déc. 2024)
> ROYAUME-UNI – Londres (06 déc. 2024)

SÉNAT – COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, DE LA DÉFENSE ET DES FORCES ARMÉES
. Entretien avec les ambassadeurs de France dans cinq des pays du Golfe
. Ukraine – Petro Poroshenko
. Inde – 76ème Journée de la République
. Pays du Golfe – Ambassadeur d’Oman

SÉNAT – CYBERSÉCURITÉ
. Commission spéciale Cybersécurité – Audition des Experts Cyber
. Commission spéciale Cybersécurité – Audition de Clara Chappaz
. PLF2025 / P129 (1/3) – Cyber, Ingérences numériques… un budget 2025 sous contrainte
. PLF2025 / P129 (2/3) – Transférer le budget de l’IHEDN au ministère des Armées
. PLF2025 / P129 (3/3) – Déshabiller Pierre pour habiller Paul
. Général Philippe Boutinaud – DCAF Genève

NARCOTRAFIC
. PPL Narcotrafic – Plaidoyer pour développer la coopération internationale

MÉDIAS
. “Trump à la Maison Blanche : comment les ultraconservateurs sont-ils arrivés au pouvoir ?” (Public Sénat – 18 janv. 2025 – Vidéo 35’)
. “Narcotrafic : une loi pour gagner la guerre” (Public Sénat – 27 janv. 2025 – Vidéo 9’15)

Découvrir l’InfoLettre n°242

En circonscription en Suède – Stockholm (30-31 janv. 2025)

Toute ma gratitude à Nadine Pripp, présidente du conseil consulaire, engagée depuis près de vingt ans au service des Français de Suède, qui m’a accompagné tout au long de ce séjour.

Très reconnaissant également envers Diane Doucerain, chargée d’affaires, et toute l’équipe du poste, pour l’excellence de leur accueil et le très haut niveau d’organisation de ma mission pour me permettre de participer à la réunion régionale Europe du Nord des CCEF.

Communauté française

Ambassade

En l’absence d’ambassadeur en poste en Suède, Diane Doucerain, chargée d’affaires, m’a accueilli à l’aéroport et a piloté l’organisation de mon troisième déplacement en Suède.

J’y ai retrouvé Ludovic Pouille, ambassadeur pour la diplomatie économique, venu comme moi pour participer à une réunion des conseillers du commerce extérieur pour l’Europe du Nord.

Première séquence, un petit-déjeuner de cadrage à la Résidence de France, en présence de Nadine Pripp, présidente du conseil consulaire, et des chefs de service de l’ambassade.

Tout juste un an après la visite d’état du président de la République, la relation bilatérale s’est approfondie.

L’économie suédoise affiche une santé éclatante. Avec un déficit de 0,6%, une dette de 35% du PIB, un nombre de licornes par habitant équivalent à la Californie, la Suède dispose de ressources significatives qui sont orientées principalement vers l’Europe.

La société suédoise sait à merveille équilibrer la vie privée et professionnelle.

Suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la Suède est devenue membre à part entière de l’OTAN le 7 mars 2024. Le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson, a déclaré : « Nous ne sommes pas en guerre, mais nous ne sommes pas en paix non plus. » Pour preuve, en mer baltique, des câbles sous-marins sont régulièrement sectionnés, illustration d’une guerre hybride menée contre les pays occidentaux.

Le gouvernement de droite, élu en 2022, qui bénéficie du soutien de l’extrême droite, peine à endiguer la violence des bandes rivales. Il avait fait de la lutte contre la criminalité armée, une priorité.

Sur le seul mois de janvier 2025, des attentats à la bombe ont été perpétrés à raison d’un par jour en moyenne. Le 27 janvier, 27 attentats à la bombe ont été recensés. En 2024, 317 explosions ont été signalées par la police.

Un homme connu pour avoir brulé le Coran a été assassiné le soir de mon arrivée.

Le Premier ministre suédois a admis que son gouvernement avait perdu le contrôle de la vague de violence qui déferle sur le pays. La volonté du gouvernement suédois est de renforcer les moyens d’Europol pour coordonner la lutte contre la criminalité organisée internationale. +d’images

Consulat

Visite du consulat en compagnie de Nadine Pripp, présidente du conseil consulaire et entretien avec l’équipe consulaire, organisé par Olivier Priou, consul adjoint, où nous avons été rejoints par Noemie Green, conseillère des FDE.

En 10 ans, le nombre des Français inscrits en Suède (9157) a progressé de près de 35%, 6% pour la seule année 2024. 15,2% seulement sont binationaux.

La moitié de nos compatriotes résident en Suède depuis moins de 5 ans. Ils étaient 80% à faire le choix du vote par internet pour les législatives 2024.

L’essentiel d’entre-eux vit dans la région de la capitale. L’agence consulaire de Göteborg (1630) en recense un peu moins de 20%, devant Malmö (1106), Umea (274) et Lulea (82).

Le nombre de bourses scolaires est très faible (5), car les frais de scolarité du lycée français sont modestes (1500 euros).

Les équipes du consulat m’ont transmis le guide distribué aux habitants du pays pour se préparer aux situations d’urgence. Ce fascicule est disponible en plusieurs langues. Il serait utile de décliner cette initiative en France. +d’images

Stockholm Accueil

“Amitié, Convivialité et Solidarité” est la devise de l’association Stockholm Accueil, créée dans le but d’accueillir et d’animer la vie des francophones à Stockholm.

Même si je n’étais de passage que pour 48h00, l’association qui fêtera ses 30 ans l’an prochain, m’a offert l’opportunité d’échanger avec certains de ses membres autour d’un café, en présence de Nadine Pripp, présidente du conseil consulaire, Noemie Green, CFDE Stockholm et Olivier Priou, consul adjoint.

Je remercie les membres de l’association pour cette conversation très intéressante avec de nombreuses questions ayant trait au fonctionnement de l’Union européenne, sur le couple franco-allemand, la politique énergétique ou encore les efforts à consentir pour préparer la guerre afin de préserver la paix.

J’ai également fait le point sur les progrès obtenus en matière de résidence de repli.

Enseignement

Lycée français Saint-Louis (LFSL)

Retour au lycée français Saint-Louis de Stockholm, près de 10 ans après mon précédent passage (compte-rendu), en compagnie de Nadine Pripp, présidente du conseil consulaire.

Accueilli par le proviseur Denis Ravaille, j’étais également accompagné de Diane Doucerain, chargée d’affaires a.i. à l’Ambassade de France, et Katerina Doytchinov, conseillère de Coopération et d’Action culturelle et directrice de l’Institut français de Suède.

Après avoir vu la cour rénovée ou encore le centre de documentation et d’Information, je me suis rendu à l’annexe pour découvrir les nouveaux locaux agrandis et rénovés pour les lycéens.

J’ai terminé la visite par deux séances d’échanges avec l’équipe de direction, puis les représentants du personnel. Nous avons évoqué les nombreux défis relevés pour s’adapter, avec pragmatisme, à un environnement qui tient compte des spécificités de sécurité locales et à un espace partagé avec une école suédoise.

Les effectifs ont peu évolué en 10 ans pour atteindre 700 élèves (primaire et secondaire), auxquels il faut ajouter les 88 élèves de la förskola (maternelle de 1 à 5 ans).

Le site principal nécessite une rénovation d’ampleur, susceptible de devoir quitter ces lieux pour l’école à horizon de 2028. +d’images

Diplomatie économique

CCEF – Réunion régionale Europe du Nord

« 5 milliards de voyageurs utilisent des Airbus chaque année », Jean Delbecq (VP Northern Europe, Airbus Group).

Merci à Dominique Fereira, président du comité Suède des Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF), pour son invitation à assister au Forum d’affaires France-Pays nordiques organisé par les CCEF à Stockholm les 30 & 31 janvier 2025.

J’ai assisté à la séquence d’ouverture du Forum, où se sont succédé Dominique Ferreira, Diane Doucerain (chargée d’affaires a.i.) et Ludovic Pouille, directeur de la diplomatie économique.

Cette zone nordique (Scandinavie, États baltes et Islande) constitue notre 10ème partenaire dans le monde. Tous secteurs confondus, les investissements des pays scandinaves en France s’élèvent à 16 milliards d’euros et 150 000 emplois.

La première table ronde était consacrée à la défense. Lors de l’introduction du débat, Olivier Cuny, chef de la section économique de l’ambassade de France, a divulgué que la Russie dépense 40% de son budget (8% de son PIB) à la défense et sa sécurité. La Russie produit assez d’équipements militaires pour construire une armée équivalente à celle d’Allemagne tous les 6 à 12 mois.

Cela justifie que l’effort consacré à la défense par les pays de l’OTAN augmente significativement dans les prochains mois. Les États-Unis réclament que l’investissement s’élève désormais à 5% du PIB contre 2% actuellement.

S’en sont suivis des échanges entre des experts et professionnels de la défense sur les enjeux sécuritaires et de coopération. Le colonel Sylvain Lautier, attaché de Défense ; Nicolas Moch (SEB-X), Fredrik Gustafson (SAAB), Jean Delbecq (Airbus), Peter Bäckström (MBDA) et Evelina Hedskog (W5 Solutions) ont partagé leurs regards respectifs sur la coopération européenne en matière de défense.

Le forum s’est poursuivi avec une deuxième table ronde consacrée à la transition écologique. +d’images

Communauté économique

Rencontre en deux temps avec des représentants d’entreprises implantées en Europe, à la faveur de ce troisième déplacement à Stockholm.

Lors du cocktail à l’occasion de la réunion nordique des CCEF organisé à la Résidence, Diane Doucerain, chargée d’affaires, m’a offert l’opportunité de m’adresser aux participants, en présence de Nadine Pripp et Noemie Green, élues des Français de Suède.

J’ai partagé mes observations sur les nombreuses interdépendances entre les États-Unis et l’Europe, qu’il convient de renforcer plutôt que de chercher à inventer des mondes parallèles, sous prétexte de souverainetés illusoires.

Dans un second temps, Nadine Pripp m’a organisé un échange privilégié avec des compatriotes susceptibles de me permettre d’appréhender différentes facettes du monde des affaires suédois.

Je remercie Cyrille Baley (Société Générale), Sophie Maillard (Lincoln), Olivier Goubaud (Ericson), Axelle Génetay (Visit Sweden), et Paul Medrano (Betao), pour leur disponibilité et leur chaleureux accueil. +d’images

Chambre de commerce

Accueilli à la Chambre de commerce franco-suédoise par Ewa Fallenius, directrice, pour un entretien en compagnie de Nadine Pripp, présidente du conseil consulaire.

Les bureaux sont situés dans un espace modulaire partagé qui offre beaucoup de flexibilité.

La chambre compte 140 membres, dont 25 nouveaux en 2024. Une équipe de 3 personnes, dont une stagiaire anime les activités, aide à l’implantation des entreprises françaises et administre les activités RH et paies pour 40 de ses membres.

Prochain événement, un nouveau séminaire consacré à l’Intelligence artificielle. +d’images

Grand prix VIE Europe

Comme je l’ai fait en novembre dernier à New Delhi pour le grand prix VIE Asie (compte-rendu), j’ai assisté à la remise du Grand Prix VIE Europe, co-organisé par les Conseillers du commerce extérieur de la France et Business France.

La cérémonie s’est déroulée à la Résidence de France à Stockholm.

Le dispositif V.I.E. proposé par Business France est un programme unique au monde qui permet à de jeunes européens de 18 à 28 ans d’effectuer une mission professionnelle à l’étranger au service d’une entreprise établie en France.

Plus de la moitié des 11500 VIE dans le monde sont établis en Europe. La Belgique est la première destination. Depuis le Brexit, leur nombre a chuté de 75% au Royaume-Uni, tandis qu’il a doublé en Irlande.

Diane Doucerain, chargée d’affaires, Ludovic Pouille, directeur de la diplomatie économique, de Stella Fau Clarke, présidente de la dommission Europe des CCE, et de Christophe Monnier, directeur VIE à Business France, Dominique Ferreira, président du comité Suède, se sont succédés pour remettre leur prix aux lauréats :

1er prix: Florian Mouftier (Valeo), Allemagne
2eme prix: Valentin Vuillermet (Temo), Suède
3eme prix: Estelle Becquet (Firmenich), Espagne
Prix Coup de coeur: Solène Gadal (Lincoln), Pologne

Félicitations à tous les lauréats pour leur formidable talent, et aux 50 VIE qui ont participé à ce Grand prix, en réalisant une vidéo destinée à promouvoir l’apport positif de cette expérience pour l’épanouissement personnel et professionnel. +d’images

GIA France-Pays du Golfe : AG & rencontre avec l’ambassadeur d’Oman

Les membres du groupe d’amitié entourant S.E.M. Ahmed Mohamed Nasser Al Araim

Ce 29 janvier, le groupe d’amitié France-Pays du Golfe que je préside a tenu son assemblée générale, puis auditionné S.E.M. Ahmed Mohamed Nasser Al Araim, ambassadeur du Sultanat d’Oman en France, accompagné de M. Khalid Al Zadjali, deuxième secrétaire, et MM. Sulaiman Al Shaqsi et Redhwan Al Sabri, conseillers.

Étaient également présent mes collègues Hervé Maurey, président délégué pour le Sultanat d’Oman, Else Joseph, présidente déléguée pour les Émirats arabes unis, Rémy Pointereau, président délégué pour Bahreïn, Daniel Laurent, vice-président, Alain Cadec et Fabien Genet, Vivette Lopez et Jean-Marc Vayssouze-Faure.

Après avoir rappelé que le groupe d’amitié avait, le 9 janvier, reçu cinq des six ambassadeurs de France dans les Pays du Golfe, j’ai évoqué le projet de déplacement de notre délégation à Oman et au Qatar à la mi-avril 2025.

Puis, j’ai souhaité la bienvenue devant le groupe d’amitié à S.E.M. Ahmed Mohamed Nasser Al Araim, invité à faire partager son analyse de la situation au Moyen-Orient, notamment à Gaza, au Liban et en Syrie.

L’ambassadeur a rappelé qu’un dialogue stratégique aurait lieu en 2025 entre le Sultanat d’Oman et la France, ce qui devrait renforcer les échanges entre les deux pays. Des relations s’établissent dans ce cadre avec les régions, comme la région Normandie, dont une délégation – à laquelle prendra part Hervé Maurey, président délégué pour Oman – se rendra dans le Sultanat en février sur des thématiques institutionnelles, économiques, énergétiques et académiques.

Il s’est dit désireux de contribuer à la réussite des déplacements dans son pays de la délégation normande tout comme de celle du groupe d’amitié.

Abordant les thématiques d’actualité au Moyen-Orient, S.E. M. Ahmed Mohamed Nasser Al Araim a souligné l’importance de la négociation et de la diplomatie dans la résolution du conflit israélo-palestinien, en se référant aux frontières de 1967 entre les deux pays.

Le conflit au Liban s’inscrit dans la continuité du conflit israélo-palestinien, a estimé l’ambassadeur, qui s’est réjoui de l’élection d’un président à la tête du pays et a remercié la France d’avoir organisé une conférence de soutien au Liban et appelé à un cessez-le-feu.

Se félicitant également du changement de régime intervenu en Syrie, S.E. M. Ahmed Mohamed Nasser Al Araim a remercié aussi la France pour l’organisation d’une conférence internationale sur le sujet le 13 février 2025 et dit espérer une stabilisation du pays et une amélioration de la situation du peuple syrien.

Rappelant qu’Oman entretenait des liens forts avec l’Iran, pays avec lequel une approche diplomatique doit être privilégiée, l’ambassadeur a félicité la France pour avoir poursuivi le dialogue avec cette puissance importante au niveau régional.

Interrogé par Vivette Lopez sur l’existence d’écoles de formation et d’échanges avec la France dans le domaine maritime, l’ambassadeur du Sultanat d’Oman a fait référence à l’autorité royale maritime omanaise, qui a établi un partenariat approfondi entre les deux pays.
Questionné par Alain Cadec sur le projet de coopération entre les ports de Lorient en Bretagne et de Duqm à Oman pour la gestion de la pêche, il a souligné son importance et son caractère novateur.

Hervé Maurey, président délégué pour le Sultanat d’Oman, l’ayant interrogé sur les conséquences potentielles de l’élection à la présidence des Etats-Unis de Donald Trump sur les équilibres régionaux au Moyen-Orient, S.E. M. Ahmed Mohamed Nasser Al Araim a invité à distinguer entre les menaces fortement médiatisées émanant du nouveau président américain, notamment à l’encontre de l’Iran, et leur réelle mise en œuvre, qui pourrait se limiter à la poursuite de l’embargo commercial.

Renouvelant son appel à privilégier les solutions diplomatiques, il a rappelé que son pays avait joué un rôle central dans la négociation des accords de Vienne de 2015 sur le nucléaire iranien.

M. Sulaiman Al Shaqsi a dit compter sur la France et ses alliés pour réduire les tensions sur le dossier iranien, mais également faciliter le rapatriement des réfugiés de la bande de Gaza et s’orienter vers une solution à deux États entre Israël et la Palestine.

Fabien Genet s’étant interrogé sur la crédibilité d’un tel dénouement, S.E. M. Ahmed Mohamed Nasser Al Araim a redit son attachement à la préservation de l’intégrité des territoires palestiniens de 1967, comprenant la bande de Gaza et la Cisjordanie. Il s’est dit par ailleurs fermement opposé à tout départ forcé de la population gazaouie vers d’autres pays comme l’Égypte ou la Jordanie.

M. Sulaiman Al Shaqsi a estimé que si Israël, dont la population est en infériorité démographique, s’opposerait dans un premier temps des négociations à la solution à deux États, il évoluerait nécessairement, celle-ci constituant la seule issue viable pour les deux parties en vue d’une pacification et d’une stabilisation de la région. Il a également souligné l’attachement de nombreux pays du Moyen-Orient à l’annonce faite par le président français Emmanuel Macron d’une conférence en juin 2025 co-présidée par la France et l’Arabie saoudite sur la recherche d’une solution à deux États.

PLF – Les parlementaires des Français de l’étranger contre le nouveau coup de rabot budgétaire infligé au Quai d’Orsay

Comme l’ensemble de mes collègues représentant les Français de l’étranger, j’ai été frappé de la décision de la Commission mixte paritaire (CMP) de réduire de 50 millions d’euros supplémentaires le budget « Action extérieure de l’État », surtout après les efforts préalablement consentis par le Quai d’Orsay, bien supérieurs à ceux des autres ministères.

Aussi, je suis cosignataire d’une lettre adressée au Premier ministre pour lui demander de renoncer à cette coupe drastique qui provoquerait des conséquences dommageables en termes d’influence diplomatique, de sécurité ou encore de lutte contre le terrorisme.

COURRIER à l’attention de François Bayrou

Monsieur le Premier ministre,

Le texte issu de la Commission Mixte Paritaire (CMP) a retenu un amendement particulièrement préoccupant pour la mission « Action extérieure de l’État », qui relève de la compétence de la Commission des Affaires étrangères. Cet amendement impose une nouvelle coupe budgétaire de 50 millions d’euros, venant s’ajouter aux 25 millions d’euros déjà rabotés en seconde délibération au Sénat il y a quinze jours.

Ce nouvel effort, qui frappe un ministère ne représentant pourtant que 1 % du budget de l’État, met gravement en péril nos missions régaliennes :
• Il compromet l’ouverture de plusieurs ambassades.
• Il affaiblit les moyens de sécurité pour nos agents en poste, les exposant à des risques
accrus.
• Il réduit notre capacité d’influence diplomatique, dans un contexte géopolitique où la
France doit au contraire renforcer sa présence.
• Il compromet nos engagements dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, alors que ces enjeux sont plus cruciaux que jamais.

Alors que le Quai d’Orsay a déjà consenti des efforts budgétaires bien supérieurs à ceux d’autres ministères, cet acharnement budgétaire affaiblit durablement notre diplomatie et, par conséquent, la position de la France dans le monde.

Nous demandons solennellement que le gouvernement amende ce texte de CMP pour revenir sur cette coupe budgétaire inacceptable.

Nous savons, Monsieur le Premier ministre, combien vous êtes attaché au rayonnement de la France et à la sécurité de nos compatriotes à l’étranger. Nous comptons donc sur vous pour défendre ces impératifs stratégiques et donner aux Affaires étrangères les moyens de leur mission.

Dans l’attente de votre retour, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Premier ministre, l’expression de notre haute considération.

Liste des cosignataires

Médias – “Narcotrafic : une loi pour gagner la guerre” (Public Sénat – 27 janv. 2025 – Vidéo 9’15)

Ce 27 janvier, j’ai participé à l’émission “Sens Public” sur Public Sénat, animée par Thomas Hugues en compagnie de Clarisse Serre, avocate pénaliste au barreau de la Seine-Saint-Denis et Frédéric Ploquin, grand reporter spécialiste de la criminalité et de la police.

La commission d’enquête sur « l’impact du narcotrafic en France et les mesures à prendre pour y remédier » est à l’origine de la proposition de loi transpartisane « visant à sortir la France du piège du narcotrafic ».

J’ai répondu aux questions suivantes de Thomas Hugues :
. Pourquoi le narcotrafic continue-t-il de proliférer malgré les moyens mis en place, par exemple les opérations « place-nette XXL » ?
. Comment le narcotrafic gagne-t-il les villes moyennes ?
. Durcissement des peines, effet ou pas ? Est-ce que cela n’empêche pas les chefs des mafias de donner leurs ordres depuis leurs cellules ?
. Si les pays d’origine n’arrivent pas à combattre les cartels, qu’est-ce qu’on peut faire ?
. Quel est votre avis sur ce projet de prison réservée aux cent plus gros trafiquants ?

Voir l’intégralité de l’émission Narcotrafic : une loi pour gagner la guerre sur le site Public Sénat

Public Sénat :
« Une proposition de loi transpartisane « visant à sortir la France du piège du narcotrafic », composé de 24 articles, est étudiée au Sénat. Elle est soutenue par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau et le ministre de la Justice, Gérald Darmanin. Une batterie de mesures, qui fait écho à la législation anti-mafia italienne. Que contient cette proposition de loi ? Comment l’État peut-il reprendre le contrôle, notamment dans les villes moyennes et les zones rurales ? »

Premier ministre – Hôtel Matignon

Le 28 janvier, deux jours avant la réunion de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2025, le Premier ministre François Bayrou a rassemblé députés et sénateurs, pour favoriser les échanges avec les ministres de son gouvernement.

Moment privilégié pour discuter avec les ministres Jean-Noël Barrot, Laurent Saint-Martin, Rachida Dati, Nathalie Delattre, Françoise Gatel, Valérie Létard ou encore Clara Chappaz, et également de retrouver des députés avec lesquels j’ai eu l’opportunité d’œuvrer en faveur des Français de l’étranger : Olivier Becht, ancien ministre des Français de l’étranger, Marc Fesneau, ancien ministre des Relations avec le Parlement, et aussi les députés des Français de l’étranger Éléonore Caroit et Stéphane Vojetta. +d’images

Sénat – Ukraine – Petro Poroshenko

Petit déjeuner de travail du bureau de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, à la Questure du Sénat, ce 29 janvier, autour de Petro Poroshenko, ancien président ukrainien (du 7 juin 2014 au 20 mai 2019) et actuellement député et chef du parti « Solidarité européenne », afin d’échanger sur les sujets politiques, sécuritaires et économiques.

Petro Poroshenko a rappelé que dans 3 semaines, cela fera 3 ans que Poutine aura lancé sa seconde opération d’invasion contre l’Ukraine, et 11 ans que la Russie occupe une partie du territoire ukrainien.

L’ancien président de l’Ukraine a salué le soutien au long cours de la France à son pays. Et de citer, les discussions en format Normandie dès 2014, qui ont contraint Moscou à échanger avec Kyiv, ou la décision de la France de ne pas livrer le Mistral à la Russie.

Premier pays à livrer des missiles Scalp, la France a permis à l’Ukraine de délivrer 10% de ses territoires.

Petro Poroshenko nous a confié que 30% de l’Ukraine est minée. Un territoire qui représente l’équivalent du Benelux, de la Suisse et de la Croatie réunies. Il a réclamé un soutien aux opérations de déminage.

J’ai apprécié les analyses de cet ancien président qui se rend chaque semaine sur le front. +d’images

Cyber – Création du C3BO

Centre de développement des capacités cyber dans les Balkans occidentaux

Le 29 janvier, la Commission des Affaires étrangères et de la Défense a voté en faveur du projet de loi, présenté par ma collègue Sylvie Goy-Chavent, autorisant l’approbation de l’accord portant sur la création du Centre de développement des capacités cyber dans les Balkans occidentaux (C3BO).

L’accord vise à créer un Centre de développement des capacités cyber dans les Balkans occidentaux (Albanie, Bosnie-Herzégovine, Kosovo, Macédoine du Nord, Monténégro, Serbie) en lui octroyant le statut d’organisation internationale (C3BO). Le siège du centre est prévu au Monténégro, à Podgorica.

Cet accord signé par trois pays qualifiés de « fondateurs » a pour objet de renforcer la cyber-résilience des Balkans par des activités de formation et de sensibilisation. Les objectifs du C3BO sont de renforcer les capacités opérationnelles des services de police et de justice, la prévention des attaques cyber et la gestion des risques.

Le C3BO vise à former des experts, au sein des agences, administrations, forces de police et de sécurité régionales. Il permettra d’approfondir la coopération entre tous les acteurs régionaux et d’harmoniser les normes applicables dans la perspective de leur adhésion future à l’Union européenne.

En novembre 2022, nous avions accueilli une délégation de députés monténégrins (compte-rendu) suite à la cyberattaque majeure subie par le Monténégro à l’été 2022. 17 systèmes différents localisés dans 10 ministères avaient été corrompus et 3000 ordinateurs d’état avaient dû être réinstallés. L’ANSSI avait dépêché 15 agents à Podgorica pour la circonstance.

Je me réjouis que l’initiative dont nous avions parlé en novembre 2022, aie prospéré, et que notre pays soit en pointe pour animer ce centre cyber international.

Sénat – Inde – 76ème Journée de la République

À l’invitation de l’ambassade de l’Inde à Paris, j’ai eu l’honneur de participer à une superbe réception à l’hôtel Intercontinental, ce 27 janvier, à l’occasion de la 76ème Journée de la République de l’Inde.

Cette cérémonie m’a offert l’opportunité de rencontrer SEM Sanjeev Singla, ambassadeur d’Inde en France, arrivé récemment en poste à Paris.

Après sa visite pour notre fête nationale en 2023, en qualité d’invité d’honneur, le Premier ministre Narendra Modi est à nouveau attendu à Paris en février, à l’occasion du sommet sur l’IA.

Laurent Saint-Martin, ministre délégué, du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, a rappelé le partenariat stratégique et les nombreux points communs de nos deux nations qui ont l’indépendance et la défense de l’état de droit en partage.

Le ministre a souligné la volonté de densifier les flux croisés dans le domaine économique.

2026 marquera l’année de l’innovation France-Inde. +d’images

VOEUX 2025

Voeux à la communauté française établie à l’étranger

Madame, Monsieur, mes chers compatriotes établis à l’étranger,

L’année 2024 nous a offert de nombreuses occasions d’être fiers de notre pays. Lire la suite

Retrouvez mes actions

Reportage Public Sénat – Des élus pris pour cible

SOMMAIRE DES DÉPLACEMENTS 2024

EUROPE
BULGARIE
Sofia | 17-18 sept. 2024Lien
CHYPRE
Nicosie / Larnaca / Kyrenia / Kormakitis | 18-21 juil. 2024Lien
DANEMARK
Copenhague | 26-27 sept. 2024Lien
ESTONIE
Tallinn, Tapa | 27-28 août 2024Lien
GRÈCE
Thessalonique | 30 nov. 2024Lien
LITUANIE
Vilnius | 29-30 août 2024Lien
Kaunas | 30 août & 1er sept. 2024Lien
Klaipėda & Nida | 30-31 août 2024Lien
POLOGNE
Varsovie | 1-2 sept. 2024Lien
Karpacz (Forum économique) | 3-5 sept. 2024Lien
ROYAUME-UNI
Glasgow | 13 déc. 2024Lien
Londres | 6 dec. 2024Lien
Londres | 24-25 sept. 2024Lien
Londres, Birmingham, Ashford | 03-11 juil. 2024Lien
Londres | 24 mai & 18 juin 2024Lien
Londres | 28 mars 2024Lien
Londres | 9 fév. 2024Lien
Bridgwater & Bristol | 8 fév. 2024Lien
Londres | 26-29 janv. 2024Lien
Londres | 4 janv. 2024Lien
SERBIE
Belgrade | 14-15 nov. 2024Lien
SUISSE
Berne & Genève | 24-25 oct. 2024Lien
Genève | 19-20 sept. 2024Lien
Zurich | 20-21 sept. 2024Lien
AFRIQUE
BURUNDI
Bujumbura | 9-11 avril 2024Lien
ÉTHIOPIE
Addis Abeba | 19-20 avril 2024Lien
KENYA
Nairobi | 11 & 15 avril 2024Lien
Mombasa | 13-14 avril 2024Lien
MAROC
Marrakech | 30-31 mai 2024Lien
Agadir | 01-02 juin 2024Lien
RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
Bangui | 13-16 fév. 2024Lien
RWANDA
Kigali & Tumba | 5-9 avril 2024Lien
TANZANIE
Zanzibar | 17 avril 2024Lien
Dar es Salaam | 16-18 fév. 2024Lien
AMÉRIQUE
BOLIVIE
La Paz | 12-14 mai 2024Lien
Cochabamba – Chimore – Villa Tunari | 16 mai 2024Lien
Santa Cruz | 14-15-17 mai 2024Lien
ÉTATS-UNIS
San Francisco | 9-11 oct. 2024Lien
San Diego | 7-8 oct. 2024Lien
Los Angeles | 4-6 oct. 2024Lien
Washington | 26-28 fév. 2024Lien
PARAGUAY
Asuncion | 17-19 mai 2024Lien
PÉROU
Lima | 07-10 nov. 2024Lien
Lima | 08-11 mai 2024Lien
Trujillo | 10-11 mai 2024Lien
ASIE-PACIFIQUE
ARABIE SAOUDITE
Riyad | 02-03 déc. 2024Lien
Riyad | 01-04 mars 2024Lien
ÉMIRATS ARABES UNIS
Abou Dhabi | 21-22 fév. 2024Lien
Dubaï | 19-20 fév. 2024Lien
INDE
New-Delhi | 27-28 nov. 2024Lien
ISRAËL
Tel Aviv | 18 fév. 2024Lien
LIBAN
Beyrouth, Bikfaya | 13-17 juil. 2024Lien
MALAISIE
Penang | 11–12 janv. 2024Lien
Kuala Lumpur | 8–11 janv. 2024Lien
PHILIPPINES
Manille | 1-3 août 2024Lien
SINGAPOUR
Singapour | 13–16 janv. 2024Lien
SRI LANKA
Colombo | 17–19 janv. 2024Lien
Kandy | 18 janv. 2024Lien
TAÏWAN
Taipei | 28-31 juil. & 3 août 2024Lien

En circonscription au Royaume-Uni – Glasgow (13 déc. 2024)

Alliance française – Véronique Miller

Véronique Miller, conseillère des Français de l’étranger, a dit au revoir à l’Alliance française, où elle a enseigné le français pendant plus de trente ans.

Grâce à une confidence de Christian Albuisson, président du conseil consulaire en Ecosse, j’étais à Édimbourg à la sortie du conseil consulaire pour l’accompagner vers l’Alliance française à Glasgow et participer à cette journée chargée d’émotions.

En compagnie de Christian Albuisson, du président et des administrateurs de l’Alliance française, du directeur, de ses collègues, et de ses proches, nous lui avons témoigné notre reconnaissance pour son engagement d’une vie en faveur de la francophonie.

Avec plusieurs parents d’élèves, Véronique a également fondé l’association Flam “l’École buissonnière” en 2001, dont elle est la présidente et qui accueille 105 enfants. Cette activité complète son mandat de conseillère des Français de l’étranger, qui lui permet d’accompagner les Français d’Écosse et de promouvoir la langue et la culture française en Écosse.

À la suite de mon message d’hommage qui associait ma collègue Olivia Richard, j’ai remis à Véronique une médaille du Sénat pour marquer notre gratitude.

Message adressé par Véronique :

“Après avoir fait deux ans d’assistanat dans les écoles secondaires écossaises à Glasgow, j’ai rejoint l’équipe de l’Alliance française en septembre 1990, la même année, la directrice m’a fait confiance pour lancer la toute première classe pour les enfants de 3 ans.

Pendant mes années de services j’ai enseigné à tous les niveaux : des débutants aux avancés ainsi qu’aux enfants de 3 à 10 ans.

J’ai développé des programmes pédagogiques et mené des formations d’enseignement du français pour les professeurs d’écoles primaires et secondaires sur Glasgow et les îles de l’Ouest de l’Ecosse.

Au sein du programme 1+2 (projet ambitieux de l’éducation écossaise pour enseigner deux langues dans le primaire lancé en 2012), mes collègues et moi avons eu le plaisir de présenter des ateliers de langues dans les écoles primaires de North Lanarkshire.

je suis également examinatrice de l’examen DELF. Dernièrement, j’ai animé des ateliers de café littéraire.
Mes années avec l’Alliance Française de Glasgow m’ont permis de rester en contact avec la France et de garder un repère non seulement identitaire, mais linguistique et culturel.

Grace aux différents spectacles, visites d’auteurs, musiciens français ou francophones, la France n’était jamais loin !

Je suis honorée d’avoir pu y travailler et échanger avec mes collègues très sympathiques et d’y avoir développé mes compétences professionnelles.”