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En circonscription au Royaume-Uni – Londres (24-25 sept. 2024)

Le Brexit a encore frappé. Du fait de la sortie de l’UE, le Labour peut désormais envisager d’assujettir, à la TVA, les frais de scolarité des écoles indépendantes du Royaume-Uni.

Aussi Amelie Mallet, conseillère à l’AFE pour l’Europe du Nord et conseillère des Français de l’étranger pour le Royaume-Uni, m’a organisé une succession de rencontres sur Londres avec les acteurs de la communauté éducative.

Enseignement

Parents d’élèves

La mesure du Labour qui ferait gonfler de 20% la somme à acquitter, pourrait s’appliquer à nos écoles bilingues françaises et entrer en vigueur dès le mois de janvier 2025, au cours de l’année scolaire.

Les parents d’élèves ne s’attendaient pas à cette accélération dans la mise en œuvre de cette promesse électorale du Labour.

Première séquence, un entretien avec les représentants des parents des trois plus importants établissements du réseau en nombre d’élèves :

Nathalie Fize (APL – Charles de Gaulle) ; Salima Arnold et Christine Dufourcq-Brana (APLIL – Winston Churchill) ; Craig Duffy (APC – CFBL)

Lors de la discussion, trois priorités d’actions nous sont apparues pour alimenter les entretiens à suivre :
▶️ Sensibiliser le consul général pour ajuster l’enveloppe des bourses en conséquence ;
▶️ Inciter la proviseure du lycée Charles de Gaulle à faire la transparence sur l’impact de la récupération de la TVA sur les achats auprès du conseil d’établissement ;
▶️ Engager une action auprès des charities pour accompagner les familles en difficulté financière liée à cette surcharge.

Consulat

Visite du consulat pour une deuxième séquence du programme londonien organisé par Amelie Mallet, consacrée aux conséquences de l’assujettissement à la TVA des frais de scolarité des écoles indépendantes.

À la faveur de notre rencontre avec Samer Melki, consul général de France à Londres, nous avons également échangé avec Catherine Sagnelonge, consule générale adjointe, et Anissia Morel, conseillère culturelle, toutes deux arrivées à Londres à la rentrée de septembre.

Dans le prolongement de notre rencontre avec les parents d’élèves, nous avons souligné qu’il apparaissait incongru de tenir la seconde commission consulaire des Bourses le 21/10/2024, soit quelques jours avant de connaître la décision du gouvernement britannique, et pendant les vacances scolaires.

En ajoutant une TVA de 20% aux frais de scolarité, il n’y aura plus de boursier à 100%, car le montant de la bourse accordé est annexé à la quotité. Ce changement va bouleverser tous les équilibres. Avec Amelie Mallet, conseillère des FDE pour le Royaume-Uni, nous avons plaidé pour une revue en conséquence de l’enveloppe globale des bourses. Nous remercions le consul général d’avoir pris en compte nos demandes et partagé nos espoirs que Paris nous entende.

Des discussions diplomatiques sont en cours afin que les spécificités de notre réseau soient prises en compte pour bénéficier d’un statut dérogatoire.

Le Brexit continue à véhiculer son lot de difficultés qui a affecté le dispositif des Volontaires internationaux en entreprises (VIE), en limitant la durée à un an et en aggravant son coût. De 1000 VIE au Royaume-Uni en 2020, on en compte désormais moins de 200.

Ce qui fonctionne à plein, ce sont les naturalisations de Britanniques. Le consul fait des cérémonies toutes les deux semaines en accueillant les familles et limite à 20 naturalisations par séance.

Le nombre record de 140 000 visas délivrés en 2023, pourrait être dépassé en 2024, puisque le consulat en avait délivré 105 000 au 31/08/24.
Le consul général a noté une légère augmentation du nombre de compatriotes enregistrés au consulat (140 000). Il pense pouvoir dépasser les 150 000 inscrits en allant hors les murs du consulat pour recueillir les inscriptions. +d’images

Lycée français – Charles de Gaulle (LFCDG)

Troisième séquence du programme londonien organisé par Amelie Mallet, un entretien avec Catherine Bellus-Ferreira, proviseur du lycée Charles de Gaulle à Londres.

Comme l’APL, la proviseur a rédigé un courrier pour alerter le gouvernement britannique sur les conséquences néfastes d’un assujettissement à la TVA de 20% des frais d’écolage.

Le statut d’établissement en gestion directe par l’AEFE ne permet pas aux avocats d’être aussi affirmatifs sur les conséquences légales de cette perspective à la différence des établissements partenaires, qui sont de droit britannique.

Plusieurs scénarios ont été imaginés pour augmenter les frais de scolarité du LFCG afin de prendre en compte la décision britannique. Ils ont été présentés à la directrice de l’AEFE qui est décisionnaire en dernier ressort.

Afin de répondre au souhait de faire la transparence sur l’impact de la récupération de la TVA sur les achats auprès du conseil d’établissement, Catherine Bellus-Ferreira précise que l’assiette pour récupérer la TVA sera plus réduite que prévu.

La décision devra intervenir très vite, car le délai entre le 30/10/24 annonçant les modalités de la mesure et le 1/1/25, date de mise en application, est extrêmement réduit. Cela rendra la mesure gouvernementale brutale.

Compte tenu des effectifs importants de 3450 élèves et du très faible nombre de boursiers au LFCG, la proviseur anticipe que cela sera moins douloureux pour eux que pour les autres établissements du réseau.

La proviseur s’attend à une prochaine inspection de l’Offsted destinée à évaluer le résultat des efforts accomplis pour respecter les règles britanniques en matière de prévention des risques et de protection des élèves.

Nous nous sommes réjouis d’apprendre que le travail accompli a été bénéfique et qu’il a modifié la culture de l’établissement pour qu’il soit conforme aux attentes du ministère de l’éducation britannique.

Merci à Catherine Bellus-Ferreira pour son écoute. +d’images

Lycée international Winston Churchill – CFBL

Entretien avec Mireille Rabaté, proviseur, Laurent Batut, DAF du lycée International Winston Churchill, David Gassian, proviseur, Laurence Ladecky, DAF du collège français bilingue de Londres (CFBL), et Amelie Mallet, conseillère des Français de l’étranger.

Mireille regrette que la consultation des écoles sur la mesure de la TVA se soit passée du 29/7 au 15/09 pendant la fermeture des écoles.

Les organisations professionnelles réunissant les écoles indépendantes sont très pessimistes sur les conséquences de l’assujettissement des frais de scolarité à la TVA. Un tiers d’entre elles pourraient être lourdement impactées.

Lors de cette rentrée, Churchill accueille 800 élèves. Pour sa part, le CFBL en scolarise 696. 95% des élèves de troisième du CFBL entrent en seconde à Churchill. Une bonne nouvelle pour ceux qui ont été à l’initiative du plan École, dont le premier objectif en 2008 était de créer 1500 places dans le réseau à Londres. En effet, le lycée CDG était exsangue et refusait plus de 700 demandes par an.

J’observe qu’il reste des effets à corriger pour équilibrer la situation.

Chaque élève du lycée CDG est subventionné à hauteur de 1500 euros, ce qui est positif puisque cela fait baisser d’autant les frais pour les parents. L’égalité républicaine justifierait que l’aide soit répartie équitablement et accordée à tous les élèves, sans distinction de statut des établissements créés dans le cadre du plan École.

De plus, les écoles partenaires doivent acquitter 2% des frais de scolarité à l’AEFE, une mesure coûteuse pour les parents et à la justification contestée par les deux établissements consultés.

École internationale EIFA

Accueillis par Stéphane Kuhn, directeur, et Nicolas Riond, j’ai eu le plaisir de revoir l’EIFA, une école située en plein cœur de Londres, à proximité d’Oxford Circus.

Le Board a pris la décision l’été dernier de ne pas renouveler le bail du bâtiment du secondaire, dont le montant était très élevé et de réduire sa capacité.

En conséquence, le bâtiment a été adapté pour accueillir leurs 128 élèves de la petite section de maternelle, créée en septembre dernier, jusqu’à la quatrième.

Une décision de gestion très pertinente qui sécurise le futur de l’école.

Le bon rapport de l’Offsted en juin dernier les conforte. Sincères félicitations. +d’images

Diplomatie économique

Frenchfounders

À l’invitation de Christophe Ragot, j’ai participé à la soirée du club Frenchfounders, à l’institut français de Londres.

Christophe m’a fait l’honneur de me permettre de présenter mon parcours d’entrepreneur à ce cercle de créateurs d’entreprises.

J’ai eu l’opportunité de présenter mon action de sénateur sans frontières et une rapide analyse de la situation géopolitique, avant de laisser la parole à Sir John Scarlett, former Chief of the Secret Intelligence Service (MI6).

J’ai ainsi pu suivre avec beaucoup d’intérêt son analyse sur la situation en Ukraine, Moyen-Orient et Indo-Pacifique. Ce décryptage nous a permis de bénéficier d’une perspective éclairée sur les conséquences à long terme de ces conflits.

Merci à Sir John et au club Frenchfounders pour cette belle initiative qui a favorisé des échanges très instructifs avec les participants. +d’images

Médias – “On ne peut pas rester inerte devant ces évènements” : l’escalade militaire au Liban inquiète la commission des Affaires étrangères du Sénat (Public Sénat – 30 sept. 2024)

Guillaume Jacquot de Public Sénat a rendu compte des travaux de notre commission des Affaires étrangères du Sénat qui a fait sa rentrée dans un contexte géopolitique marqué par une escalade des violences au Proche-Orient.

Je le remercie d’avoir rapporté mes observations qui font suite à mon déplacement au Liban en compagnie de Nadia Chaaya, conseillère à l’Assemblée des Français de l’étranger pour l’Asie centrale et Moyen-Orient, membre de la commission de Sécurité et des Risques sanitaires, pour évaluer les capacités françaises à gérer une éventuelle évacuation de nos ressortissants du Liban.

Lire l’article sur Public Sénat « On ne peut pas rester inerte devant ces évènements » : l’escalade militaire au Liban inquiète la commission des affaires étrangères du Sénat

Extraits :

Pour le sénateur (Union centriste) Olivier Cadic, les appels au cessez-le-feu relèvent dans le contexte actuel d’une « impuissance absolue ». « Il y a deux forces qui sont déterminées à s’éliminer physiquement. La volonté de l’Iran, c’est d’éliminer Israël de la carte, c’est ce que voulaient le Hamas et le Hezbollah. De l’autre côté, il y a une volonté de se défendre, existentielle, cela peut se comprendre. Il y a aussi une nouvelle position israélienne de l’extrême droite qui revendique des nouveaux objectifs territoriaux, qui ne cache plus sa volonté de ne pas permettre un second État, Palestinien. On sait très bien qu’il n’y pas de solution sans cela. Ces gains militaires violents n’offrent que des répits », estime le sénateur représentant les Français établis à l’étranger.

[…]

Pour le centriste Olivier Cadic, l’une des clés dans la fermeture du front nord d’Israël se trouve dans les mains des responsables politiques à Beyrouth, alors que le pays est dans une situation de blocage politique complet. Depuis deux ans, les différentes familles politiques n’ont pas réussi à s’entendre sur un nom pour la présidence de l’État, qui reste toujours vacant. « Ce n’est pas à nous de négocier avec Israël pour le Liban, il faut absolument un gouvernement avec un vrai président, qui soit respecté. Aujourd’hui, on a peut-être l’opportunité avec ce qu’il s’est passé d’avoir une issue politique », explique le sénateur des Français de l’étranger. Le sénateur se dit convaincu que le commandant en chef de l’armée libanaise, le général Joseph Aoun, pourrait s’imposer comme un candidat idéal, l’armée représentant le Liban multi-confessionnel, selon lui.

[…]

Comme ses collègues, Olivier Cadic se montre par ailleurs vigilant sur le sort des plus de 20 000 Français qui vivent au Liban. Le sénateur s’est rendu dans la région au mois de juillet, il se dit rassuré sur les capacités françaises à gérer une éventuelle évacuation. « Je voulais vérifier si on était prêt à organiser une sortie de nos ressortissants si on avait une nouvelle crise à l’image de ce qu’on a connu dans le passé. Le travail de préparation a été fait, il faut rendre hommage à nos armées et à notre diplomatie dans ce domaine. »

Lire l’article sur Public Sénat « On ne peut pas rester inerte devant ces évènements » : : l’escalade militaire au Liban inquiète la commission des affaires étrangères du Sénat.

Sénat – Ministre du Commerce extérieur et des Français de l’étranger – Discours de politique générale

Ce 1er octobre, rencontre avec Sophie Primas, nouvelle ministre déléguée du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, à l’issue du discours de politique générale du Premier ministre, lu au Sénat par Didier Migaud, ministre de la Justice et numéro deux du gouvernement.

La ministre conduira la fusion de Business France et d’Atout France annoncée dans le discours.

Nous avons également échangé sur la situation des Français du Liban qui nous préoccupe mutuellement et la mise en place par la France de nouvelles mesures de précaution pour nous tenir prêts à l’éventualité des effets d’une poursuite de la dégradation de la situation.

Tous mes vœux de réussite à Sophie Primas dans l’accomplissement de sa mission.

En circonscription en Suisse (2/2) – Zurich (20-21 sept. 2024)

Seconde étape de mon déplacement en Suisse, après Genève (compte-rendu), afin d’assister à deux événements : la pose de la première pierre de l’extension du lycée LFZ et l’AG de l’Union des Français de Suisse.

Enseignement

Lycée français de Zurich (LFZ) – Extension

Une première pierre précieuse !

À l’invitation de Sébastien Ricout, président du lycée français Marie Curie de Zurich, j’ai eu le plaisir et l’honneur de participer à la cérémonie de la pose de la première pierre du nouveau bâtiment destiné à concrétiser une nouvelle étape du développement de l’établissement.

Cet événement s’est tenu en présence de Marion Paradas, ambassadrice de France en Suisse, Marc Ferracci, député des Français établis en Suisse et du Liechtenstein, mes collègues sénatrices Olivia Richard et Samantha Cazebonne, de Laurent Alberti, consul général de France à Zurich, des conseillers des Français de l’étranger de Suisse, Odile Avezou, Linda Chevalier, Marlene Collette, Louis Portal et Régine Mazloum-Martin, déléguée consulaire, d’Hélène Degryse, présidente de l’Assemblée des Français de l’étranger et conseillère consulaire aux Pays-Bas, de François Courant, conseiller culturel, d’Emmanuel Coigny, proviseur du Collège du Léman, de représentants d’associations, de professeurs, de parents d’élèves et d’élèves.

À la faveur de ce troisième déplacement au LFZ, j’ai eu l’opportunité de saluer les progrès constants de cet établissement d’excellence.

En octobre 2018, lors de ma première visite, les effectifs avaient progressé de 50% entre 2013-2018 pour atteindre 1023 élèves (compte-rendu). Afin de contribuer à l’atteinte de l’objectif fixé, quelques mois plus tôt, par le Président de la République, le lycée considérait être en mesure doubler ses effectifs à horizon 2030.

Pour y parvenir, le comité de gestion avait alors engagé une réflexion pour déterminer si la convention qui liait le comité de gestion avec l’AEFE devait être maintenue. Fort de l’expérience acquise à Londres, j’avais indiqué à Sébastien Ricout que l’accompagnement de son projet constituerait ma priorité d’action pour la Suisse.

Quatre ans et un Covid plus tard, je suis retourné au lycée français de Zurich en octobre 2022, sorti un mois plus tôt de la convention qui le liait à l’AEFE. Adopter le simple statut de partenaire de l’AEFE, a eu pour effet de simplifier et d’optimiser la gouvernance de l’établissement.

Un nouveau proviseur et une nouvelle directrice du primaire ont été recrutés et le projet d’agrandissement prévoyant un investissement de 26,4 millions de francs suisse et la location du terrain sur 80 ans à proximité a été engagé.

Deux ans plus tard, Sébastien Ricout a présidé au début officiel de la construction du second bâtiment du LFZ par l’entreprise suisse HRS Real Estate AG.

Cette extension est prévue pour accueillir 500 à 600 élèves. Elle comprendra 32 grandes salles de classe, un nouveau gymnase, un auditorium, une cafétéria, un terrain de sport et une aire de détente végétalisée sur son toit. Ce bâtiment concrétisera la progression des effectifs du LFZ de 500% en 25 ans.

Cette première pierre est précieuse car elle illustre la vitalité de l’enseignement français à l’étranger.

Félicitations au comité de gestion pour cet engagement au long cours inspirant. +d’images

Communauté française

Assemblée générale de l’UFS

Invité par Patrick Lenain, président de l’Union des Français de Suisse (UFS), qui fédère plusieurs associations françaises, j’ai une nouvelle fois participé à l’assemblée générale de l’UFS à Zurich, clôturée par l’ambassadrice Marion Paradas.

Avec 171 369 inscrits, dont 140 636 pour la seule circonscription de Genève, la Suisse est la première destination des Français de l’étranger.

Les consuls généraux Laurent Alberti (Zurich) et Clément Leclerc (Genève) se sont succédé pour mettre en avant les chantiers en cours pour permettre aux services consulaires de s’adapter en permanence à une communauté en croissance.

Après une présentation de la Principauté du Liechtenstein par Maximilien Marxer, Sébastien Ricout a rendu compte des progrès du lycée français Marie Curie de Zurich

Marion Paradas, ambassadrice de France en Suisse ; Patrick Lenain, président de l’Union des Français de Suisse (UFS) ; Marc Ferracci, député des Français établis en Suisse et du Liechtenstein

Marc Ferracci, député des Français établis en Suisse et du Liechtenstein, mes collègues sénatrices Olivia Richard et Samantha Cazebonne sont intervenus tour à tour.

Durant ma présentation, après avoir remercié le président Lenain, les participants et salué les conseillers des Français de l’étranger présents*, j’ai souligné les résultats obtenus par la France aux Mondiaux des métiers, une semaine plus tôt à Lyon. La France s’est classée 3e mondiale et 1er pays européen lors des WorldSkills Lyon 2024, devançant, pour la première fois, d’une courte tête la Suisse, référence européenne en matière d’apprentissage.

La Suisse a remporté la médaille d’or en cybersécurité. Transition toute trouvée pour saluer la résilience de nos forces cyber qui nous ont protégés durant les JO, alors qu’elles subissaient 3 milliards d’attaques par jour.

J’ai partagé le résultat des travaux de l’agence Viginum qui a documenté les actions de désinformation russes. En réponse au dénigrement de la France par la Russie, nous devons être vigilants pour défendre la réputation de notre pays, car il le vaut bien !

Merci aux participants pour leurs nombreuses questions me concernant sur la cybersécurité. Olivia Richard a répondu sur le vote internet, tandis que Marc Ferracci a mis en valeur nos brillants résultats sur la formation professionnelle et l’apprentissage. Depuis la réforme de 2018 voulue par le président de la République, le nombre d’apprentis est passé en France de 280.000 à 800.000.

Félicitations au député Marc Ferracci devenu ministre de l’Industrie, le soir même. +d’images

(*)⁠ Conseillers des Français de l’étranger : Odile Avezou et Louis Portal (Zurich) ; Linda Chevalier, Marlene Collette, Nicolas de Ziegler (Genève) ; Régine Mazloum-Martin, déléguée consulaire (Genève) ; ⁠Hélène Degryse, présidente de l’Assemblée des Français de l’étranger, conseillère des FDE aux Pays-Bas

En circonscription en Suisse (1/2) – Genève (19-20 sept. 2024)

Ce retour en Suisse, pour un séjour de trois jours, marque mon 550ème déplacement en circonscription.

Lors d’une première étape à Genève, j’ai eu le plaisir de revoir Clément Leclerc, consul général à Genève, que j’avais rencontré dans un poste précédent de consul général à Miami. Je lui suis reconnaissant d’avoir réuni les conseillers des Français de l’étranger élus pour la circonscription de Genève.

Ma visite au Collège du Léman – International School, a constitué un temps fort, puisque Emmanuel Coigny, proviseur du Secondaire, m’a invité à exposer mon parcours d’entrepreneur, puis de sénateur, devant un parterre de quelque 150 élèves particulièrement attentifs.

Je remercie Marie Wattez, présidente de la chambre de commerce et d’industrie France-Suisse (CCIFS) et Romain Duriez, le directeur de la chambre, qui m’ont préparé un programme de visite d’entreprises, dans un pays qui représente un acteur économique majeur pour la France, en termes de commerce et d’investissements.

Communauté française

Conseillers des Français de l’étranger

Merci à Clément Leclerc, consul général, d’avoir organisé un déjeuner en présence de Marie-Hélène Papi, consule générale adjointe, avec les conseillers des Français de l’étranger élus pour la circonscription de Genève : Linda Chevalier ; Marlène Collette ; Nicolas de Ziegler et Nicolas Lang, pour m’offrir l’opportunité d’échanger sur les préoccupations de nos compatriotes établis dans la circonscription.

Plusieurs questions avaient trait à des traitements fiscaux en France sur les résidences secondaires, les successions et les comptes publics hexagonaux préoccupants.

Si le choix de la Suisse en faveur du F35 américain face au Rafale avait créé une forte déception pour la France, la récente visite du président de la République en Suisse a permis de revenir à une relation bilatérale plus constructive à leurs yeux.

Merci aux élus de m’avoir aidé à mieux comprendre pourquoi les Suisses déclarent : “Il n’y en a point com

me nous !” +d’images

Consulat

Dans le prolongement de la rencontre avec les élus consulaires, je me suis rendu au consulat général de France pour visiter nos installations et échanger avec les agents sur les services consulaires.

Les effectifs s’élèvent à 43 personnes. Les 13 guichets offrent une capacité d’accueil de 1200 personnes par semaine, et collectent 1,5 millions de recettes droits de chancellerie. Avec 35 300 titres délivrés en 2023, c’est presque 2 fois plus que l’année 2019.

Le consulat naturalise 200 nouveaux français par mariage par an. À l’inverse, Genève enregistre un tiers des renonciations à la nationalité française du monde.

Si le consulat délivrait 60 000 visas par an avant que la Suisse n’entre dans Schengen, ce nombre s’est considérablement réduit depuis.

Merci à tous les agents pour les nombreuses informations partagées.

Le monument aux morts situé à côté du consulat général a été récemment vandalisé.
J’ai assuré le consul général de tout mon soutien face à cet acte ignominieux qui a sidéré notre communauté. +d’images

Enseignement

Collège du Léman

Le Collège du Léman – International School, est la première école non homologuée par l’Éducation nationale à rejoindre l’Association nationale des écoles françaises à l’étranger (ANEFE), que j’ai l’honneur de présider depuis fin décembre 2021.

Afin de célébrer cette adhésion, je suis revenu en compagnie de Michel Monsauret, secrétaire général.

Accueillis par Emmanuel Coigny, proviseur du Secondaire au Collège du Léman, nous avons visité l’école qui accueille plus de 1 800 élèves âgés de 2 à 18 ans, dont près de 250 élèves internes. Les enfants, les familles et le personnel sont originaires de plus de 120 pays.

Accréditée par un ensemble d’organisations prestigieuses, dont le Council of International Schools (CIS) et la New England Association of Schools and Colleges, le collège offre une liberté de choix de filière au secondaire : Baccalauréat français, Maturité suisse, International Baccalaureate Diploma Programme (IBDP) ou American High School Diploma.

À la faveur de ma visite, Emmanuel Coigny m’a proposé de donner une conférence devant plus de 150 élèves sur mon parcours personnel d’entrepreneur, mon action de sénateur et une lecture du monde tel que je le vois. Ce panorama géopolitique a suscité de nombreuses questions pertinentes et très matures venant de ces jeunes.

Michel Monsauret a également partagé sa riche expérience dans l’éducation à l’international.

Merci à Emmanuel Coigny de cette volonté commune de renforcer l’enseignement français en Suisse et de promouvoir le bac français.

Le Collège du Léman entre dans la première catégorie des membres de l’ANEFE qui rassemble les établissements inscrits dans une démarche volontaire de garantie de la qualité de l’éducation effectuée par des auditeurs externes. +d’images

Diplomatie économique

Chambre de commerce et d’industrie France-Suisse (CCIFS)

Fondée en 1894, la CCIFS est la plus ancienne Cchambre de commerce étrangère établie en Suisse. Elle regroupe plus de 1000 entreprises (suisses et françaises).

Merci à Marie Wattez, présidente CCIFS et Romain Duriez, directeur général CCIFS de m’avoir permis de terminer cette première journée à Genève par une conférence intitulée «Le monde tel que je le vois», pour partager mon analyse des répercussions de la géopolitique internationale sur nos économies.

Ce moment d’échanges a été suivi d’un cocktail servi par les équipes du traiteur Caviar House, pour continuer les passionnantes discussions, réunissant ainsi des membres de la CCIFS, mais également de Clément Leclerc, consul général de France, Gilles Bordes, chef du service économique de l’ambassade de France en Suisse, Thibault Manson, attaché fiscal à l’ambassade de France en Allemagne.

Cet événement, rythmé par des rencontres à haut niveau et des discussions riches en perspectives, est destiné à renforcer les liens économiques entre la France et la Suisse, offrant aux membres de la Chambre un cadre privilégié pour tisser des relations et explorer de nouvelles opportunités de collaboration. +d’images
Le Booster (CCIFS)

Petit voisin, mais très grand partenaire économique.

2ème excédent commercial bilatéral français en Europe après le Royaume-Uni et 3ème au plan mondial, la Suisse offre de belles opportunités pour les entreprises françaises.

Le Booster est la marque des lieux d’hébergement proposés par les CCI FI (CCI françaises à l’international) à travers le monde, Business centers et Incubateurs.

La visite du centre d’affaires Le Booster Genève, organisée par Romain Duriez, directeur de la CCIFS, m’a offert l’opportunité d’échanger individuellement avec plusieurs entreprises résidentes. Parmi elles, des acteurs clés du secteur bancaire comme la Banque du Léman, de l’IT avec Aerow Swiss, de la sécurité avec l’entreprise BPS et de la santé grâce aux laboratoires Aguettant.

Toutes sont des entreprises françaises qui ont créé leur filiale en Suisse avec le soutien opérationnel des équipes de la CCI France Suisse. Le Booster leur permet de prendre avantage du premier réseau d’affaires franco-suisse.

Chaque entreprise m’a présenté ses projets novateurs, illustrant la richesse et le dynamisme de l’écosystème entrepreneurial suisse et l’intensité des échanges.

Dans un second temps, j’ai échangé avec Gilles Bordes, chef du service économique de l’ambassade de France en Suisse. La France enregistre à l’égard de la Suisse un excédent bilatéral structurel dans les échanges de marchandises, atteignant 4,0Mds Eur en 2023, son plus haut niveau de la décennie.

Pour la France, la Suisse est un acteur majeur en se classant au 2ème rang des pays investisseurs en France, derrière les Etats-Unis. En 2023, le stock d’investissements directs étrangers (IDE) suisse a dépassé celui de l’Allemagne en France. Il est 12 fois plus élevé que les investissements chinois ou encore 50 fois plus élevé que ceux des Émirats arabes unis. +d’images

Groupe L’Oréal

Parce qu’elles le valent bien !

Rencontre des dirigeants de L’Oréal Dach*, qui m’ont confié assister à un retour en force de l’Europe depuis deux ans. L’Europe serait le nouveau marché émergent.

Le groupe qui a fait de la beauté sa vocation est la 32ème capitalisation boursière mondiale, couvre plus de 150 pays et compte plus de 90 000 employés qui assurent la promotion de 37 marques internationales.

J’ai découvert leurs engagements en matière de responsabilité sociétale et environnementale.

L’Oréal fait la démonstration de sa capacité à anticiper les évolutions du marché, avec un accent particulier sur la réduction de leur impact environnemental et leur contribution positive à la société, notamment pour l’égalité salariale hommes-femmes. 70 % des employés sont des femmes, et à poste égal, la différence salariale homme femme est de 0,01%. Une entreprise pionnière en matière de respect de droits des femmes… parce qu’elles le valent bien !

Enthousiasmant ! +d’images

(*) Frédéric Beyelier, General Counsel ; Claire Dieudonné, Market Director – Division des Produits Grand Public (DPGP) Suisse, Conseillère du commerce extérieur de la France ; Diane Duparc, HR Lead Suisse – Directrice des Relations Humaines ; Elena Frisa, Head of Corporate Affairs & Engagement ; Effie Mataliotaki, Head of Corporate Affairs & Engagement

BIC BRED

Organisé par Romain Duriez, de la chambre de commerce et d’industrie France-Suisse (CCIFS), petit déjeuner d’échanges avec la direction de BIC BRED à Genève, représentée par Emmanuel Lemoigne, CEO ; Christelle Lefebvre, secrétaire générale et Franck Nater, adjoint du CEO.

Leur cœur d’activité consiste à financer les négociants en matière première : métaux ferreux, non ferreux, énergie, café, cacao, sucre, grain, riz, fertilisants…

En 9 ans, la structure est passée de 15 à 102 collaborateurs et le chiffre d’affaires a été multiplié par près de vingt fois.

La BRED est le deuxième acteur de la place dans ce domaine en nombre de clients. Une remarquable performance !

Nous avons également échangé sur des points du protocole additionnel à la convention relatif à l’exercice de l’emploi salarié en télétravail qui nécessitent des éclaircissements. +d’images

Forvis Mazars Group
Chaque minute compte

Troisième séquence en compagnie de Romain Duriez avec une visite chez Forvis Mazars, où nous avons été accueillis par Ludiwine Arpino.

Le cabinet d’audit Mazars a fusionné avec le cabinet américain Forvis (Forward vision). Le groupe compte 40 000 employés et a des mandats dans 206 pays (en référence aux pays reconnus par l’organisation olympique.

Mazars Suisse a vu ses effectifs progresser de moins de 50 collaborateurs à 400 en moins de 15 ans, répartis sur 10 bureaux, le plus récent étant ouvert à Bâle.

“Chaque minute compte” m’a confié Ludiwine Arpino. En 27 ans, la productivité de chaque minute a été multipliée par 3 fois, grâce à l’automatisation.

Mazars développe une vision entrepreneuriale et considère que l’audit est un ascenseur social formidable où l’on forme au savoir-faire et au savoir-être. Résultat du bien-être pour les équipes d’auditeurs en formation si j’en juge par leur bonne humeur lors de notre échange. +d’images

En circonscription en Bulgarie – Sofia (17-18 sept. 2024)

(g à d) Vessela Todorova-Mosettig, directrice de Chambre de commerce et d’industrie France Bulgarie (CCIFB) ; Olivier Cadic ; Stéphane Delahaye, président de la CCIFB ; Iliyana Yotova, vice-Présidente de la République de Bulgarie ; Joël Meyer, ambassadeur de France en Bulgarie ; Loïc Hervé, vice-président du Sénat et président du groupe d’amitié France-Bulgarie.

Cinquième déplacement à Sofia depuis le début de mon mandat, sous le signe du 145e anniversaire de l’instauration des relations diplomatiques entre la Bulgarie et la France. Pour la circonstance, la Chambre de commerce et d’industrie France-Bulgarie, présidée par Stéphane Delahaye, a organisé un événement accueilli par notre ambassadeur dans jardins de la Résidence de France.

Toute ma reconnaissance à Joël Meyer, ambassadeur de France, et Jérôme Kelle, conseiller politique, pour la planification de ce déplacement et leur accompagnement.

Merci à Amélie Leclercq et Tatiana Boteva-Malo, conseillères des Français de l’étranger, de m’avoir rejoint pour mes rencontres auprès de notre communauté.

Diplomatie parlementaire

Ministre des Affaires étrangères

Entretien avec le ministre bulgare des Affaires étrangères, Ivan Kondov, en compagnie de mon collègue Loïc Hervé, président du groupe d’amitié France-Bulgarie et de Joël Meyer, ambassadeur de France en Bulgarie.

À l’occasion du 145e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Bulgarie et la France le 8 juillet 1879, le ministre a déclaré : “La France est notre partenaire stratégique et notre allié avec lequel nous souhaitons poursuivre le dialogue et la coopération actifs à tous les niveaux, tant bilatéralement que dans le cadre de l’UE et de l’OTAN”.

Le soutien continu de la France à l’adhésion complète de la Bulgarie à l’espace Schengen est très apprécié, et l’assurance a été exprimée que la France soutiendra la mise en œuvre des principales priorités de la Bulgarie : l’entrée dans la zone euro et l’adhésion à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Ivan Kondov a exprimé une gratitude particulière à la France pour le rôle clé qu’elle a joué pendant la présidence française du Conseil de l’UE en 2022 en parvenant à un compromis qui a permis d’adopter un cadre de négociation d’adhésion à l’UE pour la République de Macédoine du Nord.

J’ai échangé avec le ministre sur les efforts constants de la Bulgarie pour protéger les frontières extérieures de l’UE et de la coordination avec l’Agence européenne des frontières et des garde-côtes (Frontex), dans le prolongement de mon déplacement à Varsovie (compte-rendu).

Nous avons également évoqué l’importance de la communication stratégique, de la lutte contre la désinformation et les menaces hybrides des pays tiers. +d’images

Parlement

Entretien avec Raya Nazaryan, présidente du parlement, en compagnie de mon collègue Loïc Hervé, de l’ambassadeur Joël Meyer, ambassadeur de France en Bulgarie, et Stéphane Delahaye, président de la Chambre de commerce et d’industrie France-Bulgarie (CCIFB) et Jérôme Kelle, conseiller politique.

La présidente a évoqué les difficultés de son pays consécutives à l’instabilité gouvernementale et la nécessité de dégager une majorité stable pour rattraper le temps perdu depuis trois ans.

Le parlement a voté 7 résolutions en soutien à l’Ukraine. Situés à 500 kilomètres de la zone des conflits, les Bulgares se rendent compte du prix de la guerre et sont à proximité des cibles potentielles d’attaques russes. Ils souhaitent que l’UE fasse tout ce qui est nécessaire en faveur de l’Ukraine.

La présidente souhaite que nos pays restent unis pour protéger nos valeurs.

Dans le prolongement de notre conversation avec la présidente du parlement, notre délégation a rencontré les membres du groupe d’amitié parlementaire Bulgarie-France présidé par Dragomir Stoynev (vice-président du Parlement, Parti socialiste bulgare) et les députés : Daniel Lorer, Poursuivons le changement (centre libéral réformateur) ; Martin Dimitrov, Bulgarie démocratique (droite libérale réformatrice) ; Tomislav Donchev, GERB (droite libérale conservatrice) ; Valentin Tonchev, Mouvement des droits et libertés (libéraux).

À quelques semaines de nouvelles élections législatives en Bulgarie, j’ai apprécié la complémentarité des interventions sur les sujets évoqués par nos collègues bulgares.
Leur volonté d’approfondir la relation bilatérale dans de nombreux domaines comme l’énergie, la défense, l’élargissement européen, la lutte contre l’immigration illégale… permet d’envisager une revitalisation du partenariat parlementaire. +d’images

Diplomatie économique

CCI France Bulgarie – 145 ans de relations diplomatiques bilatérales

Très honoré d’avoir été invité conjointement par Joël Meyer, ambassadeur de France en Bulgarie, et Stéphane Delahaye, président de la Chambre de commerce et d’industrie France Bulgarie (CCIFB), pour participer au cocktail de rentrée de la CCIFB, en compagnie de mon collègue Loïc Hervé, vice-président du Sénat et président du groupe d’amitié France-Bulgarie.

Cet événement organisé dans les jardins de la Résidence de France, marquait les 145 ans des relations diplomatiques entre la Bulgarie et la France.

Mme Iliyana Yotova, vice-Présidente de la République de Bulgarie nous a honoré de sa présence. Son discours magistral sur l’histoire de notre relation bilatérale a été ponctué du poème sur la liberté de Jacques Prévert, rendant ainsi hommage simultanément aux idées républicaines et à notre culture.

Lors de mon intervention, j’ai salué l’importance des Français de Bulgarie, qui sont des ambassadeurs de notre pays et l’importance de la CCIFB, dont le réseau atteint désormais 300 membres. “L’union fait la force”, comme le rappelle la devise de la Bulgarie. Nos compatriotes et les entreprises de la CCIFB constituent justement ce trait d’union entre la France et la Bulgarie qui renforce nos deux pays.

Les invités d’honneur étaient nombreux à l’image du ministre des Innovations et de la Croissance, M. Rossen Karadimov, des vice-ministres des Affaires étrangères et de la Défense, Mme Elena Shekerletova et M. Radostin Iliev, des députés Dragomir Stoynev, président du groupe d’amitié Bulgarie-France, Daniel Lorer et Valentin Tonchev ; de la directrice de l’Agence bulgare des Investissements, Mme Mila Nenova, du maire-adjoint de Sofia, M. Nikola Barbutov, le président de la Chambre bulgare l’Industrie et du Commerce, des anciens Premier ministres, des ambassadeurs, des représentants des chambres de commerce bilatérales, des conseillers municipaux, ainsi que des conseillers de commerce extérieur de France et leur président, Antoine Toussaint.

Au total, plus de 300 convives membres de la CCIFB étaient présents.
Merci à Plantu pour son dessin qui illustre parfaitement cet anniversaire.
Félicitations à Stéphane Delahaye, Vessela Todorova-Mosettig, directrice de la CCIFB, aux nombreux sponsors pour cette remarquable réussite.

Vive l’amitié France-Bulgarie ! +d’images

Conseillers du commerce extérieur (CCEF)

Merci à Joël Meyer, ambassadeur, d’avoir réuni la section des CCEF pour la Bulgarie, présidée par Antoine Toussaint, Stéphane Delahaye, président de la Chambre de commerce et d’industrie France Bulgarie (CCIFB), en présence de leurs membres * et des conseillers de l’ambassade, dont Jérôme Kelle, conseiller politique.

Première observation, l’image de l’attractivité de la France s’est fortement améliorée ces dernières années.

Ils regrettent une présence politique de la France encore trop timide comparativement à d’autres pays européens.

L’entrée dans l’Euro reste un objectif atteignable au 1/1/2026.

Le principal handicap du pays est la pénurie de main d’œuvre qualifiée.

8ème partenaire commercial de la Bulgarie, la France est le 6eme client de la Bulgarie avec des importations de l’ordre d’un milliard d’euros.

150 entreprises françaises sont implantées dans le pays et créent près de 10 000 emplois locaux. +d’images

* Vessela Todorova-Mosettig, directrice CCIFB
* Veneta Pissarka, dir. Lesaffre Bulgarie
* Thomas Stanishev, dir. Galardo réal Estate
* Dimitrie Atanassov, avocat
* Patrick Favre, dir. Star Bat Bulgarie
* Agnieszka Pucilowska, dir. BNP
* Simon Duchateau, dir. Servier Laboratoires
* Francois Debergh, dir. Veolia
* Xavier Marsenac, dir. Nasekomo
* Stéphane Colin, dir. Akuo énergy

Nasekomo

Ultime séquence de mon déplacement à Sofia, une visite de l’entreprise de biotechnologie Nasekomo, en compagnie d’une délégation présidée par l’ambassadeur et le président de la CCIFB.

Dirigée par notre compatriote Xavier Marsenac, Nasekomo est une entreprise d’élevage d’insectes qui produit actuellement des protéines et de l’huile d’insectes pour l’industrie de l’alimentation animale, ainsi que des engrais pour insectes pour l’industrie agricole.

Nasekomo est la première et actuellement la seule usine d’élevage d’insectes en Europe du Sud-Est.

Nasekomo se concentre sur la robotisation des processus de production en mettant en œuvre une technologie visant à automatiser un environnement de fabrication actuellement très exigeant en main-d’œuvre.

Son avance technologique a séduit les investisseurs puisque Nasekomo, qui emploie 80 personnes, a levé 20 millions d’euros et affiche un potentiel de croissance de 1000 fois sur 20 ans. +d’images

Communauté française

Ambassade – Consulat

Afin de faire un point de situation sur la relation bilatérale, l’ambassadeur Joël Meyer a réuni, à la Résidence, les chefs de service de l’ambassade : Stéphanie Petitbon, première conseillère ; Jérôme Kelle, conseiller politique ; Luc Lévy, conseiller de coopération-directeur de l’Institut français ; Vanessa Fines, consule ; Laurent Hurst, attaché de Sécurité intérieure adjoint ; et Yoann Froger, premier secrétaire.

Nous avons évoqué plusieurs sujets liés à la sécurité et souligné l’efficacité des services bulgares qui ont fait expulser récemment plusieurs dizaines de diplomates russes.

Le trafic de migrants constitue un défi majeur pour la Bulgarie. 180 000 tentatives de franchissement de frontières ont été enregistrées et environ 20 000 clandestins sont interpellés chaque année par les services bulgares.

Il est vraiment satisfaisant d’observer l’évolution globale du pays dont la réelle diversification énergétique marque la fin de la dépendance au gaz russe.

Il est appréciable de voir notre équipe diplomatique pleinement engagée pour identifier de nouveaux secteurs de coopération prometteurs avec notre partenaire.

Avec Amélie Leclercq (CFDE), Vanessa Fines (consule) et Tatiana Boteva-Malo (CFDE)

Dans un second temps, j’ai été retrouvé par Amélie Leclercq et Tatiana Boteva-Malo, conseillères des Français de l’étranger pour la Bulgarie, Albanie, Macédoine du Nord, Monténégro et Bosnie Herzégovine.

Nous avons visité le consulat en présence de la consule pour saluer les équipes qui administrent une communauté de 1622 compatriotes parfaitement intégrée, sans compter les renseignements ou demandes émanant des 200 000 compatriotes qui visitent ou traversent la Bulgarie chaque année.

L’organisation de l’accueil m’a paru bien optimisée et sécurisée.

Je remercie nos élues pour leur présence et d’avoir partagé leur regard bienveillant sur l’action du consulat. +d’images

COMMUNIQUÉ de l’ambassade de France

“5ème visite en Bulgarie de M. Olivier CADIC, Sénateur des Français établis hors de France et Vice-Président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées (Sofia, 17 et 18 septembre 2024)”
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Enseignement

Lycée français Victor Hugo

Retour au lycée français de Sofia pour une rencontre avec Aude Abeguile, proviseure, et ses équipes, en compagnie de Joël Meyer, ambassadeur de France et des conseillères des Français établis en Bulgarie, Amélie Leclercq et Tatiana Boteva-Malo.

Le lycée a ouvert une petite section de Maternelle à la rentrée de septembre 2024.

La grande majorité des élèves sont bulgares (70%).

Afin de parfaire la maîtrise de la langue de Shakespeare, le lycée enseigne en anglais une discipline non linguistique physique- chimie et envisage prochainement l’histoire-géographie.

Les effectifs ont progressé de 737 (2016) à 818 élèves (2024). Un nouveau terrain acquis permettrait de développer à terme un projet susceptible de porter la capacité d’accueil à 1100 élèves. +d’images

COMPTE-RENDU du Lycée :

“Visite de M. Olivier CADIC, sénateur des Français établis hors de France, en présence de son Excellence l’Ambassadeur de France en Bulgarie M. Joël MEYER”.
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Culture

Institut français

Très reconnaissant envers notre ambassadeur et l’équipe du service culturel de m’avoir proposé de faire une conférence publique à l’Institut français de Bulgarie, intitulée “Le monde tel que je le vois” sur les enjeux géopolitiques contemporains.

Après 45 minutes à esquisser les interactions entre les conflits armés en cours, ou qui menacent ; à décrire la guerre hybride menée contre les démocraties, j’ai répondu aux questions dont certaines émanaient d’élèves du lycée français Victor Hugo.

Merci à Jérôme Kelle, conseiller politique, d’avoir lancé la conférence, à Claudia Calvo, directrice-adjointe et conseillère adjointe d’Action culturelle et de Coopération, et ses équipes pour leur accueil et leur assistance. +d’images

Médias

Médias – “Foreign Minister Kondov Discusses Bilateral Relations with French Senators” (BTA, Bulgarian News Agency – 18/09/2024)

“Bulgaria’s caretaker Foreign Minister Ivan Kondov conferred here on Wednesday with French Senate Vice President and France-Bulgaria Friendship Group President Loic Herve and French Senator Olivier Cadic representing the French living abroad, Kondov’s Ministry said in a press release”. Lire

Médias – Paris souhaite une actualisation du partenariat stratégique entre la Bulgarie et la France… (Radio Bulgaria – 18/09/2024)

“La Bulgarie et la France ont marqué le 145e anniversaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques à l’occasion d’une réception à l’Ambassade de France à Sofia. Parmi les invités de l’ambassadeur de France à Sofia Joël Meyer, figuraient notamment la vice-présidente Iliana Yotova, Loïc Hervé, vice-président du Sénat de France et président du groupe d’amitié France-Bulgarie, Olivier Cadic, sénateur français en charge des Français de l’étranger, ainsi que des politiques et hommes d’affaires bulgares”. Lire

Sénat – Table ronde “Le Liban de demain dans le nouveau Moyen-Orient”

Ce 13 septembre, j’ai eu à nouveau le plaisir de parrainer une réunion au Sénat à l’initiative de la DLO, Diaspora Libanaise Overseas, présidée par mon ami Rodrigue Raad.

Je remercie Hervé Marseille et le groupe Union Centriste qu’il préside pour leur soutien dans l’organisation de cet événement.

En introduction, j’ai rappelé l’importance du Liban aux yeux du président du Sénat, Gérard Larcher.

Entouré d’experts, l’ambition de Rodrigue Raad était d’esquisser une image du « Liban de demain dans le nouveau Moyen-Orient ».

Ce Liban de demain chacun l’imagine selon les mots prononcés « enfin libéré d’une hydre monstrueuse à plusieurs têtes : la vétocratie, la kleptocratie, l’impunité, l’effondrement financier, la crise économique, les angoisses communautaires, la menace de guerre, le joug du régime des mollahs…».

Un intervenant a affirmé que « le Liban ne ressemblait à aucun autre pays, aucune analogie n’est possible ».

En quête de souveraineté, de justice et de prospérité, par le biais d’une nouvelle gouvernance au service du bien commun, le Liban n’est pas, paradoxalement, en recherche d’identité : « on sait vivre ensemble », a rappelé un participant. Le passé l’a amplement prouvé. Vivre ensemble, c’est savoir concilier la pensée cartésienne occidentale et la mentalité orientale, c’est aussi affranchir les communautés libanaises d’un clientélisme qui leur permet aujourd’hui de survivre. Alors, on peut souffler sur les braises de l’espérance : « transcender nos différences pour engendrer, pourquoi pas, un nouvel humanisme ? », a avisé un intervenant.

En conclusion j’ai estimé que le Liban reposait actuellement sur trois piliers : Les forces armées libanaises, les entreprises du secteur privé légal et la diaspora.

J’ai rappelé la nécessité de désarmer le Hezbollah, proxy de l’Iran, qui entraîne le Liban dans la guerre ; le besoin d’un système transparent et d’une justice indépendante sous peine de faire disparaitre les entreprises privées et légales ; enfin, la diaspora devrait être représentée au parlement à la hauteur de son apport au pays.

Dans son mot de clôture, le président Raad a fait référence à ses ancêtres Phéniciens, ce peuple marin aventureux : « nous étions à l’avant-garde de l’histoire. Avant d’être musulman ou chrétien, nous étions un seul peuple uni dans la même gloire ».

Les intervenants :
Marwan Hamadé, ministre de l’éducation et de l’enseignement supérieur.
Karim Bitar
, président de Kulluna Irada et professeur de relations internationales (USJ, IRIS, ENS).
Ziad Majed, professeur et responsable des études du Moyen-Orient à l’Université américaine de Paris.
Roy Badaro
, économiste, directeur de la recherche économique au sein du Think tank LEAD.
Le modérateur :
Rodrigue Raad, président de la DLO.

Certificats de vie biométriques : on touche au but !

En juin dernier, nous nous faisions l’écho de la mise en oeuvre imminente de la dématérialisation des certificats de vie, au moyen d’une application à télécharger sur son téléphone portable. Une heureuse nouvelle pour nombre de retraités du système français, quelle que soit leur nationalité, qui vont enfin se soustraire aux aléas du circuit postal ! Lire : La biométrie bientôt au service des certificats de vie

Ma collègue Olivia Richard a pris l’excellente initiative, ce 5 septembre, de réunir les élus des Français de l’étranger autour d’un webinaire pour faire un point d’étape avec le GIP Union Retraite sur le chemin du « contrôle d’existence par reconnaissance biométrique ».

La phase d’expérimentation, entamée depuis juin, est probante puisque la majorité des utilisateurs a réussi à compléter le processus sans encombre, en déclarant que la démarche est plus simple que le processus traditionnel. Les personnes les plus âgées, qui craignaient d’avoir des difficultés à utiliser l’application, ont généralement réussi grâce à l’aide de proches ou d’associations.

Lire le COMPTE-RENDU de la réunion pour avoir une présentation détaillée de la solution biométrique, connaitre le fonctionnement de l’application, le rythme d’intégration des régimes de retraite et enfin les prochaines étapes et l’amélioration continue sur le produit.

En circonscription en Pologne (2/2) – Karpacz (3-5 sept. 2024)

(à l’image) Joanna Jaroch-Pszeniczna, directrice de la CCIFP et Tareck Ouaibi, président.

Le Forum économique de Karpacz, souvent baptisé le Davos des pays d’Europe centrale et orientale, se déroule dans les montagnes polonaises à quelques kilomètres de la frontière avec la République tchèque.

Lors de mon passage à Varsovie, l’an dernier, j’avais promis aux membres de la Chambre de commerce et d’Industrie France Pologne (CCIFP) que je viendrais cette année pour soutenir leur action à l’occasion de cet événement international d’envergure.

Diplomatie économique

33ème Forum économique

Invité au Forum par les organisateurs afin de participer à une table ronde sur la désinformation, j’étais accompagné par une équipe de Public Sénat dans le cadre d’un reportage sur les opérations d’influences étrangères.

Durant 3 jours, l’Hotel Gołębiewski à Karpacz a accueilli plus de 6000 participants et près d’un millier de journalistes et de représentants des médias.

Ce séjour m’a permis de retrouver Frédéric Petit, député de la circonscription et habitué de la conférence, mais aussi de faire de nombreuses rencontres et d’assister à plusieurs tables rondes où intervenaient des compatriotes.

Ainsi la conférence “Power of women in Politics”, modérée par Benedicte Mezeix-Rytwinski, directrice et rédactrice en chef du média Lepetitjournal.com, m’a permis de mesurer la différence de perception du rôle des femmes en politique entre la France et la Pologne.

Je suis reconnaissant envers Benedicte d’avoir pris le temps de m’expliquer les nombreuses différences culturelles entre nos deux pays, de m’avoir aidé à m’orienter durant ce forum et pour ses multiples attentions afin de favoriser la réussite de ma mission.

La conférence sur les relations franco-polonaises animée par Tareck Ouaibi, président de la CCIFP, à laquelle participait Etienne de Poncins, ambassadeur de France en Pologne, a mis en valeur l’apport de la France, second investisseur étranger en Pologne, et la loyauté des entreprises hexagonales qui ont poursuivi leur développement dans le pays, même lorsque ce dernier avait des relations difficiles avec l’Union européenne.

Merci à Karolina Zawitaj, du comité d’organisation du Forum de Karpacz, de m’avoir offert l’opportunité d’intervenir à la faveur de cet événement International prestigieux et de rencontrer Władysław Kosiniak-Kamysz, vice-Premier ministre, ministre de la Défense et Krzysztof Gawkowski, vice-Premier ministre, ministre de la Numérisation, à la faveur des conférences sur la cybersécurité.

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Forum – Discours / Guerre informationnelle et de réputation

Les organisateurs du forum de Karpacz m’ont invité à participer à une conférence relative aux relations internationales et à la sécurité. J’ai eu l’opportunité de partager mes réflexions lors d’un discours et de participer ensuite à une table ronde.

Mon discours d’une dizaine de minutes avait pour titre : La Russie est la tempête, la Chine est le changement climatique.

J’y ai développé que les régimes autoritaires adeptes de la désinformation sont à l’oeuvre pour bouleverser l’ordre mondial. Face aux démocraties et leur soft power destiné à promouvoir un modèle et des valeurs, ces régimes ont développé un « sharp power » en utilisant des techniques renouvelées pour affaiblir et décrédibiliser leurs adversaires de l’intérieur. +d’images

Lire le DISCOURS

Forum – Table ronde / Lutte contre la désinformation

La table ronde qui a suivi posait la question : La lutte contre la désinformation est-elle aussi importante que les affrontements militaires ?

L’agression de la Russie contre l’Ukraine est allée bien au-delà de la forme traditionnelle d’un affrontement de deux armées. Un conflit tout aussi féroce se déroule dans le cyberespace.

Les armées de l’Ukraine, mais aussi des pays de l’OTAN, doivent faire face chaque jour à l’activité russe créant de faux messages concernant divers aspects de l’agression. Les fausses nouvelles, la manipulation, le trolling ne sont que quelques-unes des techniques de guerre en ligne utilisées à grande échelle.

Chaque participant a donné des pistes pour imaginer la manière dont nous pouvons nous défendre. +d’images

Forum : Chambre de commerce et d’industrie France-Pologne (CCIFP)

À l’invitation de Tareck Ouaibi, président de la CCIFP, et de Joanna Jaroch-Pszeniczna, directrice, j’ai été accueilli au Café France, le pavillon de la CCIFP qui célébrait sa 30ème participation consécutive au Forum économique de Karpacz.

Plus de 400 entreprises sont membres de la CCIFP. La France est le 3ème employeur étranger en Pologne et le deuxième investisseur.

Le Café France est assurément un des pavillons les plus courus pour sa convivialité et la qualité des produits qui y sont consommés.

Afin de marquer sa considération pour les entreprises françaises, Krzysztof Gawkowski, vice-Premier ministre, ministre de la Numérisation, est venu échanger au Café français.

Il a abordé le niveau d’investissement de la Pologne pour la numérisation des entreprises et répondu à de nombreuses questions sur la tech, l’Intelligence artificielle ou le handicap.

Ayant assisté à sa conférence de presse tenue la veille sur le pavillon de la cyber sécurité, j’ai souhaité rebondir sur la politique de son pays dans la lutte informationnelle. Le ministre observe une progression de 100% des attaques chaque année. 400 000 cyber attaques ont été enregistrées en 2023, certaines visant des infrastructures critiques.

Chaque semaine, son ministère consacre une réunion à la cybersécurité. +d’images

Forum : Club VIE

Présidé par Nicolas Pubellier, ce club a pour but de dynamiser la communauté d’expatriés issue du programme Volontaire International qui vit en Pologne.

Le Forum m’a permis de rencontrer Nicolas en compagnie de deux autres VIE, Naomi Tshibuabua et Soufiane Benlamine. J’avais eu l’opportunité de discuter, la veille à Varsovie, avec Paul Bourgeat, un autre membre du club qui réunit 86 VIE.

Beaucoup de fraicheur dans leurs analyses et leurs interrogations, tant sur l’environnement économique que sur la situation politique.

Leur énergie était telle que je n’ai pas eu besoin de Red Bull pour aller suivre la table ronde à laquelle participait Nicolas au sujet de l’irruption des nouvelles technologies dans le monde des affaires. Celle-ci se déroulait de 22h30 à 23h00…

Merci à eux pour leurs idées et leur enthousiasme. +d’images

En circonscription en Pologne (1/2) – Varsovie (1-2 sept. 2024)

Début de ce 4ème déplacement en Pologne destiné à participer au forum de Karpacz, en faisant une étape par Varsovie.

Diplomatie parlementaire

Ambassade

Étienne de Poncins, ambassadeur de France en Pologne, m’a reçu à la Résidence de France, pour faire un point de situation sur la relation bilatérale.

La Pologne fait partie des 5 grands pays d’Europe avec la France.

Si la France a conclu un traité bilatéral avec l’Allemagne (Elysée-1963) ; avec l’Italie (Quirinal – 2021) et avec l’Espagne (Barcelone-2023), celui signé avec la Pologne date de 1991 et avait pour objectif d’aider la Pologne à rejoindre l’Union européenne… L’objectif est atteint depuis longtemps.

Pour l’ambassadeur, l’objectif est désormais de signer un nouveau traité bilatéral à Nancy, ville jumelée avec Lublin afin d’affirmer notre coopération dans deux domaines où la France a des atouts susceptibles de renforcer notre relation : la sécurité et la défense d’un côté, l’énergie qu’elle soit dans le secteur des renouvelables ou dans le nucléaire.

80% de l’énergie est décarbonée en France, tandis que 75% de l’énergie polonaise est carbonée. Premier producteur de charbon, la Pologne a annoncé, en 2020, l’abandon de cette industrie d’ici à 2049, en misant sur les énergies renouvelables et le nucléaire. +d’images

Frontex

Accompagné par Bruno Parisse, adjoint à l’attaché de Sécurité intérieure, je me suis rendu au siège de Frontex, l’agence européenne de gardes-frontières et de garde-côtes.

Nous avons été accueillis par Anna Polak, directrice de la division Stratégie, Gouvernance et Relations Extérieures ; Michal Narojek, chef de la division des Affaires européennes ; Philippe Andrieux, chef de European Border and Cost Guard (EBCG) stakeholders Sector ; Agamemnon Bozinis, Shift leader au centre d’opération et Manon Guibert, assistante de Philippe Andrieux.

Nous avons évoqué les enjeux de l’Agence pour accompagner les pays membres de l’Union européenne dans leur gestion des frontières extérieures de l’Union et dans la lutte contre la criminalité transfrontalière.

Plus de 2 200 agents du contingent permanent (dont la moitié sont basés à Varsovie) et membres du personnel travaillent aux frontières extérieures de l’UE, équipés de voitures de patrouille, d’avions et de bateaux.

10 000 garde-frontières opèrent pour Frontex. L’enjeu est de tripler ses effectifs à horizon 2027.

Parmi les avancées, Frontex met actuellement en œuvre ETIAS, un système d’autorisation pour les voyages des ressortissants exemptés de l’obligation de visa, prévu à partir de 2025, qui permettra d’associer les sorties aux entrées dans l’UE afin de renforcer encore la sécurité intérieure de l’UE, tout en assurant un passage fluide des voyageurs aux frontières.

Frontex n’a pas de pouvoir d’enquête et doit assurer la transmission d’informations à Europol.

L’agence assiste les états pour organiser les retours des irréguliers.

J’ai visité le centre d’opérations ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, et pu visualiser une opération d’observation d’un navire suspect en pleine mer.

Merci à mes interlocuteurs de m’avoir permis d’appréhender l’ampleur de l’action de notre plus grande agence européenne et les nombreux défis auxquels elle doit faire face. +d’images

Diplomatie économique

Énergie – EDF

Rencontre avec Thierry Deschaux, directeur général d’EDF pour la Pologne afin d’évoquer l’offre française pour le programme nucléaire polonais.

L’offre française d’EDF pour la construction de réacteurs EPR en Pologne peut contribuer à la transition et la sécurité énergétique de ce pays qui a le deuxième programme nucléaire européen, après la France.

En 17 ans de carrière en Pologne au sein de différentes filiales d’EDF, et notamment de Dalkia Polska, dont il était le directeur général, Thierry Deschaux a acquis une connaissance approfondie du secteur énergétique polonais.

Troisième acteur énergétique du pays, EDF Pologne emploie 900 salariés pour un chiffre d’affaires d’environ 300 millions d’euros. Depuis trois ans, EDF a ouvert un bureau à Varsovie, entièrement dédié à l’accompagnement de la préparation d’une offre nucléaire intégrée, adaptée au marché polonais.

Si la Pologne a retenu l’offre américaine de Westinghouse en 2022 pour sa première centrale nucléaire, le marché reste ouvert pour la seconde centrale.

Réseau francophone d’entrepreneurs (RFE)

À l’invitation de Jonathan Léger, président du RFE et dirigeant de Léger Invest dans l’immobilier, j’ai pu échanger avec des représentants de ce groupement d’entrepreneurs, en présence de Baptiste Rougerie, président UFE Pologne, et de Paul Robert, conseiller politique à l’ambassade.

Jonathan a succédé à Laurent Blondeau, désormais parti à Bahreïn, qui m’avait accueilli l’an dernier (compte-rendu).

Fidèle à la volonté de l’association de créer un environnement propice à l’innovation et à la collaboration pour les entrepreneurs francophones établis en Pologne, les sujets abordés ont été variés : les règles bridant la liberté d’entreprendre à simplifier, les télécommunications, la mobilité internationale, ou encore les questions de raccordement électrique au réseau évoquées avec Adrien Fouchet, VP de RFE et président de GreenFuture Energy.

Cette réunion m’a permis de décrire un panorama des principales menaces pour les démocraties, dont celles particulières à l’environnement cyber.

Merci à tous les participants pour avoir créé une atmosphère propice à des échanges riches, où chacun apprend du parcours de l’autre.

Médias – “Aux US, il faut penser grand, ici vous devez penser énorme !” (Inspir’ / Medef Paris : Spécial ARABIE SAOUDITE – Sept 2024)

Merci à Laurence Plouvier qui a recueilli mes observations dans le cadre de la publication d’un hors-série consacré à l’Arabie saoudite par le Medef Paris.

Cet entretien m’a permis d’évoquer la formidable mutation du Royaume que j’ai pu observer en me rendant sept fois sur place depuis le début de mon mandat. En qualité de président du groupe d’amitié France-Pays du Golfe au Sénat, je suis très attaché à l’affermissement de nos relations bilatérales en soulignant les opportunités qui en découlent en termes de prospérité, sécurité et amitié.

Je suis reconnaissant Nadia Chaaya, présidente du conseil consulaire de la 1ère circonscription d’Arabie saoudite et Yémen (Djeddah), pour ses informations précises et régulières sur notre communauté.

Lire le hors-série France-Arabie saoudite, vision 2030 : un partenariat stratégique / Medef Paris / Septembre 2024

Extrait des pages 28-29 :

” Aux US, il faut penser grand, ici vous devez penser énorme ! ”

” Disposant des capitaux financiers, matériels et humains, mais aussi d’une véritable vision pour son économie et sa population – n’oublions pas que son plan d’avenir est également porteur d’une profonde transformation sociale, à l’adresse notamment des jeunes et des femmes –, l’Arabie saoudite n’a pas fini de nous surprendre. “

1) Vous êtes Président du groupe d’amitié France-Pays du Golfe au Sénat et vous vous êtes rendu plusieurs fois en Arabie-saoudite : comment analysez-vous l’importance de l’évolution du pays dans le cadre de la Vision 2030 ?

Ma première visite dans le Royaume date de février 2015, où j’ai rencontré Nadia Chaaya, présidente du conseil consulaire de la 1ère circonscription d’Arabie saoudite et Yémen (Djeddah) qui m’accompagne depuis cette date et me permet de décrypter le fonctionnement et l’évolution de la société saoudienne.

J’ai eu l’opportunité de me rendre sept fois en Arabie saoudite – dont une fois, en 2022, à la tête d’une délégation officielle du groupe d’amitié – et de pouvoir suivre l’évolution de ce projet visionnaire, en passe de transformer en quelques années un « pays de rente » dépendant à 90% des recettes du pétrole en une économie ouverte sur le monde, innovante et diversifiée, créatrice d’emplois et de richesses dans les secteurs les plus porteurs du XXIe siècle : énergies renouvelables, industrie pharmaceutique, défense, tourisme et divertissement, transports intelligents, nouvelles technologies, services à haute valeur ajoutée…

En 2022, la délégation du groupe d’amitié que je présidais a pu apprécier in situ les changements déjà opérés et rencontrer nombre de ses acteurs, que ce soit en visitant les sites historique de Diriyah, capitale du premier royaume saoudien magnifiquement réhabilitée et inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, et d’Al Ula, trésor archéologique nabatéen situé en plein désert et dont le développement s’appuie sur accord intergouvernemental signé en 2018 entre la France et l’Arabie Saoudite dans le cadre de Vision 2030. Le pavillon de l’Arabie saoudite à l’exposition universelle de Dubaï, où la délégation a été reçue, s’est avéré constituer une fantastique vitrine de la créativité et du dynamisme d’un pays sachant allier la préservation de son patrimoine aux investissements dans les domaines les plus précurseurs.

Les trois entretiens officiels en tête à tête que m’a accordé le prince Faisal ben Farhane, ministre saoudien des Affaires étrangères, dont le plus récent s’est tenu le 4 mars 2024, en présence du vice-ministre des Affaires multilatérales internationales, Abdelrahmane al-Rassi ; ou encore les multiples rencontres avec le ministre d’État des Affaires étrangères Adel Al-Jubeir, avec le vice-ministre des Affaires étrangères, S.E. Walid Al Khuraiji, avec de nombreux éminents représentants de l’assemblée consultative, le Majilis al Shura, m’ont permis de mieux cerner les ambitions régionales et même globales d’un pays en pleine mutation sous l’impulsion du Prince héritier Mohammed ben Salmane.

En six ans, le Royaume a quitté son côté austère et rigide, où Al Ula était une zone militaire fermée, pour adopter la Vision 2030 du Prince héritier, soutenue par un enthousiasme non feint de la population.

Membre du G20, pays leader de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), initiateur et à l’avant-garde du CCEAG, l’Arabie saoudite est désormais devenue un acteur international incontournable. Disposant des capitaux financiers, matériels et humains, mais aussi d’une véritable vision pour son économie et sa population – n’oublions pas que son plan d’avenir est également porteur d’une profonde transformation sociale, à l’adresse notamment des jeunes et des femmes –, l’Arabie saoudite n’a pas fini de nous surprendre.

2) Comment le groupe d’amitié France-Pays du Golfe participe-t-il au renforcement des échanges entre nos deux pays ?

Le groupe d’amitié France-Pays du Golfe, qui compte 42 membres de toutes appartenances politiques, s’est reconstitué à la suite du dernier renouvellement sénatorial de septembre 2023, et m’a fait l’honneur de m’accorder à nouveau sa confiance en tant que président pour un nouveau triennat.

Lors du triennat 2020-2023, l’activité du groupe avec l’Arabie saoudite a été particulièrement dense. Ainsi, le groupe s’est entretenu à de nombreuses reprises avec l’ambassadeur du Royaume, S.E. M. Fahad Al Ruwaily. En outre, en 2021, nous avons accueilli une délégation du Conseil de la Shura saoudienne, qui a appelé au renforcement de la coopération entre nos deux pays dans les domaines économique, culturel et universitaire. En 2022, notre groupe a coparrainé, avec le groupe d’amitié France-Israël, un colloque international sur les accords d’Abraham, placé sous le haut patronage du président du Sénat, Gérard Larcher. En 2023, nous avons accueilli, pour la clôture du forum économique Vision Golfe, qui se tenait au ministère de l’économie, l’ambassadeur saoudien, plusieurs de ses homologues du Golfe ainsi que de nombreux intervenants au forum.

3) Pouvez-vous nous donner quelques exemples d’activités de coopération bilatérale prévues avec les groupes homologues saoudiens ?

En 2024, dans un souci de réciprocité des échanges interparlementaires, nous avons pour projet d’accueillir une délégation du Majilis al Shura, ainsi que le Bureau du Sénat nous y a autorisés fin 2023. Lorsque je me suis rendu en Arabie saoudite en mars dernier, j’ai pu m’en entretenir avec son vice-président, à qui j’ai depuis fait parvenir une invitation officielle en ce sens.

4) Et pour conclure ?

Lorsque Jerry Inzerillo, CEO de la Diriyah Gate Development Authority (DGDA), m’a présenté en 2021 le projet qui vise à faire de Diriyah, zone autour du site patrimonial Al-Turaif inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en 2010, je lui ai dit : « Aux US, il faut penser grand, ici vous devez penser énorme ! »

En réponse, Jerry, « Prix Alexander Shulgin » du PDG de l’année en 2018, m’a confié avec un large sourire qu’effectivement, si aux Etats-Unis, on lui reprochait souvent de voir trop grand, ici le Prince héritier l’invitait à toujours penser plus grand.

En revenant en mars 2024 à Diriyah Gate, j’ai admiré une concrétisation de la vision du Prince héritier Mohammed Ben Salman, et j’ai pu marcher dans ses rêves.

Je reprends à mon compte les mots lancés alors à Riyad par le ministre Franck Riester aux entrepreneurs français : « Saisissez toutes les opportunités offertes par les projets magnifiques de la Vision 2030 portés par l’Arabie saoudite… Soyez ambitieux ! »

Lire le hors-série France-Arabie saoudite, vision 2030 : un partenariat stratégique / Medef Paris / Septembre 2024

Matinale du CyberCercle : “17 Cyber” et Cybermoi/s autour de Jérôme Notin

Belle Matinale de rentrée, organisée par le CyberCercle au Sénat, ce 12 septembre, en présence de Jérôme Notin, directeur général du GIP ACYMA (*) (Cybermalveillance.gouv.fr).

Au coeur des discussions le futur “17 Cyber” qui viendra compléter les dispositifs déjà mis en place pour répondre aux victimes (citoyens et organisations) de cyberattaques. Un dispositif d’appel 24h/24 qui, rappelons-le, permettra de qualifier la menace, poser un constat, donner des conseils, faire la mise en relation avec des prestataires et, enfin, accompagner les victimes dans l’étape de judiciarisation.

Je remercie Jérôme Notin d’avoir rappelé que je porte publiquement, depuis janvier 2019, cette « très belle idée d’un équivalent numérique du 17 police secours », reprise par le président de la République, début 2022, qu’il met cette année en place avec le ministère de l’Intérieur.

Ce fut également l’occasion pour les participants d’échanger sur la dynamique du Cybermoi/s. 1200 structures se sont engagées cette année, au mois d’octobre, pour relayer la campagne de sensibilisation auprès de leur réseau (#CyberEngagés).

L’accent a été mis en direction des entreprises, avec des vidéos à relayer, des messages-visuels sur les réseaux sociaux, et un mémento présentant des cas d’attaques et des recommandations issues des résultats d’une étude sur la maturité cyber des TPE-PME. +d’infos sur le site Cybermalveillance

Enfin, les discussions se sont orientées sur l’incontournable sujet de la transposition de NIS 2 qui mobilise toujours toutes les attentions (et passions !). A lire à ce propos Paroles de CyberCercle

Merci à Bénédicte Pilliet, présidente du CyberCercle, et à ses membres pour leur contribution à ma mission de contrôle de l’action du gouvernement.

(*) Créé en 2017, le groupement d’intérêt public Actions contre la Cybermalveillance (GIP ACYMA) a trois grandes missions : assister les victimes d’actes de cybermalveillance / prévenir les risques et sensibiliser les populations sur la cybersécurité / observer et anticiper le risque numérique par la création d’un observatoire.

Lyon (4/4) – Clôture de la 47ème édition des WorldSkills

Beaucoup d’émotion pour la cérémonie de clôture des mondiaux des Métiers à Lyon dans le Groupama Stadium de l’Olympique Lyonnais.

Le rêve exprimé par Michel Guisembert à Abu Dhabi en 2017 est accompli.

La France a accueilli les mondiaux des Métiers et s’est distinguée en finissant à la troisième place derrière la Chine et la Corée ! Pour la première fois, la France finit en tête des nations européennes en dépassant la Suisse d’une courte tête et en remportant 6 médailles d’or, 4 d’argent, 3 de bronze et 24 médailles d’excellence.

Félicitations à nos compétiteurs et aux experts pour cette performance historique.

La Chine a aligné une équipe pour chaque métier. Elle remporte 36 médailles d’or sur 59, et enregistre 85% de réussite pour ses compétiteurs. Cette performance interroge sur l’équilibre des compétitions lorsque certains pays rémunèrent leurs jeunes pour s’entraîner et pour gagner.

Autre succès de Lyon 2024 : plus de 60.000 jeunes sont venus assister aux compétitions.

Mon seul regret est que nos médias n’aient pas apporté la couverture méritée pour cette compétition.

Ces apprentis offrent la plus belle image de la jeunesse qui soit et dont nous pouvons être fiers. Il n’y a pas moins de mérite à remporter une médaille d’or aux mondiaux des Métiers qu’aux Jeux olympiques.

Merci aux organisateurs et à tous ceux qui ont contribué à faire un succès de Worldskills Lyon 2024 !

Et surtout, surtout, une formidable reconnaissance aux centaines de bénévoles qui ont donné leur temps et offert leurs plus beaux sourires. Tout cela n’aurait pu se faire sans eux ! +d’images

Découvrez les médaillés de WorldSkills Lyon 2024

Lyon (3/4) – 47ème édition des WorldSkills – Remise de médailles (optoélectronique) – Vidéo 1’10

À l’occasion de la cérémonie de clôture, les organisateurs m’ont fait l’honneur de remettre les médailles aux vainqueurs pour l’optoélectronique.

L’optoélectronique associe les principes physiques de la lumière et de l’électricité de sorte que l’un contrôle l’autre. On la retrouve entre autres dans des dispositifs tels que les ampoules LED, les panneaux solaires ou les câbles de fibre optique.

Le technicien en optoélectronique doit être capable d’utiliser des systèmes optiques, électriques, magnétiques et mécaniques.

Il doit également maîtriser l’impact environnemental des systèmes lors de leur installation et se tenir informé des évolutions du secteur liées aux nouvelles technologies.

J’ai remis dans l’ordre les médailles :
Bronze – Nathan Rodrigues (Brésil)
Argent – Taehun Kim (Corée)
Or – Junan Chen (Chine)

Félicitations aux vainqueurs !

Lyon (2/4) – 47ème édition des WorldSkills – Compétitions (jour 1 & 4)

Comme en 2017 à Abu Dhabi, j’ai retrouvé Michel Guisembert pour assister au lancement des épreuves WorldSkills.

Première séquence, ce 11 septembre, avec les Métiers des traitements de l’eau. Cette épreuve m’a rappelé le soutien que j’avais apporté au Dr Fadi Comair pour la création du Centre d’information et de formation aux métiers de l’eau au Liban (CIFME) remonte à tout juste 10 ans (En savoir +).

Rencontre avec Eric Trappier, directeur général de Dassault Aviation, dont la visite démontre l’intérêt de ce grand industriel pour la formation professionnelle.

J’ai ensuite fait le tour de toutes les épreuves en débutant par celles liées aux nouvelles technologies : cybersécurité, solutions logicielles ; développement d’applications mobiles ; câblage des réseaux ; cloud computing ; l’intelligence artificielle… avant d’assister au lancement de compétition concernant des métiers plus traditionnels comme la bijouterie-joaillerie, l’art floral, la maintenance automobile ou aéronautique, ou encore les métiers du bâtiment.

La conférence Skills in Africa, et la participation à différents entretiens autour du président Worldskills International m’ont permis de prendre la mesure du consensus qui règne pour développer des structures WorldSkills en Afrique.

La première journée a constitué un nouveau succès pour les organisateurs qu’il convient de tous féliciter. +d’images JOUR 1

Les dernières minutes des épreuves WorldSkills se déroulent dans une ambiance extraordinaire.

Ces moments de grande émotion marquent l’aboutissement d’années de travail assidu des compétiteurs et de leurs experts qui les ont préparé et accompagné tout au long de la compétition.

De retour à Lyon le 14 septembre, en  souvenir de notre travail commun durant ces 4 dernières années, Laurence Gates (Worldskills International, board member), m’a remis la médaille Lyon 2024 qui me remémorera à tout jamais cette merveilleuse aventure collective, à laquelle j’ai eu le bonheur de participer.

Dans un second temps, accompagné par Jonathan Bayou, conseiller international et Compétences d’avenir au cabinet du Haut-Commissaire à l’Enseignement et la Formation professionnelle, je me suis rendu au forum des Métiers établi dans le centre de Lyon.

Nous avons retrouvé Pierre-André Imbert, ambassadeur de France en Australie, pour accueillir à ses côtés une délégation australienne conduite par Blair Boyer, ministre de l’Éducation et de la Formation professionnelle du gouvernement de South Australia. Le ministre s’est déclaré impressionné par l’importance de la manifestation et l’énergie positive qui en émanait.

Je lui ai confié que ce ne sont pas seulement les jeunes qu’il faut amener à ces manifestations pour qu’ils trouvent leur voie, mais également leurs parents qui doivent prendre conscience que l’apprentissage est une orientation aussi honorable et prestigieuse que le parcours académique traditionnel.

C’est le 21/12/2017, jour anniversaire des 40 ans d’Emmanuel Macron que le Président de la République avait lancé le défi à Michel Guisembert, président de Worldskills France, d’obtenir l’organisation des Worldskills en France.

Très heureux d’avoir pu conclure cette dernière journée de compétition avec Pierre-André, animateur à l’Élysée de l’équipe dirigée par Michel qui a convaincu les membres de Worldskills international de choisir Lyon pour organiser la 47ème édition des mondiaux des métiers.

La boucle est bouclée ! +d’images JOUR 4

Lyon (1/4) – Ouverture de la 47ème édition des WorldSkills

C’est parti pour la 47e édition des WorldSkills, organisée en France à Lyon !

Ouverte officiellement par le président Emmanuel Macron qui avait apporté son « soutien total et personnel » à la candidature française, j’ai assisté à la cérémonie d’ouverture du mondial des métiers, aux côtés de Michel Guisembert.

Cette cérémonie d’ouverture constitue l’aboutissement heureux d’une aventure commencée en octobre 2017 à Abu Dhabi lors des 44e Olympiades des métiers (compte-rendu) lorsque Michel, alors président de Worldskills France m’avait confié son désir d’accueillir les Olympiades en France.

Ce 10 septembre au soir, à la LDLC Arena, nous étions une nouvelle fois côte à côte pour savourer le spectacle du défilé des délégations des 70 nations.

Du 11 au 15 septembre, à Eurexpo Lyon, 1400 compétiteurs (de moins de 23 ans), issus de + de 70 pays & régions vont s’affronter autour de 59 métiers.

Ces champions vont démontrer leur savoir-faire de haut niveau dans des domaines aussi variés que la boulangerie, la coiffure, le design, la réception d’hôtel, les jeux numériques 3D, en passant par la maintenance des avions, les technologies Web ou la cybersécurité !

Cette compétition a pour objectif de valoriser les métiers à travers l’excellence, ce qui favorisera la promotion de l’apprentissage en France.

Mes chaleureuses félicitations à toute l’équipe Worldskills Lyon 2024 pour la réalisation de cet événement mondial.

J’ai une pensée pour tous ceux qui ont œuvré pour que ce rêve devienne réalité et en particulier pour Pierre-André Imbert, ambassadeur de France en Australie, qui, dans sa qualité précédente de secrétaire général adjoint de l’Élysée, s’est impliqué de façon déterminante au nom du Président de la République dans ce formidable projet.

L’attribution de la 47ème édition des WorldSkills à la France obtenue à Kazan, le 21 août 2019, a certainement été le plus beau jour de mon premier mandat (compte-rendu) !

Très fier d’avoir intégré ensuite le conseil d’administration de WorldSkills Lyon 2024 (WSL 2024), à l’invitation de Michel avant que Max Roche ne lui succède à la présidence de WSL2024, et admiratif du professionnalisme de la structure WorldSkills international qui accompagne l’organisation de ces événements planétaires.

En circonscription en Lituanie (3/3) – Klaipéda & Nida (30-31 août 2024)

(à l’image) Avec Marius Grigelionis directeur et Anthony Poullain, président de la Chambre de commerce franco-lituanienne (CCIFL).

Toute ma reconnaissance à Anthony qui a initié mon retour en Lituanie à l’occasion du 25ème anniversaire de la CCIFL, célébré à Vilnius en compagnie de Vincent Caure, député de la circonscription d’Europe du Nord.

Le président de la CCIFL m’a accompagné durant un circuit de quatre jours depuis la capitale de Lituanie jusqu’au port de Klaipéda, en passant par la presqu’ile de Nida. Ce fut l’occasion de visiter sept entreprises de la CCIFL et de rencontrer une vingtaine d’entrepreneurs aux parcours variés.

KLAIPÉDA

Diplomatie économique

Port de Klaipéda

La Lituanie dispose de 99 kilomètres de côtes sur la mer Baltique, dont 12 kilomètres dédiées au port de Klaipėda.

Pour me permettre d’évaluer l’amplitude de ce site industriel, Algis Latakas, directeur général de l’autorité portuaire de Klaipėda, a opté pour le bateau afin de passer en revue les entrepôts qui accueillent 1 000 000 de containers chaque année.

Le port de Klaipėda est utilisé tant pour le fret que pour le transport de passagers. Il emploie 58 000 personnes, et représente à lui seul 6,18% du PIB du pays. 40 navires de croisière ont permis à 42 000 passagers de découvrir la ville en 2023. Il dispose également d’un terminal flottant permettant l’importation de GNL (Gaz naturel liquéfié).

Algis Latakas a un projet d’investissement d’une valeur d’environ 11 millions d’euros dans la création d’un port respectueux de l’environnement qui reflète également leur engagement à être un centre de transport maritime moderne, innovant et responsable.

La Commission européenne soutient ce projet de développement d’infrastructures d’alimentation électrique à quai dans le port, en contribuant à son financement pour 8,6 millions d’euros.

Très reconnaissant envers Algis Latakas pour son formidable accueil et heureux d’avoir fait la connaissance de ce professionnel engagé au service du développement du port et du bien-être de sa communauté. +d’images

Eurovia (Groupe Vinci)

À la faveur de la troisième étape du déplacement à Klaipeda, accompagné par la délégation de la CCIFL, composée d’Anthony Poullain (président) ; Marius Grigelionis (directeur) ; Eric Brisset (Og Baltics), j’ai prolongé la visite du siège d’Eurovia Lituanie dans la matinée par un arrêt à l’usine du groupe dédiée à la fabrication d’asphalte.

Accueilli par Poivras Cegis, directeur du site, le site produit chaque jour la matière qui servira les routes environnant dans un rayon de 150 kilomètres, pour la plus grande entreprise européenne de construction routière. L’usine avait produit 1600 tonnes d’asphalte, ce jour-là.

La visite a permis d’appréhender le mécanisme de la production d’asphalte et la complexité des projets d’infrastructure routière. +d’images

Entrepreneurs de Klaipéda

Quelques compatriotes entrepreneurs ont fait le choix de Klaipeda pour s’installer.

Anthony Poullain, président de la CCIFL, Chambre de commerce franco-lituanienne, a invité deux d’entre-eux à me rencontrer.

J’ai félicité Marie-Joseph Harpon pour son installation récente en Lituanie, marquant une étape décisive dans l’expansion de son agence, Donutz digital, créée en Irlande. L’ouverture de son centre de compétence renforce l’empreinte internationale de son entreprise et témoigne de son engagement envers ses clients européens, illustrant le dynamisme de nos compatriotes à l’étranger.

Alain Raffanel, est un ingénieux observateur qui se mue en innovateur de la classe de ceux rendus célèbres par le concours Lépine de la foire de Paris. L’inventeur de la rose éternelle qui ne meurt jamais en remplaçant la sève végétale par une sève artificielle, ou des pierres et briques artificielles, fabrique désormais des outils de jardinage et des outils pour sculpter. Arrivé en Lituanie à 63 ans, il a appris le lituanien et s’est parfaitement adapté à son environnement.

Ils illustrent tous deux le dynamisme de nos compatriotes à l’étranger. +d’images

Vyno klubas

“Vyno klubas” est le premier caviste spécialisé en Lituanie, fondé en 2003 par les œnologues Rasa et Arūnas Starkai. La société Vyno dispose de deux boutiques à Vilnius et Klaipėda et d’un site de vente en ligne. 50% des produits vendus sont français.

Grâce à son école de sommelier, Vyno klubas façonne et diffuse la culture du vin en Lituanie.

En 2023, « Vyno klubas » a été classé meilleur caviste de Lituanie et des pays baltes et a reçu trois étoiles sur trois aux « Baltic Wine and Drinks Awards ».

Rasa Starkus a reçu l’ordre national du Mérite des mains du président de la République Emmanuel Macron.

Fasciné par l’expertise de la vendeuse pour commenter la qualité des crus français présentés et les produits de nos terroirs. C’est ainsi que j’ai découvert que Zenias Vasiljeva, une Lituanienne mariée à un Français, a repris une exploitation dans le Languedoc Roussillon et été élue en 2023, meilleure jeune viticultrice de l’année.

Merci à Vyno klubas d’œuvrer avec tant de talent à la relation bilatérale. +d’images

NIDA

Située sur l’isthme de Courlande, une flèche littorale au bord de la Baltique, donnant sur la lagune de Courlande, la ville de Nida est une station balnéaire très prisée des visiteurs lituaniens et allemands. Moins de 3% des visiteurs étrangers sont français.

Diplomatie parlementaire

Mairie

Darius Jasaitis, maire de Nida, et Arunas Burksas, directeur financier, m’ont accueilli à mon arrivée en compagnie d’Anthony Poullain, président de la CCIFL et Marius Grigelionis, également membre de la Chambre de commerce franco-lituanienne.

Grâce à une politique très stricte en matière de développement immobilier et à l’interdiction de toute industrie, le territoire de Nida est resté quasiment vierge de toute pollution. Aujourd’hui le nombre de visiteurs est limité par une offre hôtelière restreinte et des prix élevés.

Une célèbre photo prise par Antanas Sutkus et une sculpture de Jean-Paul Sartre marchant seul dans les dunes immortalise le passage du philosophe en compagnie de Simone de Beauvoir durant l’été 1965.

Nida est entouré des bois, des landes et des dunes, dont la plus remarquable est la dune de Parnidis, la seconde plus haute d’Europe après la dune du Pilat en France.

En visitant le musée retraçant l’histoire de la mairie, j’ai promis à Darius Jasaitis de témoigner auprès de mes collègues de l’existence de ce coin de paradis terrestre pour les amoureux de la nature, qui a été sous administration française suite au traité de Versailles en 1919. +d’images

Frontière russe

Nida se trouve à environ 50 km au sud de Klaipéda et à la frontière avec l’enclave russe de Kaliningrad.

Accompagné du maire de Nida, nous nous sommes rendus jusqu’au poste frontière qui marque la séparation entre la Russie et l’Union européenne.

La frontière avec le voisin russe est fermée depuis la pandémie en 2020. L’invasion russe de l’Ukraine justifie que celle-ci ne soit pas rouverte.

La péninsule de Courlande commence à la porte maritime de Klaipeda et s’étend sur 100 km au sud jusqu’au territoire russe de Kaliningrad.

Une zone de sécurité a été mise en place pour éviter que les touristes ne s’égarent en territoire russe par accident en faisant une randonnée dans le Parc national de l’isthme de Courlande et Nida, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. +d’images

Devoir de mémoire

Hommage aux prisonniers français

Merci à Anthony Poullain, président du Souvenir français en Lituanie, de m’avoir amené devant le monument érigé à la mémoire des prisonniers français qui ont contribué à la construction du Canal Guillaume 1er, inauguré le 17 septembre 1873.

Entre 1871 et 1873, 690 prisonniers de la guerre de 1870, internés au camp de Nida, furent réquisitionnés à cet effet. Beaucoup sont morts durant le chantier.

12 000 hommes auraient été internés à Nida à l’époque et occupés à reboiser les dunes. Chaleurs étouffantes et maladies liées à la mauvaise qualité de l’eau ont fait succomber d’épuisement nombre d’entre eux.

Merci à Anthony et au Souvenir français d’avoir agi pour qu’ils ne soient pas oubliés. +d’images

En circonscription en Lituanie (2/3) – Kaunas (30 août & 1er sept. 2024)

Deuxième étape de ce déplacement en Lituanie, à Kaunas, ville située à 100 kilomètres de la capitale.

Diplomatie économique

Décathlon

Lors de mon passage en Lituanie en 2018 (compte-rendu), je m’étais rendu dans le premier magasin Décathlon du pays, ouvert une semaine auparavant.

La marque connaît un succès remarquable dans les États baltes, et y a ouvert 4 nouveaux centres : Riga (Lettonie), Tallin (Estonie), Klaipeda et Kaunas (Lituanie).

C’est dans ce site de Kaunas, ouvert deux ans auparavant, que je me suis rendu avec la délégation de la CCIFL pour rencontrer Ronan Mizzi, directeur Décathlon pour les pays baltes.

Ce dernier prévoit l’ouverture d’un deuxième magasin sur Vilnius. Le succès de Décathlon à l’international s’observe désormais dans 70 pays (50 en 2018). Le groupe emploie 105 000 personnes et affiche une forme olympique. +d’images

Elinta

Visite du siège de la société Elinta Charge, membre de la CCIFL, Chambre de commerce franco-lituanienne, présidée par Anthony Poullain.

Elinta Charge conçoit des bornes de recharge pour véhicules électriques haut de gamme, et offre une expérience de recharge rapide, sécurisée, et intuitive, répondant aux plus hauts standards de qualité et d’innovation.

Accueillis par Vavea Venzo, directrice des ventes pour la France, nous avons échangé avec l’équipe, visité les installations de production et assisté à une démonstration de leurs chargeurs publics.

S’ils exportent dans 44 pays, la France est un marché prioritaire pour eux. Leurs 30 partenaires, dont le Crédit Agricole, leurs 800 installations et leurs 1200 points de charge en France en attestent. Qui sait, peut-être verrons-nous un jour une station CityCharge EV au Sénat ? +d’images

Devoir de mémoire

Fort IX

32.000 juifs vivaient à Kaunas avant 1939. Ils n’étaient plus que 600 après la guerre.

Le Neuvième fort utilisé comme prison à Kaunas en 1924 a été le théâtre de massacres de masse durant la seconde guerre mondiale. Sur la seule journée du 29 octobre 1941, 9200 Juifs seront exécutés. Un seul survivra en s’extirpant de la fosse.

Les 878 Juifs déportés du convoi n°73, parti le 15 mai 1944, furent emmenés au Neuvième Fort, et à la prison Patarei de Reval (Tallinn) en Estonie. Ce fut le seul convoi de déportation originaire de Drancy vers cette destination. Seuls 22 déportés avaient survécu en 1945.

Il aura fallu attendre près de 50 ans et la découverte d’une inscription sur un mur du Neuvième fort « Nous sommes 900 Français » pour permettre aux familles de victimes d’apprendre la destination du convoi.

Accompagné d’Anthony Poullain, président du Souvenir français en Lituanie, et de Vaidotas Zinkevicius, membre actif du Souvenir français pays baltes, nous avons déposé une gerbe devant la dalle dédiée à leur mémoire.

Je me suis recueilli ensuite devant le mémorial aux victimes du fascisme. Œuvre de 32 mètres de haut du sculpteur A. Ambraziunas, la composition sculpturale en béton est structurée en trois parties. La plus petite, à droite proche de la terre, s’appelle “Pain” (douleur), celle en diagonale à gauche est “Espoir”, et la plus grande, décorée de visages souriants, est “Libération”.

J’ai vu dans cette œuvre le symbole de ma devise personnelle : “La liberté trouve toujours son chemin” ! +d’images

En circonscription en Lituanie (1/3) – Vilnius (29-30 août 2024)

(g à d) Vincent Caure, député ; Olivier Criou, consul honoraire à Klaipėda ; Alix Everard, ambassadrice ; Olivier Cadic ; Anthony Poullain, pdt CCIFL

En provenance d’Estonie (compte-rendu), j’ai effectué mon 4e déplacement à Vilnius, le dernier remontant à 2019 (compte-rendu).

Un retour à l’invitation d’Anthony Poullain, président de la Chambre de commerce et d’industrie France Lituanie (CCIFL), pour célébrer le 25ème anniversaire de la Chambre en compagnie de Vincent Caure, député de la circonscription d’Europe du Nord.

Merci à Anthony Poullain de m’avoir permis de redécouvrir Vilnius que je n‘avais connu que sous la neige les fois précédentes, et d’aller à la rencontre de plusieurs entreprises adhérentes de la chambre.

Toute ma reconnaissance à Alix Everard, ambassadrice de France, pour son accueil.

Diplomatie parlementaire

Parlement

Dès notre arrivée à Vilnius, nous nous sommes rendus avec Vincent Caure au parlement lituanien pour un entretien avec Linas Slušnys, président du groupe d’amitié Lituanie-France.

Très investi dans sa mission, Linas Slušnys est motivé pour favoriser le développement de l’enseignement du français en Lituanie et appelle à une croissance de la coopération économique bilatérale.

Dans une seconde séquence, nous avons retrouvé Žygimantas Pavilionis, président de la commission des affaires étrangères et européennes du Seimas pour un déjeuner de travail organisé par d’Alix Everard, ambassadrice de France en Lituanie.

La Lituanie envisage de faire passer le budget de la Défense à 3,5% de son PIB.

Žygimantas Pavilionis affiche un discours volontariste pour entraîner les pays européens à accroître encore leurs efforts en faveur de l’Ukraine. Il appelle à tirer les leçons de l’histoire. Les régimes autoritaires expansionnistes ne s’arrêtent jamais jusqu’à ce qu’ils soient défaits. Une inscription géante “Poutine, La Haye t’attends” a été érigée dans le centre de Vilnius. L’objectif est clair. +d’images

Ministère des Affaires étrangères

La Lituanie est le pays européen le plus harcelé par le régime de Pékin.

Très heureux d’avoir été accueilli au ministère des Affaires étrangères lituanien pour un entretien avec Rita Kazragienė, ambassadrice pour l’Indopacifique et sa collaboratrice Rytė Kukulskytė, en présence du député Vincent Caure, et du premier conseiller Olivier Lacroix.

Leurs relations se sont tendues avec la Chine depuis que la Lituanie a permis l’ouverture d’un bureau taïwanais à Vilnius. En rétorsion, Pékin leur a fait fermer leur ambassade en Chine. Pékin a tenté d’interdire l’importation de tous produits européens dont tout ou partie provient de Lituanie. L’UE a réagi et fait reculer Pékin.

L’ambassadrice Kazragienė a partagé le document exprimant la stratégie lituanienne dans l’indopacifique en 48 points.

Le développement de leurs relations économiques avec Taiwan est une de leurs priorités stratégiques. Cela fait partie de leur volonté de diversifier les interlocuteurs, pour éviter toute dépendance économique auprès de régimes autoritaires à l’image de la Russie.

La Chine est venue faire des exercices militaires en Biélorussie à proximité de la frontière lituanienne. Dans l’évaluation annuelle des menaces à l’égard de la Lituanie, la Chine dépasse la Russie dans l’espace cyber. C’est la première fois que la Chine est qualifiée de menace.

J’ai salué la lucidité et le courage de la Lituanie. Tous mes vœux de succès pour leur démarche qui vise à convaincre l’UE de définir une stratégie commune face à la Chine. +d’images

Diplomatie économique

Chambre de commerce franco-lituanienne (CCIFL)

25 ans de la CCIFL !

Merci à Anthony Poullain, président de la CCIFL, pour son invitation à célébrer le 25ème anniversaire de la Chambre en compagnie de Vincent Caure, député.

Cette célébration s’est tenue en deux séquences :
. Une réception cocktail chez Miam Miam Vilnius, dirigée par Olivier Criou, consul honoraire à Kleipeda, en présence d’Alix Everard, ambassadrice de France en Lituanie ;
. La célébration s’est poursuivie lors d’un dîner au Café Montmartre, dirigé par Thomas Teiten, un compatriote propriétaire du café.

J’ai félicité les 70 membres de la Chambre qui ont contribué à rétablir une balance commerciale positive entre la France et la Lituanie depuis 2020 (292 ME en 2023). Les discussions avec les membres du board, les sponsors et les membres « corporate » m‘ont permis de mieux cerner les attentes de ce pays de 2.8 millions d‘habitants. Les exportations de la France ont cru de 14.3% en 2023 pour s‘établir à 1,123 milliard d’euros, tandis que les importations vers la France de produits lituaniens ont baissé de 12.7% pour atteindre 835 millions d’euros.

Cette rencontre m’a offert l‘occasion d‘échanges variés : Inga Miliene, directrice financière de PHB Group, sur l‘évolution du secteur textile en Lituanie, Igoris Bystrickis sur les actions locales du Bureau Veritas ; Donatas Parulis, de l‘association LIAA, représentant les grossistes lituaniens spécialisés dans l‘importation de médicaments ; Giedrius Semaska du groupe Bleiras ou encore Vavea Venzo d‘Elinta Charge. +d’images

Bleiras Logistics

Visite du plus grand transporteur de véhicules en Europe.

Pour célébrer les 25 ans de la chambre de commerce France-Lituanie, son président Anthony Poullain a organisé une série de visites d’entreprises adhérentes qui a débuté avec la société Bleiras Logistics.

Ce groupe de 4 à 5000 salariés, qui fait tourner 1400 camions porte-voitures et 800 camions bâchés a racheté deux sociétés en France.

Giedrius Semaska et Nerijus Grigaliūnas, directeurs des deux filiales françaises acquises par le groupe, ont évoqué les rigidités réglementaires françaises qui freinent la croissance, la pénurie de 130 000 chauffeurs en France et un âge moyen en recul qui est passé de 35 ans (1990) à 44 ans (2024).

Très satisfaits par la performance des chauffeurs français, le groupe prévoit d’augmenter les effectifs sur leurs deux sites hexagonaux cette année.

Nous avons assuré nos interlocuteurs de notre détermination à soutenir leurs projets de développement en France qui confirment l’attractivité de notre pays. +d’images

Eurovia (Groupe Vinci)

Visite au siège d’Eurovia Lituanie organisée par Artūras Prichodka et Jérémie Caizergues (Eurovia), en compagnie du député Vincent Caure ; de Jean Caro, conseiller économique et d’une délégation de la CCIFL* conduite par son président Anthony Poullain.

Avec plus de 74 ans d’expérience, dont 27 en tant que société à capitaux français, Eurovia Lituanie s’est imposée comme l’un des principaux acteurs du secteur des infrastructures routières du pays.

La société contribue également au projet Rail Baltica en Lituanie, train à grande vitesse qui doit relier Varsovie, la Lituanie, la Lettonie et l’Estonie.

Faisant partie de Vinci Construction, l’un des plus grands groupes d’infrastructure au monde, depuis plus de 25 ans, l’entreprise dispose de plusieurs sites de production d’asphalte, d’usine de recyclage et de carrières.

*⁠ ⁠Délégation CCIFL : Anthony Poullain (Président) ; Marius Grigelionis (Directeur) ; Eric Brisset (Og Baltics) +d’images

Enseignement

Lycée international français de Vilnius

À la veille de la rentrée scolaire, je me suis rendu, pour la troisième fois depuis le début de mon mandat, au lycée français de Vilnius, membre de l’Anefe, en compagnie du député Vincent Caure.

Accueillis par le proviseur du lycée, Lilian Filipozzi, la directrice de l’école primaire, Alix Martelly, et la présidente du comité de gestion, Isabelle Fogola, nous avons visité le nouveau site situé dans le cœur de la vieille ville.

Il accueille environ 350 élèves à partir du CE2 jusqu’au baccalauréat. Le site que j’avais visité auparavant accueille toujours les maternelles et les classes de CP et CE1. En 2011, l’école comptait 300 élèves. Les effectifs s’élèvent désormais à 601 élèves, qui sont à 75% lituaniens.

Depuis ma première visite en 2014, l’école aura développé un collège et un lycée qui sont homologués par l’Éducation nationale.

J’ai salué l’engagement des membres du comité de gestion qui travaillent en bonne intelligence avec la direction du lycée. Ils peuvent être fiers de ce qui a été accompli. +d’images

Culture

Institut français de Lituanie (IFL)

Visite de l’IFL avec Pascal Sliwanski, conseiller d’action et de coopération culturelle, en compagnie de Vincent Caure, député.

En écho aux 200 événements de la saison de la Lituanie en France prévus à l’automne 2024, l’Institut a conçu un programme miroir s’articulant sur les thématiques du patrimoine et de l’écologie.

Parmi les événements programmés, une fresque monumentale sur herbe sera réalisée par l’artiste français Saype ou encore la venue de nombreux créateurs, comme l’artiste de street art C215.

La promotion de la langue française sera intégrée à ce programme. +d’images

INFOLETTRE n°237 – Août 2024

Lire : l’INFOLETTRE n°237 – Août 2024Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Édito : 10 ans

Madame, Monsieur, chers élus, chers amis,

Septembre marquera le dixième anniversaire de mon mandat de sénateur au service des Français résidant hors de France.

Avoir le monde pour circonscription m’aura conduit à faire 552 déplacements dans 114 pays.

Le journaliste René Chiche (Diplomatie internationale) m’a demandé de partager mon regard sur l’état du monde, et en particulier mon sentiment sur l’image et l’influence de la France.

J’ai répondu que durant ces dernières années, l’image de la France s’est affirmée à l’international.

Elle a en effet repris le leadership européen à l’Allemagne et est devenue la première destination des investissements étrangers en Europe.

Une performance qui doit incontestablement au style et au discours pro-européen du Président de la République Emmanuel Macron.

Notre image est plus contrastée en Afrique, même si nos progrès en Afrique de l’Est compensent nos reculs observés au Sahel. Une guerre de la communication a été enclenchée destinée à dénigrer les démocraties pour porter atteinte à nos intérêts commerciaux et nous affaiblir.

Notre réseau de 118 chambres françaises à l’international, nos 50 000 filiales, nos 100 000 TPE-PME à l’étranger sont des atouts qui justifient que la demande de France n’a jamais été aussi forte. Qui sait que la France est le premier employeur étranger au Brésil ?

Par ailleurs, l’AFD, Agence française de développement, est un outil performant qui renforce l’image de la France soucieuse de bâtir un monde meilleur.

La France demeure l’une des puissances les plus influentes au monde.

Le succès d’image des Jeux Olympiques de Paris 2024 en atteste ; N’en déplaise à nos détracteurs.

« Notre entretien sur l’état du monde avec le sénateur Cadic » (Diplomatie Internationale – Sept. 2024).

Fidèlement,

Olivier Cadic

Sommaire :

MÉMOIRE
. 80e anniversaire de la Libération de Paris

EN CIRCONSCRIPTION
> TAÏWAN – Taipei (28-31 juillet & 3 août 2024)
> PHILIPPINES – Manille (1-3 août 2024)
> ESTONIE – Tallinn & Tapa (27-28 août 2024)

SÉNAT – COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGERES, DE LA DÉFENSE ET DES FORCES ARMÉES
. Pérou – Vincent Sicet
. Australie – Résolution 2758 de l’ONU
. Australie – Ambassadrice Gillian Bird
. Arabie saoudite – Ambassadeur Fahad al-Ruwaily
. Venezuela – L’élan démocratique du peuple
. Liban – Soutien aux propos de Samy Gemayel
. IPAC – Déclaration sur l’intimidation des législateurs par la Chine
. IPAC – Soutien au président Lai Ching-te

MÉDIAS
. « Notre entretien sur l’état du monde avec le sénateur Cadic » (Diplomatie Internationale – Sept. 2024)
. « Le parlement taïwanais devient membre de l’IPAC lors de son 4e sommet qui s’est tenu à Taipei » (Radio Taiwan intl – 30/07/2024)
. « L’Ukraine doit être autorisée à frapper des cibles russes au besoin » (Delfi – 28 août 2024)

Découvrir l’InfoLettre n°237