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Sénat – Au Liban, jeunesse rime avec promesse

Rencontre au Sénat, ce 12 octobre, avec Maxence Duault, président de la CCI France-Liban et directeur général de l’ESA Business School.

Nous avons évidemment évoqué le contexte politique à trois semaines de la présidentielle libanaise, avec l’espoir de sortir enfin de la “vétocratie” dit M. Duault, persuadé que l’immobilisme n’est plus tenable et que des réformes vont advenir dans les prochains mois.

Le Président de la CCI pense qu’il faut aller à la rencontre des entreprises et de la jeunesse, afin de constater qu’il existe “un autre Liban” et “prêt à rebondir”.

Justement, Maxence Duault a pour métier de former les leaders du Liban de demain, grâce aux programmes de formation sur-mesure de l’ESA.

Je me suis rendu quatre fois à Beyrouth durant mon mandat.

En février 2015, j’avais visité cette école qui est née il y a 25 ans d’un accord intergouvernemental franco-libanais. L’ESA ne veut pas vivre en vase clos dans son superbe campus boisé de 35.000m2 au cœur de Beyrouth, affirmant clairement sa volonté d’influencer la société et de contribuer au redressement du Pays du Cèdre.

Sa direction se flatte de disposer d’un réseau de 4500 diplômés à travers le monde qui font preuve d’un fort attachement à leur école.

Présent à l’entretien, Grégoire Catry, directeur délégué au développement de l’ESA, a rappelé l’implication de l’école dans la formation continue et ses relations étroites avec les entreprises du Liban et de la région.

En circonscription en Suisse – Zurich & Lucerne (9-10 oct. 2022)

Suite à l’annulation des mondiaux des Métiers 2022 à Shanghai, l’organisation WorldSkills a décidé que les épreuves seraient réparties sur la planète pour des mondiaux par métier.

Membre du comité d’organisation de WorldSkills Lyon 2024, je me suis rendu à Lucerne près de Zurich, en compagnie du consul général à Zurich, Alain Sterbik, pour soutenir nos compétiteurs dans les épreuves de Boulangerie/Pâtisserie.

Pour mieux appréhender les problématiques de notre communauté, je remercie vivement Alain Sterbik d’avoir organisé mon programme avec une réunion des élus des Français de l’étranger et une rencontre avec son équipe au consulat afin de faire le point sur son fonctionnement.

Par ailleurs, je suis retourné au lycée français de Zurich, qui est sorti en septembre 2022 de la convention qui le liait à l’AEFE. L’accompagnement du comité de gestion du LFZ pour conforter sa réflexion sur l’organisation de sa gouvernance était ma priorité pour la Suisse.

Ce nouveau déplacement m’a permis d’avoir des entretiens approfondis sur les effets de cette évolution avec Sébastien Ricout (à l’image), président du LFZ et également trésorier adjoint de l’ANEFE (Association nationale des écoles françaises à l’étranger).

Compétition WorldSkills

Épreuve de Boulangerie/Pâtisserie (Lucerne)

En compagnie d’Alain Sterbik, consul général de France à Zurich, j’ai eu le loisir d’assister aux épreuves de boulangerie et de pâtisserie.

La France était représentée dans ces deux disciplines.

Le français, Antoine Paris, est l’un des 14 compétiteurs qui s’affrontent pour la boulangerie.

15 étaient en compétition pour la pâtisserie, dont notre compatriote Alex Soszinsky.

Par ailleurs, j’ai pu observer les superbes installations de l’école Richemont, où la compétition se déroule sur une semaine.

En marge des épreuves, j’ai eu l’opportunité d’échanger avec Laurence Gates, une compatriote, membre du comité d’organisation de Worldskills, sur la préparation de Lyon 2024. +d’images

Communauté française

Rencontre avec les élus

Notre consul général a organisé une rencontre avec des conseillers élus des Français de l’étranger Odile Avezou, présidente du conseil consulaire, et Louis Portal.

Afin de donner un angle économique à la discussion, Claire Louis, responsable du bureau de Zurich à la chambre France-Suisse qui compte 900 adhérents, et le représentant de Business France, participaient à cette rencontre.

Les universités de Zurich constituent un vivier pour les grandes entreprises suisses à l’image d’ABB. Il n’est pas surprenant d’y trouver dès lors le centre de recherche de Google pour l’intelligence artificielle.

Dans ce pays qui compte 80% d’apprentis pour 20% de bacheliers, les passerelles pour passer du monde professionnel au monde académique sont nombreuses.

Le pays dispose du 4ème réseau ferroviaire au monde.

Visite du consulat

Alain Sterbik, consul général à Zurich, m’a présenté l’équipe du consulat de 12 personnes au service d’une communauté de 31.000 inscrits.

4ème ville la plus chère au monde, le consul général m’a confié que depuis mon précédent passage en octobre 2018, il ne dispose plus d’une Résidence, par souci d’économie.

L’externalisation a des incidences budgétaires qui ne sont pas neutres pour le consulat, quand on sait qu’un restaurant facturera 30 francs suisses (environ 33 euros) de droits de bouchon pour l’ouverture d’une bouteille fournie. Les frais de réception s’envolent ! Le 14 juillet est désormais célébré à Berne, la capitale située à 1 heure de Zurich.

Si la villa qui accueille le consulat ne manque pas de charme, il est envisagé de déménager vers un espace plus fonctionnel pour recevoir un public nombreux.

Le renouvellement de la carte nationale d’identité a un succès fou depuis août dernier et l’apparition de son nouveau format type carte de crédit.

Le consulat doit être également mieux protégé : Lénine a écrit son manifeste pour la révolution dans le centre de Zurich. Un foyer de la révolution, installé dans la ville, tague complètement les murs du consulat chaque 1er mai au prétexte de chercher à libérer des personnes emprisonnées. On pourrait en sourire s’il ne fallait pas payer pour procéder au nettoyage… +d’images

Enseignement

Lycée français de Zurich (LFZ)

Retour au lycée français de Zurich en compagnie d’Alain Sterbik et de François Courant, conseiller culturel.

Sébastien Ricout, président du LFZ et également trésorier adjoint de l’ANEFE, nous a accueilli avec l’équipe de direction qui chapeaute une équipe de 150 personnes au service de 1140 élèves de la maternelle au baccalauréat.

Arrivé à saturation en 2019 avec 1080 élèves, le LFZ a décidé de louer des locaux à proximité pour poursuivre sa croissance et d’engager un projet de nouvel établissement sur un terrain situé à proximité.

Le LFZ a mis fin à la convention qui le liait à l’AEFE pour opter pour le simple statut de partenaire, ce qui a pour effet de simplifier et optimiser la gouvernance de l’établissement.

Un nouveau proviseur et une nouvelle directrice du primaire ont été recrutés à la rentrée de septembre.

J’ai assisté à une présentation du projet d’agrandissement qui prévoit un investissement de 26,4 millions de francs suisse et la location du terrain sur 80 ans.

L’objectif est d’atteindre 1590 élèves en 2025 avec 23 élèves par classe, soit une progression de 500% en 25 ans. La capacité maximale (26 élèves par classe ) serait de 1800 élèves.

La parcelle recevra un bâtiment de 4 étages équipé d’une salle de spectacle de 200 personnes minimum. Il sera destiné à accueillir une partie du collège et le lycée.

Avec 100% de résultats au baccalauréat, dont 80% de mentions bien ou très bien, le LFZ observe que 40% de ses bacheliers choisissent la France pour leur parcours universitaire.

Afin d’améliorer encore le partenariat éducatif bilatéral, Sébastien Ricout suggère la création d’un diplôme franco-suisse à l’image du diplôme italo-suisse.

Lors de la visite du LFZ, j’ai été impressionné par la maîtrise des outils numériques par les élèves et la puissance du projet numérique mis en place par l’établissement.

Chaque élève dispose d’un iPad depuis plusieurs années pour collaborer avec l’enseignant dans la classe sans avoir à se lever pour aller au tableau.

Félicitations à Sébastien, au comité de gestion, au proviseur et à l’équipe qui anime le LFZ. +d’images

PLF 2023 – Audition de Sébastien Lecornu, ministre des Armées – Vidéo Q/R 3’53

Cilas & Lumibird

Ce 11 octobre, audition de Sébastien Lecornu, ministre des Armées, devant la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, présidée par Christian Cambon.

J’ai interrogé le ministre sur la domination technologie de la Chine à des fins de surveillance, ainsi que sur l’arme laser, enjeu clé pour notre BITD et notre souveraineté, à travers l’avenir compromis de la société Cilas.

Le ministre a demandé à Emmanuel Chiva, DGA de me répondre sur Cilas. Celui-ci m’a assuré que le projet de reprise de Cilas était prêt et qu’il attendait l’avis de la DG concurrence de la Commission européenne, le 14 octobre prochain. Selon lui, l’avis favorable favoriserait le développement de la filière laser en France.

“Cette réponse ne m’a que partiellement satisfait, car la reprise envisagée a été conçue sans concertation avec l’ETI française Lumibird, actionnaire minoritaire très significative (37%) de Cilas et fleuron européen des technologies laser, pourtant seul à même de redresser la situation économique très préoccupante de Cilas. Le ministre en a pris acte et m’a proposé d’approfondir la question avec ses services dans les meilleurs délais”

Verbatim de mon intervention

Monsieur le ministre,

La Chine cherche à utiliser sa domination technologique à des fins de surveillance. Un média annonce que le chef de l’Agence britannique de Renseignement et de Sécurité appelle aujourd’hui les pays occidentaux à agir en urgence pour contrer “cette énorme menace”.

Le SGDSN recensait ici 9 attaques d’espionnage, cette année, venant de hackers utilisant la langue chinoise.

Est-ce que les nouveaux moyens humains annoncés pour la guerre hybride sont susceptibles de répondre à cette alerte britannique ?

L’arme laser est au cœur de la lutte anti-drones, mission prioritaire pour nos armées. La France semble avoir pris quelque retard dans le domaine. C’est donc aujourd’hui un enjeu-clé pour notre BITD et sa souveraineté.

La société Cilas est au centre du débat.

L’an dernier, Areva a vendu ses parts minoritaires dans la Cilas à l’ETI française Lumibird fleuron européen des technologies laser, qui équipe entre autres le Rafale et le laser mégajoule du CEA.

Cilas est aujourd’hui dans une situation financière catastrophique, doublée d’une dépendance technologique grave vis-à-vis des États-Unis, auprès desquels elle s’approvisionne en sources laser, alors que Lumibird est un des rares acteurs au plan mondial à maîtriser industriellement cette technologie.

De l’avis de tous, seul Lumibird est à même retourner cette situation désastreuse, et faire gagner délais, budget et indépendance pour nos forces armées.
Le montage industriel envisagé précédemment, qui ignore Lumibird, a conduit à l’impasse actuelle qui dure depuis 14 mois d’inaction.

Des alternatives impliquant Lumibird existent et ne demandent qu’à être activées.

Monsieur le ministre, allez-vous prendre rapidement les mesures qui s’imposent pour en sortir et reconnaître aux ETI pépites de notre BITD leur rôle essentiel dans la préservation de notre souveraineté ?

France-États-Unis – Diplomatie Parlementaire

À l’invitation d’Antoine Lefèvre, président du groupe interparlementaire d’amitié France-États-Unis, nous avons accueilli Denise Bauer, ambassadrice des États-Unis en France et à Monaco au Sénat, ce 11 octobre.

Arrivée en poste à Paris en début d’année, l’ambassadrice s’est exprimée en français pour nous adresser un message très positif en faveur de la relation bilatérale qui unit nos deux pays.

Nous avons évoqué de nombreux points dont la perception réciproque de la situation en Ukraine.

J’ai notamment échangé sur :
➡️ Relations économiques et la rencontre prochaine avec les CCEF à Atlanta
➡️ Cybersécurité
➡️ Situation en Ukraine, Taiwan, Venezuela

Sénat – Audition AFE – Vidéo 3’55

Ce 6 octobre, le groupe d’études “Statut, rôle et place des Français établis hors de France”, présidé par Ronan Le Gleut, a entendu le Bureau exécutif et les président(e)s des commissions de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE).

J’ai chaleureusement remercié les élus de l’AFE qui ont développé un certain nombre de points qui méritent toute l’attention des parlementaires.

J’ai interrogé en particulier :

Avraham Benhaim (1) sur les travaux de la commission Sécurité en matière de cybersécurité pour l’inviter à engager un travail collectif ;

Jean-Luc Ruelle (2) sur l’avancée du benchmark Team France Export face aux systèmes étrangers en matière de commerce extérieur qui était l’objectif de sa commission en mars dernier.

Jean-Hervé Fraslin (3) sur la pertinence de la résolution de sa commission visant à autoriser les établissements EGD de l’AEFE à emprunter.

Renaud Le Berre (4) sur le budget de l’Action extérieure de l’État pour le remercier d’avoir repris l’idée de la “loi de programmation consulaire” que j’avais suggérée à notre ministre Catherine Colonna, lors de son audition le 19 juillet dernier.
Compte tenu des critiques qu’il avait exprimées j’ai rappelé l’augmentation de plus de 100 ETP (pour la 1ère fois depuis 1994) et souligné la pertinence du concept de brigade de renfort pour éponger les retards pris dans la fourniture de passeports, comme on l’a vu à Londres.

Pour finir, j’ai suggéré que les membres de l’AFE interrogent la directrice des Français de l’étranger sur sa liste de priorités concernant le réseau.

(1) Pdt de la commission de la Sécurité et des Risques sanitaires
(2) Pdt de la commission du Développement durable et du Commerce extérieur
(3) Pdt de la Commission de l’Enseignement et des Affaires culturelles, de la Francophonie et de l’Audiovisuel extérieur
(4) Pdt de la Commission des Finances, du Budget et de la Fiscalité

Paris – Arabie Saoudite – Culture

Événement historique au théâtre du Châtelet ce 7 octobre 2022.

L’ensemble musical et le Chœur national saoudien associés à l’orchestre philharmonique international de Paris ont créé une fusion musicale pour le dialogue des cultures entre Orient et Occident.

Créée en février 2020, la commission de musique a pour objectifs de sensibiliser la société saoudienne à la culture musicale, développer l’identité culturelle musicale du Royaume d’Arabie saoudite, et la diffuser au niveau régional et mondial.

Ce développement de la musique est une illustration des efforts de modernisation, initiés par le prince héritier Mohammed ben Salmane dans le royaume, qui constituent une vraie révolution, soutenue par la jeunesse saoudienne.

Invité par SEM Fahad Al Ruwaily, ambassadeur du Royaume d’Arabie saoudite en France, en compagnie de Nadia Chaaya, conseillère des Français de l’étranger pour la circonscription de Djeddah et AFE pour le Moyen-Orient, j’ai été séduit par ce mélange orchestral intitulé « Merveilles musicales d’Arabie saoudite ».

Cette représentation Franco-saoudienne au Châtelet constitue un prolongement des prestations à Riyad et Djeddah, grâce à l’impulsion de son altesse Badr ben Abdallah ben Mohammed ben Farhane al-Saoud, ministre de la Culture. +d’images

Paris – Intervention au Forum “la Corée pour la paix”

Ce 8 octobre, à Sciences Po Paris, j’ai été invité par Hoon Moreau, présidente de l’association KCRC France, à intervenir lors de son premier Forum Citoyen, dont le thème était : la Corée pour la paix.

KCRC France est la branche française de Korean Council for Reconciliation and Cooperation qui veut promouvoir le débat citoyen autour de la paix, le développement et l’identité nationale dans la péninsule coréenne. +d’images

Texte de mon intervention

Mme la Présidente,
Monsieur le Premier conseiller et consul général,
Messieurs les Présidents,
Mesdames messieurs

En premier lieu, permettez-moi de vous adresser mes plus vives félicitations pour l’organisation du 1er forum citoyen de KCRC France.

Je vous remercie de votre invitation à y participer.

Cela me permet de retrouver entre autre Antoine Bondaz à cette occasion, qui enrichit toujours mes réflexions par la pertinence de ses analyses.

Votre démarche afin d’établir la paix dans la péninsule coréenne et dans le monde est louable…

Elle rejoint l’action du sénat. J’y reviendrai.

Sénateur représentant les Français établis hors de France, ma circonscription est le monde.

Cela m’a amené à traverser 105 pays au cours de plus de 440 déplacements.

À la commission des AE, défense et forces armées depuis 5 ans, en charge plus particulièrement du cyber, j’ai pu appréhender l’étendue et la complexité des problèmes auxquels le monde, et donc notre pays est confronté.

Le 21 avril dernier, j’étais en Ukraine, soit 2 mois après le début de l’invasion russe.

Je suis allé dans les villes de Lviv, Kyiv, Boutcha, Borodianka, Irpin.

J’ai vu ce que provoque la guerre. J’ai traversé des villes en ruine.

A Borodianka, les croassements des corbeaux constituaient les derniers bruits de la ville qui subsistaient.

J’ai alors compris le 1er strophe du chant des partisans : « Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines »

En plantant des arbres avec les enfants de Butcha, quelques jours après que l’envahisseur russe en avait été chassé, leurs yeux, leurs regards m’ont renvoyé à ce qu’avaient vécu les enfants du Royaume-Uni dans les années 40.

La guerre ne fait pas de gagnants.

Elle ne fait que des morts.

Les peuples le sentent.

Dans mes voyages, j’ai observé un point commun à toutes les cultures, à tous les pays.

Ce point commun, c’est que tous les parents me disent qu’ils veulent le meilleur pour leurs enfants.

À partir de là, quels parents se réjouiraient de voir leurs enfants mobilisés pour partir à la guerre ?

Ceci explique pourquoi les démocraties ne se font pas la guerre et trouvent d’autres moyens pour régler leurs litiges.

Les autocraties détestent les démocraties, les droits de l’Homme, la liberté d’expression.

Le narratif chinois qui vise à faire croire que la démocratie n’est pas le système adapté aux pays en développement ne résiste pas aux faits.

Taiwan le démontre avec éclat aujourd’hui comme j’ai pu le constater.

En 1953, la Corée du Sud était le 3ème pays le plus pauvre au monde… elle est aujourd’hui la 11e économie mondiale et la 5e puissance exportatrice !

Son effort en matière de R&D est le plus important au monde en proportion du PIB ! J’admire cette progression.

En comparant le niveau de développement entre le nord et le sud de la péninsule coréenne, le narratif chinois peine à convaincre.

La guerre de Corée a causé d’immenses destructions à la péninsule coréenne et a entraîné sa partition, qui perdure aujourd’hui encore.

Les combats se sont interrompus le 27 juillet 1953.

Il ne s’agit que d’un armistice : la guerre n’a pas pris fin officiellement.

Une alliance militaire a été signée entre les États-Unis et la Corée du Sud en 1953.
29 000 soldats des forces armées des États-Unis demeurent stationnés en Corée du Sud ;

Pour anticiper une éventuelle attaque nord-coréenne, des exercices militaires bilatéraux se tiennent régulièrement.

Cette situation, qui dure depuis près de soixante-dix ans, constitue de fait un obstacle à la négociation d’un traité de paix.

En septembre 2021, le gouvernement de Pyongyang a une nouvelle fois repoussé la proposition du président Moon Jae-in d’une déclaration officielle de la fin de la guerre de Corée.

Il posait comme préalable la fin de la « politique hostile » des États-Unis.

De son côté, le sénat français a voulu soutenir la démarche pacifique de Séoul.

Nous avons voté le 5 janvier dernier, une résolution appelant le Gouvernement à œuvrer à l’adoption d’une déclaration de la fin de la guerre de Corée.

Mardi dernier, on apprenait qu’un missile balistique parti de Corée du Nord avait survolé le Japon avant de tomber dans l’océan Pacifique…

Il s’agissait du cinquième test balistique réalisé par la Corée du Nord en 10 jours… et cela continue comme l’a rappelé monsieur le premier conseiller.

Lorsque j’ai été président du groupe “d’études et de contact France-République populaire démocratique de Corée” du Sénat, de 2017-2020, j’ai tenté de rapprocher les points de vue.

Ainsi, le 19 juin 2018, j’ai animé la première audition publique d’un représentant de la Corée du Nord au Sénat.

Notre invité était le délégué général de la RDPC à Paris, entendu au cours d’une audition retransmise en direct sur les réseaux.

Mes questions ont porté sur le processus de dénucléarisation de la Péninsule et son calendrier, les opérations de vérification et de démantèlement envisagées, ainsi que l’adhésion éventuelle de la Corée du Nord au traité d’interdiction des essais nucléaires.

Je regrette sincèrement que le régime de Pyongyang persiste sur la voie de la nucléarisation et de la menace de son emploi, comme le fait d’ailleurs ouvertement Vladimir Poutine, pour ce qui le concerne en Russie.

Il y a donc lieu de promouvoir et de soutenir l’adoption par les parties au conflit d’une déclaration de fin de la guerre de Corée comme vous cherchez à le faire.

Une telle déclaration représenterait une nouvelle étape franchie sur le chemin de la paix.

Comme l’a rappelé Jean-Yves Le Drian en janvier dernier au sénat, « la France continuera à soutenir le rapprochement intercoréen et favoriser à la fois les échanges avec la Corée du Sud et le dialogue entre toutes les parties.

Nous poursuivrons nos efforts pour apaiser les tensions dans la péninsule coréenne et préserver la stabilité et la sécurité internationales. »

Cette volonté sera inscrite à l’agenda de la mission de la délégation sénatoriale que je conduirai à l’ONU dans un mois.

Je vous remercie.

L’HEBDO DES INDÉPENDANTS N°188 – 7 oct 2022

Lire : l’HEBDO DES INDÉPENDANTS n°188 – 7 oct 2022Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

SPÉCIAL ASSEMBLÉE DES FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER
. Hélène DEGRYSE, présidente de l’AFE,
. Olivier BECHT, ministre notamment chargé des Français de l’étranger (Principaux chantiers dans le domaine consulaire ; Vote par Internet ; État civil dématérialisé Dématérialisation des demandes de passeports ; Action sociale ; Budget pour 2023 ; Sécurité des ressortissants)
. Baptiste HEINTZ, président du groupe Écologie et Solidarité
. Thierry MASSON, président du groupe Indépendants, Démocrates et Progressistes
. Laurent RIGAUD, président de l’Union des Républicains, des Centres et des Indépendants
. Annie RÉA, présidente du groupe Solidaire et Indépendants
TRAVAUX DES COMMISSIONS :
. Commission de la Sécurité et des Risques sanitaires
. Commission des Affaires sociales, des Anciens combattants, de l’Emploi et de la Formation
. Commission de l’Enseignement et des Affaires culturelles, de la Francophonie et de l’Audiovisuel extérieur
. Commission du Développement durable et du Commerce extérieur
. Commission des Finances, du Budget et de la Fiscalité
. Commission des Lois, des Règlements et des Affaires consulaires

LE CLUB DES INDÉPENDANTS
. Laurence HELAILI-CHAPUIS, conseillère à l’AFE, présidente du conseil consulaire à Dublin (Analyse des émissions carbone des élus de l’AFE).
. Henri ZELLER, Ingénieur en innovations et responsable business développement, conseiller des Français de la 1° circonscription d’Allemagne (Retour sur le diner du 5 octobre à l’initiative du sénateur Olivier CADIC, avec les CCEF et CCIF).

LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. Prêts chinois. Le « piège » de la dette
. Cybersécurité. Audition SGDSN & l’ANSSI
. CyberCercle. Cyberassurance, rançongiciel, collectivités, lutte informationnelle…
. Français de l’étranger, une priorité pour Élisabeth BORNE
. Vers un soft power à la française ? Les conseillers des Français de l’étranger, acteurs de la diplomatie économique
. Olivier BECHT répond aux élus
. En circonscription au ROYAUME-UNI – Londres (22 sept. 2022)

HOMMAGE

Découvrir l’InfoLettre n°188

Semaine AFE – Soirée “diplomatie économique”

Dans le cadre de la session plénière de l’Assemblée des Français de l’étranger, j’ai eu le plaisir de réunir plus d’une cinquantaine d’élus au Sénat pour une soirée sur ce thème : “Les conseillers des Français de l’étranger, acteurs de la diplomatie économique”.

Cette réunion a été animée par Alain Bentéjac, président du Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France (CNCCEF) et Charles Maridor, délégué général de CCI France International.

Je remercie Stéphane Vojetta, député des Français établis hors de France (5ème circo.) et entrepreneur accompli pour sa participation remarquée, ainsi que les deux conseillers du cabinet du ministre délégué Olivier Becht qui nous ont fait l’honneur de leur présence : Jean-Bernard Bolvin, chargé des Français de l’étranger et Isabelle Camilier, chargée du commerce extérieur, pour permettre au ministre de prendre en compte les avis des élus.

J’ai également partagé le message d’amitié et d’encouragements, adressé aux élus et aux orateurs, par son prédécesseur Franck Riester, rencontré au palais de l’Élysée juste avant la soirée.

Vers un soft power à la française ?

L’état d’esprit, unanimement partagé par les élus, tient en cette formule : il faut faire cause commune.

Les conseillers des Français de l’étranger souhaitent jouer tout leur rôle en matière de diplomatie économique, car ils possèdent tous une zone d’influence et une connaissance fine du terrain.

Toutes les prises de parole ont incité à une recherche de synergies entre les élus et les réseaux CCEF, CCIFI, Business France, French Tech, sans oublier le concours des postes diplomatiques et consulaires, ni même l’apport de tout le tissu associatif français à l’étranger.

Sachant parfaitement que les meilleures intentions peuvent se heurter aux querelles de clocher ou aux obstacles administratifs, les élus insistent néanmoins pour qu’on fasse appel à leur potentiel et appellent même à élargir le champ de notre diplomatie économique aux EFE, entrepreneurs français à l’étranger. Sans lien juridique avec la France, il n’empêche que ceux-ci diffusent le savoir-faire ou les produits français.

A ce titre, Charles Maridor a répondu qu’une des priorités du réseau CCIFI était de valoriser l’action des EFE, mais qu’il fallait d’abord mieux les connaître et les cartographier, ceci dans la perspective de jeter les bases d’un label dédié.

CCEF et CCIFI, deux réseaux tournés vers le progrès de nos entreprises

Alain Bentéjac nous a rappelé que la France disposait de conseillers du commerce extérieur (CCE) depuis 1898, dans le but de favoriser son commerce extérieur. Nommés par décret du Premier ministre, ils ne coûtent pourtant rien à l’État puisqu’ils constituent un réseau autofinancé de 4200 bénévoles dans 140 pays destiné à accompagner nos entreprises, mais aussi promouvoir l’attractivité de la France pour les investisseurs internationaux.

Les CCE partagent leurs enseignements à travers des « réunions régionales » (qui couvrent plusieurs pays) auxquelles je participe régulièrement.

Basé sur le même principe d’autofinancement, Charles Maridor, a présenté le réseau CCIFI, dont les membres sont, cette fois, des entreprises. Il s’articule en 125 chambres implantées dans 45 pays regroupant 34.000 membres. D’un mot, la mission de ces chambres vise à “accélérer” le développement des entreprises.

Présidé par Arnaud Vaissié, le réseau aspire à jouer pleinement son rôle dans la Team France Export, notamment par le développement de concessions de service public qui ont fait la preuve de leur efficacité et rentabilité.

Débat CyberCercle – Politique publique de sécurité

Ravi d’accueillir au Sénat, ce 6 octobre, une réunion du CyberCercle, présidé par Bénédicte Pilliet, aux côtés de mon collègue Mickaël Vallet.

Ce fut l’occasion d’avoir un échange privilégié dans le cadre de la rédaction du rapport d’informations sur la coordination du travail gouvernemental (cyberdéfense – SGDSN).

Une cinquantaine d’experts ont partagé leur expérience et leur regard pour enrichir notre rapport budgétaire.

Cyberassurance, rançongiciel, responsabilité, collectivités, lutte informationnelle… autant d’angles qui ont été abordés lors de cette matinale. +d’images

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (27-30 sept. 2022)

À la faveur de cette rentrée scolaire, j’ai souhaité faire un point de situation avec les acteurs de l’enseignement à Londres, en compagnie d’Amelie Ersman Mallet, conseillère des FDE pour le Royaume-Uni et à l’AFE pour l’Europe du Nord.

A ce titre, j’ai visité trois écoles et échangé avec les responsables de notre communauté éducative, dont les représentantes des parents d’élèves de cinq établissements.

Ce déplacement fut l’occasion de rencontrer notre nouveau Consul général de France pour le Royaume-Uni, Samer Melki, à qui j’adresse mes plus chaleureux vœux de succès pour sa nouvelle mission.

Diplomatie parlementaire

Ambassade

La nomination d’un successeur à Christine Colonna devrait intervenir dans les prochains jours. Entretien avec Gerrit Von Rossum, chargé d’affaires de l’ambassade, en compagnie d’Amelie Ersman Mallet, pour évoquer la situation politique du Royaume-Uni, suite à l’élection de Liz Truss par les militants conservateurs pour occuper le poste de Première ministre, en remplacement de Boris Johnson.

En s’attaquant au budget, le nouveau gouvernement britannique a provoqué une chute de la livre et une hausse des taux d’intérêt qui affecteront le marché immobilier et la croissance.

Nous avons également abordé la participation du Royaume-Uni à la communauté politique européenne souhaitée par Emmanuel Macron qui réuniraient les pays de l’UE et les pays non-membres, soit un 44 états au total. La première réunion de la CPE était prévue le 6 octobre 2022.

Nous avons également discuté de l’application du protocole nord-irlandais, de l’immigration et de l’Eurostar.

Enseignement français

Collège Français Bilingue de Londres (CFBL)

Première étape : le Collège Français Bilingue de Londres, accueillis par David Gassian, proviseur et Justine Goy, responsable marketing.

Avec Amelie, nous avons été heureux de constater que l’établissement fait toujours le plein avec 695 élèves scolarisés de la petite section de maternelle à la troisième.

Le recrutement des enseignants est un enjeu majeur. Le nombre d’établissements français à Londres nécessite un respect mutuel entre eux pour éviter les surenchères, car le départ d’un professeur en cours d’année est difficile à remplacer pour tout le monde.

Le plafonnement de la prise en charge sur le montant des frais de scolarité du lycée CDG a eu pour conséquence le départ de 3 élèves dont les parents ne pouvaient assumer le reste à charge. Cela a des conséquences sur la mixité sociale. Il conviendrait de revoir cette disposition dans l’attribution des bourses scolaires.

Le CFBL envisage de poursuivre sa croissance au niveau de la maternelle sur un autre site.
Cette perspective me réjouit car elle est conforme à l’orientation du Président de la République qui souhaite doubler le nombre d’élèves dans notre réseau d’ici à 2030.

Toujours ravi d’observer l’énergie positive au CFBL.

Félicitations à la dynamique équipe du management pour la qualité de son engagement.

Très impressionné par les quatre journalistes en herbe de Radio récré qui sont en classe de 6ème et 5ème. Leurs questions étaient très pertinentes et m’ont permis d’évoquer le rôle d’un sénateur.

Très émouvant de me dire que ces enfants sont nés en même temps que le CFBL, pour lequel je me suis tant impliqué avec les acteurs du plan Ecole à l’époque. +d’images

Lycée Français Charles de Gaulle de Londres

Visite du lycée Charles de Gaulle en compagnie d’Amelie Ersman Mallet, conseillère des FDE pour le Royaume-Uni et à l’AFE pour l’Europe du Nord pour un échange avec Didier Devilard, proviseur et Stéphane Foin, attaché d’éducation à l’ambassade et le directeur administratif et financier.

Le proviseur se réjouit d’une rentrée qui s’est bien déroulée avec des effectifs de 3426 élèves.

Si le primaire de South Kensington est plein à craquer, il reste des places sur d’autres sites, dont Fulham en particulier.

Après 4 ans d’activité déficitaire, une augmentation des tarifs sur 3 ans a été proposée aux parents. Après 7% cette année, il est envisagé 8, 6 et 4% pour les 3 ans à venir.
Le proviseur rappelle qu’il doit recréer un fonds de roulement pour réinvestir 4 millions de GBP pour les cuisines et des chantiers de long terme, comme le chauffage.

Le lycée Charles de Gaulle reste un fleuron du réseau qui est comparé à Henri IV ou Louis le Grand pour des élèves qui affichent des taux similaires de mention très bien au bac.

Une nuance, seuls 10-12% partiront dans le secondaire en France, tandis que plus des deux tiers resteront en Grande-Bretagne.

Félicitations aux équipes pour ces résultats remarquables. +d’images

EIFA International School

L’EIFA (École internationale franco-anglaise) est l’antithèse du lycée Charles de Gaulle. Positionnée en plein cœur de Londres, elle accueille près de 300 élèves de la petite section jusqu’au bac international.

Les parents sont des familles internationales, américaines, britanniques attirées par un curriculum français dispensé jusqu’en 3ème. Les élèves sont prêts à intégrer, au choix, un enseignement britannique ou le lycée français. Le programme IB est offert aux enfants qui veulent poursuivre à l’EIFA pour passer le bac international.

La directrice Françoise Zurbach est arrivée il y a quatre ans, après avoir dirigé Wix, pour prendre la succession de Sabine Dehon, fondatrice de l’EIFA.

Le succès de l’EIFA tient dans son adaptabilité aux besoins des parents. Françoise la résume comme une « école à la carte ». Cela leur permet de se concentrer sur chaque élève. Une recette parfaitement adaptée pour les enfants à besoins particuliers.
Ainsi, par exemple, deux petites filles championnes de ski, peuvent s’entraîner et faire leurs compétitions en montagne de fin décembre à mi-avril, tout en suivant les cours à distance.

En compagnie d’Amelie Ersman Mallet, nous avons exprimé tout notre soutien à cette démarche éducative qui enrichit et complète la palette des établissements français de Londres. +d’images

Institut Français

Entretien avec Bertrand Buschwalter, conseiller culturel et directeur de l’Institut français et Stéphane Foin, attaché de Coopération éducative, en présence d’Amelie Ersman Mallet, conseillère consulaire.

Cette réunion était destinée à faire le point sur la rentrée dans les écoles françaises à Londres.

Les difficultés d’obtention de visas sont apparues pour les enseignants avec cette nouvelle nécessité depuis le Brexit. Cela a engendré quelques retards pour l’arrivée des enseignants sur le sol britannique qui seront bientôt résolus.

Il y a eu moins de départs d’élèves que prévu, aussi les effectifs du réseau d’enseignement français à Londres semblent stabilisés. Certains établissements sont complets.

Pour la première fois, une campagne de communication globale sur l’enseignement français au Royaume-Uni a été lancée en début de semaine. Elle cible en particulier les parents non français qui cherchent une école internationale. Cette campagne prévoit un affichage autour des écoles à la gare de St Pancras et orchestre une présence sur les réseaux sociaux.

J’ai salué cette initiative qui vise à remplir les écoles qui n’ont pas fait le plein, demandé le tableau de bord des effectifs du réseau, et souhaité le retour de réunions du type «plan École» pour fixer de nouveaux objectifs en relation avec l’ambition du Président de la République qui vise à doubler nos effectifs d’ici à 2030.

Parents d’élèves

Le 29 septembre, à l’initiative d’Amelie Ersman Mallet, j’ai eu le plaisir d’échanger avec les présidentes des associations de parents d’élèves de cinq établissements : Karen Bargues APL (LFCDG) ; Marie-Pierre Bouché APC (CFBL) ; Sophie Gainnet APLIL (LIL) ; Chivana Khalil LEF (Battersea) ; Maya Saad (Jeanine Manuel).

La hausse des frais de scolarité liée à l’inflation constatée au Royaume-Uni devient une préoccupation notable et partagée.

La question des bourses scolaires a été l’objet de nombreuses discussions.

Les élues des parents d’élèves ont regretté la disparition des réunions régulières de notre communauté éducative qui se déroulaient dans le cadre du plan École, en notant d’ailleurs que le dernier comité de pilotage remontait à 2018 !

Nous nous sommes engagés avec Amelie à plaider pour le retour d’un système de réflexion organisé à l’image du plan écoles pour consolider et améliorer le réseau d’écoles françaises au Royaume-Uni.

Communauté française

Consul général

Bienvenue à Samer Melki, nouveau Consul général de France pour le Royaume-Uni. Depuis le 1er septembre, il succède à Guillaume Bazard qui est désormais ambassadeur de France en Islande.

Nous avons échangé durant près de trois heures sur notre communauté établie outre-Manche, la nécessité de recréer un lien qui s’est distendu suite au double traumatisme du Brexit et du Covid.

J’ai apprécié son regard neuf sur le poste, son expérience solide acquise entre autres au cabinet de Jean-Yves Le Drian et sa détermination pour servir notre communauté avec le même esprit que ses prédécesseurs.

Son premier objectif est de résorber le stock de demandes de passeports ou de cartes nationales d’identité qui s’est accumulé durant ces 30 mois de crise. Pour lui permettre d’y parvenir, le ministère a consenti à renforcer l’équipe de plusieurs agents entre septembre et décembre 2022.

J’ai été très sensible à cette décision qui me paraît prioritaire.
Plus de 32 000 titres ont été délivrés à fin septembre 2022.
Le record de 40 600 titres délivrés en 2019 pourrait être battu dès cette année.

Londres est également le poste qui a délivré le plus de visas au monde dans notre réseau.

Cette croissance nécessite de réfléchir en permanence à une optimisation de l’accès au consulat.

Il y a plus de 10 ans, le consul général de l’époque, Édouard Braine, avait obtenu un accès dédié aux personnes à mobilité réduite.

J’ai renouvelé ma gratitude à l’équipe du consulat pour son travail et ses efforts. +d’images

Londres Accueil

Ravi d’avoir retrouvé l’équipe de Londres Accueil et sa présidente, Emanuela Velati, pour prendre des nouvelles de notre communauté, ce 29 septembre.

Londres Accueil regroupe environ 500 adhérents, organisés en 12 quartiers.

La pandémie a provoqué des changements d’habitude dans les activités de l’association : ainsi, les “soirées pub” ou les “sorties soir/week-end” se sont désormais substituées au Café du matin.

La possibilité de bénéficier d’une salle réservée aux associations à prix réduit à l’Institut français du Royaume-Uni et la réouverture d’un café en son sein destiné à redevenir le point de passage favori de notre communauté pour se retrouver permettraient de recréer le lien qui s’est distendu durant la pandémie.

Je partage leur analyse et soutiens leur action dynamique et bénévole si précieuse.

Sénat – DG Trésor – Vidéo Q/R (3’25)

Politique chinoise d’endettement

Le 5 octobre, en commission des Affaires étrangères du Sénat, j’ai interrogé Emmanuel Moulin, directeur général du Trésor, sur les prêts de la Chine. J’ai pu observer que win-win pour Pékin, cela veut dire que la Chine gagne deux fois.

——— VERBATIM de mon intervention ———

Pékin a entraîné de nombreux pays du monde dans le “piège” de la dette pour les rendre dépendants.
On en voit les effets géopolitiques dans les institutions multilatérales.
En déplacement en Afrique, j’ai observé des prêts récents de la Chine qui sont plutôt concessionnels et commerciaux.
J’ai un exemple en tête la construction d’une autoroute financée avec le contrat de concession pour l’exploitation.
Incapable d’avoir le trafic promis sur l’autoroute, le pays doit dédommager la Chine pour le manque à gagner sur l’exploitation en plus de rembourser le financement de l’infrastructure.
Pékin présente financement construction par l’exploitation de l’infrastructure comme du win-win.
En fait, win-win pour Pékin cela veut dire que la Chine gagne 2 fois.
Comment suivez-vous ces endettements dérivés qui viennent accroître les engagements des pays concernés ?

Sénat – Audition SGDSN et ANSSI (Vidéo Q/R 26′)

Cybersécurité – influence étrangère 

Ce 5 octobre, j’ai interrogé en commission des Affaires étrangères au Sénat, Stéphane Bouillon, secrétaire général du SGDSN (Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale) et Guillaume Poupard, directeur général de l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information).

Mes interrogations portaient sur :
➡️ Le nombre des attaques cyber et la possible recherche de responsabilité des opérateurs ayant subi une attaque cyber, si les recommandations de l’ANSSI n’ont pas été suivies.
➡️ La prévention des actes de sabotage des câbles sous-marin
➡️ Les arrestations des hackers et notre politique de dissuasion comparée à la stratégie américaine, très offensive.
➡️ La nouvelle agence VIGINUM pour nous défendre contre la guerre informationnelle et d’influence destinée à affaiblir notre démocratie.

Réception à Matignon

J’étais invité le 03 octobre, à Matignon, avec les parlementaires engagés aux côtés du gouvernement pour bâtir des solutions concrètes, efficaces et durables en faveur des Français.

A cette occasion, j’ai remercié notre Première Ministre, Élisabeth Borne, d’avoir hissé les Français de l’étranger au rang de priorité et valorisé leurs élus.
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Semaine AFE – Ouverture des travaux

Lundi 3 octobre, ouverture de la 37ème session de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) par le discours de sa présidente Hélène Degryse, suivi de la première intervention d’Olivier Becht, ministre délégué auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité et des Français de l’étranger.

Il fait montre d’une détermination à répondre aux attentes des Français de l’étranger, priorité de la ministre, Catherine Colonna.

Les Français du Canada et du Portugal testeront en 2023 le renouvellement de leur passeport sans devoir venir en personne au consulat. +d’images

L’HEBDO DES INDÉPENDANTS N°187 – 28 sept 2022

Lire : l’HEBDO DES INDÉPENDANTS n°187 – 28 sept 2022Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. Les « défis des lycées français à l’étranger »
. Ordre du jour des conseils consulaires
. 37e réunion plénière de l’Assemblée des Français de l’étranger
. Rappel : calendrier du STAFE

LE CLUB DES INDÉPENDANTS
. Hélène DEGRYSE, présidente de l’Assemblée des Français de l’étranger, conseillère des Français aux Pays-Bas
. Nadia CHAAYA, présidente des conseillers indépendants, présidente du conseil consulaire des Français en Arabie Saoudite – Sanaa
. Rosiane HOUNGBO-MONTEVERDE, présidente de la commission des Lois, des Règlements et des Affaires consulaires à l’AFE, conseillère des Français de l’étranger Qatar/Bahreïn
. Radya RAHAL, conseillère à l’AFE, présidente du conseil consulaire à Alger

LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. Liban. Samy GEMAYEL président du parti Kataëb
. Singapour. Christopher de SOUZA, VP du Parlement
. Qatar. Ali bin JASSIM AL-THANI, ambassadeur du Qatar
. Côte d’Ivoire. Délégation de députés conduite par Guikahue Maurice KACOU
. Venezuela. Nouveau rapport des Nations unies
. Union des Français de Sarre
. IPAC. Appel à négocier un accord bilatéral d’investissement entre l’UE et Taïwan
. En circonscription au LUXEMBOURG (22 sept. 2022)

FRANCE
Actualités : Politique & Société

BRÈVES D’AILLEURS

CARNET & NOMINATIONS

Découvrir l’InfoLettre n°187

Médias – “Les défis des lycées français de l’étranger pour maintenir leur prestige ” (Le Figaro – 26 sept. 2022)

J’ai répondu aux questions de Caroline Beyer, Le Figaro, sur l’avenir du réseau français à l’étranger, de même que mes collègues Samantha Cazebonne, Damien Regnard et Yan Chantrel, mais aussi Olivier Brochet, directeur de l’AEFE.

“ENQUÊTE – Alors qu’Emmanuel Macron souhaite y doubler le nombre d’élèves d’ici à 2030, ces établissements peinent à rivaliser avec leurs homologues anglo-saxons”

Extrait de l’article

“Le temps joue contre nous. Quand une école française se crée, on compte dans le même temps 50 écoles anglo-saxonnes, autant de chinoises et de turques”, ajoute Samantha Cazebonne.
[…]
Pour Olivier Cadic, sénateur (groupe UC), le réseau souffre d’inertie. “Cela fait des années que l’on reste sur des ordres de croissance de 3%. Le réseau vit sur lui-même. Il y a trente ans, au moment de sa création, l’AEFE comptait déjà 499 établissements”, explique-t-il. “Dans le même temps l’enseignement anglo-saxons scolarise, lui, 5 millions d’élèves.” Et attire les expatriés français. “Deux tiers des Français né en Amérique latine ne parlent pas français. Ils sont 50 % aux États-Unis en Australie”, poursuit Olivier Cadic qui milite pour la définition d’un “véritable modèle français alternatif au modèle anglo-saxon. Sinon, dans 20 ans, le réseau des lycées français sera confidentiel.”

Selon lui, il faut aussi différentes gammes d’établissements et de prix pour être capable de rivaliser avec la concurrence internationale, “mais aussi avec les écoles coraniques gratuites qui se développent à Dakar ou à Madagascar”, ajoute-t-il.

Lien vers l’article du Figaro

L’Union des Français de Sarre en visite au Sénat

Ce 23 septembre, j’ai eu le plaisir d’accueillir une vingtaine de membres de l’association de l’Union des Français de Sarre (UFS) en visite au Sénat.

A cette occasion, j’ai été ravi de revoir Janine Loock (à l’image), sa présidente, ainsi que Myriam Bouchon, consule honoraire à Sarrelouis qui est une des principales villes du Land de la Sarre en Allemagne. Janine m’avait accompagné avec le consul général Sébastien Girard, dans toutes les étapes de mon déplacement à Sarrebruck à la rencontre d’institutions françaises, allemandes et franco-allemandes établies dans la capitale sarroise. C’était il y a exactement deux ans (compte-rendu).

L’UFS fêtera ses 60 ans en 2023 ! Cette association, affiliée à l’Union des Français de l’Étranger (UFE), est donc une véritable institution auprès des Français résidant en Sarre ou dans la Grande Région, mais elle a aussi attiré quelques Lorrains. Il faut dire que Sarrebruck n’est qu’à 2km de Forbach. Ceux-ci sont évidemment les bienvenus pour participer aux voyages culturels, événements mémoriels et de multiples manifestations organisées quasiment chaque mois.

L’un des objectifs de l’UFS est renforcer les relations amicales entre les ressortissants francophones et nos amis allemands, et plus particulièrement en Sarre. La décision prise par Berlin de fermer sa frontière pour cause de pandémie a alimenté la conversation durant notre repas au Sénat. Une situation qui ne devrait plus se reproduire, estime chacun.

Il fut également question de la fiscalité des Français non-résidents (habitant la Sarre) : le niveau d’imposition de leurs revenus de source française (retraite, biens immobiliers…) leur apparait inéquitable.

Nous avons également évoqué les progrès obtenus sur les certificats d’existence, qui ont été traduits en allemand suite à la demande exprimée par Myriam Bouchon lors de mon passage à Sarrebrück, et les attentes des Français de Sarre.

Sénat – Côte d’Ivoire – Délégation parlementaire

Le président du groupe d’amitié France-Afrique de l’ouest, André Reichardt et Agnès Canayer, présidente déléguée pour la Côte d’Ivoire, ont convié les collègues membres du groupe à un entretien avec une délégation de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, conduite par Guikahue Maurice Kacou, VP de l’Assemblée nationale, ce 21 septembre.

J’ai évoqué avec les députés la campagne de dénigrement de la France orchestrée par des puissances étrangères sur les réseaux sociaux en Afrique et la situation au Mali.

En réponse à mes interrogations, les députés ont fait preuve d’une forte empathie à l’égard de la France et analysé la situation avec beaucoup de sagesse.

Ils nous invitent à rester lucides, éviter les escalades, savoir donner du temps au temps en poursuivant nos actions positives d’aide au développement.

Chacun sait que l’information passe par les réseaux sociaux, mais qu’elle n’est pas fiable. Les coups d’état dans les pays voisins ne produiront pas d’effet positif à long terme.

Ils pensent que l’on peut résoudre les problèmes par la démocratie, qu’il faut passer par la paix et non le conflit.

Ils sont optimistes et pensent que dans une relation, s’il y a des hauts et des bas, les couples peuvent se reformer.

Ils nous invitent à renforcer la diplomatie parlementaire, donner plus de visibilité à notre coopération, et ne pas hésiter à s’appuyer sur eux pour expliquer nos actions dans la région.

Les députés estiment que notre coopération éducative a baissé en intensité et que la nouvelle génération n’a pas l’étendue des contacts qui leur était offert lorsqu’ils étaient jeunes.

Ils nous ont incité à continuer à développer la relation avec la Côte d’Ivoire. C’est à leurs yeux la meilleure manière de montrer aux pays voisins, qui nous tournent le dos, ce qu’ils perdent.

Je leur ai exprimé ma sincère reconnaissance pour leur approche positive, pragmatique et porteuse d’espérance.

En circonscription au Luxembourg (22 sept. 2022)

(à l’image de g. à d.) Bruno Théret, conseiller des Français de l’étranger et président de l’association Victor Hugo ; Claire Lignières-Counathe, ambassadrice de France au Luxembourg ; Olivier Cadic ; Bruno Perdu, ambassadeur de France au Luxembourg de juin 2017 à août 2021.

Mon 5e déplacement au Luxembourg a été principalement motivé par l’invitation de SEM Claire Lignières-Counathe, ambassadrice de France au Luxembourg, à participer à une cérémonie de remise de décoration à Bruno Theret.

Ce fut un grand plaisir de retrouver Claire Lignières-Counathe rencontrée à Vilnius, dans son précédent poste d’ambassadrice en Lituanie.

Nous avons pris avantage de ce déplacement pour préparer ma prochaine visite au Luxembourg prévue le mois prochain. Notre relation bilatérale est particulièrement dense qu’il s’agisse de francophonie, de culture, d’économie ou de coopération transfrontalière. En effet, plus de 100.000 travailleurs français se rendent chaque jour dans le Grand-Duché.

Culture & Francophonie

Décoration de Bruno Théret

À l’invitation de Claire Lignières-Counathe, ambassadrice de France au Luxembourg, j’ai assisté à une soirée émouvante à la Résidence de France en l’honneur de Bruno Théret, président de l’association Victor Hugo, fait commandeur de l’Ordre des Arts et Lettres pour sa contribution inestimable à la relation franco-luxembourgeoise et à la francophonie.

Toutes mes félicitations à Bruno Théret, conseiller des Français de l’étranger pour le Luxembourg depuis 2014.

Sa contribution exceptionnelle aux arts et aux lettres a été remarquablement mise en valeur par l’ambassadrice au Luxembourg en présence de son prédécesseur Bruno Perdu et d’un parterre prestigieux issu du monde de la politique et de la culture luxembourgeoises. +d’images & Vidéo

J’avais remis  la médaille du Sénat à Bruno Theret pour le remercier son précieux concours durant tout mon mandat, en décembre 2019 (compte-rendu)

Communauté française

Poste diplomatique

Tour d’horizon des attentes du poste diplomatique autour de Claire Lignières-Counathe, en présence de Patrick Soutif, consul-adjoint ; Maxime Dafri, conseiller de coopération et d’action culturelle ; Adelin Royer, Premier conseiller.

Notre échange a porté sur l’augmentation de la communauté française au Luxembourg passée de 51.000 (2018) à 59.000 (2022) personnes, ce qui en fait le 9ème pays pour les Français de l’étranger.

Le consulat apparaît devenir une “usine à passeports” qui ne fonctionne pas de manière optimale du fait de la tension sur le nombre de postes affectés à ce service.

La nécessité de disposer d’un conseiller économique sur place constitue une requête renouvelée, déjà exprimée par Bruno Perdu, prédécesseur de l’ambassadrice lors de mes passages précédents. +d’images

Culture

Institut français

Visite de l’Institut français du Luxembourg (IFL) en compagnie de Maxime Dafri, conseiller de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France, directeur de l’IFL, qui compte 5 personnes.

L’activité cours de langue française est portée par les nouveaux arrivants au Luxembourg. Leur profil est plutôt celui de jeunes actifs, recrutés par des sociétés internationales.

L’enjeu pour l’IFL est de pouvoir grandir malgré des locaux restreints.

Dans le domaine culturel, nous avons évoqué la Luxembourg Art week qui permet aux galeries françaises de présenter des oeuvres et de nombreuses actions, comme le Printemps des poètes ou le mois de la Francophonie.

Une belle dynamique. +d’images