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INFOLETTRE n°234 – Mai 2024

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ÉDITO

La Chine est aux deux extrémités de la “supply-chain” du Narcotrafic

Madame, Monsieur, chers élus, chers amis,

La commission d’enquête sénatoriale sur le Narcotrafic pour laquelle je me suis engagé en qualité de vice-président a rendu son rapport ce mois-ci.

De nombreux enseignements en ont été tirés, et je salue l’engagement et le travail du président, le sénateur Jérôme Durain et du rapporteur, le sénateur Étienne Blanc.

À l’issue d’une tournée en Amérique latine de 12 jours qui m’a conduit successivement au Pérou, Bolivie et Paraguay, dans lesquels j’ai rencontré les trois ministres de l’Intérieur et le ministre des Affaires étrangères du Pérou, j’ai tenu une conférence de presse à Asuncion, pour que l’on cesse d’opposer pays producteurs et consommateurs de drogue.

Ils sont les deux faces de la même pièce.

Je suis reconnaissant envers Eduardo del Castillo, ministre de l’Intérieur de Bolivie, de m’avoir invité à assister à une journée d’action des forces anti-drogue au plus profond de la forêt amazonienne, qui a nécessité hélicoptères, pirogues et marches dans la jungle pour détruire deux laboratoires fabriquant la cocaïne et une piste d’atterrissage clandestine utilisés par les narco trafiquants.

Ces forces sont en première ligne d’une guerre dans laquelle les pays occidentaux ne mettent que trop peu de moyens.

Pas surprenant que, dans ces conditions, le crime organisé nous submerge, comme notre commission d’enquête l’a constaté.

Les précurseurs chimiques chinois composent 70% de la cocaïne.
J’ai pu constater leur présence dans ces laboratoires au plus profond de la jungle.

Ces produits chimiques de l’empire du milieu sont la source des drogues synthétiques comme le fentanyl à l’origine d’environ 120 000 morts aux USA en 2023.

Avec Hong-Kong, devenu le trou noir du blanchiment, Pékin est aux deux extrémités de la “supply-chain” du Narcotrafic, une des composantes de la guerre hybride à laquelle les démocraties sont livrées.

En réponse à la déclaration “Défendre la liberté, la stabilité et la paix !” portée par William Lai nouveau président de Taïwan, Pékin a encerclé l’île en guise de “punition” et promis que ces “séparatistes” de Taïwan finiront “dans le sang”.

À la veille d’un vote déterminant pour les élections européennes, il apparaît qu’aucun des 27 états de l’Union européenne n’a la taille critique pour relever seul les défis imposés par la guerre hybride qui est livrée aux démocraties.

Depuis le 11 septembre, le leadership des États-Unis sur le monde occidental est affaibli.
Le Parti communiste chinois s’impose comme le leader de tous les régimes autocratiques qui piétinent les droits humains.

Les partisans d’un développement qui respecte les libertés individuelles ont besoin d’une Europe solide pour constituer un co-leadership aux côtés d’une démocratie américaine affaiblie.

Voilà pourquoi j’espère que les Européens voteront pour des listes qui cherchent à renforcer l’UE plutôt qu’à l’affaiblir.

Fidèlement,

Olivier CADIC

Sommaire :

HOMMAGE
. Jean-François Pactet, ambassadeur de France au Sri-Lanka

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER
. Violences faites aux femmes françaises à l’étranger ; Roumanie ; Rwanda ; Fête des écrivains

EN CIRCONSCRIPTION
> Éthiopie ; Pérou ; Bolivie ; Paraguay

SÉNAT CYBERSÉCURITÉ
. Chine ; Cyber-attaque contre les parlementaires par des hackers chinois ; LPM : moyens Cyber

SÉNAT NARCOTRAFIC
. Rapport de la commission d’enquête sur le Narcotrafic

SÉNAT COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGERES, DE LA DÉFENSE ET DES FORCES ARMÉES
. Belgique ; PPL Ingérences étrangères ; Taïwan

MÉDIAS
. Revue de presse

Découvrir l’InfoLettre n°234

En circonscription au Asuncion – Paraguay (17-19 mai 2024)

Mes remerciements à Pierre-Christian Soccoja, ambassadeur de France au Paraguay, qui m’aura organisé un remarquable agenda dans un temps très contraint et durant un week-end.

Il a su donner du relief et de l’éclat à ma mission et a démontré combien un diplomate expérimenté sait rendre l’action de la France, efficace et visible.

Je lui exprime toute ma gratitude.
.

Lutte contre le narcotrafic

Ministre de l’Intérieur

Il a fallu tout le talent et la bienveillance de notre ambassadeur Pierre-Christian Soccoja pour reconstruire mon agenda de déplacement au Paraguay écourté de 24 heures afin me permettre de participer à l’opération des forces spéciales anti-drogues en Bolivie (compte-rendu). Je lui en suis profondément reconnaissant.

Première séquence de mon retour au Paraguay, Enrique Riera Escudero, ministre de l’Intérieur, m’a fait l’honneur de m’attendre à l’arrivée de mon avion pour m’accorder un entretien privilégié.

Pas facile de contrôler un pays plus grand que l’Allemagne avec seulement 5 millions d’habitants.

Faible densité de population, faiblesse de contrôle aérien et vaste réseau fluvial, rendent le pays propice aux trafics. Le Paraguay est un des premiers pays producteurs de cannabis qui est exporté à 80% au Brésil. C’est également un pays de transit et de rebond pour la cocaïne.

Depuis 2023, le nouveau gouvernement a décidé de mettre en place une équipe de sécurité (conseil national de Défense) et d’investir 5 fois plus en matière de sécurité : radars, technologies, avions de combat…

En moins de dix mois, 60 tonnes de cocaïne avaient transité par le Paraguay pour aboutir en Europe grâce à des faits de corruption. Grâce à l’équipe de sécurité, les contrôles sont plus efficaces. Une tonne de cocaïne destinée à Madrid via la compagnie Air Europa a été saisie à l’aéroport d’Asuncion.

Le ministre assure qu’il est plus facile de combattre les narcotrafiquants en Amérique latine plutôt qu’en Europe. Il invite le gouvernement français à collaborer pour lutter contre le Narcotrafic, mieux prendre en charge les drogués et échanger l’information.

La sécurité est déterminante pour parvenir à un développement durable.

Très heureux de cette rencontre avec ce ministre francophile qui m’a permis de compléter l’information recueillie précédemment avec ses homologues au Pérou et en Bolivie.

Conférence de presse

À l’issue d’une tournée en Amérique latine de 12 jours qui m’a conduit successivement au Pérou, Bolivie et Paraguay, dans lesquels j’ai rencontré les trois ministres de l’Intérieur et le ministre Affaires étrangères du Pérou, Pierre-Christian Soccoja a invité des représentants des principaux médias locaux.

Trois jours après la conférence de presse tenue à Paris par le président et le rapporteur de la commission d’enquête sénatoriale sur le narcotrafic (compte-rendu), il m’est apparu important de mettre en valeur le fruit du travail sénatorial et de le compléter en partageant le fruit de mes observations latino-américaines depuis Asuncion.

Je remercie les journalistes qui ont marqué leur intérêt en soulignant mes préoccupations et l’urgence d’agir collectivement de manière à unir les forces face au fléau d’une criminalité organisée qui ne connaît pas de frontières. +d’images

Lire aussi :
« El narcotráfico y las mafias son una amenaza para nuestras libertades”, alerta el senador francés Olivier Cadic (ABC)
Senador francés se informará sobre tema narcotráfico (UltimaHora)
« El narcotráfico es una guerra con efectos civiles » (UltimaHora)

Diplomatie parlementaire

Sénat– IPAC

Le Paraguay fait partie des pays qui reconnaissent Taïwan comme un état indépendant et souverain. À deux jours de l’intronisation du président William Laï, le président du Paraguay s’était donc rendu à Taïwan.

Deuxième séquence de mon déplacement, une rencontre avec les sénateurs Gustavo Leite et Eduardo Nakayamaw, tous deux membres de l’IPAC (Alliance interparlementaire sur la Chine). J’avais croisé Gustavo Leite, lors de ma précédente visite à Asuncion, et organisé une rencontre au Sénat lors de sa visite à Paris, comme ministre du commerce extérieur. Gustavo s’est rendu 13 fois à Taïwan dont 6 fois en qualité de ministre.

La proximité affichée entre Xi et Poutine et le soutien évident du régime de Pékin à la Russie permet d’anticiper que la situation internationale va se dégrader, avant de redevenir meilleure.

Les deux sénateurs paraguayens pensent que seule l’alliance démocratique USA-UE a la taille critique pour se confronter aux agissements du Parti communiste chinois. Ils remarquent que la Chine agit désormais en prédateur sur tous les continents, s’ingère dans les élections et n’hésite pas à soutenir des candidats qui leur sont plus favorables.

Maria Alejandra Benavides (IPAC Colombie) participait à la réunion pour partager les progrès de notre réseau en Amérique latine.

Nous avons prévu de nous retrouver prochainement … à Taïwan. +d’images

Diplomatie économique

CCEF – Chambre de commerce

Ce fut l’ultime séquence de mon second déplacement au Paraguay, l’ambassadeur Pierre-Christian Soccoja m’a organisé un échange privilégié avec Benoit Libourel, unique CCEF du Paraguay et président de la chambre de commerce France-Paraguay qui compte près de 100 membres.

Benoit a plusieurs entreprises dans des activités très différentes. Une activité de distribution industrielle dans le domaine des matériaux de construction qui fonctionne d’autant mieux que le pays se développe et construit beaucoup. S’y ajoutent, une activité boulangerie-pâtisserie et une activité d’exportation de rhum.

Benoit souligne le cadre fiscal et juridique très intéressant du Paraguay pour les entrepreneurs qui exportent.

Le Paraguay dispose de 100% d’énergie renouvelable. Son bilan carbone exceptionnel n’est pourtant jamais relevé en France.

Le pays offre un coût opportunité très bas qui sera mis en valeur à la faveur de la célébration prochaine des 40 ans de la chambre de commerce France-Paraguay.

Paracan – Minage de Bitcoins

“On reçoit les serveurs, on les configure, et on s’occupe de leur maintenance”. Ainsi résumé, l’activité de Paracan paraît toute simple. C’est pourtant une des plus grandes entreprises pionnières dans l’industrie du minage de cryptomonnaies, avec des centres de données situés au Paraguay et en Éthiopie.

Il m’aura fallu 3 minutes de conversation avec Andy Jasmin, la veille au soir, lors de la rencontre avec la communauté française, pour me convaincre de visiter son entreprise d’un nouveau genre.

Ce jeune entrepreneur de 25 ans a déjà 7 années d’expérience derrière lui. Il exploite et prépare les infrastructures qui permettront à l’intelligence artificielle de donner sa pleine mesure.

Pour faire tourner les 1000 ordinateurs spécialisés dédiés à la résolution de problèmes mathématiques complexes, présents sur le site visité, Andy a besoin de 9 Mw. Avec cette puissance, il pourrait alimenter 90 stations spatiales internationales en orbite autour de la terre. Il lui faut donc beaucoup d’énergie pour ses 8 installations qui abritent ses 11 000 ASICS de nouvelle génération.

Voilà pourquoi, Andy et son associé Jhony ont décidé d’installer une structure près du nouveau barrage hydroélectrique de la Renaissance en Éthiopie.

Merci à Andy de m’avoir offert une heure de bain de jouvence technologique. Il a rechargé mes batteries qui avaient visiblement pris un coup de vieux. +d’images

Communauté française

Réception

Très belle soirée organisée à la Résidence de France par Pierre-Christian Soccoja, ambassadeur, avec les représentants de notre communauté établie au Paraguay, en présence d’Edmond Suchet (à gauche) conseiller des Français de l’étranger.

Plus de 1500 compatriotes sont établis au Paraguay. Mon précédent passage, en avril 2016, avait précédé de quelques semaines la fermeture du consulat général à Asuncion (compte-rendu).

Près de huit ans plus tard, il semble légitime de s’interroger sur la pertinence du transfert de cette activité vers Buenos Aires. Si les tournées consulaires permettent d’éviter des déplacements vers la capitale argentine pour faire renouveler son passeport, il apparaît que cette décision a été catastrophique pour l’attractivité de nos établissements d’enseignement supérieur auprès des jeunes Paraguayens. Ces derniers doivent prendre l’avion pour aller chercher leur visa à Buenos Aires… sans garantie de l’obtenir.

Beaucoup de participants m’ont parlé du sentiment de déclassement du Paraguay, par le MEAE, suite à cette décision. Analyse bien compréhensible au regard de la situation dans les pays environnants d’Amérique latine.

Merci à toutes celles et ceux qui sont venus à ma rencontre pour échanger. +d’images

Enseignement

Lycée français international Marcel Pagnol

Visite des locaux du lycée Marcel Pagnol d’Asuncion, en compagnie de Lionel Mazoyer, directeur.

Lors de mon précédent passage en 2016, le lycée était fréquenté par 500 élèves. La promesse était de passer à 700 élèves, suite à l’agrandissement prévu.

L’objectif est atteint avec un cylindrage à deux classes par niveau complet en septembre 2024, avec l’ouverture d’une seconde terminale. Les effectifs sont désormais de 725 élèves pour une capacité totale de 750 élèves.

Un terrain de 380 mètres carrés vient d’être acquis pour développer des activités sportives.

L’objectif est de proposer une offre éducative améliorée et variée pour le périscolaire l’après-midi : sportif, culturel, théâtre, artistique, échecs, escrime, arts martiaux…

La politique des langues bilingue français-espagnol s’enrichit de l’anglais et du guarani dès le CP, allemand et portugais dès la 6ème.

Plus de 82% des élèves fréquentant l’école sont désormais internationaux contre 66% en 2016. Preuve que l’enseignement français attire s’il sait s’adapter à un nouveau public. +d’images

Culture

Alliance française

Arrivé tout juste depuis une semaine, Christophe Chavagneux, nouveau directeur de l’AFA, (Alianza Francesa de Asunción) reprend un poste qui était vacant depuis 8 mois.

Rejoint par Pierre-Christian Soccoja, ambassadeur, j’ai visité l’AFA et Campus France.

Les cours sont suivis par 500 étudiants, soit la moitié de la fréquentation durant la période pré-covid.

La qualité des infrastructures proposées, qui se sont améliorées depuis mon précédent passage en 2016, et le niveau d’engagement de l’équipe que j’ai rencontrée permettent d’être optimiste pour le futur.

La crêperie « la galette » et sa tonnelle en terrasse qui a des airs de Provence, la salle de théâtre « Molière » de 232 places, la pyramide de verre dans la cour centrale qui se donne des airs de cour du Louvre, le petit Prince de la médiathèque… partout où le regard se pose, l’AFA démontre qu’elle a le sens du détail pour mettre la France en valeur.

Tout mon soutien à l’équipe de l’AFA et Christophe Chavagneux ! +d’images

Convention fiscale entre la France et le Rwanda – Réponse à ma question écrite

De retour de mon déplacement au Rwanda du 5 au 9 avril (compte-rendu), j’ai relayé l’attente exprimée par les Conseillers du commerce extérieur de la France (à l’image) en interrogeant notre gouvernement pour savoir à quelle échéance la convention fiscale, signée en juin 2023, entre la France et le Rwanda sera présentée devant notre Parlement pour approbation.

Cette réponse vient de me parvenir :

RÉPONSE de Mme la ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée des relations avec le Parlement (30/05/2024)

La France et le Rwanda ont signé le 22 juin 2023 à Paris une convention fiscale en vue d’éviter les doubles impositions en matière d’impôts sur le revenu et de prévenir l’évasion et la fraude fiscale. Le projet de loi de ratification de cet accord devrait être soumis au Parlement à partir de la fin de l’année 2024, en vue d’une promulgation au cours du premier semestre de l’année 2025.

Rappel de ma question n° 11408 adressée à Mme la ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée des relations avec le Parlement (25/04/2024)

M. Olivier Cadic interroge Mme la ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée des relations avec le Parlement sur le calendrier d’approbation de la convention fiscale entre la France et le Rwanda, signée le 22 juin 2023 à Paris. Dans l’attente de la ratification de ce texte, essentiel pour la promotion de nos intérêts économiques dans ce pays, nos entreprises sont limitées dans leur développement au Rwanda. En effet, la double taxation actuellement en vigueur pénalise les investissements français, les gains de part de marché obtenus ces dernières années ayant été inférieurs à ce qu’ils auraient dû être. Alors que le Président de la République s’est rendu à Kigali en 2021 et qu’une antenne de l’agence française de développement (AFD) ainsi qu’un nouveau centre culturel francophone ont été ouverts à Kigali, la ratification de cette convention permettrait de franchir un nouveau pas dans le rapprochement avec le Rwanda. La convention fiscale est diffusée sur le site internet du ministère de l’économie et des finances alors que le Parlement n’a pas encore été saisi. Il lui demande ainsi dans quels délais le projet d’accord bilatéral sera présenté au Parlement pour approbation.

Ministère chargé de l’Égalité – Violences faites aux femmes à l’étranger

Ce 29 mai, Aurore Bergé, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations et Franck Riester, ministre chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité, de la Francophonie et des Français de l’étranger, m’ont convié à un déjeuner d’échanges sur la thématique des violences faites aux femmes, afin de prendre en compte la situation particulière des femmes françaises de l’étranger, soumises à un droit différent.

Mes collègues sénatrices Olivia Richard et Samantha Cazebonne ; et des députés des Français de l’étranger Éléonore Caroit, Marc Ferracci, Amélia Lakrafi, Frédéric Petit, Stephane Vojetta et Christopher Weissberg ont participé à ce déjeuner et apporté un regard et des observations, toujours pertinents, fruit de leur expérience et de leur implication sur ces sujets.

En introduction, Franck Riester a confié que les services lui ont communiqué 109 signalements de violences intrafamiliales et 12 viols en 2023.

L’existence de la plateforme SaveYou destinée à aider et soutenir les femmes en détresse est trop peu connue.

Plusieurs idées ont été avancées et pourront utilement nourrir la réflexion des ministres.

J’ai apprécié particulièrement l’idée de Franck Riester de permettre à France Consulaire d’étendre son périmètre, pour prendre en compte les appels de détresse.

J’espère qu’il pourra la mettre en œuvre et je la soutiendrais de toutes mes forces.

Merci à Aurore Bergé et Franck Riester pour leur invitation, leur écoute et leur engagement sans frontières en soutien aux femmes victimes de violences.

Sénat – Roumanie – French Tech

La French Tech Bucarest est la section qui compte le plus grand nombre de membres du réseau.

Très reconnaissant envers Grégoire Vigroux, président de French Tech Bucarest et serial entrepreneur, de m’avoir invité en compagnie de ma collègue Olivia Richard, et de Benoit Mayrand, CFDE Roumanie à une fête FrenchTech mémorable à l’ambassade de Roumanie à Paris, qui comptait 200 invités, ce 21 mai.

Intitulé « French Tech – Romanian Touch », l’événement était destiné à renforcer la relation bilatérale et à célébrer le dynamisme des startups françaises et roumaines en marge de Vivatech.

Le lendemain, en compagnie d’Olivia Richard, nous avons accueilli à notre tour, au Sénat, sur une initiative de Benoît Mayrand, Grégoire et une délégation roumaine de la French Tech Bucharest, Dylan Delhommois, Jasseem Allybokus, Stéphane Lopes Da Cruz, mais également Emmanuel Skoulios, président de la CCI France-Moldavie, Jean-Pierre Vigroux et Christophe Gamon, de la CCI Nice Côte d’Azur, qui contribue à promouvoir les échanges entre entreprises françaises et moldaves.

Merci à eux de mettre tant d’enthousiasme et d’énergie au service de notre diplomatie économique !

Belgique – Partenariat militaire de Défense

Ce 21 mai, Sébastien Lecornu, ministre des Armées recevait son homologue belge Ludivine Dedonder pour un entretien bilatéral à l’hôtel de Brienne.

J’ai assisté à la conférence de presse sur les relations de défense entre la France et la Belgique qui a suivi, et à la signature d’une lettre d’intention concernant l’approfondissement du partenariat CaMo (Capacité Motorisée) entre nos deux pays et ses déclinaisons industrielles concrètes.

A travers le projet de fusion entre l’entreprise belge John Cockerill Defense et le français Arquus, les deux pays entendent créer un champion industriel des véhicules dits « bas du spectre » (notamment les véhicules blindés légers).

La filière petit calibre française a disparu. L’objectif est donc d’en recréer une en s’appuyant sur les compétences belges. Le premier volet de ce partenariat entre les deux pays passe par la création d’une ligne d’assemblage de munitions en France.

Décès de Jean-François Pactet, ambassadeur de France au Sri Lanka

Notre diplomatie est en deuil. J’ai appris avec beaucoup de tristesse la disparition de Jean-François Pactet, ambassadeur de France au Sri Lanka et aux Maldives. Âgé de 54 ans, il a été retrouvé sans vie dans sa résidence de Colombo, où il était en poste depuis 2022.

J’ai eu l’honneur de le rencontrer en janvier dernier au Sri Lanka, où il m’avait organisé un programme exceptionnel.

Il venait de célébrer le 75ème anniversaire des relations diplomatiques franco-sri-lankaises et cet anniversaire l’avait mobilisé à travers de nombreux événements tout au long de l’année 2023, incluant la visite de notre Président de la République à Colombo en juillet 2023.

Il aura grandement œuvré au renforcement de la coopération entre nos deux pays et avait été auparavant en charge du pilotage du réseau culturel et éducatif français à l’étranger.

Je me souviens particulièrement de nos échanges autour des enjeux géostratégiques liés à l’Indopacifique, vus depuis le Sri Lanka. Sa conversation était à l’image de sa personnalité : brillante, franche et cordiale.

J’adresse mes pensées émues à sa famille, à l’équipe du poste et ses amis du Quai où il était « apprécié de tous », nous dit un communiqué de son ministère.

LPM – Garantie de la circulation maritime dans le détroit de Taïwan – Vidéo Q/R (2’12)

Dans le débat sur le « Bilan de l’application des lois », je suis intervenu au nom du groupe UC pour interpeler notre gouvernement sur le rôle de la France dans la défense du droit à la circulation dans le détroit de Taïwan face à l’attitude de plus en plus belliqueuse de Pékin.

Je remercie Marie Lebec, ministre chargée des Relations avec le Parlement, de ses éclaircissements sur la présence française dans la zone indo-pacifique « où nous sommes pleinement investis ».

Verbatim

La recrudescence des incidents observés en mer de Chine méridionale et dans le détroit de Taïwan, depuis un an révèle la volonté de Pékin de s’approprier cet espace maritime international.

Un amendement adopté dans la LPM rappelait que la France, seul pays européen présent dans l’indo-pacifique, devait contribuer à la défense du droit à la circulation maritime dans cette région, notamment dans le détroit de Taïwan.

Peut-on évaluer la mise en œuvre de cette disposition et l’action de la marine française sur place ?

Jeudi dernier, Pékin a militairement encerclé Taïwan, en guise de “punition” contre les propos du nouveau président Lai au prétexte qu’il a promis de défendre la démocratie de l’île.

Les “séparatistes” de Taïwan finiront “dans le sang”, a commenté le porte-parole de la diplomatie chinoise.

Est-ce que la France dispose d’un plan d’intervention maritime sur zone dans l’éventualité où la Chine ferait le blocus de Taïwan, violerait le statu quo et menacerait nos intérêts ?

Lire aussi : LPM – Mon amendement adopté – Liberté de circulation maritime en mer de Chine et détroit de Taïwan

LPM : Sanctuarisation des moyens cyber et cyber-combattants – Vidéo Q/R (2m)

Je suis intervenu lors du débat sur le « Bilan de l’application des lois » au nom du groupe UC sur deux thèmes en lien avec la Loi de programmation militaire (LPM), le premier concernant les enjeux financiers et RH de la cyberdéfense.

Marie Lebec, ministre chargée des Relations avec le Parlement, m’a apporté des précisions.

Verbatim

Deux sujets concernant l’application de la LPM.

L’enveloppe de la LPM 2024-2030 prévoyait 4 milliards d’euros de besoins programmés pour le cyber, contre 1,6 milliard d’euros pour la LPM précédente.

Allez-vous clarifier l’échelonnement annuel de cette enveloppe de 4 milliards d’euros avant l’examen du projet de loi pour 2025 pour nous permettre de mesurer l’impact des réductions budgétaires sur le volet cyberdéfense de la LPM ?

Ces moyens seront-ils sanctuarisés du fait de la menace accrue des attaques cyber ?

Par ailleurs, la LPM a pour objectif d’atteindre 5000 cyber-combattants en 2025.

Nous avons remarqué que sur un total de 4 600 postes en 2023, seuls 3 502 postes étaient comptabilisés comme « armés », ce qui représentait en 2023 un déficit de près de 1100 emplois non pourvus.

Ces postes vont-ils être pourvus en 2024 ?

Institut français – Fête des Écrivains

Invité par Eva Nguyen Binh, présidente de l’Institut français, j’ai assisté ce 27 mai à la première soirée organisée au siège de l’IF, animée par Marie-Madeleine Rigopoulos, conseillère littéraire, en présence d’Aurélien Lechevalier, directeur général à la Mondialisation et de trente représentants du réseau culturel français à l’étranger, en charge du livre.

De nombreux écrivains, soutenus par l’Institut français dans le cadre de dispositifs d’aide à la création littéraire et à la mobilité, se sont succédés pour présenter leur romans.

Le programme Stendhal soutient des auteurs de langue française dont le projet d’écriture justifie un séjour à l’étranger d’une durée d’un mois minimum. En contrepartie, les écrivains apportent leur concours à la programmation et aux actions menées par le réseau culturel français à l’étranger.

Félicitations à Eva et à toute l’équipe pour cette belle mise en valeur des actions de l’Institut français dans le domaine du livre. +d’images

En circonscription au Bolivie (3/3) – Santa Cruz (14-15-17 mai 2024)

Suite de mon déplacement en Bolivie dans la ville de Santa Cruz de la Sierra, considérée comme le poumon économique de la Bolivie, où je me suis rendu en compagnie d’Iseult Ponchon, consule et de Martine Vellard, ASI.

A Santa Cruz, nous avons été accueillis par Andres Villa Bustos, consul honoraire, qui s’est révélé très précieux pour me permettre de réussir ma mission.

Communauté française

Consul honoraire

Je suis sincèrement reconnaissant à Andres Villa Bustos, consul honoraire, de son engagement au service de notre communauté de Santa Cruz qui compte 438 inscrits et croît en suivant la dynamique démographique du pays.

Il est à noter qu’une part importante de notre communauté française ne parle pas ou très peu la langue française ce qui complique les échanges administratifs et demande un accompagnement personnalisé pour les démarches d’état civil notamment.

On estime entre 20.000 et 30.0000 le nombre de touristes français chaque année. Il s’agit de la première nationalité voyageant en Bolivie. +d’images

Enseignement

Lycée franco-bolivien – Santa Cruz

Visite du lycée franco-bolivien de Santa Cruz créé en 2004 sous l’impulsion du consul honoraire de l’époque, Guy Coutand, président du conseil d’administration de 2003 à 2020.

Marisol Mejia (au centre), membre du comité de gestion depuis l’origine, lui a succédé et m’a accueilli en compagnie de Veronica Aranibar (à gauche), directrice administrative et financière, en présence d’Iseult Ponchon (à droite), consule, et d’Andres Villa Bustos, consul honoraire.

Le lycée a grandi année après année. Il accueille désormais 735 élèves, et est devenu centre d’examen du baccalauréat en 2020.

En 2024, l’établissement s’est doté d’une extension de 2 classes connectées pour faire un centre d’examen et d’un toit pour le gymnase. Pour l’an prochain, un nouvel investissement est prévu pour le gymnase, le CDI et un laboratoire supplémentaire.

La maitrise du comité de gestion et sa capacité à développer son plan d’amélioration continue des infrastructures pour accompagner la croissance de l’établissement est impressionnante. +d’images

Culture

Alliance française

Napoleon Daza, président de l’Alliance française de Santa Cruz depuis 2022, a appris le français à l’AF de Cochabamba, à l’âge de 16 ans.

L’AF Santa Cruz a perdu des élèves lors de la crise Covid. Le président veut lancer une campagne de communication pour relancer la fréquentation, en s’appuyant sur la convention signée avec le Quebec qui prévoit le remboursement des cours pris à l’AF à l’arrivée des élèves au Canada.

J’ai ensuite visité l’AF colocalisée avec le Goethe Institute, établi dans le centre historique de la ville.

Cela m’a permis d’échanger avec deux volontaires qui réalisent une mission de Service civique à l’étranger au sein de l’AF et d’écouter leur satisfaction en relatant leur expérience réussie. +d’images

Diplomatie économique

Conseillers du commerce extérieur (CCEF)

À mon arrivée à Santa Cruz, j’ai eu le plaisir de rencontrer Joël Flores, président CCEF Bolivie, Eric Lacoste, expert CCEF et Julien Napolitano, qui m’ont accueilli au restaurant français « Chez Bernadette », récemment ouvert.

Belle opportunité de bénéficier de leur regard d’expert pour apprécier les forces et faiblesses de ce marché pour les entrepreneurs français.

Si l’abondance de ressources naturelles constitue une force du pays, le secteur gazier est dépendant de la demande du Brésil et de l’Argentine, ce qui est sa faiblesse.

Le stock d’investissements français dans le pays s’élève à 501 millions d’euros en 2022, en recul de 26% par rapport à 2018.

Le gouvernement bolivien a de plus en plus recours aux emprunts chinois, et la présence chinoise s’intensifie comme l’a souligné le séminaire CCEF de l’Amérique latine. La Chine détient 75% de la dette externe bilatérale du pays. +d’images

Chambre de commerce – CAINCO

Santa Cruz est le cœur de de l’industrie agricole et pétrolière du pays.

La CAINCO est la plus importante chambre de commerce du pays. Ses membres représentent 40% du PIB bolivien. Elle publie de nombreux rapports économiques et études statistiques.

J’ai été reçu par Pablo Mendieta, Julio Silva Sandoval et Hugo Rodriguez.

Pablo Mendieta, directeur du centre bolivien d’économie (CEBEC), a décrit les conséquences de la baisse des réserves de change du pays qui menacent la capacité du pays à honorer ses engagements externes. Un scénario de défaut comparable à ce qu’il s’est passé en Argentine apparaît désormais crédible.

En mars 2024, le gouvernement a pris la décision de prendre 10% de commission sur les achats de devises étrangères. Même avec ce surcoût, il y a une liste d’attente pour acheter des devises.

L’absence de dollars US pourrait devenir structurelle et compliquer la vie des entreprises qui travaillent à l’international. +d’images

Social

Casa de le Mujer

Ultime séquence de mon déplacement en Bolivie suggérée par Andres Villa Bustos, consul honoraire, une visite à la maison de la Femme, refuge ouvert 24h/24 pour accueillir les femmes ayant subi des violences de tous genres, soutenue par l’ambassade de France en Bolivie.

Un département juridique s’appuie sur une équipe d’avocats et de psychologues.

Le nombre de féminicides est proportionnellement trois fois supérieur à la France. On recense 14.648 plaintes en 2024, soit 138 par jour.

On enregistre également environ 1000 disparitions de femmes annuellement qui sont souvent retrouvées dans des maisons de prostitution.

La loi bolivienne place le client en infraction. Sur 322 dénonciations de clients de prostitution, seuls 3 procès ont eu lieu, car les filles avaient 7, 9 et 11 ans. Résultat 0 condamnation dénonce avec raison l’équipe de la Casa de la Mujer.

Le trafic des personnes est une manifestation cruelle de la criminalité organisée et assurément l’une des pires violations des droits de l’être humain.

J’ai fait part de tout mon soutien à l’équipe de la Casa de la Mujer qui se distingue par son humanité. +d’images

En circonscription au Bolivie (2/3) – Cochabamba – Chimore – Villa Tunari (16 mai 2024)

Lors de notre rencontre à La Paz organisée par Hélène Roos, ambassadrice de France, ce lundi, Eduardo Del Castillo, ministre de l’Intérieur de Bolivie, m’a invité à assister à une journée d’action des forces anti-drogue boliviennes dans la jungle amazonienne (Isiboro Secure National Park and Indigenous Territory).

Accompagné par Martine Vellard, attachée de sécurité intérieure, j’ai assisté à la destruction de deux laboratoires fabriquant la chlorhydrate de cocaïne et une piste d’atterrissage clandestine.

Lutte contre le narcotrafic

Ce 16 mai, les forces spéciales nous ont récupéré à notre hôtel à Santa Cruz pour nous permettre d’être héliporté jusqu’à la base militaire de Chimore (département de Cochabamba, province de Chapare), où j’ai retrouvé Eduardo Del Castillo.

Première séquence, un briefing de l’opération Bufeo, sur 3 jours, prévoyant la destruction de 5 laboratoires de production de cocaïne chlorhydrique et de deux pistes d’aviation clandestines.

Un hélicoptère nous a alors transportés en 20 minutes dans la commune de Villa Tunari, où nous avons embarqué pour remonter une rivière durant 30 minutes.

Puis après 15 minutes de marche dans la jungle, nous avons atteint le premier laboratoire fabriquant la chlorhydrate de cocaïne à partir de la pâte base de cocaïne. Sa capacité de production était de 85 kilos par jour.

J’ai pu constater l’ingéniosité des trafiquants pour camoufler dans la jungle leurs ateliers de production, espaces de stockage des produits chimiques venant de Chine qui composent à 70% la cocaïne, lieux de vie pour la restauration, le repos, l’hygiène…

Il faut compter 200 000 dollars d’investissement pour construire un tel laboratoire qui s’étend sur un hectare.

Le cylindre qui utilise l’éther pour la distillation est nommé le réacteur “muerto (mort)”. Les trafiquants baptisent l’aire de distillation et de purification sous le nom de “discothèque”.

Lorsque l’armée bolivienne l’a fait sauter, je me suis réjouis que la fête soit finie.

Le transfert bateau – hélicoptère – bateau nous a pris une heure pour parvenir au second laboratoire, capable de produire quotidiennement 120 kilos de chlorhydrate de cocaïne.

C’est là que le ministre de l’Intérieur a souhaité donner une conférence de presse pour annoncer l’opération de destruction qui a fait perdre plus d’un million de dollars d’investissement aux narco trafiquants.

J’ai témoigné de notre reconnaissance envers les forces boliviennes d’assurer le combat en première ligne dans cette guerre du narcotrafic.

Après la destruction de l’endroit, nous avons repris l’hélicoptère pour assister à la destruction d’une piste d’atterrissage depuis les airs. Le trou béant produit au milieu de la piste ne permettra plus aux petits avions de venir emporter leurs cargaisons vers le Brésil ou le Paraguay voisins.

Le retour à Chimore m’a permis de saluer les forces de l’Umopar qui ont préparé et réalisé cette opération de main de maître et d’exprimer toute ma gratitude à Eduardo Del Castillo.

Cette journée exceptionnelle restera gravée à jamais dans ma mémoire.

Je retiendrai assurément la détermination de l’ASI, Martine Veillard, pour détruire les micro-ondes des trafiquants à coups de marteau, tout comme le sourire des militaires boliviens devant le ministre en rendant compte de leurs succès.

Je plaide pour que la France s’engage pleinement à leurs côtés, car ils constituent la première ligne de défense dans la lutte contre les narco trafiquants. +d’images

En circonscription au Bolivie (1/3) – La Paz (12-14 mai 2024)

En provenance de Lima (compte-rendu), premier déplacement en Bolivie accueilli par Hélène Roos (à droite), ambassadrice de France, que je remercie de l’excellence de son programme et de m’avoir fait l’honneur de m’accompagner à chaque étape.

Toute ma reconnaissance à Martine Veillard (à gauche), attachée de sécurité intérieure, de m’avoir accompagné en Bolivie, après le Pérou.

Dans ce pays, qui accueille l’ambassade, l’école et l’Alliance française les plus hautes au monde, notre travail de coopération conjugue réussite et reconnaissance, comme je l’ai constaté en particulier avec l’AFD et l’IRD.

Lutte contre le narcotrafic

Ministre de l’intérieur

Déjeuner à la Résidence de France organisé par Hélène Roos, ambassadrice de France, avec Eduardo Del Castillo Del Carpio, ministre de l’Intérieur ; Juan Carlos Alurralde, SG vice-présidence ; colonel Ismael Tito Villca Vargas, DG Force spéciale de lutte contre le narcotrafic ; colonel Edwin Pérez Mendieta, directeur national du renseignement ; et Martine Veillard, ASI.

Parmi les sujets de discussion, la coopération avec les entreprises françaises Airbus Helicopters et Thales qui leur permet de lutter contre le narcotrafic.

Les saisies de drogue augmentent de manière significative, bien que les aides financières de l’UE à leur action aient baissé.

En 2019, avant la Covid, 15 tonnes ont été saisies. Ce volume a été saisi en seulement 75 jours en 2024. À mi mai 24, ils en sont à 23 tonnes ; 17 avions saisis ; 9 laboratoires de chlorhydrate de cocaïne, 584 fabriques de pâte de coca et 20 pistes clandestines d’avions ont été détruites.

Une unité spéciale de l’antidrogue travaille à la saisie des biens des narcotrafiquants, y compris les comptes servant au blanchiment.

Il souhaiterait pouvoir saisir les petits avions qui n’utilisent pas leurs transpondeurs, s’il pouvait obtenir l’accord du parlement. Le ministre travaille à la création d’une police anti-corruption, ce qui marquerait un grand pas en avant.

Une loi est également en cours pour interdire une liste de plus de 100 produits chimiques venant de Chine, liés au trafic de drogue.

Nous partageons avec le ministre la nécessité d’une approche transnationale pour lutter contre le fléau du narcotrafic. Eduardo plaide pour une alliance latino-américaine.
Cette lutte coûte chère. 10 opérations pour la sécurité équivalent à un hôpital.

À l’issue d’un échange passionnant qui a duré près de deux heures, le ministre m’a proposé d’assister à une journée d’action des forces anti-drogue boliviennes dans la jungle amazonienne, dans le département de Cochabamba.

J’ai apprécié la lucidité d’Eduardo del Castillo face aux enjeux et je le remercie pour son intérêt et la confiance qu’il m’a témoignée. +d’images

Union européenne – ONUDC

Trois réunions m’ont permis d’évaluer la perception locale de la situation par des experts :

•⁠ ⁠Michael Dóczy, Ambassadeur de l’UE ;
•⁠ ⁠Troels Vester, représentant de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC)
•⁠ ⁠Gabriela Reyes, experte du narcotrafic, ancienne directrice de l’observatoire bolivien de sécurité citoyenne et de lutte contre la drogue.

Considérée sacrée par les ancêtres incas, la feuille de coca est légalement cultivée dans en Bolivie à des fins médicinales et traditionnelles.

22 000 hectares sont attribués légalement et destinés à la consommation traditionnelle qui permet de mâcher la feuille de coca.

En 2023, il a été recensé près de 30 000 hectares au total, soit près de 8000 hectares excédentaires qui vont au Narcotrafic. La Bolivie est considérée comme le troisième pays producteur de cocaïne, après la Colombie et le Pérou.

Pays enclavé, la Bolivie est un carrefour pour le transit de la cocaïne, en provenance principalement du Pérou voisin vers le Brésil ou le Paraguay, avant d’être exporté en Europe. +d’images

Diplomatie parlementaire

Sénat

Andronico Rodriguez, président du Sénat depuis 2020, m’a fait l’honneur de me recevoir. Élu de Cochabamba, originaire du Chaparé, fief de l’ancien président Evo Morales, Andronico est présenté comme le troisième homme du MAS (Parti de gauche au pouvoir) pour briguer la présidence de la Bolivie en 2025.

Notre discussion m’a permis d’apprécier le ton modéré et volontairement rassembleur entre les partisans du président Luis Arce et de ceux d’Evo Morales, afin d’éviter un duel fratricide l’année prochaine.

La veille, à la faveur d’un diner organisé à la résidence, je me suis entretenu avec deux sénateurs membres de l’opposition du groupe Comunidad Ciudadana : Rodrigo Paz, sénateur centriste, dont le père a présidé la Bolivie dans les années 1990, et Silvia Salamé, qui se présente comme indépendante.

Pour Rodrigo Paz, « la culture est une énergie renouvelable ». Chaque 25 mai, les processions « El Gran Poder » se transforment en défilés. Il existe 75 fraternités en Bolivie qui mobilisent 70 000 danseurs. Leur activité génère 100 millions de dollars qu’il souhaite protéger au travers d’un projet de loi.

La principale préoccupation des opposants est le respect de la démocratie et que les candidats du Mas n’entrainent pas la Bolivie sur le chemin du Venezuela en 2025. Je comprends leurs inquiétudes en observant que le Président Arce multiplie les déclarations favorables aux régimes de Pékin et de Moscou et qu’il organise un partenariat avec le régime des Mollah en Iran. +d’images

Coopération

Institut de recherche pour le développement (IRD)

Arrivé à La Paz dans la nuit, Hélène Roos, ambassadrice de France, nous a emmené de bon matin au lac Titicaca, en compagnie de Martine Vellard, attachée de sécurité intérieure.

Nous y avons retrouvé Valérie Verdier, Pdg de l’IRD, et des membres de l’IRD, dont Marc Pouilly, son représentant en Bolivie.

Plus haut lac du monde, à 3 812 mètres au-dessus du niveau de la mer, il est également navigable et fait le bonheur des touristes.

Présent en Bolivie depuis 1968, l’IRD est le seul établissement scientifique public français présent dans le pays.

13 chercheurs (français et boliviens) sont engagés dans des projets de recherche concernant la Bolivie parmi des thématiques diverses : variabilité et changement climatique ; écosystèmes terrestres à haute altitude ; biodiversité aquatique ; qualité environnementale ; santé…

Marc Pouilly est un chercheur passionné, dont les recherches portent, entre autres, sur l’écologie des communautés de poissons d’eau douce d’Amérique du Sud.

Lors de notre navigation sur le lac, il nous a présenté le projet pilote “Observatoire permanent du lac Titicaca” qui permet d’améliorer la lutte contre la pollution aquatique et le changement climatique.

Le sérieux de l’IRD a conduit le gouvernement bolivien à demander son appui scientifique et technique. +d’images

IRD – Parlement

Mon déplacement à La Paz s’est terminé comme il a commencé avec une séquence consacrée à l’Institut français de recherche pour le développement (IRD).

Le Parlement bolivien a manifesté sa reconnaissance juste et méritée à l’IRD, pour sa longue histoire et son importante contribution au développement de la science en Bolivie, à la protection des écosystèmes et à la construction de la résilience climatique, en pratique tout au long de la période sur le territoire de l’État plurinational.

La cérémonie s’est conclue par la remise d’un document officiel à Valérie Verdier, présidente de l’IRD, en présence de l’ambassadrice de France, Hélène Roos, de Marc Pouilly, directeur IRD Bolivie et de Guillaume Graff, AFD.

À l’issue des discours, j’ai salué cette reconnaissance officielle de l’action de l’IRD dont la France est si fière aux côtés de la sénatrice Silvia Salamé pour marquer notre volonté commune d’approfondir la relation bilatérale. +d’images

Agence Française de Développement (AFD)

Double rencontre avec l’AFD en Bolivie.

Tout d’abord un diner avec Alexia Levesque, directrice AFD Bolivie, Valérie Verdier, Pdg IRD et Marc Pouilly, directeur IRD Bolivie ;
Ensuite, une visite dans les locaux de l’AFD où j’ai été accueilli par Guillaume Graff pour une rencontre avec l’équipe.

Il m’apparaît important de financer les projets favorables à l’environnement et la sécurité alimentaire qui permettraient de favoriser le développement du pays et d’offrir une alternative plus rentable à la culture des champs de coca.

Le gouvernement bolivien prévoit un accès à l’électricité pour tous en 2025. L’AFD appuie ces efforts à travers de prêts pour la construction d’une des premières centrales solaires photovoltaïques dans le département d’Oruro ; pour la construction de deux parcs éoliens dans les départements de Santa Cruz et Tarija ; ou encore pour appuyer la politique publique de transition énergétique du pays.

L’AFD finance également des projets pour l’accès à l’eau et son assainissement, dont la construction d’une adduction d’eau potable de 27,5 km, pour acheminer l’eau depuis le barrage Misicuni jusqu’à l’agglomération de Cochabamba ; la construction de stations d’épuration et réseaux sanitaires à Cochabamba et l’assainissement du fleuve Rocha.

L’AFD a également financé des partenariats entre des Organisations Société Civile boliviennes et françaises sur des thématiques comme le développement rural et agricole, les droits de l’homme, la santé et l’autonomisation économique des femmes.

La Bolivie détient 34% des ressources mondiales en Lithium. Un soutien à la création d’une filière lithium permettrait au pays de contribuer au financement de son développement. +d’images

Communauté Française

Ambassade – Consulat

Hélène Roos, ambassadrice de France en Bolivie, a organisé deux séquences pour me permettre d’appréhender la présence française en Bolivie à la faveur de mon premier passage dans le plus haut pays du monde.

Petit déjeuner de cadrage en présence d’Isabelle Ryckebusch, première conseillère ; Christian Tison, Cocac ; Martine Vellard, ASI ; Guillaume Graff, AFD ; Iseult Ponchon, consule et César Pleignet, VI politique.

Une équipe très active pour dynamiser la coopération universitaire, promouvoir la francophonie et le plurilinguisme, accompagner les efforts du pays pour protéger l’Amazonie.

Dans un second temps, rencontre avec l’équipe de l’ambassade et visite des différents services.

Madame l’ambassadrice m’a permis de m’adresser à chacun d’entre eux.

Appuyée par 4 consuls honoraires, Iseult Ponchon et son équipe travaillent au quotidien en faveur des 1200 compatriotes installés en Bolivie, dont près de la moitié résident à La Paz. +d’images

Association de Solidarité française (ASF)

Présidée par Jean-Louis Valot, l’ASF est une association de droit bolivien née en 2005. C’est également une OLES (organisme local d’entraide et de solidarité), subventionnée par l’ambassade.

Elle a pour but d’assister et de venir en aide à la communauté française résidente en Bolivie ainsi qu’aux Français de passage.

Parmi ses activités, elle organise des rencontres entre Français et d’activités sociales, en particulier sur son terrain de pétanque le plus haut du monde, où se retrouvent les copains d’abord. +d’images

Enseignement

Collège Franco-Bolivien

Visite du lycée français le plus haut du monde effectuée par le proviseur Olivier Rubiera et la conseillère principale d’éducation, Anne Robert, en présence de Christian Tison, Cocac.

Le lycée scolarise 937 élèves dont 116 en maternelle, qui bénéficient d’une cuisine adaptée à leur taille pour développer les talents culinaires en herbe et d’un mur d’escalade, auquel je n’ai pu résister.

Les infrastructures sportives, qui comprennent une salle d’escrime, s’étalent dans un cadre environnement somptueux. Les salles de classes réparties par niveaux dans des bâtiments hexagonaux offrent un cadre idéal pour faciliter les échanges entre élèves.

Seule ombre au tableau, la Bolivie connaît actuellement une grave crise de devises. Non seulement il est très difficile techniquement de procéder à des transferts, mais le taux de change comme la commission bancaire sont très élevés.

Or, le lycée doit reverser à l’AEFE, en euros, une part des salaires des détachés au taux de 53%, auxquels s’ajoute une contribution à hauteur de 6% des frais de scolarité.

J’ai promis de soutenir l’intervention de l’ambassadrice Hélène Roos auprès de l’AEFE, pour que des aménagements soient apportés par l’Agence afin de prendre en compte cette situation particulière. +d’images

Culture

Alliance française

Créée il y a 75 ans, l’Alliance française de Bolivie a des infrastructures à La Paz, dont le bâtiment visité, construit il y a 20 ans.

En l’absence du directeur Eric Compan en congés, l’équipe de l’Alliance française, conduite par sa présidente Natalie Renjel, m’a organisé une visite en présence de Christian Tison, Cocac.

800 à 1000 élèves apprennent le français chaque année dans cette Alliance, dont 350 actuellement. Après une baisse de fréquentation durant la pandémie, l’AF a retrouvé ses chiffres de 2019 depuis cette année.

Afin de favoriser la francophonie en Bolivie, 40 assistants de langues boliviens vont partir 6 mois en France.

Merci à la présidente et aux membres de l’AF pour leur chaleureux accueil et ce déjeuner à proximité chez le fameux Ludo. +d’images

En circonscription au Pérou (2/2) – Trujillo (10-11 mai 2024)

Déplacement à Trujillo, ville au nord de Lima, pour développer nos relations commerciales avec la deuxième région économique du Pérou, en compagnie de Vincent Sicet, président du conseil consulaire, et de Martine Vellard, attachée de Sécurité intérieure.

 

 

 

Diplomatie parlementaire

Gouverneur état du Libertad

César Acuña, gouverneur de la région la Libertad, est un homme politique local très expérimenté. Sa carrière politique est riche et variée. Il a accumulé les succès électoraux et seule la présidence de la république lui a échappé… pour le moment.

Issu d’une famille nombreuse, modeste, son étincelante réussite s’explique lorsque l’on écoute ses préoccupations.

Développer l’économie de sa région est sa priorité pour offrir de nouvelles chances au plus grand nombre.

La question des mines illégales dans le nord de l’État à Patas génère une forte insécurité. Il a été contraint d’y déclarer l’État d’urgence.

Le gouverneur considère que l’État doit savoir combien il retire de l’exploitation des mines.

Il souhaite également que le gouvernement investisse dans les infrastructures de la Libertad pour le bien commun, car les textes ne lui permettent pas d’emprunter pour la région.

Il invite les entreprises françaises à être plus présentes. +d’images

Sécurité

Martine Vellard, ASI, a fait le déplacement en notre compagnie pour ce rendez-vous avec le général José Zavala Chumbiauca, commandant des forces de Sécurité.

Le général s’est fait rassurant sur Trujillo et la côte qui sont tranquilles.

En revanche, la zone nord est difficile en raison des problèmes liés aux mines.

Les entreprises légales font l’objet d’attentats. Ainsi, une tour haute tension a été détruite récemment pour qu’une entreprise minière ne dispose plus d’électricité et soit ainsi dévalisée la nuit.

Seules 10 entreprises de mines formelles sont enregistrées.

On observe la présence de milliers de petites mines artisanales sans permis. Elles produisent un document justifiant qu’une demande d’agrément est en cours sans jamais la concrétiser.

J’ai interrogé le général sur les pratiques mélangeant l’or légal à l’or illégal et toutes les activités illicites qui y sont liées. +d’images

Diplomatie économique

Commanderie des vins de Bordeaux

Ce déplacement à Trujillo vise à appuyer notre diplomatie économique et à mieux faire connaître nos entreprises grâce à l’entremise de Vincent Sicet, président du conseil consulaire, qui a sympathisé avec des hommes d’affaires locaux francophiles ayant très bien réussi.

Quoi de mieux que de leur proposer de se joindre à l’initiative de la future commanderie des vins de Bordeaux pour ancrer la France sur ce territoire et multiplier les opportunités pour nos entreprises.

Accueillis par Ivan Mesia Lizaraso, directeur de l’Agence de développement régional de La Libertad, nous les avons retrouvés dans une hacienda, où j’ai découvert la Marinera, symbole de la culture locale avec l’élevage de cheval de paso péruvien. +d’images

Culture

Alliance française

Nous avons visité l’Alliance française de Trujillo, pleine de charme, dirigée par Laura Ayech.
850 apprenants fréquentent cette antenne qui compte 3450 inscriptions.

Cette alliance est le leader de l’activité culturelle de Trujillo. +d’images

En circonscription au Pérou (1/2) – Lima (08-11 mai 2024)

Retour à Lima, après ma venue en mars 2019 (compte-rendu), avec une priorité : le lancement de la confrérie des vins de Bordeaux, prévu fin 2024, une idée initiée par l’élu des Français de l’étranger, Vincent Sicet (à gauche), également président du conseil consulaire et membre du conseil d’administration de la CCIPF, afin de dynamiser les échanges commerciaux bilatéraux.

Cet événement économique et gustatif aura ponctué ce second déplacement au Pérou, avant de m’envoler vers la Bolivie.

J’adresse mes plus vifs remerciements à Marc Giacomini, ambassadeur de France au Pérou, pour son accueil, ainsi que Martine Vellard, attachée de Sécurité intérieure, dont le travail m’a été précieux pour accomplir ma mission en qualité de vice-président de la commission d’enquête sénatoriale sur le Narcotrafic (voir le rapport).

Diplomatie parlementaire

Ministre des Affaires étrangères

Ce 9 mai, à la faveur de la journée de l’Europe, Javier González-Olaechea, ministre des Affaires étrangères du Pérou, m’a fait l’honneur de me recevoir au ministère des Affaires étrangères.

Une rencontre en trois temps :

. Tout d’abord, un entretien en tête à tête, en présence de Marc Giacomini, ambassadeur de France au Pérou pour faire suite à sa visite au palais du Luxembourg, la semaine précédente, et lui renouveler la proposition de soutien actif de la France à l’entrée du Pérou à l’OCDE, au travers de l’AFD.

Le ministre a accepté l’invitation à la cérémonie d’ouverture de la première confrérie des vins de Bordeaux d’Amérique latine, prévue en fin d’année, à l’initiative de Vincent Sicet, président du conseil consulaire.

. Dans un second temps, le ministre m’a fait visiter le bâtiment historique qui accueille son ministère et le salon musée de l’ancien secrétaire général de l’ONU Javier Perez de Cuellar, que le ministre a servi.

. Dans un troisième temps, le ministre a associé le général Zenon Loayza Diaz, directeur de l’antidrogue pour la Police nationale du Pérou et des membres de son cabinet, pour une réunion qui lui a permis de présenter sa politique de tolérance zéro en matière de drogue.

Il m’a présenté une copie de l’accord de résolution anti-drogue (ARA) entre le Pérou, la Bolivie, la Colombie et l’Équateur, et proposé un accord bilatéral avec la France, s’accordant sur une responsabilité partagée dans la lutte contre ce fléau.

Plus tard, dans la matinée, Javier González-Olaechea est intervenu lors de la journée de l’Europe organisée par la délégation de l’Union européenne. Je lui suis profondément reconnaissant d’avoir signalé ma présence, sa visite au Sénat et d’avoir mis en avant l’implication de la France dans sa démarche en faveur de l’entrée du Pérou à l’OCDE. +d’images

Congrès (Congreso de la República del Perú)

Très heureux d’avoir retrouvé le Congrès, cinq ans après mon premier passage pour échanger avec les membres du Congrès de la Ligue parlementaire d’amitié Pérou-France, présidé par Alejandro Aguinaga Recuenco.

Alejandro, francophile et francophone, m’a proposé d’échanger sur de nombreux aspects de la relation bilatérale, et en particulier de la création future d’une commanderie des vins de Bordeaux (ville jumelée avec Lima) pour dynamiser les échanges commerciaux ; la problématique de la lutte contre le trafic illicite ; la cyber sécurité des parlementaires… +d’images

Coopération

AFD Pérou

Visite de l’AFD Pérou qui fêtera ses 10 ans de présence dans le pays en 2025.

Échange avec Clément Larrue, directeur, dans le prolongement de ma discussion avec le ministre des Affaires étrangères sur l’accompagnement du pays vers l’adhésion à l’OCDE.

L’appui aux ONG s’élève à 4,2 millions d’euros afin de contribuer à protéger l’Amazonie, les droits humains et les défenseurs de l’environnement. +d’images

Lutte contre le narcotrafic

Direction anti-drogues (DIRANDRO)

70% de la cocaïne en France vient du Pérou, second producteur mondial.

Réunion avec la direction antidrogues (Dirandro) de la Police nationale péruvienne, en présence de Marc Giacomini, ambassadeur, Martine Vellard, attachée de sécurité intérieure, et Antoine Le Feron de Longcamp, expert technique international.

Un échange très instructif qui a mis à jour les évolutions en matière de production de la cocaïne et des nouvelles routes de la drogue.

L’importation sans contrôle de précurseurs chimiques chinois entrant dans la chaîne de production de la cocaïne constitue un danger.

27 tonnes ont été saisies sur les quatre premiers mois de 2024. Près de 40 tonnes de drogues diverses ont été saisies dans le même temps et 3933 personnes arrêtées.

Nous avons échangé sur les préoccupations de la Dirandro devant l’ouverture prochaine au second semestre du port de Chancay, au nord de Lima, qui sera contrôlé par les Chinois.

Cela faciliterait également l’exportation vers la Chine d’or illégal.

Le général Zenon Loayza Diaz, directeur de la Dirandro nous a exposé ses attentes pour l’aider à améliorer encore leur efficacité. La Dirandro est en première ligne de la guerre contre les narcos. Nous devons tout faire pour les aider dans cette lutte. +d’images

Commission nationale pour le développement et la vie sans drogue (DEVIDA)

Rencontre avec Carlos Antonio Figueroa Henostroza, président exécutif de Devida, en charge de la politique nationale antidrogue.

Devida intervient en matière de sécurité intérieure ; en aide au développement pour orienter les cultivateurs de feuilles de coca vers des produits alternatifs rémunérateurs ; en prévention des comportements addictifs ; en matière de santé et d’environnement.

Les dommages environnementaux liés aux narco-trafiquants est une réalité peu connue. À titre d’exemple, des produits chimiques sont utilisés pour faire pousser la feuille de coca dans des zones qui ne s’y prêtent pas et font des ravages.

La Devida a également mis en place une plateforme en ligne qui promeut l’éthique et l’intégrité. Elle permet aux citoyens de saisir les plaintes pour corruption.

Les têtes de réseaux ne sont pas au Pérou. Nous devons mener collectivement une action internationale pour désarticuler ces réseaux. +d’images

Ministère de l’Intérieur

Afin de compléter les échanges dans la lutte contre le narcotrafic, une rencontre avait été sollicitée avec Walter Ortiz Acosta, ministre de l’Intérieur.

Le ministre de l’Intérieur avait mis en place le jour même un système de contrôle des passeports, grâce à la France, qui permet de remonter très vite au lieu de falsification des documents.

Le ministre a exprimé ses besoins en équipements pour progresser dans la lutte contre les narcos.

J’ai attiré l’attention du ministre sur les contrefaçons chinoises en matière d’équipements électriques.
Elles sont à l’origine de 70 % des incendies dans le pays.
Elles constituent un danger pour les citoyens péruviens tout comme les sociétés françaises victimes de ces contrefaçons.
Le ministre m’a promis qu’une réunion spécifique se tiendra sur le sujet.

Le ministre des Affaires étrangères avait dépêché Jorge Fernando Ponce San Roman, directeur du contrôle des Drogues, et Gonzalo Voto Bernales, directeur Sécurité et Défense.

J’étais accompagné de Jean-Philippe Gavois, premier conseiller, Martine Vellard, attachée de sécurité intérieure, et Antoine Le Feron de Longcamp. +d’images

Diplomatie économique

Chambre de commerce et d’industrie Pérou-France (CCIPF)

Première séquence de mon déplacement, la CCIPF avait organisé une rencontre en présence de l’ambassadeur de France au Pérou, Marc Giacomini, et de Florence Gonzalez, chef du service économique, dans les locaux de Equans Perú.

Accueilli par Ricardo Guevara Bringas, président de la CCIPF, j’ai pu échanger avec le conseil exécutif de la CCIPF, le conseil d’administration et d’autres membres de l’équipe.

Virginie Larrue, nouvelle directrice de la CCIPF, a présenté des informations sur la chambre. Le nombre de membres avait reculé à 80 pendant la pandémie. Il a rebondi pour atteindre 105 à ce jour.

Une nouvelle équipe a rejoint la CCIPF pour accompagner cette dynamique pour mobiliser les 110 filiales de groupes français qui emploient 18 000 personnes.

Félicitations à Ricardo pour son abnégation et la chaleur de son accueil. Tous mes vœux de réussite à l’équipe de la CCIPF. +d’images

Conseillers du commerce extérieur pour la France (CCEF)

J’ai retrouvé les membres du CCEF Comité Pérou, à la Résidence de France à l’invitation de l’ambassadeur Marc Giacomini pour un déjeuner d’échanges.

Ce fut l’occasion d’aborder le climat des affaires au Pérou, les défis et les opportunités pour les entreprises françaises.

Antoine Bidault (Eiffage), président de la section Pérou m’a alerté sur la nécessité de faire évoluer la convention fiscale bilatérale qui nous est défavorable par rapport à d’autres pays.

Nous avons évoqué :
•⁠ ⁠Fiscalité entre la France et le Pérou
•⁠ ⁠Accès au financement et au système bancaire français pour les EFE, moteurs importants du rayonnement économique français
•⁠ ⁠Environnement concurrentiel, notamment asiatique.
•⁠ ⁠Propriété intellectuelle et contre-façon

Vincent Sicet, président du conseil consulaire, Florence Gonzalez, conseillère du service économique, la CCI France Pérou et l’AFD – Agence Française de Développement Pérou se sont joints à la réflexion. +d’images

Commanderie des vins de Bordeaux

Afin de mobiliser les personnalités péruviennes en vue de la création de la première commanderie des vins de Bordeaux à Lima, Vincent Sicet, président du conseil consulaire, a organisé une dégustation au sein du Lima Marina Club au bord de l’océan Pacifique, en présence de Marc Giacomini, ambassadeur de France au Pérou, et de Philippe Gavois, premier conseiller.

L’ambassadeur a prononcé une allocution célébrant le rapprochement offert par le vin entre les deux pays.

De mon côté, j’ai rappelé tous les efforts entrepris depuis plus de deux ans.

Ce projet initié par Vincent est mon objectif prioritaire pour le pays.

J’ai souligné l’importance de l’engagement de Nathalie Delattre, sénatrice de la Gironde pour favoriser ce projet. +d’images

ENGIE – Transition énergétique

Lors de mon premier jour au Pérou, j’ai été invité par El Mehdi Ben Maalla, Pdg d’ENGIE Energía Perú (20% de la capacité du Pérou) à assister à un débat sur la transition énergétique au Pérou, organisé en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie péruvienne française (CCIPF).

De nombreux représentants d’entreprises, associées de la CCIPF, liées au secteur de l’énergie*, participaient en présence de Marc Giacomini, ambassadeur, Ricardo Guevara Bringas, président CCIPF, et Vincent Sicet, président du conseil consulaire.

En introduction, l’ambassadeur a souligné la présence d’ENGIE depuis 27 ans au Pérou, avec 10 centrales électriques en fonctionnement.

Il a évoqué la nécessité de réduire la dépendance aux combustibles fossiles et de migrer vers des sources d’énergie plus durables, en préconisant une flexibilité de la consommation d’énergie.

Soulignant son engagement envers la durabilité et la transition vers une économie neutre en carbone, Mehdi Ben Maalla a souligné l’approche d’ENGIE sur l’énergie renouvelable. Avec 1.9GWh de production d’énergie renouvelable, non seulement ils approvisionnent la demande énergétique de divers secteurs, y compris l’industrie minière exigeante (40% de la consommation d’énergie du Pérou), mais ils mènent également des initiatives visant à accélérer cette transition.

*Omar Lam, PDG d’Equans ; Ricardo Guevara Bringas, président de la CCIPF et directeur général de RGB Avocats ; Florence Gonzalez, chef du service économique de l’ambassade ; Clement Larrue, représentant de l’AFD au Pérou ; Antoine Bidault, directeur des opérations d’Eiffage ; Marc Chassande, directeur de la nouvelle route centrale chez PMO Vías ; Jaime Pinillos, directeur général d’Arval ; Vanessa Moreno, Country General Manager Pérou et Bolivie chez Schneider Electric ; Francois Prez, directeur général de Legrand ; Juan Montoya, Country Manager de Sodexo ; Jorge Villalta, directeur technique de Veolia ; Marlene Mauny, responsable des projets renouvelables et des services publics chez Indeco ; Renato Gerab, directeur général d’Alstom ; Virginie Larrue, directrice de la CCIPF et Ignacio Portillo, directeur commercial de la CCIPF. +d’images

Communauté française

Ambassade / Consulat

Coopération militaire, sécurité, aide au développement, service économique, réseau culturel… pour mon arrivée, notre ambassadeur au Pérou, Marc Giacomini, m’a organisé un tour d’horizon de l’activité de l’ambassade en compagnie des chefs de service.

Dans un second temps, j’ai visité l’ambassade et le consulat en compagnie de Vincent Sicet, président du conseil consulaire.

La communauté française au Pérou progresse. Avec 3709 inscrits en 2024, le nombre dépasse désormais le chiffre de 2019 avant Brexit.

Pour l’occasion, Brice Sardain, consul m’a proposé d’inaugurer le service des visas qui bénéficie d’un espace d’accueil totalement rénové. +d’images

Réception

Merci à Marc Giacomini, ambassadeur de France au Pérou, d’avoir ouvert la Résidence pour me permettre de rencontrer les représentants de notre communauté, en présence de Vincent Sicet, président du conseil consulaire et de Pierre Berthier, CFDE.

J’ai partagé ma priorité d’action pour le Pérou qui consiste à soutenir la création de la commanderie de vin de Bordeaux pour l’Amérique latine à Lima, une initiative de Vincent Sicet. Je suis convaincu que cette démarche va accroître la visibilité de nos entreprises dans le pays.

Afin de témoigner de ma gratitude envers Martine Vellard, ASI, qui a inspiré mon travail en qualité de vice-président de la commission d’enquête sénatoriale sur le Narcotrafic, je lui ai remis une médaille du Sénat à cette occasion.

Enfin, j’ai dévoilé la perspective de création d’une société de bienfaisance pour la fin de l’année, à laquelle travaille Vincent Sicet, en concertation avec Brice Sardain, consul.

Très heureux d’avoir échangé avec tous nos compatriotes qui ont fait le choix de s’installer au Pérou et en particulier avec la “formidable” équipe de Lima Accueil qui compte bien s’investir pour que naisse et grandisse une bienfaisance au Pérou.

Valérie Verdier, Pgd de l’IRD, était également présente à la faveur de sa tournée dans la région. +d’images

Enseignement

Lycée franco-péruvien

Retour au lycée franco-péruvien en compagnie de Marc Giacomini, ambassadeur, Vincent Sicet, président du conseil consulaire et Jean-Philippe Gavois, premier conseiller.

Accueilli par Jean Dayet, proviseur, et Hedwig Spitzer de Lugaro, représentante de l’association gérant l’établissement, j’ai pu constater la concrétisation des travaux envisagés lors de mon précédent passage et échanger avec les enseignants.

La période Covid a fait chuter les effectifs qui s’élèvent désormais à 811.

Mais avec les nouvelles infrastructures et la perspective d’achèvement du formidable chantier entrepris, l’équipe de direction est confiante dans ses capacités à attirer 100 nouveaux élèves d’ici deux ans, tout en abordant l’exercice avec humilité.

Le lycée a obtenu la garantie de l’état sur 90% de l’emprunt, selon la nouvelle formule. Cependant, la banque a demandé au lycée de bloquer les 10% complémentaires qui lui auraient été bien utiles pour financer leurs travaux.

Je prévois de revenir à la fin de l’année pour admirer le résultat des travaux. Les équipes de direction et de gestion font un travail remarquable qui mérite d’être salué. +d’images

Culture

Alliance française

Considérée comme une des plus belles du réseau mondial, l’Alliance française de Lima a connu de nouvelles améliorations.

Accueilli en compagnie de Vincent Sicet, président du conseil consulaire, par
Frédéric Robinel, directeur général de l’Alliance Française de Lima – Coordonnateur des Alliances Françaises du Pérou et Hugues de Chavagnac, Cocac, j’ai visité le théâtre rénové, la médiathèque réaménagée et les espaces détentes, où les étudiants peuvent se cultiver dans un espace adapté.

Félicitations pour ces nouveaux progrès. +d’images

PPL Ingérences étrangères – Explication de vote en faveur du texte – Vidéo 1’40

Nous avons débattu, ce 22 mai, sur une proposition de loi visant à prévenir les ingérences étrangères en France.

S’il existe différents dispositifs pour prévenir ou contrer ces actions, les auteurs de la proposition de loi constatent que « ces outils demeurent parfois insuffisants au regard de l’intensification de la menace que font peser les ingérences étrangères sur l’exercice de la souveraineté nationale ».

Je suis intervenu à différentes reprises lors des débats.

Pour appuyer un amendement communiste afin d’obtenir un rapport annuel du gouvernement sur les ingérences étrangères, plutôt que tous les deux ans.

Ou pour faire échouer un amendement communiste et écologiste destiné à s’opposer à l’utilisation d’algorithmes par nos services pour détecter automatiquement des ingérences étrangères.

Le Sénat a adopté cette proposition de loi en première lecture, précédemment votée, le 27 mars, par l’Assemblée nationale. Une commission mixe paritaire sera prochainement convoquée sur ce texte.

Verbatim

L’objectif de ce texte est louable. Il faut effectivement combattre les ingérences étrangères et nous en sommes tous les témoins : de plus en plus, on voit que notre démocratie est attaquée. Pas seulement notre démocratie, toutes les démocraties.

Pour rejoindre M. Savoldelli, on a fait un texte, on va voter des articles, mais il y a aujourd’hui un organisme qui fait de l’ingérence étrangère, ouvertement, qui s’appelle le site de l’ambassade de la république de Chine qui a déclaré, en son temps, que nous laissions mourir nos retraités dans les EHPAD, qui attaque directement la liberté de la presse suite à l’émission « Envoyé spécial » qui faisait part des menaces contre une personne qui allait être emmenée en Chine.

Je vous invite à lire l’article : c’est une attaque en règle, une leçon sur la liberté de la presse venant d’un État qui pointe pratiquement à l’avant-dernière place en termes de liberté de la presse dans le monde.

Cette ingérence étrangère est là, elle existe et on ne fait rien. C’est ce que je vois et c’est ce qui m’inquiète.

On peut donc voter des textes, mais avant toute chose il faudrait se préoccuper de mettre fin à certaines ingérences qui agissent ouvertement sur notre sol.

CE Narcotrafic : pays-producteurs et pays-consommateurs sont les deux faces de la même pièce

Ce 14 mai, notre commission d’enquête sénatoriale sur « l’impact du narcotrafic en France et les mesures à prendre pour y remédier » présentait ses conclusions à la presse par la voix de son président Jérôme Durain et de son rapporteur Étienne Blanc.

Lors de la présentation du rapport devant notre commission, j’ai fait une déclaration sur le texte proposé, après avoir fait adopter 5 modifications :

Ma déclaration

Pays-producteurs et pays-consommateurs sont les deux faces de la même pièce

Je veux féliciter notre président, notre rapporteur, et toute l’équipe qu’ils ont emmenée pour ce travail formidable, alarme nécessaire pour que chacun prenne conscience de l’ampleur du défi et de la tâche. J’appelais de mes vœux une telle entreprise depuis des années. Le ministre de l’Économie a fait un lien entre le narcotrafic et le terrorisme ; ce lien, je l’ai constaté sur le terrain, avec l’implantation du Hezbollah au Venezuela et les attentats subis par la Colombie. D’autres liens encore se créent, avec le trafic des migrants, le trafic d’armes, ou encore la cybercriminalité. Tous ces crimes ont pour trait d’union le blanchiment. Le crime organisé a ses spécialités, mais on affronte aussi des généralistes du crime, ce que le travail de notre commission a mis au jour.

Ma collègue Marie-Arlette Carlotti disait que le travail était peut-être trop important ; malheureusement, il me semble au contraire que la tâche est tellement immense qu’un tel travail ne peut être exhaustif. On aurait pu évoquer les routes de trafic de l’Afrique de l’Est, mais cela aurait exigé encore bien des auditions, et nous avons déjà démontré l’essentiel. Un travail plus important encore pourrait aussi être mené sur la Chine et Hong Kong, véritables trous noirs du blanchiment.

Mon regret est peut-être que les trois recommandations essentielles du rapport sont à portée nationale (Lire). Or, les pays consommateurs, auxquels nous appartenons, et les pays producteurs se renvoient la balle alors qu’ils sont deux faces de la même pièce. Avec tous ceux qui veulent se battre contre le narcotrafic, nous devons isoler les narco-États. Voilà la vision internationale que je défends ; ce prisme me vient naturellement de mon expérience en tant que membre de la commission des Affaires étrangères. Mais je comprends bien que le présent travail a été suscité par une perception nationale du problème et, au vu de sa qualité et de l’écoute dont ont fait montre le président et le rapporteur, je soutien ce rapport.

Mes 5 amendements

. La présentation qui est faite du Venezuela dans le projet de rapport me gêne quelque peu ; le changement d’ambassadeur de ce pays y est interprété comme une reconnaissance de l’élection de Nicolás Maduro. Je serais heureux si ma proposition de modification n° 1, visant à y remédier, était adoptée.

. La proposition de modification n° 2 porte sur le contrôle des précurseurs chimiques de drogues de synthèse, qui proviennent essentiellement de Chine. Il convient de prendre note des annonces faites par le ministre de l’intérieur lors de son audition par la commission d’enquête. Je crains que, d’ici quelques années, on observe en Europe l’évolution constatée aux États-Unis en la matière.

. La proposition de modification n° 3 vise à ajouter des précisions sur la situation politique vénézuélienne et la fermeté nécessaire face à l’inaction du gouvernement vénézuélien contre le trafic de drogue. On espérait l’an dernier que l’élection présidentielle dans ce pays rendrait Nicolás Maduro plus accommodant, mais on constate aujourd’hui qu’il persévère. Le Venezuela est considéré par beaucoup comme un narco-État ; les États-Unis offrent d’ailleurs 15 millions de dollars pour tout renseignement pouvant conduire à l’arrestation de M. Maduro.

. La proposition de modification n° 4 vise à préciser que la coopération judiciaire et policière doit être développée non seulement avec la Colombie et le Venezuela, mais aussi avec l’ensemble des pays de la zone affectés par le narcotrafic. Je me rends cette semaine au Pérou et en Bolivie ; tous ces pays réclament une coopération internationale plus poussée.

. Enfin, la proposition de modification n° 5 concerne le renforcement de la clause européenne dite « attrape-tout » (catch-all) pour les précurseurs chimiques, dans le prolongement de l’audition du ministre de l’intérieur. Il me semble important de faire état des propositions avancées dans ce domaine. Il est impossible d’être exhaustif au vu de la taille du problème auquel nous sommes confrontés, mais des propositions doivent être faites pour mieux lutter contre l’arrivée sur notre territoire des précurseurs chimiques.

Ressources :

> LES TROIS PRINCIPALES RECOMMANDATIONS DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE (1p) LIEN
> LES 35 RECOMMANDATIONS DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE (12p) LIEN
> L’ESSENTIEL : UN NÉCESSAIRE SURSAUT : SORTIR DU PIÈGE DU NARCOTRAFIC (20p) LIEN
> RAPPORT au nom de la commission d’enquête sur l’impact du narcotrafic en France et les mesures à prendre pour y remédier (591p) LIEN
> CONCLUSIONS de la commission d’enquête par Jérôme DURAIN et Étienne BLANC de 14 mai 2024 au Sénat (1h15) VIDEO

En circonscription en Éthiopie – Addis Abeba (19-20 avril 2024)

Michel Gleyze, Claude Blévin, Olivier Cadic

Ce 4ème passage à Addis Abeba en 5 ans ponctue une tournée en Afrique de l’Est, où la présence de la France accomplit des progrès considérables. Mon dernier déplacement en Éthiopie remonte à juillet 2023 (compte-rendu).

J’exprime toute ma gratitude à Michel Gleyze, conseiller des Français de l’étranger, pour le temps et l’énergie qu’il a consacrés à la réussite de ma mission.

Je remercie également Claude Blévin, premier conseiller, qui m’a accompagné sur chacune des nombreuses séquences prévues.

Comme je l’ai fait lors du cocktail de clôture, je salue l’action remarquable de Rémi Maréchaux, ambassadeur de France en Éthiopie, et de Paul Alonso, consul.

Diplomatie parlementaire

Ministère des Affaires étrangères

Entretien avec Zenebe Kebede, directeur général pour Europe et Amérique au ministère des Affaires étrangères.

J’ai relayé les difficultés qui m’ont été soumises, le matin même, lors de ma visite au lycée franco-éthiopien Guébré Mariam. Nous avons abordé ensuite longuement deux sujets :

•⁠ ⁠Barrage de la Renaissance :
La question du remplissage du barrage de la Renaissance qu’il m’a annoncé accomplie à 95%. Il réfute l’argument que cela ait retiré de l’eau du Nil à l’Egypte.
L’Ethiopie a signé un accord avec le Soudan, pays qui était toujours inondé avant le barrage.
J’ai proposé d’organiser une nouvelle conférence au Sénat consacrée à l’hydro-diplomatie consacrée au bassin du Nil.

•⁠ Somaliland :
Le directeur général m’a indiqué que le Somaliland est de “facto” un pays indépendant depuis 1991. Le Somaliland a été reconnu par 35 pays quand il est devenu indépendant à l’issue de la colonisation britannique.
Ils se sont libérés de l’accord conclu avec la Somalie.
Un pays de 120 millions d’habitants ne peut dépendre d’un seul point d’accès à la mer, qui est actuellement Djibouti.
L’Érythrée et la Somalie ayant refusé, le Somaliland a accepté de permettre la création d’un accès à Berbera, et un M.O.U. a été signé le 1/1/24.
La reconnaissance d’un pays est un droit souverain.
Rien n’interdit à l’Éthiopie d’envisager de reconnaître le Somaliland dès lors que la base militaire portuaire et le corridor qui les relieront seront concrétisés.
La démarche de l’Éthiopie se veut avant tout pacifique, sans heurter ses voisins. Du temps d’explication est nécessaire.
Un discours franc et direct de ce diplomate expérimenté qui défend avec force les intérêts de son pays. +d’images

Parlement / Groupe d’amitié France-Ethiopie

Rencontre chaleureuse avec les collègues du groupe d’amitié France-Éthiopie, le président hon. ambassadeur Dina Mufti et le vice-président hon. professeur Getinet Tedela Tefera.

En m’accueillant, le président m’a lancé avec un grand sourire : “venir nous voir 4 fois en 5 ans, vous voilà éthiopien.”

Nous avons évoqué leurs priorités consacrées au développement d’un pays de 120 millions d’habitants qui a besoin de débouchés.

Ils observent des conflits artificiels importés et imposés en Afrique, qui ont nécessité que l’Ethiopie envoie des forces en Somalie.

Ils affrontent des problèmes comme le trafic d’êtres humains ou le blanchiment.

Leur priorité est de combattre la pauvreté.

Le président du groupe d’amitié a 3 objectifs prioritaires :
1 – renforcer la relation bilatérale ;
2 – travailler ensemble sur le multilatéral ;
3 – échanger sur nos expériences dans la création des lois et sur la démocratie. +d’images

Union africaine – Santé

Merci à Aline Serin, conseillère régionale Santé d’avoir organisé ce déjeuner avec le coordinateur de la « Platform for Harmonized African Health Products Manufacturing (PHAHM), le Dr Abebe Genetu Bayih, et Mme Sukyoung Kim, conseillère en réglementation de la PHAHM.

Une rencontre particulièrement éclairante sur l’importance du chemin à accomplir avant de parvenir à une Agence africaine du médicament (AMA) efficiente.

L’Union africaine peine à nommer les membres du conseil d’administration.

L’AMA sera le sommet d’une pyramide qui reposera sur des agences de médicaments nationales et régionales.

Il ne faut donc pas seulement avoir une vision “top-down” mais également “bottom-up” en élevant le niveau des agences nationales. Il y a 4 niveaux de maturité évalués par l’OMS. Seuls 5 pays atteignent le niveau 3 en Afrique : Afrique du Sud ; Egypte ; Ghana ; Nigéria et Tanzanie.

Contribuer à élever le niveau d’agences nationales du médicament en Afrique pourrait être un objectif pertinent pour l’AFD, selon les pays que je proposerai à Rémy Rioux, directeur de l’AFD. +d’images

Somaliland

Petit déjeuner avec Abdillahi Duale, envoyé spécial du Somaliland auprès de l’Union africaine.

En 2007, Abdillahi Duale a été le premier ministre des Affaires étrangères du Somaliland à se rendre à Taïwan. Il est particulièrement fier de la relation bilatérale unissant ces deux pays démocratiques qui n’ont pas de siège à l’ONU. Il souligne le soutien salutaire de Taïwan pendant la pandémie du Covid-19.

Celui qui a été l’ancien ministre des Finances du Somaliland m’a témoigné sa profonde reconnaissance envers la France.

Il m’a rappelé l’opération de la France en 1993, qui avait dépêché ses forces navales pour ravitailler son pays en provisions. La grande conférence de 1993 a duré 4 mois. “On a libéré le pays et rendu le pouvoir aux gens”.

Voilà pourquoi, Abdillahi Duale encourage les entreprises françaises à investir au Somaliland, un pays sûr et pacifique.

Message reçu !

Coopération

AFD – Palais national

Après une présentation du portefeuille des projets financés par l’AFD en Éthiopie, Louis-Antoine Souchet, directeur Ethiopie, m’a fait visiter un projet de conservation et de gestion de patrimoine.

L’excellence française est reconnue pour faire de l’emploi dans le tourisme.

L’Ethiopie a décidé de restaurer le palais national, érigé pour l’empereur Haïlé Sélassié Ier, en partenariat avec le château de Versailles, afin de le transformer en musée national et de l’ouvrir au public en 2024.

L’AFD contribue au financement de ce projet.

Avec Michel Gleyze, CFDE, nous sommes ressortis de cette visite avec une fierté partagée de cet apport de la France à la mise en valeur d’une page de l’histoire nationale éthiopienne, qui favorisera l’emploi local. +d’images

Diplomatie économique

Communauté d’affaires

Accueilli par Claude Blévin, premier conseiller, j’ai retrouvé Michel Gleyze, conseiller des Français de l’étranger, à la résidence de France pour une première séquence avec les représentants du CAFé, Club d’Affaires franco-éthiopien, présidé par Olivier Poujade.

Première bonne nouvelle, le CAFé va se transformer en chambre de commerce intégrée au réseau des CCIFI. Olivier Poujade m’a confié que 10 nouveaux membres ont rejoint le CAFé qui totalise désormais 43 membres.

Parmi les réussites, Hervé Duranton, directeur général de Awash wine, un des deux principaux producteurs de vin d’Éthiopie, avec Castel, compte plus de 1000 employés.

Julien Defrance, chef du service économique, a mis en avant la croissance économique de 7,2% en 2023 pour l’Éthiopie, un pays qui pointe à la 27ème place de nos excédents commerciaux.

La principale difficulté est le harcèlement fiscal ressenti par les entreprises de la part d’un pays qui manque cruellement de devises. Les entreprises ressentent un double discours entre une volonté d’attirer les entreprises et des mesures qui les découragent. Mais l’accord avec le Somaliland ouvre de nouvelles perspectives, accueillies très positivement. +d’images

AGL – Développement économique du Corridor de Berbera

Afin d’évaluer l’impact du M.O.U signé entre l’Éthiopie et le Somaliland, Julien Defrance, conseiller économique, a eu l’excellente idée d’organiser une visite de la société de logistique AGL (Africa Global Logistics).

Accueilli, en compagnie de Michel Gleyze, CFDE, et Claude Blévin, premier conseiller, par Teodros Abraham, Chairman AGL ; Abdelhakim Omar, directeur général du cluster Corne de l’Afrique ; et Goltom Asfaw, directeur des opérations, j’ai pu prendre la mesure du formidable potentiel du port de Berbera pour l’économie éthiopienne.

La route du corridor entre le port et l’Ethiopie a été financé à 50% par les EAU et 50% par le Royaume-Uni.

Ce second corridor est critique pour l’Ethiopie, car 98% du fuel passe par le port de Djibouti. Compte tenu de la situation en Mer rouge, liées aux attaques des Houtis, des cargos sont déroutés sur Mombasa, ce qui double le temps et les coûts.

Les deux zones franches de Djibouti sont remplies, ce qui génère des frais de stockage supplémentaires.

La voie ferrée réalisée par les Chinois entre Djibouti et Addis qui était supposée faire tourner 7 trains par jour, est limitée à 1,5 trains quotidiens.

Ancienne entreprise du groupe français Bolloré achetée par MFC, AGL dispose d’une expertise qui sera précieuse pour nos entreprises souhaitant évaluer les nouvelles opportunités offertes par l’accord conclu entre l’Ethiopie et le Somaliland. +d’images

Communauté française

Consulat

Réunion avec le service consulaire de l’ambassade après un point avec le consul Paul Alonso, suivie d’une réunion sécurité consulaire avec les chefs d’îlots.

La communauté française compte 842 inscrits au 31/12/23, en hausse de 2,4% sur un an. 95% des Français résident à Addis.

Pour renouveler son passeport ou demander une carte nationale d’identité, une application de demande de rendez-vous a été mise en place en mai 2023. Elle a été fermée depuis suite à son piratage par des hackers locaux.

Le consul a souligné le surcroît de travail du poste depuis la fermeture de l’ambassade au Soudan, sans avoir obtenu de renfort.

Message que je me suis empressé de partager avec Pauline Carmona, directrice des FDE.

Comité de sécurité

Lors du comité de sécurité, auquel j’ai participé aux côtés de Michel Gleyze, conseiller des Français de l’étranger, et chef d’îlot, nous avons analysé l’évolution de la situation sécuritaire dans les différentes régions ; les évolutions politiques du pays ; la situation socio économique ; les évolutions et problématiques de la communauté française ; le dispositif de l’îlotage.

Merci aux chefs d’îlots venus de loin pour m’apporter leur éclairage : Serge Caron ; Dire Daoua ; Sandrine Sommé, Shashemene.

Réception

Ce déplacement en Ethiopie s’est conclu par une réception à l’ Alliance Ethio-française Addis Ababa avec la communauté française, initiée par Michel Gleyze, CFDE, en présence du bureau d’Addis Accueil, de CCEF, du bureau du Café, et des Chefs d’ilots.

Le matin, Michel Gleyze avait organisé une session de deux heures de permanence consulaire, qui a affiché complet.

S’en est suivie une rencontre avec des compatriotes au restaurant du Louvre Hôtel, dirigé par Jean-Marc Boutonnet- Trannier, un serial entrepreneur français, dont le début de parcours professionnel fut parallèle au mien dans l’électronique. +d’images

Enseignement

Lycée franco-éthiopien Guébré Mariam (LGM)

Retour au LGM en compagnie de Michel Gleyze, conseiller des Français de l’étranger en Éthiopie, pour faire le point.

Comme l’an dernier, j’ai retrouvé Joseph Palmeri, nouveau proviseur du LGM, et l’équipe de direction en présence des représentants du service culturel de l’ambassade.

J’ai échangé ensuite avec les représentants des enseignants. Enfin, une troisième rencontre avec ceux des parents.

Nous sommes revenus sur les attentes exprimées l’an dernier, pour constater que des progrès avaient été réalisés.

Mon soutien a été souhaité sur trois sujets prioritaires :
•⁠ ⁠Le respect par l’administration fiscale éthiopienne du cadre de partenariat conclu entre nos deux pays ;
•⁠ ⁠L’obtention du renouvellement de visa pour certains enseignants ;
•⁠ ⁠Enfin, la mise en place d’une filière STMG technologique en s’appuyant sur le CNED, car la proposition de filière professionnelle avait été refusée l’an dernier.

J’ai transmis les deux premières demandes, le jour même auprès du ministère éthiopien des Affaires étrangères.

Merci au proviseur et à l’équipe. J’ai apprécié l’excellente ambiance et l’esprit constructif des participants. +d’images

Revue de presse / Cyber-attaque contre les parlementaires par des hackers chinois

Alors que le président chinois Xi Jinping était reçu en France pour une visite d’État, j’ai initié une conférence de presse au Sénat, ce 6 mai, aux côtés de mes collègues parlementaires André Gattolin et Constance le Grip.

RAPPEL DES FAITS
. Le Département de la Justice américain a dévoilé un acte d’accusation, le 25 mars, contre 7 ressortissants chinois appartenant au groupe de hackers APT31 qui rapporte directement au ministère chinois de la Sécurité d’État.
. 116 parlementaires, issus de 15 pays, dont 7 Français, ont reçu en janvier 2021 des courriels de la part du groupe APT31 qui contenaient des images piégées (pixel attack), afin de collecter des informations concernant la victime.
. Les parlementaires ciblés, dont je fais partie, sont tous membres de l’Alliance interparlementaire sur la Chine (IPAC).
. Les parlementaires français n’ont été contactés ni par l’Anssi, ni par Viginum, ni par la DGSI, ni par la DGSE, alors que les renseignements américains disent avoir transmis des informations sur ce piratage aux autorités françaises dès 2022.

Voir la Conférence de presse du 6 mai 2024, au Sénat (Vidéo 1h15). LIEN
À l’occasion de la visite du Président XI Jinping en France, une conférence de presse a été organisée au Sénat, en direct sur les réseaux, en présence de
. Olivier Cadic, sénateur représentant les Français établis hors de France
. Constance Le Grip, députée des Hauts de Seine
. André Gattolin, ancien sénateur des Hauts de Seine

Lire la Déclaration commune des 7 parlementaires français. LIEN
À l’issue de la conférence de presse, sept parlementaires français visés par la cyber-attaque du groupe APT31 ont diffusé une déclaration commune, en interpellant le gouvernement sur 5 points.

. Olivier Cadic, sénateur représentant les Français établis hors de France
. Isabelle Florennes, sénatrice des Hauts-de-Seine
. André Gattolin, ancien sénateur des Hauts de Seine
. Anne Genetet, députée de la 11e circonscription des Français établis hors de France
. Bernard Jomier, sénateur de Paris
. Constance Le Grip, députée des Hauts de Seine
. André Vallini, ancien sénateur de l’Isère

Voir ma Question d’actualité au gouvernement, le 30 avril 2024 (Vidéo Q/R 3’40). LIEN
Face à “un acte de cyber-guerre, commis par une dictature 2.0”, j’ai voulu connaitre les mesures mises en place par le gouvernement pour contrer les attaques du groupe chinois APT31. A ce jour, seuls trois états, les États-Unis, le Royaume-Uni et la Nouvelle-Zélande ont attribué ces attaques à APT31.

REVUE DE PRESSE

Le Monde (12 mai 2024) : “Des parlementaires français ciblés par des espions chinois”. Lien

France Info (07 mai 2024) : “Ce que l’on sait de la cyberattaque qui a visé plusieurs élus français, attribuée au groupe de pirates chinois APT31”. Lien

BFM (07 mai 2024) : “Il y a eu une négligence : visé par une cyberattaque, un sénateur dénonce l’inaction des instances”. Lien

The Epoch Times (07 mai 2024) : “Les 7 parlementaires français hackés par la Chine réclament enquêtes et sanctions « pour ingérences étrangères »”. Lien

NTD (07 mai 2024) : “We Need to Make China’s Cyberwall Collapse: French Senator Calls for Global Cyber Defense”. Lien

The Sun (07 mai 2024) : “China has Britain under a cybersiege – so why are we so soft on them?”. Lien

Lesfrancais.press (07 mai 2024) : “Xi en France : les droits humains sacrifiés sur l’autel des autres enjeux ?”. Lien

01Net (07 mai 2024) : “Manque de moyens, d’informations… Les parlementaires français démunis face aux cyberattaques de la Chine”. Lien

Politico (06 mai 2024) : “French lawmakers targeted by Chinese cyberattack demand sanctions, amid Xi visit”. Lien

LCI (06 mai 2024) : “Xi Jinping en France : Une visite loin du faste de 2014 ?”. Vidéo

Le Point (07 mai 2024) : “Visite de Xi Jinping : colère des sept élus hackés par les Chinois”. Lien

Blick (07 mai 2024) : “La Chine est-elle invulnérable ? Non, si on sait lui résister”. Lien

France5 (06 mai 2024) : “Xi Jinping / Poutine… Les liaisons dangereuses”. Lien

Public Sénat (06 mai 2024) : “Cyberattaques : Les parlementaires victimes appellent à « ouvrir une enquête judiciaire pour ingérences étrangères » à l’encontre de la Chine”. Lien

Europe1 (06 mai 2024) : “François-Xavier Bellamy va déposer plainte après une tentative de cyberattaque chinoise”. Lien

France24 (06 mai 2024) : “Débat sur la visite de Xi Jinping à Paris”. Podcast

Le Monde (05 mai 2024) : “L’Ukraine et le commerce au cœur de la visite de Xi en Europe”. Lien

The Epoch Times (05 mai 2024) : “Le sénateur Olivier Cadic sur le rapatriement forcé de dissidents chinois : Ces activités du PCC en France tombent sous le coup de la loi française”. Lien

Libération (03 mai 2024) : “Espionnage : Ciblés par des cyberattaques chinoises, des parlementaires français prennent le sujet hackeur”. Lien

Le Monde (03 mai 2024) : “Avant la visite de Xi Jinping en France, l’épineuse question des droits humains”. Lien

L’Orient (03 mai 2024) : “Victimes de cyberattaques attribuées à la Chine, des parlementaires français s’inquiètent”. Lien

Politico (27 mars 2024) : “La Chine a ciblé les parlementaires européens avec des cyberattaques, selon Washington”. Lien

Médias – « Manque de moyens, d’informations… Les parlementaires français démunis face aux cyberattaques de la Chine » (01Net – 07/05/2024)

01Net relaie les informations publiées par Challenges et Politico qui rapportent que sept parlementaires français, dont je fais partie, et un parlementaire européen, candidat aux Européennes, ont été victimes de hackers liés au gouvernement chinois, selon le FBI.

Des élus qui souhaitent être davantage protégés contre les hackeurs, déplorant un manque d’informations et de moyens, résume la journaliste Stéphanie Bascou.

Lire l’article sur le site de 01Net : Manque de moyens, d’informations… Les parlementaires français démunis face aux cyberattaques de la Chine

EXTRAITS :

Pour André Gattolin, l’ancien sénateur de l’Isère, « les moyens dont nous disposons sont insuffisants au regard des attaques, avec la France qui est le premier pays en Europe le plus touché par les cyberattaques, et le quatrième pays au monde. Nous sommes en dessous du seuil minimal critique pour répondre aux attaques ».

Un point de vue partagé par Olivier Cadic pendant la conférence. « Avons-nous les moyens de combattre face à un tel niveau d’attaques ? Les organismes publics seuls n’ont pas les moyens d’y faire face. Il va falloir travailler autrement, penser différemment, en incluant le privé ». Car les hackeurs « ont des forces supérieures aux nôtres », a-t-il ajouté, appelant à davantage de coopération au niveau européen et international. […]

« Nous n’acceptons pas d’être attaqués depuis Pékin parce que nous exprimons une opinion et nous défendons une vision de la démocratie et des droits humains », a insisté Olivier Cadic, sénateur qui représente les Français à l’étranger.

Lire l’article sur le site de 01Net : Manque de moyens, d’informations… Les parlementaires français démunis face aux cyberattaques de la Chine