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En circonscription aux États-Unis (3/3) – San Francisco (9-11 oct. 2024)

Retour à San Francisco pour la dernière étape de ce second déplacement en Californie, coordonné par Florian Cardinaux, consul général de France à San Francisco à qui j’adresse toute ma gratitude.

Le soutien au réseau de la Chambre de commerce franco-américaine (FACC) constitue ma priorité d’action pour les États-Unis. 

Je remercie son président Marc Somnolet, également président de la FACC New-York, de m’avoir invité à la réunion nationale 2024, organisée à San Francisco par la chambre locale présidée par Thomas Célérier, et dirigée par Anne-Emmanuelle de Boysson (sur la photo, de g à d : Marc Somnolet, Anne-Emmanuelle de Boysson, OC, Polina Bogdanovitch, Thomas Célérier).

Ravi d’avoir rencontré plusieurs compatriotes entrepreneurs de la French Tech San Francisco, dans cet environnement si inspirant qui est plus “up” que “start” !

Communauté française

 

Florian Cardinaux (à gauche sur la photo) m’a invité à deux séquences pour rencontrer les représentants de la communauté française locale.

Dès mon arrivée, je me suis rendu à la réception pour célébrer le XIXème sommet de la Francophonie au Bissap Baobab, point de rendez-vous pour les francophones de San Francisco et les passionnés de culture africaine.

Fondateur du restaurant, Marco Senghor est un entrepreneur social franco-sénégalais, et assurément un membre dévoué de la communauté, si j’en juge par son sens de l’hospitalité et sa générosité. Je le remercie de nous avoir accueilli.

Le lendemain, le consul général a organisé un dîner à la Résidence de France en compagnie des conseillers des Français de l’étranger Serge Morel, pdt du conseil consulaire, Sophie Lartilleux-Suberville et Loïc Le Gland ; et Michael Fenoud, chef de chancellerie.

26.000 électeurs sont enregistrés au registre consulaire, dont 80% sont établis dans la baie de San Francisco.

Le coût de la vie, très élevé, justifie qu’il faut compter 2 millions de dollars pour payer les bourses couvrant la scolarité de 120 élèves. Il apparaît être injuste pour les élus de mettre le plan retraite 404k dans le calcul du patrimoine des parents, car cela a pour effet d’exclure de nombreuses familles du dispositif.

Nous avons échangé sur la difficulté de faire revenir les employés dans les bureaux pour les entreprises et de gagner de l’argent pour les restaurants.

San Francisco reste un lieu unique pour les start-ups et les nouvelles technologies. Pourtant la venue dans la baie du dernier ministre français de plein exercice remonte à 2016. Il s’appelait Emmanuel Macron.

Pour me convaincre que la ville n’avait rien perdu de son sens de l’innovation, Loïc Le Gland m’a raccompagné à mon hôtel, en me faisant prendre pour la première fois un taxi Waymo dépourvu de chauffeur. +d’images

Diplomatie économique

Chambre de commerce franco-américaine (FACC)

L’excédent de notre commerce extérieur avec les États-Unis s’est élevé à 4,4 milliards de dollars en 2023.

Les USA occupent la première place des investisseurs en France avec 112 milliards de dollars investis en 2022, tandis que la France pointe à la 5ème place des investisseurs aux États-Unis, avec des entreprises qui y ont investi 360 milliards de dollars (2022).

Très honoré d’avoir été invité à participer à la réunion nationale 2024 de la Chambre de commerce franco-américaine (FACC) présidée par Marc Somnolet, également président de la FACC New-York, dirigée par Polina Bogdanovitch.

Le réseau national de la FACC se compose de 17 sections, de 2 sections associées, de 42 employés dévoués et d’une communauté florissante de plus de 5 000 membres.

Pour nous accueillir, l’équipe de FACC California SF-LA présidée par Thomas Célérier et dirigée par Anne-Emmanuelle de Boysson, avait choisi les superbes bureaux de Sheppard Mullin Richter & Hampton LLP, offrant une vue panoramique magnifique de la baie de San Francisco.

Très heureux d’avoir retrouvé de nombreux présidents et directeurs à la faveur de ce séminaire qui a réuni plus de 30 participants des sections de la FACC de tous les États-Unis.

Le nombre de membres de la FACC est reparti à la hausse pour atteindre 5236 adhérents.

Au-delà des chiffres très encourageants sur la FACC présentés par Marc Somnolet et Anne-Emmanuelle de Boysson, j’ai particulièrement apprécié le partage des histoires de réussite particulièrement inspirant : Voyages d’études par Ludivine Wolzcik (FACC NE-Boston) ; Collaborations fructueuses avec Business France et le consulat par Cedric Lerouge (FACC Ohio) ; Accélérateur d’adhésion par Chrystelle Rambaux (FACC Chicago) ; Pleins feux sur l’ événementiel réussi par Denis Chazelle (FACC Washington DC) ; Promotion au travers d’un French Festival par Sofia-Cristina Visan (FACC PNW-Seattle).

La journée s’est conclue lors d’une réception pour favoriser les échanges entre les membres de la FACC à la Résidence du consul général Florian Cardinaux.

Merci à Marc Somnolet, Polina Bogdanovitch, Thomas Célérier et Anne-Emmanuelle de Boysson pour la chaleur de leur accueil et d’avoir favorisé mon retour en Californie. +d’images

La French Tech

Rencontre avec Sophie Rougerie, directrice-coordinatrice de la French Tech San Francisco et Pierre Ettori, ambassadeur de la French Tech SF.

Pilotée par un board de 8 membres et une directrice, accompagnée par 25 ambassadeurs, la French Tech San Francisco réunit une communauté 3 000 à 4 000 entrepreneurs, de cadres dirigeants, d’investisseurs, d’ingénieurs responsables publics de la Silicon Valley.

La mission de la French Tech San Francisco est de mobiliser l’écosystème French Tech local pour aider les startups françaises à s’implanter et à réussir dans la Silicon Valley.

La scène Tech de San Francisco recense 114 licornes, dont 2 startups françaises, 12.000 entreprises de haute technologie, 600 startups françaises et affiche 20.640 brevets déposés en 2023.

Très heureux d’avoir pu appréhender leur détermination tranquille pour accompagner nos entreprises et aider à promouvoir l’écosystème français dans l’industrie de la technologie et de l’innovation dans la région de la Baie. +d’images

Mistral AI

La Start-up française qui vaut 6 milliards de dollars

Rencontre avec Marjorie Janiewicz, General Manager de Mistral AI aux États-Unis, depuis avril 2024 qui m’a reçu dans des locaux fraichement acquis.

Co-fondée par Arthur Mensch, qui est passé par Google, Mistral AI est le leader européen dans la création de modèles d’intelligence artificielle générative de traitement du langage similaires à ceux de son concurrent majeur, OpenAI créateur de ChatGPT.

La mission de la société est de fournir une IA sur mesure à tous les développeurs.

Dans un contexte très favorable pour l’intelligence artificielle générative, l’entreprise a immédiatement suscité l’intérêt de nombreux investisseurs. Après avoir levé plus d’un milliard d’euros durant son année de création, la dernière levée de fonds de Mistral, en juin 2024, s’est élevée à 600 millions d’euros. Sa valorisation s’élève désormais à 6 milliards de dollars.

Le produit phare actuellement commercialisé est « Mistral Large », capable de rivaliser avec la 4ème version de Chat GPT.

Mistral AI a signé un partenariat avec Microsoft en février 2024 qui lui ouvre de nouvelles perspectives aussi bien dans la recherche que dans le champ commercial.
Désormais les clients américains parlent de « la plateforme » et du « chat » en français.

Je forme le vœu que leur technologie change le monde… en mieux ! +d’images

Odaseva

La pépite française de la cybersécurité qui a déjà séduit plus de 100 millions d’utilisateurs dans le monde.

Connaissant mon intérêt pour la cybersécurité, Florian Cardinaux, consul général de France et Stéphane Alisse, directeur général de Business France, m’ont accompagné chez Odaseva.

Sovan Bin, CEO et fondateur d’Odaseva, nous accueilli avec son équipe pour parler de l’interconnection entre les données et la cybersécurité.

Depuis sa création en 2012, Odaseva a connu une croissance fulgurante en surfant sur le succès planétaire de Salesforce. Trois ans après son lancement en France, la société a créé sa filiale aux USA et signé avec Coca Cola.

Dans un contexte où la sécurisation des services cloud reste un défi majeur pour les entreprises, la startup française Odaseva a bouclé un nouveau tour de table de 54 millions de dollars.

L’écosystème dynamique et complexe génère de nouveaux besoins en termes de sécurité et de confiance numérique. La société a su se positionner comme un partenaire de référence des grands comptes, avec des solutions pensées pour s’adapter aux spécificités de la plateforme Salesforce.

Odaseva, a développé une suite logicielle innovante couvrant des domaines aussi variés que : la protection des données (sauvegarde, restauration…) ; la sécurité zéro-trust ; l’archivage long terme ; la conformité (RGPD, SOC…) et l’automatisation et la gouvernance des données.

Très reconnaissant envers Sovan Bin pour son partage d’information sur l’encryption des données, la structuration des données critiques pour assurer une protection optimale et de nombreuses suggestions pertinentes qui nourriront la réflexion, en prévision de la transposition de la directive européenne NIS 2 dans le droit français début 2025. +d’images

Waymo

Waymo est issue du projet de véhicule autonome conçu par Google entre 2009 et 2016. Le service est aujourd’hui exploité par Alphabet Inc., société mère de Google.

Après de nombreuses étapes de tests techniques et d’adaptations législatives, c’est en décembre 2022 que Waymo obtient l’autorisation de commercialiser son service en Californie sans qu’aucun chauffeur se trouve dans la voiture.

Accueilli par Élisa de Martel, CFO (directrice financière), J’ai eu le privilège de visiter le site de la société Waymo en compagnie de Florian Cardinaux, consul général, et Pierre-Louis Bénard, Business France.

Arrivée à Waymo en septembre 2022, quelques mois avant la commercialisation du service, notre compatriote est chargée de l’organisation financière au niveau mondial notamment en ce qui concerne la stratégie, la fiscalité et les relations avec les investisseurs.

Aujourd’hui, le service Waymo est en fonctionnement dans les villes de Phoenix en Arizona, Los Angeles (2024) et San Francisco en Californie. Le service sera prochainement ouvert à Austin

A l’été 2024, Alphabet a annoncé un nouveau plan d’investissement pluriannuel de 5 milliards USD pour faire de Waymo la première société de conduite autonome au monde. La société emploie 2500 personnes annonce un chiffre d’affaires de 465 millions de dollars au 1er trimestre 2024, en hausse de 72% sur un an.

J’ai demandé ce qu’il se passerait si un passager s’avisait à toucher le volant pendant la conduite. Cette manœuvre est interdite. La voiture s’immobiliserait à la première place disponible. +d’images

VIDÉO (4’10)
Premier déplacement en taxi sans chauffeur de la société Waymo, filiale de Google.
Une course d’une trentaine de minutes, dans les rues de San Francisco pour me ramener à mon hôtel.
Merci à Loic Le Gland, conseiller des Français de l’étranger à San Francisco pour m’avoir offert ce souvenir impérissable.

META

À l’invitation d’Anne-Emmanuelle de Boysson, directrice de la chambre de commerce Franco-américaine (FACC) à San Francisco, j’ai pu me joindre à la délégation des FACC pour découvrir le campus de META.

Reposant à ses débuts sur le réseau social Facebook, l’entreprise dirigée par Mark Zuckerberg, son fondateur, s’est développée et a acquis Instagram, WhatsApp et Oculus VR. Meta fait partie des géants du Web, regroupés sous l’acronyme GAFAM, aux côtés de Google, Apple, Amazon et Microsoft.

Le site accueille 20 000 employés dans des conditions qui se veulent idéales et des infrastructures qui ne le sont pas moins. Des restaurants gratuits pour les employés, des espaces où grands et petits peuvent se distraire.

Cette dernière séquence m’a permis également d’enrichir ma compréhension des défis qui se posent, aux géants du numérique, en matière de cyber sécurité.

Je remercie Anne-Emmanuelle pour cette invitation et à mes interlocuteurs de META pour leur confiance et accueil. +d’images

Capital-Risque – Silicon Foundry 

On ne peut pas passer à San Francisco sans échanger avec des capitaux risqueurs pour prendre le pouls de la tech dans le monde.

Florian Cardinaux m’a organisé deux séquences en ce sens.

Tout d’abord avec Farzin Shadpour (Silicon Foundry VC), une personnalité qui m’a séduit par sa capacité à décrire :
– les effets de mode successifs à l’image des tubes de l’été : mobilité (2015), Blockchain (2017), crypto (2022).
– la part de responsabilité des VC dans les vulnérabilités en orientant prioritairement les start-ups pour créer au plus vite un produit prêt pour le marché au détriment parfois de la sécurité informatique.
– les enjeux concernant les batteries et l’énergie.
– les avantages compétitifs de la France face à l’Allemagne pour accélérer la croissance de ses start-ups.

Plug & Play

Ensuite, j’ai visité Plug & Play, le plus grand incubateur de la Silicon Valley, qui se présente également comme la première plate-forme d’innovation au monde, interconnectant startups, entreprises, sociétés de capital-risque, universités, et agences gouvernementales.

Depuis le lancement de Plug and Play en 2006, la société a travaillé avec plus de 90 000 startups, réalisé plus de 2 000 investissements et compte plus de 30 licornes, dont Dropbox, PayPal, Lending Club, N26 et Honey.

Accueilli au siège social à Sunnyvale par Saeed Amidi, fondateur et CEO, et l’équipe exécutive de la société, j’ai découvert un business modèle qui s’appuie sur des industries verticales.

Plug & Play est présent en France à Station F et envisage de poursuivre son développement dans l’hexagone.

Au cours des cinq premières années, le programme Plug and Play de BNP Paribas a atteint l’un des taux de réussite de projet à la production les plus élevés du secteur financier. Il a profité à plus de 50 start-ups tricolores.

En décembre 2022, BNP Paribas et Plug and Play ont décidé de renommer le programme B!UP Accelerate.

Très satisfait de ces conversations avec des personnalités qui sont plus up que start ! ‎+d’images

Enseignement

Lycée Français de San Francisco (LFSF)

Curiosité – Respect – Empathie – Excellence

Retour au LFSF, sur le campus Ortega, cinq ans après mon précédent passage en 2019, où j’ai retrouvé Emmanuel Texier, proviseur, qui m’a accueilli en compagnie d’Eric Szarzynski, proviseur adjoint.

Dans une ville où le solde migratoire est négatif et où le nombre d’enfants diminue, la concurrence est rude pour les écoles privées qui sont nombreuses.

Implanté sur 3 campus, le LFSF est compétitif en termes de prix. La mention « français » dans le titre de l’établissement présente une image réductrice qui mérite d’être corrigée pour mieux représenter sa réalité internationale. L’établissement change sa dénomination en « The Lycée ».

Comme beaucoup d’écoles, le LFSF a perdu des élèves suite au Covid. L’établissement accueillait 840 élèves en 2024 contre 950 en 2019.

Dernier établissement conventionné avec l’AEFE des États-Unis, le LFSF a mis fin à ce conventionnement pour devenir un établissement partenaire. L’évolution de la gouvernance de l’établissement a été imposée par les bonnes pratiques américaines qui veulent que le proviseur soit recruté par le Board, et assume la responsabilité de ses décisions.

Depuis 1967, le Lycée Français de San Francisco offre aux habitants de la Baie un enseignement multilingue de qualité dans un cadre international. En écoutant les élèves échanger avec les comédiens ayant fini leur représentation dans le théâtre de 300 places de l’école, j’ai été marqué par la pertinence et la concision de leurs interrogations.

Merci à l’équipe de direction pour l’échange et leur analyse clairvoyante de leur environnement et des défis à relever. +d’images

Culture

Alliance française – SF Bay Area Accueil

L’offre culturelle française aux États-Unis en partage.

Retour à l’Alliance française de San Francisco où j’ai été accueilli par Noémie Hérail, directrice, en présence de Florence Mauret, présidente de SF Bay Area Accueil et Christine Duquesne (www.frenchtalentusa.org).

Au service de la communauté de la région de la baie de San Francisco depuis 1889, l’Alliance française de San Francisco est la plus ancienne section de l’Alliance française aux États-Unis.

Nouveauté depuis mon précédent passage, la création d’un musée qui présente l’histoire des immigrants francophones et leur influence sur la communauté san franciscaine et californienne à travers un large éventail d’expositions, de programmes éducatifs et d’évènements.

Pour les enfants, l’AF propose des camps d’été, des cours sur place et des cours en ligne.

Centre d’examen officiel DELF/DALF, TCF et DFP pour la Californie du Nord, des préparations aux examens et des certifications pour les enseignants sont proposées.

SF Bay Area Accueil, membre du réseau FIAFE, facilite l’intégration des familles francophones. Florence observe que la crise Covid a eu pour effet de faire baisser le nombre de compatriotes dans la baie de SF et que le décalage horaire rend très difficile le maintien du contact avec la France.

Après 20 ans d’administration des ventes dans les secteurs des médias et de la technologie en France et aux États-Unis, Christine Duquesne a co-fondé French Talent USA en 2022 pour promouvoir la culture française et francophone en Californie. L’organisation aide les artistes à venir se produire en Californie.

Merci à Noémie, Florence, Christine et toutes celles et ceux qui partagent, avec elles, le même point commun d’œuvrer pour étoffer l’offre culturelle française aux États-Unis. +d’images

CyberSécurité – Le « 17 Cyber » sur la rampe de lancement

En cas d’incendie, vous appelez immédiatement les pompiers. En cas de cyberattaque… personne n’a pas encore de réflexe conditionné.

En notre qualité de co-rapporteur du programme 129 du budget, nous nous sommes rendus avec mon collègue Mickaël Vallet au GIP ACYMA (Groupement d’intérêt public Action contre la Cybermalveillance), où nous avons été accueillis par son directeur, Jérôme Notin.

Après avoir travaillé sur la synthèse budgétaire du GIP, nous avons bénéficié d’une présentation en détail du dispositif « 17Cyber » qui viendra en complément des dispositifs existants pour constituer une réponse aux victimes de cyberattaques qu’il s’agisse d’entreprises, d’organisation ou de tout citoyen.

Ce dispositif 24h/24 permettra successivement de qualifier la menace, poser un constat, donner des conseils, faire la mise en relation avec des prestataires et, enfin, accompagner les victimes dans l’étape de judiciarisation, par le biais d’un policier/gendarme, dans les cas les plus graves (rançongiciel, violation de données, virus, piratage de système informatique…).

Lorsque j’ai accueilli une réunion organisée par le CyberCercle au Sénat, le mois dernier, Jérôme Notin m’avait fait l’honneur de rappeler que j’ai cherché à mettre en place ce concept depuis janvier 2019, cette « très belle idée d’un équivalent numérique du 17 police secours », reprise par le président de la République, début 2022 (compte-rendu).

Cette année, le GIP a mis en place ce dispositif 17Cyber en collaboration avec le ministère de l’Intérieur.

Nous avons pu constater que
. le développement a été achevé en mai ;
. la communication est prête (nous avons vu le spot info) ;
. les délais ont été tenus ;
. le budget a été respecté ;

On attend seulement le feu vert du ministre de l’Intérieur pour effectuer le lancement officiel… depuis mai dernier.

Nos remerciements et nos félicitations à Jérôme Notin et à son équipe qui démontrent une fois encore leur capacité d’innovation et leur efficacité.

Sénat – Réception de Tsai Ing-wen, ancienne présidente de Taïwan

Vive Taiwan, Vive la France, vive les pays épris de liberté !

Ce 16 octobre, au Sénat, c’est avec ces mots que Mme Tsai Ing-wen, ancienne présidente de Taïwan (2016-2024) a conclu son discours en réponse à celui de mon collègue Jean-Baptiste Lemoyne, président du groupe France-Taïwan, devant un aréopage de nombreux sénateurs, du député Eric Bothorel, président du précédent groupe d’amitié à l’Assemblée nationale,  et de la délégation taïwanaise, composée notamment de HAO Pei-Chih, ambassadrice de Taiwan en France, et d’industriels, venus étoffer nos coopérations dans de multiples secteurs.

L’ancienne présidente s’est réjouie que le groupe d’amitié France-Taiwan soit le troisième en taille au sénat, et le premier pour l’Indo-Pacifique.  

Ce fut un immense plaisir de revoir Mme Tsai, à Paris et je remercie Simon Leplatre, journaliste du Monde, d’avoir relaté son déplacement (L’ex-présidente taïwanaise Tsai Ing-wen, en visite en Europe pour renforcer les liens de l’île avec les « démocraties »)

Comme le Monde l’a rapporté, je pense que Mme Tsai « conserve une aura importante après ses deux mandats”. L’ancienne présidente peut désormais voyager sans problème pour conforter les relations internationales de l’île avec toutes les démocraties qui refusent de se soumettre au chantage du Parti communiste chinois.

J’ai eu l’honneur de faire la connaissance de Mme Tsai, en 2021, à Taipei, lorsqu’elle avait reçu notre délégation sénatoriale, conduite par notre collègue Alain Richard, alors président du groupe d’amitié  (compte-rendu).

J’ai rappelé à Mme Tsai que nous avions découvert, à cette occasion, le projet de création du Lycée  international français à Taiwan (LIFT). Je reviens chaque année, à Taiwan, pour soutenir et accompagner le développement du LIFT, dont le primaire a été inauguré l’année suivante et le collège en 2024.

Mme Tsai s’est réjouie de la dynamique enclenchée pour accroître les échanges scolaires. Elle a encouragé les initiatives qui vont dans ce sens, comme celles entreprises par Franck Paris, venu tout droit de l’Élysée pour représenter la France sur l’île.

La veille de sa venue en France, le ministère de la défense taïwanais avait détecté 153 avions chinois autour de l’île sur la journée, un record !

Pékin souhaite annexer Taiwan par tous les moyens et ne cesse d’accroître sa pression militaire, économique et diplomatique à l’encontre de l’île, depuis que Xi Jinping est au pouvoir.

La France prône le statu quo. Rappelons qu’en mai 2021, le Sénat a adopté à l’unanimité une résolution demandant au gouvernement français d’œuvrer en faveur de la participation de Taïwan à diverses organisations internationales, comme l’OMS, Interpol ou l’OACI…

En votant, l’an dernier, mon amendement à la LPM destiné à garantir la liberté de circulation maritime en mer de Chine méridionale et dans le détroit de Taiwan, le gouvernement et le parlement français ont démontré leur attachement au statu quo, au respect du droit et, ainsi, à  la paix et à la stabilité dans la zone Indopacifique.

La France n’entretient pas de relations diplomatiques officielles avec Taïwan. Les échanges interparlementaires, par définition “non-officiels”, sont néanmoins réguliers, en dépit des protestations de Pékin.

Durant son toast, en soulevant sa coupe, Mme Tsaï a rappelé que c’est sous sa mandature en 2022 que le précédent Yuan législatif avait décidé de supprimer la surtaxe sur le champagne français.

Toute comparaison avec des comportements inverses qui visent à taxer spécifiquement les spiritueux français, comme le cognac, de l’autre côté du détroit, serait forcément fortuite et… involontaire.

L’ANEFE auditionnée par le Sénat et l’AFE

L’ANEFE (Association nationale des écoles françaises à l’étranger) que j’ai l’honneur de présider depuis fin 2021, a été auditionnée pour la première fois successivement par l’AFE (Assemblée des Français de l’étranger), le 16 octobre, et par le Sénat, le 31 octobre.

Je remercie Catherine Dumas et Didier Marie, rapporteurs du programme 185, pour la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces Armées du Sénat, d’avoir porté intérêt à nos travaux ; et exprime notre reconnaissance au président Jean-Hervé Fraslin et à la Commission de l’Enseignement, de la Culture, de la Francophonie et de l’Audiovisuel extérieur de l’AFE, d’avoir accepté de nous entendre, suite à la suggestion d’Amélie Mallet, conseillère AFE et administratrice de l’ANEFE.

Ces auditions étaient importantes car, contrairement à ce qui est écrit dans le projet annuel de performances pour 2025 du programme 185 “Diplomatie culturelle et d’influence”, l’ANEFE n’a pas été supprimée en novembre 2019.

Depuis la loi de finances 2021, c’est seulement l’instruction par l’ANEFE des dossiers de garantie d’État sur les emprunts immobiliers des écoles françaises à l’étranger pour le compte de la commission interministérielle, qui a été transférée à l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE).

L’ANEFE poursuit néanmoins la gestion des engagements pris avant la réforme : 25 prêts pour un montant 32,4 millions d’euros, mais également des emprunts indirects, garantis par l’État français et contre-garantis par l’association pour un total de 210 millions d’euros. Soit un volume d’en-cours de 243 millions d’euros.

Depuis 2022, seuls 4 nouveaux dossiers instruits par l’AEFE ont été financés avec la garantie de l’État, quand on en comptait jusqu’à 7 par an auparavant avec l’ANEFE.

Afin d’exposer les évolutions, les ambitions et le fonctionnement de l’association, j’étais accompagné par Françoise Hirzel, directrice depuis 2014, et Michel Monsauret, secrétaire général.

C’est « une ANEFE 2.0 » qui a été auditionnée par deux fois. Elle est plus inclusive, puisqu’elle accepte désormais les écoles non homologuées par l’éducation nationale, depuis sa réforme statutaire de fin 2023. Elle a ainsi été rejointe par le collège du Léman à Genève et l’OFALycée, établissement d’enseignement en ligne.

Le conseil d’administration a souhaité préserver la vision de l’association qui est de jouer un rôle actif dans l’expansion du réseau éducatif francophone. Ainsi, j’ai rappelé que l’ANEFE désire contribuer à l’atteinte de l’objectif exprimé par Président de la République le 20 mars 2018 : doubler le nombre d’élèves dans notre réseau d’ici à 2030.

Parmi nos axes de développement, un guide pour les écoles françaises et francophones à l’étranger a déjà vu le jour. Il vise à recenser et promouvoir tous les établissements, par pays et par ville, en fournissant aux parents des informations claires et objectives. Un groupe de travail est formé pour définir les conseils à apporter dans le futur afin de soutenir le développement des écoles.

Cela permettra de réinventer l’activité de l’ANEFE, tout en restant fidèle à la vision du sénateur Jacques Habert, son fondateur en 1975, qui était de contribuer au financement de l’immobilier des écoles françaises à l’étranger.

Créer de la transparence, clarifier l’offre éducative et devenir un partenaire de confiance pour les écoles françaises et francophones à l’étranger, voilà notre nouvel horizon.

Site de l’ANEFE : https://anefe.org

Une BD qui raconte la Francophonie !

Encore fallait-il y penser ! Benjamin Boutin a pris l’initiative de créer une bande dessinée, dont il est le scénariste, intitulée « A la découverte de la Francophonie ».

Cet ouvrage superbement dessiné par Christophe Carmona et mis en couleurs de Zuzanna Zielinska, raconte l’histoire de deux étudiants, Virginie et Sylvain, venus de l’île Maurice et d’Acadie qui partent à la découverte du monde francophone, conduits par deux immortels : le poète et président sénégalais Léopold Sédar Senghor et le géographe français Onésime Reclus. Ce dernier a inventé le néologisme francophonie en 1880.

Un voyage imaginaire dans l’espace et le temps pour aborder l’histoire et les enjeux de la francophonie et mieux connaître notre communauté internationale de langue française. Un ouvrage distribué par les Éditions du Signe (Strasbourg)

Félicitations à Benjamin Boutin, maître de conférences associé à l’Institut international pour la Francophonie (Lyon III) et président d’honneur de Francophonie sans frontières, que j’avais rencontré pour la première fois à Montréal au début de mon mandat, en 2014.

Médias – Olivier Cadic : “le Hezbollah entraîne les Libanais dans une guerre contre leur gré” (LePetitJournal.com – 29 oct. 2024)

LePetitJournal.com : « Lors d’un entretien avec lepetitjournal.com, Olivier Cadic, sénateur des Français établis hors de France, évoque l’actualité internationale, la crise au Liban et les enjeux des ingérences étrangères. Il attend notamment que “le Liban élise enfin son président, se dote d’un nouveau gouvernement, d’un système transparent et d’une justice indépendante”. Au cours de cet entretien, le Sénateur nous parle aussi des initiatives en faveur des Français de l’étranger, comme la dématérialisation des procédures d’état civil et le développement du service France Consulaire »…

Merci au média LePetitJournal.com qui m’a proposé de faire un tour d’horizon de mes travaux, prises de position et déplacements depuis la rentrée. J’ai ainsi répondu aux questions suivantes de Jean Bodéré :

. Que pensez-vous du gouvernement nommé en septembre 2024 par Michel Barnier ?

. Quel est votre avis sur la nomination de Sophie Primas en tant que ministre déléguée au Commerce Extérieur et aux Français de l’étranger ?

. Lors de la 41ème session de l’AFE, Sophie Primas a dévoilé ses priorités concernant les Français de l’étranger.
– Parmi elles, il y a notamment la dématérialisation des documents d’état civil et de la procédure de renouvellement des passeports sans comparution (en test au Portugal et Canada). Que vont apporter ces projets dans la vie des Français de l’étranger ?
– Il y a aussi une ambition d’étendre le Service France Consulaire. Pouvez-vous nous rappeler quelle est l’utilité de ce service pour les Français de l’étranger ?

. Vous prenez régulièrement la parole sur l’absence de liberté et d’indépendance du Liban et suivez de près la situation de nos ressortissants dans le pays. Comment jugez-vous l’évolution de la situation au Liban et qu’avez-vous à dire aux Français présents au Liban ? Comment les accompagner dans un contexte de conflit ?

. Vous avez débattu et défendu la proposition de loi visant à prévenir les ingérences étrangères en France. Pouvez-vous expliquer à nos lecteurs les enjeux d’un tel texte ?

. Vous avez effectué un déplacement en Lituanie en septembre 2024, à l’heure où la saison de la Lituanie a lieu. Quelles sont les problématiques mais aussi les initiatives qui vous ont marquée ?

. Vous vous caractérisez comme Sénateur entrepreneur. Justement que pensez-vous des réflexions autour d’un statut spécifique pour les entrepreneurs français à l’étranger ?

. Avez-vous un message particulier pour nos lecteurs lepetitjournal.com ?

Lire l’interview Olivier Cadic : le Hezbollah entraîne les Libanais dans une guerre contre leur gré (LePetitJournal – 29 oct. 2024)

En circonscription aux États-Unis (2/3) – San Diego (7-8 oct. 2024)

Deuxième étape de ce déplacement en Californie, je me suis rendu à San Diego, ville située à moins de 200 kilomètres au sud de Los Angeles. Initié par Sylvie Almeri, directrice générale de la chambre de commerce franco-américaine du sud de la Californie (FACCI SO CAL), ce premier déplacement dans la ville frontière avec le Mexique était destiné à soutenir le développement de la FACCI SO CAL.

Nous avons été rejoints par Vanessa Bonnet, conseillère économique à la direction du Trésor et des Affaires économiques du consulat général de France et chef du bureau de San Francisco, pour participer à plusieurs séquences économiques.

Hervé AKa, administrateur de la FACCI SO CAL très investi dans la diplomatie sportive m’a également retrouvé sur différents rendez-vous à Los Angeles et San Diego.

Toute ma gratitude à Sylvie Almerie pour ce programme très dense qui m’a permis d’appréhender les formidables opportunités offertes par le sud de la Californie.

Diplomatie économique

Chambre de commerce du sud de la Californie (FACCI SO CAL)

San Diego est la troisième chambre du réseau des chambres aux USA, derrière New-York et Houston, en terme de revenus.

Forte de 200 membres, elle propose un service de business développement et un espace de co-working.

Présidée par Olivier Toury, le conseil d’administration est composé de représentants d’entreprises prestigieuses comme Airbus Aerospace, Dassault Systems, Qualcom, Veolia…

Lors de ma visite, j’ai échangé avec les représentants de Sudoskan, hébergés par la Chambre. Leur société importe pour près d’un demi-million de dollars de produits médicaux d’une société française et contribue ainsi à l’excédent commercial de la France aux États-Unis.

Hervé AKa, administrateur de la Chambre de commerce franco-américaine du sud de la Californie, qui développe la culture du judo aux États-Unis, nous a rejoint pour participer à une réunion de travail sur la francophonie. +d’images

Chambre de commerce – Club Aérospatial

Soirée organisée par Sylvie Almeri, directrice de la CCI Sud Californie, avec le club “Aerospace” de la chambre, en présence des membres du board composé d’Olivier Toury, président, Grégory Poilasne (entrepreneur Greentech), Hervé AKa (entrepreneur sport), Lionel Bochurberg (avocat corporate), Jean Philippe Laguerre (Dassault Systèmes), Bettina Experton (Humetrix), au board de la French Tech San Diego, et Laurent Delon et Marie Flacassier, tous deux entrepreneurs, membres CCEF de San Diego.

L’aérospatial représente une des principales industries de Californie du Sud.

La région abrite certains des plus grands noms de l’aérospatiale mondiale, notamment General Atomics Northrop Grumman, et SpaceX, consolidant ainsi sa position en tant que leader en innovation et en développement technologique dans le secteur.

Composé des membres du réseau, leaders mondiaux tels qu’Airbus, Dassault, Safran, et bientôt, Thales, qui est en cours d’intégration, ce club, en plein essor, reflète la force et la diversité de l’écosystème aérospatial.

Grâce à ce club, la chambre renforce sa position comme un pôle incontournable pour les échanges et les collaborations dans le secteur, et met en valeur le savoir-faire tricolore.

La soirée s’est tenue au Parfait Paris. Ludivine et Guillaume Ryon en sont les fondateurs. Leur chaine de pâtisserie prospère. Ouverte il y a environ 10 ans à San Diego, leur commerce a ouvert successivement 5 autres boutiques et en prévoit 3 nouvelles d’ici 2025.

Félicitations pour leur remarquable succès qui illustre l’esprit conquérant des Français établis en Californie. +d’images

General Atomics

Visite en deux séquences, de General Atomics, une entreprise de défense et de physique nucléaire, dont le siège est basé à San Diego.

Tout d’abord un déjeuner avec Dr Vivek Lall, Chief Executive, pour me permettre d’appréhender les métiers maîtrisés par cette société qui emploie 16,000 personnes dans le monde sur cinq continents.

GA est un leader international de la recherche sur la fusion magnétique depuis les années 1950.

Le DIII-D National Fusion Facility, exploité par GA pour le ministère américain de l’Énergie (DOE), est le plus grand centre de recherche sur la fusion magnétique aux États-Unis.

General Atomics (GA) est à l’avant-garde de la recherche, de la conception et de la fabrication de systèmes d’armes pour soutenir les opérations terrestres, maritimes, aériennes et spatiales critiques dans le monde entier.

À titre d’exemple, leur système de lancement électromagnétique d’aéronefs (EMALS) et le dispositif d’arrêt avancé (AAG) transforment l’aviation navale. Déployés sur les porte-avions les plus avancés au monde, EMALS et AAG offrent une efficacité et des performances éprouvées.

Dans un second temps, j’ai visité la filiale General Atomics Aeronautical Systems, connue pour ses drones, dont le MQ-1 Predator et le MQ-9 Reaper.

Reconnaissant envers Jim Yuhas, Aria Mahdion, et James Kinney. Ils m’ont permis de voir la fabrication de drones qui ont redéfini les tactiques de renseignement, de surveillance et de reconnaissance mais également les capacités de frappe de précision.

Très heureux d’avoir entendu mes interlocuteurs désireux d’approfondir leur relation avec la France. +d’images

Humetrix

Humetrix a été la première entreprise à créer une montre biométrique ou encore une application médicale sur carte à puce.

Durant ma vie professionnelle, il m’est parfois arrivé de rencontrer des entrepreneurs à l’image de Roland Moreno, inventeur de la carte à puce, dont j’ai admiré l’ingéniosité et le parcours. Bettina Experton, CEO et fondatrice d’Humetix, fait partie de ce club des géniaux innovateurs. Créée il y a 25 ans, Humetrix est la 5ème entreprise qu’elle a fondée.

Médecin formée en France en médecine interne, pédiatrie et santé publique, ancienne responsable de la Santé publique dans l’État de Californie, conseillère en politique de Santé et professeure adjointe de médecine à la faculté de médecine de l’UC San Diego, Bettina Experton a favorisé le développement d’analyses de la santé de la population, de logiciels de gestion des soins chroniques, de plateformes cloud et mobiles qui ont été déployées dans le monde entier.

Leur application a permis de suivre 20 millions de personnes pendant la Covid. Pour aider l’armée américaine à remplir sa mission de soutien face à la pandémie du Covid, le Dr Experton a adapté Humetrix pour permettre au Centre conjoint d’intelligence artificielle du ministère de la Défense américain de placer les centres de vaccination au bon endroit.

Pionnière du dossier médical de santé mobile, leur application permet de suivre l’état épidémiologique des voyageurs.

L’application n’est pas téléchargeable. Accessible sur le web grâce à un QR code, aucune donnée ne peut être divulguée.

Cette application a été utilisée avec succès pendant les JO de Paris 2024 pour permettre aux praticiens français de traduire les ordonnances médicales des visiteurs étrangers et d’avoir la correspondance des médicaments disponibles en France.

J’ai fait part au docteur Bettina Experton et à son équipe de toute ma reconnaissance pour leur contribution au bon déroulement des JO Paris 2024, en présence de Sylvie Almeri, directrice de la SoCal French-American Chamber of Commerce et Vanessa Bonnet – conseillère économique. +d’images

Saint-Gobain

Accompagné par Sylvie Almeri, directrice de la SoCal French-American Chamber of Commerce et Vanessa Bonnet, conseillère économique à la direction du Trésor et des Affaires économiques du consulat général de France et chef du bureau de San Francisco, nous nous sommes rendus chez Saint-Gobain, Performance Film Solutions.`

Accueillis par Bob Kun, Manufacturing manager, et Kevin Lecat, Business development manager, nous avons découvert leurs processus de fabrication en visitant l’usine.

Solar Gard Saint-Gobain est un leader mondial des technologies de films, protégés par brevet, pour le contrôle solaire et la protection des surfaces sur les marchés industriels, automobiles, résidentiels et commerciaux.

Leurs pellicules pour fenêtres peuvent améliorer considérablement la performance des bâtiments et retarder les tentatives d’effraction.

Merci à Bob Kun et Kevin Lecat d’avoir si bien mis en valeur leur expertise industrielle. +d’images

Nuvve

Visite de Nuvve et rencontre avec Gregory Poilasne, co-fondateur et CEO.

La technologie brevetée Véhicle to Grid (V2G) de Nuvve optimise la recharge des véhicules électriques (VE), réduit le coût total de possession des véhicules électriques et augmente l’impact environnemental positif de ces véhicules en soutenant l’introduction de sources d’énergie renouvelables, telles que l’éolien et le solaire, comme alternative aux centrales électriques à combustibles fossiles.

Fascinant d’observer l’Agrégateur de régulation énergétique Nuvve (NERA) qui permet de garantir que chaque véhicule sur la plateforme dispose de suffisamment de charge pour le prochain trajet avant de calculer la quantité de capacité disponible pour être revendue au réseau.

Ainsi un véhicule électrique à l’arrêt peut contribuer à fournir le réseau en électricité.

Un joint venture a été créé avec EDF. +d’images

Qualcomm

Entretien avec Anne Lise Thieblemont, vice-présidente Qualcomm, société spécialisée dans les semi-conducteurs, qui investit 22% de son chiffre d’affaires en recherche et développement. En comparaison, Apple affiche 10%.

Si la société emploie 45 000 personnes dans le monde, seuls 10% sont localisés en Europe, dont 300 en France.

Qualcomm a une stratégie de croissance en France, avec un centre de R&D à Lannion, une présence à Billancourt, Issy-les-Moulineaux et Sophia Antipolis.

Nous avons échangé sur des projets de directive européenne restrictifs en matière de propriété intellectuelle susceptibles de menacer l’innovation en Europe.

Secteur du tourisme

Dirigé par Bertrand Mangeot, CCEF, l’Intercontinental de San Diego a accueilli 1000 personnes pour le 14/7/24.

Idéalement situé à proximité de l’USS Midway, un porte-avions transformé en musée ouvert au public, l’hôtel prévoit d’être le lieu d’une célébration du D-Day.

Durant notre conversation, le méga yacht de 119 mètres de long, évalué à 300 millions de dollars (280 millions d’euros), appartenant au patron de Meta, Mark Zuckerberg, s’est amarré devant l’hôtel.

Cette rencontre m’a offert l’opportunité de faire le point sur les défis locaux pour l’industrie du tourisme, dans une ville réputée pour ses plages, ses parcs et son climat chaud.

Bertrand a partagé la difficulté de trouver du personnel à San Diego, une ville qui ne pourrait pas s’en sortir sans la ressource de main d’œuvre de la ville frontière mexicaine de Tijuana. Il manque 1300 personnes pour les services de police.

Les syndicats savent faire pression sur les employeurs. La grève des dockers leur a permis d’obtenir une augmentation de 70%. La perspective des JO 2028 à LA semble constituer une opportunité pour les syndicats de faire monter les salaires dans le secteur de l’hôtellerie, alors que ceux-ci semblent déjà élevés, puisqu’un simple cuisinier peut recevoir 50 dollars par heure.

Merci à Bertrand de m’avoir accueilli avec Sylvie Almeri. +d’images

Enseignement

San Diego French-American School

Accueilli par Isabelle David, cheffe d’établissement, j’ai découvert ce campus perché au sommet du mont Soledad dans la belle ville de La Jolla, à quelques minutes de la côte Pacifique.

Ce campus spacieux offre aux étudiants beaucoup d’espace pour être eux-mêmes dès le jour de leur arrivée, dès l’âge de 18 mois, jusqu’à la fin de leur 8e année (équivalent de la quatrième).

Il offre de multiples terrains de jeux et de vastes espaces de récréation, un grand terrain de sport, une belle bibliothèque, des salles de classe STEAM à la pointe de la technologie pour le codage et la robotique, un volumineux auditorium et un laboratoire scientifique entièrement équipé.

En visitant la bibliothèque, j’ai eu l’opportunité de jouer une partie rapide d’échecs avec un élève talentueux de 7e année ! +d’images

Lycée Français de San Diego (LFSD)

Francois Tregouet, proviseur, m’a accueilli en compagnie de Sylvie Almeri au LFSD, situé à proximité de la Chambre de commerce franco-américaine So Cal.

Le Lycée Français de San Diego est une école entièrement immersive située au centre de San Diego (région de Serra Mesa / Kearny Mesa – près de Mission Valley).

Cet établissement de 253 élèves de la petite section de maternelle à la quatrième, envisage l’ouverture d’un lycée en septembre 2026.

Le tatami trône au milieu de la salle de sport, et prouve la percée du judo à San Diego.

Très investi dans sa mission, le proviseur m’a confié que les parents étaient également intéressés par l’IB pour limiter le nombre de matières. +d’images

OFALycée

Le lycée français en ligne au service des Français et francophones de l’étranger !

À la faveur de mon passage à la Chambre de commerce à San Diego, j’ai rencontré Estelle Truche, enseignante à l’OFA lycée.

Fondé en 2019 et ouvert depuis septembre 2020, OFALycée est le premier lycée franco-américain en ligne qui offre la possibilité aux élèves scolarisés dans une école américaine de suivre une scolarité française, de la Grande Section au Baccalauréat.

Avec leur concept unique de la complémentarité, OFALycée fusionne deux systèmes scolaires dans un parcours complet bilingue et biculturel. Ce qui est appris en anglais à l’école américaine est utilisé pour répondre aux exigences des programmes français.

350 élèves sont inscrits en 2024. L’école affiche 100% de réussite au collège et au baccalauréat.

Très heureux d’observer que l’école mette en avant les pages la concernant dans le guide des écoles de l’Anefe afin de se promouvoir. +d’images

Culture – Francophonie

Alliance française

Très heureux d’avoir eu l’opportunité de visiter l’Alliance française de San Diego (AFSD), une des 109 Alliances des USA, en compagnie de Sylvie Almeri et de rencontrer une partie de l’équipe : Julie Ripoll, directrice exécutive, Estela Baptista, directrice pédagogique, Laurence de Valmy, directrice des affaires culturelles et Alexandra Hauffen, formatrice.

L’AFSD organise 60 événements culturels chaque année autour du cinéma, du livre, de l’éducatif…

L’AFSD retrouve un nombre d’élèves en progression depuis le Covid avec 249 élèves.

Un tiers d’entre eux assistent aux cours en présentiel et j’ai eu l’opportunité d’échanger avec des Américains, lors de la visite, parvenus à un niveau remarquable de maîtrise de notre langue. +d’images

Médias – “Russie, Chine : comment ils attaquent nos démocraties” (Public Sénat – 22 oct. 2024)

Ce 22 octobre, Thomas Hugues m’a invité dans son émission Sens Commun pour évoquer les ingérences étrangères qui ciblent nos démocraties. Il s’est appuyé sur le reportage de son collègue, Jonathan Dupriez, intitulé « Ingérences étrangères, des élus pris pour cibles », diffusé quelques jours plus tôt (voir la vidéo).

Sophie de Ravinel, Nicolas Quenel, journalistes, et Anthony Bellanger, éditorialiste à France Info TV sont venus enrichir le débat qui m’a permis de pointer que la Chine constituait le danger majeur, puisque la Russie ou l’Iran sont devenus ses proxys.

Quelque 250.000 personnes travaillent pour les services secrets chinois. Depuis 2017, une loi oblige les Chinois à collaborer avec ces services, ce qui concerne 60 millions de ressortissants résidant à l’étranger. Tous, loin de là, ne sont pas en faveur du Parti communiste chinois. Comment les aider à ne pas être instrumentalisés contre leur gré ?

En matière d’Ingérences étrangères, si la Russie est la tempête, le changement climatique est la Chine.

En guise de solutions, j’ai rappelé sur le plateau que nous avons besoin d’une « force de dissuasion cyber » : face à chaque attaque, il doit y avoir une réaction.

Public Sénat :
« Zoom sur les ingérences étrangères qu’il convient de réaliser après la cyberattaque subie par deux élus français… Russie, Chine, Iran ou Qatar, ces pays ciblent la France et plus particulièrement nos personnalités politiques. Des parlementaires espionnés par la Chine, des élus locaux accusés d’avoir cédé à la corruption de la Russie, des manipulations médiatiques pour peser sur le résultat des élections, la recrudescence d’infox propagées sur les réseaux sociaux… Les exemples se multiplient et permettent de dessiner les contours d’une nouvelle forme d’influence. »

Taïwan – A quand la visite d’un ministre français ? – Vidéo Q/R (1’40)

Ce 23 octobre, à la fin de l’audition de Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, devant notre commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, j’ai ajouté une dernière question, hors PLF, concernant Taïwan.

VERBATIM

« Vous parliez de l’importance de la diplomatie parlementaire : Mme Tsai Ing-wen, l’ancienne présidente de Taïwan était en France la semaine dernière avec de grandes entreprises taïwanaises pour développer la relation bilatérale. Nous l’avons reçue ici au Sénat, car effectivement Taïwan a une grande importance pour la France. J’y vais chaque année, j’observe que des ministres de plusieurs pays européens, y compris allemands par exemple, se rendent à Taïwan. Quand est-ce qu’un ministre français va se rendre à Taïwan pour favoriser le développement de nos courants d’affaires ? »

Réponse : « Sans pouvoir y répondre très exactement », le ministre a rappelé que les exercices militaires chinois autour de Taiwan nous ont beaucoup préoccupé. Il a rappelé l’attachement de la France à la paix et à la stabilité dans la région. Une escalade aurait des conséquences incalculables dans la région et le reste du monde. La France est opposée à toute modification unilatérale du statu quo et à tout usage de la force dans le détroit de Taïwan.

En circonscription aux États-Unis (1/3) – Los Angeles (4-6 oct. 2024)

Retour à Los Angeles, première étape d’une tournée de 9 jours en Californie.

Cette partie du déplacement a été organisée par Sylvie Almeri, directrice générale de la Chambre de commerce franco-américaine du sud de la Californie, et le consulat général à Los Angeles, représenté par Dimitri Demianenko, consul général adjoint, qui m’ont accompagné tous deux sur chacune des séquences à Los Angeles.

Communauté française

Conseillers consulaires & Réception

Dès mon arrivée, Dimitri Demianenko m’a accueilli à la Résidence de France, pour deux séquences consacrées à la communauté française.

> une réunion avec les conseillères des FDE, Cynthia Hajjar-Kazandjian (au centre) et Hélène Demeestere, où nous avons essentiellement parlé de la procédure d’attribution des aides Stafe aux associations.

> une soirée avec les représentants de la communauté, à l’image de l’association Los Angeles Accueil présidée par Laure de Hillerin, (à gauche sur la photo), et des représentants d’associations d’entrepreneurs.

Lors de mon premier discours, j’ai salué tous ceux qui contribuent à renforcer les liens entre la France et la Californie du Sud, véritable hub d’innovation et d’opportunités.

Merci à Julie Duhaut-Bedos, consule générale de France à Los Angeles, d’avoir autorisé la tenue de cet événement à la Résidence durant son déplacement à Washington. +d’images

Los Angeles Accueil

Merci à Laure de Hillerin, présidente, et à toute l’équipe de LA Accueil de m’avoir permis de participer à leur barbecue de rentrée.

Un moment de convivialité qui permet de faciliter l’intégration des nouveaux arrivants qu’ils soient français ou francophones.

Accompagné par Sylvie Almeri, directrice générale de la chambre de commerce Franco-américaine du sud de la Californie, et Dimitri Demianenko, consul général adjoint, j’ai eu l’opportunité de rencontrer de nombreux compatriotes.

Depuis 1992, l’association accueille, intègre et informe la communauté. Elle appartient au réseau FIAFE, reconnu d’utilité publique. +d’images

Diplomatie économique

Studios Dreamworks

Première séquence de mon déplacement dans le sud de la Californie organisé par Sylvie Almeri, directrice de la chambre de commerce France-San Diego, une visite des Studios Dreamworks en compagnie de Dimitri Demianenko, consul général adjoint et Vanessa Bonnet, déléguée du Service économique régional.

Nous avons été accueillis par Julien Bocabeille. Diplômé des Gobelins, Julien a réalisé avec cinq camarades un court-métrage d’animation de fin d’études, Oktapodi, nommé aux Oscars. Il est entré dans la foulée chez Dreamworks en 2007, universellement connu grâce à Shrek. Julien a travaillé sur de nombreux films connus comme Kung Fu Panda 4, sorti en 2024.

Belle opportunité de parler de la mobilité des talents français attirés par les studios à Hollywood et de son regard sur les studios d’animation français qui remportent également de beaux succès.

Nous avons également échangé sur les nouvelles techniques d’animation, visuellement plus proches du dessin à la main.

Le cadre de travail offert aux salariés de Dreamworks est exceptionnel.

Merci à Julien de nous avoir offert cette immersion dans un monde d’imagination. +d’images

SpaceX

Très honoré et reconnaissant d’avoir été invité par SpaceX pour visiter l’usine située au siège social à Hawthorne, où la société conçoit et construit ses fusées et engins spatiaux réutilisables.

20 ans après sa création, SpaceX est présente dans tous les secteurs clés du spatial : lanceurs commerciaux réutilisables Falcon 9, vols cargos et habités vers l’ISS avec la capsule Dragon, exploration spatiale avec le Starship, télécommunications avec la mega-constellation de satellites Starlink.

La société d’Elon Musk est valorisée à 137 milliards de dollars, emploie 15000 personnes et a effectué 380 lancements réussis depuis 2008, dont 110 pour la seule année 2023. Ce record de lancement sera battu en 2024.

Si pour certaines sociétés, le lancement est un projet, pour SpaceX, c’est le processus de lancement qui est un projet. La répétition permet de gagner en expérience grâce à l’amélioration continue et de faire baisser les coûts.

Les éléments partagés donnent le tournis, car ils permettent d’appréhender une ambition dont les limites sont actuellement fixées à Mars. La Lune ne sera bientôt plus seulement un satellite de la Terre, mais un satellite des terriens, d’où ils pourront préparer leur nouvel élan dans la conquête spatiale.

SpaceX assure deux tiers des lancements de la NASA à des coûts proches de 10% de ceux que la NASA aurait dû supporter en travaillant avec ULA, la joint-venture de Boeing et Lockheed Martin.

SpaceX ouvre de nouvelles opportunités de projet dans l’espace pour l’Humanité.

Les partenariats entre nombre d’entreprises françaises ou européennes prospèrent avec SpaceX. Les chiffres fournis sont éloquents.

La filiale Starlink permettra à chacun d’être connecté, même au plus profond de la jungle. Air France a annoncé un accord avec Starlink qui permettra à ses clients “Flying Blue” d’être connectés en vol en haut débit en 2025.

J’ai exprimé à mes interlocuteurs le souhait que la France et l’UE puissent collaborer avec SpaceX pour des objectifs de missions futures. Toute ma gratitude à l’équipe SpaceX pour cette fantastique visite et à Sylvie Almeri, sans qui cette rencontre n’aurait pas eu lieu. +d’images

Starbust Aerospace

Rencontre avec Elysabeth Reynolds, directrice générale de Starbust Aerospace, fondée en 2012 par l’entrepreneur français François Chopard.

Cette société de 80 employés a développé le programme Flagship Accelerator pour aider les start-ups à développer leurs activités dans les domaines de l’aviation, de l’espace et de la défense.

Ce programme accélèrerait par quatre le développement de ces sociétés. +d’images

Lab Five Soccer

Visite de Lab Five Soccer, un centre qui offre un environnement pour tous les amoureux du ballon rond.

Romain Bianchi nous a accueilli sur un de ses deux centres ouverts à Los Angeles et présenté son programme de développement qui projette 10 centres à horizon de 2026.

Lors de ma visite, tous les terrains étaient occupés et les matchs se succédaient entre équipes de garçons et filles de tous âges encouragés par leurs parents.

Nous avons été rejoints par Patrice Filin, qui a créé la PSG Academy LA, une école de football qui accueille 250 enfants (psgacademyla.com), et Hervé Aka, administrateur de la Chambre de commerce franco-américaine du sud de la Californie, qui développe la culture du judo aux États-Unis et crée des partenariats entre la France et les États-Unis en judo, basket et football.

Impressionné par l’engagement de ces trois mousquetaires de la diplomatie du sport français partis à la conquête de l’Amérique. +d’images

Enseignement

Lycée Français de Los Angeles (LFLA)

Très heureux d’être revenu cinq ans plus tard au LFLA et d’avoir retrouvé Clara-Lisa Kabbaz, cheffe d’établissement et présidente du Board depuis 2000.

L’établissement scolarise 750 à 800 élèves issus de 71 nationalités.

Le LFLA se déploie sur 6 campus. Je me suis rendu sur le campus du primaire.

Tous les élèves passent à la fois le California High School Diploma et le Bac français. Le LFLA affiche 100 % de réussite aux deux examens et 100% de mention.

À la faveur de la visite, j’ai pu observer les affiches de campagnes très imaginatives des candidats au poste de chef de classe.

J’ai exprimé toute ma gratitude à la présidente Clara-Lisa Kabbaz pour son remarquable investissement au long cours en faveur de l’enseignement français, allié à une recherche permanente d’excellence.Très inspirant. +d’images

41e Session de l’AFE – Pauline Carmona clôture les travaux

La directrice de la DFAE (direction des Français à l’étranger et de l’administration consulaire), Pauline Carmona, a pris la parole lors de la dernière journée de la 41e session de l’AFE pour présenter un état de l’activité de notre réseau consulaire, chiffres à l’appui et répondre aux questions des élus.

A relever que la délivrance de titres d’identité et de voyage, passeports et cartes nationales d’identité sera, pour la seconde année consécutive, au-dessus de la barre symbolique du demi-million de titres. A noter aussi que l’activité visa n’a pas encore retrouvé son niveau d’avant pandémie, mais la reprise est importante et régulière, puisqu’après être tombé à moins d’un million en 2021, 2 millions de visas ont été demandés en 2022 et plus de 3 millions en 2023.

4 chantiers de modernisation

Le ministère travaille « très activement » sur quatre grands chantiers de modernisation de l’administration consulaire. « Cela consiste à procurer aux Français de l’étranger, un service de qualité à la fois humain, transparent, rapide et efficace en s’appuyant au maximum sur la numérisation et sur la simplification des parcours-usager », nous a résumé la directrice.

Ces chantiers de modernisation bénéficient également à nos propres agents qui peuvent désormais « se consacrer à des tâches à plus forte valeur ajoutée, qu’il s’agisse de l’accueil des usagers, du suivi, des dossiers individuels ou des réponses aux urgences », précise-t-elle.

> Premièrement, le déploiement du service de réponse téléphonique France consulaire. À ce jour, la plate-forme téléphonique couvre 60 pays soit 52 % des Français inscrits au registre. D’ici à la fin de l’année, ce sont 20 nouveaux pays d’Afrique qui doivent être intégrés pour porter le total à 80 pays. Le service France consulaire reçoit en moyenne 1500 appels par jour, y compris d’usagers sourds ou malentendants, avec des délais d’attente très réduits.

> Deuxième grand chantier : l’expérimentation du renouvellement des passeports à distance au Canada et au Portugal. Une évaluation est attendue à la fin du mois de novembre. Cette expérimentation a déjà permis de sécuriser le paiement de droits de chancellerie par timbre électronique pour renouveler son passeport sans comparution.

L’objectif de Mme Carmona est que cette procédure soit progressivement étendue à toutes les demandes de titres pour faciliter considérablement la vie de nos ressortissants de l’étranger. « C’est une revendication ancienne des élus que nous mettons ainsi en place », justifie-t-elle.

Marie-Christine Haritçalde, conseillère consulaire pour le Chili, pose une question sur l’amélioration du vote par internet.

> Le troisième grand chantier est celui du vote par Internet, dont l’engouement a été « rapide et massif », puisque 77% des électeurs l’ont utilisé au deuxième tour des élections législatives. L’objectif est de rendre les modalités de vote encore plus simples et plus fiables pour les usagers, dans le cadre du nouveau marché pour la période 2024-2028.

> Le quatrième grand projet, enfin, concerne le registre d’État civil électronique. Depuis mars 2021, les usagers peuvent recevoir certains extraits et copies d’acte acte d’État civil entièrement dématérialisés et signés électroniquement.

La directrice rappelle que certains dispositifs de ces quatre programmes phares sont sans équivalent en métropole, ce « qui témoigne de la volonté du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères d’une politique proactive à l’égard de ses ressortissants ».

De plus, il est réconfortant de constater que ces efforts d’innovation sont récompensés au travers de taux de satisfaction très élevés comme il ressort des différentes enquêtes de satisfaction mensuelles et poste par poste (85 % en moyenne sur l’activité des consulats).

Autres évolutions

Par la suite, la directrice a évoqué d’autres évolutions importantes qui impactent déjà ou vont impacter prochainement, de façon positive, les Français de l’étranger : l’assouplissement de l’obligation réglementaire de double comparution imposée aux demandeurs de passeport ou de carte d’identité ; la certification de l’identité numérique d’un niveau élevé ; l’optimisation de nos dispositif d’aide à la scolarité et d’action sociale par un contrôle plus étroit et une réflexion sur les méthodes de calcul

Rosiane Houngbo Monteverde, présidente de la commission des Lois, des Règlements et des Affaires consulaires plaide en faveur d’une Charte de l’élu.

Budget / Programme 151

Actualité oblige, Pauline Carmona a évoqué les crédits de paiement du programme 151 « Français à l’étranger et Affaires consulaires » hors dépenses de personnel qui s’élèveront l’année prochaine à 156,9 millions d’euros, cela correspond à une baisse de 3,9 millions par rapport à la loi de finance initiale 2024.

Elle analyse que « le programme 151 n’échappe pas au contexte budgétaire contraint. Il se caractérise toutefois par l’augmentation des crédits consacrés aux grands projets de modernisation pondérée par une baisse des crédits alloués aux affaires sociales, à l’aide à la scolarité et aux élections. »

42e session de l’AFE à Nantes !

La directrice a terminé son discours par une proposition qui lui a valu une salve d’applaudissements spontanée : organiser, lors de la 42e session de l’AFE au printemps, une journée à Nantes. L’année 2025 sera en effet marquée par le 60e anniversaire de l’installation du ministère des Affaires étrangères dans cette ville avec la création du service central d’État civil. « Il me semble que ce serait une très belle occasion de valoriser les services nantais si importants pour la vie de nos ressortissants de l’étranger et l’opportunité également de rencontres intéressantes avec les institutions partenaires », a suggéré la directrice de la DFAE.

PLF 2025 – Audition de Jean-Noël Barrot – Vidéo Q/R (6’30)

Audition de Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, devant notre commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, présidée par Cédric Perrin, ce 23 octobre sur les crédits de son ministère pour 2024.

J’ai interrogé notre ministre sur quatre points

. L’instauration annoncée d’une TVA de 20% sur les écoles françaises au Royaume-Uni, jusqu’à présent exonérées. Un sujet proposé par Amelie Mallet, conseillère des Français de l’étranger pour la circonscription de Londres et conseillère AFE pour l’Europe du Nord, qui relaie l’inquiétude de notre communauté.

. La revalorisation du cadre salarial des agents de droit local en Algérie. Une interrogation portée par Sabri Mêle, conseiller des Français de l’étranger à Annaba et conseiller de l’AFE pour l’Afrique du Nord

. La garantie que les 75 créations de postes prévus dans le plan pluriannuel viendront bien conforter l’action des consulats en 2025.

. Enfin, j’ai souhaité que le Pass Éducation Langue française, engagement du Président de la République pris en 2022, ne soit pas abandonné en 2025. Chaque année lors des débats budgétaires, depuis 2014, j’ai défendu ce type de dispositif, afin que tous les enfants français à l’étranger parlent… français !

Je remercie Jean-Noël Barrot d’avoir répondu clairement sur chaque point et d’avoir pris certains engagements.

VERBATIM

Merci monsieur le ministre pour la prise en compte de nombre de préoccupations des Français de l’étranger.

Le gouvernement britannique devrait bientôt supprimer l’exemption de TVA dont disposent jusqu’à présent les écoles privées britanniques, ce qui concerne 11 écoles françaises au Royaume-Uni.

Cette TVA de 20% aura un impact considérable sur les frais de scolarité.

Depuis quelques mois, notre ambassade a engagé des négociations pour essayer d’obtenir un statut spécifique aux écoles françaises, afin de les exempter de TVA.

Pouvez-vous nous dire, monsieur le ministre, où en sont ces négociations et si des mesures de compensation seront prises en cas d’échec ?

Concernant les ressources humaines du ministère,

En Tunisie, le taux de base et le SMIG sont inférieurs à ceux de l’Algérie.

Pourtant, le salaire versé aux agents du consulat général de France à Tunis est paradoxalement supérieur à celui versé aux agents à Annaba, Alger ou Oran !

Est-ce que le ministère est prêt à corriger cette incohérence de grilles de salaires ?

L’exercice budgétaire fait souvent apparaître le ministère des Affaires étrangères, comme une simple structure de coûts à maitriser et réduire.

On oublie totalement les ressources engrangées grâce à ces ETP.

Un agent du service des visas produit 4 fois plus de revenu que son coût.
Chacun de ces agents fait gagner de l’argent à la France.

À titre d’exemple : Londres
Plus de 12 millions de revenu en droit de chancellerie et de visas en 2024 soit près de 50% de plus qu’en 2019 ;
Les consulats ne doivent pas être vus comme des structures de coûts, mais plutôt comme des structures de profits qu’il convient de développer et dont nos finances publiques ont bien besoin.

Pouvez-vous nous confirmer que les 75 créations de postes prévus dans le plan pluriannuel seront bien au rendez-vous, car une rumeur m’est parvenue que cela serait susceptible d’être annulé ?

Pour finir, le Pass Éducation langue française :

L’objectif de ce pass : apprendre le français aux enfants français qui ne parlent pas notre langue.

La moitié aux Etats-Unis ne parlent pas notre langue
2/3 des enfants français, né en Amérique latine ne parle pas français
80% en Algérie, 80% en Israël
A Sao Paulo, le consul disait qu’il ne voit plus d’enfant français qui parlent français.

Ce pass était un engagement du Président de la République.

Il était destiné à ces 80% des enfants français qui ne sont pas dans le réseau de l’AEFE.

Le million d’euros prévu pour ce pass n’a pas été utilisé selon la commande politique en 2024. J’en sais quelque chose, car j’avais travaillé avec Olivier Becht sur cette question.

Il n’était pas question de donner 20 heures de cours à des enfants au petit bonheur la chance

Chaque année, nous versons sans sourciller 440 millions d’euros à l’AEFE, dont une bonne partie subventionne une minorité d’écoles du réseau. Cela bénéficie à plus de 50% d’étrangers et ne concerne que 20% d’enfants français.

Seuls 4% des enfants français bénéficient de plus de 115 millions d’euros de bourses.

Ce sera donc rien pour le budget 2025 pour les 80% de Français.

Je veux vous convaincre, monsieur le ministre, de rééquilibrer et de retrouver le budget pour donner une chance à notre pays d’apprendre sa langue à ses enfants.

Médias – « Ingérences étrangères, des élus pris pour cibles » (Public Sénat – 19 oct. 2024)

Chaque mois, les journalistes de l’émission “Sénat en action” s’immergent dans les coulisses du Sénat pour montrer le travail des 348 élus de la chambre haute.

Mes plus vives félicitations à Jonathan Dupriez pour son excellent travail d’investigation.

Bande annonce du reportage (vidéo 1m) :

Public Sénat : « Espionnage, hacking, tentative de recrutement, des puissances comme la Russie ou la Chine mènent une guerre feutrée agressive aux intérêts Français avec comme cibles : les élus. Olivier Cadic a été espionné pendant plusieurs années par la Chine, lui et six autres parlementaires français au cœur d’un hacking mondial… ».

Voir le reportage « Ingérences étrangères, des élus pris pour cibles » sur le site Public Sénat (vidéo 27m).

Public Sénat : « L’ingérence politique a pour objet de peser sur la décision d’un état, l’infléchir et éventuellement l’affaiblir. Toujours par des moyens dissimulés. Les élus sont des personnages publics. (…) Leur statut d’élus ne les protège aucunement des actions menées par des services de renseignement étrangers qui ne se priveront d’aucun moyen pour essayer d’entrer en contact avec eux et les influencer si possible

Médias – “CyberTaskForce : face aux cybermenaces pour la sécurité nationale, un projet de loi NIS 2 jugé brouillon” (The Epoch Times – 20 oct. 2024)

Merci à Etienne Fauchaire (The Epoch Times) d’avoir donné écho à mon intervention lors la conférence intitulée “Comment réussir la transposition NIS2 ?” organisée Sébastien Garnault, directeur du CyberTaskForce (compte-rendu).

Extraits :

Olivier Cadic, sénateur représentant les Français établis hors de France, a rappelé qu’il milite depuis 2019 afin que soit enfin mis en place un numéro d’appel, un « 17 cyber », et déploré lui aussi un « problème de gouvernance » : « Napoléon disait qu’un mauvais général vaut mieux que deux bons. Nous, décideurs politiques, avons besoin d’un interlocuteur unique, à l’image de ce qui a été instauré aux États-Unis ».
[…]
Autre problème soulevé : le flou définitionnel du texte, aussi bien concernant la notion d’incident (« Est-on tous d’accord en Europe sur la définition d’incident ? » – Olivier Cadic), celle de vulnérabilité, ou encore de dirigeant (« Dans une collectivité, qui est le dirigeant : le Directeur Général des Services (DGS) ou le maire ? » – Constance Nebbula).
[…]
Le texte ne répond pas non plus efficacement aux objectifs de sécurité nationale, a également relevé Olivier Cadic, puisqu’aucune sanction n’est prévue si le responsable d’une cyberattaque est un État étranger : « En cas de défaillance, une entreprise peut recevoir une amende. Mais qu’en est-il si un État nous attaque ? De quelle mesure de rétorsion le menaçons-nous réellement?»

Lire l’article d’Epoch Times CyberTaskForce : face aux cybermenaces pour la sécurité nationale, un projet de loi NIS 2 jugé brouillon

Euro-Atlantic Resilience Forum 2024 – Il n’y a pas de canon pour détruire un mensonge

Je remercie Romain Le Quiniou, directeur d’Euro Créativ, et les organisateurs de m’avoir invité à ouvrir en anglais, ce 17 septembre, une conférence intitulée « Forward Resilience – The EU and NATO Neighborhood Fighting Malign Foreign Influences », dans les locaux de l’ambassade de Roumanie à Paris, en présence de Ioana Bivolaru, ambassadrice de Roumanie en France et de Dana Gruia-Dufaut, conseillère des Français de l’étranger en Roumanie.

La conférence se tenait simultanément à Paris et Bucarest, dans le cadre du forum « Euro-Atlantic Resilience Forum 2024 ».

J’ai partagé mes alarmes et mes recommandations au sujet des influences étrangères, tout en exposant les récents développements pour renforcer notre lutte contre ces pratiques, en France comme au niveau européen.

Comme Taiwan est le laboratoire de la désinformation chinoise, j’ai suggéré que pour optimiser notre action, nous invitions Taïwan à rejoindre le Centre d’excellence coopératif de cyberdéfense de l’OTAN à Tallin et le Centre d’excellence de communication stratégique de l’OTAN à Riga.

Cette rencontre avait pour objectif d’explorer les stratégies de l’OTAN et de l’Union européenne pour renforcer la résilience des pays voisins des Balkans occidentaux et d’Europe de l’Est (Géorgie, Moldavie, Ukraine en particulier) face aux influences étrangères malveillantes, notamment celles émanant de la Russie. La discussion portait sur des enjeux multiples, tels que la résilience démocratique, la lutte contre les pratiques de guerre hybride et les ingérences étrangères, la réduction des dépendances économiques et énergétiques, ainsi que le renforcement de la sécurité régionale.

VERBATIM

There is no cannon to destroy a lie.

Large-scale information manipulation campaigns constitute the new, hybrid form of foreign interference.

This is a challenge for democracies in the information and reputation war waged by certain authoritarian regimes.

Information manipulation campaigns are not new.

There is a Russian signature when it comes to disinformation that includes the spread of rumors and fake news.

The revisionist strategy dates from the Soviet era.

The Soviets became famous by attributing to the Nazis the execution of Polish officers at Katyn or the assassination of JFK at the CIA

In 2016, living in the UK, I observed the wave of misinformation during the Brexit campaign.

This intensified with the 2016 US presidential election.

Also in preparation for the French military programming law in 2018, I went to the Pentagon. Their hybrid warfare doctrine inspired me to integrate the fight against “Fake news” into the military programming law (LPM) 2019-2025.

But if we have a Russian storm, Climate Change is China… Lire la suite

Cyber Task Force : “Comment réussir la transposition NIS2 ?”

La CyberTaskForce, initiée par Sébastien Garnault, vise à accompagner la transformation numérique de la société en créant un dialogue opérationnel entre les acteurs publics et privés, afin que leurs décideurs aboutissent à des positions communes.

Ce 16 octobre 2024, à l’espace Hamelin à Paris, j’ai participé à une réunion intitulée “Comment réussir la transposition NIS2 ?” organisée à l’occasion du Mois européen de la Cyber.

Le projet de loi sur la transposition des dispositions cyber de la Commission européenne avait été présenté la veille au conseil des ministres. A propos de la « date butoir du 17 octobre », j’ai rappelé que tant qu’un texte n’était pas voté par le Parlement, il ne s’appliquait pas.

NIS 2 se présente comme une opportunité pour les entreprises et les organisations de se mettre à niveau en matière de cybersécurité, mais le texte soulève des questions de fond, sinon de bon sens, comme je l’ai évoqué.

Je souhaite une transposition de NIS2 intelligente. Et pour être intelligente, elle doit être faite avec les professionnels pour les professionnels.

Après mon discours d’ouverture, j’ai participé à une table ronde intitulée “Comprendre et délimiter le périmètre de la directive NIS2”, dans le cadre des “Rendez-vous Cyber Task Force”.

Voici quelques citations fortes d’intervenants :

▶️ “80% des attaques réussies le sont par le facteur humain, complètement absent du projet de loi […] Comment infléchir la courbe en laissant 80% des vulnérabilités de coté dans ce texte” – Philippe Luc, CEO d’Anozr Way

▶️ “NIS2 ne régule pas les systèmes d’information, mais les organisations” – Raphael Marichez, CSO chez Palo Alto Networks

▶️ “Les sanctions sont importantes, mais les collectivités n’accepteront pas ces sanctions si l’État ne prévoit pas l’accompagnement financier” – Constance Nebbula, vice-présidente de la Région Pays de la Loire

▶️ “Nous avons un intérêt collectif à ce que ce texte soit réussi et nous devons aider le Parlement et la ministre” – Sébastien Garnault, fondateur de la CyberTaskForce

En circonscription au Danemark – Copenhague (26-27 sept. 2024)

Retour au Danemark pour ma quatrième visite. Elle fait suite à ma participation à la fameuse visite d’État du Président de la République en 2018, durant laquelle il avait fait référence aux Gaulois réfractaires…

Comme en Estonie et Lituanie, fin août, Vincent Caure, député de la circonscription d’Europe du Nord, a accepté de se joindre à moi pour croiser nos regards sur les attentes de notre communauté.

À cette occasion, Christophe Parisot, ambassadeur de France au Danemark, nous a accueilli pour une réunion de cadrage avec Marine Landais, numéro 2, et Blandine Pocquet, Conseillère politique et presse.

Communauté française

Réunion avec la communauté

Si le consulat recense 6500 Français enregistrés, en progression de 32% depuis 2021. Les Danois évaluent leur nombre à 9000.

Avec un taux de chômage de 2,5% et un salaire moyen de 4500 euros net, l’environnement proposé est séduisant.

Pour nous permettre d’avoir un échange avec des représentants de notre communauté établie au Danemark, Christophe Parisot a organisé une réception à la Résidence de France, en présence de Marie-José Caron et Pascal Badache, conseillers des Français de l’étranger.

Cet événement m’a offert l’opportunité de rendre hommage à l’engagement et l’abnégation de Marie-José Caron. Nous sommes entrés ensemble à l’AFE en septembre 2006. Depuis près de vingt ans, je l’ai vu agir avec constance au service de l’intérêt général. Nous avons noué une relation de confiance qui m’a permis de l’accompagner et de soutenir nombre de ses initiatives.

J’ai souligné ses efforts déterminants pour obtenir le financement du mur d’escalade du lycée français, ainsi que pour le développement des infrastructures sportives et éducatives.

Son rôle a également été essentiel dans la création du Prix de l’Entrepreneur, décerné par la Chambre de commerce franco-danoise. Le jury, composé de conseillers du commerce extérieur, d’élus et du chef de la mission économique, apporte une diversité de points de vue sur les candidats.

Sa persévérance pour rétablir une convention fiscale bilatérale m’a aussi particulièrement marqué.

Pour marquer ma reconnaissance, je lui ai remis la médaille d’honneur du Sénat devant les représentants d’une communauté qu’elle sait si bien servir. +d’images

Diplomatie parlementaire

Ministère des Affaires étrangères

Déjeuner avec la secrétaire d’État à la Politique étrangère, Lisbet Zilmer-Johns, à la Résidence en présence de notre ambassadeur, Christophe Parisot, du député Vincent Caure, de Line NyboHall, Head of Department, Bjarke BrixOlsen, Special Adviser ; et de Marine Landais et Blandine Picquet, du poste diplomatique.

Tour d’horizon des enjeux et des priorités du Danemark en matière de sécurité.

Avec l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’Otan, les cinq pays nordiques sont désormais membres de cette organisation. Ce renforcement constitue un progrès pour la sécurité collective.

Le Covid a permis une prise de conscience de la dépendance de l’UE vis-à-vis de l’Asie et de la Chine sur certains produits. Il apparaît à la secrétaire d’État que l’UE doit déterminer les priorités stratégiques pour s’affranchir de ces tutelles.

Parlement

Entretien très fructueux avec Michael Aastrup Jensen, président de la commission des Affaires étrangères au Folketing, en compagnie de Christophe Parisot, ambassadeur de France
au Danemark. Le ministre des Affaires étrangères est contraint de consulter le Parlement avant toute décision.

Long échange sur la situation en Ukraine, sur les menaces de la Russie pour déstabiliser l’UE et prendre pied dans l’Arctique. Des violations de l’espace aérien du Groenland et des îles Féroé ont été observées à plusieurs reprises.

Le Danemark va rejoindre le Conseil de sécurité de l’ONU pour deux ans à partir du 1/01/2025, et présider le Conseil de l’UE au second semestre 2025. +d’images

Diplomatie économique

Communauté économique

Merci à Christophe Parisot (à l’image) ambassadeur, d’avoir organisé un petit déjeuner à la Résidence pour me permettre d’échanger avec les représentants économiques* de la France au Danemark, en compagnie du député Vincent Caure.

La chambre de commerce France-Danemark, créée il y a 10 ans, regroupe 150 membres et elle est en pleine croissance.

Elle héberge des VIE et organise des expéditions de parangonnage pour les directeurs RH curieux de comparer le modèle danois. La section CCEF est composée à parité de représentants d’entreprises françaises et danoises. On constate un engouement des CCEF pour le mentorat de nouveaux entrants sur le marché danois. Un second programme d’accompagnement va être mis en place.

Le président de la French Tech nous a rappelé l’objectif danois de passer de 14 à 25% des terres pour la reforestation. Le pays consent un investissement de 7 milliards d’euros pour y parvenir. +d’images

(*) Participants :
•⁠ ⁠Anouk Reynaud, adjointe du service Économique ;
•⁠ ⁠Joëlle Laïk, directrice de Business France ;
•⁠ ⁠Samuel Vaillant-Jørgensen, directeur Chambre de commerce France-Danemark
•⁠ ⁠Guillaume Lasnier, Pdt section CCEF Danemark ;
•⁠ ⁠Thomas Canguilhem, French Tech (Ecotree) ;
•⁠ ⁠Anaïs Boulet, CCEF (Cargyl) ;
•⁠ ⁠Mathieu Girardin, CCEF (DFDS) ;
•⁠ Fabienne Mourier Fiig, CCEF (Carlsberg).

DFDS

Visite du siège de la société DFDS, où nous avons été accueillis par Mathieu Girardin, Exécutive VP, Chef de la division Ferry.

Connue en France pour avoir repris les trois navires de Sea France à Calais, la société emploie 700 marins français et 800 britanniques qui assurent les liaisons Douvres-Calais et Dieppe-New Haven.

DFDS est le deuxième employeur de marins français, derrière Britany Ferries et devant CMA-CGM.

Mathieu Girardin a partagé leur stratégie en France où le Groupe s’est engagé à investir un milliard d’euros dans la décarbonation de ses ferries dans le détroit du Pas de Calais d’ici 2035. La France aura besoin de faire des investissements d’aménagement de ses ports pour permettre la recharge des batteries électriques des navires à quai.

Merci à Mathieu pour ses idées destinées à protéger la compétitivité de la France et d’avoir partagé ses inquiétudes sur les risques de remise en cause du pavillon France, si la fiscalité adaptée à la marine n’était pas maintenue. +d’images

Enseignement

Lycée français Prins Henrik

Retour au lycée français Prins Henrik en compagnie de Vincent Caure, député, de Marie-José Caron, conseillère des Français de l’étranger pour le Danemark, et de Carl Engelsen, Cocac.

Accueillis par Gösta Schwarck, président du CA et Michael Mocka, proviseur, nous avons visité les nouveaux locaux plus spacieux et modernes, suite au déménagement du 1er novembre 2023.

Le nouveau site réunit tous les niveaux d’enseignement sur un seul site, de la maternelle au lycée.

Le LFPH a initié à la rentrée 2025 une très petite section permettant d’accueillir des enfants dès 2 ans et 10 mois, dans une optique de fidélisation des familles.

A la rentrée scolaire de septembre 2024, le LFPH comptait 802 élèves, en hausse par rapport à l’année précédente (752).

Ce premier progrès récompense ceux qui ont mené à bien ce projet de construction qui a bénéficié d’un budget de 62M€, engagé il y a cinq ans sous l’égide de la fondation immobilière pour l’école Prins Henrik. Ces nouveaux locaux apportent pleine satisfaction. Prochain objectif, la construction d’un gymnase et des équipements sportifs qui font défaut à ce stade et nécessitent la location de locaux extérieurs à un prix élevé.

Félicitations à toute l’équipe engagée dans une démarche visant la mise en place de conditions optimales de réussite pour les élèves. +d’images

Culture

Institut français

L’Institut français du Danemark (IFD) est désormais colocalisé à Copenhague avec le Lycée français Prins Henrik depuis près d’un an.

Le SCAC-Institut français du Danemark mène une activité dédiée à la promotion de la langue et de la culture françaises.

Les Danois sont francophiles et ont une forte attente de France, qu’il s’agisse de culture, de diffusion des idées ou de recherche scientifique.

Doté d’un budget de plus 1,3M€, l’IFD a un double objectif pour 2024 : d’une part, finaliser l’emménagement dans ses nouveaux locaux et, d’autre part, continuer à contribuer par son action aux principaux objectifs de notre action diplomatique au Danemark.

Les cours de français de l’IFD comptaient 755 élèves différents en 2023. Les nouveaux locaux devraient permettre de relancer l’activité de cours qui bénéficie de tableaux interactifs et d’un projet d’aménagement des espaces intérieurs pour donner une image moderne et renouvelée au centre de langue.

Le secteur du livre se porte bien, avec plus de 200 ouvrages français traduits chaque année. Le poste est l’un des rares à disposer d’un attaché pour le livre.

La priorité « Industries culturelles et créatives », dont bénéficie le poste depuis 2020, a porté de nombreux fruits dans le domaine du design, du jeu vidéo, du cinéma et des séries.

Enfin, le Danemark représente un pays prioritaire pour la coopération scientifique sur la santé, le numérique, le climat, les énergies (y compris le nucléaire) et la recherche en Arctique. +d’images

Médias – Olivier Cadic : « Après la mort du chef du Hamas, il faut trouver une issue au conflit » (Public Sénat – 18 oct. 2024)

Ce 18 octobre, dans l’émission “Bonjour chez vous” (Public Sénat), j’ai répondu aux questions d’Oriane Mancini concernant l’actualité au Liban et les ingérences étrangères, avant la diffusion d’un reportage réalisé sur ce sujet par Jonathan Dupriez qui m’avait suivi en reportage lors le 33e Forum économique à Karpacz en Pologne (compte-rendu). J’ai eu le plaisir de le retrouver sur le plateau.

Site Public Sénat :

➡️ La mort du chef du Hamas, Yahya Sinouar, survenue jeudi 17 octobre, est un « marqueur fort » dans le conflit au Proche-Orient pour le sénateur centriste Olivier Cadic. Le Vice-président de la Commission des Affaires étrangères espère que cet événement permettra de libérer les otages israéliens du Hamas, mais d’acter également un « cessez-le-feu » que la France « réclame depuis longtemps maintenant », déplore-t-il, afin de « construire une paix » dans la région.

➡️ Le sénateur représentant des Français établis hors de France s’est exprimé sur la question des ingérences étrangères à l’occasion de la diffusion de notre reportage, samedi 19 octobre.

Olivier Cadic raconte notamment le risque de ces actions malveillantes sur les élus et les précautions qu’il prend pour éviter de les subir, en ligne mais dans la réalité également. Néanmoins, les attaques ciblées sur les élus ne représentent qu’une partie seulement de l’ampleur des ingérences en France.

Son reportage sera diffusé dès le 19 octobre.

Conférence Liban (2/2) – Message de Sophie Primas à nos ressortissants

« Votre sécurité est notre priorité ». Sophie Primas, ministre déléguée chargée du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, a adressé un message vidéo aux Français du Liban, projeté en ouverture de la conférence que j’organisais, ce 15 octobre, en soutien à la population libanaise (vidéo).

Je remercie vivement notre ministre de son attention. Quelque 22.000 ressortissants français sont installés au Pays du Cèdre. Notre ministre a personnellement accueilli certains d’entre-eux à leur arrivée à Roissy. Mais, pour l’instant, une évacuation n’est pas d’actualité, a-t-elle précisé.

Elle a évoqué l’initiative du président de la République d’organiser une conférence le 24 octobre à Paris pour mobiliser la communauté internationale, afin de faire cesser les hostilités et adopter un règlement diplomatique du conflit.

Conférence Liban (1/2) – Situation géopolitique & soutien à la population

Tandis que le spectre de la guerre et du chaos plane sur le Liban, j’ai pris l’initiative, ce 15 octobre, d’organiser un événement de soutien à la population libanaise dans le cadre d’une conférence sur la situation géopolitique du pays, entouré de trois experts :

Intervenants :
Nadia Chaaya, conseillère à l’Assemblée des Français de l’Étranger pour le Moyen-Orient et présidente du groupe des Indépendants
Rodrigue Raad, président de la Diaspora Libanaise Overseas (DLO)
Dr Pierre Anhoury, expert technique international, conseiller auprès du ministre de la Santé du Liban

Cette semaine, au sein de l’Assemblée des Français de l’Étranger, Nadia Chaaya, a multiplié les appels en faveur des Français du Liban victimes du conflit, notamment auprès de notre ministre Sophie Primas.

Rodrigue Raad a brillamment exposé l’historique des divisions politiques dans la société libanaise, toujours en attente d’un exécutif en capacité de gouverner, en nous adressant un message d’espoir.

Alors que 3 millions de Libanais ont été déplacés, le Dr Pierre Anhoury a exposé une situation sanitaire très tendue, mais sous contrôle du fait d’une anticipation qui a conduit les hôpitaux à se former à la gestion de crise. Il a aussi salué le soutien actif de la France en matériel et médicaments.

A l’issue de la réunion, les participants ont eu le loisir de faire un don à la Croix Rouge libanaise vers un compte en France pour réaliser des achats au profit des déplacés de toutes confessions (www.supportlrc.app).

Je remercie l’UDI, au travers son président Hervé Marseille et son équipe, d’avoir accueilli cette rencontre qui a réuni plus de 150 personnes.