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Qatar – Partenariat relatif à la sécurité de la Coupe du Monde

Ce 19 janvier, lors de la réunion de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat, j’ai été nommé rapporteur du projet de loi autorisant l’approbation de l’accord entre le gouvernement de la République française et le gouvernement de l’État du Qatar établissant un partenariat relatif à la sécurité de la Coupe du Monde de football de 2022 (dossier législatif )

En ma qualité de président du groupe d’amitié France-Pays du Golfe, la question de l’organisation de la Coupe du Monde de football au Qatar en décembre prochain est également une priorité de mon action.

Mexique – Marie-Hélène Pontvianne nous a quittés

J’ai eu la douleur d’apprendre la disparition de Marie-Hélène Pontvianne, figure éminente et estimée de notre communauté française de Mexico. Une longue maladie aura emporté cette femme vive, aimable et brillante, en un mot si attachante.

Pendant plusieurs années, j’ai eu le plaisir de siéger à ses côtés à l’Assemblée des Français de l’étranger, où elle défendait avec énergie nos compatriotes d’Amérique latine et des Caraïbes. Marie-Hélène montrait une attention particulière aux enjeux éducatifs, comme le meilleur pari sur l’avenir en faveur de nos jeunes.

Le secret de Marie-Hélène pour dissiper tant d’amour, de bienveillance et d’assistance aux autres était qu’elle aimait passionnément la vie. On l’a souvent vu raviver l’espérance d’un mot ou d’un sourire.

J’adresse mes plus sincères condoléances à Guillaume, Florence et Louis, ainsi qu’à tous ses proches.

Chacun est invité à participer aux cérémonies prévues
– à Paris : messe le vendredi 21 janvier à 15h en l’église de Saint-Germain l’Auxerrois (2 Pl. du Louvre, 75001 Paris)
– au Pouliguen (Loire-Atlantique) : messe le samedi 22 à 15h en l’église Saint Nicolas
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Égypte – Droits de l’Homme

Le groupe d’amitié France-Egypte, présidé par Catherine Morin-Desailly, a accueilli Wael Attiyah, ambassadeur des Droits de l’Homme, auprès du ministre des affaires étrangères de la République d’Égypte, et SEM Alaa Youssef, Ambassadeur d’Égypte en France, pour un point de situation sur les Droits de l’Homme et les mesures envisagées pour les renforcer.

La stratégie lancée par le Président Sissi en septembre 2021 en matière de droits de l’Homme porte sur 4 axes :
1 – les droits politique et civils ;
2 – les droits économiques, sociaux et culturels ;
3 – les droits des femmes, des enfants et des personnes âgées ;
4 – la formation et le développement de la culture des droits de l’Homme ;

Les 3 voies pour sa mise en œuvre se traduisent par des réformes législatives, des réformes institutionnelles et une formation et des procédures pour disséminer les droits de l’Homme dans la société égyptienne.

Wael Attiyah a détaillé les activités nécessaires pour disséminer les droits de l’Homme dans la société égyptienne afin de progresser.

Il est important d’apprendre aux très jeunes enfants la culture aux droits de l’Homme.
À titre d’exemple, il est important d’enseigner très tôt le droit de jouer pour les enfants ;
Enseigner le droit de participer dans la vie publique et le respect vers autrui ;
Enseigner le droit de liberté d’expression ;
Enseigner le droit à la vie privée et à la religion ;
Ces droits doivent être intégrés aux curriculums scolaires pour ne pas ennuyer les enfants.

En université, 23 millions d’élèves reçoivent cet enseignement obligatoire pour le respect des droits de l’Homme.

Un enseignement est prodigué aux forces de l’ordre et une campagne de communication est destinée à accroître la conscience aux droits de l’Homme dans la société.

Plusieurs lois ont été votées pour interdire les violences contre les femmes, comme les mutilations génitales, la criminalisation des mariages de jeunes filles mineures ou encore garantir les droits d’héritage pour les femmes.

Au niveau institutionnel, une unité policière dédiée à la lutte contre les violences faites aux femmes et une unité judiciaire pour enregistrer les plaintes des femmes ont été créées.

Le ministre a partagé ces statistiques :
Lorsque les Frères musulmans étaient au pouvoir, le parlement égyptien comptait 1,5% de femmes. En 2015, il en comptait 16% puis 28% lors du renouvellement en 2020.
Il y a 25% de ministres féminins au gouvernement égyptien actuellement.

Après avoir salué l’orientation choisie par l’Égypte en matière de droits de l’Homme, j’ai indiqué que cette démarche historique était susceptible de donner une vision enthousiasmante pour le développement humain dans la région.

J’ai adressé tous mes encouragements à poursuivre dans cette direction et affirmé ma disponibilité pour venir en appui à leur démarche.

Face à une puissance chinoise qui assure que les droits au développement priment sur les droits humains, la vision de l’Égypte qui choisit la vision droits de l’Homme pour garantir le progrès humain est conforme aux engagements internationaux des Nations unies.

Au vu des progrès enregistrés par l’Égypte, ce volontarisme politique mérite d’être encouragé. +d’images

Serbie – Accueil de l’ambassadeur Natasa Maric

Ce 18 janvier, échange privilégié avec Natasa Maric, ambassadeur de Serbie à Paris pour évoquer la présidence française de l’Union Européenne qui fait des Balkans une priorité.

Il est important de redonner à la Serbie des perspectives de court terme de rejoindre l’Union européenne.

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Arabie saoudite – Accueil de l’ambassadeur Fahad Alruwaily

Heureux d’avoir accueilli Fahad Alruwaily, ambassadeur d’Arabie saoudite en France, en compagnie de Laurent Lafon, président de la Commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat.

Cette rencontre s’est déroulée le 17 janvier dans le bureau du président Lafon qui est l’un des plus beaux du palais.

Ce fut l’opportunité d’évoquer le prochain déplacement conjoint de la commission et du groupe d’amitié France-pays du Golfe que je préside, à destination de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis, fin février.

Nous avons évoqué avec l’ambassadeur notre désir de visiter le grand projet culturel de Diriyah Gate, situé à quelques kilomètres de Riyad, mais également AlUla, projet hors normes, visant à faire de ce site de la taille de la Belgique la capitale culturelle du Royaume.

L’Arabie saoudite est candidate à l’organisation de l’Exposition Universelle 2030 à Riyad. Nous prévoyons de visiter le pavillon saoudien de l’exposition universelle à Dubaï pour clôturer notre déplacement. Ce pavillon est le plus grand et le plus fréquenté. +d’images

Enseignement – Rencontre avec Bruno Foucher, président de l’AEFE

Premier échange, ce 17 janvier, avec Bruno Foucher, président de l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger) et vice-président de l’Anefe (Association nationale des écoles françaises à l’étranger).

Notre discussion a été constructive sur les perspectives de développement de notre réseau scolaire, un thème sur lequel nous aurons l’opportunité de travailler ensemble dans le cadre de l’Anefe, association que je préside depuis le début d’année, succédant au sénateur honoraire André Ferrand.

Ma présidence s’inscrit, comme je l’ai déclaré, dans le droit fil du plan de développement de l’enseignement français exprimé par Président de la République, le 20 mars 2018, avec l’objectif de doubler le nombre d’élèves dans notre réseau d’ici à 2030 (lire).

Depuis 2021, rappelons que l’AEFE s’est substituée à l’Anefe pour les opérations de garantie de l’État sur les prêts relatifs à l’immobilier scolaire.

Cette rencontre m’a aussi permis de profiter de l’expertise de Bruno Foucher sur la situation au Moyen-Orient, en particulier au Liban, puisqu’il fut ambassadeur au pays du Cèdre.

Lyon – 2ème réunion du comité d’organisation de Worldskills Lyon 2024 / J-969

Après avoir été l’un des ambassadeurs de la candidature victorieuse de Lyon pour l’organisation des mondiaux des Métiers, Michel Guisembert, président de l’association WSL 2024, m’a demandé de rejoindre le conseil d’administration en charge de l’organisation de WorldSkills 2024.

La 2ème réunion du comité d’organisation de WSL 2024 s’est tenue à Lyon en marge des finales nationales de WorldSkills France. +d’images

La compétition nationale a permis d’évaluer les infrastructures qui serviront pour accueillir les mondiaux en 2024.

Le Premier ministre Jean Castex a assisté la veille au déroulement de plusieurs épreuves, accompagné de Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale et d’Elisabeth Borne, ministre du Travail. Grégory Doucet, maire de Lyon, et Bruno Bernard, président de la métropole de Lyon, nous ont adressé des mots de soutien et d’encouragements lors de l’ouverture de nos travaux.

Nous sommes à J-969 de la cérémonie d’ouverture de WSL 2024 qui débutera le 10 septembre 2024 à 20h24.

Le 17 octobre 2022 à l’issue des WorldSkills 2022, le drapeau de la compétition sera transmis par Shanghai à Lyon.

CPW 2024 : Le premier rendez-vous sera la CPW 2024, semaine de préparation de la compétition qui se tiendra du lundi 29/01/24 au vendredi 02/02/24 à Lyon Cité Internationale.

85 membres de WorldSkills, représentant chacun leur pays participant à la compétition, seront réunis pour :
1 – Finaliser tous les aspects de la compétition ;
2 – Se familiariser avec les sites ;
3 – Evaluer l’expérience qui constituera un avant-goût de la semaine qui sera vécue par les compétiteurs ;

UNE ÉCOLE – UN PAYS
Le jour de la cérémonie d’ouverture, il est de tradition qu’une école accueille une équipe nationale participant à la compétition. Il faudra donc trouver 80 écoles pour faire honneur à chacune des délégations.

Lyon – Worldskills – Cérémonies de clôture des finales nationales

64 métiers, 7 pôles, 600 compétiteurs issus de 14 régions,
Un seul objectif : décrocher sa place en équipe de France des Métiers !

J’ai vu des jeunes fiers de représenter leur région mais également déterminés à l’emporter pour pouvoir représenter leur métier et la France au niveau mondial. L’ambition, l’abnégation et l’enthousiasme de nos jeunes compatriotes dépassent tous les discours. Ils nous permettent d’espérer un avenir prometteur pour notre pays.

Les mondiaux des métiers, c’est la compétition de binômes constitués d’experts qui entraînent une jeune femme ou un jeune homme pour exercer son talent afin de lui permettre de tendre vers l’excellence.

La cérémonie de clôture a débuté avec le message chaleureux d’Armel Le compagnon, président de Worldskills France, adressé aux 600 jeunes compétiteurs et à leurs supporters venus en nombre limité du fait des contraintes sanitaires.

Une mise à l’honneur internationale a permis à son prédécesseur Michel Guisembert, président de WSL 2024, de saluer la présence de deux champions du monde : Krystov Kowalski (Pologne – Cuisine) et Abdulrahman Ishak (EAU – Technologie automobile).

Très satisfait d’observer la féminisation de certaines professions. Des victoires féminines le prouvent par exemple dans les pôles « bâtiment et travaux publics » ou bien « industrie », qui a vu la normande Déborah Corrette obtenir la médaille d’or dans le métier de soudage, tandis que Virginie Bouly de Lesdain (Grand Est) emporte la médaille de bronze.

Très heureux également de voir les premières médailles remises pour la cybersécurité et l’émergence d’une équipe de France. La marche est haute avant de pouvoir concurrencer les champions russes qui débutent à l’âge de 12 ans, mais désormais nous sommes lancés.

Je suis très reconnaissant envers Armel Le compagnon d’avoir mis à l’honneur l’équipe France des Abylimpics. Les Abilympics sont aux métiers ce que les paralympiques sont dans le sport !

La photo qui a rassemblé tous les médaillés nationaux 2022 avec l’équipe de France des Abylimpics a constitué le tableau final de la cérémonie et témoigne du formidable état d’esprit qui anime les dirigeants de Worldskills. +d’images

Lyon – Worldskills – Finales nationales

64 métiers à l’honneur !

50.000 visiteurs sont venus assister à la compétition nationale des métiers, ce 15 janviers, qui a réuni 600 jeunes et permettra la sélection de l’équipe de France pour les Worldskills de Shanghai qui auront lieu du 12 au 16 octobre 2022.

Très heureux d’observer que le métier « cyber sécurité » fait partie de la compétition en France pour la première fois ! +d’images

Renforcement des outils de gestion de la crise sanitaire : le Sénat a adopté le projet de loi

Mercredi 12 janvier, à 2h30, le Sénat a adopté avec modifications le projet de loi renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire et modifiant le code de la santé publique, par 249 voix contre 63.

J’ai voté en faveur du texte.

Celui-ci vise à renforcer les outils existants de gestion de la crise sanitaire, notamment en substituant au passe sanitaire en vigueur un passe vaccinal et en renforçant encore les mesures permettant de lutter contre la fraude relative au passe.

Le texte prévoit notamment :

– le remplacement du passe sanitaire par le passe vaccinal pour l’accès aux activités de loisirs, aux restaurants et aux débits de boisson, aux foires, séminaires et salons professionnels, ainsi qu’aux déplacements de longue distance par transports publics interrégionaux (art. 1er)

– le renforcement de la lutte contre la fraude aux passes sanitaire et vaccinal, avec la possibilité pour les personnes chargées de contrôler la présentation des passes de vérifier, en cas de doute, l’identité de leur détenteur (art. 1er)

– la déclaration de l’état d’urgence jusqu’au 31 mars 2022 sur le territoire de la Réunion (art. 1er)

– l’extension des finalités des systèmes d’information mis en œuvre dans le cadre du suivi et du contrôle du respect des mesures de mise en quarantaine ou de placement à l’isolement (art. 2)

– l’instauration d’un contrôle systématique du juge des libertés et de la détention en cas de maintien des mesures d’isolement et de contention au‑delà d’une certaine durée (art. 3).

En savoir plus :
. Amendements adoptés à l’Assemblée nationale
. Amendements adoptés par la commission des Lois du Sénat sur le rapport de Philippe Bas (10 janvier 2022)
. Amendements adoptés en séance publique au Sénat (11 & 12 janvier)

Un nouvel élan pour l’Institut français

L’unique point de l’ordre du jour de notre conseil d’administration du 12 janvier portait sur l’approbation du projet de nouvelle organisation de l’Institut français porté par sa présidente Eva Nguyen Binh.

Cette réorganisation me parait indispensable et conforme à la nécessité de piloter efficacement l’Institut français. Le nouvel organigramme qui nous a été soumis est une conséquence de la démarche qualité voulue par la présidente, au travers de l’adoption du projet d’établissement afin de donner un cap pour l’Institut français.

J’ai apprécié sa méthodologie :
1- Établir qui fait quoi.
2- Organisation en pôle de compétence pour atteindre des objectifs précis.
3- Mise en place d’une évaluation des projets pour mesurer les progrès et la pertinence des actions engagées.

J’ai salué la dynamique prometteuse proposée et apporté mon plein soutien à l’évolution de l’organigramme. Un nouvel élan pour l’Institut français qui mérite tous nos encouragements.

Arabie Saoudite – Rencontre avec Bertrand Besancenot

Afin de préparer le prochain déplacement du groupe d’amitié France-pays du Golfe en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis, j’ai accueilli au Sénat ce 11 janvier l’ancien ambassadeur Bertrand Besancenot.

Fin connaisseur du Moyen-Orient, le diplomate a représenté la France à Riyad durant 9 ans de 2007 à 2016. Une longévité exceptionnelle qui lui a permis de resserrer les liens entre nos deux pays.

Je lui suis très reconnaissant d’avoir enrichi mes réflexions.

Vœux 2022 aux Français établis hors de France

Lire : l’INFOLETTRE n°155 – 11 janvier 2022Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Voeux 2022 de l’InfoLettre n°155

Madame, Monsieur, mes chers compatriotes établis à l’étranger,

Je vous souhaite à toutes et tous une heureuse année 2022 !

Qu’elle soit réjouissante, propice à vos attentes et, surtout, synonyme de bonne santé.

J’ai une pensée particulière pour tous ceux qui ont été atteints par la pandémie ou qui ont perdu un proche.

La situation sanitaire est nettement différente par rapport au début de l’année dernière : la vaccination de masse, l’assimilation des gestes barrières, la recherche qui progresse nous conduisent à aborder cette nouvelle année sous le signe de l’optimisme.

D’un variant l’autre, il demeure que nous ne sommes pas encore sortis du tunnel, c’est pourquoi j’en appelle à la responsabilité de chacun pour nous permettre d’en finir avec ce cauchemar.

Nous démarrons aussi cette année sous le signe du renouveau de la représentation des Français de l’étranger.

Je félicite tous les élus pour leur engagement au service de nos compatriotes.

Les élections des conseillers des Français de l’étranger, en mai dernier, ont vu émerger une force indépendante équivalente à chacun des grands partis de l’Hexagone.

Le choix de l’indépendance, vis-à-vis des étiquettes politiques, a conduit à ma réélection lors des dernières sénatoriales, à la création d’un collectif de 14 conseillers indépendants au sein de l’AFE, Assemblée des Français de l’étranger, soit 1/6ème du nombre d’élus, et, enfin, à l’élection de la première femme à la présidence de cette même AFE, Hélène Degryse, élue indépendante pour les Pays-Bas.

La force des indépendants réside dans leur liberté.
La liberté de ne pas être liés par des injonctions partisanes.
La liberté de travailler de manière plus constructive, sans idéologie, sur de nombreuses thématiques qui touchent à votre quotidien.
La liberté, enfin, de s’allier avec qui ils le souhaitent pour faire aboutir au mieux les projets dans l’intérêt commun.

Pour les aider à servir au mieux nos compatriotes, je transformerai ma lettre d’information en “hebdo des indépendants” pour mieux faire connaître leurs idées et partager leurs résultats.

Pour ma part, je continuerai sans relâche à défendre vos intérêts et vous rencontrer en tous points du globe pour vous entendre et vous soutenir.

Ma première priorité pour 2022 sera le développement de l’enseignement français à l’étranger.

À ce propos, je viens d’être élu président de l’ANEFE, Association nationale des écoles françaises à l’étranger. Je suis très fier de succéder au sénateur honoraire André Ferrand.

Depuis près de 50 ans, l’ANEFE contribue au financement de l’immobilier des écoles françaises à l’étranger.

Ce mandat me permettra de mettre en œuvre des initiatives concrètes et innovantes pour soutenir le développement de nos écoles. Cela participera à l’atteinte de l’objectif ambitieux défini par le Président de la République Emmanuel Macron, en mars 2018… celui de doubler le nombre d’élèves dans notre réseau d’ici à 2030.

Notre rayonnement international dépend aussi de la place de la langue française dans le monde. La promotion de la francophonie est au cœur de mon mandat au sein du conseil d’administration de l’Institut français.

Ma seconde priorité consistera à développer de nouvelles initiatives en faveur de nos entrepreneurs à l’étranger en m’appuyant sur le réseau de nos chambres à l’international et des conseillers du commerce extérieur.

Président du groupe d’amitié France-Pays du Golfe, j’ai eu le privilège de faire partie de la délégation qui a accompagné Emmanuel Macron lors de son déplacement au Moyen-Orient en novembre dernier. Ce voyage a permis de concrétiser des résultats économiques spectaculaires qui renforceront l’emploi en France.

Je me réjouis d’observer une France qui gagne. La France a retrouvé son statut international de force d’équilibre face aux grandes puissances au moment où elle prend la présidence du Conseil de l’Union européenne.

La France a l’énergie pour renforcer l’autonomie stratégique de l’Union et la fermeté pour défendre les droits humains face aux régimes autocratiques ou religieux qui combattent ouvertement les idées démocratiques.

Je forme le vœu que nous poursuivions sur cet élan tout au long de l’année !

Mes chers compatriotes, mes chers amis,

Belle année 2022 à toutes et à tous.

Maroc – Disparition de Khalid Idrissi Kaitouni

J’ai eu l’immense tristesse d’apprendre la disparition de Khalid Idrissi Kaitouni, directeur de l’Appui aux Investisseurs et à la Création d’Entreprise de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM). Emporté subitement par la maladie, il a plongé tous ses proches dans le chagrin.

Par sa disponibilité et son expertise, Khalid était devenu un référent pour tous les investisseurs potentiels au Maroc. Cet homme d’affaires était aussi un ardent promoteur de notre coopération bilatérale, je l’avais rencontré à ce titre à Casablanca et Tanger.

Je me souviendrai d’un homme de cœur et de parole, au tempérament généreux et endurant.

J’adresse toutes mes condoléances et mon soutien à sa femme Soraya et ses deux enfants.

Assemblée des Français de l’étranger, saison 2

Les élus Indépendants derrière Hélène Degryse, pdte de l’Assemblée des Français de l’étranger.

La constitution de la nouvelle AFE est l’épilogue une saga électorale qui s’est étalée sur près de deux ans. C’est la seconde Assemblée en format « réforme de 2013 ».

Si, comme nous l’avions déjà regretté, les derniers mois ont démontré l’impérieuse nécessité de réformer l’AFE pour la renforcer et conforter le statut de ses membres, les motifs de satisfaction sont nombreux.

Le renouvellement des deux tiers des membres de l’Assemblée en est un premier. Non pas qu’il soit une fin en soi, mais il est le signe de la vitalité de la vie politique française à l’étranger. Le dynamisme qui en découle doit être salué.

La parité homme-femme en est un second : si elle n’est pas atteinte, la proportion 60/40% est conservée. C’est encourageant dans la mesure où la multiplication des listes de candidatures aurait pu conduire à une chute drastique du nombre de conseillères. Tel n’est pas le cas et il faut s’en féliciter pour la représentativité de l’Assemblée.

La parité n’est pas homogène au sein des groupes : il y a ainsi nettement plus de conseillères (9) que de conseillers (5) au sein des Indépendants, qui sortent renforcés de ces élections, preuve que cet espace politique fort est porteur d’espoirs et de promesses.

Les responsabilités qu’occuperont les Indépendants portent à l’honneur autant de femmes remarquables.

Qui aurait pu dire, il y a un an, qu’une femme élue sans aucune étiquette politique présiderait l’AFE ? L’élection d’Hélène Degryse, conseillère des Français des Pays-Bas, par 57 voix sur 90, est historique.

Hélène siègera à la Commission des Affaires sociales, avec Yolande Matéo, conseillère des Français à Oran.

Nadia Chaaya, conseillère des Français de Djeddah – Arabie Saoudite, membre de la Commission Sécurité, est Vice-Présidente de IDP – Indépendants, Démocrates et Progressistes, en tant que Présidente des Indépendants.

Rosiane Hungbo-Monteverde, conseillère des Français pour le Qatar et Bahreïn, présidera la Commission des Lois, des Règlements et des Affaires consulaires.

Radya Rahal, conseillère des Français à Alger, qui siégera dans la même commission, représentera également l’AFE à Commission permanente pour la protection sociale des Français de l’étranger et participera au groupe de travail sur la réforme du Règlement intérieur de l’AFE.

Marie-Christine Haritçalde, conseillère des Français du Chili, qui siège à nouveau au sein de la Commission des Lois, représentera l’AFE à la Commission nationale pour le STAFE.

Nadine Fouques-Weiss retrouve son siège à la Commission des Finances et travaillera à la réforme de la représentation des Français de l’étranger.

Laurence Helaili-Chapuis, conseillère des Français d’Irlande, siégera à la Commission du Développement durable et du Commerce extérieur. Elle est membre suppléante du Bureau de l’AFE.

Amélie Mallet, conseillère des Français du Royaume-Uni, est secrétaire général de l’Intergroupe Indépendants, Démocrates et Progressistes. Elle siégera à la Commission Enseignement, avec Olivier Bertin, conseiller des Français du Royaume-Uni.

Les hommes n’ont en effet pas totalement disparu !

Thierry Consigny, conseiller des Français du Japon, est membre du Bureau de l’AFE et siègera à la Commission du Développement durable et du Commerce extérieur.

Benoit Mayrand, conseiller des Français de Roumanie, est Vice-Président de la Commission des Finances. Il y travaillera avec Nicolas Arnulf, conseiller des Français au Maroc et Richard Ortoli, conseiller des Français de New-York.

A chacune et chacun des conseillers qui constituent aujourd’hui l’Assemblée des Français de l’étranger, je souhaite l’ambition et l’énergie qui permettent les grands projets et les avancées indispensables pour nos compatriotes.

La prochaine session de l’AFE se tiendra du 14 au 18 mars.

(g. à d.) Au Procope : Samantha Cazebonne, sénatrice des Français établis hors de France ; Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué chargé du Tourisme, des Français de l’étranger, de la Francophonie et des Petites et moyennes entreprises ; Rosiane Houngbo-Monteverde, élue indépendante pour l’Asie centrale et Moyen-Orient et nouvelle présidente de la commission des Lois à l’AFE ; Olivier Cadic

Jean-Yves Le Drian présente une “feuille de route” aux conseillers culturels pour guider notre diplomatie d’influence

Le 14 décembre dernier, j’ai assisté au discours de Jean-Yves Le Drian lors des Journées du réseau des conseillers de coopération et d’action culturelle (COCAC).

“Il n’y a plus de soft power, il n’y a que du hard power”, affirme le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, en avant-propos de “la feuille de route de l’influence de la diplomatie française” que vient de publier son ministère.

Une feuille de route, parce que la force de ce document est de donner des clés pour agir, à travers un plan d’action et des priorités stratégiques pour les années à venir (1).

Destiné à inventer la diplomatie d’influence française de demain, cet outil est le fruit d’une réflexion collective lancée au Quai d’Orsay fin 2019, agglomérant des propositions de nombreux parlementaires. Au résultat, il s’agit de “la première doctrine consolidée dont nous nous dotons en matière d’influence”, fait valoir le ministre.

Il va de soi que ce fascicule de 75 pages cristallise notre résolution à utiliser sans complexe nos propres leviers d’influence, afin de ne pas laisser le champ libre à des puissances qui ne se contentent pas d’opérations de conviction ou de séduction, mais qui participent à la “brutalisation du monde en agissant comme si tous les coups étaient permis”. Le ministre nous rappelle que la diplomatie d’influence est désormais une épreuve de force, caractérisée par un haut degré d’intensification et de systématisation.

Comment réussir dans l’adversité ? Selon le Quai d’Orsay, le mot d’ordre est clair : créer et entretenir constamment le désir de France, en étant force de proposition. Et ce, quel que soit le chemin pour y parvenir : cinéma, musique, bourses pour les étudiants, prêts aux pays en développement, expertise technique, etc.

Si la France ne manque pas d’atouts (2), la feuille de route souligne que la bataille de l’influence diplomatie doit être fondamentalement européenne. C’est pourquoi cette feuille de route paraît à la veille de la présidence française du Conseil de l’Union européenne.

Lors des Journées des COCAC, Jean-Yves Le Drian s’est montré très concret sur ce sujet, comme intensifier l’engagement de l’UE dans l’Indopacifique ou bien poursuivre, en tant qu’Européens, le renouveau de notre partenariat avec le continent africain, notamment en matière d’éducation, de numérique et de coopération patrimoniale et muséale (lien).

“Là encore, il ne faut pas s’y tromper : derrière la bataille de l’influence, il y a une bataille des modèles qui oppose des visions du monde et des visions de l’humain”, prévient le ministre, en appelant la construction d’un “nouvel humanisme dont le XXIe siècle a besoin”.

Dans notre environnement de rivalités exacerbées, la feuille de route du MEAE veut répondre à l’urgence de repenser les finalités et les outils de notre diplomatie culturelle et d’influence.

(1) SIX PRIORITÉS STRATÉGIQUES AU CŒUR DE L’ACTION DU RÉSEAU D’INFLUENCE DE LA FRANCE 📍
1️⃣ La langue française au service du plurilinguisme, de l’éducation, de l’insertion professionnelle de la jeunesse
2️⃣ L’enseignement supérieur, la recherche et un réseau scientifique au service des biens publics mondiaux
3️⃣ La relance des industries culturelles et créatives pour la France, l’Europe et la Francophonie
4️⃣ Les médias pour une information internationale accessible, pluraliste et de qualité
5️⃣ Think tanks et diplomatie des idées
6️⃣ Le renforcement de notre influence dans le système multilatéral et de l’attractivité du territoire français pour les organisations internationales

(2) L’INFLUENCE FRANÇAISE EN 10 CHIFFRES 📍
➡ 1er réseau culturel au monde (125 Instituts français et 830 Alliances françaises)
➡ 1er réseau éducatif au monde (545 lycées dans le monde dans 138 pays accueillant 380 000 élèves)
➡ 1re destination touristique au monde (avec, avant la crise sanitaire, 90 millions de visiteurs par an)
➡ 1er pays européen pour l’accueil des investissements directs étrangers (IDE)
➡ 2e espace maritime au monde
(11 millions de km2 de zone économique exclusive)
➡ 3e réseau diplomatique au monde (163 ambassades, 16 représentations permanentes, 89 consulats généraux et consulats)
➡ 5e pourvoyeur d’APD (avec 14,6 milliards d’euros en 2022, soit près de 5 milliards de plus par rapport à 2017)
➡ 5e armée mondiale engagée dans des opérations extérieures
➡ 5e langue parlée dans le monde (300 millions de locuteurs et potentiellement 750 millions d’ici 2050)
➡ 6e économie mondiale

Enseignement français – Mon élection à la présidence de l’ANEFE

Je me sens très honoré de succéder au sénateur honoraire André Ferrand à la présidence de l’Anefe (Association nationale des écoles françaises à l’étranger) et je remercie les membres du conseil d’administration pour leur confiance.

Ma présidence s’inscrit dans le droit fil du plan de développement de l’enseignement français exprimé par Président de la République, le 20 mars 2018, avec l’objectif de doubler le nombre d’élèves dans notre réseau d’ici à 2030.

Pour créer de nouvelles écoles ou les développer, il faut emprunter pour acquérir un bien immobilier ; et pour emprunter, il faut des garanties.

C’est la mission de l’Anefe, organisme créé par un décret du 4 octobre 1971 (signé par Maurice Schumann, alors ministre des Affaires étrangères) ayant la particularité d’être une « association administrative » dotée de la possibilité d’émettre, sur avis favorable d’une commission interministérielle, des emprunts pour la construction et l’aménagement des écoles.

L’Anefe a été fondée le 20 septembre 1975, lors de la 29e session plénière du Conseil Supérieur des Français de l’étranger (CSFE), sur l’initiative du sénateur Jacques Habert, alors 1er vice-président de ce Conseil, avec l’aval des trois ministères alors compétents pour l’enseignement français à l’étranger : Éducation Nationale, Affaires Étrangères, Coopération.

Depuis 45 ans, l’Anefe contribue à obtenir la garantie de l’État à hauteur de 100% en faveur des écoles françaises dans le monde pour leurs besoins en financements immobiliers.

Agissant comme un partenaire qui aide les écoles à monter des dossiers sérieux, l’Anefe aura permis de garantir 166 prêts en faveur de 112 établissements, dans 95 pays !

Depuis 2021, l’Anefe est écartée des opérations de garantie de l’État sur les prêts relatifs à l’immobilier scolaire, au profit de l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger) qui instruira les dossiers à la place de l’Anefe, afin que Bercy décide, in fine, quels établissements il voudra garantir et à quel taux.

L’Anefe continuera toutefois à gérer les dossiers antérieurs. On compte 52 financements immobiliers en cours qu’il faudra gérer jusqu’à la dernière échéance c’est-à-dire à long terme, 20, 25 voire 30 ans.

Hier, lors de l’Assemblée générale, André Ferrand a souhaité que l’ANEFE pilote un laboratoire de réflexion sur l’avenir de cet enseignement français à l’étranger. Il serait susceptible d’inspirer le conseil d’administration qui devra réinventer le mode d’action de l’Anefe, s’il ne veut pas s’en tenir à la gestion des affaires courantes.

Lors du conseil d’administration qui a suivi l’assemblée générale, François Normant a proposé la création d’un poste de Président d’honneur de l’ANEFE pour André.

Je salue le volontarisme sans faille et l’immense travail accompli par André Ferrand, président depuis 2005, en faveur du développement de l’enseignement français à travers le monde.

Il s’est révélé être le digne successeur de Jacques Habert.

Bureau ANEFE au 20/12/2021 :
. Président : Olivier Cadic
. Vice-Présidents : Bruno Foucher (Pdt AEFE) et François Normant (Pdt FAPEE)
. Trésorier : Pascal Rakowski (Luxembourg)
. Trésorier adjoint : Sébastien Ricout (Zurich)
. Secrétaire générale : Dana Gruia Dufaut (CDFE Roumanie)
. SGA : Balkis Kaouk (CDFE Sénégal)

Conseil d’administration ANEFEMembres élus par l’AG du 20/12/2021
(par ordre alphabétique) :
. Marie-Claude Aboufadel (Arabie saoudite) – réélue
. Samantha Cazebonne (sénatrice)
. Nadia El-azzi Chaaya (AFE Moyen-Orient, CDFE Arabie saoudite)
. Yves Demouy (CDFE République dominicaine)
. Jean-Hervé Fraslin (pdt commission Enseignement AFE, CFDE Madagascar)
. Dana Gruia Dufaut (CDFE Roumanie)
. Rosiane Houngbo Monteverde (pdte commission des Lois AFE, CFDE Bahreïn-Qatar)
. Balkis Kaouk (CDFE Sénégal)
. Sébastien Lahaie (Paraguay) – réélu
. Jean-Marie Langlet (CDFE Allemagne) – réélu
. Laurence Helaili (AFE Europe du nord – CFDE Irlande)
. Amelie Ersman Mallet (AFE Europe du nord – CFDE Royaume-Uni)
. François Normant (pdt FAPEE) – réélu
. Pascal Rakovsky (Luxembourg) – réélu
. Sébastien Ricout (Suisse) – réélu
. Patrick Teneze (Italie)

Hélène Degryse, présidente de l’AFE, Alexandre Bezardin et Ramzi Sfeir, vice-présidents de l’AFE, font partie des 16 membres de droit du conseil d’administration de l’ANEFE.

Liban – Table ronde “Diaspora Libanaise, acteur de la reconstruction du Liban”

Ce 17 décembre, j’ai parrainé une réunion au Sénat à l’initiative de la DLO, Diaspora Libanaise Overseas, présidée par mon ami Rodrigue Raad. Son projet est de rallier la diaspora libanaise dans le but d’aider le Liban à récupérer sa souveraineté et reconstruire son économie.

Je remercie ma collègue Christine Lavarde, présidente du groupe d’amitié France-Liban, pour sa brillante intervention en ouverture cet événement.

Il est frappant d’entendre que la diaspora libanaise représente plus de 14 millions de personnes à travers le monde, au regard de 4,5 millions de résidents !

Les divers intervenants ont rappelé que les liens de parenté, de religion ou le rêve de revenir sur le sol natal font que ces Libanais du dehors n’oublient pas leurs racines, même s’ils sont des “immigrants modèles” qui en oublient parfois de transmettre leur identité et leur langue. Forts de leurs compétences et leurs réseaux, ils forment un “bouillon de culture” autant qu’une force pour faire renaitre l’âme du Liban. Les résidents du Pays du cèdre pensent à eux comme à une ultime planche de salut.

Le sentiment d’urgence a prévalu dans tous les propos, face au cortège des calamités : grande pauvreté, hôpitaux qui ferment les uns après les autres, exode massif, ingérence meurtrière de certains pays ou bien encore “casse du siècle” avec le vol des avoirs des déposants…

“Le Liban n’est pas un pays, mais un paysage ; ce n’est pas un état, mais un état d’âme”, a résumé un participant.

Pour tenter de maintenir la barque à flot, plusieurs responsables d’associations apolitiques et areligieuses ont successivement témoigné de leurs actions de solidarité pour pallier les besoins de première nécessité, dans un contexte qui ne fait que s’aggraver.

Comment sortir de ce cauchemar ? “Il ne peut y avoir de résurrection du Liban sans le soutien indéfectible de sa diaspora”, affirme Rodrigue Raad.

Tout le monde est d’accord ou presque, disons que “80% des gens sont d’accord sur 80% des choses”, précise un conférencier. A cet égard, un autre souligne que le drame libanais s’explique par “l’excellence individuelle et la déchéance collective”. Il faut donc impérativement “mettre les égos de côté”, conclut-il.

Sur le plan collectif, une orientation suscite l’adhésion : “la diaspora libanaise est un corps qui doit être démocratiquement légitimé”. Il a ainsi été question d’états généraux.

Le Liban compte beaucoup sur sa diaspora, d’autant que la situation se dramatise. Mais gardons à l’esprit que “le symbole du pays, le cèdre, même blessé et exsangue, ne perd jamais de sa majesté. Il est éternel”, a conclu le président Raad.

INFOLETTRE n°153 – Édito : AFE : le jour de l’indépendance // HOMMAGE : Sénatrice Catherine Fournier // EN CIRCONSCRIPTION > MOYEN-ORIENT : Déplacement présidentiel Émirats arabes unis / Qatar / Arabie saoudite (2-4 déc. 2021) / SÉNÉGAL : Déplacement ministériel Dakar (5-7 déc. 2021) / REPUBLIQUE DOMINICAINE : Saint-Domingue & Las Terrenas (15-19 nov. 2021) // FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER > Une élue indépendante à la présidence de l’AFE / Rencontre avec Alain Bentejac, pdt du CNCCEF // CYBERSÉCURITÉ > PLF 2022 – Mon rapport sur les crédits de la coordination du travail gouvernemental (cyberdéfense, SGDSN) / Cybersécurité – Budget du GIP ACYMA / Revue de presse – Suite à mon rapport sur les crédits du programme 129 / Interview : “Viginum, une avancée majeure contre la désinformation” – GS Mag (déc. 2021) // DROITS HUMAINS > “Qui est prêt à mourir pour Taïwan ?” (RFI) / “JO d’hiver en Chine : Les boycotts diplomatiques continuent à pleuvoir” – (L’Opinion) / Liberté religieuse : Pasteur Thierry Le Gall // DIPLOMATIE PARLEMENTAIRE > Algérie / Bahreïn / Égypte / E.A.U / Éthiopie / Israël-Palestine / Koweït / Oman / Qatar / Turquie / Venezuela

Lire : l’INFOLETTRE n°154 – 20 décembre 2021Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’InfoLettre n°154

AFE : le jour de l’indépendance

Réunie cette semaine, la 35ème session de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) achève une année électorale pour les Français de l’étranger.

À l’issue des consultations consulaires, sénatoriales et AFE, les cinq étiquettes politiques LR, ASFE (parti dont les sénateurs sont affiliés au groupe LR), LREM, EELV et PS ont enregistré chacune un poids équivalent à un sixième de l’électorat.

Les élus indépendants, sans étiquette politique, constituent la sixième force du panel. Ils ont fait jeu égal avec les partis constitués.

Indépendance ne rime pas avec isolement. En s’alliant avec les élus de la majorité présidentielle pour fonder le groupe « Indépendants, démocrates et progressistes » à l’AFE, les élus indépendants ont adopté une démarche pragmatique pour peser et faire entendre la voix des conseillers des Français de l’étranger.

C’est à mon sens le signe d’une modernité qui en annonce d’autres. On le sait, j’appelle de mes vœux une large réforme de la représentation des Français de l’étranger.

Je ne suis pas le seul, comme en témoigne le projet de création d’une commission, au sein de l’AFE, chargée de proposer des pistes de réforme. Il me parait fondamental que ces propositions viennent des élus eux-mêmes, car c’est le premier pas vers le renforcement de leurs prérogatives et une représentation plus efficiente. Visuel HL125

Ce mardi 14 décembre, un conseiller des Français de l’étranger indépendant a été élu à la Présidence de l’Assemblée des Français de l’étranger. Pour ne rien gâcher, cet élu est une élue. C’est donc à un double titre que l’élection d’Hélène Degryse, conseillère des Français des Pays-Bas et conseillère à l’AFE pour le Benelux, marquera l’histoire de la représentation des Français établis hors de France.

Je me félicite de ce magnifique résultat.

Élue en mai dernier face à toutes les étiquettes politiques, Hélène s’est révélée être un remarquable point d’appui pour construire un consensus.

Non seulement le visage de l’AFE est aujourd’hui celui d’une femme dont l’indépendance a toujours constitué la ligne politique, mais encore l’ensemble de la répartition des responsabilités a obéi à un impératif de proportionnalité des six groupes politiques qui composent désormais la nouvelle assemblée.

C’est le signe d’une démocratie en bonne santé. Découvrir l’InfoLettre n°154

 

Cybersécurité – “Viginum, une avancée majeure contre la désinformation” – GS Mag n°57 (déc. 2021)

Entretien paru dans la revue Global Security Mag n°57, magazine consacré à la cybersécurité, dirigé par Marc Jacob.

Extrait (GS Mag) : “En 2022, le programme 129 prévoit le financement de nouvelles missions, à commencer par VIGINUM. Cette nouvelle agence gouvernementale aura pour mission de détecter les opérations de désinformation sur les plateformes en ligne et d’en informer les pouvoirs publics. Pour le Sénateur Olivier Cadic, la mise en place de ce nouveau service représente une avancée majeure contre la désinformation, surtout à quelques mois de l’élection présidentielle.”

Lire l’article paru dans GS Mag