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Royaume-Uni : succès de la réunion virtuelle “plan École” (vidéo 1h32)

(re)découvrez l’intégralité de la réunion en vidéo.

Exactement un mois après le succès de sa réunion virtuelle « Vivre au RU après la sortie de l’UE » (compte-rendu), Nicolas Hatton, président de the3million et délégué consulaire, a une nouvelle fois réussi son pari en attirant des centaines de participants, ce 6 mars, autour du thème suivant : Le plan École. C’est quoi ? C’est pour qui ?

Afin d’apporter des réponses aux enjeux éducatifs propres à notre communauté au Royaume-Uni, j’ai eu le plaisir d’intervenir aux côtés de

. Amelie Mallet, pdte de l’Association des Parents du Lycée international de Londres
. Laurent Batut, ancien conseiller culturel adjoint à l’ambassade
. Joëlle Simpson, présidente du Parapluie FLAM
. Christian Ravel, co-fondateur du Parapluie FLAM
. Bénédicte Yue, co-fondatrice de Europa School UK

Rappelons que le 1er novembre 2010, en qualité de conseiller culturel adjoint à l’ambassade, Laurent Batut animait sa première réunion du plan Ecole pour le Royaume-Uni, lancé en 2008 sous le leadership de l’ambassadeur Maurice Gourdault-Montagne (compte-rendu).

Ce plan a permis de créer un véritable élan pour l’enseignement français au Royaume-Uni (nouvelles écoles françaises, écoles locales bilingues, réseau FLAM). Il est devenu une référence et a inspiré le plan de développement de l’enseignement français à l’étranger présenté en juin 2011 par Alain Juppé, alors ministre des Affaires étrangères.

Laurent Batut a estimé qu’il était temps “de faire retravailler les acteurs de la filière éducation ensemble et de recréer du lien”, en avançant cet argument : “il n’est pas sain de vouloir résoudre ses problèmes chacun dans son coin”.

En effet, il faut nécessairement faire appel à l’intelligence collective et s’inscrire ainsi dans la perspective globale d’un doublement du nombre d’élèves scolarisés à l’étranger d’ici 2030, ambition affichée par le président de la République.

Cette réunion publique peut être considérée comme le premier pas vers la construction d’un nouveau plan École pour tous les Français du Royaume-Uni.

Sénat – Communiqué de presse – Groupe d’amitié France-pays du Golfe

En qualité de président du groupe d’amitié France-Pays du Golfe (*), je condamne avec la plus grande fermeté les tirs de missiles et de drones ayant à nouveau visé, en violation du droit international, différents sites en Arabie saoudite le 7 mars dernier.

Retrouvez mon communiqué de presse sur le site du Sénat

(*) Arabie Saoudite ; Qatar ; Émirats Arabes Unis ; Sultanat d’Oman ; Koweït ; Bahreïn.

Nouvelle école à Lisbonne : l’Ecole Trilingue

L’Ecole Trilingue est une nouvelle école maternelle qui ouvrira ses portes à Lisbonne à la rentrée 2021 et proposera un enseignement en français, anglais et portugais aux enfants de 2 à 6 ans.

La création d’une nouvelle école dans le réseau français à l’étranger est toujours enthousiasmante. Je suis d’autant plus ravi aujourd’hui de voir des amis de longue date s’être associés dans ce beau projet, tous intimement associés au succès du bilinguisme à Londres depuis plus de dix ans.

Véronique Ferreira et Franck Laurans de l’Ecole Bilingue de Londres que je connais depuis 2004, ainsi que Frédéric de la Borderie de Turenne Consulting et Laurent Batut, ancien conseiller culturel adjoint à l’ambassade, avec qui j’ai contribué à la création du Collège français bilingue de Londres en 2011 et du Lycée international de Londres Winston Churchill en 2015.

Implantée au cœur du quartier résidentiel de Restelo à Lisbonne, cette nouvelle école pourra accueillir 160 élèves et s’appuie sur le modèle pédagogique d’apprentissage des langues par immersion dans un environnement chaleureux et familial.

Je me réjouis que cette initiative soit soutenue par l’ambassade de France au Portugal dans le cadre de son « Plan Enseignement ».

Les inscriptions sont désormais ouvertes. Il est conseillé d’inscrire vos enfants dès maintenant pour la rentrée 2021 via leur site web : https://lecoletrilingue.com/fr/inscriptions/demande-d-inscription

Dès que les conditions sanitaires le permettront, je prévois une visite pour l’inauguration de ce superbe bâtiment et de ce beau projet.

Débat sur l’accord de commerce et de coopération entre le RU et l’UE (vidéo 4’35)

« Certains observent que les relations commerciales après le Brexit sont comme un oignon : à chaque fois que vous enlevez une couche, vous en découvrez une autre, et elle vous fait pleurer un peu plus. »

Comment forger le cadre d’une relation future avec le Royaume-Uni ? Le 3 mars, à la demande de la commission des Affaires étrangères de la Défense, présidée par Christian Cambon et de la commission des Affaires européennes, présidée par Jean-François Rapin le Sénat a débattu sur l’accord de commerce et de coopération entre le Royaume-Uni et l’Union européenne.

Je suis intervenu au nom du groupe Union centriste en commençant par saluer le travail émérite de Michel Barnier et la fermeté de convictions de Clément Beaune, secrétaire d’État chargé des Affaires européennes.

A l’heure où l’on redécouvre la lourdeur des démarches TVA et les frais de douane, j’ai évoqué le climat des affaires sous divers aspects : la compétitivité des PME françaises, les services financiers (qui ne font pas partie de l’accord), les risques de concurrence déloyale, l’attractivité de l’UE ou encore la mobilité des étudiants stagiaires.

Réponses clés de Clément Beaune :

“Les conditions de concurrence équitables valent pour tous les secteurs économiques (…) C’est fondamental pour que l’accès au marché unique que nous avons donné aux Britanniques ne se traduise pas par une stratégie de dumping, qu’on appelle parfois Singapour-sur-Tamise. Si la tentation existait, nous avons les moyens de la contrer”.

“Il faut que nous mettions en place un système de suivi concret et d’alerte par les entreprises, par les opérateurs économiques qui puissent signaler toute difficulté, tout écart, toute divergence dans l’application de cet accord et le respect des normes”.

“Nous souhaitons que soit proposé un mécanisme législatif de l’Union européenne pour que nous organisions nos procédures de réaction et de rétorsion, par des droits de douane par exemple, en cas de divergence. Nous n’avons pas encore ces mécanismes à l’intérieur de l’UE, mais nous devons les avoir dans l’année qui vient”.

“En matière financière, le risque de stratégie de déréglementation existe et nous devons conduire encore dans les prochains mois une évaluation (…) et ne donner d’accès à notre marché que produit par produit, segment financier par segment financier si nous avons des garanties sur une réglementation financière aussi protectrice que la nôtre du côté britannique, ce qui ne semble pas être à ce stade le cas.”

“J’ai regretté que dans cet accord ne figure pas de coopération en matière étudiante”

En conclusion :

“Le Brexit a réveillé l’Europe, nous avons démontré dans cette négociation notre capacité à défendre notre unité ; notre capacité à imaginer : je suis convaincu, par exemple, que le plan de relance européen qui a été acté il y a neuf mois n’aurait jamais été possible sans le Brexit”.

Intervention de Clément Beaune (vidéo)

VERBATIM DE MON INTERVENTION

Monsieur le Ministre,
Mes chers collègues,

Le 24 décembre dernier, l’Union européenne et le Royaume-Uni sont parvenus à un accord de commerce et de coopération.

Le groupe Union Centriste s’en réjouit. Il vient compléter l’accord de retrait entré en vigueur le 31 janvier 2020.

Nous saluons les efforts du gouvernement pour protéger nos intérêts. Je vous remercie, monsieur le Ministre, pour la fermeté dont vous avez fait preuve sur le sujet à chacune de vos interventions.

Je souhaite également souligner la qualité de l’action de Michel Barnier. Son sens du collectif a permis aux Vingt-Sept de rester souder de bout en bout de la négociation. Face aux tergiversations britanniques qui ont toujours peiné à fixer l’objectif à atteindre, Michel Barnier leur a souvent répété : “L’horloge tourne !”

En effet, ce sont les Britanniques qui nous ont imposé le 31 décembre 2020, comme date butoir pour la négociation d’un accord.

Boris Johnson a annoncé la conclusion d’un traité à la veille de Noël et n’a laissé que trois jours ouvrables avant sa date d’instauration.

Les entrepreneurs ne remercient pas le Premier Ministre britannique.

Allô Johnson … we have a problem !

“Personne ne sait comment faire et nous découvrons des problèmes partout !” m’a confié hier un expert-comptable britannique qui s’occupe de dizaines de PME. À titre d’exemple, nous avons vu apparaître côté britannique des frais de douane applicables aux envois dont la valeur dépasse £130.

Beaucoup d’entreprises n’ont pas anticipé de se retrouver devant une telle lourdeur des démarches TVA. Ainsi, certaines ont payé la TVA à deux reprises. Elles m’ont dit avoir cessé de commander en ligne pour se fournir depuis l’Union européenne, car elles ne maîtrisent plus leurs coûts d’approvisionnement…

Comment le gouvernement prévoit-il de mesurer l’impact de l’accord sur les PME françaises ?

Avez-vous prévu des mesures d’accompagnement spécifiques afin de leur éviter une perte de compétitivité outre-Manche ?

Autre difficulté, nos entreprises établies en Grande-Bretagne ne peuvent plus accueillir de jeunes étudiants stagiaires provenant de France.

Il en va de même pour les familles qui veulent employer nos jeunes au pair.

Un dispositif dans le système d’immigration britannique permet un accord réciproque sur la mobilité des jeunes qui pourrait constituer une opportunité pour nos compatriotes et s’appliquer aux VIE.

Avez-vous entrepris une démarche bilatérale dans ce domaine comme l’ont fait d’autres pays européens ?

Les services financiers ne font pas partie de l’accord alors que l’industrie des services financiers pèse très lourd : 7 % du PIB au Royaume-Uni.

Les entreprises britanniques du secteur ont délocalisé au moins 7.500 emplois du Royaume-Uni vers Paris, Francfort, Dublin ou Amsterdam.

Comment les places financières européennes comptent elles pérenniser les avantages acquis grâce à la migration des activités d’Investment Bank de certaines grandes banques internationales ?

Comment peuvent-elles fidéliser ces hauts cadres dirigeants fortement impactés par la fiscalité européenne ?

Dans ce secteur dématérialisé qu’est la finance, le Brexit fait d’autant plus peur qu’il semble être une opportunité de s’affranchir des règles européennes.

Comment éviter que la rupture de cadre et d’équivalence entre Londres et l’Europe ne donne lieu à une concurrence déloyale ?

Les grands groupes financiers ont mis leurs œufs dans différents paniers et implanté leurs activités dans différents pays européens, notamment par crainte de voir un autre pays sortir à son tour de l’Union européenne.

Comment donner confiance aux grands groupes financiers de la solidité et de la pérennité de l’Union Européenne ?

Nous ne sommes pas au bout du chemin.

L’accord de commerce et de coopération laisse de nombreux points sectoriels à négocier.

Certains observent que les relations commerciales après le Brexit sont comme un oignon. Chaque fois que vous enlevez une couche, vous en découvrez une autre, et elle vous fait pleurer un peu plus.

La combinaison Brexit-Covid rend la situation très difficile à supporter pour ceux qui vivent à cheval sur les deux pays.

A quelle date le Royaume-Uni et la France prévoient-ils de supprimer la raison impérieuse pour pouvoir passer d’un pays à l’autre ?

Je vous remercie

Commerce Extérieur – Débat avec le ministre Franck Riester – Q/R vidéo (20m)

Invité dans l’émission “Audition publique” (LCP-Public Sénat-Le Figaro), le 1er mars, présentée par Francis Letellier, j’ai pu débattre avec Franck Riester, ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, aux côtés du député Dominique Potier.

J’ai commencé par considérer les derniers chiffres de notre commerce extérieur, dont le déficit se creuse avec une constance confondante depuis près de 15 ans.

Notre balance commerciale (hors énergie), équilibrée en 2007, a plongé dans le rouge dans ces proportions :
-15,6Mds à la fin du quinquennat de Nicolas Sarkozy,
-36,5Mds à la fin du quinquennat de François Hollande,
-56,4Mds fin 2020…

Quand Edouard Philippe lançait la Team France Export en 2018, il visait 200.000 entreprises exportatrices à la fin du quinquennat Macron (compte-rendu). En 2014, elles étaient au nombre de 125.000. En 2020, nous en étions à 128.000. A ce rythme, il faudra 29 quinquennats pour atteindre l’objectif.

Conscient que l’on ne pouvait incriminer un ministre arrivé en juillet dernier pour ces résultats, je l’ai interrogé sur deux sujets susceptibles d’évoluer à court terme, selon ses décisions :

1 – Le réseau CCIFI

J’ai demandé à Franck Riester comment il comptait appuyer notre réseau de chambre de commerce à l’international (CCIFI), défendant la marque France dans 126 pays au travers de 35.700 entreprises, à l’heure de la crise sanitaire. En effet nos CCIFI ne reçoivent aucune aide quand les Chambres allemandes sont financées à plus de 50% par les landers.

Réponses clés du ministre :

“Ces chambres ont un rôle absolument essentiel, partenaires de la Team France Export”.

“On a permis à la structure de tête de CCI France International de bénéficier d’un prêt garanti par l’État qui lui permet ensuite de prêter un peu d’argent aux chambres de commerce et d’industrie fragiles qui sont installées dans tel ou tel pays”.

“Les chèques relance-export sont des moyens donnés aux entreprises pour baisser le coût de prospection”.

“C’est vrai qu’il y a des entreprises détenues par des Français qu’il est très difficile d’aider, car ce ne sont pas de entreprises de droit français”.

2 – Les transactions financières France-Afrique (11’20)

J’ai également attiré l’attention de Franck Riester sur le fait que des banques françaises décidaient de fermer les comptes en France de nos entrepreneurs installés en Afrique, déjà aux prises avec une concurrence chinoise extrêmement déloyale.

Réponses clés du ministre :

“Faites-moi passer tous les éléments”.

“Nous avons fait en sorte avec Bruno Le Maire que soient prolongées les assurances crédit-export pour les entreprises puissent continuer à exporter et avoir des garanties sur le paiement de leurs exportations”.

Vaccination des Français de l’étranger : 3ème réunion avec les parlementaires – mon intervention en vidéo (2’40)

Le secrétaire d’État chargé du tourisme, des Français de l’étranger et de la francophonie, Jean-Baptiste Lemoyne, a de nouveau réuni les parlementaires des Français de l’étranger, ce 4 mars 2021.

Il a débuté son propos liminaire en faisant un point sur l’épidémie dans le monde, soulignant qu’une augmentation du nombre de cas était actuellement constatée.

Cette réunion a été l’occasion pour moi de relayer les préoccupations qui m’ont été transmises par les élus et nos compatriotes à l’étranger sur le déploiement d’une stratégie vaccinale du gouvernement à travers le monde :
• Quand pourront-être vaccinés les Français de l’étranger et avec quel vaccin, par qui ?
• Devra-t-on être vacciné avant de rentrer en France ? Quid des pays où seuls des vaccins non-homologués en France sont proposés pour le passeport vaccinal ?
• Le retour en France pour la vaccination pourrait être considéré comme un motif impérieux ?
• Certains postes n’ont pas répondu à la consultation ministérielle sur la vaccination : quid de pays, comme la Grèce, où une inscription à la sécurité sociale locale s’avère nécessaire ?
(lire le verbatim de mon intervention ci-dessous ou voir la vidéo)


Le secrétaire d’État, Jean-Baptiste Lemoyne, a apporté un certain nombre d’éclairages suite aux remontées des postes diplomatiques français dans le monde qui ont été analysées par la Task Force Covid du ministère des Affaires étrangères. Suite à ce travail de recensement, il en ressort trois catégories :

Catégorie 1 : une vaccination locale est la solution envisagée
=> 97 pays (1 184 065 français adultes inscrits au registre) ont été identifiés.
=> Cela correspond à 49,74% des pays dans le monde et 83,83% de la communauté des Français établis hors de France.

Catégorie 2 : une solution alternative à la vaccination locale doit être trouvée
=> 41 pays (50 367 français adultes inscrits au registre) ont été identifiés.
=> Cela correspond à 21,03% des pays du monde et 3,57% de la communauté des Français établis hors de France.
Pour ces pays, il a été demandé aux postes l’étude des besoins et de l’écosystème nécessaire à une vaccination qui serait rendue possible par l’acheminement de vaccins. Les premières réponses sont attendues dans une quinzaine de jours.

Catégorie 3 : la situation ne permet pas à ce stade de prendre une décision sur la vaccination
=> 57 pays (soit 177 981 français adultes inscrits au registre) ont été identifiés.
=> Cela correspond à 29,23% des pays et 12,6% de la communauté des Français établis hors de France.
Pour ces pays, il subsiste des points d’interrogations et il est encore nécessaire d’analyser si la vaccination peut se faire dans le pays hôte ou la situation impose de trouver des solutions alternatives.

Ces 16% de Français pour lesquels il faudrait trouver une solution alternative sont répartis dans une centaine de pays dans le monde.

Le secrétaire d’État a annoncé qu’un compte-rendu serait prochainement préparé avec la liste des pays par catégorie en annexe.

D’autres problématiques ont été directement abordées lors de cette réunion :

• La communication des postes diplomatiques va être améliorée afin de délivrer plus facilement de l’information aux Français établis hors de France au sujet de la vaccination ;
• La vaccination des enseignants français à l’étranger sera évoquée lors d’une réunion avec les opérateurs le 9 mars prochain ;
• Le délai de carence pourra dorénavant être prorogé par décret ;
• Le passeport vaccinal fait l’objet de débats au sein de l’Union européenne. Le secrétaire d’État a précisé que la majorité des États souhaitaient offrir le test Covid négatif comme alternative et complément au passeport vaccinal.
• Le ministère de la Santé a accepté le principe de la création de numéros fictifs pour accéder à la vaccination en France pour ceux qui ne disposent pas d’un numéro de sécurité sociale comme les Français établis hors de France ou les étrangers en France.

VERBATIM DE MON INTERVENTION

Monsieur le ministre,

Merci Jean-Baptiste d’avoir organisé ce nouveau point d’étape.

Le compte-rendu de notre point d’étape sur la vaccination des Français de l’étranger du 15 janvier a suscité chez nos compatriotes de nombreux commentaires qui me sont remontés.

Quatre questions très directes et concrètes reviennent inlassablement :
Quand aurons-nous la possibilité de se faire vacciner ? Avec quel vaccin ?
Par les autorités locales ou les autorités consulaires françaises ?
Sera-t-il nécessaire de se faire vacciner avant de retourner en France ?

Les commentaires se révèlent très préoccupants lorsqu’ils émanent de pays comme par exemple Madagascar qui n’a pas prévu de vacciner.
La décision récente du préfet de la Réunion de refuser l’accueil des évacuations sanitaires en provenance de l’étranger ajoute d’ailleurs à leur angoisse comme tu l’as signalé ;

Au Liban, le calendrier officiel prévoit 70% de la population vaccinée d’ici à fin 2022 m’informe Jean-Louis Mainguy.

Il me paraît important d’informer sans délai nos compatriotes sur la liste des 41 pays où nous prévoyons de leur procurer une vaccination et à quelle échéance et de nous donner la liste des 97 pays pour lesquels cela se passera localement.

Les représentants des Français établis hors de France m’ont également fait remonter depuis plusieurs semaines de nombreuses interrogations légitimes s’articulant autour de trois points :

1. Tout d’abord, on observe une préoccupation assez largement partagée dans les pays où seuls des vaccins non homologués en UE sont accessibles (chinois et russe) : une vaccination par un vaccin non homologué en France sera-t-elle prise en compte dans le futur passeport vaccinal ?
Chacun a conscience que ce n’est pas encore arrêté, mais les élus Régine Prato, Radya Rahal, Marie Barros et Alain Raison veulent alerter sur la situation de ces Français.

2. Le deuxième point concerne tous les Français de l’étranger qui n’ont pas accès à la vaccination dans leur pays de résidence.
Pouvez-vous nous indiquer si le retour en France pour se faire vacciner fait-il partie des motifs impérieux ?

3. Enfin, certains postes diplomatiques n’ont pas encore répondu à la consultation du ministère des Affaires étrangères lancée en décembre dernier. Certaines difficultés se font même sentir dans certains pays, notamment en Grèce, comme le fait remarquer Nelly Muller, où une inscription à la sécurité sociale du pays d’accueil est nécessaire pour accéder à la vaccination. Il est important que les postes soient proactifs en cette matière, tant pour obtenir des informations des autorités nationales que pour faciliter les démarches de nos ressortissants en les informant au mieux.

Infolettre n°48 aux Français du RoyaumeUni : Michel Barnier (pre-settled status) – Invitation réunion virtuelle “Plan École” Sam. 06 mars – Covid19 : Lucie Paye témoigne pour le RU sur Public Senat – Succès de la réunion “Vivre au RU après la sortie de l’UE” (vidéo 1h32)

Lire : l’INFOLETTRE n°48 – Mars 2020Logo InfoLettre - Rond75

Edito de l’Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°48

“C’est un divorce dont nous parlons. Il provoque des conséquences graves, nombreuses, souvent sous-estimées, généralement mal expliquées”, a jugé Michel Barnier, auditionné conjointement par trois commissions du Sénat (*), ce 16 février, sur l’accord de commerce et de coopération conclu entre le Royaume-Uni et l’Union européenne.

Il faut désormais s’attacher à résoudre “l’insécurité juridique pour les états, les entreprises et les citoyens”, fait valoir le négociateur en chef de la Commission européenne.

Cette audition m’a offert l’opportunité de remercier encore Michel Barnier pour son attachement au respect des droits des Européens du Royaume-Uni, qu’il a manifesté tout au long des négociations.

Suite à la demande de Nicolas Hatton, président de the3million, j’ai évoqué la situation des deux millions d’Européens qui disposent d’un pre-settled-status. Ils seront tenus de renouveler leur statut dans les cinq ans. Or, l’article 20 de l’accord de sortie ne prévoit pas l’omission de la demande de renouvellement. La question se pose de savoir si elle peut entraîner ou pas la perte de ce statut de “pré-résident permanent”. L’ambassadeur du Royaume-Uni en France n’avait pas répondu à cette interrogation, une heure plus tôt, devant le groupe d’amitié interparlementaire France-Royaume-Uni.

Clara Martinez Alberola, chef-adjointe de Michel Barnier dans la négociation, a été claire. Ce cas de figure ne saurait remettre en question les droits prévus dans l’accord de retrait (voir la vidéo)

Visuel HL34 effet2Lors de cette audition, les considérations du conseiller spécial ont largement porté sur l’accord de commerce ; il a souligné le fait que “c’est la première fois qu’on négocie un accord de libre-échange dans un contexte de divergence et non pas de convergence, comme nous l’avons fait avec le Japon ou le Canada, avec des normes et des standards pour commercer plus facilement”…

Et nous ne sommes pas au bout du chemin ! Car l’accord de commerce et de coopération conclu in extremis laisse de nombreux points sectoriels, plutôt épineux à négocier. Moralité, “personne n’a été capable de me démontrer la moindre valeur ajoutée du Brexit”, déplore Michel Barnier (voir l’intégralité de l’audition).

La signature de l’accord de retrait, puis d’un accord de commerce et de coopération avec le Royaume-Uni consacrent la réussite de sa mission. Les 27 membres de l’Union européenne sont restés soudés de bout en bout.

Michel Barnier fait désormais partie des grandes figures qui auront marqué l’histoire de l’Union européenne. Découvrir l’Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°48


(*) les trois commissions sont :
– la commission des Affaires étrangères et de la Défense, présidée par Christian Cambon
– la commission des Affaires européennes, présidée par Jean-François Rapin
– la commission des Affaires économiques, présidée par Sophie Primas

Public Sénat : “Covid-19 : un an d’épreuves” – Vidéo (30m)

Ce 25 février, Rebecca Fitoussi a consacré une partie de son émission “Dialogue Citoyen” aux Français de l’étranger, afin qu’ils puissent témoigner de leur quotidien dans le contexte sanitaire de leur pays d’accueil.

Ainsi, nous avons pu noter les conséquences des politiques de prévention mises en place en Israël, au Royaume-Uni et en Chine.

Avec mon collègue Jean-Yves Leconte, nous leur avons répondu en direct sur divers points qui appellent toute notre vigilance : passeport vaccinal, déplacements contraints, vaccin chinois…

Audition du nouvel ambassadeur de Bulgarie

Bienvenue à Nicolay Milkov, nouvel ambassadeur de Bulgarie en France.

Lors de cette audition du groupe d’amitié France-Bulgarie au Sénat, présidé par mon collègue Loïc Hervé, l’ambassadeur nous a annoncé que le cadre stratégique de coopération avec la France allait être renforcé.

Je me réjouis de cette première rencontre porteuse d’un message très prometteur pour le développement de notre relation bilatérale.

Océan Indien / Madagascar : évacuations sanitaires

Toute ma gratitude à ma collègue Nassimah Dindar, sénatrice de la Réunion et présidente du groupe d’amitié interparlementaire France-Océan indien-Madagascar.

Alertés la semaine dernière par Jean-Hervé Fraslin, conseiller des Français de l’étranger pour Madagascar, nous avons appris que les évacuations sanitaires à destination de la Réunion en provenance de l’étranger étaient interdites.

Nassimah a témoigné à la télévision (Linfo.re > vidéo : http://bit.ly/3bNzgxQ) de sa mobilisation auprès du ministre de la Santé afin que les évacuations sanitaires puissent reprendre pour nos compatriotes établis à l’étranger.

On ne peut faire le choix entre les compatriotes qui pourraient être soignés ou non.

Nassimah dénonce à juste titre cette rupture d’égalité et commence à obtenir des résultats.

L’ambassade de France à Madagascar annonce que seules les évacuations pour urgence vitale immédiate sont désormais autorisées vers la Réunion. Cela me paraît mettre une grosse pression sur le médecin. Doit-il attendre que son patient soit dans une situation désespérée pour l’évacuer?

Félicitations à Jean-Hervé Fraslin qui remue ciel et terre sur ce sujet.

Sénat – Taïwan – Diplomatie parlementaire

Merci à François Wu, ambassadeur de Taipei en France, pour son accueil à la Résidence en compagnie de mes collègues André Gattolin et André Vallini.

Nous avons réaffirmé notre soutien en faveur de la participation de Taïwan à des instances multilatérales, comme l’OMS (santé), Interpol (sécurité) ou UNFCCC (climat).

Quelques minutes avant la rencontre, nous avons appris que le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, avait dénoncé un “système de répression institutionnalisé” de la Chine à l’encontre des musulmans ouïgours dans la région du Xinjiang (nord-ouest) devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU.

Nous avons exprimé notre préoccupation face à l’attitude du gouvernement communiste chinois qui, non seulement de bafouer ouvertement les droits de l’Homme, devient de plus en plus agressif sur la scène internationale en matière commerciale, diplomatique et militaire.

J’ai informé l’ambassadeur François Wu que certains de mes collègues commençaient à évoquer la question du rétablissement des relations diplomatiques entre la France et Taïwan. L’idée, selon eux, serait de rétablir ces liens diplomatiques d’ici à 2024, soit 60 ans après la reconnaissance de la République populaire de Chine par la France.

Sénat – Macédoine du Nord – Audition ministre des Affaires étrangères

Dans le cadre du groupe d’amitié France-Balkans occidentaux, présidé par ma collègue Marta de Cidrac, nous avons auditionné le 23 février le ministre des Affaires étrangères de Macédoine du Nord, Bujar Osmani, que j’avais eu le privilège de rencontrer lors de mon déplacement dans son pays en septembre 2018 (compte-rendu).

C’était quelques jours avant le référendum qui a approuvé le nom de « Macédoine du Nord », en vertu de l’accord passé avec la Grèce. Le ministre avait alors qualifié ce référendum de mère de toutes les batailles. Cet événement a ouvert la voie à son pays pour rejoindre l’OTAN en 2020 et pour prétendre à intégrer l’UE.

J’ai salué l’action remarquable de l’ambassadrice Jadranka Dimov qui apporte énormément à la relation bilatérale entre nos deux pays.

Le ministre Bujar Osmani s’est réjoui du soutien affirmé de la France quant à l’adhésion de son pays à l’Union européenne, lors de sa rencontre au Quai d’Orsay avec son homologue Jean-Yves Le Drian.

Lors de ma visite à Skopje, le ministre m’avait dit qu’il voulait démontrer par les faits que les choses changent dans son pays pour justifier qu’il puisse rejoindre l’UE. Je lui ai demandé en retour quels faits il attendait de la France pour démontrer notre volonté de faciliter l’accession de la république de Macédoine du Nord à l’UE. Le ministre attend une position claire de la France pour apporter un soutien à la fois à la région des Balkans, mais également à chacun des pays individuellement dans leur perspective d’adhésion à l’UE.

Les membres de notre groupe d’amitié présents étaient là pour lui témoigner, sans ambiguïté, notre soutien inconditionnel à cette démarche d’intégration de ces pays entourés par des pays de l’UE et, en particulier, de la République de Macédoine du Nord qui a fait des progrès incontestables en ce sens. +d’images

Accord post-Brexit / Pre-settled status – Q/R à Michel Barnier (vidéo 3’50)

“C’est un divorce dont nous parlons. Il provoque des conséquences graves, nombreuses, souvent sous-estimées, généralement mal expliquées”, a jugé Michel Barnier, auditionné conjointement par trois commissions du Sénat (*), ce 16 février, afin de connaitre son appréciation sur l’avenir de la relation euro-britannique.

Il faut désormais s’attacher à résoudre “l’insécurité juridique pour les états, les entreprises et les citoyens”, fait valoir le conseiller spécial de la présidente de la Commission européenne sur l’accord de retrait et l’accord de commerce et de coopération, signés entre le Royaume-Uni et l’Union européenne.

Après l’avoir remercié pour son attention aux droits de Européens du Royaume-Uni lors des négociations, j’ai évoqué la situation de ceux qui disposent d’un pre-settled-status. Ce sont deux millions d’Européens qui seront tenus de renouveler leur statut dans les cinq ans. Or, l’article 20 de l’accord de sortie ne prévoit pas que l’omission de cette demande de renouvellement constitue un cas de perte de ce statut de “pré-résident permanent”, comme me l’a fait remarqué Nicolas Hatton, président de the3million.

Je remercie Clara Martinez, adjointe de Michel Barnier dans la négociation, d’avoir clarifié cette question en me garantissant qu’il n’est pas possible de remettre en question les droits prévus dans l’accord de retrait.

Lors de cette audition, les considérations du conseiller spécial ont largement porté sur l’accord de commerce, en soulignant le fait que “c’est la première fois qu’on négocie un accord de libre-échange dans un contexte de divergence et non pas de convergence, comme nous l’avons fait avec le Japon ou le Canada, avec des normes et des standards pour commercer plus facilement”…

Et nous ne sommes pas au bout du chemin, car l’accord de commerce et de coopération conclu in extremis laisse de nombreux points sectoriels à négocier, plutôt épineux et laborieux. Moralité, “personne n’a été capable de me démontrer la moindre valeur ajoutée du Brexit”, déplore Michel Barnier.
Vidéo de l’audition complète du 16 février 2021 (1h40)

(*) les trois commissions sont :
– la commission des Affaires étrangères et de la Défense, présidée par Christian Cambon
– la commission des Affaires européennes, présidée par Jean François Rapin
– la commission des Affaires économiques, présidée par Sophie Primas

Sénat – Allemagne : transfrontaliers

Audition de Hans-Dieter Lucas, ambassadeur d’Allemagne en France, devant la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, ce 17 février.

L’actualité nous a offert de nombreux sujets qui nous ont permis de comprendre les positions de notre partenaire allemand : le système de combat aérien du futur (SCAF), le programme de char de combat nouvelle génération (MGCS), la défense européenne, l’intervention au Sahel, les tensions avec la Russie et la Turquie…

J’ai évoqué la fermeture de la frontière allemande avec le Tyrol autrichien et la république tchèque, décision unilatérale de l’Allemagne mise en oeuvre dimanche dernier pour lutter contre la propagation du virus.

J’ai rappelé à l’ambassadeur que lors de mon déplacement à Sarrebruck en septembre dernier, accueilli au Landtag sarrois, j’avais interrogé son président, Stephan Toscani, sur la décision de fermeture de la frontière allemande durant la pandémie en mars 2020 (compte-rendu). Elle avait choqué les habitants venant de France et du Luxembourg, sinon ouvert une blessure.

Le président Toscani avait alors reconnu que la fermeture de la frontière était une mauvaise expérience et il ne souhaitait pas qu’elle se reproduise. J’ai donc demandé à l’Ambassadeur s’il fallait craindre que l’Allemagne renouvelle une fermeture de la frontière avec la France, compte tenu de ce qu’il se passe à la frontière avec la République tchèque ?

L’ambassadeur Hans-Dieter Lucas m’a répondu que l’Allemagne ne souhaitait pas répéter cette situation. Une concertation très importante existe pour suivre l’évolution de la crise sanitaire entre les trois régions (Région grand-Est- Sarre- Luxembourg). La préfète de la région grand-Est participe à ces réunions hebdomadaires, dont la plus récente a eu lieu la veille.

L’ambassadeur a observé en conclusion, que la frontière avec la République tchèque n’était pas hermétiquement fermée, mais que les entrées y étaient limitées aux travailleurs transfrontaliers ou à des professions essentielles.

Institut français – ma nomination au conseil d’administration

Très honoré de pouvoir contribuer ainsi à la promotion de la francophonie et de la culture française.

En application de l’article 9 de la loi n° 2010-873 du 27 juillet 2010 relative à l’action extérieure de l’État, la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat m’a désigné membre du conseil d’administration de l’Institut français.

Illustrations :
Pierre Buhler, Président d’Institut français ;
Institut français Phnom-Penh ; Sofia ; Riga ; Skopje ; Sarajevo ; Tel Aviv ; Djibouti ; Tokyo ; New-York ; Marrakech ; Oslo ; Athènes ; Alger ; Tunis ; Alexandrie ; Bucarest ; Douala ; Budapest ; Londres

La nécessité de l’opération Barkhane unanimement reconnue – Vidéo (3’50)

Depuis 2014, la France est engagée au Sahel, à la demande et aux côtés du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad pour combattre les groupes terroristes armés affiliés à Daech et Al-Qaida.

Un débat s’est installé en France sur l’opportunité de poursuivre cette présence militaire.

Avec 55 militaires français tombés au combat, la France paie un lourd tribut pour le rétablissement de la paix dans cette région.
Afin de préparer le débat au Sénat sur l’opération Barkhane, initié par le président Christian Cambon, je me suis rendu au Tchad, au Burkina Faso et au Mali. Cette vidéo en rend compte:

Tous mes interlocuteurs, qu’ils soient politiques, militaires, diplomates ou encore nos compatriotes établis dans ces pays…
Tous expriment le besoin de la présence Barkhane sur le terrain.
Ils reconnaissent la prouesse militaire de l’armée française, faisant énormément avec si peu pour un si vaste territoire.

Nous ne sommes pas seuls.
L’UE est présente à nos côtés et accroît ses efforts.

Sans Barkhane, le Sahel serait aujourd’hui un sanctuaire terroriste.
Sans sécurité, les actions de développement ne pourront pas se concrétiser.
Sans état de droit, les populations continueront à fuir leurs terres et grossiront le flot de personnes déplacées.

Les États du G5 Sahel se réunissent pour évaluer les progrès constatés et déterminer et les adaptations à apporter pour éviter que cette gangrène terroriste ne se répande aux États côtiers du golfe de Guinée.

À l’issue de ces déplacements et de ces débats, j’ai la conviction que cette guerre sera longue.
Le terrorisme est un phénomène mondial.
La solidarité doit être internationale.
Il nous faut sans doute revoir la philosophie de notre action.
Mais nous sommes condamnés à aider ces pays à réussir pour éviter que la région ne s’embrase.

En circonscription au Mali – Bamako (28 au 29 janv. 2021)

 Pour mon premier déplacement à Bamako, j’ai été accueilli à la résidence par Joël Meyer, notre ambassadeur de France au Mali, et bénéficié de son éclairage sur la situation dès mon arrivée.

Dans le prolongement du déplacement au Burkina Faso, les objectifs étaient de préparer le débat du 9 février au Sénat sur l’opération Barkhane, il était opportun de prendre l’avis des Maliens et d’écouter les observations de nos diplomates en poste, de nos militaires engagés sur le terrain, mais également de nos compatriotes et, en particulier, ceux qui sont impliqués dans le monde économique.

Par ailleurs, il m’apparaissait important de faire un point sur les conditions de sécurité et sur les progrès de l’action de l’Aide française au développement (AFD).

J’ai été ravi de rencontrer les conseillers des Français de l’étranger Michel Darwiche (à l’image), Guy Sukho et Élisabeth Kanoute, qui m’ont exprimé les attentes de notre communauté.

Je remercie Michel Darwiche d’avoir contribué à mes rencontres avec notre communauté d’affaires, tout en m’accompagnant à certains rendez-vous.

Politique

Ministère de la Défense

Heureux d’avoir été reçu par le général Souleymane Doucouré, secrétaire général du ministère de la Défense et des Anciens combattants (Segal), en compagnie de Didier Maze, Premier conseiller à l’ambassade et du colonel Olivier de Charnacé, attaché de Défense.

Le Segal nous a fait part des premières impressions positives du ministre de la Défense au lendemain de sa rencontre, à Paris, avec notre ministre des armées Florence Parly. L’occasion aussi de confirmer tout le bien-fondé de l’opération Barkhane face aux réalités du terrain.

Notre échange a été suivi d’une réunion à l’ambassade de France avec le colonel Olivier de Charnacé, attaché de Défense, le général Alain Vidal, représentant Barkhane et le commissaire divisionnaire Philippe Duporge, attaché de Sécurité intérieure.

Nous avons fait le point sur l’évolution d’une situation sécuritaire plus complexe qu’en 2012.

Mes interlocuteurs m’ont fait part de confiance montante des soldats maliens et des efforts considérables accomplis pour permettre à leur armée de gagner en puissance et en efficacité.

J’ai été convaincu que l’armée malienne était sur la bonne voie et que la France doit poursuivre son accompagnement militaire. Les forces armées sont le gage du retour de l’État et de l’ordre sur tout le territoire. +d’images

Entrepreneuriat

Choose Africa Resilience (AFD)

Réunion organisée par François Tirot, directeur de l’AFD Mali, en présence de Fatoumata Sissoko-Sy, directrice régionale Proparco, ainsi que de l’équipe économique de l’ambassade et de plusieurs CCE (Total, Bolloré, Somafrec…).

En janvier 2021, le portefeuille de l’AFD Mali dénombre près de 40 opérations en cours de réalisation pour un volume d’engagements de 663M€. Ces projets portent sur l’eau et l’assainissement, l’énergie, le développement rural, l’éducation et la formation professionnelle, la santé, la gouvernance.

L’AFD est le chef de file de l’Alliance Sahel pour le territoire de Menaka, l’Union européenne pour le centre du pays et la Banque mondiale pour le sud.

Le Mali fait partie des 10 pays prioritaires du programme Choose Africa Résilience

Concernant la mise en œuvre de ce dispositif, voté par le Parlement en juillet 2020 afin de venir en soutien aux TPE/PME en Afrique, j’ai constaté que la présentation du programme aux banques était prête. Une présentation spécifique devant les CCEF marquera prochainement le lancement de l’opération.

Pour que le programme « Choose Africa Resilience » voulu par le gouvernement atteigne son objectif, il faut que tous les acteurs de terrain au Mali s’emparent collectivement de cette initiative aux côtés de l’AFD/Proparco.

Avec leur faculté de toujours trouver des solutions par eux-mêmes, je les crois capables d’aider l’AFD/Proparco à trouver la clé pour faire réussir le programme.

Entrepreneurs français

Plusieurs rencontres avec des entrepreneurs installés au Mali m’ont permis d’appréhender les réalités quotidiennes des milieux d’affaires locaux.

Une réunion a été organisée par Michel Darwiche, conseiller des Français de l’étranger, avec des entrepreneurs spécialisés dans le textile, la formation, les infrastructures.

Une autre réunion a été organisée par Valéry Alves (conseiller économique) avec le Premier conseiller Didier Maze, le DG de Ciments et Matériaux du Mali du groupe Vicat (Elhadji Seck), la vice-présidente des conseillers du Commerce extérieur de la France (Anne Mounicot), le DG de Bramali du groupe Castel (Benjamin Bronne), le DG d’Eléphant Vert (Oumou Sidibé Vanhoorebeke) et le SG du REAO, Réseau de l’Entreprise en Afrique de l’Ouest (Awa Diarra).

Nous avons évoqué entre autres les problèmes d’infrastructures, d’insécurité, de trafics et de gouvernance.

J’ai eu un entretien éclairant avec Valérie Beilvert (à l’image), DG de RMO Job Center Mali et CCEF qui envisage de monter un important centre de formation pour le secteur privé.

Comme me l’a confié Valérie Beilvert, La France se focalise trop sur les grands groupes. On s’intéresse beaucoup moins aux PME qui façonnent le tissu français à l’international. Je partage ce point de vue et mes conversations avec les entrepreneurs locaux le confortent.

Tous mes interlocuteurs m’ont fait passer ce message : ici, il faut savoir trouver des solutions par soi-même. +d’images


Formation

Au Mali, il y a un grand défi à relever en matière d’éducation. Cette préoccupation m’est remontée avec un caractère d’urgence. Un des entrepreneurs rencontrés m’a décrit le système de formation malien comme catastrophique, expliquant qu’il peine à recruter. Développer le système de formation permettrait aux Maliens de trouver plus facilement un emploi sur place.

Ainsi, Nicolas Diallo de SMS Consulting a créé une école supérieure de commerce.

Après avoir travaillé vingt ans dans le coton et assuré le poste de DG adjoint de la Compagnie malienne du Textile, Bernard Jacquin a, pour sa part, créé une école de commerce en 2009. Il a voulu faire de cette école un laboratoire. L’établissement fait ses preuves depuis plus de dix ans.

Benjamin Bronne m’a indiqué que le groupe Castel faisait un gros travail en matière d’éducation.

La filière coton

Premier producteur d’Afrique, le pays récolte un coton de très bonne qualité. Cela emploie 4 millions de personnes, soit 20% de la main d’oeuvre du pays. Le Mali n’en transforme, en fil ou en vêtements, qu’une infime partie.

Elie Grand est l’un des rares industriels à produire du textile au Mali. Pour lutter contre les produits à bas coût, il produit des pagnes sur-mesure avec des illustrations originales selon le goût du client.

Éléphant Vert a pour objectif de lancer une filière bio dans le coton. Édouard Philippe est venu au Mali soutenir cette initiative. La gamme de leurs services permet d’accompagner l’agriculteur dans l’analyse agronomique des cultures, l’analyse de l’eau et de la microbiologie du sol, le contrôle des résidus chimiques sur les récoltes, ainsi que l’analyse de l’environnement pour améliorer la pérennité et la qualité des cultures.

Eurolait Mali

Visite de l’unité industrielle Eurolait Mali, en compagnie de Michel Darwiche, conseiller des Français de l’étranger pour le Mali, Fatoumata Sissoko-Sy, directrice régionale Proparco et François Tirot, directeur AFD Mali.

Implantée sur le site de la zone industrielle de Sobuba, la société est spécialisée dans la fabrication et la distribution des produits laitiers et de jus aromatisés sous les marques Yoplait Candia & Salsa.

Accueillis par François Giraud, directeur du site, nous avons évoqué les difficultés d’approvisionnement de la poudre de lait qui arrive de France ou de Pologne. Il est moins cher et il faut trois fois moins de temps pour amener un conteneur de France à Dakar que de Dakar à Bamako, distant d’un millier de kilomètres.

Le manque de fiabilité dans les temps d’approvisionnement implique l’augmentation des stocks tampons pour garantir le flux de production, ce qui pèse sur la rentabilité.

La société doit travailler avec de la poudre de lait importée, car la qualité du lait local ne permet pas d’assurer un produit propre à la consommation sur une production en volume. L’emballage est en polyéthylène biodégradable, puisse que le produit est consommé dans la journée.

Dans un pays où seuls 12% de la population est bancarisée, il faut mettre un circuit de distribution qui s’accommode d’une économie qui repose sur l’informel. Ainsi, les produits sont approvisionnés chez le grossiste qui les vend dans la journée et paye le lendemain en se réapprovisionnant.

Une bien belle réussite. +d’images

Groupe français Vicat/CMM

Visite de la cimenterie du groupe français Vicat/CMM (Ciments et Matériaux du Mali), la plus importante du Mali, située à Kati, 30 kms au nord de Bamako, en compagnie de Elhadji Seck, DG CMM, Didier Maze, Premier conseiller, Valery Alves, conseiller économique, Fatoumata Sissoko-Sy, directrice régionale Proparco et François Tirot, directeur AFD Mali.

« Il a préféré la gloire d’être utile à l’avantage si recherché d’être riche… Ce n’est pas la France seulement, mais le monde entier qui doit être reconnaissant envers monsieur Vicat », écrivait le Baron Thénard dans son rapport à la chambre des Pairs en juillet 1845.

En 1817, Louis Vicat invente le ciment artificiel. Depuis 160 ans, ce sont sept générations qui ont perpétué la tradition au sein du groupe familial, aujourd’hui implanté dans 12 pays.

L’usine de Diago a célébré son premier exercice de production en décembre 2020. Elle peut produire jusqu’à 100 tonnes de ciment par heure.

L’investissement de 30 millions d’euros génère 150 emplois directs et 1500 indirects.

Le ciment est composé à 65% de clinker, provenant du Sénégal, 30% de calcaire collecté au Mali et 5% de gypse importé de Mauritanie. Le transport du clinker pour alimenter l’usine constitue un véritable enjeu. Il s’effectue fait par camion. Un transfert qui peut prendre de 3 à 20 jours… Le directeur général de CMM appelle de ses vœux la mise en service d’une ligne de chemin de fer entre Dakar et Bamako.

Il porte témoignage d’une entreprise française au service des acteurs du développement, auquel je souscris. +d’images

Communauté française

Réunion 3S (Santé, Sécurité, Scolarité)

Afin de me permettre de découvrir les attentes de la communauté française au Mali, Marc Egret, consul général, a organisé un déjeuner en sa Résidence, avec les conseillers des Français de l’étranger Michel Darwiche, Guy Sukho et Élisabeth Kanoute, ainsi que les représentants des associations : Sandrine Verreckt (Bamako Accueil) ; Anna Fatoumata Maiga (ADFE – Français du Monde) ; Sébastien Philippe (Souvenir français) ; Aboubakarine Maiga (Asso française d’Entraide) ; Olivier Gourbe (Centre Médico-social).

La communauté française compte 7582 inscrits au Registre des Français (à 78 % binationaux).

La baisse est de 10% par rapport à 2019, en raison de la conjonction des crises sécuritaires, sanitaires et économiques.

7274 Français vivent à Bamako, 217 à Kayes (frontière avec le Sénégal), moins de 100 dans le reste du pays. 56% des inscrits sont mineurs. 21% ont entre 18 et 40 ans et 22% ont plus de 41 ans. A noter enfin que 3822 électeurs sont inscrits sur la LEC.

Les participants m’ont rapporté la vision d’une capitale qui s’est peu à peu barricadée, à l’image de l’Institut français, pour appréhender la menace terroriste toujours plus prégnante. Le lycée français Liberté leur donne l’impression d’être un camp retranché. La zone rouge invite au confinement et la Covid n’a rien arrangé.

Tous me disent que si les Français se retiraient de Gao (au nord du Mali), alors les Maliens partiraient.

Ils sont convaincus que la stabilité de l’Europe dépend de la stabilité du Mali et que le Sahel constitue une digue contre une vague migratoire.

7911 cas positifs ont été diagnostiqués depuis le début de la crise sanitaire au mois de mars pour 320 décès au 22/01/2021.

Les structures sanitaires intègrent convenablement les malades malgré le manque de moyens. 8 millions de doses de vaccin sont attendues d’ici fin mars, afin de pouvoir vacciner 4 millions de personnes.

J’ai salué l’action positive de nos élus et la résilience de nos compatriotes qui s’adaptent et continuent à croire dans le futur du Mali. +d’images

Enseignement

Lycée français Liberté

Visite de l’Établissement Liberté, en compagnie de Michel Darwiche, conseiller des Français de l’étranger au Mali et Alain Maseto, conseiller culturel.

Cette école est conventionnée avec l’AEFE et accueille 1296 élèves du cours préparatoire à la terminale.

Le réseau d’écoles françaises au Mali compte également trois écoles partenaires : groupe scolaire Les Angelots (693 élèves de la maternelle à la 3ème) ; l’école Les Écrivains (481 élèves de la maternelle à la 3ème) et l’école Les Lutins (438 élèves de la maternelle au CM2).

L’accès à l’Établissement Liberté est le plus sécurisé parmi tous ceux que j’ai pu observer. Le parking pour les véhicules constitue un sas d’entrée à part entière, suivi d’autres sas qui interdisent l’entrée à tout intrus.

Deux rencontres ont été organisées avec l’équipe de direction et les parents d’élèves élus au comité de gestion, ce qui m’a permis d’appréhender les besoins de cet établissement.

Avec Maryline Albano, proviseure et Béatrice Jourdain, DAF, nous avons abordé la préoccupation récurrente du maintien des postes d’enseignants résidents. De leur point de vue, réduire leur nombre, année après année, semble être de nature à réduire l’attractivité des établissements pour les parents.

Avec Fatoumata Dikou, VP, et Moktar Diallo, nous avons évoqué le travail des parents élus au bureau. Le bureau est constitué de 12 parents d’élèves, renouvelés chaque année par moitié, pour un mandat de deux ans. Ce travail bénévole leur apparaît si dense qu’il devient vite épuisant, ce qui justifie le turnover à chaque élection.

Les parents louent la relation harmonieuse et de confiance créée par la nouvelle proviseure.

Ils m’ont confirmé que leur priorité était d’attirer des enseignants et qu’il fallait trouver de nouvelles incitations pour y parvenir. Il va sans dire que la qualité des enseignants fait la réputation des établissements. Ne pas y répondre laisserait le champ libre aux écoles internationales, dont les ouvertures se multiplient en provoquant une concurrence frontale.

J’ai salué l’investissement en vue de disposer d’un bâtiment flambant neuf, une belle concrétisation qui démontre que les parents ont foi en l’avenir de leur établissement. +d’images

Santé

Centre médico-social

Didier Maze, Premier conseiller à l’ambassade, que j’avais précédemment rencontré en Espagne en qualité de consul général à Séville, m’a proposé de commencer mon séjour au Mali par une visite du CMS (Centre médical et social).

Dirigé par le médecin-chef Olivier Gourbe depuis septembre 2019, le CMS est géré depuis janvier 2017 par l’ONG Santé Diabète, dirigée par Stéphane Besançon.

Sa vocation est d’assurer :
– Les consultations de médecine générale et les soins courants de santé, dont certaines vaccinations ;
– Les visites médicales prescrites par la règlementation ;
– La prise en charge médicale des urgences.

Au total, une soixantaine de Français atteints de la Covid-19 ont été suivis par le CMS, dont le décès de deux personnes de 63 et 85 ans et une dizaine de rapatriements sur la France par avion sanitaire.

Le Centre de Crise a fait parvenir au centre médico-social un générateur d’oxygène, des équipements de protection individuelle et des médicaments de base, en cas de crise d’approvisionnement des pharmacies locales.

Les tests d’orientation diagnostic (PCR) et antigéniques sont désormais disponibles au CMS. J’ai pu le vérifier et en bénéficier.

Pour l’année 2020, Santé Diabète a obtenu une subvention de 10000€. Grâce à l’intervention de l’Ambassade, une subvention complémentaire de 14000€ a été versée, afin de permettre au CMS de faire face à la crise sanitaire. +d’images

En circonscription au Burkina Faso (2/2) Communauté française – Ouagadougou (25 au 27 janv. 2021)

J’ai éprouvé beaucoup de plaisir à retourner au pays “des hommes intègres”. Le Burkina Faso doit faire face à d’innombrables défis. Il se classe aujourd’hui parmi les 10 pays les moins développés au monde et doit faire cohabiter 60 ethnies. La capitale Ouagadougou a vu croitre sa population de 180.000 à 2 millions d’habitants en 30 ans. Elle atteindra 6 millions dans 10 ans…

J’ai observé avec satisfaction le niveau d’implication de la France à travers son soutien aux dirigeants et au peuple burkinabè pour favoriser le développement, la sécurité et la démocratie.

J’ai retrouvé avec joie les trois élus de notre communauté : Martine Voron, Françoise L’Étang Yameogo et Ousmane Ouédraogo. Leurs témoignages m’ont été précieux et je salue leur action généreuse et profitable à nos compatriotes. +d’images

Communauté française – Action consulaire


Conseillers des Français de l’étranger

Le nombre des Français inscrits au consulat de Ouagadougou s’élève à 3423, constitué pour moitié de binationaux. Ce nombre a baissé de 7% en 2020, mais reste équivalent à celui de 2010 qui était de 3325.

Afin d’évoquer les problématiques des Français établis au Burkina Faso, le poste diplomatique m’avait organisé deux réunions en compagnie des conseillers des Français établis hors de France : Martine Voron ; Françoise L’étang Yaméogo et Ousmane Ouédraogo.

La première réunion autour du consul général Eric Belotti a porté sur les besoins de notre communauté en matière sociale, éducative et économique avec l’accompagnement de nos entrepreneurs affectés par la crise. +d’images

La seconde réunion, autour de l’ambassadeur Luc Hallade, portait sur l’initiative Choose Africa Resilience (voir ci-dessous).

Consulat

Visite du Consulat général de France en compagnie d’Eric Belotti et rencontre avec les agents du poste.

80% de notre communauté réside dans la capitale et 15% à Bobo-Dioulasso.

En 2020, le dispositif exceptionnel d’aide sociale en faveur des Français de l’étranger lié à la crise sanitaire a permis à 53 foyers de percevoir un secours occasionnel de solidarité pour près de 30.000 euros sur le second semestre.

Nous avons abordé les questions concernant la sécurité de nos compatriotes du fait du risque sécuritaire lié à l’expansion des zones d’action des groupes terroristes. Mais il ne faut pas négliger que nos ressortissants s’exposent également à des risques sanitaires et à des risques liés aux accidents de la route.

La circonscription consulaire est découpée en 25 îlots qui ont chacun un chef d’îlot à leur tête.

Impressionné par la chemise compilant le nombre de certificats de vie (98) signé par le consulat pour le seul mois de janvier 2021, il m’a été répondu que c’était exceptionnel : le consulat signe 50% des certificats en janvier et 50% tout au long des onze autres mois de l’année. +d’images

Sécurité

La sécurité des Français à l’étranger constitue pour moi une priorité d’action.

Depuis mon précédent passage, fin 2016 (compte-rendu), la carte du Burkina Faso affichée sur la page “Conseils aux voyageurs” du ministère des Affaires étrangères fait apparaître une nette dégradation de la situation sécuritaire.

Comme me l’a confié le chef d’état-major adjoint de la Gendarmerie nationale, l’ennemi ne s’en prend plus seulement aux militaires, mais aussi aux civils accusés de collaborer avec les forces de sécurité. Cela engendre des déplacements de population qui ne sont pas sans conséquences au niveau environnemental.

Afin de pouvoir appréhender la situation, l’ambassade m’a organisé plusieurs rendez-vous pour faire une analyse fondée sur les propos des militaires, tout comme ceux des personnes chargées de la sécurité intérieure.

Ainsi, j’ai eu l’opportunité d’avoir plusieurs points de vue en croisant les regards burkinabés et français. À chaque fois, le discours a été consensuel et sans équivoque. Sans Barkhane, la situation serait pire que ce à quoi nous assistons et l’effort doit donc se maintenir.

Côté Burkinabé :
– Entretien avec le chef d’état-major adjoint de la Gendarmerie nationale
– Entretien avec le secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale (SGDSN)
Côté français :
– Dîner “Sécurité Défense” autour de l’ambassadeur, en présence notamment de l’attaché de Défense et de l’attaché de Sécurité régional.
– Réunion de travail avec le Service de sécurité intérieure (SSI) comprenant l’attaché de Sécurité régional ; l’attaché de Sécurité adjoint ; le conseiller Terrorisme ; le conseiller Sureté Immigration ; le conseiller auprès de la DGPN ; le conseiller auprès de la DGPC ; le directeur des études ESEPC et le conseiller du chef d’état-major de la Gendarmerie nationale. +d’images

UFE

À l’occasion d’une soirée organisée par Martine Voron, conseillère des Français de l’étranger pour le Burkina Faso, j’ai eu l’opportunité de saluer son action et d’échanger avec une vingtaine de compatriotes entrepreneurs établis dans le pays.

Le cadre choisi par Martine était le restaurant Princess Yenenga dirigé par un compatriote qui a partagé avec moi les défis auxquels son activité est soumise depuis le début de la pandémie.

L’objectif était de faire connaître le programme Choose Africa Resilience, voté par le Parlement en juillet 2020, afin de venir en soutien aux TPE/PME en Afrique. Ce programme de soutien financier aux TPE/PME peut prendre la forme de prêts consentis par des banques partenaires à des TPE/PME, assortis de garanties accordées par l’AFD/Proparco pour les banques locales prêtant aux TPE/PME fragilisées.

J’ai eu le plaisir de retrouver des personnes rencontrées lors de mon passage à Ouagadougou fin 2016, mais aussi ailleurs en Afrique comme Francis Ambroise, DG des Brasseries Castel en poste précédemment à Madagascar.

Là encore, au sujet Barkhane, j’ai entendu un appel unanime à maintenir l’effort. Et pour cause, certains interlocuteurs m’ont raconté qu’un tiers de la superficie du pays leur était désormais inaccessible. +d’images

Santé

Centre Médical International (CMI)

Visite du Centre Médical International avec François Zougmoré, président de l’Association international de santé (AIS), les conseillers des Français de l’étranger : Martine Voron ; Françoise L’étang Yaméogo et Ousmane Ouédraogo ; le consul général Eric Belotti, le conseiller régional Santé Mondiale P-A Rubbo ; les membres du bureau de l’AIS et le personnel soignant.

Le CMI est géré par l’AIS, association de droit burkinabé.

Cette structure médicale de référence pour la communauté française a bénéficié de subventions de l’État français : 45.000€ (2019) et 50.000€ (2020).

Une subvention de 60.000€ a été accordée début 2021, afin de permettre d’acquérir du matériel d’assistance respiratoire pour permettre la prise en charge de patients atteints de la Covid.

Félicitations à tous les bénévoles et aux donateurs qui permettent de faire exister le CMI et au personnel de santé qui l’anime avec dévouement et compétence. +d’images

Entrepreneuriat – Diplomatie économique

Choose Africa Resilience

Rencontre autour de l’ambassadeur Luc Hallade qui a porté sur l’initiative Choose Africa Resilience, en présence de Patrice Chevalier, président des CCEF (DG PPI BF SA) ; D. Delpuech, Premier conseiller ; B. Alperte, cheffe du service économique ; L. Arnoux, COCAC ; G. Chausse, directeur de l’AFD Burkina.

Le Burkina Faso fait partie de la liste des 10 pays sélectionnés par l’Agence Française du Développement (AFD) pour bénéficier du dispositif “Choose Africa Résilience”, via sa filiale Proparco.

Voté par notre Parlement en juillet 2020, dans le prolongement de l’initiative “Choose Africa” qui concrétise l’engagement pris à Ouagadougou par Emmanuel Macron, j’ai voulu évaluer la mise en route du dispositif sur le terrain, comme je l’avais fait au Cameroun le mois précédent (compte-rendu).

Le directeur de l’AFD a prévu de lancer une première réunion d’information, afin de présenter ces nouvelles mesures destinées à accompagner le financement des TPE/PME (prêts garantis auprès des banques locales) affectées par les conséquences de la pandémie, à laquelle il associera les élus et les conseillers du commerce extérieur.

Les élus sont désormais sensibilisés à ce programme et seront en première ligne pour suivre ses progrès, afin de vérifier si le volontarisme du gouvernement se concrétise sur le terrain. +d’images

La ruche

Visite de la Ruche, la maison des jeunes talents du Burkina Faso, qui a pris corps suite au discours d’Emmanuel Macron à Ouagadougou, le 28 novembre 2017. Le président aspirait « à un lieu accessible à tous (…) à destination de la jeunesse qui permette non seulement de l’accueillir mais de réussir, d’étudier, de faire, d’entreprendre, de s’informer, de se projeter vers le reste du monde. »

Inaugurée le 19 octobre 2018 par deux ministres des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian et Alpha Barry, j’ai découvert des espaces de travail confortables et modulables disposant d’une connexion haut débit.

La Ruche accueille Campus France, France Volontaires et un espace animé par l’IRD-Institut de Recherche et de Développement.

Les jeunes viennent y développer leurs projets dans un environnement stimulant leur créativité. +d’images

PADES/BF

À l’occasion de la visite de la Ruche, j’ai participé à la 2ème session de comité de pilotage du Projet d’Appui au Développement de l’Entrepreneuriat dans le Sahel-Burkina Faso (PADES/BF), lancé en septembre 2020.

Il vise en particulier à renforcer l’entrepreneuriat dans la chaîne de valeur de l’élevage dans la commune de Gorom Gorom, qui a accueilli plus de 30.000 personnes déplacées internes.

Grâce à cet appui, 240 porteurs de projets de cette localité bénéficieront de formation et d’équipements pour la mise en œuvre de leur activité pastorale.

La cérémonie a été présidée par Mahamourou Zan, représentant du ministre de la Jeunesse, et de la Promotion de l’entrepreneuriat des jeunes, accompagné de Ibrahim Ag Attahir, maire de la commune de Gorom Gorom ; Issa Tindano, 1er vice–président du conseil régional du Sahel ; Hamidou Idrissa Massa, haut-commissaire de la province de l’Oudalan ; Houcine Dahmane, conseiller régional pour l’Afrique de l’Ouest de l’ambassade de France et de Frédéric Bontems, envoyé Spécial Sahel pour la France.

Lors de mon intervention, fort de mon expérience d’entrepreneur, j’ai rappelé qu’il faut beaucoup de courage pour entreprendre dans une région touchée par l’instabilité.

Après avoir félicité le comité d’organisation qui permet à des jeunes gens, filles et garçons, de tenter leur chance, j’ai salué l’action de la France qui se tient aux côtés de ces entrepreneurs en herbe pour les accompagner dans leur démarche de création.

J’ai conclu mon propos en adressant mes voeux de prospérité et sécurité retrouvée aux communes et à toute la population du Sahel-Burkina Faso. +d’images

En circonscription au Burkina Faso (1/2) Diplomatie parlementaire – Ouagadougou (25 au 27 janv. 2021)

Pour mon deuxième déplacement au Burkina Faso, j’ai été accueilli à la Résidence par l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc Hallade, qui a remarquablement organisé ma mission. +d’images

Nous avons évoqué les principaux thèmes de mon déplacement. Le volet diplomatie parlementaire avec la préparation du débat au Sénat sur l’opération Barkhane ;

Le volet communauté française comprenant deux axes : La sécurité de nos ressortissants ; le dispositif Choose Africa Resilience, déployé par l’AFD en faveur des TPE/PME ouvert à nos entrepreneurs installés localement.

Toute ma reconnaissance à Martine Voron, conseillère des Français de l’étranger, qui s’est fortement impliquée dans la préparation de ce déplacement pour en faire un succès.

Politique

Présidence du Faso

Je suis reconnaissant au président Roch Kaboré de m’avoir accordé un entretien au palais présidentiel de Kosyam à Ouagadougou, en présence de Luc Hallade, ambassadeur de France au Burkina Faso.

Plus de quatre ans après notre première rencontre (compte-rendu), le président du Faso m’a fait l’honneur de partager ses analyses sur l’opération Barkhane et la situation sécuritaire en cours au Burkina Faso et dans le Sahel. +d’images

Communiqué de presse de la présidence du Faso (lien) :
“(Ouagadougou, 25 janvier 2021). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a reçu en audience ce matin, le Vice-président de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Armées du Sénat français, Olivier Cadic, par ailleurs sénateur représentant les français établis hors de la France.
« Je suis venu féliciter le président du Faso pour sa réélection et lui demander son avis sur le débat actuellement en France sur l’opération Barkhane en Afrique. Nous allons avoir un débat à Paris au Sénat le 9 février sur le sujet, et il me paraissait important que le président Kaboré puisse partager son regard sur cette question », a indiqué le sénateur français à sa sortie d’audience.
Selon lui, le président du Faso a relevé des apports positifs de la Force Barkhane dans la lutte contre le terrorisme dans l’espace G5 Sahel.
« Le président du Faso a une vraie vision, c’est pourquoi je pense qu’il était nécessaire de l’écouter. Il ne s’occupe pas seulement du court terme, mais il a cette vision de se projeter dans l’avenir», a souligné le sénateur.”

Vidéo de la conférence de presse (3’25) :

Revue de presse :

Articles parus dans Sidwaya, Aujourd’hui au Faso et l’Observateur
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Ministre des Affaires étrangères

Comme lors de mon précédent passage en 2016 à Ouagadougou, j’ai eu l’honneur d’être à nouveau reçu par Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères, tout juste reconduit dans ses fonctions par le président Kaboré.

J’étais accompagné par Luc Hallade, ambassadeur de France et Dominique Delpuech, Premier conseiller.

Le ministre a souligné que Barkhane est un des éléments les plus forts de notre coopération et de notre amitié, « au regard du prix du sang ». Le Burkina Faso reconnait la prouesse militaire de l’armée française, « faisant énormément avec si peu sur un si vaste territoire ». Les baisses d’effectifs de Barkhane envisagées l’inquiètent à titre personnel, car les besoins de cette opération se font toujours sentir sur le terrain.

Le ministre a remercié la France et l’Union européenne, les deux principaux partenaires bilatéraux et multilatéraux du Burkina Faso. Je me réjouis de son message chaleureux et sans ambiguïté de soutien à l’opération Barkhane. +d’images

Président de l’Assemblée nationale

Entretien avec le Président de l’Assemblée nationale (PAN), Alassane Bala Sakandé, en compagnie de Luc Hallade, ambassadeur de France et de Dominique Delpuech, Premier conseiller, suivi d’une visite de l’hémicycle, lors de ma seconde journée à Ouagadougou.

L’Assemblée nationale du Burkina a connu un profond renouvellement, puisqu’elle compte 90 nouveaux députés sur 127.

J’ai félicité le PAN qui a été reconduit au perchoir à l’unanimité des élus moins deux voix. Sa personnalité chaleureuse et son expérience ont assurément contribué à lui permettre d’obtenir un tel consensus.

Au sujet de sa perception de l’opération Barkhane, le PAN m’a d’abord confié que l’armée française était la bienvenue au Sahel et qu’elle se battait pour une juste cause : « Il faut la féliciter pour cela, d’autant plus que des hommes meurent sur le terrain ».

Lors de la campagne électorale, le PAN s’est rendu dans les cinq régions du pays les plus affectées par l’insécurité pour parler aux populations qui accumulaient les frustrations depuis plusieurs années. Celui-ci indique qu’il ne faut pas penser que le Burkina Faso connait une guerre de religions, car les fauteurs de troubles sont souvent plus des bandits que des idéologues, comme on l’observe ailleurs dans la région.

Il considère cependant que le danger est réel et compare le Burkina Faso à “une digue” face au terrorisme islamique. Son pays est condamné à le repousser pour éviter que toute la région ne s’embrase.

Devant la presse présente à l’issue de la visite, j’ai exprimé ma gratitude pour les propos très réconfortants du PAN sur l’action de la France au Sahel et salué son engagement à suivre la voie du Président du Faso dans sa volonté de mener à bien son entreprise de réconciliation nationale. +d’images

Délégation de l’Union européenne

Profitant de la venue à Ouagadougou de Frédéric Bontems, ambassadeur envoyé spécial de la France pour le G5 Sahel, Luc Hallade, ambassadeur de France au Burkina Faso, a convié les chefs de mission des États membres de l’Union européenne pour une rencontre à la Résidence de France.

Wolfram Vetter, ambassadeur et chef de délégation de l’Union européenne au Burkina Faso, était accompagné des ambassadeurs d’Allemagne, du Danemark, de Belgique, du Luxembourg, des Pays-Bas, de l’Autriche, d’Italie et de Suède.

Belle opportunité pour la France de partager des éléments d’information sur le prochain sommet du 15 février à N’Djamena et de prendre en compte la perception de nos partenaires européens.

Les propos de Frédéric Bontems ont démontré l’intérêt et la contribution de l’UE aux progrès de l’opération Barkhane.

Je me suis rendu le lendemain à la délégation de l’Union Européenne en compagnie de Nicolas Courtin, Deuxième conseiller. Accueillis par Wolfram Vetter, nous avons échangé sur les actions de l’UE en faveur de la paix, la stabilité et la sécurité.

Nous avons aussi évoqué les récentes élections présidentielles et législatives dans laquelle l’Union européenne s’est investie avec son programme d’appui au processus électoral. +d’images

Développement

ONG & AFD

A la faveur de la venue à Ouagadougou de Frédéric Bontems, ambassadeur envoyé spécial de la France pour le G5 Sahel, je me suis joint à deux réunions de travail dédiées à l’action de développement dans la région :

1 – A l’ambassade de France : rencontre avec les ONG humanitaires françaises (Action contre la faim, Acted, Première urgence international, Solidarité international, Oxfam, Médecins du Monde, Alima, Handicap International).

Face à la dégradation de la situation humanitaire au Burkina Faso, liée aux conséquences du changement climatique, aux pressions démographiques et à la dégradation sécuritaire, l’aide humanitaire française s’élève à près de 10M€ en 2020.

Les financements sont répartis entre l’aide bilatérale en soutien à des ONG locales et internationales (3.5M€) et les contributions aux organisations internationales (6M€).

D’après les représentants des ONG, les habitants du Sahel vivent une crise humanitaire majeure. Ils déplorent toujours plus de déplacés internes sans abri ou disposant d’un abri inadéquat.

L’État ne serait plus présent sur 30% du territoire. Leur objectif est donc d’avoir accès à ces zones pour organiser l’assistance humanitaire.

2 – Au siège de l’AFD : suivi de l’avancement du programme « 3 Frontières » dans les provinces du Nord et du Sahel, en présence notamment de Laurence Arnoux, conseillère culturelle ; Houcine Dahmane, conseiller régional de Coopération pour l’Afrique de l’Ouest ; Gilles Chausse, directeur AFD Burkina ; Amadou Barry, chef de projet 3F au GRET.

Le portefeuille de l’AFD au Burkina Faso compte 21 projets en cours d’exécution.

Le projet 3 Frontières (projet multi-pays de 33 M€) vise à contribuer aux efforts de stabilisation et de paix dans les territoires transfrontaliers du Burkina Faso, Mali et Niger, via un soutien au développement socio-économique et au renforcement de la cohésion sociale, tout en combinant appui aux collectivités locales, aux organisations de producteurs et associations.

Le projet a déjà permis la réalisation de certaines activités : dotations aux producteurs, construction de bâtiments administratifs, formations auprès d’organisations de producteurs. Au Burkina Faso, il concerne 24 communes des régions du Nord et du Sahel, pour un montant de 12M€. +d’images

Coopération

Inauguration du siège de la PAF

Participation à l’inauguration et à la visite du siège de la police aux frontières (PAF), en présence du ministre de la Sécurité, Ousséni Compaoré et de notre ambassadeur Luc Hallade.

J’ai été très sensible au discours du ministre Compaoré qui a remercié l’ambassade de France pour sa participation financière afin d’offrir un siège, flambant neuf et équipé, à la Division de la Police des Frontières de la DGPN burkinabè.

Le ministre a apprécié la fonctionnalité des locaux et le niveau d’équipement du bâtiment, destiné à améliorer les conditions de travail du personnel et de permettre à ceux-ci d’assurer leurs missions de manière performante. Un bel ouvrage qui contribue à renforcer les liens de partenariat entre nos deux pays. +d’images

Succès de la réunion virtuelle “Vivre au RU après la sortie de l’UE” (vidéo 1h32)

Félicitations à Nicolas Hatton qui a réuni plus de 500 personnes, le 6 février, pour traiter des problématiques de la communauté française du Royaume-Uni, un mois après la sortie de l’Union européenne.

Tous nos concitoyens installés outre-Manche doivent justifier d’un statut légal de résident, avant le 30 juin 2021, mais nombreux connaissent des obstacles susceptibles d’affecter leur résidence et mobilité. De plus, le statut de résident constitue une source de problèmes du fait qu’il soit purement numérique, c’est à dire sans preuve matérielle.

Pour répondre à leurs interrogations, je suis intervenu aux cotés de
Nicolas Hatton, président de the3million et délégué consulaire,
Nilmini Roelens, avocate spécialisée dans les questions migratoires,
Christian Albuisson, conseiller des Français de l’étranger pour l’Écosse,
président de la Société Française de Bienfaisance en Écosse et Director Citizens Right Project.

De nombreux points récurrents ont été soulevés, ils concernaient la fermeture des frontières, le dépistage, la nationalité, l’assurance maladie, l’acquisition du settled status ou du pré-settled status, la retraite, les possibilités de travail depuis le Brexit, les personnes à charge, le permis de conduire, le retour en France…

De plus, Amelie Ersman Mallet a répondu à 98 questions en live pendant le webinaire !

Pour essayer de s’en sortir ensemble, Nicolas a créé l’association the3million pour que les Européens du Royaume-Uni continuent d’habiter le pays qu’ils appellent HOME !

Je ne peux que partager son appel à la solidarité, notamment contacter des gens qui sont seuls. Oui, nous devons impérativement rester solidaires et penser à l’autre autant qu’à soi.

Entre le Brexit et le Covid, chacun l’a rappelé, nous vivons un moment très difficile. Il faut donc rester unis pour construire une nouvelle relation, d’autant qu’un certain nombre de problèmes liés au Brexit ne font que commencer, comme l’a souligné Christian Albuisson.

Il faut aussi être responsable. Ainsi, on a toujours le droit de rentrer dans son pays, mais on a tout autant le devoir de ne pas ramener le virus.