Accueil      En circonscription      Sénat      Bilan de mandat      Revue de Presse          Parcours      Contact     
    

Lyon (1/4) – Ouverture de la 47ème édition des WorldSkills

C’est parti pour la 47e édition des WorldSkills, organisée en France à Lyon !

Ouverte officiellement par le président Emmanuel Macron qui avait apporté son « soutien total et personnel » à la candidature française, j’ai assisté à la cérémonie d’ouverture du mondial des métiers, aux côtés de Michel Guisembert.

Cette cérémonie d’ouverture constitue l’aboutissement heureux d’une aventure commencée en octobre 2017 à Abu Dhabi lors des 44e Olympiades des métiers (compte-rendu) lorsque Michel, alors président de Worldskills France m’avait confié son désir d’accueillir les Olympiades en France.

Ce 10 septembre au soir, à la LDLC Arena, nous étions une nouvelle fois côte à côte pour savourer le spectacle du défilé des délégations des 70 nations.

Du 11 au 15 septembre, à Eurexpo Lyon, 1400 compétiteurs (de moins de 23 ans), issus de + de 70 pays & régions vont s’affronter autour de 59 métiers.

Ces champions vont démontrer leur savoir-faire de haut niveau dans des domaines aussi variés que la boulangerie, la coiffure, le design, la réception d’hôtel, les jeux numériques 3D, en passant par la maintenance des avions, les technologies Web ou la cybersécurité !

Cette compétition a pour objectif de valoriser les métiers à travers l’excellence, ce qui favorisera la promotion de l’apprentissage en France.

Mes chaleureuses félicitations à toute l’équipe Worldskills Lyon 2024 pour la réalisation de cet événement mondial.

J’ai une pensée pour tous ceux qui ont œuvré pour que ce rêve devienne réalité et en particulier pour Pierre-André Imbert, ambassadeur de France en Australie, qui, dans sa qualité précédente de secrétaire général adjoint de l’Élysée, s’est impliqué de façon déterminante au nom du Président de la République dans ce formidable projet.

L’attribution de la 47ème édition des WorldSkills à la France obtenue à Kazan, le 21 août 2019, a certainement été le plus beau jour de mon premier mandat (compte-rendu) !

Très fier d’avoir intégré ensuite le conseil d’administration de WorldSkills Lyon 2024 (WSL 2024), à l’invitation de Michel avant que Max Roche ne lui succède à la présidence de WSL2024, et admiratif du professionnalisme de la structure WorldSkills international qui accompagne l’organisation de ces événements planétaires.

En circonscription en Lituanie (3/3) – Klaipéda & Nida (30-31 août 2024)

(à l’image) Avec Marius Grigelionis directeur et Anthony Poullain, président de la Chambre de commerce franco-lituanienne (CCIFL).

Toute ma reconnaissance à Anthony qui a initié mon retour en Lituanie à l’occasion du 25ème anniversaire de la CCIFL, célébré à Vilnius en compagnie de Vincent Caure, député de la circonscription d’Europe du Nord.

Le président de la CCIFL m’a accompagné durant un circuit de quatre jours depuis la capitale de Lituanie jusqu’au port de Klaipéda, en passant par la presqu’ile de Nida. Ce fut l’occasion de visiter sept entreprises de la CCIFL et de rencontrer une vingtaine d’entrepreneurs aux parcours variés.

KLAIPÉDA

Diplomatie économique

Port de Klaipéda

La Lituanie dispose de 99 kilomètres de côtes sur la mer Baltique, dont 12 kilomètres dédiées au port de Klaipėda.

Pour me permettre d’évaluer l’amplitude de ce site industriel, Algis Latakas, directeur général de l’autorité portuaire de Klaipėda, a opté pour le bateau afin de passer en revue les entrepôts qui accueillent 1 000 000 de containers chaque année.

Le port de Klaipėda est utilisé tant pour le fret que pour le transport de passagers. Il emploie 58 000 personnes, et représente à lui seul 6,18% du PIB du pays. 40 navires de croisière ont permis à 42 000 passagers de découvrir la ville en 2023. Il dispose également d’un terminal flottant permettant l’importation de GNL (Gaz naturel liquéfié).

Algis Latakas a un projet d’investissement d’une valeur d’environ 11 millions d’euros dans la création d’un port respectueux de l’environnement qui reflète également leur engagement à être un centre de transport maritime moderne, innovant et responsable.

La Commission européenne soutient ce projet de développement d’infrastructures d’alimentation électrique à quai dans le port, en contribuant à son financement pour 8,6 millions d’euros.

Très reconnaissant envers Algis Latakas pour son formidable accueil et heureux d’avoir fait la connaissance de ce professionnel engagé au service du développement du port et du bien-être de sa communauté. +d’images

Eurovia (Groupe Vinci)

À la faveur de la troisième étape du déplacement à Klaipeda, accompagné par la délégation de la CCIFL, composée d’Anthony Poullain (président) ; Marius Grigelionis (directeur) ; Eric Brisset (Og Baltics), j’ai prolongé la visite du siège d’Eurovia Lituanie dans la matinée par un arrêt à l’usine du groupe dédiée à la fabrication d’asphalte.

Accueilli par Poivras Cegis, directeur du site, le site produit chaque jour la matière qui servira les routes environnant dans un rayon de 150 kilomètres, pour la plus grande entreprise européenne de construction routière. L’usine avait produit 1600 tonnes d’asphalte, ce jour-là.

La visite a permis d’appréhender le mécanisme de la production d’asphalte et la complexité des projets d’infrastructure routière. +d’images

Entrepreneurs de Klaipéda

Quelques compatriotes entrepreneurs ont fait le choix de Klaipeda pour s’installer.

Anthony Poullain, président de la CCIFL, Chambre de commerce franco-lituanienne, a invité deux d’entre-eux à me rencontrer.

J’ai félicité Marie-Joseph Harpon pour son installation récente en Lituanie, marquant une étape décisive dans l’expansion de son agence, Donutz digital, créée en Irlande. L’ouverture de son centre de compétence renforce l’empreinte internationale de son entreprise et témoigne de son engagement envers ses clients européens, illustrant le dynamisme de nos compatriotes à l’étranger.

Alain Raffanel, est un ingénieux observateur qui se mue en innovateur de la classe de ceux rendus célèbres par le concours Lépine de la foire de Paris. L’inventeur de la rose éternelle qui ne meurt jamais en remplaçant la sève végétale par une sève artificielle, ou des pierres et briques artificielles, fabrique désormais des outils de jardinage et des outils pour sculpter. Arrivé en Lituanie à 63 ans, il a appris le lituanien et s’est parfaitement adapté à son environnement.

Ils illustrent tous deux le dynamisme de nos compatriotes à l’étranger. +d’images

Vyno klubas

“Vyno klubas” est le premier caviste spécialisé en Lituanie, fondé en 2003 par les œnologues Rasa et Arūnas Starkai. La société Vyno dispose de deux boutiques à Vilnius et Klaipėda et d’un site de vente en ligne. 50% des produits vendus sont français.

Grâce à son école de sommelier, Vyno klubas façonne et diffuse la culture du vin en Lituanie.

En 2023, « Vyno klubas » a été classé meilleur caviste de Lituanie et des pays baltes et a reçu trois étoiles sur trois aux « Baltic Wine and Drinks Awards ».

Rasa Starkus a reçu l’ordre national du Mérite des mains du président de la République Emmanuel Macron.

Fasciné par l’expertise de la vendeuse pour commenter la qualité des crus français présentés et les produits de nos terroirs. C’est ainsi que j’ai découvert que Zenias Vasiljeva, une Lituanienne mariée à un Français, a repris une exploitation dans le Languedoc Roussillon et été élue en 2023, meilleure jeune viticultrice de l’année.

Merci à Vyno klubas d’œuvrer avec tant de talent à la relation bilatérale. +d’images

NIDA

Située sur l’isthme de Courlande, une flèche littorale au bord de la Baltique, donnant sur la lagune de Courlande, la ville de Nida est une station balnéaire très prisée des visiteurs lituaniens et allemands. Moins de 3% des visiteurs étrangers sont français.

Diplomatie parlementaire

Mairie

Darius Jasaitis, maire de Nida, et Arunas Burksas, directeur financier, m’ont accueilli à mon arrivée en compagnie d’Anthony Poullain, président de la CCIFL et Marius Grigelionis, également membre de la Chambre de commerce franco-lituanienne.

Grâce à une politique très stricte en matière de développement immobilier et à l’interdiction de toute industrie, le territoire de Nida est resté quasiment vierge de toute pollution. Aujourd’hui le nombre de visiteurs est limité par une offre hôtelière restreinte et des prix élevés.

Une célèbre photo prise par Antanas Sutkus et une sculpture de Jean-Paul Sartre marchant seul dans les dunes immortalise le passage du philosophe en compagnie de Simone de Beauvoir durant l’été 1965.

Nida est entouré des bois, des landes et des dunes, dont la plus remarquable est la dune de Parnidis, la seconde plus haute d’Europe après la dune du Pilat en France.

En visitant le musée retraçant l’histoire de la mairie, j’ai promis à Darius Jasaitis de témoigner auprès de mes collègues de l’existence de ce coin de paradis terrestre pour les amoureux de la nature, qui a été sous administration française suite au traité de Versailles en 1919. +d’images

Frontière russe

Nida se trouve à environ 50 km au sud de Klaipéda et à la frontière avec l’enclave russe de Kaliningrad.

Accompagné du maire de Nida, nous nous sommes rendus jusqu’au poste frontière qui marque la séparation entre la Russie et l’Union européenne.

La frontière avec le voisin russe est fermée depuis la pandémie en 2020. L’invasion russe de l’Ukraine justifie que celle-ci ne soit pas rouverte.

La péninsule de Courlande commence à la porte maritime de Klaipeda et s’étend sur 100 km au sud jusqu’au territoire russe de Kaliningrad.

Une zone de sécurité a été mise en place pour éviter que les touristes ne s’égarent en territoire russe par accident en faisant une randonnée dans le Parc national de l’isthme de Courlande et Nida, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. +d’images

Devoir de mémoire

Hommage aux prisonniers français

Merci à Anthony Poullain, président du Souvenir français en Lituanie, de m’avoir amené devant le monument érigé à la mémoire des prisonniers français qui ont contribué à la construction du Canal Guillaume 1er, inauguré le 17 septembre 1873.

Entre 1871 et 1873, 690 prisonniers de la guerre de 1870, internés au camp de Nida, furent réquisitionnés à cet effet. Beaucoup sont morts durant le chantier.

12 000 hommes auraient été internés à Nida à l’époque et occupés à reboiser les dunes. Chaleurs étouffantes et maladies liées à la mauvaise qualité de l’eau ont fait succomber d’épuisement nombre d’entre eux.

Merci à Anthony et au Souvenir français d’avoir agi pour qu’ils ne soient pas oubliés. +d’images

En circonscription en Lituanie (2/3) – Kaunas (30 août & 1er sept. 2024)

Deuxième étape de ce déplacement en Lituanie, à Kaunas, ville située à 100 kilomètres de la capitale.

Diplomatie économique

Décathlon

Lors de mon passage en Lituanie en 2018 (compte-rendu), je m’étais rendu dans le premier magasin Décathlon du pays, ouvert une semaine auparavant.

La marque connaît un succès remarquable dans les États baltes, et y a ouvert 4 nouveaux centres : Riga (Lettonie), Tallin (Estonie), Klaipeda et Kaunas (Lituanie).

C’est dans ce site de Kaunas, ouvert deux ans auparavant, que je me suis rendu avec la délégation de la CCIFL pour rencontrer Ronan Mizzi, directeur Décathlon pour les pays baltes.

Ce dernier prévoit l’ouverture d’un deuxième magasin sur Vilnius. Le succès de Décathlon à l’international s’observe désormais dans 70 pays (50 en 2018). Le groupe emploie 105 000 personnes et affiche une forme olympique. +d’images

Elinta

Visite du siège de la société Elinta Charge, membre de la CCIFL, Chambre de commerce franco-lituanienne, présidée par Anthony Poullain.

Elinta Charge conçoit des bornes de recharge pour véhicules électriques haut de gamme, et offre une expérience de recharge rapide, sécurisée, et intuitive, répondant aux plus hauts standards de qualité et d’innovation.

Accueillis par Vavea Venzo, directrice des ventes pour la France, nous avons échangé avec l’équipe, visité les installations de production et assisté à une démonstration de leurs chargeurs publics.

S’ils exportent dans 44 pays, la France est un marché prioritaire pour eux. Leurs 30 partenaires, dont le Crédit Agricole, leurs 800 installations et leurs 1200 points de charge en France en attestent. Qui sait, peut-être verrons-nous un jour une station CityCharge EV au Sénat ? +d’images

Devoir de mémoire

Fort IX

32.000 juifs vivaient à Kaunas avant 1939. Ils n’étaient plus que 600 après la guerre.

Le Neuvième fort utilisé comme prison à Kaunas en 1924 a été le théâtre de massacres de masse durant la seconde guerre mondiale. Sur la seule journée du 29 octobre 1941, 9200 Juifs seront exécutés. Un seul survivra en s’extirpant de la fosse.

Les 878 Juifs déportés du convoi n°73, parti le 15 mai 1944, furent emmenés au Neuvième Fort, et à la prison Patarei de Reval (Tallinn) en Estonie. Ce fut le seul convoi de déportation originaire de Drancy vers cette destination. Seuls 22 déportés avaient survécu en 1945.

Il aura fallu attendre près de 50 ans et la découverte d’une inscription sur un mur du Neuvième fort « Nous sommes 900 Français » pour permettre aux familles de victimes d’apprendre la destination du convoi.

Accompagné d’Anthony Poullain, président du Souvenir français en Lituanie, et de Vaidotas Zinkevicius, membre actif du Souvenir français pays baltes, nous avons déposé une gerbe devant la dalle dédiée à leur mémoire.

Je me suis recueilli ensuite devant le mémorial aux victimes du fascisme. Œuvre de 32 mètres de haut du sculpteur A. Ambraziunas, la composition sculpturale en béton est structurée en trois parties. La plus petite, à droite proche de la terre, s’appelle “Pain” (douleur), celle en diagonale à gauche est “Espoir”, et la plus grande, décorée de visages souriants, est “Libération”.

J’ai vu dans cette œuvre le symbole de ma devise personnelle : “La liberté trouve toujours son chemin” ! +d’images

En circonscription en Lituanie (1/3) – Vilnius (29-30 août 2024)

(g à d) Vincent Caure, député ; Olivier Criou, consul honoraire à Klaipėda ; Alix Everard, ambassadrice ; Olivier Cadic ; Anthony Poullain, pdt CCIFL

En provenance d’Estonie (compte-rendu), j’ai effectué mon 4e déplacement à Vilnius, le dernier remontant à 2019 (compte-rendu).

Un retour à l’invitation d’Anthony Poullain, président de la Chambre de commerce et d’industrie France Lituanie (CCIFL), pour célébrer le 25ème anniversaire de la Chambre en compagnie de Vincent Caure, député de la circonscription d’Europe du Nord.

Merci à Anthony Poullain de m’avoir permis de redécouvrir Vilnius que je n‘avais connu que sous la neige les fois précédentes, et d’aller à la rencontre de plusieurs entreprises adhérentes de la chambre.

Toute ma reconnaissance à Alix Everard, ambassadrice de France, pour son accueil.

Diplomatie parlementaire

Parlement

Dès notre arrivée à Vilnius, nous nous sommes rendus avec Vincent Caure au parlement lituanien pour un entretien avec Linas Slušnys, président du groupe d’amitié Lituanie-France.

Très investi dans sa mission, Linas Slušnys est motivé pour favoriser le développement de l’enseignement du français en Lituanie et appelle à une croissance de la coopération économique bilatérale.

Dans une seconde séquence, nous avons retrouvé Žygimantas Pavilionis, président de la commission des affaires étrangères et européennes du Seimas pour un déjeuner de travail organisé par d’Alix Everard, ambassadrice de France en Lituanie.

La Lituanie envisage de faire passer le budget de la Défense à 3,5% de son PIB.

Žygimantas Pavilionis affiche un discours volontariste pour entraîner les pays européens à accroître encore leurs efforts en faveur de l’Ukraine. Il appelle à tirer les leçons de l’histoire. Les régimes autoritaires expansionnistes ne s’arrêtent jamais jusqu’à ce qu’ils soient défaits. Une inscription géante “Poutine, La Haye t’attends” a été érigée dans le centre de Vilnius. L’objectif est clair. +d’images

Ministère des Affaires étrangères

La Lituanie est le pays européen le plus harcelé par le régime de Pékin.

Très heureux d’avoir été accueilli au ministère des Affaires étrangères lituanien pour un entretien avec Rita Kazragienė, ambassadrice pour l’Indopacifique et sa collaboratrice Rytė Kukulskytė, en présence du député Vincent Caure, et du premier conseiller Olivier Lacroix.

Leurs relations se sont tendues avec la Chine depuis que la Lituanie a permis l’ouverture d’un bureau taïwanais à Vilnius. En rétorsion, Pékin leur a fait fermer leur ambassade en Chine. Pékin a tenté d’interdire l’importation de tous produits européens dont tout ou partie provient de Lituanie. L’UE a réagi et fait reculer Pékin.

L’ambassadrice Kazragienė a partagé le document exprimant la stratégie lituanienne dans l’indopacifique en 48 points.

Le développement de leurs relations économiques avec Taiwan est une de leurs priorités stratégiques. Cela fait partie de leur volonté de diversifier les interlocuteurs, pour éviter toute dépendance économique auprès de régimes autoritaires à l’image de la Russie.

La Chine est venue faire des exercices militaires en Biélorussie à proximité de la frontière lituanienne. Dans l’évaluation annuelle des menaces à l’égard de la Lituanie, la Chine dépasse la Russie dans l’espace cyber. C’est la première fois que la Chine est qualifiée de menace.

J’ai salué la lucidité et le courage de la Lituanie. Tous mes vœux de succès pour leur démarche qui vise à convaincre l’UE de définir une stratégie commune face à la Chine. +d’images

Diplomatie économique

Chambre de commerce franco-lituanienne (CCIFL)

25 ans de la CCIFL !

Merci à Anthony Poullain, président de la CCIFL, pour son invitation à célébrer le 25ème anniversaire de la Chambre en compagnie de Vincent Caure, député.

Cette célébration s’est tenue en deux séquences :
. Une réception cocktail chez Miam Miam Vilnius, dirigée par Olivier Criou, consul honoraire à Kleipeda, en présence d’Alix Everard, ambassadrice de France en Lituanie ;
. La célébration s’est poursuivie lors d’un dîner au Café Montmartre, dirigé par Thomas Teiten, un compatriote propriétaire du café.

J’ai félicité les 70 membres de la Chambre qui ont contribué à rétablir une balance commerciale positive entre la France et la Lituanie depuis 2020 (292 ME en 2023). Les discussions avec les membres du board, les sponsors et les membres « corporate » m‘ont permis de mieux cerner les attentes de ce pays de 2.8 millions d‘habitants. Les exportations de la France ont cru de 14.3% en 2023 pour s‘établir à 1,123 milliard d’euros, tandis que les importations vers la France de produits lituaniens ont baissé de 12.7% pour atteindre 835 millions d’euros.

Cette rencontre m’a offert l‘occasion d‘échanges variés : Inga Miliene, directrice financière de PHB Group, sur l‘évolution du secteur textile en Lituanie, Igoris Bystrickis sur les actions locales du Bureau Veritas ; Donatas Parulis, de l‘association LIAA, représentant les grossistes lituaniens spécialisés dans l‘importation de médicaments ; Giedrius Semaska du groupe Bleiras ou encore Vavea Venzo d‘Elinta Charge. +d’images

Bleiras Logistics

Visite du plus grand transporteur de véhicules en Europe.

Pour célébrer les 25 ans de la chambre de commerce France-Lituanie, son président Anthony Poullain a organisé une série de visites d’entreprises adhérentes qui a débuté avec la société Bleiras Logistics.

Ce groupe de 4 à 5000 salariés, qui fait tourner 1400 camions porte-voitures et 800 camions bâchés a racheté deux sociétés en France.

Giedrius Semaska et Nerijus Grigaliūnas, directeurs des deux filiales françaises acquises par le groupe, ont évoqué les rigidités réglementaires françaises qui freinent la croissance, la pénurie de 130 000 chauffeurs en France et un âge moyen en recul qui est passé de 35 ans (1990) à 44 ans (2024).

Très satisfaits par la performance des chauffeurs français, le groupe prévoit d’augmenter les effectifs sur leurs deux sites hexagonaux cette année.

Nous avons assuré nos interlocuteurs de notre détermination à soutenir leurs projets de développement en France qui confirment l’attractivité de notre pays. +d’images

Eurovia (Groupe Vinci)

Visite au siège d’Eurovia Lituanie organisée par Artūras Prichodka et Jérémie Caizergues (Eurovia), en compagnie du député Vincent Caure ; de Jean Caro, conseiller économique et d’une délégation de la CCIFL* conduite par son président Anthony Poullain.

Avec plus de 74 ans d’expérience, dont 27 en tant que société à capitaux français, Eurovia Lituanie s’est imposée comme l’un des principaux acteurs du secteur des infrastructures routières du pays.

La société contribue également au projet Rail Baltica en Lituanie, train à grande vitesse qui doit relier Varsovie, la Lituanie, la Lettonie et l’Estonie.

Faisant partie de Vinci Construction, l’un des plus grands groupes d’infrastructure au monde, depuis plus de 25 ans, l’entreprise dispose de plusieurs sites de production d’asphalte, d’usine de recyclage et de carrières.

*⁠ ⁠Délégation CCIFL : Anthony Poullain (Président) ; Marius Grigelionis (Directeur) ; Eric Brisset (Og Baltics) +d’images

Enseignement

Lycée international français de Vilnius

À la veille de la rentrée scolaire, je me suis rendu, pour la troisième fois depuis le début de mon mandat, au lycée français de Vilnius, membre de l’Anefe, en compagnie du député Vincent Caure.

Accueillis par le proviseur du lycée, Lilian Filipozzi, la directrice de l’école primaire, Alix Martelly, et la présidente du comité de gestion, Isabelle Fogola, nous avons visité le nouveau site situé dans le cœur de la vieille ville.

Il accueille environ 350 élèves à partir du CE2 jusqu’au baccalauréat. Le site que j’avais visité auparavant accueille toujours les maternelles et les classes de CP et CE1. En 2011, l’école comptait 300 élèves. Les effectifs s’élèvent désormais à 601 élèves, qui sont à 75% lituaniens.

Depuis ma première visite en 2014, l’école aura développé un collège et un lycée qui sont homologués par l’Éducation nationale.

J’ai salué l’engagement des membres du comité de gestion qui travaillent en bonne intelligence avec la direction du lycée. Ils peuvent être fiers de ce qui a été accompli. +d’images

Culture

Institut français de Lituanie (IFL)

Visite de l’IFL avec Pascal Sliwanski, conseiller d’action et de coopération culturelle, en compagnie de Vincent Caure, député.

En écho aux 200 événements de la saison de la Lituanie en France prévus à l’automne 2024, l’Institut a conçu un programme miroir s’articulant sur les thématiques du patrimoine et de l’écologie.

Parmi les événements programmés, une fresque monumentale sur herbe sera réalisée par l’artiste français Saype ou encore la venue de nombreux créateurs, comme l’artiste de street art C215.

La promotion de la langue française sera intégrée à ce programme. +d’images

INFOLETTRE n°237 – Août 2024

Lire : l’INFOLETTRE n°237 – Août 2024Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Édito : 10 ans

Madame, Monsieur, chers élus, chers amis,

Septembre marquera le dixième anniversaire de mon mandat de sénateur au service des Français résidant hors de France.

Avoir le monde pour circonscription m’aura conduit à faire 552 déplacements dans 114 pays.

Le journaliste René Chiche (Diplomatie internationale) m’a demandé de partager mon regard sur l’état du monde, et en particulier mon sentiment sur l’image et l’influence de la France.

J’ai répondu que durant ces dernières années, l’image de la France s’est affirmée à l’international.

Elle a en effet repris le leadership européen à l’Allemagne et est devenue la première destination des investissements étrangers en Europe.

Une performance qui doit incontestablement au style et au discours pro-européen du Président de la République Emmanuel Macron.

Notre image est plus contrastée en Afrique, même si nos progrès en Afrique de l’Est compensent nos reculs observés au Sahel. Une guerre de la communication a été enclenchée destinée à dénigrer les démocraties pour porter atteinte à nos intérêts commerciaux et nous affaiblir.

Notre réseau de 118 chambres françaises à l’international, nos 50 000 filiales, nos 100 000 TPE-PME à l’étranger sont des atouts qui justifient que la demande de France n’a jamais été aussi forte. Qui sait que la France est le premier employeur étranger au Brésil ?

Par ailleurs, l’AFD, Agence française de développement, est un outil performant qui renforce l’image de la France soucieuse de bâtir un monde meilleur.

La France demeure l’une des puissances les plus influentes au monde.

Le succès d’image des Jeux Olympiques de Paris 2024 en atteste ; N’en déplaise à nos détracteurs.

« Notre entretien sur l’état du monde avec le sénateur Cadic » (Diplomatie Internationale – Sept. 2024).

Fidèlement,

Olivier Cadic

Sommaire :

MÉMOIRE
. 80e anniversaire de la Libération de Paris

EN CIRCONSCRIPTION
> TAÏWAN – Taipei (28-31 juillet & 3 août 2024)
> PHILIPPINES – Manille (1-3 août 2024)
> ESTONIE – Tallinn & Tapa (27-28 août 2024)

SÉNAT – COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGERES, DE LA DÉFENSE ET DES FORCES ARMÉES
. Pérou – Vincent Sicet
. Australie – Résolution 2758 de l’ONU
. Australie – Ambassadrice Gillian Bird
. Arabie saoudite – Ambassadeur Fahad al-Ruwaily
. Venezuela – L’élan démocratique du peuple
. Liban – Soutien aux propos de Samy Gemayel
. IPAC – Déclaration sur l’intimidation des législateurs par la Chine
. IPAC – Soutien au président Lai Ching-te

MÉDIAS
. « Notre entretien sur l’état du monde avec le sénateur Cadic » (Diplomatie Internationale – Sept. 2024)
. « Le parlement taïwanais devient membre de l’IPAC lors de son 4e sommet qui s’est tenu à Taipei » (Radio Taiwan intl – 30/07/2024)
. « L’Ukraine doit être autorisée à frapper des cibles russes au besoin » (Delfi – 28 août 2024)

Découvrir l’InfoLettre n°237

En circonscription en Estonie – Tallinn & Tapa (27-28 août 2024)

Retour en Estonie après ma visite en 2016 (compte-rendu), à l’invitation de Violaine Champetier de Ribes, présidente de la CCIFE, dans le but de lancer officiellement la chambre de commerce bilatérale (CCIFE), dont la création constituait mon objectif prioritaire pour le pays.

Vincent Caure, nouveau député des Français de l’étranger pour l’Europe du Nord, m’a fait l’amitié de m’accompagner pour son premier déplacement dans les états baltes. Cette représentation bicamérale a conforté la présidente et l’équipe de la CCIFE. Je les félicite pour le succès de leur initiative.

L’Estonie possède 300km de frontière avec la Russie. Je remercie Emmanuel Mignot, ambassadeur de France en Estonie et son équipe d’avoir proposé et coordonné les rencontres liées à la sécurité à Tallin et à Tapa.

Diplomatie parlementaire

Ministère des Affaires étrangères

Entretien au ministère des Affaires étrangères estonien avec Martin Roger, directeur politique et ancien directeur général du département OTAN et relations transatlantiques ; et Taniel Sepp, ambassadeur pour la cyber-diplomatie, en présence du député Vincent Caure ; Emmanuel Mignot, ambassadeur de France en Estonie ; et Alexandre Sastre, conseiller politique.

Nos interlocuteurs ont insisté sur le niveau d’excellence de la relation bilatérale entre nos deux pays.

Parmi les sujets de discussion, la solidarité européenne envers l’Ukraine a occupé une place prépondérante. Nous avons partagé notre détermination à aider l’Ukraine à défendre sa souveraineté et son intégrité territoriale.

Nous avons également évoqué les effets attendus de la directive NIS 2 pour améliorer la résilience de nos entreprises face aux attaques cyber et le calendrier de transposition de la directive dans le droit estonien.

Je me réjouis d’observer le haut niveau de relations dans le domaine de la cyber entre la France et l’Estonie. +d’images

Parlement

Déjeuner de travail avec Kalev Stoicescu, président de la commission de Défense du Parlement estonien, en présence d’Emmanuel Mignot, ambassadeur, du colonel Frédéric Contal, attaché de défense.

Échange très intéressant mentionnant la nécessité de développer une défense cyber active et de réagir à une guerre hybride qui est menée par la Chine et la Russie.

La Russie a sous-estimé la capacité de résistance ukrainienne et la solidarité européenne tout en surestimant leurs forces. L’opinion publique souhaite que le président Poutine soit traduit devant le tribunal pénal international à La Haye, et que la Russie finance les dédommagements envers l’Ukraine.

Autre sujet de préoccupation, le 8 octobre 2023, le gazoduc sous-marin qui relie l’Estonie à la Finlande, baptisé BalticConnector, a été endommagé, de même qu’un câble de communication. Pékin vient de reconnaître que c’est un de ses navires, qui était à l’origine de cette rupture des infrastructures… par accident. Il apparaît nécessaire d’obtenir réparation sans quoi le sentiment d’impunité encouragera l’escalade d’actes qui font penser à du sabotage. +d’images

Service de renseignement étranger estonien (EFIS)

Visite à l’Estonian Foreign Intelligence Service (EFIS) en compagnie de Vincent Caure, pour un échange avec le directeur général du service Kaupo Rosin.

Nous avons posé des questions relatives au rapport « Sécurité internationale et Estonie 2024 » qui traite des derniers développements de l’armée, de la politique étrangère, de la politique intérieure et de l’économie, des services spéciaux et des opérations d’influence de la Russie.

Nous avons également évoqué la Chine, les relations sino-russes et la technologie chinoise. La Chine a un plan global et à plus long terme que la Russie, qui est accaparée par sa guerre. Elle cherche à créer un écosystème qui rend les pays dépendants d’elle et conteste le modèle occidental en proposant une vision dictatoriale alternative.

L’EFIS protège l’Estonie contre les menaces de sécurité externe. Le service recueille et analyse des renseignements pour soutenir la politique nationale de défense et de sécurité de l’Estonie. Merci à Kaupo Rosin pour la clarté de son propos et la qualité du rapport 2024 de l’EFIS.

OTAN – CCDCOE

Centre d’excellence de cyberdéfense coopérative de l’OTAN (CCDCOE)

Entretien avec Mart Nooma, DG du CCDCOE et Mathieu Demenois, lieutenant-colonel, avec la participation de Vincent Caure, député, Hugo Plagnol, conseiller des Français de l’étranger pour la Finlande et les États baltes.

La mission du CCDCOE est de soutenir les pays membres et l’OTAN avec une expertise interdisciplinaire unique dans le domaine de la recherche, de la formation et des exercices en matière de cyberdéfense couvrant les domaines d’intérêt de la technologie, de la stratégie, des opérations et du droit.

Pour Mart Nooma, il faut que les gens deviennent des acteurs de la cyber sécurité.

Il partage mon opinion qui consiste à intégrer le respect des bonnes pratiques en cyber sécurité dans un système qualité ISO. +d’images

OTAN – Opération Lynx (à Tapa)

La France contribue à la sécurité et la stabilité de l’espace baltique. Une compagnie d’infanterie française est déployée en permanence à Tapa, situé à une centaine de kilomètres de la capitale Tallinn, au sein de l’opération Lynx.

Afin d’évaluer le dispositif français et d’encourager nos forces, nous nous sommes rendus à la base militaire de l’armée Tapa avec Vincent Caure, député et Hugo Plagnol, conseiller des FDE.

Nos militaires ont vanté l’opportunité de pouvoir mener des entraînements en environnement interalliés avec leurs homologues britanniques et estoniens.

La diversité des terrains et les infrastructures présentes en Estonie permettent de travailler l’ensemble des savoir-faire du combat terrestre.

Très impressionné par les qualités du Griffon (véhicule blindé multi-rôles) et fier du haut niveau d’engagement de nos forces armées pour conduire leur mission. +d’images

Diplomatie économique

Lancement de la Chambre de commerce France-Estonie (ex-CAdFE)

J’ai participé à la conférence de presse organisée par Violaine Champetier de Ribes, présidente de la CCIFE, en présence de Vincent Caure, député ; de Sandra Särav-Tammus, secrétaire générale adjointe à l’Économie et à l’Innovation du ministère des affaires Economiques et des Communications ; Andres Sutt, président de la commission des Affaires étrangères du Parlement estonien ; Emmanuel Mignot, ambassadeur de France en Estonie.

L’événement a eu lieu à l’hôtel Mövenpick Tallinn, du groupe Accor, membre de la Chambre dans une salle de conférence de presse bien remplie !

Pour la première fois depuis la restauration de l’indépendance de l’Estonie, une Chambre de commerce officielle unissant la France et l’Estonie a été créée. Une tentative de création de chambre bilatérale, quelques années plus tôt, n’avait pas prospéré.

J’ai eu l’honneur de prononcer quelques mots pour la circonstance afin de féliciter Violaine et l’équipe de la CCIFE pour ce succès. +d’images

Discours (prononcé en anglais)

[…] La France est le 13ème partenaire de l’Estonie. Il y a donc un bel objectif de progression devant nous. Le 12 juin dernier, à Eurosatory, l’Estonie a signé la commande de 12 systèmes d’artillerie Caesar. 6 seront livrés cette année. Nous nous en réjouissons et remercions l’Estonie de sa confiance.

En 2016, j’avais visité Eolane à Tallinn, une société d’électronique française que je connais bien, puisque mon entreprise était dans le même secteur d’activité. D’autres entreprises françaises sont également présentes : Mövenpick ; L’Oréal ; Stebby ; St Gobain ; Décathlon…. Nous espérons que plusieurs viendront très vite renforcer la Chambre, à l’image de Décathlon qui le fait aujourd’hui pour promouvoir la destination et enrichir la relation bilatérale.

Notre réseau de 120 chambres françaises à l’international, nos 50 000 filiales, nos 100 000 TPE-PME à l’étranger sont des atouts qui justifient que la demande de France n’a jamais été aussi forte.

Lire l’intégralité du DISCOURS

CCIFE – Réunion d’entrepreneurs

Lancée officiellement la veille lors d’une conférence de presse, Violaine Champetier de Ribes a réuni plusieurs membres actifs de la chambre à la faveur d’un dîner en compagnie du député Vincent Caure, de l’ambassadeur Emmanuel Mignot.

Très belle opportunité d’échanger avec des entrepreneurs motivés pour développer la relation bilatérale.

La France n’est que le 13eme partenaire de l’Estonie. Elle représente 2,2% des investissements directs étrangers du pays, pour une quarantaine d’établissements tricolores.

Très heureux d’avoir pu soutenir cet élan enthousiaste autour de Violaine, lors de cette ultime séquence, avant de poursuivre mon périple en Lituanie.

Longue vie à la CCI France Estonie (ex CAdFE) ! +d’images

Eolane

Comme lors de mon premier passage à Tallinn en 2016 (compte-rendu), je suis revenu visiter Eolane pour découvrir sa nouvelle usine en compagnie du député Vincent Caure, et de Violaine Champetier de Ribes, présidente de la CCI France-Estonie.

Cette société française d’électronique, créée en 1975 sous le nom de Selco, est implantée à Tallinn depuis 1992.

Accueillis par Oleg Sorokin, responsable des ventes et du développement commercial, nous avons pu observer le haut niveau de sophistication, atteint par la société, pour assurer l’assemblage des composants sur les cartes de circuits imprimés.

Le site de Tallinn sert principalement les secteurs industriels stratégiques et de haute technologie dans le domaine des télécommunications et de l’automobile. Eolane Tallinn est classée comme la troisième meilleure entreprise en Estonie en termes de production d’équipements de communication. +d’images

Chocolala
Balade chez des gens heureux

Bienvenue dans le monde merveilleux de Chocolala, inventé en 2013 par Youssef Lablan et Kristi Lehtis qui a ravivé la tradition du chocolat de luxe estonien.

Adapter les recettes existantes aux goûts modernes ; en inventer de nouvelles en utilisant des ingrédients nordiques locaux, comme le caramel à la sève de bouleau, aux pousses d’épinette fraîches, aux cassis gorgés de soleil et aux bleuets des bois ; voilà le secret de leur réussite.

Coup de chapeau à ces artistes dont le talent a transformé un aliment de choix en saveurs inédites.

Récompensée par 3 prix aux International Chocolate Awards 2015 ; 2018 et 2019 et plusieurs autres distinctions, Chocolala est à l’image de ce couple de passionnés par le chocolat, au point de tourner le dos à une carrière dans la finance, où ils jonglaient avec les fusions acquisitions entre Londres et Dubaï.

Pour aller au bout de leur passion, en 2018, Youssef et Kristi ont ouvert le musée Chocolala Chocolate, que nous avons découvert avec le député Vincent Caure, Violaine Champetier de Ribes, présidente de la CCIFE et Louise Dubrulle, conseillère économique à l’ambassade.

Une belle réussite d’entrepreneurs qui veulent rendre les gens heureux. +d’images

Cybernetica

Entretien avec Olivier Väärtnõu, CEO de la société Cybernetica qui est issue de l’institut de recherche Cybernetica, créé du temps de l’URSS.

Privatisée suite à l’indépendance, Cybernetica s’est spécialisée dans le développement de technologies numériques sécurisées, notamment pour l’échange de données, l’identité numérique et la cybersécurité.

La société a joué un rôle clé dans la transformation numérique de l’Estonie. Leurs technologies sont utilisées dans 35 pays et ont obtenu 22 prix et récompenses. À titre d’exemple, la technologie SplitKey, une solution d’identité numérique basée sur smartphone, permet une signature électronique et authentification sécurisée.

Guardtime

Échange avec Sten-Eric Mägus, responsable du développement chez Guardtime, une société estonienne, récemment acquise par le fonds souverain d’Abu Dhabi.

Guardtime, pionnière de la Blockchain KSI, est une société qui aide les entreprises et la plupart des réseaux gouvernementaux à retrouver le contrôle et la supervision de leur infrastructure virtualisée.

Ses services permettent d’atténuer les craintes connexes et de réaliser le potentiel du cloud, de la 5G et de tout ce qui est virtualisé dans leur infrastructure.

La blockchain KSI développée par le gouvernement estonien permet de sécuriser les données critiques en matière de santé, de justice et d’affaires. +d’images

Culture

Institut français

Accueillis par Guillaume Raboutot, directeur adjoint de l’IF et attaché de Coopération pour le français, à la veille de son départ pour rejoindre l’IF à Stockholm, nous avons visité l’Institut français en compagnie de Vincent Caure, député, et Hugo Plagnol, conseiller des Français de l’étranger.

Créé en 1992, dès la déclaration d’indépendance du pays, l’Institut français d’Estonie est installé depuis sa création au cœur de la vieille ville de Tallinn.

Il accueille chaque année des centaines d’élèves réguliers, encadrés par une équipe d’une dizaine de professeurs motivés qui enseignent dans des salles de cours qui portent le nom d’écrivains français prestigieux. +d’images

Médias

Delfi« Sénateur français : L’Ukraine doit être autorisée à frapper des
cibles russes au besoin »

j’ai eu le plaisir de répondre aux questions du journaliste Kaarel Kressa du média Delfi, sur plusieurs thèmes :
. Investisseurs et exportateurs français en Estonie ;
. Guerre en Ukraine ;
. Situation politique en France ;
. Pavel Durov…

Lire l’ENTRETIEN (en français)

Médias – « L’Ukraine doit être autorisée à frapper des cibles russes au besoin » (Delfi – 28 août 2024)


Présent à Tallinn pour l’inauguration de la Chambre de commerce franco-estonienne, aux côtés du député Vincent Caure, député représentant les Français d’Europe du Nord, j’ai eu le plaisir de répondre aux questions du journaliste Kaarel Kressa du média Delfi.

Extrait (traduit en français) :

Olivier Cadic a déclaré lors de l’inauguration de la Chambre de commerce franco-estonienne que les entreprises françaises sont attirées en Estonie par la brillante image de son secteur technologique. “Il semble que nous ayons tardé à venir ici, et maintenant nous sommes heureux de constater des progrès“, a-t-il déclaré. Le sénateur français Olivier Cadic a souligné que, puisque la Russie tire des missiles à longue portée sur l’Ukraine depuis le territoire russe, l’Ukraine doit réagir en détruisant les sites d’où ces missiles sont lancés. “Je n’ai aucun doute là-dessus“, a-t-il déclaré.

Traduction de l’entretien en français

Traduction de l’entretien en anglais

Lire l’article INTERVJUU | Prantsuse senaator: Ukraina peab saama tulistada neid Vene sihtmärke, mida vaja

J’ai répondu aux questions suivantes de Delfi :

Quels sont les secteurs qui intéressent le plus les investisseurs et exportateurs français, en Estonie et dans la région ?

Quelles sont les principales difficultés rencontrées par les Français résidant à l’étranger ? De quoi se plaignent-ils auprès des politiciens ?

Pourriez-vous commenter la situation politique en France ? Lundi, le président Emmanuel Macron a déclaré que Lucie Castets, la candidate de la coalition de gauche qui a récemment remporté les élections législatives, n’était pas pertinente pour le poste de Premier ministre. Qui pourrait être approprié et comment sortir de l’impasse ?

L’idée qu’un isolationniste d’extrême gauche ou de droite puisse arriver au pouvoir en France est inquiétante. Comment peut-on éviter cela ?

Actuellement, le cas de Pavel Durov, propriétaire de la plateforme Telegram, arrêté à Paris, suscite beaucoup d’attention. Pensez-vous que cette question relève davantage de l’actualité criminelle ou du domaine de l’informatique et des libertés civiles ?

L’Ukraine demande actuellement aux pays occidentaux l’autorisation d’utiliser toutes les armes qu’elle a reçues, y compris les missiles français SCALP, pour frapper des cibles situées au plus profond de la Russie. Quelle est votre position politique à ce sujet ?

Ainsi, les missiles à longue portée devraient également être utilisés pour frapper des cibles situées au plus profond de la Russie ?

L’une des conséquences de la guerre est que les armes françaises, comme les obusiers CAESAR et les missiles longue portée SCALP, ont montré leur efficacité en situation réelle de combat. Quel impact cela a-t-il sur la réputation de l’industrie de défense française ?

Sénat – Pérou – Vincent Sicet

Heureux d’avoir reçu au Sénat Vincent Sicet, conseiller des Français de l’étranger pour le Pérou, président du conseil consulaire et administrateur de la Chambre de commerce et d’industrie Pérou-France (CCIPF).

Dans le prolongement de mon déplacement au Pérou en mai dernier (compte-rendu), nous avons évoqué
le projet de lancement de la confrérie des vins de Bordeaux à Lima , prévu fin 2024.

Sa démarche est destinée à développer le courant d’affaires entre nos deux pays et en particulier à favoriser la visibilité de nos viticulteurs.

Cette idée initiée par Vincent, il y a plus de deux ans, relève de la diplomatie économique, et constitue mon objectif prioritaire pour le pays.

En circonscription aux Philippines – Manille (1-3 août 2024)

Retour à Manille, dix-huit mois après mon premier passage (compte-rendu), dans le prolongement de mon déplacement à Taiwan (compte-rendu). Ce déplacement devait me permettre d’exprimer la solidarité de la France avec les Philippines, qui doivent subir des intrusions persistantes et agressives de la part des autorités chinoises en mer de Chine méridionale.

Accueilli à mon arrivée par Thomas Rollet, conseiller politique, nous avons rejoint Remy Tirouttouvarayane, premier conseiller, à la Résidence de France. Je leur exprime ma gratitude pour tout le temps qu’ils m’ont consacré.

L’intensité et la multiplicité des rendez-vous qui se sont déroulés sur 48 heures doivent beaucoup à l’équipe de l’ambassade de France.

Je veux d’abord remercier Marie Fontanel, ambassadrice de France aux Philippines, qui m’a permis de bénéficier de la Résidence de France durant ses congés pour y tenir de nombreuses réunions et qui a participé à l’organisation de mon séjour.

Très satisfait d’avoir pu apprécier les progrès réalisés par la France aux Philippines depuis 18 mois.

Diplomatie parlementaire

Ministère des Affaires étrangères

Maria Elena P. Algabre, Secrétaire adjoint pour les Affaires européennes, précédemment ambassadrice des Philippines en Turquie, m’a accueilli au ministère des Affaires étrangères pour témoigner de la volonté de l’exécutif philippin de développer ses relations avec l’Europe.

Trois nouvelles ambassades vont s’ouvrir en Finlande, Irlande et Roumanie pour enrichir leur réseau des 20 ambassades européennes.

Belle opportunité de prendre en compte la vision du ministère concernant les enjeux dans l’Indopacifique. +d’images

Sénat

Ma première séquence de travail m’a permis de rencontrer mon collègue philippin, le sénateur Francis « Tol » N. Tolentino qui m’a félicité pour la brillante cérémonie d’ouverture des JO 2O24 à Paris.

Le sénateur m’a alerté sur la désinformation concernant les JO Paris2024 sur CGTN. Cette chaîne appartient à CCTV, organisme de télévision publique chinoise dépendant directement du Parti communiste chinois, déclare qu’une coupure de courant était en cours plongeait Paris dans l’obscurité et que seule la basilique du Sacré-cœur était illuminée.

Nous avons également échangé sur les réactions des parlementaires philippins face au comportement agressif et provocateur de la Garde côtière chinoise autour des îles Spratleys. +d’images

Défense

Merci au général Andres Centino, ancien chef d’état-major des forces armées philippines, conseiller spécial du président Bongbong Marcos pour le suivi des questions maritimes, de s’être déplacé à la Résidence de France pour un entretien privilégié.

Chargé de la surveillance maritime des Philippines, le général est en pointe face à la marine chinoise et occupe une fonction clé pour faciliter les échanges d’informations avec les États-Unis, l’Australie et le Japon.

Nous avons évoqué les nombreuses ingérences chinoises aux Philippines. En juin dernier, un bateau des garde-côtes chinois a “délibérément éperonné” les bateaux philippins venus ravitailler le BRP Sierra Madre, un vaisseau de guerre délibérément échoué sur l’atoll Second Thomas. Un marin philippin avait été grièvement blessé.

En 2016, le Tribunal arbitral établi par la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer – à laquelle les Philippines et la Chine sont parties – a statué que le banc Second Thomas se situe dans la zone économique exclusive des Philippines. Chacun peut observer que la Chine ne respecte par l’état de droit international et cherche à s’approprier l’atoll Second Thomas qui se situe à environ 200 km de l’île philippine de Palawan et à plus de 1 000 km de la grande île chinoise la plus proche, Hainan. +d’images

Industriels de la Défense

Lors de mon premier passage à Manille (compte-rendu), la nécessité de bénéficier du soutien d’un attaché de Défense à demeure aux Philippines était apparu comme une évidence. À la demande de l’ambassadrice Michèle Boccoz, j’avais plaidé en ce sens à mon retour à Paris auprès du cabinet du ministre des Armées.

Le passage du ministre des Armées, Sébastien Lecornu, en décembre 2023 a été déterminant. Une lettre d’intention définissant une feuille de route pour le renforcement de la coopération entre nos deux pays a été signée à cette occasion.

Au lendemain du premier passage à Manille de la mission Pégase de l’armée de l’Air et de l’Espace française à l’issue de son déploiement dans le Pacifique, Rémy Tirouttouvarayane, premier conseiller, a réuni les industriels de la Défense à la Résidence pour un diner de travail avec Gautier Arvin-Berod (Naval Group) ; Jussi Hoikka (Airbus) ; Benoît Nalin (Thales) ; Thomas Rollet, conseiller politique et Michel Midon, attaché d’Armement.

Heureux de constater que nos entreprises mettent en oeuvre la stratégie indopacifique française qui allie protection du droit international et partenariats avec les pays de la région.

De La Salle University

Échange passionnant avec Renato Cruz de Castro, professeur émérite au département des études internationales, politologue réputé et administrateur d’un Think tank d’études stratégiques et internationales ; et avec Don McCain Gill, analyste géopolitique spécialisé sur les relations extérieures des Philippines et de l’Inde.

Explications lumineuses sur les raisons stratégiques qui poussent le Parti communiste chinois à vouloir annexer Taiwan dans un premier temps.

La volonté est de repousser les flottes alliées en brisant la première chaine d’îles qui passe de Borneo, à la partie nord-ouest des Philippines ; Taiwan, puis l’archipel japonais dont l’ile d’Okinawa.

Depuis 2013, la Chine développe des îles artificielles sur des atolls qui sont désormais au nombre de 8. Elles apparaissent être des porte-avions et deviennent des enjeux.

Les Philippins n’ont pas oublié que durant la seconde guerre mondiale, les Japonais avaient attaqué les Philippines depuis Taiwan. Ils savent qu’une invasion de Taiwan par la Chine placerait les Philippines en première ligne de nouvelles revendications territoriales chinoises.

Coopération & Action culturelle

 AFD – Banque mondiale

Rencontre avec Thierry Liabastre, AFD et Georges Comair, Banque mondiale, à l’ambassade dans le prolongement de notre échange en 2023.

Thierry Liabastre a présenté une note de cadrage des activités de l’AFD aux Philippines qui fait de la France le premier bailleur européen dans le pays.

L’AFD a deux projets avec un soutien politique fort des autorités : l’appui au plan d’action Climat des Philippines et le projet de Sécurité alimentaire par l’amélioration de la nutrition pour les foyers vulnérables par la distribution de bons alimentaires.

Nous avons également évoqué l’amélioration du système de transports à Cebu, deuxième plus grande ville des Philippines, au travers du projet de bus rapides (BRT).

Pour sa part, Georges Comair s’inquiète de savoir que peut-être dans 4 à 5 ans, les Philippines n’auront plus aussi facilement accès aux prêts subventionnés, car ils ne seront plus classés parmi les pays en voie de développement, mais comme un pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure, selon la classification de la Banque mondiale en cohérence avec les règles de l’OCDE.

AFD – ONG

Les Organisations de la société civile (OSC) ont bénéficié de 12 millions d’euros de l’Agence française du développement (AFD) depuis 2009 pour financer 27 projets, dont 14 sont toujours en cours.

J’ai reçu à la Résidence Augustin Vatelot, directeur-pays de Eau et Vie, en présence de Thierry Liabastre, AFD, et Thomas Rollet, conseiller politique, pour discuter de l’activité de cette association qui fournit un accès à l’eau dans les bidonvilles, dans un pays où moins de 50% de la population du pays dispose de l’accès à l’eau courante à domicile.

4 500 personnes bénéficient d’un accès à l’eau pérenne à domicile et plus de 7 680 personnes sont formées à la prévention des risques. L’ensemble des habitants des 26 bidonvilles ciblés, soit environ 150 000 personnes, ont leurs conditions de vie qui se sont améliorées.

Le montant du financement AFD s’élève à 600 000 € sur un montant projet total de 1 003 171 €.

La veille, j’avais rencontré Claudine et Didier Le carré, deux volontaires VSI engagés bénévolement pour l’association Caméléon, qui bénéficie également du soutien de l’AFD.

L’association s’occupe de la protection et des soins de filles victimes d’abus sexuels. L’UNICEF classe les Philippines comme le premier pays au monde en matière d’exploitation sexuelle des enfants en ligne (OSEC), avec des cas signalés d’OSEC augmentant de 280 % en 2022. +d’images

Blue Nations

Réunion avec Sylvain Lamourette, attaché de Coopération, et Solène Dislaire, chargée de mission scientifique et enjeux globaux pour faire le point dans un premier temps sur la coopération éducative.

Nous avons évoqué en particulier la Maternelle Academy située sur l’île de Cebu et l’importance à mes yeux de soutenir cette école philippine qui promeut l’apprentissage du français. D’autant que le pays ne dispose que d’une seule université qui enseigne notre langue.

Par ailleurs, le 5 juin 2024, l’ambassade de France aux Philippines a lancé l’initiative “Blue Nations ». L’initiative cherche à s’appuyer sur la coopération de longue date entre la France et les Philippines sur les questions maritimes et climatiques et vise à amplifier les efforts dans ces domaines clés dans la perspective de la Conférence des Nations Unies sur les Océans (UNOC3) de 2025 à Nice.

A cette occasion, l’ambassade de France a également publié un appel à propositions sur la jeunesse et les océans visant à mobiliser la société civile, les étudiants et les jeunes pour les sensibiliser aux défis du changement climatique. Les projets sélectionnés seront financés sur deux ans.

Diplomatie économique

Chambre de commerce et d’industrie France-Philippines (CCIFP)

À l’invitation de Kevin Charuel, directeur de la CCIFP depuis avril 2023, j’ai participé à une réunion avec plusieurs membres de la Chambre et discuter des opportunités de développement pour nos entreprises aux Philippines.

Fondée en 1988, la CCIFP sert plus de 174 membres. Pour les membres rencontrés, les Philippines sont le pays de la zone le plus propice aux investissements étrangers. Il existe une très forte attractivité pour les entrepreneurs et des opportunités réelles pour les jeunes diplômés.

Le pays dispose de nombreux atouts et repose sur trois piliers : la main d’oeuvre, les call centers et l’électronique.

Un risque de dépendance à la « Chine » est identifié en matière d’infrastructure. L’opérateur du réseau électrique est détenu à 40% par des Chinois.

Concernant les tarifs d’électricité, le pays est le 2ème plus cher de la zone pour l’électricité, après Singapour. Les Philippines sont attachées à leur souveraineté et souhaitent diversifier leurs partenaires, ce qui ouvre un champ d’opportunités pour nos entreprises, dans l’énergie, les transports, les services…

Pour faciliter l’implantation, les services de la CCIFP sont recommandés pour surmonter les complexités administratives identifiées.

Merci aux participants (à l’image, de g à d) : Patrick Garez (CCEF) ; Gautier Wenger (CMA/CGM) ; Matisse Gauthier (service économique ambassade) ; Remy Tirouttouvarayane (1er conseiller) ; Philippe Gauthier (Euroasia) ; Olivier Cadic ; Kevin Charuel (Dir. CCIFP) ; Cyril Rocke (DataOne Asia) ; Amaury Brucker (The blue circle) ; Bruno Vergnes (Thales) ; Xavier Leroux (Alliance française). +d’images

Asie Colas Rail

Rencontre avec Christophe Chassagnette (CCEF), directeur exploitation Asie Colas Rail, engagé depuis 34 ans dans le ferroviaire.

“On peut faire du bon business aux Philippines » m’a confié Christophe.

Depuis un ou deux ans, la perception des Philippines n’est pas la même chez Colas Rail après avoir été retenu successivement sur deux grands projets d’envergure à Manille.

Sur le Metro Manila Subway (MMSP), le Consortium piloté par Colas Rail, avec Egis et Thales en tant que partenaires, a été engagé par Mitsubishi Corporation pour la réalisation des systèmes ferroviaires. Les travaux de construction sur site commenceront courant 2025 pour bâtir une nouvelle ligne de métro entièrement souterraine de 32 kms avec 15 stations. En 2030, la nouvelle ligne raccourcira le temps de trajet entre Quezon City et Taguig de près de deux heures à trente-cinq minutes.

Après la ligne souterraine du métro de Manille remportée fin 2021, la ligne North South Commuter Rail (NSCR) est le second projet majeur d’infrastructure ferroviaire remporté par Colas Rail aux Philippines.

Colas Rail, membre d’un groupement conduit par Alstom, a été choisi par Mitsubishi Corporation pour la conception et la réalisation des systèmes E&M (Electrical & Mechanical) et des travaux de voies ferrées de la ligne NSCR. Ce second projet qui est un des plus importants de la société dans le monde dont les travaux débuteront fin 2024, prévoit la construction d’environ 110 km de ligne. Elle desservira 27 nouvelles stations, avec une section sud de 55 km entre Tutuban et Calamba, dans la province de Laguna, et une section nord de 51 km entre Malolos et Clark International Airport, dans la province de Pampanga.

Ces projets renforceront le raccordement des quartiers périphériques de Manille à son réseau de métro. Ils permettent de créer une relation de plus en plus forte avec les entreprises japonaises au travers de Mitsubishi Corporation et ouvrent des opportunités pour d’autres sociétés françaises de la Supply Chain. +d’images

Communauté française

Consulat

Heureux d’avoir retrouvé Valérie Osswald, consule, et découvert la nouvelle implantation de notre poste diplomatique dans des bâtiments très fonctionnels.

Si le nombre de Français inscrits au consulat reste stable à 3044, on estime à 1500 les compatriotes présents aux Philippines.

La France attire les Philippins. Le nombre des visas délivrés a bondi de 26 060 (2022) à 34 160 (2023). J’ai salué l’équipe des visas du consulat pour leur productivité et leur efficacité.

Les Philippins ont enregistré plus de 50 000 visiteurs français sur le premier semestre, ce qui place la France au 14ème rang des touristes dans l’archipel et au deuxième pour les Européens, derrière les Allemands.

Ce surcroit de touristes qui sont parfois en difficulté, dans des endroits difficiles d’accès, explique pourquoi le nombre de dossiers de Français en difficulté traités par le consulat a quadruplé de 88 (2022) à 311 (2023).

Ces dossiers sont complexes à traiter et chronophage pour le consulat. À titre d’exemple, une petite fille abandonnée par la mère et dont le père était décédé a été suivie par le consulat pendant 7 ans, avant qu’elle puisse rentrer en France. +d’images

Culture

Alliance française de Manille (AFM)

Très heureux d’avoir pu observer l’engouement populaire lors d’une soirée “Watch party” des Jeux Olympiques de Paris 2024, organisée à l’Alliance Française de Manille.

Parmi les présents, des membres de l’ambassade de France aux Philippines, des étudiants, des enseignants, des Français résidents aux Philippines, ainsi que l’ambassadeur d’Argentine, Ricardo Luis Bocalandro, venu assister au match de handball masculin Argentine-France.

À plus de 10 000 kilomètres de distance, j’ai pu mesurer l’impact extraordinaire produit par la cérémonie d’ouverture qui a magnifié Paris et placé cet événement à un niveau jamais atteint.

Merci à Xavier Leroux (dir. AFM) et Victor Petit (dir. adjoint AFM) pour leur chaleureux accueil.

Un bel épilogue pour ce deuxième déplacement aux Philippines en deux ans. +d’images

Sénat – Mémoire – Libération de Paris

80e anniversaire de la Libération de Paris – Cérémonie du Souvenir dans le Jardin du Luxembourg

“Le Paris qui se bat ce soir veut commander demain. Non pour le pouvoir, mais pour la justice, non pour la politique, mais pour la morale, non pour la domination de leur pays, mais pour sa grandeur.” Albert Camus, Combat, 24 août 1944.

N’oublions jamais !

À l’occasion du 80e anniversaire de la Libération de Paris, j’ai participé à une cérémonie du Souvenir ce dimanche 25 août 2024, dans le Jardin du Luxembourg, en présence de Gérard Larcher, président du Sénat, et de nombreux collègues sénateurs.

La première séquence s’est tenue auprès de la dalle qui rappelle le sacrifice de gardiens de la paix et de volontaires des Forces Françaises de l’Intérieur fusillés par l’occupant.

Loïc Hervé, vice-président du Sénat, a lu « Le Sang de la liberté », éditorial d’Albert Camus, du journal Combat du 24 août 1944.
Il a été suivi par une allocution de Pierre Ouzoulias, vice-président du Sénat. Son grand-père, Albert Ouzoulias (1915-1995), fut un des dirigeants de la Résistance à Paris et colonel des FTPF, connu sous le non de colonel André.

Nous nous sommes ensuite rendus devant la plaque du Soldat Arnould de la 2ème division blindée (DB).

Christophe Legrand, président de l’Association des Anciens du 501e Régiment de chars de combat (501e RCC) a lu des extraits du « Récit de la Libération du Luxembourg par la 2e compagnie du 501e RCC (2e DB) le 25 août 1944 » du général Jacques de Witasse.

Avant le dépôt de gerbe, le président du Sénat a prononcé une allocution en hommage à Jean Arnould, gersois de 24 ans, se faisant appeler “Portier”, mortellement blessé en tentant de pénétrer dans les jardins par l’entrée donnant sur le boulevard Saint-Michel, en face du métro Luxembourg. +d’images

Sénat – Australie – Résolution 2758 ONU

Résister à la déformation du droit international concernant Taiwan.

Félicitations au Sénat australien qui a adopté hier à l’unanimité une motion d’urgence sur la résolution 2758 de l’ONU, dirigée par les sénateurs David Fawcett et Deborah ONeill.

“La résolution 2758 du 25 octobre 1971 de l’Assemblée générale de l’ONU n’établit pas la souveraineté de la République Populaire de Chine (RPC) sur Taiwan et ne détermine pas l’avenir du statut de Taiwan aux Nations Unies, ni la participation de Taiwan aux agences des Nations Unies ou aux organisations internationales.”

Qu’est-ce que l’initiative 2758 ?

La résolution 2758 de l’ONU a établi la RPC comme « seul représentant légitime de la Chine auprès des Nations Unies ».

Il reste muet sur la souveraineté de Taïwan, sa participation aux organisations internationales et ses relations avec d’autres pays.

La RPC a déployé des efforts soutenus pour déformer le sens de la résolution 2758 en faveur du « principe d’une seule Chine » de Pékin. Cela a notamment consisté à modifier des documents historiques, en remplaçant « Taïwan » par « Taïwan, province de Chine ».

Il est urgent de remédier au manque de représentation des 24 millions de Taïwanais à l’ONU. L’IPAC a décidé d’informer le public de la distorsion de la résolution 2758 des Nations Unies.

Nous œuvrerons pour soutenir les revendications justifiées et légales de Taiwan en faveur d’une participation significative aux agences des Nations Unies et à d’autres organismes mondiaux.

Transcender les frontières et la politique partisane pour réformer la politique à l’égard de la Chine.

La RPC cite la résolution 2758 de l’Assemblée générale des Nations Unies comme un faux prétexte pour isoler Taiwan de la communauté internationale. Seul le gouvernement démocratiquement élu de Taïwan a le droit de représenter le peuple taïwanais.

En circonscription à Taïwan – Taipei (28-31 juillet & 3 août 2024)

Merci à Franck Paris, directeur du Bureau Français à Taiwan (BFT), et à son équipe pour leur soutien et la pertinence de leurs conseils dans l’organisation de mon déplacement.

À nouveau très reconnaissant envers le MOFA pour leur art de faciliter les échanges et la qualité de leur accueil pour la conférence IPAC.

En dédicaçant la carte de Taiwan destinée au président Lai Ching-te, j’ai pensé à tous les Taïwanais qui défendent et incarnent les valeurs démocratiques.

Il faut venir à Taiwan pour ressentir qui si la Russie est une tempête, la Chine est le changement climatique qui menace l’équilibre géopolitique.

Diplomatie parlementaire

Sommet de l’Alliance interparlementaire sur la Chine, IPAC

IPAC – Accueil par la vice-Présidente Bi-khim Hsiao

Retour pour mon 4ème déplacement à Taïwan, depuis octobre 2021, pour participer à la quatrième réunion annuelle de l’Alliance interparlementaire sur la Chine (IPAC) dans la ville de Taipei.

Accueillis par Luke de Pulford, directeur exécutif IPAC, 49 législateurs de partis politiques différents, venus de 24 pays sur 5 continents, ont formé la plus grande délégation parlementaire jamais vue à Taiwan à titre institutionnel.

Créé en juin 2020, comprenant plus de 250 parlementaires situés dans 34 pays et au Parlement européen, l’IPAC se concentre sur les défis que la République populaire de Chine (RPC) pose aux démocraties et promeut la législation dans les pays du monde entier pour maintenir l’ordre fondé sur les règles.

J’ai succédé au sénateur André Gattolin, co-fondateur de l’IPAC, au poste de co-chair pour la France, lorsqu’André a quitté le Sénat en octobre 2023.

Avant leur venue, des membres de l’IPAC (huit législateurs d’au moins cinq pays) avaient été contactés par les ambassades de RPC dans leurs pays respectifs dans une tentative claire de les intimider et de les dissuader de se rendre au sommet annuel de l’IPAC à Taipei. Les membres de l’IPAC, démocratiquement élus, ont condamné l’ingérence de la Chine dans le sommet de l’IPAC et réitéré leur soutien au régime démocratique de Taiwan.

Lors de la première audience à la Maison des hôtes de Taipei, la vice-présidente Hsio Bi-Kim nous a accueilli en déclarant : « Le plus grand atout de la démocratie est la capacité de tirer parti de notre liberté d’innover et de transformer les défis en opportunités grâce à des partenariats. »

« Le soutien des partenaires mondiaux de Taiwan prouve que nous ne sommes pas seuls ». +d’images

IPAC – Président LAI Ching-te

Lors du sommet de l’IPAC, le Président Lai Ching-te a appelé à la création d’un « parapluie démocratique » pour protéger les intérêts communs, la sécurité et la prospérité mondiale.

Le président Lai a défini les 4 piliers pour soutenir Taiwan : renforcer sa défense ; assurer sa résilience économique ; accroître la solidarité des démocraties et maintenir le statu quo en favorisant le dialogue plutôt que la confrontation.

Le Président a souligné que Taïwan, se trouvant à l’avant-garde du monde démocratique, était déterminé à défendre sa démocratie et souhaitait coopérer pour maintenir la paix régionale. Il a précisé que Taïwan avait besoin du monde, tout comme le monde avait besoin de Taïwan.

À la faveur de cette rencontre, une carte détaillée de Taïwan réalisée par CIGeography, dédicacée par les membres de l’IPAC, participant au sommet de Taipei, a été remise au président Lai. La carte montre les eaux intérieures (à l’intérieur de la ligne de base) et territoriales de Taïwan (jusqu’à 12 milles marins de la ligne de base), ainsi que sa zone d’identification de défense aérienne (ADIZ), revendiquée et de facto.

Chaque législateur a signé la carte dans la zone d’identification de défense aérienne (ADIZ) taïwanaise de facto, la seule partie de l’ADIZ où les incursions sont signalées par le ministère national de la Défense taïwanais.

Ma signature se trouve près des îles de Penghu, appelées également Pescadores, en souvenir de ma visite en 2023. J’ai remis au président Lai Ching-te un pin collector Paris 2024, en lui déclarant que si la démocratie était une discipline olympique Taïwan aurait la médaille d’or. +d’images

IPAC – Vice-ministre des Affaires étrangères

Imaginez que le régime de Pékin soit une démocratie!

À l’occasion d’un cocktail de bienvenue organisé par le ministère taïwanais des Affaires étrangères, j’ai eu l’opportunité d’adresser un discours au nom de mes collègues de l’IPAC.

Dans son discours, le vice-ministre Tien Chung-kwang a utilisé la métaphore de partenaires dans un marathon pour illustrer l’importance de la coopération entre les parlementaires de pays démocratiques dans le cadre de l’IPAC pour défendre l’ordre international face à la Chine.

Il a rappelé que la Chine tentait d’associer le “principe d’une seule Chine” à la résolution 2758 de l’Assemblée générale de l’ONU, afin de régler le différend avec Taïwan dans un cadre de politique intérieure. Taïwan ne partage pas cette interprétation de la résolution 2758 et espère que ses partenaires démocratiques accorderont plus d’attention à ce point.

Le vice-ministre a par ailleurs remercié l’IPAC d’avoir activement appelé les membres du G7 et du G20 à soutenir la démocratie taïwanaise et la participation internationale de Taïwan.

En réponse, j’ai souligné que ce sommet annuel de l’IPAC coïncidait avec la tenue des Jeux Olympiques de Paris.

J’ai regretté que dans le même temps, le gouvernement chinois prenne des dispositions en contradiction avec l’esprit des droits de l’Homme porté par les Nations unies, en adoptant le 1er juillet dernier, une ordonnance prévoyant des sanctions lourdes, jusqu’à la peine de mort, à l’encontre des personnes incitant à la sécession ou soutenant l’indépendance de Taïwan.

À l’issue des discours, j’ai remis au vice-ministre Tien Chung-kwang, un service de 4 coupes de champagne, marqués Sénat, et une bouteille de champagne. C’était un clin d’oeil pour marquer notre reconnaissance envers la décision du précédent Yuan législatif de supprimer la surtaxe sur le champagne français, prise en 2022. +d’images

Discours (prononcé en anglais)

[…]  Ne pensez-vous pas que l’avenir de Taïwan et du monde seraient plus sûrs si le régime de Pékin devenait une démocratie ?
Imaginez que le régime de Pékin soit une démocratie!
Imaginez que Jimmy Lai soit libre !
Vous pouvez dire que je suis un rêveur, mais je ne suis pas le seul ici, avec mes collègues.
Au nom des membres de l’IPAC, Monsieur le ministre,
Faites que Taïwan continue à inspirer les démocraties.
Merci encore pour votre accueil chaleureux et pour ce merveilleux moment d’échanges.

Lire l’intégralité du DISCOURS

IPAC – Résolution 2758

Les membres de l’IPAC adoptent leur « résolution 2758 » destinée à s’opposer à l’utilisation abusive délibérée par la Chine de la résolution 2758 de l’ONU pour limiter la participation internationale de Taiwan.

Les 49 parlementaires représentant 24 pays ont voté cette résolution à l’unanimité et se sont engagés à agir pour la faire approuver dans leurs parlements respectifs. +d’images

Lire RÉSOLUTION MODÈLE IPAC SUR 2758

IPAC – Conférence de presse

Les médias internationaux sont venus en nombre pour couvrir le sommet de l’IPAC à Taipei 2024, qui a réuni la plus grande délégation parlementaire à Taïwan, comprenant 49 parlementaires de 24 pays.

Notre message de solidarité avec Taïwan, ainsi que notre engagement à protéger les droits de l’homme, la démocratie et l’ordre international fondé sur les règles, ont résonné dans le monde entier, dans 87 pays.

Les membres de l’IPAC ont fermement condamné les tentatives de Pékin d’interférer dans leur sommet annuel par des tactiques d’intimidation et de pression. Cet effort diplomatique mondial pour perturber le sommet de l’IPAC fait suite à la divulgation par le ministère américain de la Justice en 2024 d’une cyberattaque du groupe APT31, parrainée par la RPC en 2021 contre le réseau de l’IPAC. Ces tentatives soulignent la nécessité de lever un parapluie démocratique non seulement sur Taïwan, mais aussi sur les pays qui partagent les mêmes valeurs.

L’IPAC est résolu à protéger nos institutions et nos communautés contre les activités d’ingérence étrangère et de répression transnationale de la RPC.

Comme lors des trois sommets précédents de l’IPAC, les parlementaires ont réaffirmé leur engagement à défendre les droits universels de tous les individus en Chine, à Hong Kong, dans la région ouïghoure au Xinjiang, au Tibet, ainsi que ceux qui font face dans le monde entier à la répression à distance de Pékin. D’autres annonces comprenaient le lancement d’un conseil des anciens parlementaires pour assurer la contribution continue des législateurs à la retraite au projet IPAC. +d’images

Radio Taïwan International : Le parlement taïwanais devient membre de l’IPAC lors de son 4e sommet qui s’est tenu à Taipei

IPAC – Jimmy Lai / Hong-Kong

Le procès tant attendu de Jimmy Lai, citoyen britannique qui a fondé le défunt journal Apple Daily, le plus grand journal pro-démocratie de Hong Kong, s’est ouvert le 18 décembre 2023.

Maria Ressa, prix Nobel de la Paix, Caoilfhionn Gallagher qui dirige l’équipe internationale d’avocats de Jimmy Lai et Amnesty International, ont fait un point sur l’avancement de la procédure aux membres de l’IPAC, en présence de Sébastien Lai, un des fils de Jimmy, que j’avais reçu précédemment au Sénat.

Le 24 juillet, le procès de Jimmy Lai a repris pour une évaluation à mi-parcours pour évaluer la justification de l’accusation. Les avocats de la défense ont fait valoir que M. Lai “ne peut être mis en cause” au motif que les libertés de la presse sont garanties par la Loi fondamentale. Mais la cour a statué que les accusations portées contre M. Lai sont fondées.

L’affaire a été ajournée au 20 novembre, date à laquelle M. Lai devrait témoigner.

L’IPAC rappelle que les activités prétendument criminelles de M. Lai, y compris la prise de parole avec des médias étrangers, l’expression de ses opinions et l’interview de journalistes, d’universitaires et de défenseurs des droits de l’homme, sont autorisées en vertu du droit international, y compris dans le cadre des obligations juridiques internationales de Hong Kong.

Sébastien Lai souligne : « Mon père a 76 ans et a déjà passé plus de trois ans et demi en prison. À une époque où la plupart des gens profitent de leur retraite et passent du temps avec leur famille, mon père est en isolement dans une prison de Hong Kong.”
Il dénonce un procès-spectacle de son père, en vertu de la loi sur la sécurité nationale. Il implore le gouvernement britannique de prendre des mesures pour mettre fin à cette farce et obtenir sa libération immédiate. +d’images

IPAC – Clôture – Conseil de Sécurité

Le sommet s’est conclu lors d’une réception en présence de Joseph Wu, secrétaire général du Conseil de sécurité nationale depuis le mois de mai dernier, après avoir été le ministre des Affaires étrangères à la plus grande longévité de l’histoire de Taiwan.

J’avais rencontré le ministre Wu en octobre 2021. Nous avions parlé alors de l’IPAC qui venait de se constituer et de la résolution votée, quelques mois plus tôt, au Sénat en faveur de l’association de Taïwan aux travaux de plusieurs organisations internationales.

Joseph Wu a rappelé que la guerre hybride était lancée contre les démocraties par les pays autoritaires. Les cyberattaques, la désinformation, la guerre cognitive, menacent les démocraties de l’intérieur.

L’IPAC sort renforcé de ce 4ème sommet. Plus tôt dans la semaine, des législateurs multi-partis de six autres pays ont rejoint le réseau : la Colombie, l’Irak, le Malawi, les Îles Salomon, la Gambie et l’Uruguay.

Cerise sur le gâteau, Taïwan est le 40ème pays à rejoindre l’Alliance avec les coprésidents Fan Yun (Parti démocrate progressiste) et Chen Gau-tzu (Parti populaire de Taïwan).

Malgré les tentatives de Pékin d’intimider le réseau, l’IPAC est plus fort que jamais.

Félicitations à Luke de Pulford, directeur exécutif de l’IPAC, et à toute l’équipe pour ce remarquable succès d’organisation. +d’images

Institut de défense nationale et de recherche pour la sécurité (INDSR)

Entretien inspirant avec Li Win-Chung, CEO de l’INDSR, ancien député membre de la commission Défense, accompagné de Tzeng Yi-suo, chercheur associé à la division de la Cybersécurité et de la Simulation de la prise de décision et de Jyh-Shyang Sheu, chercheur adjoint à la division des Concepts de politique chinoise, d’armée et de guerre.

L’INDSR est considéré comme le meilleur groupe de réflexion (think-tank) militaire de Taïwan.

Nous avons parlé de l’objectif de Pékin d’annexer Taiwan et la mer de Chine méridionale et des moyens nécessaires pour dissuader le PCC de rompre le statu-quo.

Taiwan a développé plusieurs mécanismes pour démonter les désinformations initiées par le régime de Pékin, car les risques liés à la sécurité de l’information sont des risques pour la sécurité nationale.

Dans le viseur, les applications chinoises qui peuvent “former la perception des utilisateurs” grâce à des algorithmes. Interdite en Inde depuis juin 2020, TikTok est classée comme un “produit dangereux”. L’utilisation de l’application est interdite dans les organismes gouvernementaux et dans leurs locaux à Taïwan. +d’images

Yuan législatif (parlement) – DPP

Rencontre avec Chen Kuan-ting, nouveau président du groupe d’amitié Taïwan-France au sein du Yuan législatif.

Élu en janvier 2024, député DPP (parti du Président Lai) de la 2ème circonscription de Chiayi, il m’a présenté les opportunités économiques offertes par sa circonscription.

Le député est vivement intéressé par le dynamisme des entreprises françaises sur l’île et a manifesté le souhait de rencontrer la chambre de commerce France-Taiwan pour attirer des enseignes dans sa circonscription.

Très heureux d’avoir rencontré ce nouvel interlocuteur déterminé à développer la relation bilatérale. +d’images

KMT

Merci à Alexander Huang, directeur des relations internationales du KMT, pour le long échange qu’il m’a accordé au siège du parti, en présence de Clea Le Cardeur, directrice adjointe du BFT.

Suite aux élections de janvier 2024, le DPP a conservé la présidence de Taiwan, mais a perdu sa majorité au Yuan législatif, du fait de l’alliance du KMT, du TPP et des indépendants (113 députés au Yuan législatif : 54 KMT, 53 DPP, 8 TPP, 2 indépendants).

Les nombreux voyages du KMT en Chine et en particulier celui d’une délégation de 17 parlementaires du KMT menée par le président du groupe Fu Kon-Chi en avril dernier, qui a précédé le dépôt d’une réforme renforçant les pouvoirs du parlement afin d’imposer ses orientations politiques à l’exécutif, font peser des soupçons de collusion entre le KMT et le régime de Pékin.

Le KMT se défend d’avoir reçu des instructions de Pékin et déclare avoir voulu rééquilibrer le pouvoir avec l’exécutif. Le but principal du voyage de Fu aurait été de persuader Pékin d’ouvrir des groupes de touristes à Taïwan pour l’économie locale. Alexander Huang m’a assuré que les voyages des parlementaires KMT étaient destinés à suivre l’activité de plus de 100 chambres de commerce situées en Chine.

Pour sa part, le directeur m’a dit qu’il n’était plus retourné en Chine depuis 2017, car Pékin n’offre pas de garanties de pouvoir aller et rentrer librement. Le régime de Pékin isole sa population et s’accompagne d’une dérive autoritaire de Xi Jinping au pouvoir depuis 13 ans. Les campagnes anti-corruption du dirigeant du Parti communiste chinois (PCC) peinent à convaincre, d’autant que deux ministres de la Défense qu’il a personnellement choisis sont poursuivis pour corruption.

Le « virus de la pensée démocrate » est présent en Chine. Plus il cherche à contrôler la population, plus le régime est fragile, pense-t-il. En référence à mon rêve exprimé de l’émergence d’un régime démocratique à Pékin pour apaiser l’évolution du monde, Alexander Huang m’a montré le portrait du père fondateur Sun Yet-sen et confié que c’était l’objectif initial du leader du KMT, qui reste à atteindre. +d’images

Maire de Taipei – LIFT

M. Wan-An Chiang, maire de Taipei, a favorisé l’atteinte de l’objectif que nous nous étions fixés lors de notre rencontre, l’an dernier. Le LIFT ouvrira son collège à la rentrée, qui sera inauguré par le maire le 2 septembre, en présence de Franck Paris, directeur du Bureau Français à Taiwan (BFT).

Accompagné de Clea Le Cardeur, directrice adjointe du BFT, Cécile Renault, conseillère de coopération et d’action culturelle, et Jérôme Douaud, conseiller politique, j’ai eu l’opportunité d’exprimer ma gratitude au maire, non seulement pour ce succès, mais également pour ses multiples marques d’intérêt témoignées envers l’éducation et la culture française.

Tout d’abord d’avoir confié à Mme Chen la responsabilité d’assurer un lien direct entre la ville et le LIFT, qui a permis de trouver un accord avec Yong Chun où le collège ouvrira ses portes.

Notre entretien m’a également permis de saluer les efforts de la principale, Mme Mann, pour améliorer les conditions d’accueil des primaires du LIFT au sein de Liu Gong.

J’ai félicité le maire pour le succès de la Nuit blanche de Taipei en 2023, où plus de 400 000 personnes ont déambulé pour admirer des oeuvres internationales. Le Bureau français de Taiwan est associé à la Nuit Blanche depuis sa création et s’implique plus étroitement encore en vue de celle qui se déroulera le 2 novembre 2024.

Nous avons évoqué enfin notre projet de trouver un nouveau site à Taipei pour accueillir l’Alliance française et offrir une vitrine à la francophonie dans la capitale.

Soucieux de donner un rayonnement et une dimension internationale à la capitale, Wan-An Chiang s’est réjoui de cette perspective qui contribue à l’atteinte de son objectif. +d’images

Enseignement

Lycée international France-Taïwan (LIFT)

Lors de mon premier passage en 2021 je me suis engagé à passer sur l’île chaque année, pour appuyer et suivre le développement du Lycée International Français de Taipei (LIFT), qui n’était alors qu’un projet.

Accompagné de Cléa Le Cardeur, directrice adjointe du BFT, et de Cécile Renault, conseillère de coopération et d’action culturelle, nous avons rejoint Amy Chen, présidente du LIFT et Alexandre Paître, vice-président de l’association des parents d’élèves UPLIFT. Charlotte Sichere succède à Alexandre Levy, initiateur du projet et président de l’association, parti à Hong-Kong.

Bonne nouvelle, le collège ouvrira à la rentrée pour les classes de 6ème et 5ème, sur un second site grâce à un accord avec Yong Chun. Les travaux d’aménagement ont été financés grâce à des mécénats (Total Energie pour la bibliothèque) ou le capital des donations passées.

À l’ouverture en septembre 2022, le LIFT comptait 45 élèves. À la rentrée de 2023, 72 élèves étaient accueillis. Leur nombre s’élevait à 90 à la fin de cette année scolaire en juin 2024. Ils seront 120 élèves à la rentrée 2024, soit près du triple des effectifs d’il y a deux ans.

Ces chiffres dépassent les prévisions et permettent d’équilibrer le budget.

Nous avons évoqué leurs prochains projets qui découlent d’une vision à 5 ans.

J’adresse mes plus chaleureuses félicitations à tous ceux qui contribuent à faire du LIFT un succès remarquable.

Cet établissement illustre à merveille l’épanouissement de la relation bilatérale qui unit nos deux pays : France et Taiwan.

Diplomatie économique

Chambre de commerce France-Taiwan – Énergie 

Retour à la Chambre de commerce France-Taïwan, dirigée par Stéphane Peden pour deux séquences en compagnie de Cléa Le Cardeur, directrice adjointe du Bureau français, Antoine Aubel, chef du département économique du bureau français, et Jérôme Douaud.

La sécurité énergétique constitue une priorité pour Taïwan, dont la croissance s’élève à 4% en 2024.

Première partie, une réunion s’est concentrée sur les approches de Taïwan pour relever les défis énergétiques afin de servir l’industrie des semi-conducteurs.

Avec Laurent Chevalier, représentant général pour le gaz, les énergies renouvelables et l’énergie chez TotalEnergies ; Olivier Letessier, Air Liquide Far Eastern (ALFE) et Denis Forman, avocat et président de la section CCEF Taiwan (Conseillers commerciaux extérieur de la France), j’ai pu mesurer le niveau d’implication des entreprises françaises dans ce secteur critique sur l’ile.

La société ALFE que j’ai visitée en 2023, a augmenté ses effectifs de 100 collaborateurs (880). Elle poursuit sa croissance en accompagnant la mise en route d’une nouvelle unité de la société TSMC, premier consommateur d’énergie sur l’ile.

Nous avons également discuté des progrès remarquables de Taïwan en matière d’inclusion et de droits, mis en évidence par un récent amendement permettant aux résidents étrangers permanents d’être admissibles à certaines prestations d’invalidité et à des services de soins de longue durée.

Chambre de commerce France-Taiwan – Le Booster

Dans un second temps, j’ai eu le plaisir de visiter le nouveau centre d’affaires de la Chambre française de Taïwan, “Le Booster”.

Ouvert en Mai 2024, l’espace de ce nouveau plateau est occupé par 5 entreprises employant 23 personnes.

J’ai échangé avec le VIE en charge du développement à Taïwan de la PME industrielle Gardette, de Villefranche sur Saône.

La chambre domicilie 72 entreprises.

Félicitations à Stéphane et à toute l’équipe de la Chambre pour leur enthousiasme et la progression des activités de la Chambre. +d’images

Advantech Co

« Permettre une planète intelligente »

Visite d’Advantech, une des premières sociétés technologiques de Taiwan, leader mondial de l’Internet des objets (IoT) industriel, dont la vision est de permettre une planète intelligente.

Pour prendre avantage des tendances de l’IoT, du big data et de l’intelligence artificielle, Advantech fait la promotion de solutions matérielles et logicielles IoT pour aider les partenaires commerciaux et les clients à connecter leurs chaînes industrielles.

Advantech travaille également avec des partenaires commerciaux pour co-créer des écosystèmes commerciaux qui accélèrent l’objectif de l’intelligence industrielle.

Notre délégation IPAC a découvert les multiples applications dans le domaine de la santé, du transport ou de la distribution offertes par Advantech, qui permettent d’appréhender un monde futur meilleur. +d’images

Médias – « Notre entretien sur l’état du monde avec le sénateur Cadic » (Diplomatie Internationale – Sept. 2024)

Merci à René Chiche de m’avoir fait l’honneur de m’interviewer pour la revue Diplomatie internationale qui paraît ce 14 août en kiosque.

Lire l’article Notre entretien sur l’état du monde avec le sénateur Cadic, sénateur des Français de l’étranger depuis 10 ans.
« Cet élu sillonne la planète avec passion, depuis une décennie, pour être au service de nos concitoyens et de la République ».

J’ai ainsi répondu aux questions suivantes :

. Quel est d’abord le bilan que vous tirez après vos 10 années en tant que sénateur des Français de l’étranger ?
. Concrètement, en quoi consiste votre activité d’élu du Sénat auprès des Français de l’étranger ?
. Quels sont les plus grands souvenirs de votre décennie de sénateur et quelle est l’action dont vous êtes le plus fier ?
. Depuis 10 ans, diriez-vous que l’image et l’influence de la France dans le monde se sont améliorées et renforcées ou détériorées et réduites ?
. Quels sont, selon vous, les principaux dangers qui menacent la paix dans le monde ?
. On sait que vous avez été récemment la cible de hackers chinois. Pour quelles raisons ?
. Estimez-vous que la diplomatie française dispose de suffisamment de moyens pour agir ?
. Quel est votre analyse sur le conflit entre Israël et le Hamas et êtes-vous favorable à la reconnaissance de l’État de Palestine ?
. Concernant la guerre entre la Russie et l’Ukraine, pensez-vous que la France s’implique efficacement dans le soutien à Kiev et que des négociations pourraient voir le jour prochainement entre les deux belligérants ?
. Au sujet de la future élection présidentielle aux USA de novembre prochain, est-ce qu’une nouvelle élection de Donald Trump constituerait une menace pour les relations entre les États-Unis et l’Europe ?
. Quel est, pour vous, le plus grand échec de la diplomatie française de ces dix dernières années ?
. Dernière question, Monsieur le sénateur : quelle est pour vous la principale force du Sénat par rapport à l’Assemblée nationale ?

Sénat – Arabie saoudite – Ambassadeur

De retour de mon déplacement au Liban, Fahad Al Ruwaily, ambassadeur du Royaume d’Arabie saoudite, m’a fait l’honneur de m’accorder un entretien, le 22 juillet, pour échanger sur la situation au Pays du Cèdre qui risque d’être entraîné dans une guerre avec Israël par le Hezbollah.

J’ai eu l’opportunité de relayer les préoccupations des Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) du Liban et des entrepreneurs du Rassemblement des Dirigeants et Chefs d’entreprise libanais (RDCL), victimes collatérales de la mesure les empêchant d’exporter vers l’Arabie saoudite.

En effet, depuis le 29 octobre 2023, en raison d’« un contrôle du Hezbollah sur tous les ports » du Liban, l’Arabie saoudite a banni toutes les importations venant du pays du cèdre. Cette sanction vise à « protéger la sécurité du Royaume et de son peuple » du captagon, une amphétamine extrêmement addictive qui envahit les rues d’Arabie saoudite.

Comme l’a titré un article du Mondafrique de l’an dernier, l’Iran et le Hezbollah ont transformé la Syrie en narco-État. Un think-tank saoudien a ainsi déclaré : “Au Liban, les unités de production de Captagon se trouvent dans des zones contrôlées par le Hezbollah comme la vallée de la Bekaa. Les groupes de trafiquants de drogue au Liban et en Syrie opèrent avec le plein soutien du Hezbollah”. Les trafiquants intègrent la drogue dans les containers expédiés depuis les ports libanais, ce qui a justifié la mesure saoudienne de bannissement.

J’ai suggéré à l’ambassadeur de partager les préoccupations des entrepreneurs du Liban avec son collègue à Beyrouth pour qu’il puisse les recevoir. Toute ma gratitude à Fahad Al Ruwaily pour la qualité de son écoute.

Médias – « Le parlement taïwanais devient membre de l’IPAC lors de son 4e sommet qui s’est tenu à Taipei » (Radio Taiwan intl – 30/07/2024)

RTI s’est fait l’écho de mon discours au nom de mes collègues de l’IPAC, à Tapei, fin juillet.

Extrait :

L’Alliance interparlementaire sur la Chine (IPAC), constituée de parlementaires de plus d’une vingtaine de pays, a tenu aujourd’hui à Taipei son 4e sommet annuel. Le Président Lai Ching-te (賴清德), invité à s’exprimer lors de l’ouverture de cet événement, a remercié la délégation – la plus importante délégation parlementaire internationale à s’être rendue à Taïwan […]

Olivier Cadic, vice-président de la Commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat français, a quant à lui souligné dans son discours que ce sommet annuel de l’IPAC coïncidait avec la tenue des Jeux olympiques de Paris et que le gouvernement chinois avait adopté le 1er juillet dernier une ordonnance prévoyant des sanctions lourdes à l’encontre des personnes incitant à la sécession ou soutenant l’indépendance de Taïwan. Olivier Cadic a affirmé que cela est en contradiction avec l’esprit des droits de l’Homme porté par les Nations unies et a dit espérer que la Chine mette fin à ses actions militaires agressives et respecte la liberté de navigation dans le détroit de Taïwan et en Mer de Chine méridionale, afin de maintenir la paix et la stabilité…

Lire l’article Le parlement taïwanais devient membre de l’IPAC lors de son 4e sommet qui s’est tenu à Taipei

INFOLETTRE n°236 – Juillet 2024

Lire : l’INFOLETTRE n°236 – Juillet 2024Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Quand France rime avec performance

Madame, Monsieur, chers élus, chers amis,

Alors que la France bat des records de médailles aux Jeux Olympiques et étonne le monde par la créativité de sa cérémonie d’ouverture, les résultats du commerce extérieur au 1er semestre 2024, publiés le 7 aout, font rimer France avec performance.

La France bat des records en matière de services. Notre excédent bondit de presque 10 Md€ par rapport au précédent semestre, pour atteindre +26 Md€. C’est le fruit des excellentes performances des services financiers et du secteur du tourisme, s’est réjouit Franck Riester, ministre du commerce extérieur et de l’attractivité.

Le déficit commercial, hors matériel militaire et énergie, retrouve pour la première fois son niveau d’avant crise sanitaire.

RÉSULTATS DU COMMERCE EXTÉRIEUR AU PREMIER SEMESTRE 2024

La France reste, en 2023, pour la 5e année consécutive, le pays le plus attractif d’Europe pour les investisseurs étrangers, devant le Royaume-Uni et l’Allemagne.

Ce contexte souriant ne saurait faire oublier une actualité internationale où les tensions s’exacerbent, tandis que Stéphane Séjourné, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, demande aux ressortissants français de ne pas se rendre au Liban.

De retour de Beyrouth, j’observe que la diplomatie française déploie des efforts considérables et louables depuis toujours pour soutenir le Liban.

Malheureusement, elle n’est pas payée en retour, si nous en jugeons par les crises de tous ordres qui ébranlent le pays.

Devons-nous continuer à nourrir un système qui profite à des forces qui honnissent nos valeurs ou devons-nous revoir en profondeur notre approche, afin d’éviter toute complaisance envers ceux qui piétinent le droit ?

La question se pose désormais.

Fidèlement,

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER
. Liban : In memoriam des victimes de l’explosion du port
. CCEF – Assemblée générale

EN CIRCONSCRIPTION
> ROYAUME-UNI – Londres / Birmingham / Ashford (03-11 juillet 2024)
> LIBAN – Beyrouth / Bikfaya (13-17 juillet 2024)
> CHYPRE – Nicosie / Larnaka / Kyrenia / Kormakitis (18-21 juillet 2024)

SÉNAT – COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGERES, DE LA DÉFENSE ET DES FORCES ARMÉES
. AFD – Rémy Rioux
. Maroc – Sahara occidental : la France soutient le plan d’autonomie du Maroc
. Royaume-Uni – JO Paris 2024
. Luxembourg – JO Paris 2024
. Taiwan– JO Paris 2024
. Chine – Déclaration sur le 25e anniversaire de la persécution des pratiquants de Falun Gong
. Chine – Hong-Kong – Jimmy Lai
. Venezuela – Élection présidentielle
. Défense – Naval Group

MÉDIAS
. Liban : Interview sur la situation au Liban (MTV – 19/07/24)
. Liban : Commémoration du 4e anniversaire de l’explosion du port de Beyrouth – Olivier Cadic : « Il y a des responsabilités qui sont évidentes, on ne peut pas continuer à faire semblant de ne rien voir » (Radio Orient – 5 août 2024)
. Liban : « Cadic se dit inquiet de l’influence extérieure sur le Liban » (Ici Beyrouth – 16/07/2024)
. Émirats arabes unis : Soirée de lancement du livre “Majlon – Créer des liens par la diplomatie” par l’ambassadrice S.E. Hend Al Otaiba » (Vanity Fair – 19/07/2024)

Découvrir l’InfoLettre n°236

Chine – Hong-Kong – Libérez Jimmy Lai !

Jimmy Lai, icône de la liberté de la presse, reste en prison à Hong-Kong. Le procès reprendra en novembre.

À la faveur de mon déplacement à Taiwan, j’ai revu Sébastien Lai et les avocats de son père. Sébastien m’a demandé de poursuivre les actions de soutien entreprises depuis notre rencontre à Paris (Lire aussi : CR Rencontre à Paris, juin 2023 ; CR Question au gouvernement, déc. 2023 ; CR Réponse du ministre Stéphane Séjourné, mai 2024).

Dès mon retour dans la capitale, j’ai donc posé avec le t-shirt qu’il m’a offert, devant les anneaux olympiques, en souhaitant que tous ceux qui ont les yeux rivés sur les Jeux Olympiques n’oublient pas Jimmy Lai.

Citoyen britannique de 76 ans, fondateur du quotidien hong-kongais indépendant pro-démocratie Apple Daily, lauréat du prix RSF de la liberté de la presse, il est détenu à Hong Kong, à l’isolement dans une prison de haute sécurité.

Jimmy Lai est un francophile, qui a choisi la France pour s’y marier. Il a obtenu la médaille de l’ordre du mérite agricole de la part de la France en reconnaissance de ses chroniques régulières dans son journal sur la gastronomie française.

Le 24 juillet, le procès de Jimmy Lai a repris pour une évaluation à mi-parcours pour déterminer s’il y a une affaire de prime abord. Les avocats de la défense de M. Lai ont fait valoir que M. Lai n’a “aucun cas de mise en cause à répondre” au motif que les libertés de la presse sont garanties par la loi fondamentale, mais la cour a statué que les accusations portées contre M. Lai sont fondées.

L’affaire a été ajournée au 20 novembre, date à laquelle M. Lai devrait témoigner.

Le procès tant attendu de Jimmy Lai s’est ouvert le 18 décembre 2023. Jimmy Lai qui a fondé le défunt journal Apple Daily, le plus grand journal pro-démocratie de Hong Kong.

M. Laï fait face à trois chefs d’accusation en vertu de la loi sur la sécurité nationale imposée à Pékin par Hong Kong qui entraîne une peine maximale de prison à perpétuité, et une accusation de “conspiration pour publier des publications séditieuses” en vertu de la loi sur la sédition de l’ère coloniale.

Les activités prétendument criminelles de M. Lai, y compris la prise de parole avec des médias étrangers, l’expression de ses opinions et l’interview de journalistes, d’universitaires et de défenseurs des droits de l’homme, sont autorisées en vertu du droit international, y compris dans le cadre des obligations juridiques internationales de Hong Kong.

Médias – « Soirée de lancement du livre “Majlon – Créer des liens par la diplomatie” par l’ambassadrice S.E. Hend Al Otaiba » (Vanity Fair – 19/07/2024)

Vanity Fair s’est fait l’écho de la soirée à laquelle j’ai été invité, le 26 juin, par S.E. Hend Al Otaiba, ambassadrice des Émirats arabes unis en France, à la Bibliothèque nationale de France – Richelieu, à l’occasion de la sortie du livre “Majlon, créer des liens par la diplomatie”.

Extrait :

Première femme ambassadrice des Émirats arabes unis en France, S.E. Hend Al Otaiba présentait le 26 juin l’ouvrage Majlon – créer des liens par la diplomatie (Edition Mazara) dans la salle Labrouste, chef-d’œuvre architectural et bibliothèque nationale de recherche en histoire de l’art.

De l’arabe Majlis, « cercle intellectuel », et du français « salon », le Majlon est une série d’événements initiée par l’ambassade des Émirats arabes unis en France réunissant des personnalités de la politique, de l’entreprise et de la culture pour échanger sur des sujets d’intérêts communs comme la culture, le spatial, le dialogue interreligieux ou l’innovation, avec pour objectif de renforcer les synergies entre les deux pays (…)

Lors de ce cocktail, nous avons notamment croisé S.E. Leena Al-Hadid, Éric de Rothschild, Monique Lang, Jack Lang, Arnaud Ngatcha, Caterina lo Mascolo Minthe (éditrice du livre), Olivier Cadic, Harry Nuriev et Catherine Bonifassi.

Lire l’article de Vanity Fair

Médias – Commémoration du 4e anniversaire de l’explosion du port de Beyrouth – Olivier Cadic : « Il y a des responsabilités qui sont évidentes, on ne peut pas continuer à faire semblant de ne rien voir » (Radio Orient – 5 août 2024)

Propos recueillis par Radio Orient, ce 5 août, suite à mon récent déplacement au Liban (Podcast 2m43)

Verbatim

Radio Orient – Les familles des victimes ont commémoré le quatrième anniversaire de l’explosion de Beyrouth qui a tué plus de 220 personnes et fait plus de 6500 blessés, le 4 août 2020, souvenez-vous. Quatre ans après l’explosion, “mes pensées sont toujours avec les Libanais“, c’est ce qu’a écrit le Président de la République Emmanuel Macron sur le réseau social X, réaffirmant l’engagement indéfectible de la France auprès du Liban. Le sénateur des Français de l’étranger, Olivier Cadic, était récemment au Liban. Il demande que la justice établisse les responsabilités après ce drame, écoutez-le.

Olivier Cadic – Il y a 18 mois, quand je suis passé, j’avais pris l’engagement auprès des familles des victimes d’être le porteur de leurs demandes auprès du gouvernement français, ce que j’avais fait dès mon retour avec une question dans l’Hémicycle à Catherine Colonna, à l’époque ministre des Affaires étrangères.

Lors de mon retour au Liban, j’ai voulu faire le point dès le premier jour de mon arrivée avec les représentants des familles des victimes qui m’ont confirmé qu’il n’y avait absolument aucune avancée de leur côté. Pire encore, ils m’ont raconté ce qu’ils avaient dû subir, alors qu’ils faisaient une manifestation devant le domicile du président du Parlement pour obtenir des avancées, puisqu’ils ont été rossés, bastonnés, ce qui est absolument insupportable à entendre.

Donc, bien évidemment, j’ai été bouleversé par leurs témoignages et par le fait qu’ils sont dans une situation d’attente, qu’il y a zéro progrès. A l’évidence, il n’y a pas de justice qui fonctionne au Liban. Et là, nous sommes sur un autre problème sur lequel je vais être amené à travailler ici, c’est que nous avons tout de même trois victimes. Je ne comprends pas que le gouvernement français ne soit pas plus allant sur ce dossier.

Il y a des responsabilités qui sont évidentes. On ne peut pas continuer à faire semblant de ne pas voir que des gens qui sont en place au Liban profitent du système, faire comme si de rien était : on sait très bien où est le problème. Il faut s’y confronter aujourd’hui et ne pas faire preuve de lâcheté.

C’est pour cela que je vais faire remonter au niveau du gouvernement toutes les observations que j’ai pu faire et tout ce qui m’est remonté aussi au niveau politique, en disant que maintenant il faut que ça bouge. On ne peut pas continuer comme ça ou alors, quelque part, ce serait être complice, ce qui serait insupportable.

Ecouter le PODCAST 2m43

Sénat – Agence française du développement (AFD) – Directeur général

Depuis mon entrée au conseil d’administration de l’AFD, nous avions convenu avec Rémy Rioux, directeur général de l’AFD, de faire un point pour me permettre de lui remonter les commentaires recueillis sur le terrain, même s’ils s’avèrent parfois critiques des choix de l’Agence.

Meilleure prise en compte des priorités des ambassadeurs par l’AFD, nécessité d’améliorer la visibilité des projets soutenus par l’AFD… Rémy Rioux a pris acte de ces attentes et m’a confié qu’il souhaiterait également un système plus optimisé où l’AFD ne serait pas cantonnée aux aides déliées.

Pour autant, j’ai partagé le témoignage de satisfaction de plusieurs ministres étrangers, dont le pays bénéficie du soutien de l’AFD.

À chacun de mes déplacements, les bureaux locaux de l’AFD me rendent compte de leurs actions. Ils m’offrent parfois la possibilité, à la faveur de visites sur le terrain, de mettre en valeur le produit de leurs efforts.

1 – Nous avons évoqué ma priorité pour l’Afrique. Je souhaiterais que l’AFD contribue à la mise en route de l’Agence africaine du médicament (AMA).

Décidée par l’Union africaine, l’AMA sera le sommet d’une pyramide qui reposera sur des agences de médicaments nationales et régionales. L’AFD pourrait épauler l’Union européenne pour accélérer sa mise en route.

Il ne faut pas seulement avoir une vision “top-down” mais également “bottom-up” en élevant le niveau des agences nationales.
Il y a 4 niveaux de maturité évalués par l’OMS.
Seuls 5 pays atteignent le niveau 3 en Afrique : Afrique du Sud ; Égypte ; Ghana ; Nigéria et Tanzanie.
Contribuer à élever le niveau d’agences nationales du médicament en Afrique pourrait être un objectif pertinent pour l’AFD, selon les pays.
J’espère que cette idée proposée au directeur de l’AFD pourra prospérer.

2 – Dans un second temps, nous avons parlé de l’Association nationale des écoles françaises à l’étranger (ANEFE) qui s’est ouverte aux écoles non homologuées pour accompagner leurs besoins de financement pour se développer.

L’ANEFE peut appuyer les écoles étrangères enseignant en français, qu’elles suivent un programme français ou local. Nous avons convenu de faire bénéficier de l’expertise de l’ANEFE pour trouver les projets sérieux susceptibles d’être soutenus par l’AFD pour les écoles publiques et par Proparco pour les écoles privées.

Merci à Remy Rioux pour son écoute attentive.