Ce 17 mai, en Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat nous avons examiné le projet de loi autorisant l’approbation d’un accord entre la France et la Principauté d’Andorre, visant à renforcer la résilience climatique et la viabilité des routes nationales entre Prades et la frontière franco-andorrane.
Cet accord revêt une importance particulière pour moi, car j’étais rapporteur sur un texte similaire en 2018 concernant les routes nationales entre Tarascon-sur-Ariège et la frontière franco-andorrane.
Je souhaitais assurer un suivi complet des difficultés d’accès à Andorre depuis notre territoire.
L’Andorre, en tant qu’État enclavé dans les Pyrénées, dépend principalement des routes nationales pour les échanges avec la France. Malheureusement, ces routes sont souvent sujettes à des risques naturels tels que les avalanches et les chutes de pierres, ce qui entraîne des coupures de circulation, notamment en hiver.
Cet accord, soutenu à la fois par la France et l’Andorre, prévoit des améliorations significatives. Des aménagements importants, tels que l’installation de filets pare-avalanches et pare-blocs, ainsi que la création d’aires de chaînage, ont déjà été réalisés. De plus, la construction d’une galerie paravalanche de 300 mètres de long est prévue pour l’automne 2025.
Le financement de ces projets est partagé entre la France et l’Andorre, malgré le fait que les infrastructures se situent exclusivement sur le territoire français. Cela démontre notre volonté commune de renforcer nos relations et de favoriser la sécurité et la fluidité des échanges.
Je suis convaincu que cet accord présente de nombreux avantages sur les plans sécuritaire, économique, financier et social. Il réduira les risques d’accidents, facilitera les échanges commerciaux et renforcera les liens entre les résidents français et andorrans.
J’ai également profité de ce moment pour saluer la réélection de Xavier Espot le 10 mai dernier comme Chef du Gouvernement d’Andorre.
Je vous invite à suivre l’examen de ce projet de loi en séance publique le mercredi 24 mai 2023.
L’approbation de cet accord par notre assemblée ne présente à mes yeux que des avantages.
Verbatim de mon intervention
1 Commentaire
…difficultés d’accès à Andorre…”
L’apostrophe avant “Andorre” indique une élision, ce qui est une pratique courante en français lorsque le mot suivant commence par une voyelle pour améliorer la fluidité de la langue.
Merci pour votre engagement et votre travail M. le sénateur
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