Ce 29 mars, Michèle Ramis, directrice des Amériques et des Caraïbes au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, a été auditionnée par notre commission des Affaires étrangères et de la Défense, présidée par Christian Cambon.

Merci à Ana Fábia Ferraz Martins, conseillère des Français de la circonscription de Sao Paulo, qui a inspiré cette intervention lors de la préparation de mon déplacement à Curitiba, prévu fin avril.


VERBATIM

M. le Président,
Mme l’ambassadrice,

Je ne ferai pas partie de la mission, par contre il se trouve que j’irai dans l’État du Paraná à la fin du mois d’avril. J’irai à Curitiba, une ville fameuse puisque c’est là que le procureur Sergio Moro avait mené l’enquête sur les histoires de blanchiment qui avaient abouti à l’inculpation et l’emprisonnement du président Lula.

La semaine dernière, le président Lula a eu des mots très injurieux à l’égard de celui qui est devenu aujourd’hui sénateur, Sergio Moro. Les médias brésiliens en parlent tous. Évidemment, le sénateur a répondu sur CNN.

On sent bien, et vous l’avez rappelé dès le début, du fait qu’il y avait une polarisation toujours existante au Brésil, simplement vous savez que les milieux économiques ne sont pas les plus grands supporters du président Lula au Brésil.

Comment donc appréciez-vous la relation économique avec ce pays ? Est-ce que vous aurez des discussions équilibrées aussi bien avec l’opposition, puisque vous savez qu’au Parlement elle n’est pas forcément favorable au président Lula.

Merci