Au nom du groupe UDI-UC au Sénat, je suis intervenu le 2 décembre au sujet de la « Mission Aide publique au développement » dans le cadre du projet de loi de finances 2015. L’occasion m’a été donnée d’évoquer l’initiative de Jean-Louis Borloo qui montre la voie à travers son projet de fondation pour l’énergie en Afrique.
Que nous dit-il ? « L’Afrique est en panne faute d’électricité : 70 % des Africains n’ont ni lumière, ni électricité, ni énergie (…) L’obscurité appelle l’obscurantisme. L’absence d’énergie, c’est le risque de chaos, de déstabilisation et de pauvreté. Le choix est simple. Ou l’Afrique sera le continent des drames du XXIe siècle pour elle comme pour nous ou elle sera celui d’un grand développement et un relais de croissance pour la France et pour l’Europe. Le destin de l’Europe et de l’Afrique sont liés. Si l’on continue comme cela, que va-t-on faire, dresser des murailles pour empêcher l’arrivée des réfugiés climatiques et des enfants de la grande pauvreté ?»
J’ai donc exprimé que l’on ne pouvait pas faire d’économie sur l’aide publique au développement, même en période de redressement de nos finances publiques.
La Méditerranée est désormais le théâtre régulier de drames qui heurtent nos consciences. Ce ne serait pas à notre honneur de dépenser sans compter pour notre protection sociale au détriment de notre responsabilité à l’égard de notre prochain qui vit dans le dénuement au prétexte qu’il serait né sur un autre continent.
Lire : l’intervention d’Olivier Cadic sur la Mission Aide publique au développement, au Sénat du 03.02.2014
Lire : “Je veux être l’avocat de l’Afrique”, interview de Jean-Louis Borloo par le JDD, du 28-09-2014
Photo Wikimedia commons
1 Commentaire
Bravo Olivier!
Excellente intervention sur ce sujet majeur pour l’Afrique et pour la France.
Amitiés,
Pierre
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