Afin d’étudier « l’impact du narcotrafic en France », notre commission d’enquête, présidée par Jérôme Durain, a interrogé le général de corps d’armée, Tony Mouchet, adjoint au major général de la Gendarmerie nationale, au Sénat, ce 27 novembre.
Après avoir questionné le général sur les têtes de réseaux qui poursuivaient leur action après leur incarcération, notamment en Guyane (compte-rendu), j’ai rebondi sur sa volonté d’interconnecter les LAPI (lecteurs automatiques de plaques d’immatriculation) en service en France.
J’ai suggéré de nous inspirer de la police de la route brésilienne qui utilise l’intelligence artificielle pour récupérer les données des LAPI et repérer automatiquement les trafiquants potentiels dans les flux de circulation routière.
Une perspective qui ravirait le général.
VERBATIM de mon intervention
Je voudrais soutenir le LAPI, Lecteur automatique des plaques d’immatriculation. Au Brésil, la police sur la route est devenue la plus performante, grâce à un système qui lui permet de voir automatiquement toutes les plaques en circulation. L’intelligence artificielle permet de mettre des « drapeaux » sur des comportements qui sont potentiellement suspects. En fonction de la couleur du drapeau, ils font intervenir différentes forces. Le véhicule apparaissant comme suspect n’est donc pas arrêté au hasard. Cela a permis de faire progresser la lutte contre les trafics. On pourrait préconiser cet outil avec la commission d’enquête, je pense que cela nous ferait faire de grands progrès.
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