Au nom du groupe UC, dans la première partie de mon intervention, j’ai interrogé Laurence Boone, Secrétaire d’État chargée de l’Europe au sujet de la situation de la Géorgie et son statut de pays candidat à l’UE, lors du débat préalable au Conseil européen des 23 et 24 mars prochains. Je la remercie de sa réponse détaillée.
VERBATIM
Madame la Présidente,
Madame la Ministre,
Mes Chers Collègues,
Véronique Guillotin a parlé opportunément des menaces que la Russie fait peser sur la Moldavie.
De son côté, la Géorgie fait face à un mouvement contestataire d’ampleur depuis le 7 mars dernier, date à laquelle le parlement a adopté la loi dite « des agents étrangers ». Inspirée de la législation russe, le projet était censé museler les ONG et médias d’opposition dans le pays.
Des rassemblements spontanés de plusieurs milliers de personnes à Tbilissi la capitale ont fait plier le gouvernement.
Quel avenir proche pour la Géorgie, pays paradoxal qui est dirigé par gouvernement inféodé à la Russie mais dont la population est acquise à plus de 80% à la cause de l’Europe ?
En début de semaine, Serguei Lavrov n’a pas hésité à comparer ce soulèvement à la révolution ukrainienne de 2014, dénonçant par la même des influences cherchant à provoquer un sentiment antirusse. Et le représentant des Affaires étrangères de la Crimée de renchérir « Nous recommandons au peuple géorgien de se souvenir d’une situation similaire en Ukraine en 2014 et de ce à quoi elle a finalement mené “.
En juin dernier, l’Union Européenne s’est déclarée prête à donner le statut de pays candidat à la Géorgie, quelles sont les prochaines étapes envisagées sur cette adhésion ?
Les priorités nécessaires à l’activation de ce statut sont-elles réunies ?
La situation de la Géorgie fera-t-elle l’objet d’un point précis lors du Conseil européen de la semaine prochaine ?
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