Au Sénat, le 13 octobre, j’ai eu un échange passionnant avec Véronique Perdigon, présidente de la section CCEF de Madagascar et Catherine Dubreuil, administratrice du Carrefour des Entrepreneurs de l’Océan indien, un réseau d’un millier de chef d’entreprises.
N’est-il pas aberrant que les ananas produits à La Réunion doivent obligatoirement passer par Rungis avant de se retrouver à Maurice ?
Pour Véronique la priorité est de lever tous les freins à la mobilité en termes de flux aériens, maritimes ou de personnes entre les pays de la zone. Ceci est d’autant plus pertinent à l’heure où les compagnies nationales de l’île Maurice et de l’Afrique du Sud sont placés sous administration judiciaire.
L’objectif du Carrefour est de développer les relations d’affaires entre les six iles de la région. Catherine a été naturellement chargée de l’ile Maurice, où il elle fut présidente de la Chambre de commerce France-Maurice (CCIFM).
En 2015, un forum régional avait fait un état des lieux des blocages à lever : problèmes de connectivité (ex : liaisons aériennes), de libre circulation des personnes (ex : obtention de visas), de taxes (ex : les octrois de mer), de différences de normes…
Alors que Catherine travaille sur une seconde édition de ce forum à l’horizon du premier trimestre 2021, force est de constater que les obstacles restent identiques, sinon aggravés par l’effondrement économique provoqué par la crise sanitaire.
Je leur apporte tout mon soutien pour les aider à travailler sur les priorités qu’elles définiront en compagnie des chambres de commerce françaises des pays de la région et des comités des CCEF des pays de la zone.
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