Lire : l’HEBDOLETTRE n°15 – 07 mars 2015
Edito de l’HebdoLettre n°15
Madame, Monsieur, chers élus, chers amis,
Mon premier déplacement au Moyen-Orient m’a permis de prendre la mesure de l’attrait exercé par ces pays qui ouvrent de gigantesques opportunités pour les entrepreneurs. Les Emirats, et en particulier Dubaï, exercent une telle force d’attraction que nous assistons à une véritable ruée. Certains y réussissent de manière exemplaire.
Je salue leur dynamisme et leur sens des affaires car ils contribuent à développer nos échanges commerciaux avec ces pays
Mais il suffit parfois qu’une émission de télévision à grande écoute s’intéresse à eux pour que d’autres compatriotes cherchent à les imiter et partent à l’aventure avec femmes et enfants sans aucune préparation.
Certains pensent qu’ils continueront à bénéficier de la sécurité sociale ou des allocations familiales comme s’ils étaient restés en France.
Dans les pays régis par la Charia, d’autres découvrent douloureusement les spécificités de ce droit.
Ainsi ce couple de Français qui a souhaité enregistrer la naissance de leur enfant né à Dubaï. Or, la Charia ne permet pas qu’un homme non musulman épouse une femme musulmane, ce qui était leur cas. Leur certificat de mariage français n’a pas été reconnu comme valide. Leur relation a été qualifiée d’adultère, et est passible d’une peine d’emprisonnement pouvant atteindre trois ans. L’enfant a été placé auprès des services sociaux ; et seule la grand-mère maternelle musulmane pourrait l’en soustraire.
Ce cas récent m’a été confié par Alain Thevenot, conseiller consulaire à Abu Dhabi comme exemple des situations inattendues auxquelles nos élus peuvent être confrontés.
Cette anecdote nous a conduits, avec le consul général Majdi Abed et les conseillers consulaires de Dubaï Laurent Rigaud, Nathalie de Gaulle et François-Xavier Bautmans, à revoir la page « conseil aux voyageurs » concernant les Emirats.
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