Le 30 mars, Vincent Guérend, ambassadeur de France en Irlande, a été auditionné par notre groupe sénatorial d’amitié France-Irlande, présidé par Pierre Médevielle.
Opportunité de faire le point sur divers sujets : la situation sanitaire et les mesures prises en Irlande pour faire face à la pandémie ; la situation politique en Irlande ; les relations bilatérales entre nos deux pays, notamment dans le contexte du Brexit.
Ayant préparé l’audition avec Laurence Helaili, conseillère des Français de l’étranger pour l’Irlande, j’ai transmis à l’ambassadeur son message de gratitude à l’intention de la consule générale et de toute l’équipe du consulat pour avoir été parfaitement à l’écoute de notre communauté afin de l’aider à traverser cette période de crise sanitaire.
Laurence m’avait souligné la disponibilité de ses interlocuteurs qui lui répondent jusqu’à une heure du matin ou durant le week-end, tout en précisant que le consulat a fait de gros efforts pour rester ouvert même en alerte de niveau 5.
J’ai abordé également la manque de clarté de la liste des justificatifs à produire en Irlande pour permettre à nos compatriotes de se rendre à l’aéroport, afin de rentrer en France.
L’ambassadeur m’a répondu qu’il avait exprimé une demande de clarification auprès du gouvernement irlandais, dans le prolongement d’une réunion avec les conseillers des Français de l’étranger.
L’approche irlandaise consiste à ne pas faire de liste de justificatifs pour permettre à leurs officiers de police d’apprécier chaque situation avec pragmatisme.
Le risque d’inscription de la France sur la liste des pays pour lesquels il est imposé une quarantaine dans un hôtel au prix de 2000 euros par semaine et par adulte, est évoqué régulièrement. Vincent Guerend m’a indiqué que la liste des pays sous restrictions était revue par l’Irlande toutes les deux semaines, sans qu’il faille spéculer sur ses décisions.
J’ai terminé par une question sur nos auto-entrepreneurs en Irlande dans le domaine du tourisme et de la restauration, parce qu’ils sont en grande difficulté. Une aide est désormais ouverte via le programme SFAFE pour les associations qui les soutiennent.
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