Dans le cadre de l’assemblée générale de la FAPEE (Fédération des associations de Parents d’élèves à l’étranger) présidée par François Normant, nous avons pu assister à un débat intitulé : Enseignement français à l’étranger (EFE) : où en sommes-nous ?
Les protagonistes étaient Samantha Cazebonne, députée ; Olivier Brochet, directeur de l’AEFE ; Jean-Christophe Deberre, directeur de la Mission laïque française ; Dominique Depriester, représentant du ministère.
On retiendra l’intervention percutante de Samantha Cazebonne qui a présenté les défis auxquels l’EFE est confronté, en commentant son rapport remis au Premier ministre (Lire le rapport).
J’ai pu observer que certains élus socialistes continuaient à idéaliser le service public d’enseignement, synonyme d’un niveau de qualité qui ne pourrait rivaliser avec l’enseignement privé (lire aussi mon éditorial : “Le gang des postures” (09 avril 2019 – HL n°105)
Le clou du spectacle, si on peut dire, aura été l’attaque d’un conseiller consulaire contre la privatisation de l’EGD de Saint-Pétersbourg qui, selon lui, ne mériterait même plus d’être homologué ! Absolument injuste lorsqu’on connaît l’énergie et les compétences déployées par le repreneur qui, par exemple, veille à s’entourer de titulaires de l’Éducation nationale.
La meilleure réponse à ces outrances m’a paru celle de Jean-Christophe Deberre, qui a décrit l’EFE comme un gigantesque « PPP » (partenariat public-privé).
J’espère qu’un jour nous pourrons dépasser certains échanges dignes de Don Camillo et Peppone.
Pendant ce temps, l’enseignement anglo-saxon se développe à toute vitesse, diluant chaque jour davantage l’enseignement français (lire aussi mon éditorial : “EGD Business : stop ou encore ?” – 11 juillet 2018 – HL n°105)
Voilà pourquoi, de mon point de vue, il faut s’engager sans délai dans l’atteinte de l’objectif fixé par Emmanuel Macron, à savoir doubler le nombre de places dans l’EFE avant 2030 (lire aussi mon éditorial : “Pour un avenir radieux de l’enseignement français à l’étranger” – 10 avril 2018 – HL n°101)
Félicitations aux animateurs de la FAPEE qui ont offert, les 5-6 juillet, un riche programme de rencontres, durant trois demi-journées au Sénat. + d’images
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