« Le français ne sera jamais une langue hégémonique, parce que c’est une langue de combat et d’intranquilité, parce qu’il continuera à être une langue de traduction et d’étymologie et parce qu’on aura beau écrire des dictionnaires, il faudra continuer à les refaire ».
Ces mots ont été prononcés par le président Macron, le 20 mars 2018, à l’Institut de France.
Comment défendre l’apprentissage du français en Islande, première langue non nordique enseignée, lorsque le seul dictionnaire islandais-français a été imprimé en 1950 ?!
Je suis rentré de Reykjavik, mi-juin, avec une priorité d’action : l’achèvement du projet Lexia, un dictionnaire en ligne et gratuit, sur lequel travaille une équipe d’universitaires depuis 2015 (compte-rendu du déplacement).
Un projet actuellement à l’arrêt, faute du versement de la troisième et dernière tranche de subvention (soit 40.000 euros) par notre ministère de la Culture !
J’en ai appelé au ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, défenseur de la francophonie. Lire ma question écrite (publiée le 04/07/2019).
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