Dans son article (lien) Aubin Laratte du Parisien rend parfaitement compte de la situation de nos compatriotes protégés par un vaccin, mais privés de passe sanitaire :
Des milliers de Français sont concernés à l’échelle mondiale. Vaccinés dans leur pays de résidence avec les sérums russe ou chinois, pas homologués dans l’Union européenne, ils sont considérés comme non-vaccinés une fois en France. Aucune solution n’existe pour l’heure.
Extrait :
« Dans certains pays d’Amérique latine, les enseignants ont été obligés de se faire vacciner, et il n’y avait que le vaccin chinois, rappelle le sénateur UDI des Français de l’étranger Olivier Cadic. Dans d’autres pays, selon les professions, la vaccination a été obligatoire et les Français se sont pliés aux règles… » Début mars, le ministère des Affaires étrangères estimait à 86 % la part de Français de l’étranger pouvant se faire piquer avec un vaccin reconnu par l’Union européenne. Le gouvernement lui-même encourageait les Français de l’étranger « à se faire vacciner au sein de leur pays de résidence ».
(…)
Un Français vacciné à l’étranger avec un vaccin non homologué en Union européenne n’a donc pas d’autre choix que, lorsqu’il est en France, pour les vacances par exemple, de faire des tests s’il veut aller au musée, au théâtre ou au cinéma. Le 9 août, avec l’élargissement du pass sanitaire, il devra aussi disposer d’un test négatif de moins de 48 heures s’il veut prendre le train, aller au bar ou au restaurant… En théorie, les Français de l’étranger ne devraient pas payer les tests Covid-19, mais « dans les faits, comme personne ne sait le faire, ils sont facturés », dénonce Olivier Cadic. « Les Français de l’étranger sont habitués à vivre entre deux pays, et on leur rend la vie plus compliquée qu’elle ne l’était avant, on leur fait vivre un enfer », déplore encore l’élu.
Lien vers du Parisien en ligne, publié le 31 juillet 2021
Lire l’article du Parisien en pdf, publié le 31 juillet 2021
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