Le Sénat s’est prononcé sur un projet de loi visant à la simplification de la vie des entreprises, ce qui m’a permis d’obtenir le soutien de mes collègues pour reconsidérer le dispositif de prise en compte de la pénibilité.
Si la santé des salariés exposés à un travail pénible doit faire l’objet de toute notre attention pour être pris en compte dans le calcul des droits à la retraite, sa mise en œuvre doit être claire et simple, à fortiori dans le cadre d’une loi de simplification !
Or, l’ensemble du volet pénibilité, dont la création du compte personnel de prévention de la pénibilité est l’élément central, a été imposé par le gouvernement sans réelle concertation, ni étude d’impact (loi du 20 janvier 2014).
Au résultat, nous avons un dispositif qui est source d’insécurité juridique, de complexité administrative et de surenchérissement du coût du travail.
Se faisant l’écho de l’inquiétude de divers groupements professionnels, la nouvelle majorité sénatoriale a pris ses responsabilités en abrogeant un dispositif à repenser totalement.
Lors de mon intervention en séance, j’ai évoqué un sondage de la Chambre de commerce américaine et de l’institut Bains dévoilant que la perception positive des dirigeants américains sur notre pays était passée de 56% en 2011 à 12% en 2014. C’est dramatique lorsqu’on pense que les Américains sont les premiers investisseurs étrangers en France !
Si nous voulons favoriser l’emploi dans notre pays, aucun texte ne devrait être voté qui puisse compliquer la volonté d’entreprendre et la réussite de nos entreprises.
Photo Flickr de Bonnie Jean Woolger
1 Commentaire
dommage que seuls les entreprises americaines apparaissent interessees par la france .. il existe une telle animosite viscerale contre les usa que malgre toutes les preuves que vous pourrez apporter il y a fort a parier que monsieur tout le monde aura beaucoup de mal a etre convaincu et pourtant vous avez raison de a a z .. j’avais trouve il y a quelques mois une stat canadienne sur les canadiens desireux de s’installer en france et y investir : apres 3 ans seuls 2 etaient encore en france sur les 600 arrives tous les autres ayant finalement choisi d’aller s’installer ailleurs en europe principalement le benelux
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