Ce 8 novembre, notre commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, présidée par Cédric Perrin, a interrogé le général d’armée Christian Rodriguez, directeur général de la Gendarmerie nationale.
J’ai interrogé le général sur l’évolution de la présence de nos gendarmes dans nos emprises diplomatiques.
VERBATIM
Question : Juste avant de parler du programme 129 sur la cyber, je vois des photos qui me viennent du Maroc sur ce qui s’est passé hier devant l’une de nos emprises diplomatiques. J’aimerais connaitre le niveau de présence des gendarmes dans nos emprises diplomatiques pour l’année prochaine, à quel niveau nous sommes et s’il y a une prévision de progression ?
Réponse : Sur les emprises diplomatiques, on a aujourd’hui 91 emprises. 304 gardes de sécurité diplomatique et 37 gendarmes du GI sont déployés sur ces 91 emprises. En fait, on n’anticipe pas d’augmentation, mais on augmente quand il y a un besoin. Par exemple, on est en train de projeter un peloton de gendarmes mobiles au Niger. A Khartoum, on avait renforcé avant d’évacuer entre le commandant des opérations spéciales et le GIGN. Assez régulièrement, il y a des demandes pour renforcer quand il y a une tension particulière sur une emprise et cela se fait très vite. En fait, nous avons une ressource de gens que nous sommes capables d’engager assez rapidement et quand il le faut pour protéger les intérêts français, par exemple au Niger. Lorsqu’on nous demande un peloton cela ne pose pas de difficulté. Ce sont des choses qu’on sait faire très vite. Donc, au gré du besoin, on augmente. J’étais encore en contact avec le directeur général au quai d’Orsay qui suit ces sujets, cette semaine. Il n’y a aucun sujet. Dans les pays où cela se tendra, on saura projeter du monde.
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