Le 10 février, les groupes interparlementaires d’amitié France-Arménie et France-Caucase ont entendu Brice Roquefeuil, ambassadeur, nouveau co-président français du groupe de Minsk, sur l’état des négociations en vue d’un règlement définitif, global et durable du conflit territorial du Haut Karabagh.
J’ai eu le plaisir de saluer l’action de Brice Roquefeuil, dans son poste précédent, en qualité d’ambassadeur de France au Panama, aux côtés duquel je m’étais engagé en faveur du financement du lycée international français de Panama, inauguré la semaine précédente.
Lors de son intervention, l’ambassadeur a mentionné l’entretien récent du président Emmanuel Macron avec le Premier ministre arménien Nikol Pachinian et le président de l’Azerbaïdjan Ilham Aliev.
Cette nouvelle tentative de médiation pour pacifier les relations entre les deux pays du Caucase s’est tenue par visioconférence en présence de Charles Michel, président du Conseil européen. Elle était destinée à encourager le dialogue et permettre la mise en œuvre conjointe de mesures humanitaires et de retour de la confiance.
46 arméniens restent détenus suite à la guerre de 2020 au Haut-Karabagh, dont la libération apparaît comme une nécessité.
D’après le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), près de 300 personnes sont toujours portées disparues par suite de l’intensification des hostilités dans la région du Haut-Karabagh en 2020.
Depuis la signature d’un accord de cessez-le-feu en novembre 2020, les dépouilles de plus de 1700 personnes ont été retrouvées. Le processus d’identification et de restitution aux familles a commencé. Le CICR, en collaboration avec les forces russes de maintien de la paix, a facilité le déroulement de quelque 360 opérations visant à retrouver des restes humains en prêtant main-forte aux équipes locales chargées de la récupération.
L’environnement est extrêmement dangereux, car le sol est jonché de mines et de munitions non explosées.
La France a donné 1 million d’euros au CICR pour aider cette action humanitaire.
Le processus de délimitation des frontières n’est pas achevé ce qui explique que la conflictualité n’a pas cessé.
Brice Roquefeuil a rappelé l’importance de la diplomatie parlementaire et a engagé les sénateurs à développer les échanges avec leurs collègues européens sur ce sujet.
La France a fait le choix d’être un médiateur actif qui justifie que nous nous tournions vers l’UE.
Cela a permis de remettre en selle le groupe de Minsk. +d’images
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