Ce 26 juin, j’ai eu le plaisir de recevoir une délégation de la CCI France Suisse (CCIFS) conduite par son directeur Romain Dupriez et Pauline Mathey, chargée de mission.
Fondée en 1894, la Chambre regroupe près d’un millier d’entreprises (suisses et françaises) s’appuyant sur un siège à Genève et des antennes à Zurich et Bâle, tout en disposant d’une équipe de 20 collaborateurs. Un nouveau centre d’affaires, Booster Bâle, incluant un panel de services clés en main, va s’ouvrir la semaine prochaine.
Les entreprises suisses sont naturellement orientées vers l’international : un franc suisse sur deux est issu de l’exportation et un sur quatre provient de l’Europe.
Nous avons évoqué les échanges bilatéraux avec la Suisse et notamment la perception du marché suisse par les entreprises françaises.
S’il existe un ADN helvétique de l’exportation lié à l’étroitesse du marché local, les Français montrent une mentalité plus casanière, a-t-on remarqué, même chez les milliers de travailleurs transfrontaliers français qui n’ont surtout pas l’intention de s’expatrier, même lorsque les questions financières sont lissées.
Mais les temps changent, car la dynamique insufflée par les entreprises de la French Tech bouscule toutes les idées reçues sur l’entrepreneuriat français. Quelque chose a changé qui justifie que les Suisses investissent de plus en plus dans l’Hexagone.
La présidente de la Chambre, Marie Wattez, participait au même moment à une réunion des présidents à l’Assemblée nationale, mais j’ai eu le plaisir de la retrouver à la soirée des Trophées CCI France International 2023.
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