Une proposition de loi, déjà adoptée par l’Assemblée nationale, arrive au Sénat. Elle vise à modifier quelques règles de jeu des élections présidentielles, au sujet du parrainage, du financement ou encore du temps de parole dans les médias.
Sur ce dernier point, j’ai exprimé toutes les réserves de mes collègues UDI. Ce serait créer un déficit démocratique de transformer 5 semaines d’égalité de temps de parole entre les candidats, comme c’est actuellement le cas, en 2 semaines d’égalité seulement et 3 semaines… d’équité.
Le plateau animé par Delphine Girard m’a également permis de dénoncer deux mesures relatives aux Français de l’étranger, dans le cadre de cette proposition de loi. D’abord, la suppression de la possible double inscription sur une liste électorale consulaire et sur une liste électorale en France ; ensuite, la radiation automatique de la liste électorale, dès lors que l’expatrié est radié du registre consulaire (par exemple, si celui-ci ne se manifeste pas tous les cinq ans auprès du consulat…).
J’étais sur le plateau avec Catherine Tasca, sénatrice (PS) des Yvelines ; Maxime Vernier, président de l’Association des jeunes de France et Loïc Blondiaux, professeur en sciences politiques à la Sorbonne.
1 Commentaire
Le pire c’est que l’administration ne respecte pas la loi , en l’occurence le decret de 2003 en proposant ces radiations aux comissions administratives ce qui aboutit à des radiations en masse.., ni d’ailleurs le code electorale puisque les “preuves de départ , ne srait ce que les enveloppes revenues ne sont pas presentées à la commission.
La radiation même du registre pose probleme car il s#agit souvent uniquement d’une presomption de départ. Dans ce adre aussi , l’administration ne tient pas compte du décret qui prévoit d#autres mode de renouvellement de l’iscription que la reponse à une relance.
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