La situation au Venezuela n’en finit pas de se dégrader.
Ce mardi 14 juin, j’ai eu l’opportunité d’accueillir à nouveau au Sénat, Isadora Zubillaga, ambassadrice du gouvernement par intérim du Venezuela en France accompagnée de Cristina Burelli, directrice, SOS Orinoco, chercheuse associée au Center for Strategic and International Studies et de Carlos Paparoni, député de l’Assemblée nationale du Venezuela, expert en questions de financements illégaux.
Dans un second temps, je les ai retrouvés pour un débat sur un sujet qui touche à leur expertise.
L’ambassade du Canada en France, en collaboration avec la Mission Permanente de la Colombie auprès de l’OCDE, a organisé une conférence sur les répercussions environnementales et humaines liées à l’exploitation de l’or au Venezuela.
Intitulée « Blood Gold – Violations des droits de la personne et désastre écologique dans l’Amazonie vénézuélienne », la conversation était modérée par Mme Adriana Mejía Hernandez, ambassadrice de Colombie à l’OCDE, autour de Cristina Burelli, Carlos Paparoni et Louis Maréchal, conseiller politique, industries extractives, OCDE.
Le crime organisé est à la manœuvre au Venezuela et son lien avec l’exploitation des mines d’or est avéré.
Il n’y a pas de grande compagnie minière au Venezuela.
L’exploitation et l’exportation illégales prospèrent en profitant de flux centralisés au travers de la banque centrale du Venezuela.
L’OCDE estime le potentiel de production d’or à 75 tonnes d’or fin.
Cela a rapporté l’équivalent de 4,4 milliards de dollars par an à Nicolas Maduro, ce qui lui permet de financer son maintien au pouvoir.
Les exploitants sont les premières victimes de l’exploitation.
Il faut cibler les financiers et les donneurs d’ordre.
Au Venezuela, on observe que le politique se met au service du crime organisé.
Il faut empêcher l’argent du crime de circuler. Sinon, ce cancer continuera à se déployer. +d’images
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