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En circonscription au Qatar – Doha (12-14 avril 2025)

Président du groupe d’amitié France – Pays du Golfe, j’ai conduit pour la seconde fois une délégation* de notre groupe dans le Golfe.

Après l’Arabie saoudite (compte-rendu) et les Émirats arabes unis (compte-rendu) en 2022, la mission nous a conduit cette année au Qatar et au sultanat d’Oman.

(g à d) Else Joseph, sénatrice des Ardennes, présidente déléguée du GIA France-Pays du Golfe pour les Émirats arabes unis ; Vivette Lopez, sénateur du Gard ; Olivier Cadic, sénateur des Français de l’étranger et pdt du GIA France-Pays du Golfe ; Mohammed ben Abderrahmane Al Thani, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères ; Michelle Gréaume, sénatrice du Nord ; Ali bin Jassim Al-Thani, ambassadeur du Qatar en France ; Jean-Baptiste Faivre, ambassadeur de France au Qatar

Diplomatie parlementaire

Premier Ministre et ministre des Affaires étrangères

Son Excellence Cheikh Ali bin Jassim Al-Thani, ambassadeur du Qatar en France, a déployé des efforts exceptionnels pour permettre à la délégation de notre groupe d’amitié d’échanger avec les plus hautes autorités de l’État du Qatar.

Nous avons été très honorés d’être reçus par Cheikh Mohammed ben Abderrahmane Al Thani, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, juste avant sa rencontre avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.

Le Qatar joue un rôle éminent au niveau international. En 2022, les États-Unis ont officiellement accordé au Qatar le statut “d’allié majeur hors OTAN”.

Le Qatar est également un acteur diplomatique de premier plan pour de nombreux pays.

Accompagnés par notre ambassadeur au Qatar, Jean-Baptiste Faivre, nous avons salué les efforts continus de l’État du Qatar, aux côtés des partenaires régionaux et internationaux, pour promouvoir la stabilité et la paix dans la région.

Nous avons évoqué plusieurs sujets d’actualité à commencer par la situation à Gaza, les discussions Iran / USA ; la Syrie ; le Liban ou encore la médiation du Qatar entre le Rwanda et la RDC.

Le Premier ministre nous a assuré qu’il était attentif à la situation de Cécile Kohler et Jacques Paris, nos deux otages détenus par l’État iranien. Suite à l’audition des familles des otages (compte-rendu), nous avons relayé leur appel à ce que tout soit entrepris pour soutenir les efforts de la France, conduits par notre ministre Jean-Noël Barrot, afin de parvenir à leur libération.

Le Qatar a construit sa visibilité sportive mondiale qui a culminé avec l’accueil de la coupe du monde de football en 2022.

J’ai rappelé au Premier ministre que, présent à l’ouverture de l’événement (compte-rendu), j’avais déclaré “que la coupe du monde était si bien organisée, que j’étais sûr que le Qatar savait déjà quel pays allait la remporter”.

Aussi, j’ai marqué une pointe de déception auprès de notre hôte, qu’à l’issue d’une compétition à l’organisation si réussie, la France n’ait pas emporté la finale. Le Premier ministre nous a alors confié que le Qatar avait bien prévu que la France gagne la coupe du monde… mais que quelque chose d’imprévisible s’était passé à la dernière minute… avant de partir d’un éclat de rire communicatif. +d’images

Ministre d’État au ministère des Affaires étrangères

Entretien approfondi avec SEM Mohamed bin Abdulaziz Al-Khulaifi, ministre d’État au ministère des Affaires étrangères.

Soucieux de jouer un rôle constructif et de répondre aux préoccupations de ses partenaires, le Qatar s’engage dans plusieurs dossiers de médiation (Afghanistan, Syrie, Tchad, Palestine, Iran, Liban, Ukraine, Algérie-Maroc, Rwanda-RDC…).

Le ministre Al-Khulaifi joue un rôle prépondérant dans dix dossiers de médiation. Nous avons évoqué les dossiers de la région les plus brûlants.

Mon déplacement récent au Rwanda et ma rencontre avec le président Paul Kagame (compte-rendu) m’ont permis d’observer les efforts remarquables du Qatar pour créer un espace de dialogue en RDC. +d’images

Ministre des Finances

Le Qatar est le 5ème PIB au monde par habitant.

Premier exportateur de gaz naturel liquéfié (GNL) au monde, le Qatar a fait de la diversification de son économie l’une de ses priorités avec la stratégie “vision nationale 2030”.

À la faveur de la reprise économique post-Covid, le Qatar a enregistré un fort excédent commercial et budgétaire grâce à la remontée des cours des hydrocarbures et aux conséquences de la guerre en Ukraine.

Lors de la première visite d’État de l’Émir du Qatar en France en février 2024, le Qatar s’est engagé à investir 10 milliards d’euros en France. Lors de l’entretien avec SEM Ali bin Ahmed Al Kuwari, ministre des Finances, nous avons évoqué les orientations prioritaires suite à l’impulsion à la relation bilatérale donnée par les deux chefs d’état.

Nous avons manifesté notre reconnaissance pour la confiance du Qatar envers le savoir-faire des entreprises françaises et en particulier nos sociétés Total ou Technip, qui sont des partenaires historiques de Qatar Energy. +d’images

Parlement (Choura)

Entretien avec Hassan bin Abdullah Al Ghanim, président du Conseil de la Choura, que j’avais rencontré à la faveur de l’ouverture de la coupe du monde, et des membres de la Choura.

Opportunité d’échanger sur tous les dossiers de politique internationale et des évolutions concernant la Choura.

Les membres du Conseil de la Choura ne seront plus élus lors du renouvellement en septembre 2025.

En effet, le 5 novembre 2024, le Qatar a organisé un référendum constitutionnel au cours duquel 90,6 % des votants ont approuvé la suppression des élections législatives pour le Conseil de la Choura.

Désormais, tous les membres de ce conseil seront nommés par l’Émir, mettant fin à l’expérience électorale initiée en 2021 .

L’Émir a estimé que les premières élections avaient engendré des divisions sociales indésirables et a préféré revenir à un système de nominations pour préserver l’unité nationale. +d’images

Diplomatie économique

Communauté économique

Le Qatar se fixe des objectifs de diversification son économie.

Technologies de l’information et des communications, R&D, secteur manufacturier, services financiers, tourisme, logistique, figurent parmi les principaux secteurs amenés à soutenir la diversification de l’économie qatarienne.

Deux entretiens nous ont permis d’aborder les moyens de développer les échanges bilatéraux :

Entretien avec les conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF)* et la chambre de commerce France Qatar, représentée par Julien Bailly, président et CCEF, et Sandrine Lescaroux, directrice.

* Natalie Yacoubian (BNP Paribas) ; Christophe Giraud (Dassault aviation) ; Yann Leboulanger (DCI) ; Xavier Robert (Société générale) ; Frédéric Sallet (Hitachi rail) ; Laurent Gestin (Veolia) ; Edouard Thevenin (Technip)

Le second était constitué d’un déjeuner à l’invitation de Cheikh Khalifa Bin Jassim Al Thani, président de la Qatar Chamber of commerce and Industry, qui compte 70 000 membres.

Les Qatariens m’ont fait part de leurs investissements en France dans l’hôtellerie de luxe et l’immobilier.

Même si le Qatar bénéficie d’une convention fiscale avantageuse, mes interlocuteurs ont partagé des écarts défavorables de fiscalité avec le Royaume-Uni.

Métro de Doha (RATP Dev)

Ouvert en 2019, le métro de Doha est reconnu comme l’un des métros les plus avancés technologiquement au monde.

On trouve plusieurs français dans le consortium de construction Qatari Diar Vinci Construction (QDVC) — un partenariat entre Vinci et Qatari Diar ; Bouygues Travaux Publics et Alstom, responsable des systèmes ferroviaires (signalisations, rames de métro…).

C’est RKH Qitarat qui exploite aujourd’hui au quotidien les lignes de métro, une coentreprise formée de RATP Dev (France, spécialiste des transports publics) ; Keolis (filiale de la SNCF française) et Qatari Diar.

En plus du métro, il existe aussi un réseau de tramway moderne que nous avons également testé. 100 % électrique, très silencieux et climatisé, il complète parfaitement le réseau de métro pour couvrir les zones résidentielles, commerciales et touristiques. +d’images

Organisation Internationale du Travail (OIT)

“Le bruit s’est arrêté après la coupe du monde, le travail pour l’amélioration du droit du travail au Qatar s’est poursuivi” a déclaré Max Tunon, chef de bureau des projets de l’OIT à Doha, pour mieux rappeler que ceux qui décriaient les conditions de travail dans l’émirat pendant la compétition.

Comme je l’avais fait en 2022 (compte-rendu), j’ai souhaité que notre délégation fasse le point avec l’OIT pour savoir, où en est le Qatar en matière de droit du travail.

J’ai retrouvé Max Tunon, chef de l’antenne, et Marie-José Tayah de l’OIT dans des bureaux dédiés à l’ONU mis à disposition par le Qatar.

Le droit du travail est soumis au processus d’amélioration continue. Un nouveau contrat de collaboration entre le Qatar et l’OIT a été signé pour 2024-2028. S’il a été observé moins de modifications législatives ces deux dernières années, le ministre du Travail est resté très actif pour faire progresser la bonne application des lois.

L’engagement avec les syndicats internationaux s’est poursuivi.
Désormais un comité mixte est obligatoire à compter de 50 personnes.
Un rapport sur les progrès du Qatar sera publié prochainement par le bureau de l’ONU et par un collège indépendant. +d’images

Communauté française

Réception & rencontre avec les élus

La communauté française au Qatar s’élève à 5500 inscrits au registre, pour 3200 personnes enregistrées sur la liste électorale consulaire.

Afin de nous permettre de prendre la mesure des attentes de la communauté française, Jean-Baptiste Faivre, ambassadeur de France au Qatar, avait prévu deux séquences :
•⁠ ⁠Une réception à la Résidence pour une rencontre avec la communauté française, les associations et les entreprises ;
•⁠ ⁠(à l’image) Une rencontre avec Guillaume Salha et Elena Torrijos, conseillers des Français de l’étranger au Qatar. +d’images

Culture

Musées nationaux

Nous avons débuté notre déplacement à Doha par une visite du musée national du Qatar et du musée d’art islamique, en compagnie de SE Sheikh Ali bin Jassim Al-Thani, ambassadeur du Qatar en France et de Chrystelle Schaegis, Cocac.

Une belle entrée en matière pour mes collègues Vivette Lopez, Else Joseph et Michelle Gréaume qui se rendaient pour la première fois au Qatar

Conçu par l’architecte français Jean Nouvel, le musée national du Qatar s’inspire de la rose des sables. Il permet de découvrir l’histoire politique du Qatar, des tribus à l’État moderne et de mesurer l’impact de la découverte du pétrole et le développement contemporain de cet état.

Le Musée d’Art Islamique de Doha, conçu par l’architecte sino-américain I.M. Pei, célèbre pour la pyramide du Louvre, est une destination incontournable pour les amateurs d’art, d’histoire et d’architecture, offrant une immersion profonde dans la richesse du patrimoine islamique. +d’images

Université de Luseil

Le Dr Ali Bin Fetais Al-Marri est une figure éminente du paysage juridique et politique du Qatar, reconnu tant au niveau national qu’international pour son engagement dans la lutte contre la corruption et la promotion de l’État de droit.

Francophone et francophile, il est à l’origine du Lycée franco-qatarien Voltaire à Doha, que j’avais visité lors de mon premier déplacement (compte-rendu) et de l’université de Lusail qui offre un programme en français.

L’Université de Lusail (LU), inaugurée en 2020, est la première université privée nationale du Qatar. Située dans la ville de Lusail, elle propose une gamme variée de programmes académiques en arabe, anglais et français, visant à répondre aux besoins du marché du travail local et international.

Lors de notre visite à l’université, le Dr Al-Marri étudiait les plans de la première bibliothèque francophone du Qatar qui devrait ouvrir ses portes en 2026.

Nous avons également échangé avec des étudiants venus de plusieurs horizons qui étudient en français.

Président du groupe d’amitié Qatar- France à la Shura, Dr Al-Marri est officier de la légion d’honneur. +d’images

Qatar Foundation – Bibliothèque nationale du Qatar

Visite de la Qatar Foundation (Qatar Foundation for Education, Science and Community Development) qui a pour mission de promouvoir l’éducation, la recherche scientifique et le développement communautaire au Qatar et dans le monde arabe.

Elle est à l’origine de la création d’Education City à Doha, un campus regroupant plusieurs universités internationales de renom, comme HEC Paris.

Nous nous sommes ensuite rendus à la bibliothèque nationale du Qatar (BNQ), un bâtiment de 45 000 mètres carrés qui ressemble à deux feuilles de papier séparées l’une de l’autre et pliées en diagonale aux angles.

Nous avons visité le laboratoire de conservation et de préservation dédié qui restaure les articles de la bibliothèque du patrimoine, puis le laboratoire de numérisation qui dématérialise des articles de la BNQ et d’autres collections, afin de les rendre disponibles pour les chercheurs partout dans le monde. +d’images

Stade de Lusail

Grâce à SEM Ali bin Jassim Al-Thani, ambassadeur du Qatar en France, nous nous sommes rendus au stade de Lusail (Lusail Iconic Stadium), qui a accueilli la finale historique de la Coupe du monde de la FIFA 2022 entre la France et l’Argentine.

Sa capacité qui va jusqu’à 88 966 spectateurs en fait l’un des dix plus grands stades de football au monde.

Nous avons visité le vestiaire des Bleus et retrouvé le siège de Kylian Mbappé, héros des héros malheureux de la finale.

Les membres de la délégation ont été impressionnés par le soin mis sur la protection des sièges et le niveau d’entretien.

Le stade est doté de panneaux solaires pour l’alimentation énergétique et d’un toit rétractable pour optimiser le confort des spectateurs.

De l’avis général, la coupe du monde 2022 a brillé par son haut niveau d’organisation et d’infrastructures. +d’images

Médias

Revue de presse

Les médias locaux ont publié quelques articles relatifs à la visite de notre délégation.

– Qatar Tribune (14 avril) : Prime Minister and Minister of Foreign Affairs has received a delegation of members of the Parliament of the friendly French Republic, headed by HE Olivier Cadic

– Gulf Times (14 avril) : Prime Minister and Minister of Foreign Affairs meets French Parliament Delegation

– Hibya – Turquie (14 avril) : Katar Dışişleri Bakanı Al Sani, Fransız Parlamentosu heyetiyle görüştü (Le ministre qatari des Affaires étrangères Al Thani rencontre une délégation du Parlement français)

– The Peninsula (15 avril) : Speaker of Shura Council meets French Parliamentary delegation

Médias – “Avec ce président et ce nouveau gouvernement, l’espoir existe” (MTV Liban, 27/04/2025)

Accueilli par Nadia Chaaya, présidente du groupe Les Indépendants à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE), pour mon 7ème déplacement au Liban.

À la faveur de cette nouvelle visite, Marianne Zouein, m’a interviewé pour MTV lors du journal de 19.45, le 27/04/25 (lien).

VERBATIM

Comment voyez-vous la situation au Liban ?

Il y a une grande attente évidemment sur les réformes économiques, mais on sait qu’il y a beaucoup de défis pour le gouvernement. Le Hezbollah a failli entraîner tout le Liban dans la guerre. Aujourd’hui, la question est qu’il y a eu un accord qui a été passé. Ce qu’il faut c’est que ça se concrétise. Il faut aussi un changement dans le fonctionnement politique, c’était les accords de Taëf.

Vous venez de visiter les six pays du Golfe, alors quelles opportunités pourraient-ils offrir au Liban et y-a-t-il des conditions ?

Ce que j’ai ressenti c’est qu’il y avait une inquiétude très forte que la fenêtre qui était ouverte puisse se refermer. Avec ce président, avec ce nouveau gouvernement, l’espoir existe. On peut le faire. Cependant, si le Hezbollah reste armé, qu’est-ce qui aura réellement changé ? Qu’est-ce qui vous prouve que si vous mettez de l’argent sur le Liban, dans trois mois, dans six mois, neuf mois, cela ne recommence pas ? Et donc à nouveau des destructions. La chance ne passe qu’une fois. Et donc, il faut savoir la saisir. Évidemment, il faut que ça vienne du Hezbollah, il faut qu’ils aient cette sagesse de couper le cordon.

Comment cette intention peut-elle devenir des actions concrètes ? Y-a-t-il un calendrier bien clair ?

On voit que les choses vont aller très vite. L’année prochaine, il y aura de nouvelles élections au Liban et donc dans quelques mois la campagne va redémarrer. Est-ce qu’on peut imaginer que cette campagne se fera avec un Hezbollah toujours armé ? Non. Évidemment. Il faut que ça aille très vite.

Vous avez toujours soutenu le besoin impératif pour la justice, pour les familles des victimes du port, alors quels changements voyez-vous aujourd’hui ?

J’ai vu des sourires sur des visages qui voulaient dire qu’il y avait un espoir, que la justice s’était remise en route, qu’il y avait un nouveau ministre de la Justice dont les premières décisions avaient entraîné de la confiance, qu’un juge recommençait son action.


 

En circonscription aux Émirats arabes unis – Abu Dhabi (11 avril 2025)

Diplomatie économique

Gala CCI France-EAU 2025

Très heureux d’avoir pu revenir à Abu Dhabi pour participer au dîner de Gala CCI France Émirats Arabes Unis 2025, à l’invitation de Pierre Cheyron, président CCI France UAE et Agnes Lopez-Cruz, directrice.

Invité d’honneur, Sheikh Nahyan bin Mubarak Al Nahyan, ministre de la Tolérance et de la Coexistence des Émirats arabes unis, a souligné la profonde relation historique et stratégique entre les Émirats arabes unis et la République française lors de son discours d’ouverture devant plus de 800 convives.

À la table de Pierre Cheyron, j’ai eu l’honneur d’y côtoyer Lubna Al Qasimi, première femme émiratie à occuper un poste ministériel ; S.E. Razan Al Mubarak, présidente de l’Union internationale pour la conservation de l’environnement ; S.E.M. Niemtchinow Nicolas, ambassadeur de France aux Émirats arabes unis ; Patrick Chalhoub, CEO Chalhoub Group.

Le thème de cette édition mettait en lumière le lien entre les racines culturelles, les savoir-faire traditionnels et le futur marqué par la créativité et les avancées technologiques. Il invitait à explorer comment les valeurs, techniques et traditions du passé peuvent inspirer et enrichir les innovations contemporaines, tout en soulignant l’importance de préserver ce qui a du sens tout en embrassant l’avenir.

Succès exceptionnel qui démontre la merveilleuse capacité d’organisation de l’équipe de la CCI France UAE, dirigée par Agnes Lopez-Cruz. Sincères félicitations aux organisateurs et à tous les participants qui fortifient la relation bilatérale France-EAU. +d’images

Le Cercle

Le Cercle à Abu Dhabi est un club d’affaires francophone présidé par Jean-Michel Morinière, avocat français et conseiller juridique établi aux Émirats arabes unis depuis plus de 17 ans.

Ce club joue un rôle central dans l’animation de la communauté d’affaires française et francophone à Abu Dhabi.

Jean-Michel avait réuni une vingtaine de professionnels, entrepreneurs et cadres francophones basés aux Émirats en présence de Gilles Grima, CFDE, pour échanger avec moi à la faveur d’un déjeuner au Fouquet’s, situé dans le Louvre d’Abu Dhabi.

De nombreux secteurs d’activité étaient représentés : défense, logistique, énergie, services, tourisme, finance, placements, sciences, sport, ressources humaines… Beaucoup de sociétés ont des difficultés à comprendre les ressorts qui permettent une implantation réussie aux Émirats. Les rencontres du Cercle visent justement à renforcer les liens entre ses membres et à favoriser les opportunités économiques et culturelles.

J’ai retrouvé certains des participants à la soirée de gala de la CCI France-UAE, dont Jean-Michel a été le secrétaire général pendant quatre ans.

Merci à Jean-Michel et à tous les participants pour le partage d’informations qui permettent d’appréhender les défis et les opportunités liés à l’évolution rapide des Émirats.

(g à d) Nicolas Pruvost (Serimax), Jean-Michel Morinière (avocat), Olivier Cadic,
Philippe Thirion (Terracotta) et Amaar Al Dhubaei (Terracotta). +d’images

Communauté française

Ambassade de France

La communauté française des Émirats est en progression constante sur Dubai. Trois naissances sont enregistrées chaque jour.

Les autorités émiriennes comptent 61.203 français enregistrés dans les EAU. Seule la moitié d’entre eux s’est inscrite au consulat. 27.000 sont enregistrés à Dubaï et 5000 le sont à Abu Dhabi.

Des tournées consulaires sont organisées pour éviter aux Français d’Abu Dhabi de se rendre à Dubaï afin d’effectuer leurs formalités auprès du consulat. Un service qui se passe désormais très bien d’après Gilles Grima, CFDE.

Lors de ma visite à l’ambassade, j’ai eu le plaisir d’échanger avec l’attaché de Sécurité intérieure et le magistrat de liaison, poste créé récemment pour faciliter les extraditions des narcotrafiquants qui dirigent leurs réseaux depuis Dubaï. +d’images

Enseignement

Lycée Louis Massignon

Accueilli par le proviseur adjoint, Youcef Benhamou et l’équipe de direction, j’ai entrepris une visite du lycée Massignon, établissement en gestion directe de l’AEFE, dès mon arrivée de Rome, en compagnie de Gilles Grima, CFDE EAU et Oman, et Mathias Strobel, Premier conseiller.

Cet établissement accueille 1770 élèves.

Nous avons échangé sur les conséquences de la fermeture du bâtiment qui abrite la piscine, le gymnase et l’auditorium, suite à des faiblesses observées sur la toiture. Par ailleurs, des travaux structurels doivent être entrepris pour renforcer le béton sur tous les bâtiments existants depuis plus de vingt ans.

Les infrastructures sont modernes : laboratoires, dont le Fab Lab pour l’impression 3D, bibliothèques, installations sportives dont une salle de musculation ouverte aux terminales, salles informatiques, etc. Une large gamme d’activités parascolaires : sport, théâtre, musique, club de débat… permet aux élèves de s’épanouir au-delà de l’académique.

Lors des discussions avec l’équipe de direction, nous avons évoqué les nécessaires adaptations de notre système d’enseignement pour se conformer aux règles éducatives locales.

Le lycée Louis Massignon est largement apprécié pour la qualité de son enseignement et son environnement éducatif.

Les représentants des parents d’élèves ont demandé à me rencontrer afin de partager leurs satisfactions et leurs inquiétudes, suite à l’impossibilité pour les élèves de bénéficier de certaines infrastructures du lycée.

Un échange franc et direct avec des parents attachants et soucieux avant tout du bien être des élèves. +d’images

En circonscription en Italie – Rome (10 avril 2025)

Retour à Rome pour participer à la première journée de la rencontre régionale Europe du sud des conseillers du commerce extérieur à Rome, réunis pour deux jours d’échanges stratégiques au cœur de l’Europe.

Toute ma gratitude à Martin Briens, ambassadeur de France en Italie pour son accueil au palais Farnese et à Fabrice Maïolino (à l’image), consul général de France à Rome, qui m’a accompagné tout au long de ce déplacement.

Diplomatie économique

CCEF – Réunion régionale Europe du sud

Deux jours de réflexion pour augmenter la visibilité des entreprises françaises en Italie.

Dans le majestueux cadre du Palais Farnèse qui accueille l’ambassade de France en Italie, j’ai suivi l’intervention volontariste de Martin Briens, ambassadeur de France. L’ambassadeur décrit l’Europe comme un moteur à explosion qui avance au gré des crises.

La France est le premier investisseur en Italie, 2 ou 3ème client ou fournisseur. Nos structures industrielles sont très complémentaires et lorsque nous observons nos performances respectives en commerce extérieur (excédent de 7 milliards d’euros pour l’Italie et déficit de 80 milliards pour la France), cela devrait nous inciter à rechercher toutes les opportunités de développer notre relation bilatérale.

Marcel Patrignani, président CCEF Italie a rappelé que le comité était présent sur tout le pays et que chaque district économique avait ses secteurs industriels de prédilection.
La section est organisée en trois groupes de travail : attractivité pour aider les entreprises italiennes à s’implanter en France, les accompagnements des VIE et la formation.

Accompagné ensuite de Stella Fau Clarke, présidente CCEF Europe et Emmanuel Montanié, délégué général des CCEF, les trois représentants ont détaillé le fonctionnement du réseau qui réunit 4900 CCEF dans 150 pays.

Merci à Cécile André pour avoir lancé cette invitation à Stockholm et à tous les organisateurs et participants qui ont partagé avec moi leurs regards sur l’évolution des affaires. +d’images

Cybersécurité

Mon intervention devant les CCEF

Très honoré d’avoir été invité par les conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) à m’exprimer, sur les enjeux de cybersécurité et de cyber-résilience, dans le cadre prestigieux du palais Farnese, à la faveur de leur rencontre régionale Europe du Sud.

J’ai évoqué :

1- l’arrivée du 17Cyber depuis le 17/12/24, et notre travail en cours pour permettre le dépôt de plainte en ligne depuis l’étranger, au travers de cette plate-forme.
2- l’action de Viginum pour permettre aux entreprises d’anticiper les actions susceptibles de les déstabiliser.
En matière de menace informationnelle, les entreprises et acteurs économiques peuvent être ciblés par les principaux modes opératoires suivants :
•⁠ ⁠Le raid numérique
•⁠ ⁠L’incitation à conduire des actions dans le champ physique
•⁠ ⁠L’usurpation d’identité d’entreprise
3 – Projet de loi Résilience & Cybersécurité pour transposer 3 directives européennes (NIS2, DORA, REC)
4 – L’Artificial Intelligence Act (AI Act) encadre l’utilisation et le développement de l’intelligence artificielle dans l’UE. L’Union européenne a créé le premier cadre juridique global au monde dédié à l’IA.

Merci aux organisateurs de m’avoir offert l’opportunité de partager les défis et nos progrès en matière de cyber. +d’images

Agence nationale pour la Cybersécurité (ACN)

Visite de l’Agence nationale pour la Cybersécurité (ACN), pour un entretien avec Massimo Marotti, directeur général pour la stratégie et la coopération internationale, qui avait participé à la Paris Cyber Week, l’an passé.

L’ACN est une jeune agence indépendante, qui relève du Conseil italien. Sa forme et ses missions sont semblables à celles de l’ANSSI, avec laquelle une coopération très étroite et modèle a été établie.

336 personnes collaborent au sein de l’ACN. Ils devraient être 500 fin 2025.

L’Italie fait partie des premiers pays européens à avoir mis en œuvre la directive NIS2. Le décret d’application date du 4 septembre 2024. 22 000 entreprises sont déjà enregistrées sur la plateforme des entreprises concernées par la loi.

Si la loi est destinée à élever le niveau de résilience des entreprises en cyber, Massimo s’interroge avec pertinence sur la signification du mot “résilience”. À partir du moment où “augmenter la résilience” est un objectif de la loi, il convient en effet de connaître les indicateurs qui nous permettent de mesurer nos progrès. +d’images

Communauté française

Réunion avec les élus

Le consulat général de France à Rome réunit la partie Centre et Sud de l’Italie et compte 16500 inscrits (Rome 10500 ; Florence 3500 et Naples 2500), tandis que la partie Nord, qui relève du consulat général de Milan, compte 18000 inscrits.

À l’invitation de Fabrice Maïolino, consul général de France à Rome, j’ai eu un entretien privilégié avec deux des cinq conseillers des Français de l’étranger de Rome qui ont pu se rendre disponibles.

Carole de Blesson est une élue qui s’est engagée en faveur de l’associatif au sein de Rome Accueil et qui organise des réunions sur les problèmes de la vie quotidienne.
Olivier Lebel, retraité très actif dans le soutien aux start-ups, est devenu conseiller des Français de l’étranger en février 2024. Il est également suppléant de Caroline Yadan, députée de la circonscription.

Les deux élus ont fait part de la vive préoccupation de nos compatriotes retraités qui se sont trouvés redressés de fortes sommes par le fisc italien. Un article du Figaro de février 2025 intitulé “L’Italie, le nouvel eldorado des exilés fiscaux français” est susceptible d’entraîner nos compatriotes dans de graves difficultés. Nos élus rappellent que l’Italie impose les revenus à des taux bien plus élevés que la France. Elle applique également des impôts sur le patrimoine immobilier et mobilier situés à l’étranger.

Pour éviter les déconvenues, le consulat général et les élus organisent régulièrement des conférences avec des experts comptables et fiscaux.

Un grand merci au consul général et à nos deux élus pour leur mobilisation.

Enseignement

Lycée international Chateaubriand

Constitué de trois sites, Strohl-Fern, Malpighi et Patrizi, l’établissement scolarise 1500 élèves de la petite section de maternelle jusqu’à la terminale.

En 2023, le lycée a célébré son 120e anniversaire. À cette occasion, une campagne de travaux d’une durée de 10 ans a été menée pour améliorer la qualité d’accueil et les infrastructures de l’établissement.

Accueilli en compagnie de Fabrice Maïolino, consul général de France, par le proviseur adjoint, Christophe Chades, j’ai découvert les aménagements réalisés depuis mon précédent déplacement.

Situé sur le site de la Villa Strohl-Fern, le bâtiment historique « Casone » a été entièrement rénové. Les nouvelles salles de classe sont plus spacieuses. Le bâtiment « Moresco » a également fait l’objet d’une restructuration complète.

La visite a été suivie de deux réunions dans la médiathèque, avec les représentants des enseignants puis des parents d’élèves.

Les effectifs en maternelle fléchissent, car les parents attendent plus de souplesse sur les horaires. Pour le reste, les effectifs sont de 23 à 29 élèves par classe en secondaire, et les listes d’attente se reconstituent.

Ombre au tableau, les coûts d’entretien de ce site classé et les contraintes qui y sont liées, impactent le budget. Il faut reconnaître que le cadre est unique par sa splendeur et offre un environnement privilégié pour les jeunes avec vue directe sur le Vatican. +d’images

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (7 avril 2025)

Diplomatie économique

Forvis-Mazars (FM

Une certaine vision de l’accompagnement

Elisabeth Maxwell, membre du comité exécutif de FM au Royaume-Uni et CCEF ; Christophe Berrard, membre du comité exécutif de FM en France ; et Anthony Spitaëls, directeur de cabinet auprès du comité exécutif de FM en France m’ont accueilli pour une réunion au siège londonien de Forvis-Mazars.

Mazars est un cabinet d’audit français créé en 1945 par Robert Mazars qui a grandi à l’international en suivant ses clients.

En grandissant cette structure a développé de nombreux champs d’expertise : fiscalité, conseil, mise en conformité et transformation durable. Mazars a ainsi apporté une valeur ajoutée à l’audit pour se différencier des cabinets anglo-saxons.

L’alliance avec le cabinet américain Forvis permet à Mazars d’avoir un partenaire local exclusif pour accompagner ses clients aux USA. Cela leur de dépasser les 5 milliards de dollars de chiffre d’affaires, de compter 1800 associés et 40 000 collaborateurs présents dans plus de 100 pays.

En fusionnant sa branche locale avec un cabinet britannique en 1995, Mazars UK est entré dans le top 10 au Royaume-Uni.

Les associés de Forvis Mazars n’accompagnent pas uniquement leurs clients. Ils participent activement aux chambres de commerce françaises à l’international, emploient de nombreux VIE. 26 d’entre eux sont CCEF.

Durant notre échange qui a duré deux heures, j’ai pu mesurer la capacité des associés Forvis Mazars à soutenir notre diplomatie économique et en particulier à favoriser le développement des échanges bilatéraux.

Je les remercie de m’avoir fait bénéficier de leur approche collective qui rompt avec celle des adeptes du moi d’abord. +d’images

En circonscription au Rwanda – Kigali (2-4 avril 2025)

Mon troisième déplacement au Rwanda s’est conclu par un déjeuner avec deux personnalités que j’apprécie énormément pour la lucidité de leurs analyses et leur humanité.

Notre ambassadeur Antoine Anfré a déjà fait preuve de la plus grande clairvoyance, il y a plus de 30 ans, concernant la tragédie qui allait aboutir au génocide des Tutsis, quand tant d’autres fourvoyaient alors notre pays.

Mes échanges réguliers avec André Twahirwa, doyen du Sénat rwandais, m’ont permis de conserver une vraie proximité avec le Rwanda.

Beaucoup de fausses nouvelles et d’analyses erronées sur la région des Grands Lacs sont propagées sur les ondes et les réseaux sociaux en Europe. Les opinions peuvent être abusées partout et les effets sont alors parfois dévastateurs.

Je forme le vœu que les erreurs d’analyses observées dans le passé ne se reproduisent pas et que la paix soit instaurée dans l’Est de la RDC, à l’image de ce que nous observons au Rwanda depuis 31 ans. +d’images

Diplomatie parlementaire

Président de la République, Paul Kagame

Très honoré d’avoir eu le privilège de rencontrer, Paul Kagame, Président de la République du Rwanda, en compagnie d’Olivier Nduhungirehe, ministre des Affaires étrangères et d’Antoine Anfré, ambassadeur de France au Rwanda.

Le Président m’a remercié d’avoir fait le déplacement jusqu’à Kigali pour le Sommet sur l’IA. Il m’a demandé de transmettre ses amicales salutations au Président de la République Emmanuel Macron.

Olivier Nduhungirehe, ministre des Affaires étrangères, a eu des mots bienveillants à mon égard en me présentant au Président, soulignant que je me suis déjà rendu quatre fois au Rwanda. La première remontant à 1989. Le Président a mis en exergue ma connaissance et ma compréhension de la région et m’a remercié d’être un ami du Rwanda. Il a regretté l’ignorance et les analyses biaisées de tous ceux qui, à l’étranger, critiquent le Rwanda sans le connaître.

Ma visite s’inscrivait dans le prolongement de la visite historique du Président Emmanuel Macron les 27 et 28 mai 2021.

J’ai déclaré que le succès du Sommet mondial sur l’IA sur l’Afrique démontre, une fois de plus, l’excellence du leadership et de la vision du président Kagame et du Rwanda. Le président Kagame a permis à son pays de se relever du génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda et de bâtir un avenir fondé sur la réconciliation et l’unité.

Je suis fier de cette rencontre et d’avoir pu échanger avec une personnalité qui marquera l’histoire de ce continent ! +d’images

Ministre des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe

Entretien avec le ministre des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, en présence d’Antoine Anfré, ambassadeur de France au Rwanda.

Le ministre rwandais a commencé par remercier tous ceux qui, en France, avait œuvré au report du « concert de la honte », une véritable provocation prévue à Paris le 7 avril, date marquant la 31ᵉ commémoration du génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda.

Le ministre a souligné les simplifications et la vision caricaturale du Rwanda et de la crise en RDC émanant de personnalités politiques françaises, en pointant en particulier celles situées aux extrêmes.

Force est de constater que, 31 ans après le génocide, les FDLR (*), milice fondée par d’anciens génocidaires, est toujours là, soutenue par le gouvernement congolais et intégrée dans les forces armées de la République du Congo (FARDC).

La récente arrestation à Goma, du général des FDLR, Ezéchiel Gakwerere, en uniforme FARDC, le démontre. Le M23 l’a remis aux autorités rwandaises.

Le ministre a détaillé toutes les menaces que la RDC fait peser sur le Rwanda qui justifient que des mesures défensives soient prises en amont.

Le ministre rwandais m’est apparu confiant sur une issue politique au conflit dans un proche avenir, grâce au processus conjoint EAC-SADC, associant l’Afrique de l’Est et l’Afrique Australe, et à la médiation du Qatar.

Je forme le vœu pour qu’une nouvelle lecture plus équilibrée de la situation dans les grands lacs s’impose.

Merci au ministre d’avoir pris le temps de m’accorder un entretien approfondi très éclairant.

(*) ⁠FDLR, Forces démocratiques de libération du Rwanda. Les FDLR sont l’un des plus importants groupes armés étrangers opérant sur le territoire de la RDC. Formé en 2000, le groupe a commis de graves violations du droit international, ciblant notamment les femmes et les enfants dans les conflits armés, notamment des meurtres et des mutilations, des violences sexuelles et des déplacements forcés (source ONU). +d’images

Evénement

Sommet international sur l’Intelligence Artificielle (IA) en Afrique – Ouverture

Retour au Rwanda pour participer au Sommet africain sur l’Intelligence Artificielle, à l’invitation de Paula Ingabire, ministre de l’Information et des Communications, de la Technologie et de l’Innovation du Rwanda.

Ce Sommet, placé sous l’égide du World Economic Forum, qui a réuni plus de 2000 délégués venus de 97 pays, a été ouvert par le président du Rwanda, Paul Kagame.

Le président togolais Faure Gnassingbé, le nouveau président de la Commission de l’Union africaine, Mohamed Ali Youssouf, et le Prime Cabinet Secretary kényan, Musalia Mudavadi, ont participé à la cérémonie d’ouverture.

J’étais accompagné par Antoine Anfré, ambassadeur de France au Rwanda, et de nombreux Français du Rwanda, dont Sophie Tchatchoua (Canal+), présidente du comité CCEF.

Je remercie les organisateurs pour les marques d’attention et d’intérêt qu’ils m’ont témoigné.

70% population Afrique à moins de 30 ans et 38% des africains sont connectés à internet.
Tous les défis en matière d’énergie, de formation, d’infrastructure et de connectivité ont été abordés avec beaucoup de clairvoyance.

Le Sommet a débouché sur l’adoption d’une Déclaration Africaine sur l’Intelligence Artificielle. Un vrai succès ! +d’images

Sommet international sur l’Intelligence Artificielle (IA) en Afrique – Intervention

Intervenant dans le cadre d’une table ronde intitulée « Données : un impératif stratégique pour l’adoption, l’équité et la souveraineté », j’ai présenté la loi sur l’Intelligence Artificielle de l’UE (IA Act) et souligné la convergence d’intérêts entre l’Europe et l’Afrique face aux appétits américains, d’une part, et chinois, d’autre part.

J’ai eu le privilège d’intervenir en compagnie de David Kanamugire, CEO, National Cyber Security Authority, Rwanda ; Tariq Khokhar, Chief Data Scientist, Wellcome Trust ; Annick Sakho, Director Government Affairs – Africa, Oracle ; Lacina Koné, CEO, Smart Africa ; Isobel Acquah, Executive Director, Certa Foundation. +d’images

DISCOURS préparé pour mon intervention :

« Je souhaite remercier la ministre Paula Ingabire qui m’a invité à Paris à venir participer au Global AI Summit.
C’est toujours un plaisir de retrouver Kigali où je suis venu pour la première fois en 1989.
Nous sommes tous réunis ici pour le Sommet sur l’Intelligence Artificielle, dont le succès démontre une nouvelle fois l’excellence du leadership et de la vision du président Kagame et du Rwanda.
Mais je suis venu à Kigali pour davantage encore.
Je suis ici pour le Rwanda et les Rwandais, je m’inscris dans le prolongement de la visite historique du Président Emmanuel Macron les 27 et 28 mai 2021.
Beaucoup de fausses nouvelles et d’analyses erronées sur la région des Grands Lacs sont propagées sur les ondes et les réseaux sociaux en Europe.
Les opinions peuvent être abusées partout et les effets peuvent alors être dévastateurs.
Je crois que l’IA peut aider les populations à faire la part entre le vrai et le faux, si tant est qu’elles aient encore envie d’avoir un sens critique »… Lire la suite

VIDÉO de la table ronde

Diplomatie économique

Conseillers du commerce extérieur (CCEF)

À la faveur d’un petit-déjeuner à la Résidence organisé par l’ambassadeur, j’ai eu le plaisir de retrouver les représentants la section locale des CCEF, présidée par Sophie Tchatchoua (Canal+).

La communauté d’affaires a réaffirmé que la sécurité juridique et l’absence de corruption observées au Rwanda, constituent de véritables atouts qui justifient que les entreprises internationales y installent un siège régional. Les transferts financiers y sont plus aisés.

Kigali est vu comme un hub et le Rwanda comme un îlot de stabilité.

Le Qatar ne s’y est pas trompé et a investi pour y construire un nouvel aéroport.

Merci aux CCEF pour leurs précieux enseignements qui me permettent de mieux comprendre les enjeux économiques portés par ce pays.

Inzovu Mall – Groupe Duval

Avec 1,4 millions de visiteurs pour les congrès en 2024, le Rwanda est le deuxième pays du continent africain en tourisme d’affaires, derrière l’Afrique du Sud.

Le groupe Duval est le plus grand investisseur français au Rwanda (+/- USD100M) dans l’immobilier, l’assurance et la micro finance. Par une ses filiales Ugolf, il fait la gestion du Golf de Kigali.

J’ai visité le chantier d’Inzovu Mall qui devrait être inauguré au quatrième trimestre de 2025. Cette opération immobilière d’envergure du groupe Duval de 27000 m², est située au cœur du quartier de Kimihurura, un quartier d’affaires et commercial proche du centre de convention international à Kigali.

Il comprend :
•⁠ ⁠Un centre commercial et de loisirs qui accueillera près de 40 enseignes dont Super U, La Foir’Fouille, l’opticien Alain Afflelou, un restaurant gastronomique, un Food -Court de 800 m², un centre de fitness, un espace de loisirs de 3200 m² et une grande roue de 60 mètres de haut sur le parking extérieur.

Il prévoit également :
•⁠ ⁠Une résidence de tourisme 4 étoiles de 95 chambres (Inzovu Hôtel by Odalys)
•⁠ ⁠Un centre d’affaires (Wojo et AB Center)
•⁠ ⁠Un bâtiment de bureaux sur 9 étages

Très heureux d’observer que les entreprises françaises se mobilisent pour accompagner le Rwanda dans son développement. +d’images

Vatel – Nyurah

Très belle découverte durant mon séjour à Kigali, le restaurant Nyurah, centre d’excellence culinaire de Vatel.

Vatel enseigne l’art de recevoir à la française, une référence pour le reste du monde.

Le restaurant offre un menu en constante évolution de haute cuisine africaine, combinant les meilleurs ingrédients de saison du Rwanda avec des recettes innovantes de tout le continent.

Les chefs et le personnel m’ont épaté par la qualité de leur prestation.

Félicitations ! +d’images

AFD – Expertise France – Campus polytechnique

Membre du Conseil d’administration de l’AFD, j’ai tenu à consacrer l’essentiel de ma première journée au Rwanda à des échanges avec les directeur-pays : Arthur Germond (AFD) et Nathalie Menut (Expertise France).

Le Bureau Pays d’Expertise France au Rwanda a ouvert le 1er janvier 2025 avec pour objectif de renforcer les partenariats avec nos interlocuteurs rwandais, en assurant un pilotage rapproché collaboratif des projets sur le terrain.

Première séquence, la visite d’un projet, financé par l’AFD, de construction de résidence universitaire sur le campus du College of Kigali en compagnie de :
Sylvie Mucyo, Vice Chancellor – Rwanda Polytechnic
Ephrem Musonera, Deputy Vice Chancellor for Academic, Research and Institutional Advancement – Rwanda Polytechnic
Jean-Pierre Nkuranga, Deputy Vice Chancellor for Administration & Finance – Rwanda Polytechnic
Charles Gakomeye, Corporate services division manager at Kigali college
Marie Chantal Ngabire, Director of students affairs at Kigali college

Le campus accueille 3000 étudiants et loge 375 d’entre eux dans des conditions sommaires, suite à un incendie qui a réduit l’espace réservé à cet effet.

Le projet prévoit 1417 logements, où chaque chambre pourrait accueillir 4 étudiants. +d’images

Expertise France (AFD) – Agence africaine du médicament (AMA)

Accompagné par Arthur Germond (AFD), Nathalie Menut et Juan Cepeda (Expertise France), j’ai rencontré le professeur Émile Bienvenu, directeur général de la Rwanda Food & Drug Authority, et membre du conseil d’administration de l’Agence africaine du médicament (AMA) dont le siège est à Kigali.

Le professeur m’a présenté les progrès de l’AMA dont le conseil d’administration est nommé et désormais fonctionnel, puisqu’il s’est réuni six fois. Prochaine étape, la nomination du directeur général qui sera nommé d’ici à juin 2025. Sa première tâche sera de recruter le service technique.

En trois ans, le Rwanda a fait des efforts remarquables pour atteindre le niveau de maturité 3 en matière de santé, et rejoindre ainsi le club des 8 pays africains parvenus à ce stade : Rwanda, Ghana, Sénégal, Égypte, Tanzanie, Afrique du Sud, Nigeria et Zimbabwe. Seuls 18 pays ont atteint le niveau 4 dans le monde. Aucun pays africain n’en fait partie.

Le Rwanda a adopté une politique de tolérance zéro contre les médicaments contrefaits qui font des ravages sur ce continent. Pour le crime organisé, il est 25 fois plus rentable de faire des médicaments falsifiés que de la cocaïne !

Je suis sincèrement reconnaissant pour l’intéressante discussion sur la lutte contre les médicaments falsifiés et de qualité inférieure en Afrique.
En RDC, 70 bébés sont morts à cause d’un sirop falsifié.
En Côte d’Ivoire, des conteneurs de préservatifs ont été saisis. Le lubrifiant avait été remplacé par du produit lave-vaisselle.

Ce fléau tue, chaque jour, des innocents dans le monde entier sous ses différentes formes (marché noir, ventes non autorisées dans des pharmacies légalement constituées, ventes en ligne, etc.)

Un travail immense attend l’AMA.

Très heureux d’avoir eu l’opportunité de découvrir l’excellent travail conduit par Expertise France pour le compte de l’UE dans le cadre du projet Medisafe P66 destiné à sensibiliser tous les secteurs impliqués dans cette lutte (pharmaceutique, juridique, application de la loi et société civile). +d’images

Culture

Institut français

Retour au Centre culturel francophone / Institut français du Rwanda, où j’ai été accueilli par Lee Fou Messica, directrice déléguée.

Inauguré par le Président de la République le 28 mai 2021, j’ai visité le centre culturel par trois fois depuis cette date. Celui-ci n’a jamais cessé de progresser depuis cette date, comme en témoignent les modulaires installés quelques jours plus tôt pour accueillir les examens du DELF.

5600 examens s’y sont déroulés en 2024. Le jour même, 106 candidats s’y sont présentés.

Les superbes aménagements réalisés au profit des jeunes ont servi de cadre à la photo de groupe qui nous a réunis. +d’images

En circonscription au Mexique (2/2) – Mexico City (25-28 mars 2025)

(à l’image) En ouvrant les travaux du premier Forum des Amériques des CCEF, Laurent Saint-Martin, ministre délégué du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, a marqué son soutien appuyé au projet porté par Florent Houssais, président du comité Mexique et Iwan Streichenberger, président du comité Amérique du Nord

Il fallait être un peu culottés, mais on l’a fait” a dit Florent. “On s’est regardés et on s’est dit banco. C’est vrai qu’à l’époque on n’imaginait que la situation serait aussi compliquée qu’en ce moment… », a complété Iwan.

L’organisation de ce forum fut une nouvelle occasion de montrer qu’en travaillant ensemble, la Team France Export gagne toujours.

Très heureux d’avoir retrouvé tant de visages connus qui incarnent la dynamique économique française à l’international.

Diplomatie économique

Forum des Amériques (1) – Ambassade

Première séquence du Forum des Amériques : une réception à la Résidence de France organisée par Delphine Borione, ambassadrice de France au Mexique et les équipes de l’ambassade.

(à l’image) Initié conjointement par Florent Houssais, président comité Mexique / président de la commission Amérique latine et Caraïbes des Conseiller du commerce extérieur de la France (CCEF) et Iwan Streichenberger, président du comité Amérique du Nord. Le Forum Amérique des CCEF a été rejoint par une réunion régionale « Amériques » des CCI françaises à l’international, où 15 CCI FI étaient représentées.

Venue de France, toute l’équipe CCEF conduite par la présidente Sophie Sidos, accompagnée d’Isabelle Aimonetti, présidente CCEF Afrique ; Charles Maridor, directeur de CCIFIC, les équipes de Business France, des conseillers économiques Amérique, Julie Huguet, directrice de la Mission French Tech et Marie-Albane Prieur, directrice internationale BPI France, ont contribué à donner une envergure exceptionnelle à l’événement.

Un événement qui a suscité un grand bonheur pour les plus de 550 participants, venus de tout le continent américain et de France. +d’images

Forum des Amériques (2) – Ouverture

(à l’image) Florent Houssais, président du comité Mexique, président de la commission Amérique Latine et Caraïbes des CCEF ; Iwan Streichenberger, président du comité Amérique du Nord, le Forum Amérique des CCEF et Xavier de Bellefon, président de la Chambre de commerce France-Mexique, ont accueilli les 500 participants venus assister et participer au Forum des Amériques organisés à Mexico.

Félicitations à tous les trois pour leur engagement solidaire destiné à faire gagner ensemble la Team France Export.

Puis tour à tour, Sophie Sidos, présidente des CCEF, Delphine Borione, ambassadrice de France au Mexique, Laurent Saint-Martin, ministre délégué du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, et Vidal Llerenas Morales, ministre délégué à l’Industrie et au Commerce au ministère de l’Économie du Mexique.

Les trois jours du Forum ont abordé différents sujets :
– Opportunités d’affaires
– Géopolitique
– Intelligence artificielle
– Mobilité internationale des personnes
– Commerce extérieur français
– La transition énergétique dans les pays du continent. +d’images & vidéos

Forum des Amériques (3) – Intervention Géopolitique

Deuxième journée du forum, durant laquelle j’ai eu l’opportunité de clôturer le second panel : Quelles relations commerciales internationales dans un monde en mouvement ?

Animé par Denis Deschamps (docteur en géopolitique), il réunissait Luis de la Calle (directeur CMM), Bertrand de Solere (Avocat, CCE Bresil) et Fanny Labarthe (Direction générale du Trésor).

Luis de La Calle, négociateur pour le Mexique du traité de libre-échange Alena, a révélé que les Américains avaient prévu que le traité puisse continuer à s’appliquer entre deux pays, si l’un des trois partenaires se retirait. Les Américains voulaient continuer à échanger librement avec les Canadiens, si un gouvernement populiste arrivait au pouvoir au Mexique. L’ironie de l’histoire est que les populistes ne sont pas arrivés là où nous les attendions.

Bertrand de Solere a rappelé l’importance de la Chine pour le Brésil qui représente 30% de ses exportations et 22% de ses importations. Pourtant, les investissements chinois sont encore faibles, tandis que la France est le premier employeur étranger au Brésil.

Fanny Labarthe a rappelé que l’UE est un marché de 450 millions de personnes et a mis en place des règles anti-dumping, comme en attestent les droits de douane sur les véhicules électriques chinois. Et d’assurer que si des mesures anti-coercition existent face aux mesures tarifaires décidées par le Président Trump, l’UE ne veut en aucun cas d’une guerre commerciale.

Luis de La Calle a cité Madeleine Albright, secrétaire d’État (1997-2001) qui déclarait en son temps que “l’Amérique était indispensable à la paix et au progrès mondiaux .” Dans mon intervention, j’ai repris et partagé celle de XI-Jinping adressée à Poutine, deux ans plus tôt : “En ce moment même, il y a des changements comme nul n’en avait vu depuis cent ans, et c’est nous qui les pilotons ensemble.”

Nous sommes désormais confrontés à une guerre hybride qui revêt plusieurs formes et affecte le monde économique. Elle se tient dans le monde cyber. Un de ses effets a été l’interruption de 30 hôpitaux français en 2 ans. On peut citer la désinformation et l’action de Viginum qui a créé un guide pour permettre aux entreprises d’anticiper des actions d’états étrangers, susceptibles de leur porter préjudice.

J’ai également évoqué :
•⁠ ⁠les actions de sabotage sur les câbles sous-marins ;
•⁠ ⁠le trafic de migrants qui déstabilise l’UE et les États-Unis et a particulièrement réussi aux cartels mexicains en 2023 ;
•⁠ ⁠le trafic de précurseurs chimiques chinois qui entrent dans 60% de la composition de la cocaïne, comme je l’ai observé lors de l’opération à laquelle j’ai participé dans la jungle en Bolivie, ou dans la fabrication du fentanyl, responsable de la mort de 120.000 personnes aux USA en 2023 ;
•⁠ ⁠le trafic de métaux précieux en Amérique latine qui profite à la Chine ;
•⁠ ⁠la contrefaçon des produits électriques de Schneider ou Legrand venant de Chine qui explique un nombre d’incendies élevés au Pérou ;
•⁠ ⁠Les auditions de notre commission d’enquête sur le narcotrafic qui ont mis à jour que Hong-Kong est devenu le trou noir du blanchiment….

Luis de La Calle oppose le capitalisme centralisé chinois face au capitalisme décentralisé fondé sur la démocratie.

Ce sont effectivement deux visions du monde opposées qui s’affrontent, à l’image de ce que nous avons observé au vingtième siècle.

En choisissant de faire valoir d’abord leurs propres intérêts, les États-Unis ont abandonné leur leadership qui s’était imposé à l’issue de la deuxième guerre mondiale. Nous pouvons remercier Donald Trump qui nous offre une chance historique de prendre le relais “to make Europe great again”, ai-je conclu.

Merci à Florent Houssais et Iwan Streichenberger de m’avoir offert l’opportunité de partager cette perception. +d’images

Forum des Amériques (4) – Clôture

Pour conclure cette séquence sur le forum des Amériques, je reprends la formule de Sylvie Almeri, directrice de la FACC Sud Californie : “De belles synergies, une énergie collective impressionnante, et des projets passionnants en perspective !”

Florent Houssais, Capucine du Cluzel, Iwan Streichenberger, Xavier de Bellefon et toutes les équipes qui ont contribué à cette organisation exemplaire méritent nos plus sincères félicitations.

Ils sont parvenus à rassembler plus de 550 participants soucieux de faire prospérer les relations économiques ́.

Les soirées de networking ont été particulièrement réussies.

Le dîner de gala au niveau gastronomique très relevé a participé à donner beaucoup de saveur à la table ronde “De la fourche à la fourchette” du lendemain avec Guillaume Gomez, Éric Ripert, Philippe Faure, et Frédéric Garcia.

La remise du Grand Prix VIE des Amériques a permis de vérifier que nos jeunes VIE ont décidément beaucoup de talents.

Très heureux de ma réunion avec les FACC et les CCEF Amérique du Nord, initiée par Marc Somnolet et Iwan Streichenberger.

Les annonces du président Trump sur les droits de douane constituent un défi que nous devons relever collectivement.

Sophie Sidos, présidente CCEF et Delphine Borione, ambassadrice de France au Mexique, ont conclu ce forum qui s’est achevé sur une magnifique photo réunissant tous les acteurs français présents qui travaillent main dans la main pour faire réussir la France à l’international.

Merci à tous les participants rencontrés que je ne peux tous citer. Une mention spéciale toutefois à Hélène Roos, ambassadrice de France en Bolivie, venue assister à l’intégralité du forum. Le partage d’informations fut riche et j’ai été très sensible à tous ceux qui m’ont encouragé à persévérer dans mon action au service de notre diplomatie économique. +d’images

En circonscription au Mexique (1/2) – Mexico City (25-28 mars 2025)

Retour à Mexico City pour un second déplacement au Mexique afin de participer au Forum CCEF des Amériques, qui s’est tenu en présence de Laurent Saint-Martin, ministre délégué du Commerce extérieur et des Français de l’étranger (compte-rendu). Belle opportunité de faire le point sur les attentes des Français du Mexique avec leurs élus.

(g à d) Guillaume Pierre, consul général à Monterey / Gérard Signoret, pdt conseil consulaire, conseiller des Français de l’étranger (CFDE) / Olivier Cadic / Eléonore Caroit, députée des Français établis en Amérique latine et Caraïbes / Delphine Borione, ambassadrice de France au Mexique / Laurent Saint-Martin, ministre délégué du Commerce extérieur et des Français de l’étranger / Benoit Larrouquis, suppléant d’Eléonore Caroit / Véronique Ramon-Dechelette, CFDE / Geneviève Beraud-Suberville, CFDE / Mylène Audirac-Dosal, CFDE / Vincent Perrin, consul général à Mexico

Diplomatie économique

French Tech Summit

Retour à Mexico pour un second déplacement afin de participer au Forum CCEF des Amériques.

Accueilli dès mon arrivée par Vincent Perrin, consul général, je me suis rendu au French Tech Summit, pour une prise de parole au début du déjeuner VIP en présence de Delphine Borione, ambassadrice de France au Mexique, ainsi que Pierre-Claude Braise, président de French Tech Mexique et CEO AMVO, qui m’a permis de partager les progrès législatifs européens en cours en matière de cyber-sécurité.

J’ai conclu en rappelant que la guerre cyber fait partie de la guerre hybride contre les démocraties et que les acteurs de la French Tech peuvent contribuer à élever notre niveau de résilience.

Le déjeuner a été suivi d’échanges avec plusieurs entrepreneurs de la Tech et en particulier de la cyber.

Merci à Pierre-Claude Braise et aux membres de la French Tech Mexique pour leur accueil.

À l’occasion du Forum des Amériques des Conseillers du commerce extérieur (CCE) et du French Tech Mexico Summit, la Mission French Tech et le réseau des CCE ont officialisé un partenariat stratégique pour soutenir les start-up françaises dans leur développement à l’international. Sophie Sidos, présidente du réseau des CCE, et Julie Huguet, directrice de la Mission French Tech, ont signé cet accord qui vise à accélérer l’internationalisation des start-up françaises et à renforcer l’attractivité économique de la France à l’étranger. +d’images

Communauté d’affaires franco-mexicaine

Le ministre Laurent Saint-Martin a consacré deux séquences à motiver les entreprises françaises et mexicaines.

Son objectif : multiplier les initiatives pour développer la coopération économique bilatérale.

À la Résidence de France d’abord avec les représentants d’entreprises françaises qui ont investi au Mexique, à l’image d’Air liquide (400M euros) et pu partager leur expérience, comme pour l’aéronautique, où un emploi sur 4 est créé par les Français.

Il y a au total 700 entreprises françaises au Mexique.

Dans un second temps au Club de industriales avec les fédérations patronales et syndicats sectoriels.

Cette fois l’objectif était de convaincre les organisations patronales & sectorielles d’investir en France ou de prendre en compte la performance des entreprises de la French Tech susceptibles de contribuer à élever le niveau de digitalisation de l’économie mexicaine ou d’accélérer la transition énergétique. +d’images

Diplomatie parlementaire

Sénat

Entretien privilégié avec Mauricio Villa, sénateur, ancien gouverneur du Yucatan, au Sénat mexicain.

Nous avons discuté des conséquences de la limitation à un mandat non renouvelable en cours au Mexique, qui interdit aux élus de s’inscrire dans la durée.

Nous avons également échangé sur son initiative présentée au Sénat mexicain visant à créer une loi générale sur la cybersécurité, destinée à établir un cadre juridique protégeant l’environnement numérique et à assurer la sécurité de tous.

Très heureux d’avoir eu l’opportunité de rencontrer une personnalité si talentueuse et si positive. +d’images

Communauté française

Résidence de France

À la faveur de la venue de Laurent Saint-Martin, l’ambassadrice Delphine Borione, a organisé deux séquences d’échanges avec les conseillers des Français de l’étranger et les représentants de la communauté française à la Résidence de France.

D’abord, le discours du ministre qui a rappelé les priorités de son action exposées deux semaines plus tôt à l’Assemblée des Français de l’étranger, suivi d’un échange direct avec les participants.

Second temps, une réunion avec les élus Gérard Signoret (président du conseil consulaire), Geneviève Beraud-Suberville, Mylène Audirac-Dosal et Véronique Ramon-Dechelette, avec la participation d’Eléonore Caroit, de Vincent Perrin, consul général à Mexico et de Guillaume Pierre, consul général à Monterey.

Les cinq élus assurent alternativement la présidence du conseil consulaire pendant un an et se réunissent 4 fois par an pour un conseil consulaire.

Gérard a insisté auprès du ministre sur la nécessité de mieux doter le consulat en effectifs et de préserver le budget des aides sociales qui bénéficie à une centaine d’allocataires. Geneviève a souligné les enjeux relatifs à l’état civil et aux transcriptions. Mylène et Véronique ont mis en avant les questions éducatives, à savoir la sensibilisation des jeunes pour faire leurs études supérieures en France et le souhait d’une charte pour faciliter l’accès au lycée français de Mexico pour les enfants issus d’autres écoles françaises. +d’images

Consulat

Visite du consulat général de Mexico organisée par Vincent Perrin, consul général, en présence des conseillers des français de l’étranger : Gérard Signoret, Geneviève Beraud-Suberville et Véronique Ramon-Dechelette.

Les élus ont souligné les progrès observés dans la gestion des certificats de nationalité française par le consulat. La mise en place d’une commission locale des CNF a permis de diviser par 2 le recours à un tribunal. C’est un vrai enjeu au Mexique. Le consulat a retrouvé des actes datés d’avant 1895 pour les enregistrer et numériser afin de faire les CNF

De même, la commission des bourses ne prend plus qu’une demi-journée aux élus, pour 500 dossiers de boursiers soit le tiers du temps précédant. +d’images

Notariat

Le Mexique accueille 40.000 Français, soit la 1ere communauté d’Amérique latine.

Les consulats n’assurent plus aucune activité notariée. Nos compatriotes doivent donc se tourner vers des notaires locaux qui ne sont pas toujours à l’aise avec les pratiques françaises qui peuvent différer de ce qui a cours au Mexique.

À la faveur de la signature d’un accord coopération de notariat, j’ai eu l’occasion de croiser à deux occasions les deux notaires venus de Paris.

Au lycée français de Mexico d’abord, en présence de Laurent Saint-Martin, ministre délégué du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, pour assister à une séance d’information.

Au Colegio de Notarios, ensuite, où j’ai assisté à la signature solennelle, d’un accord de coopération entre les notaires de Paris et de Mexico, avec l’appui du collège fédéral des notaires, en présence de Vincent Perrin, consul général à Mexico, et Gérard Signoret, président du conseil consulaire pour le Mexique.

Ce rapprochement va renforcer les synergies au service des Français du Mexique (enjeux matrimoniaux et patrimoniaux, sécurisation des investissements immobiliers, etc.). +d’images

Sécurité

Rencontre avec nos deux attachés de sécurité intérieure, basés à Mexico City, qui couvrent 5 pays.

Les propos du ministre de l’intérieur Bruno Retailleau craignant une “mexicanisation” de la France ont paru caricaturaux car le niveau criminel est sans équivalent : moins de 1000 homicides en France contre 30 000 par an au Mexique, auxquels s’ajoutent les disparitions qui s’élèvent à 130 000 en cumulé sur les 6 dernières années.

Les portraits des disparus sont souvent affichés dans les rues de Mexico City.

Le propos a également choqué au Mexique, où l’État lutte au quotidien avec une cinquantaine de groupes criminels.

Le précédent gouvernement a stabilisé le nombre d’homicides sur le haut de la courbe sur les 6 dernières années. La nouvelle présidente Claudia Sheinbaum a créé, depuis son arrivée en 2024, un programme qui repose sur 4 piliers :
– un programme social pour créer une alternative à la criminalité ;
– Une augmentation de la présence sécuritaire sur le terrain ;
– L’amélioration du renseignement ;
– Une meilleure coordination confiée à Omar Harfuch qualifié de “super-flic”.

On assiste depuis à des saisies records et un nombre record d’interpellations.

Le niveau sécuritaire est inégal dans le pays.
La cruauté des crimes a rendu le pays très résilient.
Nos attachés de Sécurité intérieure recommandent de suivre attentivement la fiche “conseils aux voyageurs” et d’éviter impérativement les zones rouges. +d’images

Enseignement

Lycée français de Mexico (LFM)

Après une séquence de cadrage organisée Delphine Borione, ambassadrice de France au Mexique autour de Laurent Saint-Martin, ministre délégué du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, nous nous sommes rendus au lycée français de Mexico (LFM), en compagnie d’Éléonore Caroit, députée des Français établis en Amérique latine et Caraïbes, de Vincent Perrin, consul général, et de Jean-François Guéganno, conseiller culturel.

Le ministre s’est félicité de découvrir le plus grand lycée d’Amérique en superficie et le plus important d’Amérique latine en nombre d’élèves, avec plus de 3000 élèves sur 2 sites.

Nous avons visité l’établissement principal en compagnie de Claude Le Brun. Fils de l’un des fondateurs de l’établissement, il a présidé le LFM depuis plusieurs décennies, avant de passer récemment le relais à sa fille qui nous a accueilli avec le proviseur Philippe Exelmans.

La discussion avec les représentants de l’association des parents d’élèves nous a permis de mesurer leur niveau élevé de satisfaction.

Leur regret était la perception d’une pratique du français en recul parmi les enfants par rapport aux précédentes décennies. Ils suggèrent de multiplier les activités extérieures en français. +d’images

Mémoire

Racines françaises au Mexique

Deux séquences consacrées au devoir de mémoire m’ont permis de rendre hommage à ces générations de Français qui ont contribué à bâtir le Mexique.

Tout d’abord, la visite du musée “Racines françaises au Mexique”, créé par Geneviève Beraud-Suberville. Une fantastique initiative qui retrace leur histoire et leur apport industriel, commercial et culturel pour favoriser le développement de leur pays d’adoption tout en conservant un lien fort avec leurs “racines”.

Afin de perpétuer la citation du général de Gaulle, nous avons fait une photo “la Mano en la Mano”, en compagnie de Vincent Perrin, consul général, et de Gérard Signoret, qui m’a accompagné ensuite au Panteón Francés de la Piedad, “Cimetière français de la Miséricorde », dans lequel un monument aux morts français de la première guerre mondiale a été érigé.

Nous avons pu constater la nécessité de réfléchir à une solution pour les tombes de compatriotes ensevelis, parfois depuis plus d’un siècle, et qui ne sont plus entretenues.

Merci à Geneviève Beraud-Suberville et Gérard Signoret pour leur engagement au long cours à faire vivre la mémoire des pionniers français et de tous ceux qui leur ont succédé. +d’images

En circonscription au Panama – Panama City (23-24 mars 2025)

Retour au Panama pour suivre le développement du lycée français international du Panama.

J’adresse mes plus vifs remerciements à Aude de Amorim, ambassadrice de France au Panama, pour son accueil et le temps qu’elle m’a consacré pour m’accompagner tout au long de cette mission. Aude de Amorim est la deuxième ambassadrice à représenter la France au Panama.

Elle succède à Marcelle Campana, première femme de l’histoire de France nommée ambassadrice. C’était en 1972. Hommage ! +d’images

Enseignement

Lycée français International

Accueillis au lycée français international par le proviseur Cyrile Peyre, les membres du comité de gestion ; Isis de Encrenaz, présidente ; Yorgo Hernandez, trésorier et Jaime Ramirez ; Alix Coffy, directrice du primaire et Arnaud Saunière, DAF. J’ai eu l’opportunité de visiter à nouveau l’établissement et de découvrir la piscine et le gymnase, en compagnie de l’ambassadrice.

Ces nouvelles installations ont été ajoutées après l’inauguration à laquelle j’avais participé, trois ans plus tôt (compte-rendu).

L’obtention de la garantie de l’état de 100% de l’emprunt immobilier, grâce au concours de l’Anefe, pour permettre au lycée d’être propriétaire, a été mon projet prioritaire pour Panama.

Le lycée français international accueille près de 700 élèves, ce qui est légèrement inférieur à ses prévisions initiales, du fait de retards dans le développement d’un nouveau pont et d’un métro reliant Panama City au quartier résidentiel en devenir de Panama Pacifico.

Je salue l’action collective transparente et courageuse du comité de gestion et des représentants de l’AEFE pour trouver des solutions pragmatiques afin de patienter jusqu’à l’arrivée des transports collectifs.

Ce lycée dispose de beaucoup d’atouts. +d’images

Communauté française

Ambassade

Visite de l’ambassade de France pour saluer les agents du poste diplomatique qui font preuve d’un dynamisme remarquable.

Cette séquence m’a offert l’opportunité de faire le point sur les préoccupations de la communauté française au Panama, qui compte 1642 inscrits au registre, mais dont le nombre s’élève plutôt à 3000.

Parmi les priorités : l’ouverture ou le maintien du compte bancaire en France alors qu’ils sont résidents à l’étranger ; la problématique liée à la couverture santé ; la nécessité de disposer d’une carte vitale à jour pour s’inscrire sur le portail santé en ligne ; l’inscription à Franceconnect pour toutes les démarches administratives en France n’est possible qu’avec les numéros de téléphone de certains pays dont le Panama ne fait pas partie. +d’images

Remise de décoration

Dernière séquence de mon passage au Panama, j’ai assisté à la remise de décoration de chevalier de l’Ordre national du Mérite à Alejandra Hofer-Hermann, par Aude de Amorin, ambassadrice de France au Panama, à la Résidence de France.

Alejandra était l’ancienne présidente du lycée français et avait porté le projet de déménagement du lycée, d’acquisition du terrain et de la construction du nouveau bâtiment.

Lors de mon premier passage, j’avais observé que Bercy tergiversait pour apporter la garantie de l’État au crédit immobilier demandé par le lycée de Panama. Cet attentisme avait généré des surcoûts, car les travaux ne pouvaient se faire pendant la saison des pluies. Puis le Covid est passé par là.

À l’issue du discours de l’ambassadrice et de la réponse d’Alejandra, j’ai salué l’abnégation de la présidente et de son équipe dont j’avais été témoin. Après avoir évoqué les péripéties qui avaient compliqué le déménagement, j’ai indiqué en conclusion que les Français savent d’expérience qu’au Panama, rien ne se passe comme prévu.

Félicitations à Alejandra Hofer-Hermann, pour cette marque de reconnaissance à son engagement bénévole au service de l’intérêt général. +d’images

Diplomatie économique

Team France Export

Pour échanger sur le climat économique au Panama, Aude de Amorin, ambassadrice a organisé un déjeuner avec Camille Four, Pdt CCI France Panamá, Christian Saphore, directeur et des CCEF : Fabrice Boucheteil (Suez), Gordon Sarlet (Thales) et Yorgo Hernandez (Ocea).

Afin de montrer les progrès de l’empreinte française, l’ambassadrice avait choisi de nous réunir au Sofitel, ouvert récemment, il y a deux ans.

Les participants ont mis en exergue les opportunités économiques offertes par le nouveau gouvernement, qui devrait lancer pour un milliard de dollars d’appels d’offres pour de nouveaux investissements.

Pour célébrer les dix ans de sa création et les 220 ans de la naissance de Ferdinand de Lesseps, la Chambre de commerce envisage de réaliser la 1ère semaine de France au Panama.

Ces acteurs œuvrent pour donner une image positive de la France au Panama, en rappelant que ce sont des entrepreneurs français qui ont eu la vision pour se lancer dans la création du canal.

Ils veulent aussi que les efforts du Panama, consentis pour sortir de la liste grise du Gafi, soient mieux reconnus afin de favoriser le développement des affaires françaises en Amérique latine à partir de ce hub. +d’images

Diplomatie parlementaire

Ministère des Affaires étrangères

Rencontre au ministère des affaires étrangères, en compagnie de Aude de Amorim, ambassadrice, avec Carlos Ruiz-Hernández, vice-ministre des Relations extérieures, qui connaît très bien notre pays et apprécie en particulier la Corse.

Doté d’une solide expérience diplomatique, le vice-ministre est un interlocuteur idéal pour comprendre les effets de la politique du président américain à l’égard du Panama. Ses analyses permettent de comprendre que le Panama fait preuve de pragmatisme et de résilience face aux pressions américaines.

Nous avons également évoqué la lutte contre le narcotrafic et les succès du Panama dans ce domaine, qui est le 4ème pays au monde en saisie de drogues dans les ports.

Très reconnaissant envers le ministre pour le temps qu’il m’a accordé et sa volonté de developer la relation bilatérale.

La nouvelle ambassadrice de Panama en France, qui vient de recevoir son agrément, a assisté à l’entretien.

Je l’ai invité à venir au palais du Luxembourg dès son arrivée à Paris pour travailler ensemble sur les projets de coopération évoqués. +d’images

Canal de Panama – Écluses de Miraflores

Le canal de Panama est une des 7 merveilles du monde moderne. Il se trouve plongé au cœur d’enjeux géopolitiques exacerbés par les revendications récentes du président Donald Trump.

5 % du commerce maritime mondial passe par le canal de Panama.

À l’occasion de mon troisième déplacement dans ce pays, Aude de Amorin, ambassadrice de France au Panama, m’a invité à découvrir le fonctionnement des Écluses de Miraflores.

Un navire se rendant du Pacifique à l’Atlantique entre dans le chenal d’accès dans le golfe de Panama jusqu’aux écluses de Miraflores. Le système d’écluses de Miraflores fait 1,7 km de long pour permettre aux navires d’accéder au lac artificiel de Miraflores qui se trouve à 16,5 m au-dessus du niveau de la mer.
Il faut 8 à 10 heures pour passer d’un océan à l’autre par le canal de 80 kilomètres de long contre 3 semaines via le cap Horn.

Il revêt donc un caractère stratégique pour les États-Unis. La zone du canal de Panama est passée sous contrôle des États-Unis quelques jours après l’indépendance du Panama en 1903. Les États-Unis ont repris les travaux entrepris initialement par le français Ferdinand de Lesseps, pour finaliser l’ouvrage.

La zone américaine a été dissoute en 1979 avec la mise en place d’une gestion administrative conjointe américano-panaméenne, avant que le contrôle total du canal ne soit rétrocédé au Panama le 31 décembre 1999.

J’ai observé le passage d’un paquebot de croisière et d’un voilier sur les deux canaux parallèles. Plus loin, un cargo pouvant passer avec plus de 18 000 conteneurs, empruntait le troisième corridor réalisé par les Panaméens entre 2007 et 2016. J’ai eu l’honneur d’appuyer sur le bouton pour refermer les portes des deux écluses, à l’issue du passage du navire. Elles sont en fonctionnement depuis l’ouverture du canal en 1914, et ont été réalisées par Gustave Eiffel. +d’images

Mémoire

Musée du canal interocéanique

Ce troisième déplacement au Panama, m’a permis de rencontrer une personnalité d’exception.

Hildegard Vasquez est une architecte qui a réhabilité plusieurs édifices qui ont rendu son cachet au quartier historique.

Elle a créé et préside le musée du canal interocéanique, dans l’enceinte historique du siège de la Compagnie universelle du canal interocéanique.

Le musée retrace les activités historiques dans le canal de Panama et le transfert du canal sous la juridiction du Panama.

Parmi les dix salles d’exposition permanente proposées au public, celle consacrée à la période française est particulièrement émouvante.

J’ai été impressionné par le travail considérable réalisé pour permettre aux visiteurs de découvrir l’extraordinaire histoire du canal qui relie deux océans et soude une nation.

Merci à Hildegard d’avoir remarquablement rappelé la contribution des Français et leur vision qui a permis de mettre en route le projet qui aboutit à ce résultat. +d’images

Cimetière français

Accompagné de Madame l’ambassadrice, je me suis rendu au cimetière, où reposent les dépouilles de plusieurs centaines de travailleurs français qui ont participé à la construction du Canal de Panama entre 1880 et 1889.

Au bord d’une route, une stèle qui risque de tomber, annonce la présence d’un cimetière où la nature a repris ses droits.

Un chemin mène à un obélisque qui domine le cimetière. À proximité, deux tombes entourées d’une grille portent les noms de deux jeunes ingénieurs français.

Des petites croix blanches émergent péniblement quand elles ne sont pas noyées sous la végétation, où se cachent des serpents.

Le budget accordé par le ministère pour un entretien annuel par le consulat ne suffit visiblement pas.

Je partage la préoccupation de notre ambassadrice pour trouver une solution pérenne à cette situation. +d’images

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (3 mars 2025)

Communauté française

Réunion à la Résidence

À la faveur de la visite à Londres de Laurent Saint-Martin, ministre délégué chargé du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, j’ai participé au petit-déjeuner à la Résidence de France à l’invitation d’Hélène Duchêne, ambassadrice au Royaume-Uni.

Le tour d’horizon sur la communauté française et ses attentes s’est tenu en présence de Vincent Caure, député, des conseillers des Français de l’étranger, Amelie Ersman Mallet, Patricia Connell, Enguerran Maigne, du consul général Samer Melki et de Sébastien Bidaud, ministre-conseiller.

Le ministre a précisé certaines annonces destinées à être partagées durant la prochaine session de l’AFE : poursuite de l’expérimentation du renouvellement des passeports à distance, l’identité numérique à l’étranger, la dématérialisation de la propagande électorale, le développement du service de France consulaire…

Amelie Mallet a exprimé les inquiétudes et les attentes des parents d’élèves des écoles françaises confrontés aux conséquences de l’introduction de la TVA sur les frais de scolarité des 2500 écoles privées du Royaume-Uni par le gouvernement labor, le 1/1/25.

Pour ma part, j’ai remercié le consul général de nous avoir reçu avec Amelie à l’automne et d’avoir été à l’écoute en décidant la tenue d’une troisième commission locale des bourses afin de compenser la hausse pour les boursiers.

J’ai également demandé au ministre de soutenir les Français du Kent pour demander le rétablissement de l’arrêt Eurostar à Ashford, supprimé depuis 2020.

Conférence géopolitique

Merci à Pascale Renaud-Grosbras, pasteure, Thibault Lavergne, vice-président du Consistoire, et toute l’équipe de l’église protestante de Londres qui nous ont accueilli, pour la seconde année consécutive, avec la centaine de personnes venues assister à ma conférence sur ma perception de la géopolitique.

Coorganisée avec les conseillers des Français de l’étranger Amelie Mallet et Nicolas Hatton, qui ont respectivement évoqué les questions scolaires et d’entraves à la mobilité consécutives au Brexit, j’ai pour ma part évoqué les conséquences des nouvelles positions de l’administration américaine sur l’Ukraine, à la veille de mon discours au Sénat sur la sécurité en Europe.

Merci à Amelie, Nicolas, Anne et Clémence Vigouroux d’avoir permis la concrétisation de cet événement. +d’images

Enseignement

Lycée Charles de Gaulle – Réseau Scolaire

Déplacement au lycée Charles de Gaulle pour le ministre Laurent Saint-Martin comprenant 3 séquences :

1 – Visite rapide de l’établissement en compagnie de Mme Bellus-Ferreira, proviseur, qui a présenté les lieux marquants l’histoire du lycée, durant la Seconde guerre mondiale.

2 – Rencontre avec les représentants du lycée, équipe de direction et représentants du personnel, pour évoquer les questions spécifiques liées au statut d’établissement en gestion directe.
Leș personnels ont fait valoir que l’inflation avait été de 50% depuis 15 ans, alors que le montant de l’indemnité spécifique liée aux conditions de vie locale (ISVL), servie aux personnels résidents des établissements d’enseignement français à l’étranger, n’avait progressé que de 8,8%.

3 – Rencontre avec les associations de parents d’élèves et directeurs/trices des écoles françaises homologuées, en présence d’Amelie Mallet et Patricia Connell, CFDE.

Lorsque nous avions préparé son déplacement à Londres, j’avais suggéré au ministre de ne pas se limiter au seul lycée Charles de Gaulle, mais également de s’adresser à tout le réseau local de nos écoles.

Laurent Saint-Martin a exaucé mon vœu et permis à chacun d’échanger directement avec lui.

Chacun a souligné la brutalité de la mise en place de la TVA en cours d’année scolaire. L’application de la business rate est également venue impacter durement les budgets des établissements. L’augmentation du salaire minimum a également impacté les frais de restauration.

Pour répondre au climat anxiogène pour les parents, le ministre a proposé d’organiser une visioconférence avec eux.

J’ai souligné le caractère historique de cette rencontre et remercié le ministre. +d’images

Diplomatie économique

Team France Export

Chargé du portefeuille du commerce extérieur, après avoir officié comme DG de Business France, Laurent Saint-Martin, a souhaité réunir la Team France de l’Export pour évaluer les marges de progression à notre disposition.

Avec 36,8Md€ d’exportations et 26,1Md€ d’importations, le Royaume-Uni était, en 2023, le premier excédent commercial français (10,8Md€).

Les représentants de Business France, Chambre de commerce, CCEF, French tech London, Atout France et des représentants de différents secteurs ont partagé leur regard.

Avec plus de 3500 membres, la French Tech London est la plus grande communauté internationale de ce réseau. Elle a pour rôle d’être le premier point d’accueil et de soutien pour les start-ups et entrepreneurs de la Tech.

Lors du vote du Brexit, le solde migratoire était de 300.000 par an. Il s’est élevé jusqu’à 900.000 avec les Conservateurs. Le gouvernement travailliste présente actuellement un niveau de 600.000 immigrés pour l’année.

Ces restrictions migratoires ont des conséquences négatives sur l’emploi dans le pays. On observe une pénurie de personnel dans des secteurs consommateurs de main d’œuvre.

Henri Baisas, directeur de Business France, a présenté au ministre une plaquette destinée à comprendre le rôle de chacun des acteurs de la French Tech. +d’images

En circonscription aux Émirats arabes unis – Dubaï / Abu Dhabi (20-21 fév. 2025)

Retour à Dubaï et Abu Dhabi pour accompagner Laurent Saint-Martin, ministre du Commerce extérieur et des Français de l’étranger dans son déplacement de deux jours aux Émirats arabes unis (EAU).

(photo de g. à d.) Nicolas Niemtchinow, ambassadeur de France aux EAU, Olivier Cadic, Laurent Saint-Martin, ministre du Commerce extérieur et des Français de l’étranger et Mireille Conte-Jaubert, sénatrice Gironde).

Président du groupe d’amitié sénatorial France-Pays du Golfe, la délégation parlementaire comprenait également Mireille Conte-Jaubert, sénatrice Gironde, Vice-présidente du groupe d’amitié sénatorial et Gerault Verny, député des Bouches-du-Rhône et président du groupe d’amitié avec les EAU. 

Merci à Nicolas Niemtchinow, ambassadeur de France aux EAU, à l’équipe du poste diplomatique, à Hervé Serol, président du conseil consulaire, et Gilles Grima, conseiller des FDE, pour avoir contribué à l’organisation de cette mission.

Toute ma gratitude à Laurent Saint-Martin pour m’avoir offert cette opportunité de soutenir son action de promotion de la France et de ses entreprises lors de cette visite.

DUBAÏ

Communauté française

Consulat

Première séquence, une visite au consulat pour trois rencontres successives :

•⁠ ⁠Rencontre avec Ilhami Gulcen, consul adjoint, et les équipes consulaires qui gèrent une communauté de près de 30.000 inscrits sur un nombre de 55.000 présents, d’après les autorités émiriennes. Il a été enregistré 434.000 touristes français en 2023. La communauté française grandit rapidement (17% sur les premières semaines 2025) et enregistre 873 naissances en 224, soit 2,3 par jour. Le nombre de bourses scolaires a été doublé en 4 ans et atteint un budget de 1,5 millions d’euros.

•⁠ ⁠Échange avec Axel Baroux, directeur régional Business France pour le Proche et Moyen-Orient. Le Golfe est la troisième région en importance pour l’opérateur derrière l’Amérique du Nord et l’Europe (Allemagne-Benelux-Suisse-Autriche). Les Émirats représentent le 4ème excédent commercial de la France avec +3,8 milliards d’euros.

•⁠ ⁠Entretien avec Laurent Pasquier, attaché douanier, pour évoquer les priorités en matière de lutte anti-blanchiment, dans le prolongement du rapport de notre commission d’enquête sur le narcotrafic. Je fais partie de la nouvelle commission d’enquête sénatoriale sur le blanchiment et le contournement des sanctions économiques. Les Émirats sont sortis de la liste grise du Gafi en 2024. Des efforts sont constatés. Un audit du Gafi est prévu pour la fin 2025. +d’images

Diplomatie économique

Team France Export

À la faveur de son déplacement aux Émirats arabes unis, Laurent Saint-Martin, ministre du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, a invité la délégation parlementaire à l’accompagner sur trois séquences consécutives, avec les représentants de la communauté économique à Dubaï, un émirat qui a pour ambition de créer un hub technologique.

Les EAU représentent 17% des en-cours de la Bpifrance dans le monde et se trouvent dans le top 10 des pays sélectionnés pour l’assurance export prospection.

•⁠ ⁠Rencontre avec Franck Ladegaillerie, président du comité CCEF des EAU ; Pierre Cheyron, président et Agnès Lopez-Cruz, directrice CCI France-UAE ; Stéphane Boukris, président French Tech ; Axel Baroux et Didier Boulogne (Business France); Mael M’Baye, directeur régional Bpifrance et Laurent Pasquier, attaché douanier régional.

Un forum du suivi du forum de Paris sur l’IA aura lieu à l’initiative de la CCI France-EAU, le 12 juin 2024. Les Français de la Tech sont bien vus aux EAU. La French Tech est contactée 3 fois par semaine par des start-ups intéressées par les opportunités locales.

•⁠ ⁠Cocktail organisé par Business France avec le soutien de chefs français installés aux EAU qui sont autant d’influenceurs du goût made in France. 65 acheteurs-distributeurs étaient invités pour prolonger les entretiens engagés sur le salon Gulfood avec les exposants du pavillon France.

•⁠ ⁠Dîner avec quelques entreprises françaises représentatives de secteurs stratégiques. Parmi les personnes invitées : Dalya Al Muthanna, directrice générale Golfe, Alstom ; Pierre Cheyron, directeur Afrique, Moyen-Orient, Asie, Engie ; Emmanuel de Roquefeuil, VP Moyen-Orient, Thales ; Antoine Ghazal, CEO Moyen-Orient, Saint-Gobain ; Franck Ladegaillerie, CEO, MPH, président CCEF ; Gabriel Semelas, CEO Afrique et Moyen-Orient, Airbus.; Pascal Pinazo, directeur général EAU, groupe Barrière ; Mael M’Baye, directeur régional Bpifrance ;

Les EAU restent un lieu privilégié comme point d’entrée pour accéder aux marchés du Golfe. +d’images

Gulfood

Visite du pavillon France au salon Gulfood, où 93 entreprises françaises exposent.

Aux côtés de Laurent Saint-Martin, ministre du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, en présence de Nicolas Niemtchinow, ambassadeur de France aux Émirats et d’Axel Baroux, directeur PMO Business France, nous avons pu constater que la gastronomie française marque toujours autant les esprits à l’international.

La 30e édition de Gulfood a permis aux stands français de mettre en avant leur sens de la tradition, de l’innovation, la FoodTech et de s’illustrer parmi les 5 500 exposants.

Très heureux d’avoir pu constater le haut niveau d’engagement de nos professionnels de l’agroalimentaire pour promouvoir une certaine idée du goût de France.

Félicitations à l’équipe de Business France pour l’organisation du pavillon France qui affiche complet. +d’images

ABU DHABI

Diplomatie économique

18ème International Defense Exhibition & Conference (IDEX)

Visite de l’IDEX, le plus grand salon d’armement du Moyen-Orient, qui se tient tous les deux ans à Abu Dhabi, en compagnie de Christophe Vaillant, attaché d’Armement adjoint aux Émirats arabes unis et de ma collègue Mireille Conte-Jaubert.

La France est le deuxième exportateur de matériels de guerre et assimilés dans le monde. La présence de 75 entreprises, nous place au 5ᵉ rang des nations représentées à l’IDEX 2025, qui a réuni 1350 exposants venus de 65 pays.

Le GICAT (Groupement des industrie françaises de défense et de Sécurité terrestres et aéroterrestres), acteur clé du secteur, y a fédéré le plus grand pavillon France jamais mis en place par un groupement français sur un salon international de défense.

Le passage sur le pavillon France, sur les stands de Naval Group, Dassault, MBDA, Elno, Ouvry, Photonis… m’a permis d’observer à nouveau l’expertise et la maitrise technologique de nos entreprises dans le domaine de La défense et de la sécurité.

Deux jours plus tôt, le GICAT et son homologue émirien EDCC (Emirates Defense Companies Council), affilié au Tawazun Council, ont annoncé la création d’une Task Force industrielle dédiée au combat futur et signé un protocole d’accord – Memorandum of Understanding (MoU) – visant à renforcer les synergies industrielles entre les deux pays.

Les Émirats arabes unis s’imposent comme le premier partenaire commercial de la France à l’export au cours des dix dernières années (21,3 milliards d’euros).

Cette visite m’a permis de retrouver les industriels de l’armement rencontrés l’an dernier, dont Gilles Grima, conseiller des Français de l’étranger et son prédécesseur Alain Thévenot. +d’images

Conseillers des Français de l’étranger

Avant de rencontrer la communauté française, Laurent Saint-Martin, ministre délégué au Commerce extérieur et aux Français de l’étranger a réservé un moment d’échange privilégié avec les 5 conseillers des Français de l’étranger pour les Émirats arabes unis et le sultanat d’Oman : Hervé Serol, président du conseil consulaire, Gilles Grima, Valérie Allard-Latour, Isabelle Moriou et Guillaume Nassif.

Ravi d’avoir pu assister à cette discussion qui s’est tenue en présence des parlementaires, de Nicolas Niemtchinow, ambassadeur de France aux Émirats et de Jean-Christophe Paris, consul général.

Le ministre a divulgué aux élus les propositions qu’il va annoncer mi-mars devant l’Assemblée des Français de l’étranger.

Les élus l’ont informé de leurs priorités et ont mentionné en particulier les besoins immobiliers de Massignon, qui n’a plus de gymnase depuis octobre 2023.

La communauté scolaire s’inquiète également de la remise en cause du programme scolaire français par les autorités locales qui souhaitent avoir une meilleure maitrise des programmes scolaires enseignés aux Émirats.

J’ai partagé avec le ministre la question de la CSG-CRDS pour les résidents à l’extérieur de l’EEE, qui fait partie des priorités rappelées aussi bien par nos compatriotes rencontrés aux États-Unis la semaine précédente que pour ceux établis aux Émirats. +d’images

Taqana Energy Solutions

Visite du site de production « Taqana Energy Solutions », fruit d’un partenariat entre Schneider Electric, leader dans la transformation numérique de la gestion de l’énergie et de l’automatisation, et l’Arab Development Establishment (ADE).

Tour à tour, le ministre Laurent Saint-Martin, Amel Chadli, président des pays du Golfe, Schneider Electric et Mohamed Yousef Al Nowais, directeur exécutif du conseil d’administration de Taqana ont présenté ce projet qui jouera un rôle central dans la fabrication d’une gamme de solutions énergétiques hautement avancées conçues pour soutenir la croissance industrielle des Émirats arabes unis.

Le lancement de l’usine, inaugurée en octobre dernier, met en évidence l’engagement indéfectible de Schneider Electric envers les Émirats arabes unis. +d’images

Sorbonne – Centre For Artificial Intelligence (SCAI)

Retour à la Sorbonne, où je m’étais rendu lors de mon premier déplacement à Abu Dhabi il y a tout juste dix ans (compte-rendu), pour assister à l’intervention du ministre Laurent Saint-Martin, dans le cadre de la Semaine de l’IA et de la Communauté.

Lors de son intervention, le ministre est revenu sur l’importance de l’accord-cadre de coopération signé quelques jours plus tôt, entre la France et les EAU dans le domaine de l’intelligence artificielle. Il a échangé ensuite avec les étudiants.

Lors de la séquence suivante, nous avons visité le Centre d’Intelligence Artificielle de Sorbonne Université Abu Dhabi (SCAI).

L’ambition de ce centre dédié à l’intelligence artificielle est de contribuer de manière significative à l’excellence de la recherche interdisciplinaire et de l’enseignement en IA, en favorisant les échanges entre chercheurs, étudiants et industriels.

Enfin, nous avons échangé avec des représentants d’éminentes entités françaises et émiriennes du secteur : Mourad Aberkane, EVP, Capgemini ; Cyril Witjas, vice-président, Capgemini ; Naima Al Falasi, VP principal, Stratégie IA, Mubadala ; Dr Ramzi Ben Ouaghrem, directeur Industrie et Innovation IA, MBZUAI ; Naima Bibki, directrice Retail – Smart services, Core42 ; Timothée Desormeaux, co-fondateur, Acquisit ; Cédric Duverger, responsable des systèmes critiques MO, Eviden/Atos ; Dr. Wael Kanoun, director, Middle East, Thales ; Emmanuel Legros, directeur Stratégie & Marketing, Thales et Thomas Spitz, fondateur, QuantCube.

Une discussion passionnante avec des personnalités à la pointe de l’innovation. +d’images

Culture / Coopération

Louvre

Inauguré en 2017, le Louvre Abu Dhabi avait déjà attiré 2 millions de visiteurs en 2019, ce qui en fait le musée le plus visité du monde arabe.

Résultat d’un partenariat sans précédent entre la France et les Émirats arabes unis, c’est le plus grand projet culturel de la France à l’étranger.

Jean Nouvel, lauréat du prix d’architecture Pritzker, sélectionné pour concevoir le musée, a été inspiré par les caractéristiques spéciales du site de Saadiyat (« île du bonheur ») : une île lagune vierge, entre le sable et la mer, l’ombre et la lumière.

Le gouvernement émirien a versé plus d’un milliard d’euros au Louvre pour le projet à Abu Dhabi, dont la licence court jusqu’en 2047.

Le Louvre ne sera bientôt plus le seul musée de l’île. Nous sommes passés devant le Guggenheim d’Abou Dhabi qui abritera un musée d’art moderne et contemporain, avant d’être rejoints par le Musée national Zayed, en hommage au fondateur des Émirats arabes unis, cette fédération de sept émirats.

Lors de mon premier déplacement, il y a 10 ans, l’île ne laissait transparaître que le chantier de construction du Louvre avec le désert tout autour. +d’images

Communauté française

Réception à la Résidence

Ultime séquence du déplacement de deux jours aux côtés du ministre Laurent Saint-Martin, une rencontre à la Résidence de France avec les représentants de la communauté française établis aux Émirats.

Parmi ceux-ci, j’ai échangé avec Alicia Beyney (en médaillon), présidente du French Social Club (historiquement Dubaï Accueil), membre de la Fiafe, et des adhérentes de cette association qui réunit plusieurs centaines de francophones à Dubaï et tient une permanence hebdomadaire à l’Alliance française.

J’ai également eu le plaisir de retrouver plusieurs d’entre-eux : Jean-Michel Moriniere, président du Cercle, un club d’affaires d’Abu Dhabi, le dr Ch Mounayer, médecin conseil du poste, plusieurs CCEF, à l’image d’Isabelle Jaouen, vice-présidente des CCEF aux Émirats, ou encore Céline Lacroix, qui anime un club d’entrepreneurs à Dubaï et préside désormais l’UFE Dubaï depuis près d’un an.

Tous ces compatriotes m’ont décrit les Émirats comme un mélange de modernité, d’ambition et d’extravagance, avec une volonté de se positionner comme un centre mondial incontournable.

Merci à eux pour ce partage et à Laurent Saint-Martin pour m’avoir offert cette belle opportunité de l’accompagner lors de cette visite.+d’images

En circonscription aux États-Unis – Atlanta (13-15 fév. 2025)

Toute ma gratitude à Anne-Laure Desjonquères, consule générale, et Iwan Streichenberger, président CCEF USA, pour la formidable organisation de mon séjour, à la faveur de ma venue pour participer au 40eme anniversaire de la French American Chamber of commerce Atlanta South-East.

Merci à toutes celles et tous ceux qui m’ont remarquablement accueilli à Atlanta.
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Diplomatie économique

40e anniversaire de la Chambre de commerce French American Chamber Of Commerce Atlanta-Southeast (FACC)

Retour pour mon troisième déplacement à Atlanta, à nouveau initié par la FACC et Iwan Streichenberger, président des CCEF pour les USA.

Très reconnaissant envers Jacques J Marcotte, président, et Katherine Lafourcade, directrice, de m’avoir invité à célébrer le 40ème anniversaire de la FACC.

150 personnes étaient réunies, en présence de Anne-Laure Desjonquères, consule générale, Michèle Oliveres-Alain et Dominique Lemoine, conseillers des Français de l’étranger, Iwan Streichenberger, président des CCEF pour les USA et Marc Somnolet, président du réseau des chambres de commerce aux USA.

À l’honneur également, des vétérans de la 2ème Guerre mondiale qui incarnent l’amitié permanente et confiante entre nos deux peuples.

Très heureux d’avoir retrouvé de nombreux visages connus, croisés lors de mes deux derniers déplacements.

Félicitations à Jacques J Marcotte, Katherine Lafourcade, à toute l’équipe qui anime la chambre de commerce et dynamise les échanges économiques entre nos deux pays, sans oublier les deux fondateurs de la chambre, John Lyons et Marc Ducloz, présents pour la circonstance, ainsi que tous ceux qui leur ont succédé.

40 ans de travail enthousiaste pour solidifier la relation entre la France et le sud-est des États-Unis.+d’images

Lire mon DISCOURS.

Conseillers du commerce extérieur (CCEF)

Merci à Iwan Streichenberger, président des CCEF USA, d’avoir réuni plusieurs CCEF de la section d’Atlanta* pour échanger avec moi en compagnie d’Anne-Laure Desjonquères, consule générale.

Le premier message a été de saluer l’action de la France dans le domaine de l’IA. Plusieurs d’entre eux m’ont indiqué qu’ils avaient été impressionnés. Cela donne de la crédibilité à toute la Tech française.

L’analyse des décisions prises en matière de barrières tarifaires est que cela impacte en priorité ceux qui produisent aux USA. La taxe sur l’aluminium devrait se refléter sur le prix des loyers (+1%), après avoir eu un effet négatif sur la construction.

La stratégie du président Trump est de s’attaquer aux dépenses publiques tous azimuts. Le budget de recherche de la seule université Giorgia Tech est de 1,4 milliards de dollars, quand celui de la France est de 600 millions d’euros.

Merci aux CCEF présents pour leurs précieuses remarques.

* Gerard Guyard, Gravotech ; Christine de Wendel, Sunday ; Didier Arnaud, Monarch Beverages ; Vincent Noirbent, Stellantis ; Khalil Younes, The Coca Cola Company ; Sebastien Lafon ; Marie Belgioino, McBryan ; Guillaume Paulic, Prologis

Metro Atlanta Chamber

Dès mon arrivée à Atlanta, j’ai rencontré John Woodward, vice-président Global Commerce de la Metro Atlanta Chamber.

Metro Atlanta Chamber (MAC) est une organisation vieille de 165 ans représentant des entreprises, des collèges, des universités et des organisations à but non lucratif de la région des 29 comtés qui constitue le sixième plus grand marché du pays.

Les 1500 entreprises membres investissent dans le travail de MAC pour attirer et retenir les entreprises, assurer un climat favorable aux affaires grâce à des efforts de politique publique et commercialiser la région comme un endroit idéal pour vivre et travailler.

Avec plus de 100 millions de passagers annuels, l’aéroport d’Atlanta est le plus fréquenté au monde. Ce hub géant pour les vols domestiques et internationaux impressionne par ses infrastructures modernes et ses services variés.

Échange très intéressant sur la situation économique suite à l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche et ses propos très controversés sur les droits de douane, et les volontés d’annexion du Panama, du Canada et du Groenland. +d’images

Exotec

Visite d’Exotec, une entreprise de robotique en pleine croissance qui a choisi Atlanta pour étendre sa présence sur le marché américain.

Accueilli par Stanislas Normand, directeur USA, j’ai découvert le système emblématique Skypod®️ qui déploie des robots qui se déplacent dans les entrepôts et peuvent grimper sur des échelles pour apporter les articles directement aux travailleurs de l’entrepôt.

Grâce à ce système, il est possible de stocker 30% de volumes en plus sur 1 mètre carré.

Exotec est née de l’imagination de deux ingénieurs et s’est développée depuis Lille pour devenir une entreprise internationale comptant plus de 1300 employés, dont 125 aux USA.

Avec une valorisation supérieure à 2 milliards de dollars, Exotec est devenue en 2022, la première licorne industrielle en France.

La filiale américaine représente déjà 60% des ventes.

Impressionnant d’ingéniosité ! +d’images

Communauté française

Consulat

Visite du consulat organisée par Anne-Laure Desjonquères, consule générale, et échange avec les agents du consulat français à Atlanta.

Le consulat enregistre 8264 inscrits dont 4250 en Géorgie, 2250 en Caroline du Nord, 610 au Tennessee, 340 en Alabama, 85 au Mississippi, 750 en Caroline du sud, où se trouve le siège Amérique du nord de Michelin à Greenville, ainsi que deux usines.

Pascale Cohen, attachée à l’ambassade pour la Science et la Technologie, m’a décrit son activité concernant le programme NETVA-Start in America, accueillant des start-ups françaises early stage deeptech dans 9 écosystèmes d’innovation aux USA.

Entre 15 et 20 start-ups sont accueillies chaque année. +d’images

Cocktail Résidence

Anne-Laure Desjonquères, consule générale, a organisé une rencontre avec des représentants de la communauté française d’Atlanta à la Résidence de France.

Première séquence, un entretien avec Michele Olivères-Alain, conseillère des Français de l’étranger.

Parmi ses sujets, le calendrier de mise en place du renouvellement des passeports dématérialisés, afin de simplifier les procédures administratives pour les Français à l’étranger.

Autre sujet, la CSG-CRDS sur les revenus immobiliers en France réclamés aux Français résidant en dehors de l’espace économique européen qui pèse sur les Français des USA.

Seconde séquence, j’ai eu le plaisir d’échanger avec les représentants des Français de la circonscription.

Très heureux d’avoir échangé avec les membres de la formidable association Atlanta Accueil (en photo) qui rivalisent d’activités.

Opportunité également d’évoquer le programme FLAM, avec Myriam Chedouteau, présidente de l’école du samedi.

Lors de mon intervention, j’ai souhaité délivrer un message positif et confiant dans notre capacité à consolider l’amitié franco-américaine pour contrer les discours nationalistes qui se révèlent anxiogènes pour beaucoup. +d’images

Enseignement

Atlanta International School

Visite de l’Atlanta international School, en compagnie de la consule générale et d’Iwan Streichenberger, suivi d’un entretien avec Kevin Glass, headmaster.

Depuis mon précédent passage en 2017 (compte-rendu), l’école s’est agrandie d’une nouvelle aile et a gagné 150 élèves (1350). Un nouveau campus a été acquis pour accueillir à terme 200 à 300 élèves supplémentaires.

Les enfants choisissent l’une des quatre filières bilingues proposées (anglais + français ou allemand ou espagnol ou mandarin). La section française est complète.
Des cours de soutien sont offerts dans 26 langues, dans le cadre d’un programme « Héritage », pour permettre aux enfants de développer la maitrise d’une langue maternelle.

Un concours d’entrepreneur est organisé pour les élèves. Celui qui gagne reçoit un financement pour développer son projet. +d’images

Little Da Vinci International School

La Little Da Vinci School, maternelle bilingue, fondée en 2009, et dirigée par Soraya Rouchdi, a déménagé depuis mon précédent passage en 2017 (compte-rendu).

L’école accueille 110 élèves et est homologuée.

La maternelle est bilingue et l’élémentaire est trilingue. Elle va désormais jusqu’au CM2.

À la fin du primaire, les enfants ont la capacité de passer d’une langue à l’autre sans effort, résultat d’un processus efficace d’immersion linguistique, qui fait la réputation de cette école.

Accompagné par Anne-Laure Desjonquères, consule générale, et Iwan Streichenberger, pdt des CCEF pour les USA, j’ai pu à nouveau mesurer la passion de Soraya pour la langue française et sa détermination à créer des pratiques d’apprentissage positives qui accompagneront les élèves tout au long de leur vie. +d’images

Culture

Alliance française

Visite du Centre culturel franco-allemand, centre commun de l’Alliance française Atlanta et du Goethe-Zentrum Atlanta.

Dirigée par Richard Keatley, directeur exécutif, et Clemence Bradley, l’AF Atlanta a été créée en 1912.

Ouvert en 1963, le centre de langue accueille 700 inscrits chaque année.

Seuls Atlanta, Palerme et Ramallah, mettent en œuvre l’accord diplomatique du programme Kultur ensemble, qui offre une programmation culturelle commune.

Actuellement, l’exposition Comicopia qui met en scène des artistes français, allemands et américains de la bande dessinée.

Le directeur m’a fait valoir qu’il faudrait prévoir des moyens budgétaires publics pour aider l’AF Atlanta à financer ces programmes qui relèvent d’une décision politique nationale. +d’images

En circonscription en Suède – Stockholm (30-31 janv. 2025)

Toute ma gratitude à Nadine Pripp, présidente du conseil consulaire, engagée depuis près de vingt ans au service des Français de Suède, qui m’a accompagné tout au long de ce séjour.

Très reconnaissant également envers Diane Doucerain, chargée d’affaires, et toute l’équipe du poste, pour l’excellence de leur accueil et le très haut niveau d’organisation de ma mission pour me permettre de participer à la réunion régionale Europe du Nord des CCEF.

Communauté française

Ambassade

En l’absence d’ambassadeur en poste en Suède, Diane Doucerain, chargée d’affaires, m’a accueilli à l’aéroport et a piloté l’organisation de mon troisième déplacement en Suède.

J’y ai retrouvé Ludovic Pouille, ambassadeur pour la diplomatie économique, venu comme moi pour participer à une réunion des conseillers du commerce extérieur pour l’Europe du Nord.

Première séquence, un petit-déjeuner de cadrage à la Résidence de France, en présence de Nadine Pripp, présidente du conseil consulaire, et des chefs de service de l’ambassade.

Tout juste un an après la visite d’état du président de la République, la relation bilatérale s’est approfondie.

L’économie suédoise affiche une santé éclatante. Avec un déficit de 0,6%, une dette de 35% du PIB, un nombre de licornes par habitant équivalent à la Californie, la Suède dispose de ressources significatives qui sont orientées principalement vers l’Europe.

La société suédoise sait à merveille équilibrer la vie privée et professionnelle.

Suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la Suède est devenue membre à part entière de l’OTAN le 7 mars 2024. Le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson, a déclaré : « Nous ne sommes pas en guerre, mais nous ne sommes pas en paix non plus. » Pour preuve, en mer baltique, des câbles sous-marins sont régulièrement sectionnés, illustration d’une guerre hybride menée contre les pays occidentaux.

Le gouvernement de droite, élu en 2022, qui bénéficie du soutien de l’extrême droite, peine à endiguer la violence des bandes rivales. Il avait fait de la lutte contre la criminalité armée, une priorité.

Sur le seul mois de janvier 2025, des attentats à la bombe ont été perpétrés à raison d’un par jour en moyenne. Le 27 janvier, 27 attentats à la bombe ont été recensés. En 2024, 317 explosions ont été signalées par la police.

Un homme connu pour avoir brulé le Coran a été assassiné le soir de mon arrivée.

Le Premier ministre suédois a admis que son gouvernement avait perdu le contrôle de la vague de violence qui déferle sur le pays. La volonté du gouvernement suédois est de renforcer les moyens d’Europol pour coordonner la lutte contre la criminalité organisée internationale. +d’images

Consulat

Visite du consulat en compagnie de Nadine Pripp, présidente du conseil consulaire et entretien avec l’équipe consulaire, organisé par Olivier Priou, consul adjoint, où nous avons été rejoints par Noemie Green, conseillère des FDE.

En 10 ans, le nombre des Français inscrits en Suède (9157) a progressé de près de 35%, 6% pour la seule année 2024. 15,2% seulement sont binationaux.

La moitié de nos compatriotes résident en Suède depuis moins de 5 ans. Ils étaient 80% à faire le choix du vote par internet pour les législatives 2024.

L’essentiel d’entre-eux vit dans la région de la capitale. L’agence consulaire de Göteborg (1630) en recense un peu moins de 20%, devant Malmö (1106), Umea (274) et Lulea (82).

Le nombre de bourses scolaires est très faible (5), car les frais de scolarité du lycée français sont modestes (1500 euros).

Les équipes du consulat m’ont transmis le guide distribué aux habitants du pays pour se préparer aux situations d’urgence. Ce fascicule est disponible en plusieurs langues. Il serait utile de décliner cette initiative en France. +d’images

Stockholm Accueil

“Amitié, Convivialité et Solidarité” est la devise de l’association Stockholm Accueil, créée dans le but d’accueillir et d’animer la vie des francophones à Stockholm.

Même si je n’étais de passage que pour 48h00, l’association qui fêtera ses 30 ans l’an prochain, m’a offert l’opportunité d’échanger avec certains de ses membres autour d’un café, en présence de Nadine Pripp, présidente du conseil consulaire, Noemie Green, CFDE Stockholm et Olivier Priou, consul adjoint.

Je remercie les membres de l’association pour cette conversation très intéressante avec de nombreuses questions ayant trait au fonctionnement de l’Union européenne, sur le couple franco-allemand, la politique énergétique ou encore les efforts à consentir pour préparer la guerre afin de préserver la paix.

J’ai également fait le point sur les progrès obtenus en matière de résidence de repli.

Enseignement

Lycée français Saint-Louis (LFSL)

Retour au lycée français Saint-Louis de Stockholm, près de 10 ans après mon précédent passage (compte-rendu), en compagnie de Nadine Pripp, présidente du conseil consulaire.

Accueilli par le proviseur Denis Ravaille, j’étais également accompagné de Diane Doucerain, chargée d’affaires a.i. à l’Ambassade de France, et Katerina Doytchinov, conseillère de Coopération et d’Action culturelle et directrice de l’Institut français de Suède.

Après avoir vu la cour rénovée ou encore le centre de documentation et d’Information, je me suis rendu à l’annexe pour découvrir les nouveaux locaux agrandis et rénovés pour les lycéens.

J’ai terminé la visite par deux séances d’échanges avec l’équipe de direction, puis les représentants du personnel. Nous avons évoqué les nombreux défis relevés pour s’adapter, avec pragmatisme, à un environnement qui tient compte des spécificités de sécurité locales et à un espace partagé avec une école suédoise.

Les effectifs ont peu évolué en 10 ans pour atteindre 700 élèves (primaire et secondaire), auxquels il faut ajouter les 88 élèves de la förskola (maternelle de 1 à 5 ans).

Le site principal nécessite une rénovation d’ampleur, susceptible de devoir quitter ces lieux pour l’école à horizon de 2028. +d’images

Diplomatie économique

CCEF – Réunion régionale Europe du Nord

« 5 milliards de voyageurs utilisent des Airbus chaque année », Jean Delbecq (VP Northern Europe, Airbus Group).

Merci à Dominique Fereira, président du comité Suède des Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF), pour son invitation à assister au Forum d’affaires France-Pays nordiques organisé par les CCEF à Stockholm les 30 & 31 janvier 2025.

J’ai assisté à la séquence d’ouverture du Forum, où se sont succédé Dominique Ferreira, Diane Doucerain (chargée d’affaires a.i.) et Ludovic Pouille, directeur de la diplomatie économique.

Cette zone nordique (Scandinavie, États baltes et Islande) constitue notre 10ème partenaire dans le monde. Tous secteurs confondus, les investissements des pays scandinaves en France s’élèvent à 16 milliards d’euros et 150 000 emplois.

La première table ronde était consacrée à la défense. Lors de l’introduction du débat, Olivier Cuny, chef de la section économique de l’ambassade de France, a divulgué que la Russie dépense 40% de son budget (8% de son PIB) à la défense et sa sécurité. La Russie produit assez d’équipements militaires pour construire une armée équivalente à celle d’Allemagne tous les 6 à 12 mois.

Cela justifie que l’effort consacré à la défense par les pays de l’OTAN augmente significativement dans les prochains mois. Les États-Unis réclament que l’investissement s’élève désormais à 5% du PIB contre 2% actuellement.

S’en sont suivis des échanges entre des experts et professionnels de la défense sur les enjeux sécuritaires et de coopération. Le colonel Sylvain Lautier, attaché de Défense ; Nicolas Moch (SEB-X), Fredrik Gustafson (SAAB), Jean Delbecq (Airbus), Peter Bäckström (MBDA) et Evelina Hedskog (W5 Solutions) ont partagé leurs regards respectifs sur la coopération européenne en matière de défense.

Le forum s’est poursuivi avec une deuxième table ronde consacrée à la transition écologique. +d’images

Communauté économique

Rencontre en deux temps avec des représentants d’entreprises implantées en Europe, à la faveur de ce troisième déplacement à Stockholm.

Lors du cocktail à l’occasion de la réunion nordique des CCEF organisé à la Résidence, Diane Doucerain, chargée d’affaires, m’a offert l’opportunité de m’adresser aux participants, en présence de Nadine Pripp et Noemie Green, élues des Français de Suède.

J’ai partagé mes observations sur les nombreuses interdépendances entre les États-Unis et l’Europe, qu’il convient de renforcer plutôt que de chercher à inventer des mondes parallèles, sous prétexte de souverainetés illusoires.

Dans un second temps, Nadine Pripp m’a organisé un échange privilégié avec des compatriotes susceptibles de me permettre d’appréhender différentes facettes du monde des affaires suédois.

Je remercie Cyrille Baley (Société Générale), Sophie Maillard (Lincoln), Olivier Goubaud (Ericson), Axelle Génetay (Visit Sweden), et Paul Medrano (Betao), pour leur disponibilité et leur chaleureux accueil. +d’images

Chambre de commerce

Accueilli à la Chambre de commerce franco-suédoise par Ewa Fallenius, directrice, pour un entretien en compagnie de Nadine Pripp, présidente du conseil consulaire.

Les bureaux sont situés dans un espace modulaire partagé qui offre beaucoup de flexibilité.

La chambre compte 140 membres, dont 25 nouveaux en 2024. Une équipe de 3 personnes, dont une stagiaire anime les activités, aide à l’implantation des entreprises françaises et administre les activités RH et paies pour 40 de ses membres.

Prochain événement, un nouveau séminaire consacré à l’Intelligence artificielle. +d’images

Grand prix VIE Europe

Comme je l’ai fait en novembre dernier à New Delhi pour le grand prix VIE Asie (compte-rendu), j’ai assisté à la remise du Grand Prix VIE Europe, co-organisé par les Conseillers du commerce extérieur de la France et Business France.

La cérémonie s’est déroulée à la Résidence de France à Stockholm.

Le dispositif V.I.E. proposé par Business France est un programme unique au monde qui permet à de jeunes européens de 18 à 28 ans d’effectuer une mission professionnelle à l’étranger au service d’une entreprise établie en France.

Plus de la moitié des 11500 VIE dans le monde sont établis en Europe. La Belgique est la première destination. Depuis le Brexit, leur nombre a chuté de 75% au Royaume-Uni, tandis qu’il a doublé en Irlande.

Diane Doucerain, chargée d’affaires, Ludovic Pouille, directeur de la diplomatie économique, de Stella Fau Clarke, présidente de la dommission Europe des CCE, et de Christophe Monnier, directeur VIE à Business France, Dominique Ferreira, président du comité Suède, se sont succédés pour remettre leur prix aux lauréats :

1er prix: Florian Mouftier (Valeo), Allemagne
2eme prix: Valentin Vuillermet (Temo), Suède
3eme prix: Estelle Becquet (Firmenich), Espagne
Prix Coup de coeur: Solène Gadal (Lincoln), Pologne

Félicitations à tous les lauréats pour leur formidable talent, et aux 50 VIE qui ont participé à ce Grand prix, en réalisant une vidéo destinée à promouvoir l’apport positif de cette expérience pour l’épanouissement personnel et professionnel. +d’images

En circonscription au Royaume-Uni – Glasgow (13 déc. 2024)

Alliance française – Véronique Miller

Véronique Miller, conseillère des Français de l’étranger, a dit au revoir à l’Alliance française, où elle a enseigné le français pendant plus de trente ans.

Grâce à une confidence de Christian Albuisson, président du conseil consulaire en Ecosse, j’étais à Édimbourg à la sortie du conseil consulaire pour l’accompagner vers l’Alliance française à Glasgow et participer à cette journée chargée d’émotions.

En compagnie de Christian Albuisson, du président et des administrateurs de l’Alliance française, du directeur, de ses collègues, et de ses proches, nous lui avons témoigné notre reconnaissance pour son engagement d’une vie en faveur de la francophonie.

Avec plusieurs parents d’élèves, Véronique a également fondé l’association Flam “l’École buissonnière” en 2001, dont elle est la présidente et qui accueille 105 enfants. Cette activité complète son mandat de conseillère des Français de l’étranger, qui lui permet d’accompagner les Français d’Écosse et de promouvoir la langue et la culture française en Écosse.

À la suite de mon message d’hommage qui associait ma collègue Olivia Richard, j’ai remis à Véronique une médaille du Sénat pour marquer notre gratitude.

Message adressé par Véronique :

“Après avoir fait deux ans d’assistanat dans les écoles secondaires écossaises à Glasgow, j’ai rejoint l’équipe de l’Alliance française en septembre 1990, la même année, la directrice m’a fait confiance pour lancer la toute première classe pour les enfants de 3 ans.

Pendant mes années de services j’ai enseigné à tous les niveaux : des débutants aux avancés ainsi qu’aux enfants de 3 à 10 ans.

J’ai développé des programmes pédagogiques et mené des formations d’enseignement du français pour les professeurs d’écoles primaires et secondaires sur Glasgow et les îles de l’Ouest de l’Ecosse.

Au sein du programme 1+2 (projet ambitieux de l’éducation écossaise pour enseigner deux langues dans le primaire lancé en 2012), mes collègues et moi avons eu le plaisir de présenter des ateliers de langues dans les écoles primaires de North Lanarkshire.

je suis également examinatrice de l’examen DELF. Dernièrement, j’ai animé des ateliers de café littéraire.
Mes années avec l’Alliance Française de Glasgow m’ont permis de rester en contact avec la France et de garder un repère non seulement identitaire, mais linguistique et culturel.

Grace aux différents spectacles, visites d’auteurs, musiciens français ou francophones, la France n’était jamais loin !

Je suis honorée d’avoir pu y travailler et échanger avec mes collègues très sympathiques et d’y avoir développé mes compétences professionnelles.”

Belgique – Bruxelles (10 déc. 2024) – Déplacement Commission Spéciale Cybersécurité

(à l’image) Entouré de Michel Canévet et de Patrick Chaize, rapporteurs de la la commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi “relatif à la résilience des infrastructures critiques et au renforcement de la cybersécurité”, que je préside.

Les rapporteurs ayant accepté ma proposition de commencer les auditions par la Commission européenne et les autorités belges qui ont déjà transposé NIS 2, notre délégation* s’est rendue à Bruxelles le 10 décembre 2024.

Commission européenne – Cybersécurité

La première étape du déplacement s’est traduite par deux séquences à la Commission européenne.

1 – Entretien avec Christiane Kirketerp de Viron, directrice à la direction générale CONNECT de la Commission européenne, chargée de la cybersécurité

La direction générale des réseaux de communication, du contenu et des technologies (Connect) élabore et met en œuvre des politiques visant à adapter l’Europe à l’ère numérique. Elle s’emploie à faire de l’Europe un leader mondial dans le domaine de l’économie, fondée sur les données et de la cybersécurité.

La directive européenne NIS 2 (Network and Information Security) devait être transposée dans le droit national de chaque État membre de l’Union européenne avant le 17 octobre 2024.

À l’échéance, seules la Belgique et l’Italie ont transposé NIS 2. Depuis octobre, la Croatie, la Lituanie et la Grèce l’ont également transposée. Une transposition partielle a été observée en Allemagne, Lettonie et République Tchèque. Plusieurs États membres, dont la France, ont un processus parlementaire en cours.

Le 28 novembre 2024, la Commission européenne a décidé aujourd’hui d’ouvrir des procédures d’infraction en envoyant une lettre de mise en demeure à 23 États membres, dont la France.

À ma question sur les interrogations concernant une définition commune de la notion « d’incident », la directrice m’a renvoyé au règlement exécutif publié le 17 octobre 2024 qui détaille les mesures de sécurité, et le seuil pour les incidents de certains secteurs : NIS2 : Règlement d’exécution de la Commission relatif aux entités et réseaux critiques

2 – Entretien avec Boris Augustinov de la DG FISMA (direction générale de la stabilité financière, des services financiers et de l’union des marchés des capitaux) et Heike Buss de la DG HOME (direction générale chargée des affaires intérieures) de la Commission européenne.

Cette audition nous a permis de faire le point sur l’avancée de la transposition des directives sur la résilience des entités critiques, dite « REC » et la résilience opérationnelle numérique du secteur financier, dite « DORA ».

Nos interlocuteurs nous ont confié que ces textes permettent de passer de la protection à la résilience. Même avec beaucoup de protection, il est impossible d’éviter les cyber-attaques. Il est fondamental de travailler à la résilience, afin de pouvoir récupérer les informations. +d’images

(*) Délégation de la commission spéciale sur le projet de loi Cybersécurité
Président :
Olivier Cadic, sénateur (Union centriste), VP de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées ;
Rapporteurs :
Michel Canévet, sénateur (Union centriste), membre de la commission des Finances ;
Patrick Chaize, sénateur (Les Républicains), membre de la commission des Affaires économiques ;
Hugues Saury, sénateur (Les Républicains), membre de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées ;
Administrateurs :
Thomas Braud, administrateur à la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées
Clément Dugravot, administrateur à la commission des Affaires économiques
Pablo-Vladimir de La Borie de La Batut, administrateur à la commission des Affaires
européennes
Léa Khoury, administratrice-adjointe à l’antenne du Sénat à Bruxelles

Banque nationale de Belgique

Notre rapporteur Michel Canévet, membre de la commission des Finances a souhaité auditionner des représentants* de la Banque nationale de Belgique, sur les impacts de la résilience opérationnelle numérique du secteur financier, dite «DORA».

La Banque nationale de Belgique a régulièrement fait face aux attaques cyber en déni de service ou DDoS, par ransomware sur des fournisseurs, et tiré les leçons de l’attaque contre « Solarwinds ».

L’harmonisation des réglementations et l’identification des entités susceptibles d’être impactées par un incident sont des plus-values de DORA.

Nos interlocuteurs ont attiré notre attention sur les éventuels trous dans la raquette de DORA avec les entités qui font des produits financiers, sans que ce soit une activité majeure, à l’instar de la distribution de contrats d’assurance ou de prêts à la consommation.

Les exigences de DORA paraissent élevées. Elles nécessitent un délai pour tenir compte des engagements contractuels avec les partenaires pour les petits entreprises.

Et de conclure sur la nécessaire prise de conscience de l’évolution législative dans leur profession : « Il y a deux groupes : ceux qui comprennent qu’ils ont un travail à faire, et ceux qui n’ont pas compris ». +d’images

(*) Représentants de la Banque nationale de Belgique :
Thomas Plomteux, Head of IT Prudential Supervision
Liesbeth Denturck, conseillère juridique
Geoffroy Delrée, directeur adjoint gestion des Affaires publiques, institutionnelles et projets stratégiques
Antoine Greindl, juriste, FSMA +d’images

Centre belge pour la cybersécurité (CCB)

Ultime séquence de cette journée d’auditions à Bruxelles, un entretien avec des représentants du centre belge pour la cybersécurité (CCB), dont Valéry Vander Geeten, responsable juridique et coordinateur de la transposition NIS2.

La loi transposant la directive NIS2 dans la législation belge est entrée en vigueur le 18 octobre 2024.

600 entités se sont enregistrées à ce jour sur la plateforme créée à cet effet : 300 Importantes et 300 Essentielles. Le CCB estime que 2500 entreprises sont concernées en Belgique par la directive.

L’évaluation de la conformité des entités Essentielles se fait selon 3 options :

1 – Référentiel Cyfun :
Les mesures de sécurité s’appuient sur le référentiel Cyfun du CCB.
Le label des CyberFundamentals s’obtient par un organisme d’évaluation de la conformité accréditée et organisée par la CCB.

2 – ISO 27000 :
Il est également possible d’obtenir un label CyFun en utilisant une certification ISO 27001 existante, sous réserve que l’organisme d’évaluation de la conformité (CAB) soit accrédité par le CCB.

3 – Inspection par le CCB :
Cette option permet aux experts de la CCB d’inspecter la conformité de l’organisation vis à vis de Cyfun ou de l’ISO 27000.

Un travail a été engagé avec d’autres pays européens intéressés pour reprendre le framework cyber fondamental de la CCB.

Nous avons salué l’approche pragmatique du CCB et remercié nos interlocuteurs pour leur partage d’information. +d’images

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (06 déc. 2024)

Communauté française – Réseau consulaire

Le 6 décembre 2024, j’ai participé à la réunion du réseau consulaire du Royaume-Uni, autour de Hélène Duchêne, ambassadrice de France.

Vincent Caure, député pour l’Europe du Nord, et de nombreux élus des Français de l’étranger pour le Royaume-Uni* , ont assisté à ce grand rendez-vous annuel à la Résidence de France.

Pauline Carmona, directrice des Français à l’étranger et de l’administration consulaire, a décrit les innovations proposées aux Français de l’étranger par le ministère.

La CNIL a autorisé la récupération des données biométriques déposées pour éviter une comparution pour un renouvellement. Un rapport sur l’évaluation de l’expérimentation au Canada et au Portugal est en cours.

France Titre s’est engagé pour que les consulats puissent déployer l’identité numérique, mais a besoin d’une adaptation logicielle sur son portail pour le concrétiser.

De son côté, Samer Melki a annoncé que l’ouverture à 8 reprises en soirée du consulat de 17.00 à 19.00, a rencontré un grand succès. Il cherche à déployer le consulat au plus proche de nos compatriotes en multipliant les tournées en province.

Le consul général est revenu sur les conséquences de l’introduction de la TVA sur les frais de scolarité et leur impact sur les bourses scolaires.

J’ai remercié Samer Melki d’avoir pris en considération la requête exprimée en compagnie d’Amélie Mallet, conseillère des Français de l’étranger, d’organiser un troisième conseil consulaire des bourses, pour la circonstance. Une décision inédite.

La décision sur la TVA du gouvernement Labour a été rendue possible par le Brexit. Elle risque de d’affecter les effectifs de nos établissements.

(*) Christian Albuisson (Edimbourg);
Olivier Bertin ;
Patricia Connell ;
Brigitte Guenier (Edimbourg)
Nicolas Hatton ;
Amélie Mallet ;
Veronique Miller (Edimbourg) ;
Rémi Vazeille ;

Réunion de Sécurité

SEM Helene Duchesne a renoué avec les réunions de sécurité qui ne s’étaient plus tenues à Londres depuis 2020, en prenant avantage de la présence des consuls honoraires dans la capitale.

Sébastien Bidaud, ministre conseiller et officier de sécurité, Samer Melki, consul général, Anissia Morel, Cocac, et Stéphane Foin, conseiller adjoint de coopération éducative, ont tour à tour décrit le dispositif de l’ambassade en matière de sécurité et la sécurité des établissements français recevant du public.

Il a été demandé aux participants de sensibiliser les touristes français, en visite au Royaume-Uni, à s’enregistrer au fil d’Ariane.

Puis Guillaume Hezard, attaché de Sécurité intérieure, a fait un état des lieux des enjeux de sécurité au Royaume-Uni et des évolutions depuis 2020, en particulier sur le plan de la délinquance et de la criminalité.

Les fraudes liées à internet sont en forte progression. Si le taux d’homicides est près de deux fois inférieur au Royaume-Uni par rapport à la France, il est supérieur de 80% pour les viols.

Ayant participé aux travaux de notre commission d’enquête sur le narcotrafic, les données britanniques m’ont interpellé et démontré que ce fléau frappe l’Europe entière indistinctement.

Fin juin 2024, les saisies de cocaïne correspondaient à celles enregistrées sur toute l’année 2023. En 2023, une épidémie d’overdoses a été observée liée aux drogues de synthèse qui aura fait 200 morts.

Je remercie l’ambassadrice d’avoir renoué avec ces réunions de sécurité qui nous permettent de faire de la prévention auprès de nos compatriotes.

Arabie saoudite – Riyad (2-3 déc. 2024)- Visite d’État du Président de la République

(g.à d) Amélia Lakrafi, députée ; Majid bin Abdullah Al Qasabi, ministre du Commerce ; Olivier Cadic ; Cédric Perrin, sénateur ; Emmanuel Macron, Président de la République ; Prince Bader bin Abdullah bin Farhan Al Saud, ministre de la culture.

Prévenu de l’invitation 4 jours plus tôt alors que j’étais encore à New Delhi, et rentré la veille du déplacement en Grèce, j’ai eu l’honneur d’accompagner le Président de la République Emmanuel Macron pour sa visite d’État au Royaume d’Arabie Saoudite,  à l’invitation du Prince héritier Mohammed bin Salman bin Abdulaziz Al-Saoud.

Pour l’Élysée, cette visite d’État était l’occasion de “renforcer le partenariat qui unit la France et le Royaume d’Arabie saoudite. 

Elle a reflété la volonté commune des deux chefs d’État d’approfondir les coopérations dans des domaines stratégiques que sont notamment la défense et la sécurité, la transition énergétique et la connectivité, ainsi que de contribuer aux plans de développement Vision 2030 et France 2030.”

La France a été l’un des premiers pays à soutenir la candidature de Riyad pour accueillir l’exposition universelle de 2030.

Déjà présent, en qualité de président du groupe d’amitié sénatorial France-pays du Golfe, pour accompagner le président il y a 3 ans à Djeddah (voir le billet), cette visite d’État était l’occasion de renforcer le partenariat qui unit la France et le Royaume d’Arabie saoudite. 

Ainsi, le 2 décembre, j’ai retrouvé mes collègues Cédric Perrin, président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, et Amélia Lakrafi, députée des Français établis hors de France, qui faisaient également partie de la délégation réunie au pavillon d’honneur d’Orly, aux côtés des ministres Sébastien Lecornu, ministre des Armées ; Rachida Dati, ministre de la Culture ; Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques ; Marc Ferracci, ministre délégué à l’Industrie.

Lors du vol, j’ai remis au Président de la République, une copie d’un courrier  à son intention, émanant des familles des victimes de l’explosion du port de Beyrouth, suite à une initiative de Nadia Chaaya, conseillère à l’AFE pour l’Asie centrale et le Moyen-Orient, et présidente du conseil consulaire de Djeddah.

Dès notre arrivée, tandis que le Président rejoignait son hôte avec les membres du gouvernement, la délégation était reçue à la Résidence, où j’ai retrouvé les conseillers des Français de l’étranger : Mira Abi Ramia et Hugues Letanche ; l’ambassadrice de France au Yemen, SEM Catherine Korm-Kammoun et de nombreuses personnalités du monde des affaires. Je remercie nos deux élus pour leur chaleureux accueil. +d’images

One Planet Sovereign Wealth Funds (OPSWF)

Première séquence en compagnie du Président de la République au One Water Summit, en marge de la COP16 sur la lutte contre la désertification.

L’initiative OPSWF est un forum qui rassemble les principaux investisseurs institutionnels mondiaux, pour promouvoir la transition écologique de l’économie.

Co-présidé par la France, le Kazakhstan, la Banque Mondiale en partenariat avec l’Arabie saoudite, le One Water Summit constitue une plateforme internationale essentielle pour échanger sur les solutions durables et innovantes en matière de gestion des ressources en eau, dans un contexte marqué par l’amplification des défis climatiques.

Engagé de longue date avec mon ami Fadi Comair, pour promouvoir l’hydro diplomatie, j’ai été très sensible au discours du président sur la question : “60 % des ressources en eau douce sont transfrontalières. Le sujet de l’eau ne peut donc pas être réglé simplement à l’échelle nationale. Il suppose, par nature, parce que, précisément, la nature et nos frontières n’épousent pas les bassins parfaitement de la coopération. L’accès, la gestion de l’eau, doit être traité comme un bien commun, et de nombreux conflits existants ou à venir seront liés à l’eau.”

Lien vers le discours du Président de la République. +d’images

Forum d’affaires France-Arabie saoudite

« Nous avons tous des énergies et nous n’avons qu’à les mettre en œuvre. » Emmanuel Macron

Point d’orgue du déplacement du Président Emmanuel Macron, sa participation au forum d’investissement – qui a réuni plus de ́ ’ ̧ .

Laurent Germain, co-président du Conseil d’entreprises France-Arabie saoudite du Medef et directeur général d’Egis, que j’avais rencontré à New Delhi, puis à Thessalonique les jours précédents, a participé aux discours de conclusion.

Il a réaffirmé l’engagement des entreprises françaises à poursuivre leurs investissements en Arabie saoudite pour accompagner les projets phares de la Vision 2030 et à contribuer à la formation du capital humain pour soutenir la saoudisation.

Emmanuel Macron, qui a fait une entrée au forum digne d’une rock star, a rappelé que la France est déjà le deuxième grand investisseur en Arabie saoudite, avec 200 compagnies ou entreprises françaises évoluant en Arabie saoudite à travers un partenariat très fort.

Le Président a invité les investisseurs saoudiens à consolider les relations de coopération existantes dans l’énergie, l’environnement, le tourisme, le sport, le soin de santé, l’agrifood, et l’exploration spatiale.

Il a dressé le portrait d’une France, partenaire unique pour le Royaume en ce qui concerne l’IA, l’intelligence artificielle. Parmi nos principaux atouts, la France est un des pays les plus décarbonés, avec 75% de son énergie qui est nucléaire.

Les accords signés à l’issue des discours ont représenté près de 20 milliards de dollars. +d’images

Diriyah

Retour à Diriyah, pour accompagner le Président de la République Emmanuel Macron dans sa visite sur le site du Palais d’At-Turaif.

J’y ai retrouvé Jerry Inzerillo, CEO de la Diriyah Gate Development Authority (DGDA), une personnalité exceptionnelle qui a reçu le « Prix Alexander Shulgin » du PDG de l’année en 2018 (lire billet de nov. 2021).

Diriyah est la zone autour du site patrimonial Al-Turaif inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en 2010, l’une des premières destinations touristiques de la région pour les activités de visites historiques, culturelles, artistiques et de loisirs. +d’images

Coopération culturelle 

À l’issue de cette visite, Rachida Dati, ministre de la Culture, et son homologue le Prince Bader bin Abdullah bin Farhan Al Saud, ont signé neuf contrats de coopération culturelle.

La France apportera son expertise culturelle à l’Arabie saoudite, pour contribuer au développement de son offre en la matière. L’objectif est de favoriser l’attractivité touristique du Royaume. De son côté, l’Arabie saoudite s’est engagée à participer financièrement à la rénovation du Centre Pompidou.

Un déjeuner culturel s’est tenu ensuite sur le site en présence des directeurs généraux des commissions sectorielles du ministère de la Culture, de représentants d’institutions culturelles saoudiennes, des représentants de fonds saoudiens de la culture et des artistes saoudiens. +d’images

Bilan du déplacement présidentiel

Ultime rencontre au Ritz Carlton avec Fahad Al Ruwaily, ambassadeur du Royaume d’Arabie saoudite en France, et Patrick Maisonnave, ambassadeur de France, en marge des entretiens bilatéraux d’Emmanuel Macron au One Water Summit, pour faire le bilan de ce déplacement en compagnie de Cédric Perrin et Amélia Lakrafi.

La visite d’État de Macron en Arabie saoudite a renforcé l’image de la France comme un partenaire clé dans la région.

Elle a permis de positionner la France comme un allié stratégique dans le développement économique et la modernisation de l’Arabie saoudite.

Ce succès important consolide nos relations économiques, diplomatiques et stratégiques. Il permet de sceller des partenariats ambitieux tout en positionnant la France comme un acteur de premier plan dans les grands projets du Royaume. +d’images

En circonscription en Grèce – Thessalonique (30 nov-1 déc. 2024)

(g à d) : Jean-Luc Lavaud, OC, Laurence Auer, Laurent Germain

Laurence Auer, ambassadrice de France en Grèce, m’avait proposé de m’arrêter le samedi 30 novembre sur le chemin du retour de Delhi, afin de suppléer l’absence du ministre des Transports à l’inauguration du métro de Thessalonique géré par un consortium franco-italien.

Après une nuit en vol, comprenant deux transferts à Bahreïn et Istanbul, j’ai été chaleureusement accueilli par Jean-Luc Lavaud, consul général de France à Thessalonique.
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Diplomatie économique

Inauguration du métro – Egis

Le métro automatique de Thessalonique, une infrastructure d’envergure, a été inauguré le samedi 30 novembre par le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, en présence de plusieurs membres de son gouvernement et de nombreuses autorités locales.

J’ai assisté à la cérémonie d’inauguration aux côtés de l’ambassadrice de France en Grèce, Laurence Auer, et du consul général de France à Thessalonique, Jean-Luc Lavaud.

Nous avons pris la seconde rame, à la faveur de l’ouverture au public, en compagnie de Laurent Germain, directeur général d’EGIS.

La France joue un rôle actif dans ce projet, étant donné que la société Thema, responsable de la gestion du métro, est le fruit d’un partenariat entre l’entreprise française Egis et l’italienne ATM.

Ouvrage public le plus moderne de Grèce, le métro relie à présent l’est et l’ouest de la ville de Thessalonique en 18 minutes. Longue de 10 km et desservant 13 stations, la ligne devient la principale plaque tournante des déplacements à l’intérieur de la deuxième ville grecque en termes de population.

Il s’agit non seulement d’une infrastructure stratégique pour les citoyens et les touristes, mais aussi d’un lieu culturel majeur. +d’images

Chambre de commerce France-Grèce

Dans le prolongement de l’inauguration du métro de Thessalonique, Maria Vosiki, vice-présidente de la CCI France Grèce a organisé une chaleureuse réception dans son annexe de Thessalonique, située dans les locaux du cabinet d’avocats (Law Firm).

La Chambre de commerce et d’industrie France Grèce, fondée à Athènes, en 1885, est un réseau d’entreprises et d’entrepreneurs français et grecs actif depuis 140 ans.

Très heureux d’avoir pu célébrer cet événement autour de Laurent Germain, DG d’Egis, et de toute son équipe.

À cette occasion, j’ai eu un entretien avec Guy Brochard, conseiller des Français de l’étranger, où nous avons évoqué la question des affaires sociales, en présence de l’ambassadrice de France Laurence Auer et le consul français à Thessalonique, Jean-Luc Lavaud. +d’images

Communauté française

Consulat

Dès mon arrivée, une rencontre était organisée par le consul général, autour d’un café avec des représentants de la communauté française et des parents d’élèves, en présence de Laurence Auer.

Le site de l’Institut français abrite également l’école française et le consulat qui administre la communauté de 1500 compatriotes établis dans le nord de la Grèce.

Depuis le lancement de France consulaire, on constate 70% d’appels en moins. Seuls les appels en grec leur parviennent directement.

Créée en 1906, l’école française de Thessalonique est le premier établissement ouvert par la Mission laïque française (Mlf) dans le monde. Unique établissement français d’enseignement en Grèce du Nord, implantée en centre-ville, l’école française de Thessalonique (EFT) propose un enseignement direct de la TPS au CM2 et une poursuite d’étude en CNED règlementé de la 6e à la terminale. Dirigée par Alain Hardy, l’EFT est homologuée de la PS au CM2, et compte 90 élèves inscrits (2024), dont 80% inscrits en maternelle et primaire.

L’équipe enseignante stable et expérimentée et les parents attachés à l’enseignement français constituent les meilleurs ambassadeurs et atouts pour assurer la pérennité de cet établissement.

Merci aux participants d’avoir pris sur leur samedi matin pour cet échange : Françoise Avgeris (ADFE) ; Valérie Benoit (Agent consulaire), Alain Hardy (directeur école française) ; Caroline Fullenwarth (secrétaire générale de l’Institut français) et les parents d’élèves. +d’images

Devoir de mémoire

Cimetière militaire de Zeïtenlick

Dépôt de gerbe au cimetière militaire de Zeïtenlick en compagnie de l’ambassadrice Laurence Auer et du consul général de France à Thessalonique, Jean-Luc Lavaud.

Nous avons rendu hommage aux soldats français tombés sur le front d’Orient pendant la Première Guerre mondiale.

Au total, 8310 Français, 8000 Serbes, 500 Russes, 1750 Britanniques et 3500 Italiens reposent dans cette nécropole interalliée.

La liste des soldats français inhumés dans la nécropole militaire de Zeïtenlick figure sur le site internet du consulat général de France à Thessalonique. Les familles des défunts peuvent ainsi rechercher les traces de leurs ancêtres et, le cas échéant, venir se recueillir sur leur tombe.

Thessalonique, la “Jérusalem des Balkans” était un port important de l’Empire Ottoman, dans lequel 300 000 soldats français ont débarqué entre 1915 et 1918 pour combattre sur le front d’orient. Plus de 50 000 y sont morts pour la France.

Nous avons visité ensuite le musée du cimetière militaire français de Zeïtenlick, créé à l’initiative de notre consulat.

Ce musée est interactif grâce à l’utilisation de QR codes donnant accès à des vidéos. Dans ce lieu de mémoire et de recueillement, un formidable travail a été réalisé pour rendre hommage aux sacrifices consentis par nos soldats.

Toutes les générations qui viennent découvrir ce musée prennent la mesure de l’engagement de ces hommes qui reposent dans ce cimetière.

Nous ne les oublierons jamais ! +d’images

En circonscription en Inde – New-Delhi (27-29 nov. 2024)

Retour à Delhi en compagnie de Sophie Primas, ministre du Commerce extérieur et des Français de l’étranger.

Je remercie la ministre de m’avoir associé à son agenda pour cette première journée.

Ce second déplacement à New Delhi était destiné à me permettre d’assister au forum APAC (Asie Pacifique) des conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF), organisé en partenariat la Chambre de commerce et d’industrie indo-française (IFCCI).

Félicitations au comité de pilotage de cet événement très réussi, co-présidé par Pierre-Arnaud Cassin, président comité Inde ; Michel Beaugier, Singapour, et Vivien Massot, Inde.

Toute ma reconnaissance envers l’ambassadeur Thierry Mathou et toute l’équipe de l’ambassade pour l’organisation de ce déplacement.

Très heureux d’avoir retrouvé Laurent Triponey (à l’image), conseiller politique à l’ambassade qui m’a accompagné sur chacune des séquences.

Diplomatie économique

Forum franco-indien des CEO

Première séquence, la restitution du CEO Forum France-Inde, co-présidé par Paul Hermelin (MEDEF international) et Hari Bhartia (Confédération of Indian Industriy), en présence du ministre indien du Commerce et de l’Industrie, Piyush Goyal.

La délégation MEDEF International (MEDEFI) à Delhi, était composée d’une vingtaine de représentants d’entreprises françaises, dont Laurent Germain, DG Egis.

Dans son discours d’ouverture, la ministre a rappelé que la France compte parmi les premiers investisseurs étrangers en Inde. Elle a lancé un appel aux investisseurs indiens à investir en France, une terre d’opportunités au cœur du marché européen.

De son côté, le ministre indien s’est révélé critique à l’égard des standards de l’Union européenne et de la France qui seraient, selon lui, destinés à protéger leurs marchés intérieurs, en citant notre marché sur les fruits et légumes.

À l’issue de la manifestation, un échange sous forme de café entre la ministre et les délégations du MEDEFI et de Business France, a permis aux entrepreneurs de partager des expériences d’implantations en Inde et leurs objectifs de prospection. Il est encourageant d’observer autant de talents français s’intéresser au marché indien. +d’images

Équipe de France de l’Export

À la faveur de la visite en Inde de Sophie Primas, ministre du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, Thierry Mathou, ambassadeur de France en Inde, a organisé un déjeuner avec la “Team France” de l’export en Inde, avec la Team France en Inde (Business France, CCEF, IFCCI, SER), la délégation MEDEFI et la délégation d’entreprises Business France.

La Team France représente une communauté d’affaires économiquement influente et très dynamique.

Avec un stock d’investissement passé de 11 Mds EUR en 2021 à 25 Mds EUR en 2022, la France se place parmi les principaux investisseurs étrangers en Inde. Il existe ici plus de 700 filiales françaises et plus de 1000 implantations, qui représentent 450 000 emplois. La plupart des groupes français, dont 37 entreprises du CAC 40, sont présentes, ainsi qu’une soixantaine de PME et ETI (mécanique, électronique, chimie-pharmacie) et environ 180 auto-entrepreneurs.

Les implantations françaises couvrent l’ensemble du territoire indien, mais se concentrent surtout dans quelques grands centres urbains : Bombay, Delhi, Bangalore, Pune, Chennai. +d’images

CCEF – Ouverture du forum APAC

Voir l’avenir avec optimisme

Cet événement a réuni plus de 450 délégués, y compris des chefs d’entreprise, des décideurs politiques et des CCEF de toute la région APAC.

La journée d’ouverture a consacré l’importance de l’Indopacifique pour l’internationalisation des entreprises françaises, car elle concentre 70% de la croissance mondiale. Avec 17% de nos importations, la zone est également déterminante pour la résilience de nos chaînes de valeur stratégiques.

L’événement a été ouvert par Sophie Sidos, présidente des CCEF aux côtés de Pierre-Arnaud Cassin, président du comité Inde.

La table ronde diplomatique sur les enjeux de l’Indopacifique s’est tenue avec Marc Abensour, ambassadeur en charge de l’Indo-Pacifique ; Ludovic Pouille, ambassadeur, directeur de la diplomatie économique ; Jean-Claude Brunet, ambassadeur, délégué à la Coopération régionale dans la zone de l’océan Indien ; et Magali Cesana, chef du département des Affaires bilatérales et de l’Internationalisation des entreprises, DG Trésor.

Dans son discours, Sophie Primas, ministre du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, a mis en avant les liens économiques grandissants entre la France et la zone Asie Pacifique.

Piyush Goyal, ministre indien du Commerce et de l’Industrie, a partagé un message du Premier ministre Narendra Modi qui s’est déclaré ravi que “la conférence annuelle des conseillers du commerce extérieur s’ouvre à New Delhi, conjointement avec le CEO forum Inde-France, attirant ainsi des centaines de Pdg et de dirigeants d’entreprises françaises en Inde”.

L’allocution de Paul Hermelin, président du conseil d’administration de CapGemini, premier employeur français en Inde, a conclu cette première journée, en rappelant que le pays abritera 30% de la population mondiale en 2030. Il décrit un pays qui regarde l’avenir avec optimisme, et qui sera la 3ème économie mondiale en 2047, pour la célébration du centenaire de son indépendance. +d’images

CCEF – Forum APAC

“Le blocus de Taiwan entrainerait une perte de 10% du PIB de l’UE, un effet plus important que la crise Covid.”, Antoine Bondaz.

La commission Asie-Pacifique des CCEF, présidée par Catherine Chauvinc, rassemble 600 CCEF.

Durant 3 jours, du 27 au 29/11/24, un programme très riche a été proposé aux 450 participants, avec une traduction simultanée en anglais par l’intelligence artificielle.

J’ai assisté à plusieurs séquences, dont la table ronde consacrée aux enjeux de défense et intérêts français dans l’Indopacifique, modérée par Melissa Levaillant, European Council Foreign Relations (ECFR), précédée du discours d’Antoine Bondaz, conseiller auprès de la Commission européenne.

Antoine Bondaz a rappelé que la Chine est devenue la 2ème économie mondiale, et la première puissance industrielle et commerciale mondiale.
Le budget militaire de la Chine a été multiplié par 6 en 20 ans.
Le conseiller a alerté sur le fait que Pékin utilise cette domination pour exercer une relation asymétrique et revendiquer pratiquement la totalité de la mer de Chine.

Pékin cherche à prendre le contrôle de Taiwan, bien que l’île n’ait jamais fait partie de la Chine.Le blocus de Taiwan entrainerait une perte de 10% du PIB de l’UE, ce qui constituerait un effet plus important que la crise Covid.

Pour Alexandre Ziegler, Safran, directeur de la division défense, un conflit dans la zone serait un cataclysme. Il faut s’y préparer tout en faisant ce qui est possible pour l’éviter.

Maurice Gourdault-Montagne décrit une politique américaine redevenue isolationniste qui nécessite que le reste du monde prenne en charge sa sécurité.

Gérard Mestrallet, envoyé spécial pour le corridor économique Inde-Moyen-Orient (IMEC), a évoqué le projet de couloir logistique visant à relier l’Inde, le Moyen-Orient et l’Europe par des chemins de fer, des lignes maritimes, des pipelines et des câbles à haut débit.

Le discours passionnant sur l’innovation continue, prononcé par Guy Sidos, président de Vicat, société initiée par Louis Vicat, l’inventeur du ciment artificiel en 1817, a illustré la capacité du génie français à se réinventer pour rester au sommet. Le ciment est le deuxième produit le plus consommé dans le monde après l’eau.

Enfin, Claude Onesta, mythique entraîneur de l’équipe de handball français, chargé de la haute performance au sein de l’Agence nationale du sport (ANS), a partagé son expérience pour mettre les athlètes français dans les meilleures conditions pour les Jeux olympiques Paris 2024. Comment doubler le nombre de médailles en 3 ans par rapport à Tokyo avec les mêmes athlètes ? « Pour dépasser les autres, il faut faire différent ». D’où l’importance du coaching et d’une équipe de France des coachs.

Merci à Sophie Sidos, présidente CCEF, aux organisateurs et aux nombreux participants pour la richesse des échanges proposés, source permanente d’inspiration. +d’images

Chambre de commerce franco-indienne (IFCCI)

Créée il y a 47 ans, la chambre de commerce franco-indienne (IFCCI) compte plus de 800 membres, emploie 40 personnes et est la 7ème chambre du réseau CCIFI.

Elle est organisée en 17 comités sectoriels, réunit 120 DRH et a organisé 150 évènements, dont le forum APAC des CCEF.

Payal S. Kanwar, sa directrice, m’a organisé deux séquences, en compagnie de Laurent Triponey, pour appréhender ce marché, où les entreprises françaises emploient 450 000 personnes et placent la France au 7ème rang des investisseurs.

Déjeuner présidé par Damien Syed, ministre-conseiller à l’ambassade de France, avec la directrice IFCCI et des dirigeants de sociétés françaises membres de la chambre : Ashish Saraf (CEO Thalès) et Benoît Renard (Directeur Air Liquide).

Thales est présent en Inde depuis 72 ans, dispose de 2 centres de recherche et emploie 3000 personnes. Pour sa part, l’Air liquide est en Inde depuis 1996. 40% des besoins en oxygène des hôpitaux publics sont servis par cette société.

Dans un second temps, je me suis rendu à la Chambre, qui accueille un Business Centre offrant des solutions efficaces “plug-and-play”.

Ces solutions flexibles peuvent être négociées par les entreprises sur une base hebdomadaire, mensuelle ou annuelle. Elles sont également disponibles à Mumbai, Chennai et Bangalore.

Toute ma reconnaissance à Payal S. Kanwar pour cette organisation et à Damien Syed pour son invitation. +d’images

Business France – Grand Prix des VIE

Les VIE, c’est de la dynamique !

Remise du Grand Prix VIE de la zone Asie Pacifique à l’ambassade de France en Inde par la ministre Sophie Primas, avec la participation de Thierry Mathou, ambassadeur ; Benoît Trivulce, directeur général par intérim de Business France ; Sophie Sidos, présidente des CCEF, les ambassadeurs de France de la zone indo-pacifique et des participants du forum APAC des CCEF.

Le premier prix a été remis à Colombe Guillemin, de la société Lesaffre en Indonésie, en présence de Fabien Penone, ambassadeur de France en Indonésie. Félicitations à tous les lauréats.

Les affectations de VIE (70 actuellement en Inde) sont reparties à la hausse depuis 2022, avec une demande croissante des grands groupes, mais aussi des PME/ETI. Le niveau pré-COVID (+100 VIE) devrait être retrouvé d’ici la fin de 2024.

Pour développer leur présence, il est nécessaire de mettre l’Inde en valeur auprès des jeunes diplômés français. Par ailleurs, il convient de chercher à atténuer la contrainte imposée aux candidats par les autorités indiennes dans l’accord migratoire bilatéral, d’une diplomation de moins de douze mois, car cela réduit le vivier de candidats.

Les VIE créent de la dynamique dans la présence économique française à l’étranger. Ils sont porteurs d’avenir pour la présence économique de la France à l’étranger. +d’images

iSpirt – Paiement numérique (UPI)

Entretien avec le Dr Sharad Sharma, co-fondateur du think tank iSpirt et Vivek Abraham. Dr Sharad Sharma a conçu l’architecture des infrastructures publiques numériques, UPI notamment.

L’interface de paiement numérique interopérable (Unified Payment Interface UPI) a été lancée en avril 2016. Elle permet aux utilisateurs d’une application mobile d’effectuer des paiements en utilisant plusieurs méthodes possibles (un code bancaire associé à un numéro de compte, un numéro de téléphone portable …).

UPI, dont l’utilisation pour le moment est gratuite, a désormais franchi le cap des 8 milliards de transactions mensuelles d’une valeur de 157 Mds d’euros. UPI a permis un développement massif des paiements numériques instantanés en Inde, avec des retombées économiques positives.

En 2022, l’Inde est le premier marché de paiements numériques instantanés (près de 90 Mds USD de transactions) et les paiements utilisant UPI représentent aujourd’hui près de 45 % en volume des paiements.

UPI a également stimulé l’innovation, en particulier dans le secteur financier – 9 des 21 licornes dans les Fintechs utilisent UPI comme une des caractéristiques principales de leurs solutions. +d’images

Diplomatie parlementaire

Parlement

La partie consacrée à la diplomatie parlementaire m’a offert trois séquences, qui m’ont permis de découvrir le Parlement indien et d’échanger avec plusieurs collègues parlementaires, en compagnie de Laurent Triponey, conseiller politique à l’ambassade de France en Inde.

L’Inde est un État fédéral inspiré du modèle britannique de démocratie de type parlementaire. Le Parlement de l’Union indienne comprend deux chambres : la chambre du peuple (« Lok Sabha »), composée de 552 membres élus au suffrage uninominal à un tour dans les États au prorata de leur population (proportionnel) ; et la chambre des États (« Rajya Sabha »), qui est la chambre haute du Parlement, l’équivalent du Sénat français.

Lors de la visite officielle du parlement, j’ai assisté à une séance de débats suspendue suite à des obstructions causées par des groupes d’opposition, qui exigeaient un débat sur les allégations de corruption à l’encontre du groupe Adani, divulguées par les autorités américaines.

L’exemplaire de la constitution indienne exposé au parlement permet de lire le préambule qui fait référence à la liberté, l’égalité et la fraternité, en ajoutant la justice.

Déjeuner avec la députée Priyanka Chaturvedi (Shiv Sena UBT), membre de la Commission parlementaire chargée des Communications & IT.

Lors du renouvellement de la Lok Sabha intervenu en avril-mai 2024, la représentation des femmes est passée de 14% à 12%. Lors du prochain renouvellement en 2029, 33% des sièges seront réservés aux femmes.

Entretien avec le député Shashi Tharoor, président de la commission des Affaires étrangères du Parlement, chargée de superviser la politique étrangère du gouvernement et les décisions prises au sein du ministère des Affaires étrangères.

Ce très grand ami de la France et francophone accompli, a été fait chevalier de la Légion d’honneur par Gérard Larcher, président du Sénat, le 20/02/24 à la Résidence de France.

Je remercie mes collègues indiens pour l’honneur qu’ils m’ont fait en m’accordant du temps lors de la reprise de la session du parlement. +d’images

Cybersécurité

Entretien avec Amit A Shukla, Joint Secretary, Cyber Diplomacy.

Avec plus de 700 millions d’utilisateurs d’Internet, l’Inde est le deuxième pays le plus connecté au monde, devant les États-Unis mais loin derrière la Chine.

Du fait notamment de l’utilisation importante des smartphones et de la numérisation des démarches administratives, l’Inde est en proie à la forte croissance des menaces dans le cyberespace, qu’elles soient d’origine étatique ou non-étatique, avec notamment une forte croissance de la cybercriminalité sur son territoire.

L’Inde s’est dotée dès 2013 d’une stratégie nationale globale sur la cybersécurité, la National Cyber Security Policy (NCSP), dont la mise en œuvre se fait sous l’égide d’un Coordonnateur national de la cybersécurité.

L’Inde communique peu sur les menaces d’ordre étatique et n’a jamais attribué publiquement de cyberattaques.

Toute ma gratitude à Amit A Shukla pour cet échange privilégié

Communauté française

Consulat

Visite du consulat (service des Français et service des visas) et rencontre avec les agents.

La section consulaire de l’ambassade est composée de deux entités : le service des Français et le service des visas, chacune occupant une aile des nouveaux locaux consulaires, achevés en octobre 2024.

Philip Espi, consul adjoint, chef de section consulaire, intervient plus particulièrement dans la gestion de la communauté française de la circonscription consulaire de New Delhi, qui comprend, outre les sept États de la pointe nord de l’Inde et le territoire de l’Union de Delhi, l’intégralité du territoire du Népal. A ce titre, il était amené à se déplacer plusieurs fois par an à Katmandou.

Depuis septembre 2024, notre ambassade au Népal a été renforcée par l’arrivée d’un agent consulaire détaché de New-Delhi qui gère désormais les besoins de la communauté française au Népal.

Lors de ma visite du service des visas, j’ai échangé avec les agents qui m’ont interrogé sur l’amendement voté au Sénat prévoyant de fiscaliser les indemnités de résidence à l’étranger. La conversation m’a permis de les rassurer sur la détermination des membres de notre commission des Affaires étrangères et de la Défense de faire annuler cette disposition (lire aussi : PLF 2025 – Les indemnités de résidence à l’étranger demeureront non-imposables). +d’images

Enseignement

Lycée Français de Delhi (LFID)

Visite du LFID organisée par François Pavé, proviseur, et Jatinder Singh, attaché de coopération éducative à l’Institut français en Inde, en compagnie de Laurent Triponey.

Conventionné et homologué par l’AEFE, l’établissement est géré par l’Association des Parents d’Élèves (APE) de droit français.

Le drapeau de couleur orange dans la cour de l’école indique le niveau de pollution observé. La limite en France est de 50 particules microgrammes par mètre cube (ppm). Lors de ma visite, nous étions à 400 ppm, contre 4900 plus tôt dans la semaine.

Les salles étant équipées de purificateurs d’air, le comité de gestion a fait le choix de garder l’école ouverte, car les enfants ne bénéficient pas toujours de cette protection au domicile. Comme je l’avais observé lors de mon précédent passage en janvier 2016, l’atmosphère polluée de New Delhi a créé une image négative pour la capitale indienne.

Les effectifs du LFID ont poursuivi leur décrue. Après être passés de 500 à 400 élèves entre 2012 et 2015, ils sont désormais 264 à fréquenter l’établissement. Si cette tendance peut apparaître préoccupante, la solution pourrait venir des Indiens qui sont autorisés à intégrer le LFID depuis 2017. Ils sont désormais 88 à fréquenter le LFID, soit plus que les Français depuis deux ans. Les Indiens sont désormais majoritaires dans les classes de maternelle. Avec la montée des cohortes, on peut penser que le LFID aura retrouvé ses 500 élèves d’ici 10 ans. Conserver les élèves indiens jusqu’à la terminale est donc un enjeu majeur pour le développement du lycée.

A la rentrée de septembre 2023, le LFID a obtenu l’ouverture d’une Section Internationale Britannique pour les classes du collège. A la rentrée 2024, l’ouverture d’une Section Internationale Britannique a été obtenue en classe de 2nde et le Bac Français International en classe de 1ère.

Félicitations au comité de gestion et à l’équipe de direction pour ces orientations qui seront d’une grande aide pour relever le défi des effectifs. +d’images

Culture

Alliance Française de Delhi

Accueilli par Jawarlal Sarin, président de l’Alliance française de Delhi et Patricia Loison, directrice, j’ai retrouvé un établissement exemplaire en termes de coopération franco-indienne.

Deuxième Alliance française au monde par le volume d’heures vendues, l’Alliance française de Delhi, créée en 1956, est propriétaire depuis 20 ans d’un lieu ressource dédié à la promotion du français et la diffusion des cultures françaises et francophones.

Elle abrite ainsi un auditorium (112 places assises), une galerie d’exposition (184 m2), une médiathèque (18.000 ouvrages) ainsi qu’un café (qui offre un menu français le soir), dans un écrin moderne et attractif.

En 2023, l’Alliance française de Delhi a organisé plus de 70 événements qui ont réuni près de 25.000 personnes et près de 5.000 apprenants différents se sont inscrits aux cours.

J’ai eu l’opportunité de dialoguer avec des enseignants de français et d’échanger avec des apprenants. Je remercie les bénévoles du conseil d’administration qui offrent leur temps, leur expertise, leur réseau, leur passion pour le développement de l’amitié franco-indienne. +d’images

Devoir de mémoire

Mémorial du Mahatma Gandhi

« La violation d’une règle conduit inévitablement à la violation d’autres règles. »

Pour rendre hommage à la mémoire du Mahatma Gandhi, je me suis rendu au Raj Ghat, mémorial du Mahatma Gandhi.

Accueilli par le protocole, j’ai déposé des pétales de fleurs sur la plateforme de marbre noir commémorant la crémation de Gandhi.

Une flamme éternelle brûle à l’une de ses extrémités.

Sur le mémorial est inscrite l’épitaphe Hē Ram, traduit comme « Ô Dieu », qui sont les dernières paroles murmurées par Gandhi, lors de son assassinat.

Ses citations qui bordent le chemin vers le mémorial sont intemporelles. Puissent-elles inspirer ceux qui nous gouvernent. +d’images

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (20-22 nov. 2024)

Diplomatie économique

Chambre de commerce

Ce 20 novembre, j’ai eu le plaisir d’assister aux cérémonies annuelles des Franco-British Business Awards de la Chambre de commerce franco-britannique, présidée par Fabienne Viala, en présence de Hélène Duchêne, ambassadrice de France au Royaume-Uni, et de plus de 220 chefs d’entreprise et invités.

Lors de son discours d’ouverture, la présidente a rappelé que cette cérémonie se tenait l’année des 120 ans de l’Entente cordiale, les 80 ans du Jour J, et les 30 ans de l’ouverture du tunnel sous la Manche !

La chambre compte 355 membres. La cérémonie a célébré les réalisations exceptionnelles de cinq entreprises, reconnues pour leurs efforts en matière de soutien communautaire, d’innovation, d’action climatique et de renforcement des relations franco-britanniques.

La soirée a salué les accomplissements des entreprises qui conduisent à un changement positif des deux côtés de la Manche.

. Les gagnants pour 2024 étaient Sodexo, qui a remporté deux prix : People & Community et Avenir durable.
. Le prix de l’innovation et la technologie a été remporté par Bouygues UK, celui de la petite entreprise a consacré Ethicronics.
. Enfin le prix de l’Entente Cordiale a été décerné à Djaayz.

Félicitations à tous les gagnants et aux sponsors qui ont contribué au succès de cette soirée : Safran ; Veolia ; Dassault Systèmes ; BNP ; Bouygues UK ; EDHEC et International SOS.

Point d’orgue de la soirée, l’annonce par Fabienne Viala (Bouygues UK) de sa décision de passer le témoin de la présidence. Le duo composé de Peter Alphandery et Pascal Boris, deux anciens présidents de la Chambre, a prononcé un discours très émouvant pour saluer l’action inestimable de Fabienne au service de la chambre.

Chapeau bas ! +d’images

Prix Entente Cordiale – Djaayz

Djaayz, le choix de la détente cordiale

Co-fondé par Raphael Aflalo et Cathy Guetta, Djaayz est une plate-forme qui révolutionne l’industrie de la réservation de DJ, en connectant les organisateurs d’événements avec un large réseau de DJ. Souvent appelé le “Airbnb des DJ”, il simplifie le processus de réservation de talents pour des événements de toutes tailles.

Djaayz a remporté le prix Entente Cordiale pour son rôle dans la promotion des échanges culturels franco-britanniques. En élargissant son réseau de DJ en France et au Royaume-Uni, il a créé de nouvelles opportunités pour les talents de se produire dans les deux pays, renforçant les liens entre eux grâce à la musique.

Le prix Entente Cordiale, parrainé par Bouygues UK, EDHEC et International SOS, a célébré le meilleur de la Grande-Bretagne et le meilleur de la France.

Ce prix « Grand Prix » a honoré les intérêts et les valeurs communes qui unissent la communauté franco-britannique.

Très honoré d’avoir eu le privilège de participer au jury qui a départagé trois candidats de très hauts niveaux qui pouvaient légitimement revendiquer chacun cette reconnaissance. J’ai eu le bonheur de pouvoir féliciter chaleureusement Raphael Aflalo et son équipe.

L’histoire retiendra que le prix spécial pour les 120 ans de l’Entente Cordiale de la chambre de commerce Franco-britannique a été attribué à une start-up qui incarne avant tout une forme de détente cordiale. +d’images

Cybersécurité

Cercle d’outre-Manche

Le Cercle d’outre-Manche est un think-tank, créé en 2004 par Pascal Boris et Arnaud Vaissié (International SOS et Pdt CCIFI). Il a pour objectif de faire du benchmarking entre la France et le Royaume-Uni, en mettant en avant les meilleures pratiques des deux pays.

Pascal Boris et Philippe Chalon, secrétaire général, m’ont invité, ce 22 novembre, au Royal Automobile Club, pour faire une conférence sur la guerre hybride menée contre les démocraties.

Dans un contexte géopolitique marqué par l’exacerbation des tensions internationales et le rapport de force, les campagnes de manipulation de l’information sont devenues un instrument de déstabilisation.

J’ai encouragé les participants à découvrir le guide de la sensibilisation à la menace informationnelle publié par VIGINUM, le service technique et opérationnel de l’État français chargé de la vigilance et de la protection contre les ingérences numériques étrangères.

En matière de menace informationnelle, les entreprises et acteurs économiques peuvent être ciblés par les principaux modes opératoires suivants :
1~ Le raid numérique ;
2~ L’incitation à conduire des actions dans le champ physique ;
3~ L’usurpation d’identité ;

La menace informationnelle peut poser, pour les acteurs économiques ciblés, un risque réputationnel, économique et sécuritaire.

Très heureux d’avoir retrouvé des personnalités, membres du cercle, que j’ai souvent croisées au Royaume-Uni, qui m’ont parfois accompagné ou soutenu durant toutes ces années, et d’en découvrir de nouvelles.

Dans le prolongement du propos introductif de Philippe, les mots prononcés par chaque participant pour rappeler le contact personnel noué avec moi durant ces 28 années passées au Royaume-Uni, m’ont souvent ému.

Le Cercle d’outre-Manche n’a rien perdu de sa fraîcheur et de sa hauteur, depuis que je le suis.

J’ai été très honoré d’avoir eu l’opportunité de cet échange et j’exprime à Pascal et Philippe ma profonde gratitude pour l’invitation, et ma reconnaissance aux participants pour leurs multiples marques d’intérêt. +d’images

Culture

Institut français (IFRU)

“27th South Ken Kids Festival” organisé par l’Institut français, sous le patronage de Sir Quentin Blake, qui promeut le meilleur de la littérature pour enfants des deux côtés de la Manche.

Du 18 au 24 novembre 2024, l’édition de cette année a accueilli les écrivains et les illustrateurs pour une célébration de la littérature pour enfants.

Avec un solide programme de sensibilisation, le South Ken Kids Festival encourage chaque participant à être créatif et à explorer l’art du dessin et de l’illustration.

Les invités participent à un grand éventail d’activités éducatives organisées avec des écoles du Grand Londres – et à des événements publics organisés à l’Institut français, des ateliers, des conférences, des dessins animés et de la narration, aux films, aux concerts et aux dédicaces de livres.

J’ai assisté à la conférence du 22 novembre consacrée à l’histoire des bandes dessinées et des romans graphiques, animée par les célèbres auteurs et illustrateurs de bandes dessinées Posy Simmonds, Jean-Luc Fromental et Joëlle Jolivet.

Félicitations à Anissia Morel, directrice de l’IFRU et toute l’équipe pour cet événement.

Très heureux d’avoir pu échanger avec Catherine Guiat, directrice de l’IF Écosse, et Sophie Defrance, directrice à la British Library pour les ouvrages en français qui contribuent au quotidien à promouvoir le français au Royaume-Uni. +d’images

Coopération

Eurostar – Reconnaissance faciale

J’ai utilisé pour la première fois le dispositif “SmartCheck” pour prendre l’Eurostar à la gare de Londres St Pancras.

Ce dispositif biométrique utilise la reconnaissance faciale pour vérifier l’identité des voyageurs et les associer à leurs billets et passeports, préalablement enregistrés avec leur téléphone, éliminant ainsi le besoin de tickets papier et réduisant les contrôles manuels.

Une voie dédiée permet de passer les contrôles rapidement et sans contact. Ce processus simplifie également la vérification des passeports, côté britannique.

Cependant, un passage par les contrôles des frontières françaises reste requis.

J’ai demandé à la Police de l’air et des frontières (PAF), pourquoi leur contrôle persistait puisque toutes les données étaient saisies, et qu’il suffisait de s’interconnecter pour avoir toutes les données à l’avance ?

Réponse : Cela devait être fait pour la fin de l’année 2024.
C’est repoussé à la fin de l’année prochaine… si tout va bien. +d’images