Qu’est-ce que le devoir de mémoire ? Ne pas oublier ceux qui ont payé de leur vie notre liberté. Il est symbolique de nous retrouver chaque année devant la statue du maréchal Foch qui fut le premier et seul chef des armées alliées. Elus, autorités, militaires, représentants des associations patriotiques et acteurs de notre communauté viennent participer à l’hommage aux soldats français et étrangers qui se sont sacrifiés.
Mon dernier déplacement à Londres m’a aussi conduit à tenir un meeting politique et participer à la 7ème journée pédagogique de la fédération Parapluie Flam.
Devoir de mémoire
(g. à d) Olivier Bertin (CC), Patricia Connell (CC), Joëlle Garriaud-Maylam (sénatrice), Steve Summers (Lord-maire de Londres), Roch Miambanzila (CC), Karine Daudicourt (CC), Morgane Marot (CC) et Stéphane Rambosson (CC)
Chaque 11 novembre à Londres, notre communauté rassemblée est saisie de la même émotion au pied de la statue du maréchal Foch.
Sous l’ombre bienveillante de cette haute stature de la Première guerre, les couronnes de fleurs commémorent désormais “tous les morts pour la France”, tombés pour notre liberté.
La cérémonie a été présidée par notre ambassadeur de France, Sylvie Bermann et Steve Summers, Lord-maire de Londres, en présence de personnalités civiles et militaires françaises et britanniques, ainsi que divers présidents d’associations.
J’ai déposé une gerbe en compagnie de ma collègue Joëlle Garriaud-Maylam.
(à l’image) : Anne Faure, présidente de la FAFGB, Fédération des associations françaises de Grande-Bretagne et Ian Reed, directeur du Yorkshire Air Museum.
Sur place, j’ai retrouvé les élus consulaires Olivier Bertin, Patricia Connell, Roch Miambanzila et Stéphane Rambosson, ainsi que Carole Rogers, présidente de l’UFE Grande-Bretagne.
Je remercie tous les participants, venus en nombre à Victoria, et j’adresse mes plus vives félicitations à la talentueuse chorale composée des lycéens de Charles de Gaulle et de Winston Churchill, réunis pour interpréter notre hymne national.
Honneur aux vétérans britanniques
A l’occasion des célébrations du 11 novembre, dix-sept vétérans britanniques qui ont vaillamment participé au débarquement de juin 1944 ont reçu les insignes de chevalier de la Légion d’honneur.
Ces héros du D-Day ont croisé leurs souvenirs, sous l’œil ému de leurs familles. L’un deux était accompagné de son fils, lui-même vétéran de la guerre des Malouines, où il avait débarqué avec la première vague des Royal Marines.
J’étais accompagné des élus consulaires Olivier Bertin et Patricia Connell, dont le père avait répondu à l’Appel du Général et rejoint les Forces françaises libres en Afrique.
(A l’image) Patricia Connell et de Bernard Masson
Cet événement poignant m’a permis de retrouver de nombreux amis comme Brigitte Williams, déléguée de la Fondation de la France Libre et Bernard Masson, président la section britannique de l’Association des membres de l’Ordre national du Mérite.
Cette remise de décoration avait été précédée le matin même par une autre cérémonie au “Carré français” du cimetière interallié de Brookwood (Surrey).
Messe du souvenir
(g. à d) Avec Carole de Saint-Affrique, présidente du Consistoire de l’Eglise protestante française de Londres et son prédécesseur, Thibault Lavergne.
« Ce sont nos souvenirs qui font de nous ce que nous sommes », disait Winston Churchill.
A l’invitation de Carole et de Thibault, j’ai assisté au culte du Souvenir célébré par le pasteur Stéphane Desmarais à l’église protestante française de Londres. Il a aussi rendu hommage aux victimes de tous les conflits et attentats.
Un moment de recueillement partagé avec Sylvaine Carta-Levert, consule générale, Patricia Connell, Brigitte Williams et les représentants d’associations d’anciens combattants.
Dans un monde où certains jouent l’affrontement et le chacun pour soi pour parvenir au pouvoir, il était apaisant d’entendre un message célébrant l’altruisme, jusqu’au sacrifice parfois de sa propre vie. On pense au maréchal des logis, Fabien Jacques, tombé au Mali, le 5 novembre dernier.
Plan Ecole
A Londres, la 7ème journée pédagogique de la fédération Parapluie Flam a été le théâtre d’un changement de président : Joëlle Simpson (à l’image) a été élue à la tête de la fédération sans même avoir été candidate ! Une surprise concoctée par tout le conseil d’administration, dont Christian Ravel, le président sortant et Roch Miambanzila, conseiller consulaire.
Le programme Flam a été initié dans le cadre de l’objectif n°3 du plan Ecole, lancé en juin 2008. Tout est parti de l’idée géniale d’Yves Letournel, attaché de coopération éducative, désormais en poste à Bruxelles depuis l’été.
Parapluie Flam fédère aujourd’hui une cinquantaine de “petites écoles du samedi” au Royaume-Uni qui accueillent, chaque semaine, plus de 4000 enfants pour leur offrir un apprentissage du français sur un mode ludique. Je suis heureux que Parapluie Flam puisse bénéficier d’une partie de ma réserve parlementaire en 2017, selon le vote des 36 élus UDI Monde.