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Plan Ecole (18) : première réunion animée par Laurent Batut

Kentish Town : la rénovation des bâtiments est en cours (ouverture en sept. 2011)

Nouveau conseiller culturel adjoint, Laurent Batut, a pris la succession de Michel Monsauret en septembre afin de poursuivre l’oeuvre entreprise depuis deux ans. Il vient de nous adresser l’ordre du jour d’une réunion consacrée à l’objectif 1 du Plan Ecole, le 10 novembre prochain. (Lire aussi : “Plan Ecole (9) : Augmenter le nombre de places dans les écoles françaises (objectif 1)” du 22 juin 2008).

Ce point d’étape global sur l’objectif 1 est destiné à préparer la prochaine réunion plénière du Plan-écoles présidée par l’ambassadeur prévue fin novembre-début décembre. La première partie de la réunion permettra de faire le point sur l’avancée du projet Kentish Town. Au menu, rénovation des bâtiments et description des phases des travaux pour respecter l’objectif d’ouverture pour la rentrée de septembre 2011. François-Xavier Gabet, directeur de l’Ile aux Enfants présentera le projet pédagogique et le calendrier de préparation de la rentrée.

La deuxième partie de la réunion a pour objet de débattre du développement du réseau scolaire français au Royaume-Uni. La revue des projets en cours et un tour de table des perspectives de développement devraient nous permettre de déterminer les propositions d’actions pour l’année en cours.

Crédit photo : Floriana Zuniga

Le CILT lance une campagne de sensibilisation en faveur de l’enseignement des langues étrangères

Tandis que le monde se globalise, les jeunes Anglais ont de moins en moins envie de parler autrement qu’en anglais.

Le désintérêt pour les langues étrangères ne fait qu’empirer au point que le National Centre for Languages (CILT) lance un cri d’alarme et une campagne sur Internet, soutenue par HSBC, Arsenal FC et Business for New Europe, entre autres.

En 2010 et pour la première fois, le français ne figure plus dans la liste des 10 sujets les plus populaires au GCSE. L’envie d’étudier une langue dans le cadre du GCSE recule constamment depuis neuf ans. Même déclin observable du côté du A Level.

Parler plusieurs langues représente un formidable atout dans la vie. Du reste, l’objectif n°2 du Plan Ecole vise à développer le nombre d’écoles bilingues au Royaume-Uni (lire aussi :  “Plan Ecole (10) : Favoriser l’enseignement bilingue français-anglais (objectif 2)” du 23 juin 2008).

La campagne CILT, organisation sans but lucratif, vise à encourager les jeunes Britanniques à apprendre une langue étrangère en soulignant l’importance des compétences interculturelles dans le milieu de travail. En effet, ce manque d’ouverture d’esprit devient un sujet de préoccupation pour de nombreux employeurs, car il constitue un frein à la compétitivité des entreprises et la croissance économique du Royaume-Uni qui pourrait s’étoffer de 21 milliards de livres si les compétences linguistiques étaient supérieures, selon une étude citée par le CILT.

Je vous invite à promouvoir l’enseignement de langues étrangères au Royaume-Uni en apportant votre soutien à l’appel du CILT sur leur site internet. En confortant leur démarche, nous aiderons indirectement la réalisation de l’objectif 2 du Plan Ecole. 

Il y aura un avant et un après, Michel Monsauret…

Michel Monsauret quitte son poste de conseiller culturel adjoint à Londres pour une nouvelle mission au CIEP, Centre international d’études pédagogiques.

Il y a trois ans à peine, j’étais fort désabusé face au manque de réactivité de l’Administration devant toutes mes demandes d’information. Puis, en septembre 2007, Michel a été nommé à Londres, et très vite tout a changé.

Pour commencer, il m’a permis de compiler toutes les données statistiques qui servent de base au tableau de bord de l’enseignement français au Royaume-Uni. Sa coopération exemplaire m’a permis d’exercer pleinement mes responsabilités politiques en matière d’enseignement.

Il a rapidement été convaincu que le Plan-écoles était la seule organisation permettant de répondre à la fois aux attentes de continuité du service public dans l’enseignement français au Royaume-Uni et au développement de l’enseignement bilingue. Le sénateur André Ferrand n’a d’ailleurs jamais manqué une occasion de saluer publiquement sa contribution dans le succès du Plan-écoles de Londres, dont l’une des grandes réussites aura été l’acquisition du site de Kentish Town.

Conduisant des dizaines de réunions avec bienveillance et rigueur, Michel a été le liant de la communauté scolaire, sachant résister aux intérêts partisans et poursuivre avec ténacité la recherche de décisions toujours conformes à l’intérêt général. Du reste, c’est son image d’intégrité qui a ramené la confiance dans la gestion des listes d’attente du lycée Charles de Gaulle. Il a apporté une amplitude jamais vue à son rôle de conseiller culturel adjoint.

Tandis qu’il lui restait un an à accomplir à Londres, Michel m’a confié qu’il semblait préférable de passer dès à présent le relais afin de faciliter la tâche de son successeur. En effet, donner un nouvel élan au Plan-écoles, préparer le lancement de Kentish Town, assurer la promotion du label France auprès des établissements britanniques ou encore organiser les activités liées aux JO de 2012 sont autant de chantiers qui nécessitent une présence au delà de deux ans.

J’ai apprécié à la fois l’homme et son exercice de la fonction. J’ai donc l’impression qu’il part deux fois.

Aussi, je suis venu le rencontrer, fin août, avant son départ pour lui témoigner notre profonde reconnaissance au nom de notre communauté, et lui présenter mes vœux de réussite dans ses nouvelles attributions.

A l’attention de ceux qui souhaitent plus de détails sur son avenir professionnel, Michel m’a écrit ces quelques lignes :

“Le CIEP a été créé en 1945, le Centre international d’études pédagogiques est un établissement public des ministères de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la recherche qui travaille en relation étroite avec de nombreux partenaires nationaux et internationaux. Il est reconnu en France et à l’étranger pour ses compétences en matière d’expertise, de formation et d’évaluation et pour sa réflexion dans le domaine de la coopération internationale en éducation.

Il répond à deux missions : valoriser l’expertise française à l’étranger, participer à l’effort d’attractivité de la France et à l’internationalisation de son système éducatif.

Quelques infos sur mon poste :

J’assume la responsabilité du département d’enseignement général qui a pour vocation de répondre aux appels d’offre internationaux émis par l’Agence Française du Développement, la Banque Mondiale, la CONFEMEN (Conférence des Ministres de l’Education nationale ayant le français en aprtage), l’OIF (Organisation internationale de la francophonie). Il s’agit pour moi de gérer une équipe de chargés de programmes qui soumettent les propositions françaises de réponse aux appels d’offre et de représenter ce secteur d’expertise française en matière éducative tant auprès des bailleurs que des partenaires et bénéficiaires des actions. Les pays concernés à l’heure actuelle sont le Mexique, le Paraguay, la Georgie, les pays du Maghreb et plusieurs pays de l’Afrique subsaharienne.”

Programme Flam : les Alouettes prennent leur envol à Colchester

Une petite école française, joliment baptisée les Alouettes, vient de naitre à Colchester dans l’Essex. Une de ces “école du samedi” qui s’intègrent au programme Flam (Français langue maternelle) destiné à sensibiliser les plus jeunes à la langue française, au moins une matinée par semaine, par des enseignants français et diplômés.

On doit cette belle initiative à l’enthousiasme conjugué de quatre jeunes mamans et au leadership de Anne Claydon. Elles avaient organisé, samedi 10 juin, une journée portes ouvertes afin de présenter leur projet aux familles. Ma présence avait pour but de parler du plan Ecole et de signifier aux parents que cette initiative avait le soutien des autorités administratives et politiques françaises. Les discours eurent lieu en anglais pour se faire mieux comprendre des conjoints britanniques, car les familles présentes étaient essentiellement binationales.

Photo souvenir avec Anne Claydon (à gauche) et l’équipe des Alouettes.

En retour, les organisatrices ont recueilli 34 inscriptions pour la rentrée de septembre ! A noter que les enfants seront répartis par classe d’âge : les Moineaux (3-4 ans), les Mésanges (5-6 ans) et les Mouettes (7-11 ans). Une session vaudra £10 par enfant, £8 pour le second inscrit et £6 pour les enfants suivants.

J’ai particulièrement apprécié que les Alouettes veuillent fonctionner en cohésion avec le milieu scolaire britannique, puisqu’une école locale lui offrira des fournitures scolaires, en contrepartie de quelques réalisations d’enfants pour décorer ses salles de français.

Je me suis également réjoui de la présence d’une élue anglaise du borough, d’origine bretonne, venue marquer son soutien à l’école.

Le succès du programme Flam ne se départit pas dans tout le Royaume-Uni : le nombre d’écoles est passé de 12 à 28 ces deux dernières années et concerne près de 1300 enfants qui vivent loin des facilités que peut offrir Londres. Rappelons que Flam constitue l’objectif n°3 du Plan Ecole.

On souhaite des vents favorables à nos Alouettes  !

Contact :  Anne Claydon  –  07547 728 526 –  lesalouettes@ymail.com

Plan Ecole (17) : Evaluation des progrès et cap vers les Académies

Comme l’a justement rappelé le sénateur André Ferrand aux 20 ans de l’AEFE, le Plan-Ecole de Londres n’a pas d’équivalent dans le réseau. L’engagement personnel de notre ambassadeur, Maurice Gourdault-Montagne dans ce domaine a valeur d’exemple pour les élus.

Lors du lancement du Plan-école, j’avais pris l’engagement d’inviter les Français du Royaume-Uni, chaque année à la même date, pour évaluer ensemble les progrès réalisés. Pour la 3ème fois, l’UFE GB a donc organisé cette réunion au ciné-lumière de l’Institut français ce lundi 7 juin 2010.

Vous trouverez ci-dessous les slides que j’ai présentés lors de la réunion et le tableau de bord permettant d’établir le nombre de classes et de places par école française au Royaume-Uni.

Michel Monsauret, attaché de coopération éducative en charge du Plan Ecole pour l’Ambassade de France au Royaume-Uni était présent à mes cotés pour répondre en toute franchise et sans langue de bois aux questions de l’assistance.

Il a rappelé le projet « phare » : la nouvelle école française de Kentish Town qui prévoit 700 places de la maternelle à la 3ème., un projet pédagogique fondé sur le bilinguisme, l’EPS, les arts plastiques et la musique. C’est aussi un montage financier, juridique et pédagogique original et reproductible.

Mais il faut aussi penser à la suite et envisager la création d’un lycée et la mise en place de coopérations avec les établissements anglais.

La problématique dépasse la région londonienne et se décline sur deux actions principales :

–           l’aide au développement des écoles du programme FLAM

–           l’aide au développement des sections bilingues au sein des établissements anglais.

Michel Monsauret a relevé une opportunité à saisir : les « academies ». Ces établissements sont autonomes et décident eux-mêmes de leurs programmes. Ils peuvent y intégrer des enseignements français de type « DNL » (Discipline non linguistique). Ils peuvent aussi investir dans des projets franco-anglais dans des zones d’intérêt commun.

Sa stratégie est de  mobiliser les communautés françaises sur tout le territoire, les Français, les francophones, les élus, les parents d’élèves et les entreprises françaises pour l’aider à convaincre les « academies » de mettre en place des sections bilingues anglais-français.

De nombreuses questions des participants ont porté sur l’accessibilité aux universités britanniques à l’issue d’un parcours dans l’enseignement français.

Une voix était présente pour rappeler le désarroi des parents qui ne trouvaient pas de place dans l’enseignement français à Londres. Une maman de deux enfants de 5 et 7 ans prend sur son temps personnel en plus du temps professionnel pour que ses enfants suivent des cours du CNED. Nous avons salué cet engagement personnel.

C’est tout le sens du Plan-Ecole de vouloir prendre en compte les 70% d’enfants français à l’étranger qui ne peuvent accéder d’une manière ou d’une autre à une forme d’enseignement français.

Merci à tous les participants d’avoir pris sur leur temps pour partager les progrès du plan-écoles et avoir nourri notre réflexion afin de nous permettre de poursuivre notre action.

Ci-joint le tableau de bord effectif 2009-2010 du Plan Ecole pour le Royaume-Uni (7 juin 2010)

Plan Ecole (16) : Anticiper les besoins des Français du Royaume-Uni en matière d’enseignement

Notre ambassadeur, Maurice Gourdault-Montagne, a une nouvelle fois réuni aujourd’hui les membres du Plan-Ecole à la Résidence.

Le conseil d’administration de l’AEFE se tenant au même moment à Paris, Carole Rogers m’a représenté à cette réunion. Après l’introduction de l’ambassadeur, Carole a lu le texte que j’avais préparé (voir ci-dessous).

Il était destiné à exprimer mes observations sur les progrès manifestes du Plan-Ecole au Royaume-Uni et à demander la création d’un groupe de travail sur l’exploitation des données informatisées disponibles auprès du lycée et du consulat.

Michel Monsauret, attaché de Coopération éducative en charge du Plan-Ecole pour l’ambassade de France au Royaume-Uni m’a appelé pour m’informer de l’accueil favorable fait à ma demande lors de cette réunion.

Cette initiative nous permettra de définir des indicateurs pertinents en nous fondant sur les données statistiques recueillies dans les établissements scolaires et au consulat.

Le recours systématique à ces indicateurs devrait améliorer notre capacité à anticiper sur les attentes des Français vivant Outre-Manche en matière d’enseignement.

Monsieur l’Ambassadeur, Mesdames, Messieurs,

Tout d’abord, je vous prie de bien vouloir excuser mon absence liée à la tenue, ce jour, du conseil d’administration de l’AEFE à Paris.

Comme l’a justement rappelé le sénateur André Ferrand aux 20 ans de l’AEFE, le Plan-Ecole de Londres n’a pas d’équivalent dans le réseau. Je suis heureux et reconnaissant de l’écoute et du soutien du sénateur Ferrand, président de l’Anefe pour obtenir la garantie de l’Etat au prêt accordé pour financer le site de Kentish Town.

L’ouverture annoncée de Kentish Town en septembre 2011 est une avancée significative pour atteindre le premier objectif du Plan. Cette réussite est modélisable et reproductible. Il faut dès à présent envisager la suite.

De nouvelles initiatives pour ouvrir des classes de primaire émanant de structures privées apparaissent. Le nombre de places de collège risque d’être encore insuffisant pour répondre à la demande. Certains évoquent aussi la nécessité impérieuse de création de structures de type lycée.

Le développement de partenariats avec les établissements britanniques qui pourront déboucher tant sur le Bac International que sur des certifications technologiques est une piste que nous ne pouvons ignorer.

La définition des objectifs initiaux du Plan-Ecole s’appuyaient sur des données statistiques. Il faut systématiser le recours aux indicateurs pour permettre une prise de décision éclairée.

Je demande la création d’un groupe de travail sur l’exploitation des données informatisées disponibles auprès du lycée et du consulat pour anticiper sur les besoins.

Les questions abordées par les groupes de travail sur les frais d’écolage et la gestion de la carte scolaire n’ont pas apporté de réponses mais multiplié les pistes de réflexion.

Le groupe chargé de réfléchir à une évolution du fonctionnement de l’EGD est parvenu à une avancée significative. La création d’une « Commission permanente » a été décidée pour assurer un fonctionnement plus démocratique, renforcer la concertation et définir les orientations budgétaires. J’attends de cette Commission permanente des décisions de nature à modérer l’augmentation des frais de scolarité.

Je défends cette démarche, ce jour, auprès du conseil d’administration de l’AEFE afin que tous les EGD du monde puissent s’inspirer du nouveau fonctionnement du lycée Charles de Gaulle à Londres.

La communauté française doit aussi se mobiliser au-delà de Londres dans l’atteinte de l’objectif 2 du Plan-Ecole qui est la meilleure réponse au besoin de scolarisation des familles en dehors de Londres. Nous devons imposer un label France.

Monsieur l’Ambassadeur, votre engagement personnel dans ce domaine a valeur d’exemple pour les élus. Je me tiens à la disposition des services culturels pour les assister dans cette démarche.

Enfin, je souhaite saluer l’engagement renouvelé de la sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam qui contribue cette année à un projet de développement d’une méthode d’apprentissage du français en faveur des 1,300 enfants binationaux regroupés dans les 28 petites écoles FLAM du Royaume-Uni.

Photo Flickr de Vasta

Invitation : Réunion UFE sur le Plan Ecole, lundi 7 juin 2010

Institut Français

J’ai le plaisir plaisir de vous convier à débattre avec les acteurs du Plan Ecole, lors la 3ème réunion annuelle de l’UFE :

lundi 7 juin à 18h30

sur le thème de l’enseignement français au Royaume-Uni :

– Évaluation des avancées du Plan Ecole

– Plan d’orientation stratégique de l’AEFE

– Nouvelles solutions pour répondre à la hausse des frais de scolarité et à une demande croissante

Cette rencontre se tiendra avec la participation de Michel Monsauret, attaché de coopération éducative en charge du Plan Ecole pour l’ambassade de France au Royaume-Uni.

Lieu : Institut Français – Ciné Lumière – 17 Queensberry Place- London SW7 2DT y South Kensington

Inscription : cliquez sur ce lien

Photo Flickr de Ewan-M

Plan Ecole (15) : Un nouveau diplôme pour valoriser l’apprentissage du français au sein des écoles FLAM

Chaque année, Vincent Gleize, attaché de coopération pour le français à l’ambassade réunit à Londres les personnes impliquées dans le programme FLAM (Français langue maternelle) au Royaume-Uni.

En ouverture de la journée, Michel Monsauret, conseiller culturel adjoint a rappelé le cadre et les progrès de ce qui constitue le troisième objectif du Plan Ecole.

Ces « petites écoles » du programme FLAM ou « écoles du samedi » se sont créées pour offrir aux populations françaises éloignées de Londres une exposition, une sensibilisation, une initiation et souvent un réel apprentissage de la langue et de la culture françaises. Le Plan Ecole a permis de coordonner ces structures au sein d’un réseau animé par le service culturel. Ainsi, en deux ans, le nombre de ces écoles est passé de 12 à 28 et le nombre d’enfants scolarisés de 747 à 1 246. Une croissance spectaculaire !

C’est pour moi un réel plaisir de participer à cette manifestation, et d’admirer l’extraordinaire engagement et dévouement de ces parents au service de notre langue et des enfants.

Présentation du diplôme DELF Prim par Dorothée Dupleix du CIEP (Centre international d’études pédagogiques)

Venus des quatre coins du Royaume-Uni, 50 participants étaient donc réunis ce samedi 21 mars au cinéma Lumière à l’Institut Français pour suivre la présentation de Dorothée Dupleix du CIEP (Centre international d’études pédagogiques).

Dorothée a présenté un programme destiné à valoriser l’apprentissage par l’intermédiaire de FLAM en proposant un diplôme aux enfants : le DELF Prim.

La première session du DELF Prim A1 s’est déroulée en juin 2009.

Expérimentée dans 12 pays, elle affiche un taux de 97% de réussite.

Le premier niveau répondant au code DELF Prim A1.1 constitue un diplôme accessible pour l’enfant destiné à lui donner l’envie de poursuivre l’apprentissage de notre langue.

Un grand merci à Dorothée pour la qualité de sa présentation et à Vincent Gleize qui permet ce partage des expériences au sein du réseau des petites écoles.

Pour plus d’information sur le DELF Prim

Crédit photo OC

Frais de scolarité et carte scolaire à l’ordre du jour du Plan Ecole

Deux réunions d’importance vont se tenir dans le cadre du Plan Ecole lors des prochains jours.

Réunion du groupe « Évolution des frais de scolarité »

Vendredi 19 mars 2010

En 6 ans, les frais d’écolage ont été augmentés de 75% et ont essentiellement porté sur les familles dont les enfants fréquentent le lycée depuis 5 ans.

Ce sujet suscite un vif débat. Lors de la réunion, nous évoquerons l’évolution des frais de scolarité avec l’ordre du jour suivant :

1/ Explication des craintes des associations de parents sur l’ensemble des écoles de Londres.

2/ Impact de Kentish Town.

2/ Quel schéma peut être envisagé ?

 

Réunion du groupe « Gestion des flux et carte scolaire »

Mardi 23 mars 2010

Comment fait-on pour gérer l’intégration dans tout le système scolaire français à Londres avec 5 écoles homologuées et 2 écoles conventionnées, en plus du Lycée lui-même et de ces antennes directes ?

L’appartenance au réseau AEFE donne droit à l’accès au Secondaire pour tous les élèves du Primaire. Il faut donc une gestion mathématique des flux sur la totalité de la nouvelle carte et de la distribution avec le site de Kentish Town.

Voici l’ordre du jour :

1/ APL : position du lycée de Gaulle vis-à-vis de Kentish Town

2/ APE : position de l’Ile aux enfants vis-à-vis de Kentish Town

3/ APE : position de Jacques Prévert et des autres écoles primaires, hors South Kensington

4/ Synthèse des options et de la solution la mieux adaptée.

Photo Flickr de Lumaxart

Plan Ecole (14) : Projet de charte clarifiant les critères d’admission au lycée Charles de Gaulle

Invité par Michel Monsauret, conseiller culturel adjoint à l’ambassade de France, un groupe de travail, rassemblant des parents d’élèves (APL) et des élus de l’AFE, vient d’examiner les conditions d’accès au lycée Charles de Gaulle à Londres.

Je souhaite que les propositions émises préfigurent la création d’une charte éthique pour informer les familles sur leurs probabilités d’accéder au lycée CDG et de prendre des décisions relatives à leur implantation à Londres (logement, inscription dans les écoles anglaises, etc.).

Sur le plan de la procédure, nous avons proposé que chaque famille se voie attribuer un numéro d’ordre sur une liste d’attente, lors du dépôt du dossier d’inscription (numéro d’ordre attribué en fonction de la classe et de la catégorie).

Au sujet des conditions d’entrée, il a été défini 5 critères prioritaires :

– Critère 1 – Enfants de familles ayant un ou des enfants déjà scolarisés au lycée (français ou étrangers, ce qui permet de préserver le contingent d’élèves étrangers)

– Critère 2 – Enfants français scolarisés dans le système français (France, AEFE, Mission Laïque, CNED), ce qui permet à des élèves en attente d’inscription depuis plusieurs années et qui suivent des formations au CNED d’accéder au lycée.

– Critère 3 – Enfants français scolarisés au Royaume-Uni

– Critère 4 – Enfants de familles francophones (sans distinction d’origine)

– Critère 5 – Autres enfants

Enfin, en termes de calendrier, chacun s’accorde à dire que la date d’acceptation d’un élève au lycée Charles de Gaulle arrive beaucoup trop tard pour les familles. Il a été suggéré que le dépôt du dossier puisse avoir lieu dès le mois d’octobre, plutôt qu’en mars actuellement.

Photo Flickr de Leo Reynolds.

Plan Ecole (13) : Démocratiser et internationaliser l’accès à l’enseignement français

Le plan Ecole est sur les rails et chacun s’en félicite. Son premier objectif vise à ajouter 500 places par an dans les écoles primaires, les collèges et les lycées. Encore faut-il veiller que ce surplus soit ouvert à tous afin de respecter l’égalité républicaine.

Lors des états généraux de l’enseignement français à l’étranger, j’ai rappelé que 21.000 mineurs français étaient enregistrés au consulat de Londres, mais que 4.000 d’entre-eux seulement fréquentaient les établissements français du Royaume-Uni.

Qui dit pénurie, dit marché noir ! La pénurie de places implique forcément le favoritisme, c’est pourquoi j’ai demandé que soient définis des critères et des procédures d’admission clairs, pour restaurer l’ordre républicain.

Par ailleurs, j’ai fait le constat que l’enseignement secondaire londonien vivait en autarcie : les établissements français n’accueillent même pas 10% d’enfants étrangers et les sections bilingues sont inexistantes. Il serait temps que les établissements placés en gestion directe de l’AEFE renouent avec leurs missions de continuité du service public, d’accueil de populations étrangères et de coopération éducative.

Verbatim de mon mon discours du 02-10-08 aux Etats généraux de l’enseignement français à l’étranger, au Quai d’Orsay.

Photo Flickr de Prodromos Sarigianis.

Plan Ecole (12) : L’intelligence collective en action

Le Plan-Ecole est une oeuvre collective. Il en tire légitimité et force.

Si chaque contributeur y adhère avec fierté, personne ne peut en revendiquer la paternité, ni se l’approprier.

Ce n’est pas une raison pour oublier que Maurice Gourdault-Montagne, ambassadeur de France, a joué le rôle de catalyseur et que, grâce à lui, il y a désormais un avant et un après en matière d’enseignement français au Royaume-Uni.

Dans le détail, un comité de pilotage chapeaute des groupes de travail qui sont responsables de chaque objectif. Il leur revient de définir les actions à mener et de les exécuter, ce qui inclut l’évaluation et la recherche des moyens financiers nécessaires pour les atteindre.

J’invite chacun d’entre-vous dont les compétences peuvent aider à la concrétisation de nos visées à me contacter.

Nous devons nous emparer de ce plan à bras le corps et le faire vivre !

Photo Flickr de Jef Safi.

Plan Ecole (11) : Soutenir le programme Flam (objectif 3)

– Objectif 3 : Faire des associations du programme Flam, le premier maillon d’un enseignement bilingue. –

J’ai une affection et une admiration particulière vis à vis des parents français qui ont créé des petites écoles, afin d’offrir aux enfants en bas âge un éveil à la maîtrise de notre langue.

Il me semble impérieux de pérenniser ces initiatives individuelles dans un cadre pédagogique, le programme Flam.

L’action émérite des parents doit pouvoir, à terme, se transformer en premier maillon d’une chaine d’un enseignement bilingue, tout en se rapprochant d’établissements britanniques afin de contribuer à l’atteinte de l’objectif 2 (favoriser l’enseignement bilingue).

Photo Flickr de Woodleywonderworks.

Plan Ecole (10) : Favoriser l’enseignement bilingue français-anglais (objectif 2)

– Objectif 2 : Doubler en 5 ans le nombre d’établissements offrant un enseignement bilingue français-anglais au Royaume-Uni. –

Beaucoup de nos compatriotes sont installés durablement au Royaume-Uni. Il convient de leur offrir une solution intégrée au système scolaire britannique en faisant la promotion de l’enseignement bilingue.

Au 1er janvier 2008, nous comptions déjà une cinquantaine établissements offrant un enseignement français-anglais.

Vous serez heureux de l’apprendre : nous avons rencontré un grand intérêt de la part des Britanniques pour développer cette approche pédagogique. Au point que nous pronostiquons la création de classes bilingues dans une dizaine d’institutions cette année.

Photo Flickr de Funtik.cat.

Plan Ecole (9) : Augmenter le nombre de places dans les écoles françaises (objectif 1)

– Objectif 1 : Augmenter de 500 par an les places offertes dans l’enseignement français au Royaume-Uni. –

L’an dernier, à l’annonce de 300 places supplémentaires à Fulham, nous avons reçu plus de 1500 demandes d’inscription.

L’offre qui avoisine actuellement 5000 places est notoirement insuffisante. Le Plan-Ecole vise à trouver tous les moyens pour accroître cette offre d’une manière maitrisée et constante.

Si nous parvenons à atteindre notre objectif, nous aurons augmenté de 60% les places disponibles sur 5 ans. Chaque année, nous pourrons suivre les progrès sur un tableau de bord affichant les établissements, le nombre de classes par niveau et le nombre d’élèves par niveau.

En période de pénurie, il serait pertinent de disposer d’une charte qui garantisse un droit d’accès égal pour tous et limite le favoritisme. Nous en reparlerons.

Photo Flickr de Baud10.

Plan Ecole (8) : Etat des lieux au Royaume-Uni

Avant de décider vers où aller, il n’est pas inutile de calculer sa position.

Chaque année, ce sont des centaines d’élèves français et étrangers qui ne peuvent accéder à l’enseignement français à Londres par manque de place, tant dans le premier degré que dans le second.

En passant, j’ai été frappé par le nombre de personnes qui venaient voter à Londres pour l’élection présidentielle et qui ne parlaient pas le français ! N’est-ce pas le résultat d’un système qui ignore une partie de nos compatriotes ?

Deux questions se posent légitimement :

1) Combien de places sont-elles disponibles dans l’enseignement français au Royaume-Uni ? 4902 places au 01 janvier 2008. Chacun s’accorde à dire que c’est insuffisant. Ce chiffre va nous servir de balise pour suivre nos progrès.

2) Quelle est la part d’enfants français (comptabilisés par le consulat) bénéficiant de l’enseignement français ?

Sur près de 21.000 mineurs français, enregistrés au consulat de Londres, environ 4000 d’entre-eux fréquentent les établissements français du Royaume-Uni.

Autrement dit, les trois-quarts des enfants français vivant au Royaume Uni sont scolarisés dans des établissements britanniques, par choix de leurs parents ou du fait de leur localisation géographique éloignée des écoles françaises du pays.

Par souci de l’intérêt général, nous ne devons pas circonscrire notre action aux Français pouvant accéder géographiquement aux écoles françaises.

Photo Flickr de El Bibliomata.

Plan Ecole (7) : Génèse du plan

Je m’étais permis de l’exprimer en ces termes au sein de l’UFE, l’Union des Français de l’étranger : un plan école d’envergure ne peut se concevoir sur le coin d’un bureau par un conseiller solitaire, si brillant soit-il.

Un plan école devait évidemment être le fruit de la concertation de toutes les parties prenantes de la communauté scolaire (parents d’élèves, enseignants, élus ou encore représentant des entreprises).

A l’occasion de notre première rencontre le 19 décembre 2007, Maurice Gourdault-Montagne, ambassadeur de France, répondait à mon attente et lançait la dynamique dès son arrivée. Il fallait désormais un animateur pour synthétiser toutes les réflexions et les formaliser par écrit. Je salue la performance de Michel Monsauret, conseiller culturel adjoint. Il a accompli un travail considérable, multipliant les déplacements, organisant quantité d’entrevues et concertations pour aboutir à un document consensuel, mais audacieux.

Un plan se définit selon des objectifs, puis par des actions pour atteindre ces objectifs, et enfin des indicateurs pour mesurer la progression vers les objectifs. Évidemment, les moyens disponibles conditionnent la hauteur des prétentions.

Voici les trois objectifs du plan :

1 – Augmenter de 500 par an les places offertes dans l’enseignement français au Royaume-Uni.

2 : Doubler en 5 ans le nombre d’établissements offrant un enseignement bilingue français-anglais au Royaume-Uni.

3 : Faire des associations du programme Flam, le premier maillon d’un enseignement bilingue.

Photo Flickr de Zigazou76.

Plan Ecole (6) : Lancement d’un Plan Ecole ambitieux pour le Royaume-Uni

A l’occasion de la visite à Londres des Sénateurs Joëlle Garriaud-Maylam et André Ferrand, vous avez manifesté votre intérêt pour l’avenir de l’enseignement au Royaume-Uni.

André Ferrand, Olivier Cadic, Joëlle Garriaud-Maylam

Comme indiqué durant la réunion, nous vous engageons à visiter le blog : http://planecoleroyaumeuni.blogspot.com/

Vous pourrez ainsi récupérer l’intégralité du Plan école pour le Royaume-Uni, partager vos idées et éventuellement demander à rejoindre un groupe de travail.

LondonOmadame, le webmagazine des Françaises de Londres a rédigé un article rendant compte de la réunion du 19 juin 2008 : “Quel avenir pour l’enseignement français au Royaume-Uni ?”

Afin de compléter votre information, vous trouverez sur le blog, le texte ayant servi de support à Mon intervention, lors de la réunion publique UFE.

Les Sénateurs ont pu mesurer le degré d’impatience de certains participants devant une situation à Londres qualifiée parfois d’intolérable voire d’explosive. Soyez certains de leur détermination pour contribuer pleinement à la réussite de notre plan école.

Je vous suis reconnaissant d’avoir pris sur votre temps afin de débattre avec eux.

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Plan Ecole (5) : Réunion publique pour présenter le Plan Ecole, le jeudi 19 juin

Temps fort dans l’histoire de l’UFE GB : nous organisons une réunion publique qui a pour thème :

« Quel avenir pour l’enseignement français au Royaume-Uni ?

Présentation des objectifs du Plan école pour le Royaume-Uni »

le jeudi 19 juin au lycée Charles de Gaulle à 17h00.

En présence des sénateurs Joëlle Garriaud-Maylam et André Ferrand

Je les remercie d’avoir modifié leurs emplois du temps respectifs pour être parmi nous et manifester ainsi leur soutien à notre action.

Cette manifestation est ouverte à tous ! Je vous invite à saisir l’opportunité de dialoguer avec vos représentants sur un sujet crucial pour notre communauté.

La mise en place d’un Plan Ecole pour le Royaume-Uni était le principal engagement de notre liste, ce sera chose faite le 19 juin, tout juste deux ans après l’élection. Du reste, le matin même, Maurice Gourdault-Montagne, ambassadeur de France, présentera les contours du plan, tel que défini en concertation avec les élus, parents d’élèves, enseignants et acteurs locaux de la société civile.

Afin d’être certain de pouvoir participer à cette réunion, je vous invite à vous inscrire très vite, en m’envoyant un email à olivier@cinebook.co.uk

Photo Flickr de Silverfuki.

Plan Ecole (4) : Texte de mon intervention publique à l’Institut Français – 21 mai 2008

Un cinquantaine de personnes se sont rendues à l’Ambassade de France à Londres pour une réunion initiée par Michel Monsauret, conseiller culturel adjoint.

Vous trouverez, ci-dessous, mon discours. Je ne vous cache pas mon optimisme pour la suite des événements !

« La sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam m’a téléphoné pour me dire combien elle regrettait de ne pas pouvoir être parmi nous aujourd’hui. Elle rentrait du Niger, et je sais qu’elle doit rencontrer le secrétaire général de l’Elysée à la suite de son voyage. Nous avions préparé ensemble cette réunion, et je l’informerai de son compte-rendu. Lors de la campagne pour l’élection à l’AFE, le premier engagement de l’UFE était de parvenir à la création d’un « Plan Ecole » pour le Royaume-Uni, établi en concertation avec toutes les parties prenantes de la communauté scolaire. Cela ne fut pas sans effort, mais nous nous rapprochons du but.

Ce plan école doit répondre à 2 attentes de la part de notre communauté.

1°) Offrir un nombre de places croissant dans les établissements scolaires français du Royaume-Uni.

Grâce à nos efforts conjugués avec Michel Monsauret, nous avons recensé fin 2007, 11 écoles pour 4902 places. Cet indicateur sera suivi chaque année, et nous pourrons juger de l’efficacité des efforts mis en oeuvre par le Plan Ecole.

J’ai pris bonne note du désir de Michel Monsauret de créer 1000 places supplémentaires dans les deux prochaines années. La création de 500 places nouvelles par an crée un mouvement positif attendu.

Cela passe par la poursuite d’implantations comme Fulham, et le développement d’implantation de la Mission Laïque ou des Ecoles Européennes, où les entreprises employant de nombreux français sont présentes.

Il faudra s’interroger sur le financement de ces opérations afin d’offrir le service de qualité attendu par les parents d’élèves et une rémunération des enseignants prenant en compte le coût de la vie locale.

2°) Garantir à nos enfants, en particulier dans les familles binationales, la maîtrise de la langue française et le contact avec la culture de notre pays.

J’avais demandé au consul général de nous fournir la pyramide des âges des mineurs inscrits au consulat fin 2007. Les trois quarts des enfants français du Royaume-Uni sont scolarisés dans des établissements britanniques par choix de leurs parents ou du fait de leur localisation géographique éloignée des écoles françaises du pays. Pour environ 21.000 mineurs français enregistrés au consulat à Londres, seuls environ 4.000 fréquentent les établissements français du Royaume-Uni.

Pour défendre l’intérêt général, nous ne devons pas nous limiter aux Français qui peuvent accéder aux écoles françaises. Il faut aussi travailler activement au développement de filières bilingues dans les établissements scolaires britanniques publics ou privés et à créer un diplôme reconnu par les deux pays pour valider la formation. Cela passe aussi par le soutien renforcé à toutes les petites écoles de français et la promotion de l’Alliance française.

Comme pour les établissements français de Grande-Bretagne, nous souhaitons qu’un recensement des lieux et des nombres de places offertes dans des classes bilingues soit divulgué chaque année afin d’évaluer la pertinence des actions déterminées dans le cadre du Plan Ecole.

En conclusion, je souhaite remercier Michel Monsauret pour son écoute et son implication personnelle afin d’établir la première version de ce Plan Ecole pour le Royaume-Uni.

Un plan ne saurait être un document figé. Il conviendra d’établir des équipes chargées de vérifier l’application des actions définies dans le plan école, de suivre les résultats et de faire vivre ce plan en l’améliorant de manière continue. »

Lire aussi :
Plan Ecole (3) : Avez-vous des suggestions sur le plan en gestation ?

Photo Flickr de Blessedbullet.