Michel Monsauret quitte son poste de conseiller culturel adjoint à Londres pour une nouvelle mission au CIEP, Centre international d’études pédagogiques.
Il y a trois ans à peine, j’étais fort désabusé face au manque de réactivité de l’Administration devant toutes mes demandes d’information. Puis, en septembre 2007, Michel a été nommé à Londres, et très vite tout a changé.
Pour commencer, il m’a permis de compiler toutes les données statistiques qui servent de base au tableau de bord de l’enseignement français au Royaume-Uni. Sa coopération exemplaire m’a permis d’exercer pleinement mes responsabilités politiques en matière d’enseignement.
Il a rapidement été convaincu que le Plan-écoles était la seule organisation permettant de répondre à la fois aux attentes de continuité du service public dans l’enseignement français au Royaume-Uni et au développement de l’enseignement bilingue. Le sénateur André Ferrand n’a d’ailleurs jamais manqué une occasion de saluer publiquement sa contribution dans le succès du Plan-écoles de Londres, dont l’une des grandes réussites aura été l’acquisition du site de Kentish Town.
Conduisant des dizaines de réunions avec bienveillance et rigueur, Michel a été le liant de la communauté scolaire, sachant résister aux intérêts partisans et poursuivre avec ténacité la recherche de décisions toujours conformes à l’intérêt général. Du reste, c’est son image d’intégrité qui a ramené la confiance dans la gestion des listes d’attente du lycée Charles de Gaulle. Il a apporté une amplitude jamais vue à son rôle de conseiller culturel adjoint.
Tandis qu’il lui restait un an à accomplir à Londres, Michel m’a confié qu’il semblait préférable de passer dès à présent le relais afin de faciliter la tâche de son successeur. En effet, donner un nouvel élan au Plan-écoles, préparer le lancement de Kentish Town, assurer la promotion du label France auprès des établissements britanniques ou encore organiser les activités liées aux JO de 2012 sont autant de chantiers qui nécessitent une présence au delà de deux ans.
J’ai apprécié à la fois l’homme et son exercice de la fonction. J’ai donc l’impression qu’il part deux fois.
Aussi, je suis venu le rencontrer, fin août, avant son départ pour lui témoigner notre profonde reconnaissance au nom de notre communauté, et lui présenter mes vœux de réussite dans ses nouvelles attributions.
A l’attention de ceux qui souhaitent plus de détails sur son avenir professionnel, Michel m’a écrit ces quelques lignes :
“Le CIEP a été créé en 1945, le Centre international d’études pédagogiques est un établissement public des ministères de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la recherche qui travaille en relation étroite avec de nombreux partenaires nationaux et internationaux. Il est reconnu en France et à l’étranger pour ses compétences en matière d’expertise, de formation et d’évaluation et pour sa réflexion dans le domaine de la coopération internationale en éducation.
Il répond à deux missions : valoriser l’expertise française à l’étranger, participer à l’effort d’attractivité de la France et à l’internationalisation de son système éducatif.
Quelques infos sur mon poste :
J’assume la responsabilité du département d’enseignement général qui a pour vocation de répondre aux appels d’offre internationaux émis par l’Agence Française du Développement, la Banque Mondiale, la CONFEMEN (Conférence des Ministres de l’Education nationale ayant le français en aprtage), l’OIF (Organisation internationale de la francophonie). Il s’agit pour moi de gérer une équipe de chargés de programmes qui soumettent les propositions françaises de réponse aux appels d’offre et de représenter ce secteur d’expertise française en matière éducative tant auprès des bailleurs que des partenaires et bénéficiaires des actions. Les pays concernés à l’heure actuelle sont le Mexique, le Paraguay, la Georgie, les pays du Maghreb et plusieurs pays de l’Afrique subsaharienne.”