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Deux guides remarquables pour découvrir Londres

Chaque année, plusieurs milliers de Français s’installent à Londres. Ils ne rêvent que de se familiariser avec leur nouvel environnement.

Reporter pour l’agence “The Associated Press” depuis 13 ans, Samuel Pétrequin est installé à Londres où il couvre l’actualité sportive. Fort de son expérience de journaliste et de néo-Londonien, il a entrepris de rédiger un guide simplement intitulé “S’installer à Londres” et publié par l’éditeur Héliopoles.

Samuel Pétrequin présente "S'installer à Londres" aux côtés de Laure et Robert Zaigue à la French Bookshop

Samuel Pétrequin présente “S’installer à Londres” aux côtés de Laure et Robert Zaigue à la French Bookshop

Samuel  explore tous les recoins de la capitale britannique et le quotidien de ses habitants afin de partager cette richesse avec ceux qui, comme lui, vivent sur place. Mais ce guide pratique est également destiné aux Français qui projettent de s’y installer ou simplement d’y séjourner.

Sa démarche recoupe des préoccupations économiques puisqu’il présente les avantages et les difficultés que les entrepreneurs rencontrent à Londres, par le biais de quelques portraits emblématiques et exemplaires.

C’est la raison pour laquelle Samuel m’a contacté et qu’il a détaillé mon parcours dans la partie de l’ouvrage : “Ils entreprennent à Londres”. Je le remercie de cet hommage et de son intérêt pour mes activités.

Signe de distinction éminent, Samuel a été invité à faire le lancement de son livre à la French Book Shop de Laure et Robert Zaigue, que l’on ne présente plus. Au cœur de South Kensington, ce couple de libraires passionnés et passionnants multiplie les opérations de signatures pour promouvoir les talents littéraires qui couvent à Londres. Ils sont nombreux, affirment-ils. Pour connaitre leur histoire, je vous invite à lire “A la découverte de Laure et The French Bookshop”, un bel article signé Cindy Jaury dans le Petit Journal du 14 février 2014.

guide Partir en famille - Londres

Le guide “Partir en famille – Londres” : ce sont les enfants qui vont trainer leurs parents…

A propos de guides pratiques sur Londres, il m’est impossible de ne pas évoquer un autre ouvrage exceptionnel, publié il y a quelques mois et intitulé “Partir en famille – Londres” aux éditions En Voyage. C’est un outil idéal à glisser dans sa poche, surtout lorsque les petits neveux et nièces débarquent, puisqu’il se donne pour finalité d’amuser et d’intéresser les enfants. Pour relever cette gageure, les auteurs se sont mis à la portée des juniors : une cartographie fun, des jeux de pistes, des endroits pour goûter ou encore des anecdotes historiques dont ils raffolent.

Eve Milner, co-auteur du livre, a apporté à Loïc Chauvin son expérience de guide professionnel à Londres depuis 25 ans. Soulignons que l’illustratrice, Lilibé, est une Française vivant à Londres et qu’elle révèle quotidiennement son talent sur son blog de dessins humoristiques : www.130cartons.com

2013, année exceptionnelle pour La Sylvaine

Blandine Lamaison m’avait prévenu : il fallait arriver bien en avance. Pourtant, même en suivant son conseil, difficile de trouver une place assise au Chelsea Theatre. La salle était déjà comble pour assister au récital de fin d’année de 200 jeunes danseurs, tous formés par La Sylvaine, prestigieuse école londonienne professant la méthode de la Royal Academy of Dance.

Cet événement annuel avait une saveur particulière aux yeux de Blandine puisque La Sylvaine fêtait ses trente-cinq ans d’existence à Londres ! En fondant cette institution en 1978, elle prenait naturellement le relais de sa mère, Jeanne, fondatrice de la première école de danse, La Sylvaine, à Fontainebleau, trente-deux ans plus tôt !

Beaucoup de Français de Londres connaissent l’institut au travers des cours de danse qui ont été dispensés au Lycée Charles de Gaulle, à South Kensington, pendant 27 ans grâce à l’intervention du regretté Jacques Iselin (lire : “Hommage à Jacques Iselin, ancien professeur d’art au lycée Charles de Gaulle” du 27 janvier 2012). Aujourd’hui, tous établissements confondus, l’école La Sylvaine (et la branche Wendy Bell de Fulham) regroupe près de 600 familles francophones, ainsi qu’un important noyau britannique.

Au théâtre, pendant 90 minutes, les apprentis danseurs nous ont montré tout l’éventail de leurs acquis techniques et, par-dessus tout, leur bonheur de danser ! Ce bonheur ineffable qui se conjugue avec la fierté de se produire sur scène et celle d’appartenir à un collectif. Ils ont fait, ce soir-là, provision de souvenirs inaltérables que seul permet le spectacle vivant.

Ce spectacle nous offrit un florilège de genres, du pur classicisme de ballet jusqu’au street dance, en passant par le hip-hop ou la comédie musicale, toujours avec cette grâce particulière de nous étonner à chaque tableau. La Sylvaine donne toute sa mesure à une discipline en l’inscrivant dans la modernité, pour qu’elle se régénère au gré des tendances, tout en perpétuant une tradition séculaire.

Le travail des professeurs mérite tous les superlatifs. J’adresse à leurs élèves toute mon affectueuse admiration pour leur performance. Tous ces jeunes savent désormais que suivre une école d’art est une chance incomparable et une initiation irremplaçable. Le chemin n’est qu’une suite d’épreuves, mais c’est l’éveil à la beauté, dans toute sa diversité et son pouvoir de transcendance sur la vie ordinaire. Une école de danse, c’est aussi se révéler à soi-même par des dépassements continus en recourant cette baguette magique qui s’appelle : travail acharné.

Le travail appelle la consécration. L’année 2013 demeurera un cru exceptionnel pour La Sylvaine puisque trois de ses élèves, issus d’établissements français, ont été admis au Royal Ballet School qui ne retient d’ordinaire qu’une vingtaine de candidats par an. Je leur souhaite bonne route et je tiens à les citer : Alexia Bourguet, Chloé Merry del Val et David Oldano.

Blandine Lamaison se donne sans compter pour ses élèves et sa générosité n’a rien de sélectif : les bénéfices du spectacle, auxquels s’ajoutent  £2050 de donations personnelles, iront à l’association caritative “Aidons Aisha” (jeune Guinéenne, orpheline, en partie aveugle, et qui réussit aujourd’hui de brillantes études de médecine à l’hôpital Avicenne, Paris).

Enfin, j’ai trouvé si remarquable le travail de la photographe Valérie Sieyes que j’ai eu envie de vous offrir ce diaporama de l’événement.

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Pour en savoir plus sur l’enseignement de l’Académie de danse La Sylvaine au Royaume-Uni

Les conseils de France experts pour votre déclaration fiscale 2013

Intitulée  “Comment bien déclarer pour les expatriés français à l’étranger ?”, la dernière newsletter de France experts est consacrée à l’impôt sur le revenu et l’ISF. Ce document tombe à point nommé pour nous apprendre que “la liste des changements est longue” et offrir une synthèse des évolutions fiscales 2013.

Comme le précise le document : les non-résidents fiscaux français sont assujettis à l’impôt en France sur certains revenus de source française et les revenus issus de la location d’un bien immobilier.

Je vous avais présenté il y a quelques mois France experts, un nouveau service créé à l’initiative de l’UFE (Union des Français de l’étranger) pour aider les expatriés à gérer leurs problèmes personnels, familiaux et patrimoniaux en France (lire : “L’UFE GB étoffe son conseil d’administration et présente France Experts” du 12 décembre 2012). France experts recouvre un réseau de 55 experts dirigé par Philippe Roisin.

Je termine en vous rappelant que la date limite de la déclaration d’impôt sur le revenu (papier ou par Internet) est le dimanche 17 juin 2013, pour les non-résidents français habitant en Europe, dans les pays méditerranéens, en Afrique, au Canada et aux États-Unis.

Pour l’impôt sur la fortune (ISF) : seulement si votre patrimoine net taxable est supérieur ou égal à 2,57 millions euros, vous gagnez un mois supplémentaire pour adresser votre déclaration : 15 juillet 2013 (continent européen) ou 2 septembre 2013 (autres pays).

Lire la Newsletter : Newsletter France experts – mai 2013 (fichier pdf) et pour plus d’information assistance@france-experts.fr ou www.france-experts.fr

Photo Flickr de fxbodin.com

Lancement du site « Couples en Europe »

Qu’est-ce qui ne connait jamais la crise et qui est toujours porteur d’espoir ? L’amour, voyons ! L’Union européenne compte près de 16 millions de couples internationaux déclarés, c’est à dire mariés ou liés par un partenariat civil. Un joli chiffre et une autre façon de parler d’Europe.

Si le cœur a ses raisons, la loi a les siennes pense justement  le Conseil des notariats de l’Union européenne (CNUE) qui vient d’ouvrir un site internet consacré au droit des couples : www.coupleseurope.eu

Cofinancé par la Commission européenne, cet outil remarquable peut être consulté en 21 langues et vous éclaire sur la pratique juridique de 27 états membres de l’Union européenne. A noter qu’il fait suite au lancement, en 2010, d’un site dédié au droit des successions dans les États membres (www.successions-europe.eu)

Cette plateforme multilingue vous permettra, en premier lieu, de savoir quelle loi s’applique à votre couple, puis de répondre à toutes vos interrogations sur les conséquences d’une rupture, l’organisation du régime matrimonial ou encore l’autorité compétence en cas de litige. Vous découvrirez ainsi qu’au Royaume-Uni le droit applicable en Ecosse diffère de celui de l’Angleterre ou bien que les tribunaux disposent d’un très large pouvoir discrétionnaire (« ancillary relief », ou mesures accessoires) en cas de divorce.

Il faut féliciter le CNUE pour cette belle initiative et la fonctionnalité du site Couples en Europe.

Une école d’art bilingue ouvre à Earl’s Court

Londres compte une nouvelle école d’art bilingue à Earl’s Court, baptisée Arpeggios.

Ce samedi 13 octobre, jour d’inauguration, les visiteurs se sont montrés aussi nombreux que souriants pour découvrir, en musique évidemment, ce centre culturel de 400m², dont les salles se succèdent sur 3 étages et regorgent d’instruments.

C’est un jeune enfant qui a officiellement ouvert la conférence de presse en chantant a capella. Signe d’audace et de confiance de la part d’Arpeggios qui se veut une école résolument différente, en favorisant notamment la créativité individuelle de ses élèves, tout en facilitant le jeu en formation. Rien d’académique, en effet.

Olivier Cadic et Jacques Nazaire directeur de l’école Artpeggios

Il faut dire que le parcours de son directeur, Jacques Nazaire, est du genre atypique. Il commence par apprendre la guitare tout seul dans son coin, comme un forcené. Les années passent, la reconnaissance arrive et les influences se multiplient. Une fois rompu aux enregistrements studio et aux tournées sur tous les continents, cet autodidacte décide de s’asseoir sur les bancs de la prestigieuse Université Goldsmiths de Londres pour y passer des diplômes en musicologie et composition ! Ajoutons que Jacques ne débute pas dans la pédagogie : avant d’ouvrir son école, il a enseigné aux adultes pendant sept ans au Kensington et au Chelsea College et aux enfants des écoles de St Clemens et de St Johns à Notting Hill.

Située tout à côté du métro Earl’s Court, le lieu est idéal pour accueillir les Londoniens.

Je vous aussi invite à lire l’article de Camille Belsoeur du Petit Journal : “Artpeggios – Une académie artistique novatrice et bilingue ouvre ses portes

Le site de Artpeggios

Solvit fait prévaloir vos droits européens face aux autorités publiques

On en parle bien peu : si la législation européenne peut être source de contraintes, elle est aussi source de droits et d’avantages particuliers pour les citoyens européens.

Que faire lorsqu’une administration, dans n’importe quel pays de l’Union, bafoue vos droits, par désinvolture ou simple ignorance ? Ici, un citoyen turc qui n’obtient pas son visa pour rejoindre son épouse danoise enceinte en Allemagne ; là, une patiente britannique à qui on demande de régler des frais d’hospitalisation en Bulgarie.

La dernière Lettre de l’UFE de septembre 2012 (fichier pdf) vous donne la solution d’un mot : Solvit !

Solvit est un réseau de 30 centres situés dans les pays de l’Union européenne chargé de résoudre gratuitement et rapidement (sous 10 semaines) divers problèmes administratifs des particuliers tout comme ceux des entreprises vis à vis d’autorités publiques nationales ou locales.

Ceci dit, Solvit se refuse à intervenir dans un conflit quelconque qui relèverait des autorités judiciaires et limite donc son intervention aux situations de mauvaise application de la règlementation européenne.

Ainsi, Solvit est prédestiné à connaitre les affaires de droits de séjour, de reconnaissance des diplômes, d’accès à la Sécurité sociale ou à l’éducation. Quant aux entreprises, Solvit va plutôt se préoccuper des questions de remboursement de TVA, de libre circulation des capitaux ou bien d’accessibilité des produits aux marchés européens.

La Lettre de l’UFE de septembre 2012 vous donne tous les détails et vous explique comment soumettre votre plainte au travers de ce dispositif, né en 2002, dont nous avons déjà parlé dans le cadre des certificats de vie imposés seulement aux retraités français expatriés (lire : “Solvit facilite un nouveau progrès sur la question des certificats de vie” du 07 février 2012)

Divorce, succession, donation… tout ce que vous auriez voulu savoir en passant la frontière

En passant la Manche, on laisse derrière soi bien plus qu’on ne le pense. A moins d’avoir pris des dispositions expresses, le droit britannique va désormais régir vos événements familiaux. Surprises garanties.

Rencontres notariales franco-irlandaises - 18 avril 2012 - Résidence de France à Dublin-

A l’invitation d’Emmanuelle d’Achon, ambassadrice de France en Irlande et de Me Benoit Renaud, président du Conseil supérieur du notariat français, j’ai eu le plaisir d’assister aux rencontres notariales franco-irlandaises à la résidence de France à Dublin.

De nombreux thèmes ont été traités par des notaires français et des solicitors irlandais.

En matière de régime matrimoniaux, Me Sylviane Plantelin nous apprend que 80% des Français ne font pas de contrat de mariage. “Les gens pensent qu’ils sont en communauté de biens parce qu’ils sont mariés sous le régime de la communauté. Hors, ce qui détermine le régime légal est le lieu où l’on s’établit.”

Les conséquences apparaissent lorsque l’on s’expatrie.

En effet, que ce soit en Irlande ou au Royaume-Uni, les conjoints se trouvent, de fait, en situation de séparation de biens. Sans le savoir, ils ont changé de régime matrimonial en traversant la frontière ! Dans les cas de succession, comme l’ont rappelé les solicitors irlandais, la donation entre époux n’existe pas en Irlande. Chaque époux devrait donc faire un testament en faveur de l’autre.

A partir du 21 juin 2012, un nouveau règlement européen permettra aux citoyens européens de choisir leur loi successorale, d’ici à 3 ans. Il sera également possible de choisir le régime applicable en cas de divorce. L’Irlande, sanglée de règles très strictes en matière de divorce, n’acceptera vraisemblablement pas d’appliquer cette décision. La seule solution pour rompre rapidement les liens du mariage serait de déménager à l’étranger. Pas simple, mais dans cette hypothèse, en effet, une décision de justice étrangère s’imposera en droit aux autorités irlandaises.

Quant à l’évolution du droit français, Me Olivier Goussard nous a fait part de nouvelles dispositions tel que “le mandat de protection future“. Il est désormais possible en France d’organiser sa fin de vie en définissant, bien à l’avance, qui va s’occuper de vos intérêts lorsque vous n’aurez plus toutes vos facultés.

Ces rencontres notariales ont été riches d’intérêt pratique et si cet article éveille un besoin de clarification quelconque, je vous invite à consulter “le guide notarial des Français à l’étranger” sur www.notaires.fr, rubrique Kiosque.

L’iFrap compare les aides sociales au Royaume-Uni et en France

Je vous invite à découvrir un tableau comparatif des aides sociales versées en France et au Royaume-Uni. Ce travail a été réalisé par la Fondation iFRAP (Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques) qui pris en référence trois types d’aides dont bénéficient les bas revenus en France et outre-Manche :
RSA // Income support
APL // Housing benefit
Allocations familiales // Child benefit

Je trouve ce compte-rendu d’autant plus intéressant qu’il balaie quelques stéréotypes et qu’il ne cherche pas à opposer les deux modèles : toute disparité trouve sa source dans un environnement économique propre, parfois radicalement différent, comme celui du logement parfaitement décrypté par l’iFrap, intrégant également les problématiques auxquelles le gouvernement de David Cameron est actuellement confronté.

J’avais déjà évoqué le travail de l’iFrap à l’occasion de son rapport sur l’enseignement français (lire : “L’Ifrap se demande comment dynamiser l’AEFE” du 29 octobre 2010). Ce think tank, créé en 1985, est devenu une fondation reconnue d’utilité publique en 2009 au service de la création d’entreprises et de l’emploi contre la bureaucratie. En étudiant l’efficacité des politiques publiques, l’iFrap ne revendique qu’une méthode : les propositions concrètes. Composée d’une quinzaine de spécialistes d’envergure, la fondation est abondamment sollicitée par les médias et divers cercles de réflexion.

Pour en savoir plus sur les aides sociales disponibles au Royaume-Uni dont peuvent bénéficier les personnes disposant de faibles revenus.
Pour tout renseignement au sujet du Child benefit

Photo Flickr de European Parliament

Service médical par internet, une solution pour les expatriés

A la faveur d’une émission sur Capital (M6), j’avais découvert l’existence d’un site mettant en relation directe un psy avec toute personne en situation de mal-être ou de détresse. Il s’agissait de www.jeconsulteunpsy.com, une plateforme de dialogue 24h/24, 7jours/7, mobilisant 40 psychologues diplômés à votre écoute.

Un groupe de médecins vient de créer sur le même modèle un site de conseils médicaux, baptisé www.lavismedical.com, accessible en permanence sur la base d’un entretien téléphonique.

Voilà un outil qui devrait rassurer, en premier lieu, certaines de nos communautés expatriées isolées, mais aussi ceux venus pour un bref séjour et qui ne se sentent pas à l’aise pour écouter un diagnostic dans une langue qu’ils maitrisent mal. Où que l’on soit, un médecin français peut désormais immédiatement se prononcer sur vos soucis de santé et vous assister. Une solution qui permet, à coup sûr, de dédramatiser bien des situations. Ceci dit, le site ne délivre pas d’ordonnance, mais seulement des avis médicaux de la part de spécialistes de toutes les pathologies.

L’Avismédical se positionne sur la qualité de l’échange pour mieux vous informer et souvent vous déstresser, en vous expliquant par exemple la nature de vos soins ou le déroulement d’une prochaine intervention, le tout dans un langage simple, loin du jargon médical. L’anonymat de la relation peut aussi aider à libérer la parole vis à vis du médecin ou du pharmacien en ligne, notamment en matière d’addictologie.

A l’occasion, n’hésitez pas à m’adresser vos commentaires sur l’efficacité de ce nouveau service.

Je profite de ce billet pour rappeler que Londres bénéficie d’un réseau de praticiens francophones. J’espère que nous aurons un jour un site qui les recense de manière exhaustive. Voici trois adresses :

Dispensaire français (www.dispensairefrancais.org.uk)
Une institution à but non lucratif pour Français et Francophones n’ayant pas accès à la médecine locale (problèmes de compréhension de la langue anglaise ou du système NHS, manque de moyens financiers)
184 Hammersmith Road, London W6 7DJ

Medicare français (www.medicare-francais.com)
Tous les médecins sont bilingues français
3 Harrington Gardens London SW7 4JJ

The Medical Chambers (www.themedicalchambers.com)
Une équipe multilingue dans une clinique privée au coeur de Kensington
10 Knaresborough Place, London SW5 0TG

Avenue des Ecoles, le site pour tout comprendre des études à Londres

Les parents qui débarquent aujourd’hui à Londres ne savent pas la chance qu’ils ont ! Il existe désormais AvenueDesEcoles, un site internet fondé sur une idée remarquable : donner aux Français le mode d’emploi de la scolarité à Londres. Vous comprendrez enfin tout du système français et du système anglais, chacun dans sa diversité et sa subtilité qu’il s’agisse des cursus ou des types d’établissements.

Doté d’un joli logo, le site AvenueDesEcoles tire sa dynamique de la publication constante d’informations fraiches en rapport avec les études à Londres, de la maternelle au supérieur, évoquant les aspects pratiques (conditions d’accès, dates de conférences…) tout en élargissant son champ d’investigations aux évolutions en cours (réforme des université, études en ligne…)

“Vivre à Londres est une chance !” proclame le site en page d’accueil. Encore faut-il la saisir ! A commencer par savoir accompagner votre enfant dans les méandres des réseaux d’éducation français ou britannique. Et ce n’est pas tout, car on pressent que ce site va devenir un vrai portail concernant l’éducation des enfants, à travers la santé, la nutrition ou encore le développement personnel.

Je félicite ses fondatrices, Valérie Lehmann et Sabine Cros-Scherer, et je leur prédis un beau succès.

Le site AvenueDesEcoles

Les Français de l’étranger ont aussi accès au Médiateur

Le Médiateur de la République est une autorité administrative indépendante dont la création remonte à 1973 !

La fonction est actuellement occupée par Jean-Paul Delevoye. Nommé par le Président de la République en 2004, son mandat de 6 ans a été prorogé jusqu’au 31 mars 2011, date à laquelle le Défenseur des droits remplacera le Médiateur.

Le Médiateur est essentiellement connu pour résoudre des litiges entre l’Administration et le citoyen, en proposant des solutions sur mesure. Il est aussi force de proposition pour améliorer de notre système législatif et administratif, à la lumière des cas individuels rencontrés, dont ceux des Français expatriés ne l’oublions pas.

Une disposition particulière a même été mise en oeuvre par Jean-Paul Delevoye au sein de ses services, puisqu’il a créé un Délégué aux Français de l’étranger. Cette mission a été confiée Michel Savinas, responsable du service Justice et droits des étrangers.

Joëlle Garriaud-Maylam, notre sénatrice des Français établis hors de France, s’est félicitée d’avoir un interlocuteur spécialisé dans une note, rédigée en 2009, notamment parce que “les délais de traitement des demandes peuvent placer certaines personnes dans des situations de non droit. Par exemple, sans carte d’identité ou sans passeport, les Français de l’étranger peuvent se trouver placés dans des situations d’insécurité juridique grave.” De plus, face à l’engorgement de certains consulats, “le Médiateur peut aussi être amené à pallier la transmission d’informations non complètes ou non actualisées par certaines administrations”, explique-t-elle.

Dans le billet précédent, j’avais raconté qu’un étranger demandeur d’un visa de séjour en France ne disposait d’aucune facilité même s’il justifiait d’un PACS avec un citoyen Français (lire : “PACS et visa ne s’entendent pas” du 03 mars 2011). Il s’agit typiquement d’un cas de figure qui pourrait inspirer le Médiateur et l’amener à suggérer une réforme des visas vers plus d’équité en tenant simplement compte d’un statut juridique par ailleurs pleinement entériné (déclaration de revenu, état civil…).

Délégué aux Français de l’étranger :
Michel Savinas, responsable du service Justice
Ligne directe : +33 1 55 35 23 20 / Secrétariat : +33 1 55 35 23 81
Mel : michel.savinas@mediateur-republique.fr
et ses trois chargés de mission :
Xavier Caudoux : +33 1 55 35 23 24
Hélène Riou : +33 1 55 35 23 22
Hélène Brémeau-Masneme : +33 1 55 35 23 23

Le site du Médiateur
Le blog du Médiateur

Une ligne verte pour relier la Bretagne et les Cornouailles ?

Et si demain Saint-Malo était directement relié à Falmouth, un port situé à la pointe sud-ouest de l’Angleterre ? Et s’il s’agissait d’une ligne verte ? Autrement dit, une liaison maritime réservée aux passagers excluant toute automobile.

C’est l’idée séduisante de Pierre Cuignet que j’ai eu le plaisir de rencontrer à Londres au début du mois. Il m’a soumis son projet de collaboration économique et culturelle entre Saint-Malo et Falmouth. Un projet bien ficelé puisque Pierre est membre du comité directeur de la Chambre du Port de Falmouth, en charge du développement international et, par ailleurs, responsable de l’antenne locale de l’UFE GB en Cornouailles !

Pourquoi donc une ligne verte entre la Bretagne et les Cornouailles (Kernev-Veur, en breton) ? Pour tirer avantage les uns des autres, à titres divers, comme développer le tourisme ou favoriser les échanges culturels et communautaires. Les bonnes idées viendront d’elles-mêmes, comme celle d’organiser des marchés croisés de produits régionaux.

Pierre Cuignet et Olivier Cadic

Deux entreprises britanniques de poids souhaitent d’ores et déjà s’impliquer dans la démarche : A&P Group, gestionnaire du port de commerce de Falmouth, et King Harry Ferry, spécialiste du transport fluvial, portuaire et résidentiel saisonnier.

Une réunion sera organisée à Saint-Malo, les 22 et 23 mars prochains, pour étudier sous tous les angles ce projet de lien maritime avec la CCI Territoriale de Saint-Malo Fougères.

Pierre Cuignet estime aujourd’hui que la promotion de cette liaison doit relever de deux compagnies, l’une en Bretagne, l’autre en Cornouailles et que des financements nationaux et européens devront être recherchés en phase d’amorçage.

Au cours de cette réunion, il sera également question de lancer une étude de faisabilité par un voyagiste spécialisé dans la promotion de voyages verts (sans véhicule) et de mobiliser les universités locales (Rennes-Saint-Malo) sur le projet en termes d’études de marché, de business plan, etc.

Newton disait “Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts”. Ce projet me paraît être un nouveau pont de nature à resserrer les liens entre la France et le Royaume-Uni. J’ai exposé cette idée au consul général Edouard Braine. Il a immédiatement perçu la ligne verte en termes d’opportunités et il s’est réjoui de cette nouvelle perspective de rapprochement entre deux peuples.

J’aimerais beaucoup connaître votre avis sur la question.

C’est arrivé près de chez vous…

Désormais chacun d’entre nous peut prendre connaissance de tous les crimes et délits commis dans sa ville, son quartier, rue par rue, en se connectant simplement sur www.police.uk et saisissant son code postal.

Le site est clair et s’ouvre sur le nom et téléphone voire la photo des responsables locaux de la police aux cotés d’une carte sur laquelle vous pouvez zoomer et découvrir ce qu’il se passe tout près de chez vous. Les crimes et délits localisés sur la carte peuvent être triés selon leur nature par un code couleur (cambriolage, vols, agressions, incivilités…). J’ai bien évidemment commencé par taper SW7 2DG pour découvrir la situation de la zone comprenant le lycée Charles de Gaulle, le consulat général de France et l’Institut français.

Cet outil couvre depuis peu l’intégralité du territoire britannique. On imagine qu’il sera systématiquement consulté par tous ceux qui ont l’intention de louer ou d’acheter dans un nouvel endroit.

Cette transparence me paraît constituer un progrès démocratique. Chacun est confronté à la réalité et, si nécessaire, peut contacter aisément les forces de l’ordre locales qui ne sont plus anonymes.

Certains compatriotes me disent qu’il serait inconcevable de mettre un tel système en France, qu’il pourrait créer un sentiment d’insécurité, voire de panique, chez ceux qui vont découvrir la vérité des chiffres sur leur lieu de vie.

Qui décide de ce que vous avez le droit de savoir ou non ? Au nom de l’intérêt commun, bien sûr. Actuellement, les internautes chinois qui tapent une requête contenant le mot “Egypte” déclenchent cette réponse : “Selon les lois en vigueur, le résultat de votre recherche ne peut être communiqué”.

Pour lutter contre ceux qui surfent sur le sentiment diffus d’insécurité, je suis convaincu que la meilleure réponse est de délivrer des indicateurs transparents. Ainsi, chacun peut évaluer la réalité des problèmes locaux et vérifier si le nombre de force de l’ordre en place correspond au besoin. Le suivi de l’évolution des indicateurs nous permet d’avoir une idée de l’efficacité des dispositifs en place et de demander des renforts lorsque la situation le nécessite.

J’espère que cette initiative sera reprise en France.

Vous avez dit téléorthophonie ?

Savez-vous que l’on pratique désormais l’orthophonie à distance ? A quoi peut bien servir la téléorthophonie, me direz-vous ? Ce nouveau service s’adresse essentiellement aux enfants scolarisés dans les pays dépourvus d’orthophoniste de langue française.

Dyslexie, dysorthographie, retard de parole et de langage, troubles de l’attention et de la concentration…les parents savent combien de petits handicaps peuvent causer de lourds retards scolaires. Les élèves expatriés nécessitant “des prises en charge orthophoniques vont pouvoir suivre une rééducation à distance partout dans le monde”, explique Michel Sistac, orthophoniste et fondateur du site teleorthophonie.

Concrètement, des séances de travail avec un orthophoniste francophone se déroulent à votre domicile grâce à une connexion internet. Le tarif pratiqué est de 50€ la séance.

Ce service m’a paru innovant et susceptible d’aider des familles à la recherche d’un soutien. Cependant, je ne connais pas cette société et cette information ne saurait constituer une recommandation. Si vous utilisez leurs services, n’hésitez pas à m’indiquer si vous êtes satisfait.

Les Français de l’étranger dans la réforme des retraites

Je me réjouis que la réforme des retraites, courageuse et salutaire, soit enfin adoptée par le Parlement, après trois semaines d’âpres discussions.

Comme l’a dit le Premier Ministre François Fillon en conclusion, “la loi de la République doit être désormais acceptée par tous”.

Le débat sur les retraites a duré près de 140 heures au Sénat. Certains sénateurs représentant les Français de l’étranger se sont particulièrement illustrés. Notre sénatrice, Joëlle Garriaud-Maylam, soutenue par les sénateurs Christian Cointat, Louis Duvernois, Christophe Frassa et Michel Guerry, a déposé trois amendements au bénéfice des Français hors de France, dont deux ont été définitivement adoptés.

Le premier amendement qui a reçu une traduction législative permettra d’offrir une information spécifique aux futurs expatriés et leurs conjoints sur leurs droits à pension. Un décret d’application viendra préciser des modes d’information. Les conséquences de l’expatriation sur la retraite sont bien souvent négligées par nos ressortissants trop enthousiastes d’avoir décroché un emploi hors de France. Éric Woerth, ministre du Travail, de la Solidarité et de la Fonction publique n’a vu aucun inconvénient à cette mesure.

A ce titre, je vous rappelle que l’UFE organise une réunion d’information sur le sujet à Londres le 15 novembre prochain (voir lien)

Le second amendement accepté vise à faire de la Caisse des Français de l’étranger, la CFE, l’interlocuteur unique en matière d’assurance volontaire vieillesse pour nos expatriés. “L’intérêt général doit primer, justifie Joëlle Garriaud-Maylam. La CFE est certes un organisme de droit privé, mais elle a d’abord une mission de service public. Si l’affiliation au système de retraite peut être rendue plus accessible pour de nombreux compatriotes, nous ne pouvons que nous en réjouir.” Cet amendement confirme la base juridique de la mission de la CFE. 

Enfin, parlons du troisième et dernier amendement qui a été rejeté par la commission mixte paritaire : il n’y aura pas de représentant des Français de l’étranger au Comité de pilotage des retraites. L’idée d’ouvrir la composition du Comité de pilotage à des expatriés qui disposent d’une connaissance fine des systèmes de retraite étrangers n’a pas semblé suffisamment pertinente. Du moins pour l’instant, car la Joëlle Garriaud-Maylam a été informée que la nomination d’un représentant des Français hors de France au sein de cette instance pourrait être décidée par décret. (Lire aussi : “Un représentant des Français de l’étranger siègera au Comité de pilotage des retraites” du 14 octobre 2010).

Lire les Extraits des débats au Sénat sur les Français de l’étranger dans la réforme des retraites (Oct. 2010)

Sécurité : vivez sans peur et sans reproche

Mardi dernier,  j’ai participé à la réunion annuelle du comité de Sécurité, présidé par Jean-Claude Poimboeuf, ministre conseiller auprès de l’ambassadeur de France à Londres Maurice Gourdault-Montagne. Il m’a paru important de partager certaines informations et de vous inciter à la prudence sur quelques aspects de la vie au Royaume-Uni.

Terrorisme
C’est officiellement reporté sur le site Conseils aux voyageurs et cela se passe de commentaire : « Les autorités britanniques estiment que le niveau de menace terroriste est très élevé au Royaume-Uni et que le risque d’un attentat est fort probable. Il est recommandé de faire preuve d’une extrême vigilance dans les transports publics et les sites touristiques les plus fréquentés. »

Cybercriminalité
Les infractions à la carte bancaire, notamment via internet, sont en forte progression. Ne vous précipitez pas pour bloquer la super affaire que vous découvrez sur un site de location d’appartements ou de stages de langue, par exemple. Toute demande préalable d’argent (via Western Union souvent) ou de photocopies de papiers d’identité réserve assurément une mauvaise surprise.

Toxicomanie & trafic de drogue

Le prix de la drogue sur la voie publique est actuellement très bas, cela veut dire que le produit est disponible un peu partout. C’est effarant mais 47% des jeunes 15-16 ans et 2/3 des 18 ans ont pris au moins une fois des stupéfiants. Toutes drogues confondues, le Royaume-Uni occupe la funeste 1ère place en Europe en termes de consommation.

Quelle attitude les parents doivent-ils adopter? D’abord, détecter les comportements suspects: détachement du quotidien, cercle d’amis restreint, enfermement dans une bulle, baisse des résultats scolaires… Puis, si le mal est avéré, il faut veiller à ne pas entrer en conflit avec votre enfant, mais l’accompagner sur la réduction de sa consommation. Il doit comprendre qu’il endommage son cerveau.

La drogue, c’est grave mais pas désespéré. 85% des consommateurs habituels de cannabis sont rentrés dans le rang vers la trentaine !

Armes
La police britannique combat vigoureusement les agressions à l’arme blanche et les violences sur la voie publique, notamment chez les jeunes, par des fouilles ou contrôles dans les lieux publics. Il n’y a pas de tolérance et les sanctions pénales (amende, prison) sont immédiates. Fort heureusement, il devient de plus en plus rare que de jeunes Français arrivent en Angleterre pour un stage de langues porteurs (innocents) d’un Opinel ou d’un couteau suisse. Preuve que le message passe de mieux en mieux.

Afin d’améliorer encore la communication, Gérard Maréchal, consul général adjoint, me préviendra automatiquement dès qu’une évolution interviendra sur la page Royaume-Uni du site Conseils aux voyageurs.

Je suis également revenu sur les crises qui ont touché nos compatriotes résidant ou de passage au Royaume-Uni lors de l’éruption volcanique en Islande et des intempéries de décembre dernier. J’ai suggéré que nous dressions une analyse comparée objective des réponses apportées par la France et le Royaume-Uni lors de l’interruption prolongée du trafic aérien et évoquer les enseignements qui doivent être retenus.

En réponse, Edouard Braine, consul général de France à Londres, a proposé qu’une réunion sur la gestion de crise soit organisée au consulat prochainement, afin d’évaluer ce que nous pouvons faire pour améliorer notre réponse à nos compatriotes dans un contexte de crise.

Photo Flickr de Aquila

JO Londres 2012 : on demande des bénévoles !

Le recrutement de 70.000 volontaires enthousiastes pour les Jeux Olympiques et Paralympique de Londres est lancé !

J’encourage chaleureusement mes jeunes compatriotes à contribuer à l’organisation de cet événement planétaire. J’exhorte les plus anciens à faire passer le message !

Deux types de profil sont recherchés :

– les spécialistes qualifiés (médecine, sport…)

– les généralistes qui requièrent de la passion avant tout.

Le comité d’organisation des Jeux de 2012 à Londres (LOCOG) répertorie 30 domaines fonctionnels qui feront appel aux bénévoles généralistes, tels que les transports, l’assistance dans les villages, l’interprétariat…

Date limite : Lancé le 15 septembre 2010, le programme de recrutement de ces généralistes sera ouvert pour une durée limitée, estimée à 6 semaines, ce qui nous conduit à fin octobre.

Critères : les bénévoles français devront avoir plus de 18 ans (au 1er janvier 2012), être présents à l’entretien préalable, être disponibles pour une période minimale de 10 jours (pendant les JO ou les Jeux Paralympiques) ou de 20 jours (pour les deux Jeux), avoir participé à 3 séances de formation minimum, savoir s’exprimer en anglais, et posséder de réelles qualités et valeurs humaines.

Cependant, le LOCOG a prévu que 1 500 rôles de bénévoles seraient ouverts aux mineurs, via un programme de jeunes bénévoles des Jeux, qui sera dévoilé en juillet 2011.

Il n’y a pas d’âge pour vouloir incarner l’idéal olympique de fraternité collective et de dépassement individuel.

Renseignements et inscriptions sur la page bénévolat du LOCOG

Site officiel des JO de Londres

Quelles Indemnités chômage au retour en France ?

Il arrive parfois que je sois interrogé par des compatriotes qui, ayant perdu leur emploi, souhaitent connaître le montant des indemnités chômage qu’ils percevraient à leur retour en France. L’UFE (Union des Français de l’étranger) vient de traiter ce sujet sur son site car la législation concernant le calcul de vos droits aux indemnités de chômage en France a changé.

Si vous avez travaillé en France postérieurement à l’activité exercée dans un autre Etat membre de l’UE (à l’exclusion des pays de l’EEE : Islande, Norvège, Lichtenstein et Suisse), le Pôle Emploi prend en compte, pour le calcul de vos droits, les périodes de travail accomplies à l’étranger indiquées sur un formulaire U1. Ce formulaire est délivré, sur demande, par l’institution compétente de l’Etat dans lequel le travail a été accompli. Dans ce cas, le calcul des allocations chômage s’effectue, depuis juillet 2010, sur la base des salaires perçus en France uniquement.

Pour plus d’informations, consultez la page chômage du site UFE.

Air France va-t-elle promouvoir la France ?

Je vous avais fait part de la suggestion de notre sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam d’inciter notre compagnie d’aviation nationale à inclure dans ses bouquets de programmes des informations culturelles, économiques et touristiques sur la France, tout comme des jeux ou modules d’initiation au français (Lire : “Une idée qui vole haut” du 03 juin 2010).

En réponse à sa question écrite, le ministre des affaires étrangères et européennes, lui a répondu, début août, qu’il considère qu’il serait “tout à fait bienvenu qu’Air France accueille, parmi les programmes de télévision qu’elle relaie dans ses vols, ceux de TV5 Monde, et ce d’autant plus qu’outre les informations relatives à la francophonie et à la France que cette chaîne diffuse, il existe également sur son site de nombreux liens électroniques permettant d’accéder à des cours de français langue étrangère”.

Les services du ministère ont même pris contact avec la chaine de télé en vue d’approcher Air France. Il reviendra évidemment à la compagnie de se prononcer souverainement sur l’idée.

PJ. La réponse à la question écrite de la sénatrice (Connaissance de la France dans les avions)

Photo Flickr de Kevin Boydston

L’aide juridictionnelle pour les Français en difficultés

Il arrive que des compatriotes en situation de détresse morale et financière me contactent lorsqu’ils sont aux prises avec des questions qui intéressent souvent la justice (divorce, enfants retenus, violences, expropriation…). Vivant à l’étranger, ils ne pensent pas forcément pouvoir bénéficier d’une assistance juridique gratuite. Et pourtant chaque Français peut avoir accès à l’aide juridictionnelle dès lors qu’il justifie de faibles revenus.

De quoi s’agit-il ? Lorsque vous allez vous engager dans un procès, ou même une tentative d’accord à l’amiable, l’avocat qui va vous représenter à l’audience sera payé, en tout ou partie, par l’Etat français. De même pour les frais d’huissier ou d’expert.

Le niveau de prise en charge des frais de justice dépend de vos ressources. Devant les juridictions judiciaires ou administratives françaises, la prise en charge est totale si vous gagnez moins de 915€ par mois. La part de l’aide juridictionnelle descend à 25%, par exemple, si vous justifiez de revenus mensuels compris entre 1.166 à 1.269 euros (Pour l’année 2010, les plafonds ont été déterminés par la circulaire SG-09-044/SADJAV/BAJ/31.12.09).

Les frais pris en charge par l’Etat français sont majorés en fonction du nombre de personnes à charge et excluent les prestations familiales en cas de conflit avec le conjoint.

Vous n’avez toutefois pas à justifier de vos ressources si vous êtes victime d’un acte criminel.

A noter que la France a conclu des accords avec plusieurs pays permettant aux ressortissants français de bénéficier d’une aide juridictionnelle devant les tribunaux locaux. C’est évidemment le cas du Royaume-Uni.

La première démarche est de rencontrer un avocat, un avoué ou un huissier qui accepte de traiter votre dossier dans le cadre de l’aide juridictionnelle. Si vous ne connaissez pas d’avocats, voici deux liens utiles :

L’annuaire du Barreau de Paris, sur lequel il est possible d’effectuer une recherche selon divers critères (champ de compétence, langue parlée…).

– La liste des avocats sur le site du Consulat de Londres. Il faut voir avec eux s’ils pratiquent l’aide juridictionnelle (Legal Aid)

Sur la question de l’aide juridictionnelle, Joëlle Garriaud-Maylam, sénatrice des Français de l’étranger, a déjà entrepris plusieurs démarches pour rétablir les services de SOS Avocat, la permanence téléphonique pour les Français de l’étranger.

Vous trouverez ci-dessous un document complet qui m’a été transmis par la sénatrice.

PJ 1 : La notice explicative sur l’aide juridictionnelle

PJ 2 : Le formulaire du Cerfa12467v01

Photo Flickr de Lost in Anywhere