Ultime étape de mon périple africain de deux semaines et retour au Cap, 4 ans après mon premier passage (compte-rendu), à l’initiative d’Alexandre Barrière-Izard qui a de nombreuses cordes à son arc : conseiller des Français de l’Étranger pour l’Afrique du Sud, Bostwana, Mozambique et Namibie ; conseiller à l’AFE pour l’Afrique centrale, australe et orientale ; président de l’Entraide ; administrateur de la French South African Chamber of Commerce and Industry (FSACCI)…
Alexandre exerce ses multiples responsabilités avec l’envie permanente de mettre en valeur les personnes qu’il croise et assiste.
Ce déplacement lui a demandé beaucoup d’énergie et de créativité pour me permettre de voir autant de choses en 3 jours. Je lui suis sincèrement reconnaissant de s’être autant investi pour ce déplacement qui, je le souhaite, en appellera d’autres.
Je voudrais également exprimer ma gratitude envers Aurélien le Chevalier, ambassadeur de France en Afrique du Sud, Laurent Alberti, consul général de France, Paul Cavalier, attaché culturel de l’ambassade, et toutes les autres personnes du poste qui ont participé, selon leurs possibilités, soit pour organiser, soit pour m’accompagner lors des entretiens. +d’images
Diplomatie parlementaire
Dans le cadre de la visite de la délégation sénatoriale du GIA France-Afrique du sud auquel j’appartiens, j’ai participé à la rencontre avec le vice-président du parlement Solomon Lechesa.
Ancien ministre (2011-2014), ce député réélu, deux fois depuis 2004, est membre de l’ANC et membre du comité central du Parti communiste sud-africain (SACP).
Mon intervention a porté sur deux sujets : Le problème des visas qui affecte nos compatriotes n’a pas eu de réponse.
Par contre, ma présentation accompagnée de photos personnelles sur la situation en Ukraine pour dénoncer l’invasion russe et ses effets sur la population locale m’a valu une réplique fleuve pro-russe et une apologie de « Russia Today » qualifiée de chaine vraiment démocratique.
Selon le vice-président, tout serait de la faute des Américains qui mèneraient une guerre économique.
La délégation présidée par ma collègue Martine Berthet, accompagnée de Rémy Pointereau et Jean-Luc Fichet, est repartie en observant avec tristesse les stigmates de l’incendie qui a ravagé le parlement le 2 janvier dernier. +d’images
Parlement – Democratic Alliance
J’ai eu le privilège de rencontrer John Steenhuisen, chef de l’opposition (DA, Democratic Alliance) au parlement pour un long entretien.
Nous avons partagé nos perceptions sur la situation en Ukraine où nous sommes allés récemment tous les deux.
Son analyse de la situation politique internationale m’a paru très pertinente et rejoint mes observations sur les menaces qui pèsent sur les démocraties. Il regrette la position pro-russe affirmée du gouvernement sud-africain.
Sa bienveillance vis à vis de la France et sa volonté de renforcer notre coopération bilatérale m’ont réjoui.
J’ai découvert une personnalité très attachante, avec une détermination affirmée pour réformer son pays qui souffre d’un chômage très élevé (42%).
Merci à Alexandre Barriere Izard d’avoir organisé cette rencontre, qui je le souhaite sera suivie de beaucoup d’autres, car nous menons un combat commun en faveur de la liberté, de la démocratie et les droits humains. +d’images
Dans le cadre de la diplomatie parlementaire, Alexandre Barrière-Izard m’a organisé plusieurs entretiens au niveau national, régional et local.
La première rencontre politique s’est déroulée dans les bureaux du « Premier » de la province du Western Cape avec Claude Van Wyk et Rodrick Tyhseen (Deputy Director et International Relations at Provincial Government of the Western Cape).
Cet échange m’a permis d’appréhender les priorités de l’exécutif régional contrôlé par l’Alliance Démocratique (DA), parti d’opposition à l’ANC au pouvoir depuis l’élection de Nelson Mandela. Ils regrettent les dispositions restrictives du gouvernement en matière de visas pour les investisseurs étrangers alors que le chômage est élevé.
L’actuel Premier ministre du Cap occidental est Alan Winde, élu lors des élections de 2019.
Nos interlocuteurs nous ont indiqué qu’Alan Winde envisage de venir en France pour étudier le plan de mobilité de la région parisienne. Plus d’un million de personnes utilisent un taxi pour aller travailler du fait du manque de transport public. La population pauvre dépense 60% de son revenu en transport.
La dévolution de compétence de l’état vers la région concernant l’énergie leur impose de développer de nouveaux projets dont ils ont parlé avec l’AFD.
Cape Town est qualifiée de « capitale du meurtre » en Afrique du Sud. Le gouvernement provincial veut diminuer le taux d’assassinat de 50% d’ici à 2032. Un plan de sécurité est développé sur les 10 quartiers criminogènes responsables de ces statistiques. Leurs premiers progrès leur permettent de penser que l’objectif est atteignable. +d’images
Solidarité
Maire adjoint & association Cap sportif – Langa (Cape Town)
A un an de la coupe du monde de rugby en France, Alexandre Barrière-Izard, président du conseil consulaire au Cap, a pris avantage de mon passage pour mettre en valeur auprès de la municipalité de Cape Town, la généreuse action du Cap Sportif, association présidée par Jean-Baptiste Wiroth.
Fermé depuis deux ans, le Lelapa, un petit restaurant de Langa, un township aux alentours du Cap, a rouvert pour un déjeuner où j’ai rencontré le maire adjoint de Cape Town, Eddie Andrews. Cet ancien pilier de l’équipe des Springboks m’a confié que son match contre les Bleus au stade de France en 2005, l’avait marqué car il n’avait jamais eu à jouer aussi tard.
Une des missions du Cap sportif est d’aider la communauté par des projets autour du sport. L’association agit depuis plus de 10 ans en faveur du club de rugby local, le RFC Busy Bees. Elle finance des maillots que l’association renouvelle tous les ans et aide à la rémunération de leur coach.
Alfred Nkewana (Manager du Busy Bees RFC) et Sithembele Kamsholo (coach des Busy Bees RFC) participaient au déjeuner.
Je me souviendrai longtemps de la bonne humeur de ce superbe déjeuner animé par une chef-cuisinière haut en couleur.
Si vous passez par Cape Town, je vous recommande d’aller découvrir le Lelapa et sa cuisine africaine qui m’a ravi. +d’images
Siyabulela Primary School / Rugby – Langa (Cape Town)
Dans le prolongement du déjeuner, nous sommes allés visiter l’école primaire publique qui accueille près de 1000 enfants.
Accueillis par Sithembele Kamsholo (directeur de l’école et coach des Busy Bees RFC), nous avons parlé des Busy Bees, le club de rugby du township de Langa. Créé en 1923, il est considéré par de nombreuses personnes comme le premier club de rugby « noir » d’Afrique du Sud. Près de 200 jeunes y jouent.
Les donations de l’association le Cap sportif, depuis 2011, illustrent le soutien que la communauté des Francophones et amis des Francophones peut leur apporter.
La coupe du monde de rugby 2023 se jouera en France. Certains de ces jeunes rêvent sûrement de pouvoir représenter leur pays lors d’une telle compétition, à l’image d’Eddie Andrews, pilier des Springboks devenu maire adjoint de Cape Town l’an dernier, et qui participait à ma visite.
Il ne suffit pas d’équiper les joueurs pour les motiver, il faut également les inspirer. C’était le but de cette rencontre organisée par Alexandre Barrière-Izard.
Le rêve du Cap sportif, présidé par Jean-Baptiste Wiroth, est d’envoyer une délégation de joueurs du Club des Busy Bees pour aller voir la coupe du monde de rugby en France et, qui sait, pourquoi ne pas apparaitre sur un terrain et à la télé ?
Si vous avez des idées pour les aider, contactez https://lecapsportif.com
N’hésitez pas ! +d’images
Communauté française
Comme je l’avais fait lors de mon premier passage, je suis revenu au consulat accompagné d’Alexandre Barrière-Izard, président du conseil consulaire au Cap pour échanger avec Laurent Alberti, consul général de France.
La population française n’a pas varié : 3300 inscrits contre 3259 en 2018. Les entreprises françaises emploient 300.000 Sud-africains.
Le renouvellement du permis de séjour ou de résident permanent reste une difficulté primordiale pour nos compatriotes. Cela touche toutes les nationalités. Il est la conséquence d’un discours nationaliste de l’ANC anti-immigré. Beaucoup de violences sont observées contre les étrangers dans les townships.
Laurent Alberti pointe les besoins d’étoffer ses effectifs en souhaitant le renfort d’un ETP visa qui serait très rentable ; d’une personne chargée du service économique et enfin d’une personne chargée de la sécurité.
Le consulat est en réfection. Suite à une inspection de cette demeure historique, qui recèle une cheminée classée, le balcon a été considéré comme dangereux. C’était justement l’endroit où les nouveaux mariés immortalisaient leur passage devant le consul général.
Mieux vaut prévenir que guérir ! +d’images
Il y a un peu plus de 4 ans, je rencontrais pour la première fois Alexandre Barrière-Izard, président de l’Entraide lors de ma venue à Cape Town.
Élu l’an dernier, conseiller des Français de l’étranger, Alexandre m’a proposé de participer aux travaux de l’association qu’il préside toujours, afin de me permettre de connaître ses priorités en matière d’aide sociale.
C’est dans les locaux d’African Eagle, l’agence de tourisme de Stéphane Kacedan que s’est réuni le comité de l’Entraide en présence d’Anne-Marie Kacedan, de Yasmine Yacoubi, Arnaud Blanchet, Sophie Pagès, Patrick Cordery (qui ressemble à s’y méprendre à son frère Philippe, ex-député des Français du Benelux) et Iliana Ghazi.
Pour Alexandre, l’Entraide n’a pas seulement vocation à aider les gens, mais également à fédérer une communauté.
Une fois par semaine, l’entraide reçoit pendant 2 heures les gens qui ont besoin de conseils lors d’une permanence, à l’Alliance Française.
Après un point sur les situations de personnes en difficulté, le comité a évoqué ses nombreux projets.
L’Entraide souhaite en particulier mettre en place un partenariat entre la Caisse des Français de l’étranger (CFE) et Net Care, afin d’homologuer un hôpital en Afrique du Sud.
L’Entraide m’a fait remonter qu’une association française à l’étranger ne peut pas avoir de jeunes en service civique. C’est un point qu’il faudrait faire évoluer.
Même si les situations individuelles sont parfois compliquées, le travail du comité se fait dans la bonne humeur avec une grande connivence entre ses membres et beaucoup de professionnalisme. Chapeau bas ! +d’images
Enseignement
Alexandre m’a organisé une visite de l’école du Cap dès mon arrivée, en présence de Paul Cavalier (attaché culturel), Yoann Nicolas (président du comité de gestion), Samuel Jordan (proviseur de l’école française).
L’École française du Cap est organisée en 2 sites. Celui de Sea Point, visité en 2018, qui comprend la maternelle et le primaire. J’ai découvert le site de Hope Street qui réunit le collège et le lycée.
Les effectifs ont chuté depuis 4 ans, passant de 470 élèves à 344 actuellement.
Durant la pandémie, un moratoire sur les loyers de Sea Point, accordé par le Western Cape Govt, a permis de préserver la trésorerie pour passer la crise.
Nous avons discuté des questions portant sur l’attractivité de l’École auprès de la population locale, face à un réseau sud-africain et international reconnu comme de qualité.
L’apprentissage des langues apparaît comme avantage concurrentiel en faveur de l’école française qui ravit les parents d’élèves.
Nous avons également évoqué le turnover périodique des membres du comité de gestion qui est un facteur de fragilité pour la gouvernance.
Le comité de gestion réfléchit à différentes options de campus pour l’école du Cap : soit garder un double campus (Sea Point et Hope Street), soit regrouper l’ensemble sur le site de Sea Point.
La question du campus (unique ou double) est certes importante, mais pour avoir suivi ces interrogations du Board qui se divise sur cette question depuis mon premier passage, il m’apparaît crucial de définir une vision stratégique pour l’école (mission et valeurs).
J’ai apporté tout mon soutien à Yoann Nicolas qui s’investit avec beaucoup d’abnégation et d’intelligence pour dépasser les intérêts contradictoires, afin de définir un projet de développement de l’école auquel la communauté (parents, professeurs, ambassade…) pourra adhérer.
Les nouvelles orientations envisagées par l’ANEFE (Association nationale des écoles françaises à l’étranger) sont justement destinées à répondre à ces problématiques finalement classiques d’une école française à l’étranger, confrontée à la concurrence locale et internationale. +d’images
Diplomatie économique
Visite de Wesgro, l’organisme sud-africain en charge du tourisme, des exportateurs, des investisseurs et des entreprises cherchant à s’installer dans la province du Western Cape.
Leur action de mentoring des exportateurs peut les amener à accompagner leurs entreprises à l’étranger.
Une délégation d’entreprises locales ira au salon Vivatech à Paris, en juin prochain.
Cette agence, qui est l’équivalent de notre Business France et Atout France réunis, a mis en place un portail capetradeportal.com pour connecter les acheteurs du monde entier avec les entreprises de la province. +d’images
Chambre de commerce franco-sud-africaine (FSACCI)
Alexandre Barrière-Izard est membre du conseil d’administration de la French South African Chamber of Commerce and Industry (FSACCI).
Créée en 1979, la FSACCI s’appuie sur son réseau de 220 entreprises membres et 500 entreprises associées pour accompagner les entreprises françaises dans leur implantation en Afrique du Sud. Les membres ont compris la logique de réseau et mettent leur expérience, leurs compétences au service des nouveaux venus.
J’ai pu le constater lors de leur soirée « réseau » organisée dans un espace de co working.
Julie Grivegnée, directrice de la FSACCI avait rythmé les échanges à une durée de 10 minutes afin de permettre à chacun de maximiser le nombre de contacts par participants.
La principale difficulté qui m’a été remontée est le long délai (8 mois) d’obtention ou de renouvellement des visas pour travailler, voire investir dans le pays. Le partage de cette préoccupation a constitué ma priorité lors de chacun des échanges qui ont suivi avec les officiels sud-africains. +d’images
Un must à visiter et pour séjourner. Ouvert en 2007, La Rose B&B est un mélange éclectique d’influences françaises et indiennes, où l’ancien monde et le moderne se rejoignent.
La Rose B&B est la réalisation d’un rêve pour ses propriétaires Adheera Bodasing, avocate de profession, et Yoann Nicolas, un Français originaire de Bretagne qui est également le président du Board de l’école française du Cap.
Yoann incarne le portrait de l’entrepreneur français tombé amoureux du dynamisme de l’Afrique du Sud. Lieu de passage prisé par les Français, j’y ai croisé le président des CCEF de Finlande en prenant mon petit-déjeuner.
La Rose B&B est situé dans le Bo’Kaap historique, caractérisé par ses maisons aux couleurs vives et ses rues pavées, qui en fait une destination privilégiée pour les tournages de films et de publicités. +d’images
Franschhoek
Situé à une cinquantaine de kilomètres de la ville du Cap, le village de Franschhoek est le coeur historique des Huguenots français qui y ont développé la culture de la vigne.
L’Afrique du sud était le 7ème producteur mondial de vin en 2020, le 8ème exportateur mondial en volume et le 11ème en valeur pour un montant de 535 millions d’euros.
De nombreux noms de famille français subsistent dans la région. De fait, la plupart des fermes et domaines viticoles de la vallée portent des noms à consonance française
Alexandre Barrière-Izard, conseiller des Français de l’Étranger pour l’Afrique du Sud et administrateur de la French South African Chamber of Commerce and Industry (FSACCI) m’a permis de rencontrer les membres de la communauté d’affaires locales pour conforter notre relation bilatérale avec un tissu économique favorable à la France.
À titre d’exemple, Lodine Maske importe des fromages français en Afrique du Sud depuis 38 ans.
Chaque année, la ville organise un festival du vin pour célébrer le 14 juillet fréquenté par 1500 personnes chaque jour.
Alexandre souhaite créer un coin français avec des entreprises de la FSACCI et faciliter l’organisation d’un événement à cette occasion, à l’image d’un festival du film francophone. +d’images
Après les ténèbres, la lumière !
Visite du Huguenot Memorial Museum qui retrace l’histoire des Huguenots français arrivés en Afrique du Sud à la fin du XVIIe siècle.
Beaucoup d’émotion en voyant la carte de France fragmentée pour illustrer le départ de 160000 Huguenots s’exilant pour échapper aux persécutions religieuses suite à la révocation de l’Édit de Nantes par Louis XIV. La majorité des colons huguenots, arrivée en 1688 et 1689, a contribué à façonner l’histoire de l’Afrique du sud.
Le musée est adjacent au monument huguenot construit à l’occasion du 250 ème anniversaire de l’arrivée des Huguenots français.
Le Mémorial aux Huguenots de Franschhoek est dédié à la mémoire des immigrants protestants d’origine française arrivés en Afrique du sud au XVIIᵉ siècle et au XVIIIᵉ siècle, et à leur influence culturelle sur la Colonie du Cap et sur toute l’Afrique du Sud.
La figure féminine centrale personnifie la liberté religieuse, tenant une bible dans une main et une chaîne brisée dans l’autre. Elle se débarrasse de son manteau d’oppression. Sa position au sommet du globe montre sa liberté spirituelle.
Après avoir visité le musée huguenot de Rochester dans le Kent, près de chez moi, j’ai ressenti la même émotion.
La lutte pour défendre la liberté religieuse reste, hélas, d’actualité, car elle est bafouée dans de nombreux pays. +d’images
Stellenbosch
Retour à Glenelly Estate, dans le domaine viticole de la comtesse May de Lencquesaing, rencontrée lors de mon premier passage à Cape Town.
Venue en 2003 à l’âge de 78 ans en Afrique du Sud pour planter de la vigne, après avoir été pendant plus de 30 ans la propriétaire et la directrice du domaine viticole de Pauillac Château Pichon Longueville Comtesse de Lalande, elle avait eu un coup de coeur pour la parcelle qui s’offrait à elle, à Stellenbosch.
May de Lencquesaing a transmis le flambeau, il y a deux ans, à son petit-fils Nicolas Bureau, venu de Londres pour diriger le vignoble.
Nicolas m’a confié que sa grand-mère qui vient de souffler ses 97 bougies, reste attentive et suit quotidiennement, depuis la France, les progrès de l’exploitation.
Visite des chais, du musée du verre, observation des vignes et dégustation du « Lady May » m’ont permis d’honorer la promesse que j’avais faite à la comtesse de revenir lors d’un prochain déplacement.
Si vous êtes curieux de découvrir les crus Glenelly, sans vous déplacer à Cape town, Nicolas vous invite à le commander en France sur le site Comptoir des Vins d’Ailleurs.
Afin de conclure cette journée dans la vallée du vin sud-africaine, Alexandre a organisé un cocktail pour me permettre d’échanger avec des représentants de la communauté française au Siemma, un bistro français ouvert en début d’année dans le centre de Stellenbosch.
Félicitations et tous mes vœux de réussite à Sébastien Castelot, le chef et propriétaire du Siemma, qui a commencé sa carrière comme apprenti au Grand Véfour, restaurant étoilé du guide Michelin. +d’images
Visite de la Eisenburg Wine School et rencontre avec Lorraine Geldenhuys, vigneronne en chef et illustre conférencière qui forme chaque année les étudiants du Elsenburg Agricultural College qui ont fait le choix de devenir viticulteurs.
Lorraine leur apprend à faire du vin et du brandy, tout en leur enseignant comment le vin est fabriqué dans d’autres pays, en particulier en Europe, qui a une tradition de vinification millénaire.
Nous avons évoqué le partenariat Franche Comté – Cape Town et sa volonté d’organiser un voyage initiatique en France et au Portugal avec ses élèves.
Une rencontre mémorable avec des étudiants heureux, solidaires et passionnés par l’enseignement qui leur est prodigué. +d’images
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