Retour en Algérie pour un déplacement de 4 jours à Oran et dans les wilayas environnantes. Lors de ma première étape à Tlemcen, j’ai eu le plaisir de m’entretenir avec son Wali, Moumen Mermouri, puis de découvrir cette ville historique qui a attiré au fil des siècles savants et philosophes.
Le dynamisme de son commerce était déjà remarquable dès le XIIIe siècle. Son riche patrimoine historique fait l’objet d’une grande fierté, notamment le Palais El Mechouar qui a bénéficié d’une remarquable rénovation et encore le mausolée de Sidi- Boumediene.
Diplomatie parlementaire
J’ai été reçu chaleureusement dès mon arrivée dans la ville par le Wali, Moumen Mermouri, accompagné d’Emmanuelle Ravot, directrice de l’Institut Français Oran, Ahmed Henni, président du conseil consulaire d’Oran et de son épouse, Tema Henni, Tlemcénienne d’origine, de Mehdi J Belatreche, conseiller des Français de la circonscription d’Oran et de Robert Mateo, époux de Yolande Mateo, conseillère à l’Assemblée des Français de l’étranger et conseillère consulaire des Français de la circonscription d’Oran.
De riches échanges ont apporté la confirmation que le bail de l’Institut Français Oran serait prochainement renouvelé, une nouvelle que la directrice de l’IF et moi-même saluons.
Mehdi J Belatreche s’est félicité de la décision historique du gouvernement algérien qui permet désormais aux entrepreneurs étrangers d’être dispensés de sponsor pour investir des fonds en Algérie.
Ahmed Henni a présenté le rôle et l’action des représentants élus des Français à Oran et ses environs et souligné leur travail en faveur d’un rapprochement de nos deux pays.
Il a encouragé à la création d’une école internationale francophone pour augmenter l’attractivité du territoire et faciliter l’installation d’entrepreneurs venus de France à Tlemcen.
J’ai souligné l’action déterminante de la Chambre de Commerce et d’Industrie Algéro-française – CCIAF pour conforter le développement de la relation économique bilatérale et étudier les opportunités d’investissements présentées. +d’images
Communauté française
Déjeuner au gîte Marthabah avec quelques compatriotes pour évoquer les attentes de la communauté française, en présence de M’hammed Bouheddadj, artiste plasticien et du père Jean Toussaint, curé de la paroisse de Tlemcen
Créé par Zahra Benaïssa, une franco-algérienne revenue s’installer en Algérie pour sa retraite, le gîte Marthabah est un havre de paix pour se reposer avant de se lancer à la découverte de Tlemcen.
Chargée d’histoire, cette ville a bénéficié de plusieurs influences qui ont laissé leur empreinte : berbère, arabe, espagnole, ottomane et française. +d’images
Culture
Accompagnés par la dynamique directrice de l’IF, Emmanuelle Ravot, notre délégation a pu découvrir ce lieu bouillonnant de diffusion de la culture française et observer le chantier d’aménagement du nouveau Département de langue française, projet d’ampleur au service de la diffusion de notre langue.
La nouvelle médiathèque, récemment réaménagée, a fait l’admiration de notre délégation tant par l’esprit d’initiative remarquable déployé par les équipes de l’Institut pour accroitre son attractivité que par la qualité de l’accueil et la diversité des ateliers proposés à tous les publics. +d’images
Entretien avec M’hammed Bouheddadj, artiste plasticien franco-algérien. L’oeuvre de ce peintre-sculpteur, grand spécialiste des peintures rupestre du sud algérien, lui a valu d’être menacé de mort durant la décennie noire.
L’artiste a vécu 15 ans en France avec sa famille sous le statut de réfugié politique.
Résidant aujourd’hui entre la France et l’Algérie, cet homme engagé pour la défense des droits de l’Homme ouvre son atelier pour faire rayonner la culture de Tlemcen. +d’images
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