Déplacement à Las Terrenas, située au nord de l’île, en compagnie de Solène Crinière, vice-consule et Nicolas Brehm, président du conseil consulaire. Sur place nous avons été reçus par Gérard Prystasz, consul honoraire.
Las Terrenas est une cité balnéaire qui accueille la deuxième communauté française de l’île (605 inscrits) après Saint Domingue. Ce village, qui héberge 35.000 habitants tourné à 70% vers le tourisme et le reste dans la construction de villas, séduit nos compatriotes. C’est un lieu de villégiature incontournable où rien ne manque pour permettre à ceux qui souhaitent y prendre leur retraite de couler des jours très heureux.
Merci à Nicolas Brehm, qui est à l’initiative de cette étape pour me permettre d’appréhender les réalités de la vie quotidienne de nos compatriotes dans un décor de carte postale.
Communauté française
Après un échange avec Gérard Prystasz, consul honoraire de Las Terrenas, nous nous sommes rendus dans hôtel local, un lieu idyllique pour tenir une réunion avec des Français installés sur place, parfois depuis plus de 20 ans.
Le premier sujet soulevé a concerné la CFE. En l’absence d’établissement conventionné avec la CFE en République dominicaine, les résidents locaux doivent avancer les frais dans les hôpitaux.
Nous avons aussi évoqué le besoin d’une Alliance française sur place pour accompagner la formation du personnel des hôtels et restaurants locaux.
En remerciement de l’engagement bénévole de Gérard en faveur de nos compatriotes depuis tant d’années, j’ai souhaité lui remettre la médaille du Sénat. +d’images
Entrepreneuriat
Chinola pasion (à Monte Plata)
En route pour Las Terrenas depuis Saint-Domingue, en compagnie de Nicolas Brehm, président du conseil consulaire et de Solène Crinière, vice-consule, j’ai visité l’exploitation de François Picart consacrée à la culture du fruit de la passion.
Il y a 2 ans et demi, François a acquis un terrain de 40 hectares et s’est “amusé à planter” selon sa formule 20 hectares en fruits de la passion, 10 hectares en fruitier mangues et orangers. Puis, il y a un an, il a ajouté 1 hectare de plantation de vanille.
L’entreprise emploie aujourd’hui 20 personnes et commercialise des produits dérivés des fruits de la passion. Pendant le confinement, François n’aura pas perdu son temps. L’exploitation est magnifique. +d’images
La boulangerie française, tenue par Rachel et Philippe, est le lieu emblématique où se retrouvent les Français de Las Terrenas.
Nicolas Brehm m’a proposé d’y prendre mon petit déjeuner pour déguster des viennoiseries qui contribuent au succès de l’établissement. Chaque reportage télévisé sur notre communauté de Las Terrenas intègre des images de la boulangerie française qui participe à promouvoir un art de vivre à la française dans les Caraïbes. +d’images
Avec son architecture originale, l’hôtel de charme Atlantis propose 18 chambres toutes de tailles différentes.
Vous êtes chez Gérard Prystasz, ex-Chef de l’Élysée qui a servi François Mitterrand.
Gérard offre son talent aux clients de l’hôtel en conjuguant produits locaux et tradition française.
Des vacances comme dans un rêve, à l’ombre d’une végétation tropicale sur la Playa Bonita, l’une des plus belles plages de la République dominicaine.
La réception de l’hôtel est également le point d’accueil, ouvert 7 jours sur 7, pour tous ceux qui ont besoin de contacter Gérard, qui officie en qualité de consul honoraire de Las Terrenas. +d’images
Enseignement
Accueilli par Élodie Salvador, cheffe d’établissement, entourée d’élèves qui ont entonné les hymnes français et salvadorien, j’ai visité l’école en compagnie de Nicolas Brehm, président du conseil consulaire, Solène Crinière, vice-consule et Gérard Prystasz, consul honoraire.
Fondée en 1986 pour une vingtaine d’élèves inscrits au CNED, le lycée français international de Las Terrenas (ancienne école Théodore Chassériau) accueille désormais 191 élèves de la maternelle à la seconde.
La crise Covid-19 a mis en péril l’établissement qui a dû sa survie à un élan de solidarité des familles, mais surtout des personnels qui ont accepté de voir leur salaire réduit de 30% pour garantir la survie financière de l’école, ainsi que le maintien de l’ensemble du personnel le temps de la crise.
Lycée partenaire de l’AEFE, installé depuis 2011 dans des bâtiments neufs qui pourraient accueillir le double d’élèves, propriétaire de son terrain, l’école a connu un nouvel élan : le nombre d’inscriptions a désormais dépassé celui de la rentrée 2019.
L’enjeu est d’obtenir un accord bilatéral pour une reconnaissance de l’établissement par le ministère de l’Éducation dominicain. +d’images
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