Les élus consulaires du Maroc pourraient inspirer nos communautés françaises dans la gestion des bourses scolaires, véritable sac de nœuds administratif. Sur place, ils se sont rendu compte que les six consulats généraux du pays n’instruisaient pas leurs dossiers de la même manière.
D’où l’idée de créer des réunions de concertation consulaires sur le sujet des bourses. Elles se tiennent alternativement dans l’un des six consulats concernés : Tanger, Fès, Casablanca, Agadir, Rabat et Marrakech.
Autour de la table, on trouve un représentant de chaque consulat et le vice-président de chaque conseil consulaire, soit un élu local.
Le but est mettre les problèmes à plat et les expériences en commun. Quels sont les documents les plus pertinents et les modes de calcul à retenir pour vérifier le train de vie des familles et déjouer les fraudes ? Comment travailler efficacement sans pour autant créer un climat de suspicion général, ni léser des familles qui se trouvent dans des situations sensibles ?
Le travail collaboratif permet de diffuser les bonnes pratiques et d’oser de nouvelles approches par effet d’émulation.
« Ces réunions de concertation ont fait avancer beaucoup de choses, se félicite Pascal Capdevielle, conseiller consulaire du Maroc. Par exemple, les honnêtes gens ne sont plus obligés d’attendre des mois pour obtenir une réponse. »
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