Je vous livre le détail de ma réponse, ci-après.
La gestion directe est la pire des solutions. Elle relègue en toute dernière place les missions essentielles que sont celles de la coopération avec le pays d’accueil pour n’être plus qu’un service rendu à certains privilégiés du système. Or l’Etat finance l’AEFE pour remplir des missions très claires qui, dans certains sites, ne sont absolument pas respectées. Il faut rappeler en permanence les missions de l’AEFE.
En outre, au-delà du statut des établissements, il faut rappeler les lieux et temps institutionnels tels que les commissions permanentes qui permettent l’exercice de la démocratie et qui sont trop souvent mises de côté. On fait appel aux parents et aux usagers quand on a besoin d’eux mais on évite de les associer aux décisions stratégiques comme le vote du budget.
Pour ce qui concerne les personnels enseignants, on ne peut pas prétendre être promoteur de l’enseignement français si l’on n’est pas en mesure de fournir des enseignants titulaires formés au sein de l’Education nationale en nombre suffisant. Le statut est très important. Si pour certaines zones géographiques le statut d’expatrié semble démesuré car coûteux, dans d’autres situations, on ne trouverait pas d’enseignants qualifiés si les primes et les possibilités de progression n’étaient pas attractives. Il faut adapter la réponse aux contraintes particulières des environnements rencontrés. Certains établissements ont une proportion de recrutés locaux telle que certains enseignants parlent à peine le français…
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