Chez Florence Gomez, on ne saurait dire ce qui relève de la conquête ou de la grâce, mais elle devenue The right woman at the right place, comprenez la directrice générale de la Chambre de commerce française de Grande Bretagne.
Lorsqu’on a pensé à elle pour tenir la maison, en 2007, Florence vivait bien loin des bords de la Tamise. Le président d’alors, Arnaud Vaissié, est allé la débaucher en Chine ! Nous tenons l’anecdote du discours de Bernard Emié, ambassadeur de France à Londres, quelques instants avant d’élever Florence au rang de chevalier dans l’ordre national du Mérite, le 10 janvier dernier, au milieu de sa famille, ses amis et collaborateurs.
L’ambassadeur a salué son “rôle majeur pour intensifier, élargir et professionnaliser les activités de la Chambre de commerce”, en ajoutant que la directrice générale de cette vénérable institution de 130 ans était “ainsi devenue un des rouages essentiels de la communauté d’affaires française du Royaume-Uni”.
Depuis 2007, Florence Gomez a clairement apporté une “nouvelle impulsion”, souligne-t-il, en multipliant les opportunités d’affaires pour ses 600 membres au travers d’une quarantaine d’événements par an déclinés sur tous les tons, du petit déjeuner thématique à la soirée de gala, en passant par les rencontres interculturelles.
La directrice générale s’est focalisée, ces cinq dernières années, sur la création de services dédiés aux PME et aux entrepreneurs, dont un service de recrutement, tout dernièrement. Ceux-ci représentent 2/3 des membres et ils ont souvent besoin d’accompagnement à chaque étape de leur projet d’implantation ou d’exportation. Un fait illustre cette nécessité pratique défendue par Florence Gomez : la Chambre gère aujourd’hui la comptabilité et les feuilles de salaire de 115 PME françaises au Royaume-Uni !
Cette attention, pour ne pas dire cette affection, que Florence porte à ces petites structures qui jouent d’audace, à ces aventuriers de l’entreprenariat, trouve sa source dans ses propres tribulations d’une Française en Chine. Si, sur place, elle a tenu les rênes de la Chambre de commerce à Pékin de 2001 à 2007, elle aura préalablement dirigé les éditions du Vidal et concomitamment ouvert son bar à vin, le “Bistrot de Pékin”, un endroit qui a gagné les faveurs des diplomates français, s’est plu à préciser notre ambassadeur.
En quittant l’Empire du Milieu, Florence a refermé un long épisode de sa vie, qui avait étrangement commencé avec les images de la place Tian’anmen. Les émeutes eurent un effet déclencheur sur l’étudiante qu’elle était alors, inscrite aux cours de chinois de la fac de Jussieu. Le ministère des Affaires étrangères accorda une bourse à cette jeune femme douée et motivée pour qu’elle s’inscrive à l’université de Pékin, A partir de ce dépaysement total, elle a construit sa carrière et sa famille, présente à la remise de décoration à travers son mari Robinson et son fils Diego.
De retour sur notre continent, cette femme de caractère a relevé un nouveau challenge, au point de mériter les honneurs de la République, celui de rendre la Chambre de commerce française de Grande Bretagne encore “plus incontournable pour toutes les sociétés françaises et britanniques qui travaillent à l’expansion de nos relations bilatérales”, conclut Bernard Emié.
Jamais à court d’idées, ni d’énergie Florence Gomez continue à faire fructifier les talents économiques français, en coordination avec les pouvoirs publics et la confiance du président de la Chambre, Arnaud Bamberger, ainsi que le soutien indéfectible d’Arnaud Vaissié, désormais président de l’UCCIFE.
Je vous confie enfin que, dans le privé, c’est une femme altruiste, humaniste et amie des arts.
Je lui adresse mes plus cordiales félicitations.
Je vous invite à lire l’entretien que Florence Gomez a accordé à Simon Gleize du Petit Journal : “CCFGB – “La Chambre : un acteur incontournable pour qui veut développer son business au UK !” du 23 avril 2013
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