À l’invitation de Sébastien Lecornu, ministre des Armées, j’ai assisté à l’hommage national rendu à
Geneviève de Galard, Grand-croix de la Légion d’honneur, ce 7 juin, dans la cour d’honneur de l’Hôtel national des Invalides, aux côtés, de Valérie Rabault, vice-présidente de l’Assemblée nationale, des anciens ministres de la défense Michèle Alliot-Marie et Charles Millon, et d’édiles parisiens.
Geneviève de Galard, surnommée « l’ange de Diên Biên Phu », “était l’incarnation féminine de la bravoure sous le feu et du sens de la mission au service des autres », a déclaré Thierry Burkhard, chef d’État-major des Armées.
Unique femme de l’armée française présente sur le camp de Diên Biên Phu, celle-ci fait montre de force morale et abnégation sous le déferlement des bombardements incessants.
Armée d’une simple trousse de premiers secours, l’infirmière de 29 ans soigne et accompagne pendant soixante jours plus de 3000 soldats français blessés. Les conditions de vie y sont accablantes, les morts sont légion et les médicaments manquent. Dans l’enfer de la guerre, la jeune infirmière soigne, soulage et réconforte les mourants.
Au sortir de la guerre, la France découvrait sur la une des journaux le visage « l’héroïne de Diên Biên Phu », elle qui ne cessera de répéter aux journalistes qu’elle n’avait « fait que son devoir ». +d’images
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