Accueil      En circonscription      Sénat      Bilan de mandat      Revue de Presse          Parcours      Contact     
    

En circonscription au Togo – Lomé – 4-5 mai 2023

Tous mes remerciements à Augustin Favereau (à droite de l’image), ambassadeur de France au Togo, pour son accueil à la Résidence et l’organisation de ma visite, en lien avec Eric Fouchard, président UFE Togo, qui m’a accueilli à l’aéroport.

A l’occasion de mon premier déplacement au Togo, j’étais accompagné d’Olivier Leloustre, conseiller des Française de l’étranger Togo et président UFE Cameroun-Douala, qui m’avait préparé un remarquable programme au Cameroun, les jours précédents (CR Kribi et CR Douala). Au Togo, sa présence nous a permis de croiser les expériences auprès de notre ambassadeur, comme des Français de Lomé réunis par l’UFE locale.

Lors de la réunion des acteurs de notre communauté à la Résidence, j’ai eu le plaisir d’échanger avec les élus des Français de l’étranger pour le Togo, Jean-Christophe Bègue et Koffi Mensah Attoh.

Diplomatie parlementaire

Assemblée nationale

L’accueil qui m’a été fait par les députés du groupe d’amitié Togo-France à l’Assemblée nationale m’a ému par son côté chaleureux et bienveillant.

J’étais accompagné par Augustin Favereau, ambassadeur de France au Togo, Olivier Leloustre, conseiller des Français de l’étranger pour le Cameroun et Christian Robert, premier conseiller.

Mme Essossimna Balouki Ep. Legzim, présidente du groupe d’amitié parlementaire France-Togo ; Prof. Germaine Kouméalo Anaté, députée, rapporteur de la commission Éducation, ancienne ministre de la Communication et de la culture ; et Alipui Sena, 3ème vice-président de l’Assemblée nationale, vice-président du groupe d’amitié France-Togo ont témoigné tour à tour de leur intérêt pour notre pays.

Les échanges renouvelés à plusieurs reprises entre les Présidents de nos pays depuis le début de l’année, démontrent l’absence de problèmes bilatéraux. Beaucoup de députés sont passés par la France pour leur enseignement et nous connaissent bien.

Mes collègues ont suggéré que nous ayons des échanges plus fréquemment pour analyser nos perceptions respectives sur des sujets d’intérêt partagés. Pour s’associer aux gens, on se rapproche plus facilement de ceux avec lesquels on a une affinité, m’ont-ils confié. Je suis reconnaissant envers mes collègues d’avoir partagé leur regard sur l’action de la France en Afrique et de leurs conseils pour me permettre de préparer mon discours au Sénat sur le sujet.

En guise d’hommage, j’ai conclu mon discours dans l’hémicycle avec une citation de l’honorable Alipui : Plutôt que « Plus de France », optez pour « Mieux de France » ! +d’images

Diplomatie économique

CCEF – Réunion Économique

Un petit pays aux grandes opportunités.

Déjeuner « économique » avec les CCEF Togo : Thierry Feraud (BB Lomé), Frédéric Maupetit (TotalEnergies), Jocelyne N’guessan (Société Générale), Christian Robert, premier conseiller de l’ambassade, Jérôme Froute, conseiller économique, Zolika Bouabdallah, directrice AFD, en présence d’Olivier Leloustre, CFDE.

Nous nous sommes retrouvés à la table d’hôtes Nomads Togo, ouverte récemment par Emmanuelle Aufray. Je lui présente tous mes vœux de succès.

Le savoir-faire français est reconnu et apprécié. L’environnement des affaires est favorable aux entrepreneurs.

La présence de la Société Générale qui accompagne également les PME au Togo est une chance pour nos compatriotes.

Le secteur de la formation a été identifié comme source de nombreuses opportunités.

Les CCEF m’ont sensibilisé à la nécessité de prendre en compte un environnement sécuritaire dégradé dans plusieurs régions en Afrique. Notre pays doit trouver les moyens de protéger nos entreprises face aux attaques directes émanant parfois de la milice Wagner.

Face à une concurrence internationale qui s’accroit, nous avons des avantages concurrentiels à faire valoir. Les entreprises françaises ont démontré qu’elles accompagnaient le développement des pays où elles sont implantées. Elles favorisent l’emploi local et réinvestissent localement. L’usage de la langue française constitue un atout reconnu. +d’images

Interstis

Avec Charles-Emmanuel Berc, président du groupe français VIPP Interstis, et Olivier Leloustre, CFDE, j’ai visité le centre d’appel téléphonique de Lomé, situé près de l’aéroport.

Installé au Togo depuis 2020, le groupe spécialisé dans les prestations de service après-vente téléphonique, de démarchage et de téléventes téléphoniques, se déploie en Afrique subsaharienne.

VIPP Intestis possède également, au #Bénin et au Cameroun, deux centres d’appel téléphonique employant au total plus de 3000 agents. Le plateau de Lomé qui réunit 300 collaborateurs s’apprête à déménager pour s’agrandir.

Félicitations à Charles-Emmanuel Berc, un entrepreneur à succès très inspirant. +d’images

Communauté française

Réunion à la Résidence

La communauté française à Lomé compte 2426 français dont la moitié sont des binationaux.

Très reconnaissant envers Augustin Favereau, ambassadeur de France au Togo, pour son accueil à la Résidence, afin de me permettre d’échanger avec les représentants de la communauté française, en présence des conseillers des Français de l’étranger pour le Togo, Jean-Christophe Bègue et Koffi Mensah Attoh.

L’ambassadeur a rappelé en ouverture l’importance de l’équipe France du service public et remercié chacun pour son implication afin d’accompagner nos compatriotes. Il souhaite mettre en place un comité de communication pour associer les compatriotes qui veulent s’impliquer et faire connaître les actions de la France dans le pays.

Eric Fouchard, président UFE section Togo, a mis l’accent sur la nécessité de s’inscrire au consulat pour prétendre bénéficier de services et a souligné les difficultés posées par les compatriotes qui vivent dans le pays sans assurance médicale. L’absence de couverture santé est également le point repris par le docteur Corinne Joulin, qui travaille au sein du Centre médico-social (CMS), car lorsqu’il y a un problème, cela devient vite un pépin important. Cela renvoie à la question de la responsabilité individuelle.

Le sujet de l’accessibilité du consulat a été évoquée par les représentantes de Lomé Accueil qui compte une centaine d’adhérents.

Olivier Leloustre, président UFE Cameroun-Douala, qui m’accompagnait dans cette mission, a partagé son expérience de soutien à l’action du consulat à Douala et Yaoundé. Une belle illustration de l’esprit collectif porté par l’ambassadeur. +d’images

UFE

Merci à Eric Fouchard, président UFE Togo, et à Simon Samklu pour être venus nous accueillir à l’aéroport à l’occasion de mon premier déplacement au Togo.

Accompagné par Olivier Leloustre, conseiller des FDE et pdt UFE pour le Cameroun, qui m’avait suggéré ce déplacement, nous sommes allés à la rencontre des membres de l’UFE Togo.

Le bar rooftop de l’hôtel Robinson Plage avec vue imprenable sur la mer constituait le cadre idéal pour découvrir l’éco-système local. À la faveur d’une réunion apéro avec les membres de l’UFE, j’ai recueilli leurs analyses respectives sur la situation économique, sociale et bien sûr politique. Eric avait sélectionné un échantillon éclectique qui m’a offert une excellente vision des perceptions respectives qui parfois se contredisent.

En général, nos compatriotes ne ressentent aucun sentiment anti-français, mais parfois plutôt un détachement d’une partie de la population envers notre pays, qui pêche au niveau de la communication.

Les gens qui viennent s’installer doivent apprendre à respecter les codes. Beaucoup m’ont fait part que le pire serait de chercher à transposer le modèle européen à l’Afrique. Chaque parcours était passionnant. Je n’ai pas vu l’après-midi passer à leur contact. Ils m’ont fait oublier l’escapade touristique prévue pour me permettre d’appréhender la culture locale. +d’images

New Robinson Plage

Merci à Christine le Saux, propriétaire de l’hôtel restaurant New Robinson, pour avoir accueilli la réunion de l’UFE Togo dans son bar roof top.

Situé dans un cadre idyllique en bord de mer, à seulement 15m du centre de Lomé et 5m du port, il constitue un lieu de villégiature idéal pour ceux qui choisissent un séjour avec les pieds sur la plage et figure dans le top 10 des hôtels de Lomé.

La vue sur les porte-conteneurs qui mouillent au large en attendant de pouvoir accoster témoigne de l’intense activité du port et alimente la rêverie. +d’images

Enseignement

Lycée Français de Lomé (LFL) / Ecole primaire Charles de Gaulle

Accueilli par Laurent Thomas, proviseur du lycée Français de Lomé, j’ai visité les deux sites de l’établissement, conventionné avec l’AEFE, qui accueillent 815 élèves de la maternelle à la terminale.

Tout d’abord, l’école primaire Charles de Gaulle, attenante à l’Institut Français du Togo.Inaugurée en 2016 pour accueillir les maternelles et les primaires, Thérèse Djé, directrice du primaire, nous a fait découvrir des installations offrant un espace satisfaisant et bien partagé.

Le lycée français de Lomé comprend les classes de collège et de lycée.

L’ établissement dispose de salles de sciences et de technologies bien équipées. Toutes les salles de classe sont climatisées et connectées à internet. La médiathèque accueille un espace pour faire de la radio. Très tôt, les jeunes élèves démontrent une réelle dextérité pour monter leurs podcasts. L’armoire des trophées de l’école témoigne d’une solide section sportive.
Le lycée français de Lomé accueille l’Institut régional de formation de la zone Afrique centrale. +d’images

Lycée international Cours Lumière

Rencontre avec Aimée et Marc Mino-Matot, co-fondateurs et dirigeants du lycée international Cours Lumière, qui scolarise 930 élèves de la maternelle à la terminale.

Le Cours Lumière dispose d’un cycle de Prépa ingénieur en partenariat avec l’école d’ingénieur française ESEO.

Créé il y a plus de 20 ans, l’établissement a débuté par les classes de collège qui faisaient défaut à l’époque au Togo. L’établissement accueille à 75% des enfants togolais. Il est le premier pourvoyeur de candidats au baccalauréat de la zone.

Membre de la MLF depuis 2018, cette appartenance leur permet de bénéficier de leurs services sur la pédagogie, la formation et le recrutement.

Depuis deux ans, le lycée prépare également les élèves à l’International Baccalauréat (IB) en anglais-français. Le Cours Lumière est devenu centre préparation pour Cambridge International pour le Togo et le Bénin.

Les cofondateurs saluent la démarche volontariste du Président de la République visant à doubler le nombre d’élèves dans le réseau d’enseignement français. Cette décision politique a entraîné l’homologation de leur établissement après 15 ans d’existence. Une reconnaissance méritée qui a fait la fierté des parents, des enseignants et des dirigeants. +d’images

Culture

Institut Français du Togo

Depuis 2015, l’Institut Français du Togo (IFT), ancien centre culturel français (CCF) a été relocalisé au cœur du quartier administratif de Lomé, face au consulat de France.

Accueilli par Alain Laëron, directeur délégué, j’ai visité l’IFT en compagnie d’Olivier Leloustre, et Charlotte Peiffer, attachée de coopération.

La qualité des installations mises à la disposition des artistes m’a agréablement surpris. Une médiathèque riche de 20.000 ouvrages physiques et près de 350.000 ouvrages numériques grâce à ses deux bibliothèques numériques, Culturethèque et Cairn.

Une grande scène ouverte pouvant accueillir jusqu’à 700 personnes pour des spectacles. Une salle de cinéma numérique de 120 places assises et une salle de conférence de 90 places assises.

Un espace Campus France accompagne les étudiants togolais dans leurs procédures de mobilité pour continuer leurs études supérieures en France. 39% des étudiants togolais choisissent la France pour leurs études supérieures, très loin devant le Sénégal (10%) qui arrive en seconde position, puis la Côte d’Ivoire (6%).

Sciences, Économie et Droit sont les trois filières favorites pour les universitaires togolais en France. En compagnie du Goethe-Institut, l’IFT porte le projet Togo créatif pour favoriser des projets croisés associant des artistes d’Afrique de l’ouest. +d’images

Médias

Lomé-bouge-info

Article paru sur Lomé-Bouge-info lors de mon passage au Togo.

“Visiblement, homme de terrain. Le Sénateur Cadic aime aller au contact des Français du monde entier pour parler avec eux, apprendre d’eux et surtout les écouter.”

Lisez l’article complet en cliquant ICI

En circonscription en Pologne – Gdansk & Gdynia (4-6 sept. 2023)

Rencontre avec Lech Walesa, président de Solidarność et Prix Nobel de la paix

Troisième déplacement en Pologne et première visite la région de Gdansk, accueilli par Alain Mompert, consul honoraire, que je remercie d’avoir organisé mon programme auprès des personnalités polonaises et des acteurs de notre communauté.

En qualité d’administrateur de l’événement “WorldSkills Lyon 2024” qui aura lieu l’an prochain en France, ma visite à Gdansk avait pour but principal d’assister aux EuroSkills Gdańsk 2023 et de soutenir l’équipe de France des métiers.

Une occasion de célébrer et renforcer la relation étroite qui lie la France et la Pologne.

GDANSK

Diplomatie parlementaire

Lech Walesa – Solidarność

Rencontre avec une légende : (g à d) Lech Walesa, président de Solidarność ; Alain Mompert, consul honoraire de France en Poméranie ; Franck Leroux, directeur général de Worldskills Lyon 2024.

Très honoré d’avoir eu le privilège de m’entretenir avec le président Lech Walesa, prix Nobel de la Paix, dans ses bureaux au siège de Solidarność.

Leader du syndicat Solidarność, Lech Walesa a incarné la révolte dans les chantiers navals de Gdansk en 1980. L’électricien de ces chantiers est considéré, aux côtés du pape Jean-Paul II, comme l’initiateur de la révolution qui a abouti à la chute du régime communiste en Pologne et qui a inspiré les autres pays du bloc soviétique.

L’ancien président de la Pologne n’a rien perdu de son enthousiasme pour convaincre de la nécessité de combattre les régimes communistes qui perdurent dans le monde en utilisant une démarche pacifiste.

avec Alain Mompert

Accompagné de Franck Leroux, directeur général de Worldskills Lyon 2024, nous avons parlé des mondiaux des métiers, de la compétition européenne en cours à Gdansk et de l’importance de l’apprentissage, un sujet qui lui tient à cœur.

Merci à Alain Mompert, consul honoraire à Gdansk d’avoir été à l’origine de cette rencontre qui restera assurément un moment inoubliable de ma vie de parlementaire. +d’images

Mairie de Gdansk

Entretien à la mairie de Gdansk avec Monika Chabior, maire adjointe, quelques heures avant la cérémonie d’ouverture d’Euroskills Gdansk 2023.

La ville a organisé par deux fois les finales nationales de la compétition des métiers.

Cette manifestation constitue une opportunité pédagogique pour les écoliers et permet d’accroître les relations entre le réseau éducatif et les entreprises.

800 entreprises partenaires locales accueillent des stagiaires.

L’apprentissage du français séduit 3500 élèves sur Gdansk. 118 classes l’enseignent en ville, 19 dans le primaire, 26 dans les filières techniques et 73 dans les lycées. +d’images

EuroSkills 2023

Cérémonie d’ouverture

EuroSkills Gdańsk 2023 est le premier EuroSkills organisé par la Pologne.

Accueillir l’événement est non seulement la preuve de l’engagement soutenu de la Pologne à maintenir l’enseignement et la formation techniques et professionnels (EFTP) et les compétences en tête des agendas nationaux et européens, mais aussi un moyen de mettre en lumière les réalisations exceptionnelles des jeunes les plus talentueux.

En qualité d’administrateur de WorldSkills Lyon 2024, j’ai assisté à la cérémonie d’ouverture d’EuroSkills Gdańsk 2023, en compagnie d’Alain Mompert, consul honoraire, et des experts de l’équipe de France des WorldSkills.

Professionnels, établissements d’enseignement et employeurs en Europe étaient présents. Avec un événement spectaculaire de musique, de danse et d’énergie juvénile, la 8e édition du Championnat d’Europe des jeunes professionnels a été déclarée officiellement ouverte ce mardi 5 septembre 2023 à Gdańsk, en Pologne.

Le point culminant de la cérémonie a été le défilé des nations, qui a réuni cette année 576 jeunes professionnels talentueux de 32 pays, réunis à Gdańsk pour concourir et avoir la chance de devenir le meilleur d’Europe dans 42 compétences et métiers différents.

Professionnels, établissements d’enseignement et employeurs en Europe. Avec un événement spectaculaire de musique, de danse et d’énergie juvénile, la 8e édition du Championnat d’Europe des jeunes professionnels a été déclarée officiellement ouverte ce mardi 5 septembre 2023 à Gdańsk, en Pologne.

Le point culminant de la cérémonie a été le défilé des nations, qui a réuni cette année 576 jeunes professionnels talentueux de 32 pays, réunis à Gdańsk pour concourir et avoir la chance de devenir le meilleur d’Europe dans 42 compétences et métiers différents .

Les concurrents et les chefs d’équipe des 32 pays ont chacun eu leur moment pour briller sur scène à la Polsat Plus Arena de Gdańsk, où des milliers de spectateurs se sont levés sous des acclamations et des applaudissements enthousiastes.

Parmi les principaux dignitaires présents figuraient Teija Ripattila, présidente du conseil d’administration de WorldSkills Europe, et le professeur Paweł Poszytek, délégué officiel de WorldSkills Pologne et directeur général de la Fondation pour le développement du système éducatif (FRSE).

« Aider les jeunes à développer leurs compétences dans le but d’atteindre le niveau d’excellence professionnelle de classe mondiale sous-tend tout ce que nous faisons à WorldSkills Europe – tout cela parce que nous pensons que les compétences changent les mondes », a déclaré Teija Ripattila, présidente du conseil d’administration de WorldSkills Europe, dans son discours d’ouverture. +d’images

Compétition

Félicitations à Worldskills Pologne qui a organisé cet événement en un temps record.

J’ai assisté au début des épreuves en compagnie d’Alain Mompert, consul honoraire à Gdansk, Franck Leroux, DG de Worldskills Lyon 2024 et des membres de l’équipe qui accompagnent l’équipe de France qui concourt dans 38 métiers sur 42 en compétition.

Très heureux d’avoir observé l’esprit collectif et la constante progression de Worldskills France dans la préparation et l’accompagnement de nos champions français.

Les jeunes engagés dans la compétition, concentrés sur leur objectif, faisaient plaisir à voir. Allez la France !

Organisés tous les deux ans par WorldSkills Europe en collaboration avec 32 pays membres, les concours EuroSkills rassemblent des centaines de jeunes de moins de 25 ans pour concourir afin d’avoir la chance de devenir les meilleurs d’Europe dans les domaines d’expertise professionnelle qu’ils ont choisis.

Les concurrents représentent les meilleurs de leurs pairs et sont sélectionnés pour concourir à EuroSkills après avoir participé à des compétitions nationales organisées dans leurs pays respectifs.

Chez EuroSkills, les concurrents sont mis au défi de réaliser un projet de test ou une série de tâches et de projets dans des délais serrés et selon des codes de pratique compétitifs stricts sur trois jours. Les projets exigent des connaissances et des capacités techniques complexes que les concurrents apprennent et maîtrisent grâce à leurs études et leur formation sur le lieu de travail.

Au total, 572 experts WorldSkills Europe issus de l’industrie et de l’éducation accompagnèrent les concurrents à EuroSkills Gdańsk 2023 au cours de la semaine. Les experts travaillent avec les concurrents jusqu’à deux ans avant le concours, en leur fournissant une formation supplémentaire pour garantir que les jeunes possèdent les compétences et les techniques nécessaires pour atteindre un niveau d’excellence de classe mondiale.

Les experts sont également responsables de la création des projets de test, chacun étant conçu selon les normes professionnelles les plus élevées spécifiques à l’industrie. +d’images

WorldSkills Lyon 2024

Entretien avec David Hoey, CEO WorldSkills International, et Laurence Gates, CEO WorldSkills Europe et membre du Board WorldSkills International à l’issue de ma visite pour le lancement des compétitions en compagnie de Franck Le Roux, directeur général WorldSkills Lyon 2024.

Administrateur de WorldSkills Lyon 2024, j’ai eu l’opportunité de bénéficier de leur expertise et de leurs conseils qui sont précieux pour préparer l’événement qui aura lieu dans moins d’un an sur les rives du Rhône.

Dans une semaine à Lyon, je participerai au conseil d’administration qui nous permettra de faire le point sur notre état de préparation à l’occasion des finales nationales sur le site qui accueillera la compétition mondiale du 10 au 15 septembre 2024.

Diplomatie économique

Sunreef Yachts

Visite du chantier entièrement neuf, Sunreef Yachts, en compagnie de Sylvain Danion, directeur général et d’Alain Mompert, consul honoraire de France en Pomeranie.

La société est présidée par son fondateur, Francis Lapp, un alsacien qui a décidé d’installer son chantier en 2002 dans la ville portuaire de Gdansk, réputée pour sa main d’œuvre exceptionnelle et sa longue tradition de construction navale. Elle emploie environ 3000 collaborateurs.

Avec la mise à l’eau du Sunreef 74, premier catamaran de luxe hauturier équipé d’un flybridge, Sunreef Yachts a révolutionné les principes de la conception des multicoques.

La société a remporté de très nombreux prix et ses navires ont séduit des personnes internationalement connues comme le tennisman Rafael Nadal ou le pilote de formule 1 Nico Rosberg.

Le site de production ultramoderne est équipé de dispositifs de pointe, notamment la plus grande machine CNC d’Europe. Toutes les activités concernant le composite, la charpenterie, le textile et la peinture sont opérées au sein d’une seule infrastructure pour un maximum de qualité et d’efficacité.

Tous les bureaux sont interconnectés et disposent d’un accès direct aux halls de production, donnant l’opportunité à chaque ingénieur, chef de projet et designer de superviser le processus de fabrication. +d’images

Devoir de mémoire

Cimetière militaire français

Visite du cimetière militaire de Gdansk qui rassemble 1152 corps de Français morts sur le territoire polonais, lors des conflits en 1870 et lors des deux Guerres mondiales. 329 disparus enterrés sur ce site n’ont pas pu être identifiés.

Alain Mompert, consul honoraire, s’est beaucoup investi pour les activités mémorielles et améliorer l’entretien de ce lieu.

Le général de Gaulle en 1967, puis François Mitterrand en 1989, se sont rendus dans ce cimetière. Inauguré en 1961, il est situé sur une parcelle de terrain de 11 500 m2 à l’ouest de la ville de Gdansk, cédée en 1948 pour 99 ans aux autorités françaises par Varsovie.

Une rénovation récente a refait toute la clôture qui longe le cimetière. Un portail d’entrée, à la hauteur de ce lieu mémoriel, a été construit. Dernière étape de ce chantier, la rénovation complète de la maison du gardien est en cours. Elle pourra être utilisée pour des pots ou de petits événements mémoriels. Alain Mompert espère que les travaux seront terminés pour les cérémonies du 11 novembre en présence du nouvel ambassadeur. +d’images

GDYNIA

Diplomatie parlementaire

Mairie

Entretien avec Katarzyna Gruszecha-Spychala, maire adjointe de Gdynia, ville côtière de la Pologne et un port important de la baie de Gdańsk.

Nous avons évoqué les différents secteurs d’opportunités offerts par la ville pour les secteurs du tourisme, l’industrie maritime et les start-ups technologiques.

Des facilités comprenant des espaces de bureaux bon marché et des conseils pour l’obtention de brevets sont proposées à ces dernières pour leur permettre de débuter dans les meilleures conditions.

La maire adjointe s’est réjouie d’observer mon intérêt marqué pour les écoles publiques de la ville numéro 2 et 13 qui font une place importante à l’apprentissage des langues. +d’images

Communauté française

Réception

Pour mon premier déplacement en Poméranie à l’occasion de EuroSkills Gdańsk 2023, Alain Mompert, consul honoraire à Gdansk, a organisé une réception à l’agence consulaire en compagnie de son épouse Grazyna, pour me permettre d’échanger avec des représentants de la communauté française.

Si 270 compatriotes sont enregistrés officiellement sur le registre dans la région, on estime leur nombre à 1100 résidents.

Étudiants Erasmus, anciens élèves de l’école française qu’Alain Mompert a créé dans la ville, compagnon en chaudronnerie reconverti en enseignant de français, avocat, docteur, radiologue, fabricant de navires… j’ai apprécié la variété des parcours des personnes rencontrées.

Enseignement, culture, opportunités d’affaires, nous avons échangé sur de nombreux sujets.

Merci à Alain et Grazyna pour leur accueil et pour leur engagement en faveur de l’amitié franco-polonaise. Ce fut une bien belle soirée pour débuter mon troisième déplacement en Pologne. +d’images

Enseignement

Lycée No2 de Gdynia

Visite du lycée de formation générale n°2 aux sections bilingues à Gdynia qui bénéficie du label France Éducation et constitue la suite naturelle pour les élèves issus de l’école française créée dans la ville par Alain Mompert, consul honoraire de France en Pomeranie

Lors de ma rencontre avec Elżbieta Zaręba, directrice, j’ai appris que le français était la 3ème langue la plus enseignée après le polonais et l’anglais, mais devant l’allemand et l’espagnol.

Dans la séquence précédente, j’ai échangé avec plusieurs dizaines d’élèves sur le rôle d’un sénateur, les raisons de mon déplacement à Gdansk et les valeurs qui fondent mon engagement en politique.

Merci aux enseignants et à la directrice pour la chaleur de leurs propos à l’issue de la rencontre avec les élèves. +d’images

École maternelle française et primaire

Visite de l’école maternelle française créée en 2001 par Alain Mompert, consul honoraire de Gdansk, avec 4 élèves et qui en compte désormais 117.

J’ai assisté au jour de rentrée scolaire dans la bonne humeur.

60 enfants se répartissent en 3 classes de maternelle. 57 élèves répartis du cours préparatoire à la classe de 4ème suivent des cours de français renforcés en complément du programme polonais offert au sein de l’école publique numéro 13.

Ces élèves passent le DELF pour attester de leur niveau de français. +d’images

Une idée qui vole haut !

Joëlle Garriaud-Maylam n’est jamais à court d’idée pour valoriser la langue et la culture française hors de ses frontières. Sa dernière inspiration concerne les distractions en vol de la compagnie Air France. Notre sénatrice des Français de l’étranger lui suggère d’étoffer son bouquet de programmes avec une rubrique du genre “Langues et cultures”. Les voyageurs auraient ainsi le loisir d’apprendre quelques rudiments de français avant de débarquer, mais aussi de s’imprégner de notre histoire ou bien encore de découvrir nos atouts économiques. Et pour les enfants, il faudrait des modules de jeu pour l’apprentissage de notre langue. Un effort de promotion bien légitime pour une compagnie d’aviation nationale, estime-t-elle.

Pour la sénatrice, ce type de programme pourrait se décliner vers tous des pays desservis par Air France prouvant notre respect de la diversité culturelle, mais aussi notre respect des us et coutumes, s’évitant ainsi incompréhensions et indélicatesses.

Une idée qui paraît évidente, mais qui n’existe pas. Encore fallait-il y penser.

Joëlle Garriaud-Maylam a officiellement soumis son projet au ministre des affaires étrangères et européennes par une question écrite (n°13559 – JO du Sénat du 20/05/2010).

Photo Flickr de Austinevan

Quel bilan après 10 ans pour Flam ?

On connait de longue date l’implication de la sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam en faveur des enfants binationaux qui ne peuvent pas être scolarisés dans des établissements d’enseignement français. Souvent loin de Londres, ils sont plus de 1300 dans ce cas à fréquenter les petites écoles FLAM ou “écoles du samedi” pour se sensibiliser au français. Leur nombre a doublé ces deux dernières années ! (Lire aussi : “Joëlle Garriaud-Maylam, tout feu tout FLAM” du 19 avril 2010)

Le programme Flam (Français langue maternelle) va fêter ses dix ans.

Il a été initié par le ministère des Affaires étrangères (direction générale de la coopération internationale et du développement) et la sénatrice interroge donc le ministre pour “savoir si un bilan détaillé de ce programme a été réalisé, afin d’en analyser les résultats et, le cas échéant, d’y apporter les améliorations jugées nécessaires.” (Question écrite n° 13481 – JO Sénat du 13/05/2010)

Photo Flickr de ww.jzx100.com

Plan Ecole (16) : Anticiper les besoins des Français du Royaume-Uni en matière d’enseignement

Notre ambassadeur, Maurice Gourdault-Montagne, a une nouvelle fois réuni aujourd’hui les membres du Plan-Ecole à la Résidence.

Le conseil d’administration de l’AEFE se tenant au même moment à Paris, Carole Rogers m’a représenté à cette réunion. Après l’introduction de l’ambassadeur, Carole a lu le texte que j’avais préparé (voir ci-dessous).

Il était destiné à exprimer mes observations sur les progrès manifestes du Plan-Ecole au Royaume-Uni et à demander la création d’un groupe de travail sur l’exploitation des données informatisées disponibles auprès du lycée et du consulat.

Michel Monsauret, attaché de Coopération éducative en charge du Plan-Ecole pour l’ambassade de France au Royaume-Uni m’a appelé pour m’informer de l’accueil favorable fait à ma demande lors de cette réunion.

Cette initiative nous permettra de définir des indicateurs pertinents en nous fondant sur les données statistiques recueillies dans les établissements scolaires et au consulat.

Le recours systématique à ces indicateurs devrait améliorer notre capacité à anticiper sur les attentes des Français vivant Outre-Manche en matière d’enseignement.

Monsieur l’Ambassadeur, Mesdames, Messieurs,

Tout d’abord, je vous prie de bien vouloir excuser mon absence liée à la tenue, ce jour, du conseil d’administration de l’AEFE à Paris.

Comme l’a justement rappelé le sénateur André Ferrand aux 20 ans de l’AEFE, le Plan-Ecole de Londres n’a pas d’équivalent dans le réseau. Je suis heureux et reconnaissant de l’écoute et du soutien du sénateur Ferrand, président de l’Anefe pour obtenir la garantie de l’Etat au prêt accordé pour financer le site de Kentish Town.

L’ouverture annoncée de Kentish Town en septembre 2011 est une avancée significative pour atteindre le premier objectif du Plan. Cette réussite est modélisable et reproductible. Il faut dès à présent envisager la suite.

De nouvelles initiatives pour ouvrir des classes de primaire émanant de structures privées apparaissent. Le nombre de places de collège risque d’être encore insuffisant pour répondre à la demande. Certains évoquent aussi la nécessité impérieuse de création de structures de type lycée.

Le développement de partenariats avec les établissements britanniques qui pourront déboucher tant sur le Bac International que sur des certifications technologiques est une piste que nous ne pouvons ignorer.

La définition des objectifs initiaux du Plan-Ecole s’appuyaient sur des données statistiques. Il faut systématiser le recours aux indicateurs pour permettre une prise de décision éclairée.

Je demande la création d’un groupe de travail sur l’exploitation des données informatisées disponibles auprès du lycée et du consulat pour anticiper sur les besoins.

Les questions abordées par les groupes de travail sur les frais d’écolage et la gestion de la carte scolaire n’ont pas apporté de réponses mais multiplié les pistes de réflexion.

Le groupe chargé de réfléchir à une évolution du fonctionnement de l’EGD est parvenu à une avancée significative. La création d’une « Commission permanente » a été décidée pour assurer un fonctionnement plus démocratique, renforcer la concertation et définir les orientations budgétaires. J’attends de cette Commission permanente des décisions de nature à modérer l’augmentation des frais de scolarité.

Je défends cette démarche, ce jour, auprès du conseil d’administration de l’AEFE afin que tous les EGD du monde puissent s’inspirer du nouveau fonctionnement du lycée Charles de Gaulle à Londres.

La communauté française doit aussi se mobiliser au-delà de Londres dans l’atteinte de l’objectif 2 du Plan-Ecole qui est la meilleure réponse au besoin de scolarisation des familles en dehors de Londres. Nous devons imposer un label France.

Monsieur l’Ambassadeur, votre engagement personnel dans ce domaine a valeur d’exemple pour les élus. Je me tiens à la disposition des services culturels pour les assister dans cette démarche.

Enfin, je souhaite saluer l’engagement renouvelé de la sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam qui contribue cette année à un projet de développement d’une méthode d’apprentissage du français en faveur des 1,300 enfants binationaux regroupés dans les 28 petites écoles FLAM du Royaume-Uni.

Photo Flickr de Vasta

Invitation de l’UFE à célébrer en famille le 70ème anniversaire de la Bataille d’Angleterre, samedi 12 juin 2010

L’UFE de Grande-Bretagne organise un événement familial et de mémoire au musée de la RAF à Londres pour célébrer le 70ème anniversaire de la bataille d’Angleterre :

Samedi 12 juin à partir de 14h30

Cette rencontre sera l’occasion de nous retrouver en compagnie des présidents d’associations, d’anciens combattants, d’officiers et sous-officiers

de réserve, des membres de l’ordre national du mérite et du souvenir français, afin que toutes les générations célèbrent ensemble ce grand moment d’histoire autour d’une pause café offerte par votre équipe UFE.

The Battle of Britain… a été un moment décisif pour contrer la progression des troupes nazies en Europe. Venez découvrir l’ampleur spectaculaire d’un combat titanesque, mettant en valeur les mythiques avions Spitfires et Hurricanes.

Le Musée de la RAF captive petits et grands. Situé près de Hendon, au nord de Londres, un hall est consacré à la bataille d’Angleterre. Vous y verrez de véritables avions de guerre, de multiples documents et des films d’époque, mais aussi un panorama des débuts de l’aviation à nos jours. Une leçon d’histoire et une myriade d’activités où les enfants sont les bienvenus

A bientôt pour partager ce moment convivial et historique.

Entrée libre !

Merci de réserver auprès de Anne Vigouroux

anne.vigouroux@yahoo.co.uk   –   07824 596 562

Royal Air Force Museum – Grahame Park Way – London – NW9 5LL (Métro : Colindale – Northern Line)

Photo Flickr de Adelaide Archivist

Le “plan Kouchner” pour l’enseignement français à l’étranger

Bernard Kouchner souhaite présenter en conseil des ministres, avant l’été, son “plan de développement de l’enseignement français à l’étranger”, dont il nous a révélé la teneur lors des premières Rencontres mondiales de l’AEFE, la semaine dernière.

Avant d’aborder le futur de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), le ministère des Affaires étrangères a exprimé sa vive gratitude et sa fierté aux acteurs d’un réseau de 460 écoles, implantées dans 130 pays, qui contribuent à notre rayonnement national par l’éducation.

Le président de la République avait d’ailleurs confirmé, le 20 mars dernier, à l’occasion de la Journée internationale de la francophonie, que “la question des lycées et des écoles françaises, en cette période de disette budgétaire, est absolument incontournable et doit être sanctuarisée.” Nicolas Sarkozy s’est même félicité que 5.000 élèves supplémentaires s’inscrivaient chaque année dans le réseau AEFE (Lire : “Le président de la République réaffirme son attachement au réseau des écoles françaises à l’étranger”).

Question budget, Bernard Kouchner a rappelé que son ministère affectait plus de 500M€ à l’AEFE. Il a toutefois exprimé son inconfort face à l’engagement de gratuité pris par le chef de l’Etat en faveur des lycéens français de l’étranger. Le ministre est actuellement en recherche de solution budgétaire, en liaison avec deux parlementaires à qui il a demandé une “étude d’impact” (Geneviève Collot, députée de l’Essonne, membre de la commission des Affaires étrangères et présidente du groupe d’étude sur les Français de l’étranger et Sophie Joissains, sénatrice des Bouches-du-Rhône, membre de la commission de la Culture et de l’Education) .

S’il parvient à élargir la politique des bourses, Bernard Kouchner ne cache pas le “risque d’éviction progressive” des enfants de familles étrangères qui ne pourraient plus suivre la hausse des coûts de scolarité. Constat désolant qui bat en brèche le principe fondamental de mixité prôné par l’AEFE et la volonté du ministre d’une plus grande ouverture culturelle vers le pays d’accueil.

M. Kouchner a expliqué comment résoudre le dilemme suivant : rendre le modèle éducatif français toujours plus attractif dans un monde ouvert, tout en réduisant ses marges budgétaires. Rappelons que l’AEFE gère déjà 250.000 élèves, soit une augmentation de 50% en 20 ans.

C’est le point clé du plan Kouchner : il faudra “organiser une redistribution plus équitable des moyens entre les différents pays et zones géographiques.”

Nous avons eu l’occasion d’évoquer les disparités entre pays qui se justifiaient seulement par le poids d’un passé révolu (Lire : “Budget – Comment faire face enjeux du réseau AEFE ?” du 14 mars 2010)

Par ailleurs, le ministre Kouchner a dévoilé “deux grandes orientations novatrices” :

1 – La création d’un label “France-Education” : Il s’agit de valoriser des parcours éducatifs en français au sein même des établissements étrangers, dans le cadre de leur coopération avec le réseau AEFE.

2 – Attirer nos bacheliers vers notre enseignement supérieur : La fuite des cerveaux débute très tôt à l’étranger…. Sitôt bacheliers, nos petits Français filent dans les universités de leur pays d’accueil, tandis que nos élèves étrangers, eux, regagnent leur système national. Comment faire pour les orienter vers nos facs et nos grandes écoles ? “Nous allons tout faire”, a indiqué pour l’instant Bernard Kouchner.

Je serais très heureux que son plan trouve un écho favorable au gouvernement, car il me semble restaurer les principes fondamentaux de l’AEFE (universalité, ouverture, mixité….) tout en intégrant les nouveaux enjeux auxquels la France est confrontée (globalisation, crise, nouvelles technos…).

Enfin, pour l’anecdote, j’avoue avoir été sensible à l’hommage que le ministre a rendu aux élus à l’AFE (que j’ai l’honneur de représenter au conseil d’administration de l’AEFE) en les qualifiant d’avocats permanents et convaincants de notre réseau scolaire.

Discours de Bernard Kouchner du 9 avril 2010 aux Rencontres mondiales de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) qui célébrait ses 20 ans.

Inscriptions en maternelle à CDG: Deux tiers des demandes refusées !

Un chiffre, un seul chiffre qui fait froid dans le dos : 65% des demandes d’inscriptions en maternelle pour Charles de Gaulle et ses annexes à Londres viennent d’être rejetées par manque de place !

Nouvelle démonstration, s’il en était besoin, de l’absolue nécessité d’ajouter 500 places par an dans nos écoles françaises au Royaume-Uni, ce qui constitue le premier objectif du Plan Ecole et qui concerne l’enseignement primaire et secondaire (Lire aussi : “Plan Ecole (9) : Augmenter le nombre de places dans les écoles françaises (objectif 1)” du 22 juin 2008).

Le 23 mars dernier, la première commission d’Affectation de maternelle a examiné 430 dossiers pour répondre favorablement à 150 familles seulement, soit 35% des requêtes. Ces enfants ont été jugés admissibles pour Charles de Gaulle et ses annexes : André Malraux, Wix, Marie d’Orliac (ci-joint le tableau par écoles du nombre de refus et d’affections, publié sur le site du lycée)

Voilà pour les maternelles. Pour les plus grands, une commission de l’Elémentaire a eu lieu hier, 14 avril, et c’est à peu près du même ordre : 35% d’heureux élus.

Quant au niveau collège, juste pour vous donner une idée : les demandes d’inscription en 6ème représentent aujourd’hui l’équivalent de 17 classes ! Le lycée Charles de Gaulle ne peut offrir que 13 classes de 6ème à la rentrée prochaine.

Pour ceux qui n’ont pas reçu de réponse positive, il faut désormais attendre la prochaine réunion de la commission d’Affectation et compter sur des départs ou désistements…

500 nouvelles places par an, vous disais-je tout à l’heure….

Je me souviens qu’à la même époque, l’an dernier, lors d’une réunion du Plan Ecole, certains esprits chagrins doutaient du bien fondé d’ouvrir un nouveau collège à Londres, d’autant que la crise devait refroidir les ardeurs parentales.

Depuis, nous avons identifié et acquis le site de Kentish Town qui accueillera 3 classes de 6ème dès septembre 2011.

Certes, nous avons toujours la sensation de colmater les brèches, face au flot grossissant des demandes, mais le Plan Ecole gagne chaque jour en légitimité et il impose déjà de considérer un nouvel établissement succédant à celui de Kentish Town.

Photo Flickr de Darque 9

Maurice Gourdault-Montagne fait rimer ambassadeur et facilitateur

Je vous recommande la lecture de l’article “Maurice Gourdault-Montagne, un ambassadeur hautement stratégique” que vient de publier Le Petit Journal, sous la plume de Tiphaine Beausseron.

Maurice Gourdault-Montagne, Ambassadeur de France au Royaume-Uni depuis décembre 2007

Saviez-vous que M. Gourdault-Montagne était précédemment ambassadeur de France à Tokyo ? Son parcours diplomatique l’a conduit aux quatre coins du monde pour soutenir le développement économique et culturel de la France, en valorisant ses atouts auprès de décideurs locaux sur des sujets les plus divers.

Nommé il y a deux ans au Royaume-Uni, notre ambassadeur a été le personnage clé du lancement du Plan Ecole, soucieux d’y associer les représentants de notre communauté scolaire et ses élus.

Habile rassembleur, animateur bienveillant, il fallait ce fin diplomate pour tenir la partition avec rigueur, mais sans rigidité.

Samedi soir, l’Ambassadeur est revenu sur le Plan Ecole dans un discours s’adressant aux 400 convives réunis par l’Association des parents d’élèves (APL) pour une soirée de gala destinée à recueillir des fonds en faveur du lycée Charles de Gaulle et du Fond d’aide à la scolarité (Welfare Fund).

Le point d’orgue restera l’acquisition du site de Kentish Town pour en faire le second collège français de Londres, dès la rentrée 2011.

Il n’y avait pas eu de second collège à Londres depuis… 1915 !

De plus, ce site accueillera l’école maternelle et primaire londonienne l’Ile aux Enfants qui voit sa pérennité assurée.

Lire l’article du Petit Journal : “Maurice Gourdault-Montagne, un ambassadeur hautement stratégique”

Crédit photo Ambassade de France

Budget – Comment faire face enjeux du réseau AEFE ?

Après avoir brossé le décor général du budget de la France lors de la première partie de son intervention au cours de la 12ème session de l’AFE à Paris, le représentant du ministère du Budget, Arnaud Phelep, a évoqué les enjeux auxquels est confrontée l’AEFE. En prise avec les préoccupations budgétaires des conseillers AFE, M. Phelep a porté un regard critique sur le réseau d’établissements de l’Agence pour l’enseignement du français à l’étranger (AEFE) en nous exhortant à réfléchir à son redéploiement vers plus d’efficience et d’économie.

Il pense que 3 questions devront trouver leur réponse :

1 – Le réseau recouvre-t-il nos objectifs ?

Ce réseau s’articule entre 451 écoles sur 130 pays, réunissant près de 250.000 élèves. Pour l’entretenir, l’Etat va consacrer 421M€ en 2010 , soit +8,7M€ que l’an dernier (le double de ce qu’autoriserait l’inflation prévisionnelle de 1,2%).

Quelle est la meilleure façon de propager notre culture et notre pédagogie dans le monde ? Faut-il ouvrir de nouvelles enseignes, par exemple ? Est-ce suffisant de disposer de 451 instituts ?

Comparés à nous, nos voisins font pâle figure : 23 établissements pour l’Espagne, 84 pour Royaume-Uni ou 132 seulement pour l’Allemagne. A noter que les Etats-Unis ne comptabilisent même pas 200 écoles, soit deux fois moins que la France…

Et pourtant…. le réseau AEFE ne couvre pas la carte de nos expatriés : on ne dénombre que 6 établissements en Asie et un seul en Amérique latine, contre 23 établissements au Maroc ! Ou bien encore, 12% des enfants français expatriés vivent aux USA, mais ils ne représentent que 5% des élèves scolarisés dans le réseau.

Le poids de notre histoire (coloniale) explique certaines disparités, mais peut-on imaginer une nouvelle donne ? Quel est aujourd’hui le pilotage stratégique de l’AEFE ? Comment assumer un développement vers de nouvelles zones émergentes ?

2 – Les moyens humains sont-ils bien répartis ?

L’Agence pour l’enseignement du français à l’étranger (AEFE) dénombre 1200 expatriés, 600 enseignants et 600 personnel d’encadrement.

Il faut savoir qu’un enseignant expatrié coûte 4 fois plus cher qu’un résident local (titulaire de la fonction publique, évidemment).

Il serait souhaitable de se fixer une doctrine d’emploi pour favoriser la ressource la moins onéreuse. Par exemple, limiter l’expatriation aux postes d’encadrement (proviseur, adjoint, agent comptable) ou bien aux pays “difficiles” qui justifient une incitation salariale.

Est-ce le cas au Maroc où travaillent 148 expatriés (soit 12% de l’effectif expatrié) ou bien en Espagne où sont détachées 48 personnes ?!

En poussant encore le bouchon, sur le terrain pédagogique, faut-il absolument qu’un élève scolarisé à Vierzon ou à Mogadiscio suive un programme cloné à l’identique ? Quid des classes bilingues ou de l’ouverture au monde ?

3 – La structure du réseau est-elle adaptée ?

Sur 451 établissements dépendants de l’AEFE dans le monde, on dénombre 77 écoles au statut EGD (établissement en gestion directe), 166 conventionnés et 208 homologués.

Le recours aux EGD constitue le “droit commun”, déplore Arnaud Phelep. Or, un établissement en gestion directe (EGD) coûte en moyenne 20% de plus à l’Agence qu’une école conventionnée. Et pour cause, dans ce système tout est géré depuis Paris, de la mutation d’un prof au remplacement d’une chaise…

Je partage l’avis du représentant de Bercy qui soutient que la gestion directe devrait devenir l’exception, notamment lorsqu’un pays d’accueil exige ce genre de structure ou bien s’il existe une impossibilité de constituer localement un comité de gestion. Est-ce le cas dans un seul pays d’Europe occidentale ? Non. Et pourtant, 27 EGD y sont implantés, soit un quart du total !

Le système de gestion directe est rarement utilisé par nos partenaires : zéro cas pour l’Allemagne ou seulement 21 établissements pour l’Espagne.

Dès lors, M. Phelep propose une stricte définition des critères (EGD, conventionnés, homologués) et la sortie de la gestion directe pour tous les établissements dont cela ne se justifie pas.

J’abonde dans le sens de M. Phelep lorsqu’il suggère le recours à d’autres formules pédagogiques (classe bilingue, accord de partenariat…) sur le modèle de ce que font nos partenaires européens pour développer leur réseau.

Présentation de M. Arnaud Phelep au sujet de l’AEFE

Plein écran, cliquez sur la touche ‘full’ et ‘Echap’ pour revenir.

Photos  Fickr de Luc Legay

INFOLETTRE n°229 – 29 décembre 2023

Lire : l’INFOLETTRE n°229 – 29 déc 2023Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

ÉDITO

AU SÉNAT
. Ma question au Gouvernement sur le procès de Jimmy Lai à Hong Kong
. CMP pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration : pourquoi nous nous abstenons
. PLF2024 – Action extérieure de L’État – Discussion générale
. PLF2024 – Publication de mon rapport sur la cybersécurité (programme 129)

EN CIRCONSCRIPTION
> ROYAUME-UNI – Londres (2 & 10 au 12 nov. 2023)
> IRLANDE – Dublin (16-17 nov. 2023)
> BRÉSIL (1/2) – Brasilia (20-23 nov. 2023)
> BRÉSIL (2/2) – São Paulo (23-24 nov. 2023)
> MAROC (1/2) – Casablanca (30 nov. – 1 déc. 2023)
> MAROC (2/2) – Meknès, Fès (2-4 déc. 2023)

INSTITUT FRANÇAIS
. Institut français – Conseil d’administration

DIPLOMATIE PARLEMENTAIRE
. Ambassade du Brésil – Transition énergétique
. Élargissement de l’UE – Bosnie-Herzégovine
. Réception de la co-Présidente de Bosnie-Herzégovine
. Accueil de la vice-Présidente de Bulgarie

NARCOTRAFIC – Commission d’enquête
. Vice-président de la commission d’enquête au Sénat
. Comment faire face à 50 mules par avion ?
. Quelles sont les peines réellement prononcées ? Comment protéger nos enfants ?
. Identité numérique, recrutement des factions en prison…
. Utiliser l’intelligence artificielle pour repérer automatiquement les véhicules des trafiquants
. Présomptions de blanchiment : Hong Kong ne répond plus…

SÉNAT – Accueil de délégations
. Légion d’honneur – Diner-débat au Sénat
. Centenaire de l’ANFB, anciens combattants franco-britanniques

QUESTIONS ÉCRITES
. Compétences des conseils consulaires en matière de visa
. Journées défense et citoyenneté organisées à l’étranger
. Coopération : pourquoi un visa entre la Guyane et le Brésil ?

Découvrir l’InfoLettre n°229

Haïti, année zéro

J’ai reçu un nouveau message de Jacques Marie, conseiller pour les Caraïbes, qui réagissait à l’email de notre collègue au Canada nous avertissant d’un bref tremblement de terre ressenti hier à Ottawa.

Je vous incite à lire ces quelques mots doux-amers sur l’état de l’ile quelques mois après le désastre humanitaire. La situation est stable, mais l’équilibre est précaire tant ce pays est fragilisé à l’extrême. Le moindre orage abat les ruines branlantes et bouche les égouts. L’espoir fait vivre, ici plus qu’ailleurs. Alors, les enfants chahutent et rient en allant à l’école sous une tente. A l’image de ces camelots ambulants, chacun essaie de retrouver une place, un rôle, au jour le jour.

Stupeur et tremblement dans ton vieux continent heureusement plus stable semble t-il que la microplaque sur laquelle je me trouve et qui semble ne plus bouger beaucoup ce qui n’est pas sans être inquiétant : en effet, une petite secousse de l’ampleur de celle que vous venez de connaitre à Ottawa de 5.5 serait suffisante pour causer des dégâts considérables dans le pays qui souffre, ces jours-ci, de pluies et je doute que la maison où je me tiens actuellement résistera à une nouvelle secousse, même d’une ampleur plus supportable pour des pays organisés.

On peut de notre coté consulter en temps direct les enregistrements du sismographe dont fut doté le lycée français Alexandre Dumas il y a quelques années, grâce en partie à une réserve parlementaire (http://www.lycee-a-dumas-pap-aefe.org) ; ce séismographe a bien entendu enregistré pleinement les secousses de janvier en Haïti et nombreux d’entre-nous le consultent en temps direct et reçoivent les nouvelles de l’USGS qui montre quand même une recrudescence depuis janvier de tremblements de terre aux confins des limites de toutes les plaques de subduction.

Merci d’avoir pensé à nous et je profite de ce rappel à des évènements cruels pour vous dire que la situation ici semble piétiner : les pluies régulières et les premières dépressions tropicales accompagnées de vents rendent la situation des déplacés, dans les abris de fortune qui ont fleuri sur toutes les places et endroits un tant soit peu libres de la capitale et de ses banlieues, de plus en plus précaire. Les maisons continuent à être démolies ou tomber toutes seules envahissant les quelques routes qui restent encore carrossables de gravats qui ne peuvent être évacués à la même vitesse que les démolitions. Derrière les ruines et les premières démolitions, apparaissent d’autres et d’autres ruines nous rappelant à chaque instant l’ampleur des dégâts. Du coup, tous les égouts sont bouchés et la moindre pluie transforme en torrents les rues dévalant des hauteurs.

La vie a repris son cours sur les gravats sur lesquels prospère les maigres étals des vendeurs de tout, qq bananes – corossols, mangues légumes côtoient des pièces détachées de toute sorte, des médicaments ou placébos issus de laboratoires parallèles internationaux, des petits sachets de plastique d’eau rafraichis dans des seaux avec un peu de glace. Le tout devant un ballet de grosses voitures CD et plaques ONG internationales souvent beaucoup trop grosses pour les routes locales transportant consultants internationaux fort de leur inexpérience et des ONG dont les frais généraux font un bond en avant. Le tout bien entendu sous l’oeil vigilant des troupes de la Minustha armées comme si c’était l’Afghanistan, posant un œil inquisiteur sur tout ce qui bouge, prêt à on ne sait pas trop bien à quoi… ? Pour dire que l’argent n’arrive pas à la base, sauf par des emplois qui permettent à des petites gens d’avoir un salaire. Entre temps, Business Is Business et le défilé des entrepreneurs de tous poils, origine est impressionnant saturant l’aéroport qui n’en peut plus. Beaucoup de discussions à tous les niveaux pour tenter s’extirper d’un labyrinthe qui n’a peut- être pas de sortie.

Et au milieu de tout cela une lueur d’espoir – une grande bouffée d’oxygène – les petits écoliers et petites écolières dans des uniformes de leur école, impeccables, repassés, socquettes blanches, cheveux au “carreau” nattés qui rient qui pleurent qui revivent un semblant de vie d’enfant se rendent à leur école qui ont repris dans des tentes ou des espaces de fortune avec des professeurs souvent mal payés. On supporte ainsi les embouteillages que causent les sorties ou entrées de ces mini-écoles mini-lycées presque avec joie de voir en cette jeunesse toute neuve qui regagne une certaine insouciance, un futur que tous espère meilleur.

Dans quelques jours je vous avertirais et posterais sur mon site des photos et un rapport de l’aide que nous essayons d’apporter à quelques projets.

Amicalement – Jacques Marie

Photo Flickr de insidedisaster et de bbcworldservice

Franck Riester succède à Olivier Becht

En déplacement au Royaume-Uni, je regrette de ne pas avoir pu participer au passage de témoin entre Olivier Becht et Franck Riester, ce 9 février.

J’adresse mes plus vives félicitations à Franck Riester pour sa nomination. J’ai apprécié le remarquable travail de proximité avec les parlementaires comme ministre des relations avec le parlement.

Il retrouve le portefeuille ministériel du commerce extérieur qui était le sien de juillet 2020 à juillet 2022. Ses preuves ont été faites de ce côté.

En supplément de l’attractivité et des Français de l’étranger, le premier ministre a également confié la responsabilité de la francophonie à Franck.

Je me réjouis de l’opportunité de travailler à nouveau en soutien de son action au bénéfice, entre autres, de nos compatriotes établis hors de France.

J’adresse également ma sympathie et ma gratitude à Olivier Becht pour la qualité de son engagement comme ministre en charge du commerce extérieur, de l’attractivité économique et des Français de l’étranger.

Olivier a exprimé dans la presse sa fierté d’avoir pu œuvrer pendant 18 mois au service de la compétitivité nationale. Ses résultats le justifient.

Ses 61 déplacements internationaux démontrent son investissement , sans retenue, pour valoriser les entreprises françaises, comme je l’ai observé chez Sanofi à Hô-Chi-Minh-Ville, en mars dernier.

Dans son rôle de ministre des Français de l’étranger, Olivier s’est révélé déterminer à accélérer la mise en œuvre des principaux chantiers dans le domaine consulaire, notamment en termes de dématérialisation et de sécurité.

Je lui suis reconnaissant d’avoir initié le « Pass Éducation langue française », destinée au public d’enfants français à l’étranger, dont 80% ne fréquente pas le réseau AEFE, pour lui permettre simplement de parler français. Une solution que j’appelais de mes vœux depuis dix ans.

Je souhaite à Olivier Becht le meilleur pour l’avenir.

Plan Ecole (3) : Avez-vous des suggestions sur le plan en gestation ?

Une réunion animée par Michel Monsauret, conseiller culturel adjoint de l’ambassade de France, destinée à répondre à cette question :

Quel réseau d’enseignement français en Grande-Bretagne voulons-nous dans cinq ans et comment parvenir à le constituer ?

le 21 mai prochain à Ambassade de France à Londres.

Elle contribuera à la finalisation du Plan Ecole pour le Royaume-Uni, dont nous avions fait notre cheval de bataille lors de la dernière campagne pour l’élection de notre liste à l’AFE.

Si vous souhaitez discuter avec moi avant la tenue de cette réunion, je serais content d’entendre vos suggestions et points de vue sur le sujet. Veuillez me faire parvenir un email à olivier@cinebook.co.uk.

Une première réflexion sur le développement de l’enseignement français au Royaume-Uni avait été mise en place l’an dernier. Elle s’est poursuivie cette année par la définition sommaire d’une stratégie dont l’objectif global est :

Augmenter de façon sensible et rapide la capacité de scolarisation au Royaume-Uni des enfants français dans un cursus qui préserve les apports linguistiques et culturels nécessaires à une éventuelle insertion dans le système scolaire ou universitaire français.

Par les moyens suivants :

– Développant les filières bilingues dans le cadre de partenariats avec les établissements anglais publics (maintained schools) ou privés (Independents schools).

– Développant les possibilités d’implantation de la Mission Laïque ou des Ecoles Européennes dans les sites où les entreprises françaises sont implantées.

– Encourageant le développement des initiatives associatives telles que celles qui bénéficient du programme « FLAM » (Français Langue Maternelle)

– Poursuivant la stratégie d’implantation d’école du type « Wix » dans les « boroughs » de Londres et des environs.

Photo Flickr de Pink Sherbet.

ANEFE : 4 nouveaux membres et un renouvellement

Quatre nouveaux membres ont adhéré à l’ANEFE (Association Nationale des Écoles Françaises de l’Étranger), à la faveur du conseil d’administration que j’ai présidé, ce 27 mai :
– Le Collège du Léman de Genève (Suisse) ;
– L’OFALycée à Winchester (États-Unis) ;
– Le Lycée français international Georges Pompidou à Dubaï (Émirats Arabes Unis) ;
– L’École française de Bristol (Royaume-Uni).

La modification des statuts de l’ANEFE, intervenue fin 2023, autorise désormais les établissements non homologués par l’Éducation nationale à rejoindre l’association.

Cette démarche est destinée à réunir tous les établissements enseignant en français à l’étranger pour faciliter l’atteinte de l’objectif 2030 de doublement des élèves dans l’enseignement français à l’international, défini par le Président de la République.

Par ailleurs, la composition du bureau de l’ANEFE a également été renouvelée.

. Dana Gruia-Dufaut, secrétaire générale de l’Anefe, succède à Bruno Foucher, désormais ambassadeur de France en République centraficaine, et occupe désormais le poste de vice-présidente.
. Michel Monsauret devient secrétaire général.
. Pascal Rakovsky retrouve le poste de trésorier-adjoint, qu’il a occupé précédemment.

Le nouveau secrétaire général a également présenté la première version du futur site internet de l’ANEFE, ainsi que le nouveau “Guide ANEFE”, conçu pour informer au mieux les familles sur les prestations offertes par les établissements de notre réseau, qui facilitera des choix éclairés pour l’éducation de leurs enfants.

LE BUREAU DE L’ANEFE AU 27/05/2024 :
Olivier Cadic – Président
Dana Gruia-Dufaut – Vice-Présidente
François Normant – Vice-Président
Michel Monsauret – Secrétaire général
Sébastien Ricout – Trésorier
Balkis Kaouk – Secrétaire générale adjointe
Pascal Rakovsky – Trésorier adjoint

Kentish Town (5) : Une future école qui a déjà une longue histoire

Le bâtiment, qui va accueillir la nouvelle école française a été construit en 1874, dans un style victorien pure sucre par Edward Robert Robson, un architecte qui a beaucoup essaimé dans Londres.

Établissement scolaire dès l’origine, puis consacré à la formation des adultes en 1931, l’immeuble est désormais classé aux monuments historiques.

Ses riverains se réjouissent de sa réhabilitation, tant il est devenu un repère familier dans Kentish Town, ce quartier londonien situé dans le district de Camden, au nord-est de la capitale.

L’édifice a été repéré l’été dernier. La proximité d’équipements sportifs de qualité est déterminante. Afin d’accueillir 700 enfants, de la maternelle à la troisième, dès septembre 2011, les travaux seront menés tambour battant à partir de mars 2010.

L’alliance de la tradition et de la modernité s’incarnera, en premier lieu, dans un parc informatique flambant neuf et la mise en réseau de toutes les salles.

La signature de la promesse de vente doit avoir lieu la semaine prochaine..

Kentish Town (8) : C’est fait ! Merci monsieur l’ambassadeur !

Lors de la réunion du Plan Ecole de ce jour à la résidence de l’ambassade, notre ambassadeur, Maurice Gourdault-Montagne, nous a annoncé que l’acquisition du site de Kentish Town était finalisée.

Il nous a précisé les enjeux auxquels nous étions désormais confrontés.

Le comité de gestion de l’Ile aux Enfants s’est engagé à assurer la continuité de son action sur le site de Kentish Town. Les responsables de l’école ont déclaré être prêts à travailler soit avec l’AEFE, soit avec la Mission Laïque.

L’opérateur éducatif semble devoir être l’AEFE, Agence pour l’enseignement français à l’étranger. Suite à la visite d’une délégation de l’Agence, hier à Londres, un avis très positif a été exprimé de leur part sur le projet. Cela reste à être confirmé officiellement.

Vous trouverez ci-dessous copie du message de reconnaissance que j’ai adressé à Maurice Gourdault-Montagne.

” Monsieur l’ambassadeur,

Maurice Gourdault-Montagne, ambassadeur de France

Peu après votre arrivée à Londres, vous aviez souhaité rencontrer les élus. C’était le 19/12/2007. J’avais exprimé l’énorme attente d’un Plan Ecole pour Londres, car l’annonce de l’ouverture de l’établissement de Fulham ne réglait en rien le problème de capacité que nous connaissons à Londres.

Votre décision était prise. Le Plan Ecole de Londres verrait le jour en y associant toute la communauté.

Six mois pour construire le plan, six mois de travaux aboutissant à la décision de recruter un chargé de mission, six mois pour concrétiser le recrutement de Frédéric de la Borderie au travers d’un comité issu du Plan Ecole, et six mois pour aboutir à l’acquisition du premier site du plan : Kentish Town.

Monsieur l’ambassadeur, que de chemin parcouru en deux ans !

Pour que l’acquisition de Kentish Town soit possible, vous avez engagé le Trust de l’ambassade à agir.

Il me parait important de le souligner à notre communauté, pour qu’elle se joigne à moi pour vous manifester toute sa reconnaissance et son soutien.”.

En circonscription aux Émirats arabes unis (2/2) – Abou Dhabi (21-22 fév. 2024)

Diplomatie parlementaire

Conseil national fédéral

Dès mon arrivée à Abu Dhabi, accompagné de Hélène Riss, conseillère politique, j’ai eu le plaisir de retrouver, pour la quatrième fois, le Dr Ali Rashid Al Nuaimi, président de la commission de la Défense, des Affaires étrangères et de l’Intérieur (CDAEI).

L’entretien s’est tenu en présence des membres du conseil national fédéral des Émirats, dont Sara Falaknaz, secrétaire de la CDAEI et présidente du groupe parlementaire d’amitié avec l’Europe ; Marwan Almheiri et Meera Al Suwaidi.

Tous étaient déjà présents pour m’accueillir à Dubai, il y a deux ans avec le groupe d’amitié et sont venus à Paris, l’an dernier pour la visite d’État de Mohamed Ben Zayed, président de la Fédération des Émirats arabes unis.

Nous avons discuté des principaux sujets internationaux, à commencer par la situation à Gaza. Comme l’exprime très bien le président Al Nuaimi, c’est la paix qui amène la sécurité et non la guerre. Les États-Unis nous apparaissent être la seule puissance susceptible d’infléchir les actions d’Israël, afin de parvenir à une solution à deux états.

J’ai présenté mes condoléances pour le décès de quatre militaires tués par les terroristes Shebabs, alors qu’ils étaient engagés pour de la formation en Somalie.

Nous avons évoqué les investissements émiriens au Somaliland, dont j’ai pu voir, l’an dernier, les effets positifs sur l’économie locale.

Base navale française

Retour à la base navale française de Mina Zayed pour une séance de présentation de nos déploiements opérationnels dans la région et de la coopération militaire bilatérale avec les EAU.

Nous avons évoqué les défis auxquels nos forces sont confrontées dans la région.

Les Forces françaises aux Émirats Arabes Unis (FFEAU) constituent l’une des cinq forces de présence françaises à l’étranger.

Communauté française

Ambassade – Conseillers des Français de l’étranger

Déjeuner de cadrage sur l’action de l’ambassade aux Émirats organisé par Nicolas Niemtchinow, ambassadeur de France aux Émirats arabes unis, en présence des élus et des chefs de service de l’ambassade.

Gilles Grima, Hervé Serol et Isabelle Moriou, conseillers des Français de l’étranger pour les EAU et Oman ont partagé leurs priorités pour notre communauté.

Au premier rang de mes préoccupations, les questions liées au narcotrafic qui font l’objet d’une commission d’enquête, dont je suis le vice-président.

Un magistrat de liaison va être nommé en avril prochain pour faciliter les relations entre nos administrations judiciaires.

Témoin de la dynamique en cours de notre attractivité dans le pays, le réseau d’enseignement français croit fortement et dépasse désormais les 12000 élèves.

Diplomatie économique

Communauté d’affaires

À la faveur de mon retour à Abu Dhabi, Gilles Grima a organisé trois réunions avec des compatriotes dans des formats limités pour privilégier le temps d’échange avec chacun.

À l’Alliance française d’Abu Dhabi, les préoccupations ont porté sur le système de demande de rendez-vous au consulat à Dubaï qui s’avère défaillant, mais également sur les fermetures de compte unilatérales faites par les banques en France.

Lors du dîner qui a suivi, nous nous sommes concentrés sur les conditions d’exécution des contrats et la stratégie industrielle des Émirats.

Enfin, lors d’un déjeuner avec le Cercle, un club d’affaires présidé par Jean-Michel Moriniere, nous avons évoqué les contraintes liées à l’émiratisation des emplois.

Avec un Émirien sur 10 habitants aux EAU, vouloir réserver 10% des emplois à un local dans les entreprises privées relève de la gageure. Beaucoup y voient un impôt déguisé de fait. Mais chacun s’accorde avant tout à vanter l’environnement des affaires du pays et l’extraordinaire vitalité du pays qui constitue un eldorado pour les entrepreneurs.

Afin d’éviter toute déception, il est recommandé de s’entourer d’un conseil expérimenté pour s’y implanter.

Merci à Gilles Grima, Jean-Michel Moriniere et à tous les participants pour leur participation et leurs nombreux enseignements. +d’images

avec Guillaume Nassif, conseiller des FDE

French Business Council (CCIFI)

Mon précédent passage aux Émirats était concomitant à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Deux ans plus tard, ce déplacement m’a permis d’observer les effets de l’arrivée en masse des Russes, estimée à 500.000.

Dans leur sillage, des Français installés en Russie ont décidé de faire le même mouvement et de déplacer leurs activités, à

Jean-François Marquaire

l’image de Jean François Marquaire, fondateur du cabinet d’avocats d’affaires Seamless Legal.

Il s’est délocalisé depuis Moscou à Abu Dhabi, et a rejoint récemment le French Business Council (FBC), membre du réseau CCIFI.

À l’invitation d’Agnès Lopez Cruz, directrice du FBC, je me suis rendu au cocktail organisé à l’occasion de l’ouverture de Seamless Legal Abu Dhabi, en présence de Guillaume Nassif, conseiller des Français de l’étranger.

Belle opportunité d’évaluer ainsi l’impact des sanctions économiques sur l’économie russe. +d’images

École Ducasse

Visite du studio École Ducasse Abu Dhabi ouvert en décembre 2023 en partenariat avec Erth Hospitality sur le site historique d’Al Hosn.

Une quinzaine de personnes comprenant les serveurs animent cet espace qui a pour première mission d’offrir des programmes personnalisés aux passionnés de cuisine.

Le studio dispose d’un vaste laboratoire de cuisine et pâtisserie avec des plans de travail individualisés, d’une table de chef et d’une vaste terrasse extérieure pour accueillir des évènements.

Merci à Raouf Ziouane, GM, et Claire Guergnon, Guest relation Manager, pour leur accueil. +d’images

Culture

Maison Abrahamique

Accueilli par Abdulla Al Shehhi, directeur exécutif de la « Maison de la famille abrahamique », j’ai découvert cet espace composé d’une mosquée, d’une église et d’une synagogue.

Ce complexe interconfessionnel accueille les fidèles des trois religions.

Il fait le plein aux heures de prière. Ce lieu incarne les valeurs partagées et la coexistence pacifique entre musulmans, chrétiens et juifs.

L’échange avec Abdulla Al Shehhi m’a permis de découvrir une personnalité visionnaire en matière de tolérance.

Un quatrième espace de la Maison est un centre d’éducation qui se développe et prévoit d’offrir 400 programmes par an. Nous partageons le même avis de travailler en priorité avec les enfants pour leur enseigner la compréhension mutuelle et la paix. +d’images

Plan Ecole (13) : Démocratiser et internationaliser l’accès à l’enseignement français

Le plan Ecole est sur les rails et chacun s’en félicite. Son premier objectif vise à ajouter 500 places par an dans les écoles primaires, les collèges et les lycées. Encore faut-il veiller que ce surplus soit ouvert à tous afin de respecter l’égalité républicaine.

Lors des états généraux de l’enseignement français à l’étranger, j’ai rappelé que 21.000 mineurs français étaient enregistrés au consulat de Londres, mais que 4.000 d’entre-eux seulement fréquentaient les établissements français du Royaume-Uni.

Qui dit pénurie, dit marché noir ! La pénurie de places implique forcément le favoritisme, c’est pourquoi j’ai demandé que soient définis des critères et des procédures d’admission clairs, pour restaurer l’ordre républicain.

Par ailleurs, j’ai fait le constat que l’enseignement secondaire londonien vivait en autarcie : les établissements français n’accueillent même pas 10% d’enfants étrangers et les sections bilingues sont inexistantes. Il serait temps que les établissements placés en gestion directe de l’AEFE renouent avec leurs missions de continuité du service public, d’accueil de populations étrangères et de coopération éducative.

Verbatim de mon mon discours du 02-10-08 aux Etats généraux de l’enseignement français à l’étranger, au Quai d’Orsay.

Photo Flickr de Prodromos Sarigianis.

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (26 & 29 janv. 2024)

2024 marque ma dixième année en qualité de sénateur représentant les Français établis hors de France.

« Le monde tel que je le vois » est le titre d’une série de conférences que j’ai prévu de donner en 2024, à la faveur de mes rencontres avec les Français de l’étranger, ayant pour thème les effets de la géopolitique sur nos vies.

Mes différentes responsabilités au Sénat au sein de la commission des Affaires étrangères de la Défense et des Forces armées, mes 518 déplacements au travers de 111 pays, ma vie au Royaume-Uni entre le Kent et Londres, et mon positionnement Indépendant, en dehors de tout parti, m’offrent une grille de lecture particulière sur le monde.

Communauté française

Un tour du monde en 80 minutes

Ce 29 janvier, j’ai choisi Londres et l’Église protestante française de Soho, un lieu emblématique pour donner ma première conférence « Le monde tel que je le vois », en présence d’Amelie Mallet, conseillère des Français de l’étranger pour le Royaume-Uni.

Près d’une centaine de compatriotes du Royaume-Uni ont répondu à cette invitation, dont certains venus spécialement depuis Milton Keynes.

Je remercie Thibault Lavergne, vice-président du consistoire, Andrea Morosanu, Anne Vigouroux et tous ceux qui ont œuvré à l’organisation de cet événement. J’adresse également toute ma gratitude aux participants pour leur participation et la chaleur de leurs messages adressés à l’issue de la conférence. +d’images

Enseignement

L’École Bilingue fête ses 20 ans

Retour à l’École Bilingue de Londres, cofondée par Véronique Ferreira et Franck Laurans, pour le plus grand bonheur des enfants qui l’ont fréquentée. Depuis deux décennies, 120 élèves sont accueillis chaque année dans les classes de maternelle et de primaire.

Une équipe enthousiaste et passionnée, des parents et des anciens élèves rayonnants ont célébré la fête marquant les 20 ans de cette école laïque installée dans une ancienne église.

En instituant un enseignement bilingue en 2004, Véronique et Franck apparaissaient alors comme de véritables précurseurs. Chacun s’accorde à reconnaître aujourd’hui les bienfaits de leur approche qui se généralise.

Forts de leur expérience, Véronique et Franck ont créé depuis à Lisbonne, « l’École trilingue » qui scolarise une cinquantaine d’élèves.

Comme il y a 10 ans, j’ai eu le privilège de rappeler l’importance de l’engagement de Véronique et Laurent pour la réussite du plan École afin de favoriser la réussite de l’écosystème éducatif français à Londres.

Je leur souhaite un très joyeux anniversaire et leur adresse mes plus sincères félicitations ! +d’images

ESCP Business School

Rencontre à l’ESCP Business School Londres avec Kamran Razmdoost, doyen, et Florence Mele, directrice, suivie d’une visite d’une des plus prestigieuses Business school.

ESCP pointe à la 4ème place dans le classement annuel 2023 des Business School européennes du Financial Times.

Créée en 1819 par Jean-Baptiste Say, l’École supérieure de Commerce de Paris est considérée comme la doyenne des écoles de commerce et de gestion. Outre Londres et Paris, elle est également implantée à Berlin, Madrid, Turin et Varsovie. Elle accueille 1200 étudiants à Londres.

À l’issue de la visite, j’ai eu un échange avec une dizaine d’élèves sur le rôle du sénateur représentant les Français établis hors de France. Plusieurs d’entre eux ont fréquenté des écoles françaises à l’étranger. Ils ont partagé leur expérience et parfois leurs interrogations toujours pertinentes sur leur fonctionnement. Je ne saurais dire qui d’eux ou moi a le plus appris à la faveur de cet échange.

Merci à Elias Abaibou, étudiant en Master in Management d’avoir eu l’initiative de m’inviter à l’ESCP. +d’images

Diplomatie économique

Mission économique

Entretien à l’ambassade de France au Royaume-Uni avec Pierre Chabrol, conseiller économique, et Justine Duval, attachée économique, pour faire le point sur le climat des affaires pour nos entreprises, deux ans après la mise en oeuvre du Brexit.

Le 31 janvier 2024 marquera le début des obligations en matière de certificats et d’étiquetage pour les produits agroalimentaires entrant au Royaume-Uni. Ce formalisme spécifique au Royaume-Uni risque de dissuader certains petits exportateurs.

En sortant de l’UE, le Royaume-Uni est sorti du CETA. Ironie de l’histoire, c’est en cherchant à conserver les règles imposées par l’UE, refusant le boeuf aux hormones canadien, que le Royaume-Uni a vu les négociations suspendues par le Canada.

Depuis 2016, les investissements stagnent au Royaume-Uni. Le pays affiche un des plus faibles taux de robotisation parmi les pays industrialisés et a un important besoin de main d’oeuvre.

Les Brexiters faisaient valoir pendant la campagne du référendum que la sortie de l’Union européenne permettrait aux Britanniques de reprendre le contrôle de leurs frontières, afin de faire chuter l’immigration, dont le solde migratoire était de 200 000 immigrés en 2016. En 2023, ce solde a pratiquement quadruplé (735 000) après avoir constamment progressé depuis, quels que soient les Premiers ministres qui se sont succédés depuis David Cameron. +d’images