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Vœux aux Françaises et aux Français de l’étranger pour l’année 2024 – Vidéo (2:50)

https://youtu.be/HtPnuitDbU8

Madame, Monsieur, mes chers compatriotes établis à l’étranger,

Je vous souhaite à toutes et tous une heureuse année 2024 !

Qu’elle vous apporte la santé, le bonheur partagé avec vos proches et la réussite de vos projets.

En ce début d’année, j’ai une pensée pour ceux d’entre nous qui vivent l’insécurité dans des zones menacées par la guerre, le terrorisme ou le narcotrafic, et en particulier pour nos compatriotes retenus en otages par des autorités étatiques comme l’Iran, ou par l’organisation terroriste Hamas à Gaza.

Avec Olivia Richard, élue au Sénat le 24 septembre dernier, nous sommes désormais deux sénateurs « libres et indépendants » soucieux de porter votre voix, et de défendre vos intérêts. Nous relayons l’engagement inlassable et efficient de vos élus, conseillers des Français de l’étranger, à commencer par ceux qui agissent sans esprit partisan.

J’ai débuté l’année à Londres par la visite du consulat général de France à Londres qui a battu deux records en 2023 : Celui du nombre de passeports et de visas délivrés. Le consulat de Londres nous a rapporté près de 14 millions de recettes, en hausse de 40% pour les seuls visas. Mon premier vœu est que notre gouvernement valorise et communique chaque année sur l’apport fiscal des non-résidents et sur les flux financiers provenant des entreprises établies hors de France en faveur de notre économie. La vision de nos compatriotes évoluerait ainsi positivement sur l’apport de l’international à notre pays.

Mon second vœu concerne la réussite du Pass Education Langue française lancé cette année par le ministre Olivier Becht avec le concours du CNED. Il le destine à l’apprentissage du français pour les 80% des enfants français de l’étranger qui ne fréquentent pas les écoles du réseau d’enseignement français AEFE. C’est nécessaire. Lors de mon récent passage à Sao Paulo, le consulat m’a appris qu’il est rare que nos compatriotes nés au Brésil parlent français.

Depuis mon arrivée au Sénat, en 2014, je plaide pour que notre pays se fixe pour objectif que tous les Français nés à l’étranger sachent parler français. Le Pass Education Langue française peut devenir un moyen d’y parvenir.

On ne réussit pas forcément en allant à l’université, mais en trouvant un métier dans lequel s’épanouir.

Nous voilà enfin arrivés à l’année qui accueillera la 47e Compétition Mondiale des Métiers WorldSkills à Lyon du 10 au 15 septembre. 1600 apprentis de moins de 23 ans, issus de 80 nations rivaliseront dans une soixantaine de métiers du bâtiment, de l’industrie, des services ou des nouvelles technologies. En qualité de membre du Comité d’Organisation de Worldskills 2024, mon troisième vœu cette année est que cette compétition change le regard porté par notre pays sur l’enseignement professionnel et l’apprentissage.

80ème anniversaire du débarquement allié,
Jeux Olympiques et paralympiques,
Mondiaux des métiers,
sommet de la Francophonie,
réouverture de Notre-Dame …
Mes chers compatriotes, mes chers amis, cette année 2024 s’annonce fantastique pour la France.
Bonne année !

CE Narcotrafic – Eurojust – Améliorer la coopération pénale – 22/01/2024 – Vidéo Q/R (5’30)

Ce 22 janvier, notre commission d’enquête sénatoriale sur le Narcotrafic a auditionné Baudoin Thouvenot, inspecteur général de la justice, membre national pour la France du bureau de l’Agence de coopération judiciaire de l’Union européenne (Eurojust).

Créée en 2002, l’agence Eurojust vise à faciliter la coopération pénale au niveau des états membres, auxquels s’ajoutent des états tiers, soit 37 membres au total. Il s’agit d’un « petit conseil européen judiciaire », illustre Baudoin Thouvenot.

Ce sont donc les magistrats nationaux qui saisissent Eurojust dans une volonté de coordonner la coopération, par exemple à travers des demandes d’entraide ou des mandats d’arrêt européens qui posent des difficultés.

J’ai interrogé le magistrat français sur notre coopération avec nos collègues brésiliens face aux petites mains du crime, puis sur l’opacité d’Hong Kong en matière d’enquêtes sur le blanchiment.

https://youtu.be/LBDwiZCjaio

VERBATIM de mon intervention

Vous avez mentionné la Guyane et le Brésil. Au Brésil, les gens n’ont pas besoin de visa pour venir quelques jours en vacances en France. Il y a 10 jours, il y a eu un assassinat d’une Brésilienne. Deux personnes ont été arrêtées au moment où elles s’apprêtaient à reprendre l’avion pour le Brésil. Elles ont témoigné, l’une 27 ans, disant qu’elle a trois enfants, une mère malade d’un cancer, que la pluie a détruit sa maison et qu’elle a des dettes. Elle demandait évidemment de comprendre sa situation. L’autre a dit : « j’ai une dette envers une personne qui m’a menacé. Je m’excuse ». On voit bien que ce sont les petites mains du crime qui sont envoyées vers la France et qui sont utilisées, instrumentalisées. Quand j’étais au Brésil, nos collègues brésiliens nous ont dit qu’il fallait qu’on travaille sur ces questions main dans la main, puisque cette problématique, je dirais, représente les deux faces d’une même pièce.

Comment est-ce que vous envisagez de travailler avec vos collègues, par exemple brésiliens, sur ces dossiers ? Est-ce que vous ne pensez pas que ces petites mains doivent aussi être protégées, puisque, c’est ce qu’elles expliquent, on menace leur vie.

Par ailleurs, dans une audition précédente, il nous a été dit que toutes les demandes de notre parquet à Hong Kong revenaient sans réponse. C’est le cas pour les affaires de blanchiment. Je voulais savoir si nous étions le seul pays européen dans ce cas.

En circonscription au Sri Lanka (2/2) – Kandy (18 janv. 2024)

Kandy a été la capitale de Sri Lanka du XVe au XIXe siècle.

Située au centre du pays, il faut compter trois heures de route depuis la capitale Colombo (compte-rendu).

Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, la ville demeure un site sacré du bouddhisme.

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Communauté française

Consul honoraire

Accompagné de Marie-Noëlle Duris, numéro deux et Nathanaël Drochon, stagiaire à l’ambassade, nous avons commencé la journée par une rencontre avec Ravana Wijeyeratne, consul honoraire de France à Kandy.

Son père a été ambassadeur de Ceylan en France du temps de Georges Pompidou. Ravana se souvient avec plaisir de Besançon ou de Dijon où il a séjourné.

Ravana Wijeyeratne met des locaux à disposition pour accueillir les Français, et également les quelques Sri Lankais ayant travaillé en France, qui doivent faire régulièrement signer leur certificat de vie pour pouvoir percevoir leur pension. +d’images

British Kandy Club

Dans un second temps, Ravana Wijeyeratne nous a invités au très British Kandy Club, qui arborait notre drapeau tricolore pour l’occasion.

Je lui suis très reconnaissant de m’avoir permis d’échanger avec M. D. Lamawansa, vice-chancelier de l’université de Peradeniya, ancien ambassadeur de Sri Lanka en Russie ; Sabry Abuthahir, président du Comité de l’Alliance française ; Julie Guibreteau, directrice de l’Alliance française et Roger Berlioz, membre de la communauté française, expert en pierres précieuses.

Belle opportunité d’appréhender l’intérêt de soutenir la présence de la France dans cette ville et la nécessité de nourrir la coopération éducative et universitaire. +d’images

Culture

Alliance Française

Accueilli par Julie Guibreteau, directrice de l’Alliance française de Kandy, j’ai eu l’opportunité de visiter cette ravissante Alliance française qui reçoit 207 apprenants, dont la moitié sont des enfants ou des adolescents.

Cette séquence était consacrée à un échange avec le comité de gestion et l’équipe autour des activités et des enjeux de l’Alliance française fondée localement en 1967.

Dans quelques semaines, le crédit bancaire du bâtiment sera totalement remboursé, ce qui confortera l’autonomie financière.

J’ai eu le plaisir de discuter longuement avec Wije Dasa JK qui avait pris son premier cours de français à l’AF, il y a 60 ans jour pour jour. Il a fait toute sa carrière dans des compagnies aériennes françaises et traduit désormais directement des romans français en cingalais. +d’images

Temple de la dent du Bouddha

Lieu de pèlerinage pour des millions de bouddhistes chaque année, le temple de la dent (Sri Dalada Maligawa) abrite une relique de dent du Bouddha.

Longtemps, cette relique a joué un rôle politique important. La détenir permettait d’exercer le pouvoir sur le pays.

Aujourd’hui, le directeur du temple est élu et conserve un rôle influent.

La visite du temple a été précédée par un entretien protocolaire avec son directeur.

Je me suis rendu ensuite dans le musée bouddhiste mondial attenant. +d’images

Barcelone : Les parents d’élèves s’insurgent contre la montée des frais de scolarité

Le conseil d’administration de l’AEFE se réunira le 15 mars 2010 à Paris.

J’ai reçu une lettre des parents d’élèves de Barcelone pour m’alerter sur la situation locale.

« Nous refusons que des décisions nationales, indépendantes de l’intérêt et des besoins de notre lycée actuel, aient des répercussions pour l’avenir de nos enfants, nous empêchant de choisir le système éducatif français ou de rester dans celui-ci. »

Elle me paraît emblématique de la dérive à laquelle nous assistons dans le réseau.

L’Etat exprime aujourd’hui ses limites en matière de subventions à l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE).

Cette dernière se retourne vers les parents d’élèves et augmente unilatéralement les frais d’écolage.

Je rejette cette approche simpliste.

L’AEFE doit revoir sans délai l’intérêt de maintenir des structures EGD (établissement en gestion directe) qui lui coûtent en moyenne 20% de plus que les structures conventionnées. D’après la direction du Budget à Bercy, l’EGD entraîne des charges de gestion lourdes, au détriment de son action de pilotage stratégique.

Ci-joint un rapport complet sur la situation au lycée français de Barcelone (frais de scolarité et projet de nouveau lycée à Montgat) rédigé par les parents d’élèves et qui exprime une situation particulièrement tendue.

Photo Flickr de Nicomède

En circonscription en Malaisie (2/2) – Penang (11–12 janv. 2024)

Première visite sur l’île de Penang, haut lieu de l’industrie électronique mondiale, au terme d’un déplacement de 5 jours en Malaisie.

Je remercie sincèrement Olivier Rives-Georges, président du conseil consulaire pour le temps qu’il m’a consacré sur chacune des séquences de ce séjour.

Toute ma gratitude également à Teoh Seng Aun, consul honoraire de Penang ; et à l’équipe de la CCIFM représentée par Richard Fostier, président ; Michel Lozac’h, directeur et Gilles Waeldin, président honoraire.

Ils ont contribué à la réussite de ma mission.

Diplomatie économique

Communauté d’affaires – CCIFM

La CCIFM (Chambre de commerce et d’industrie France Malaisie) a tenu son premier cocktail de réseautage dans la région Nord de la Malaisie, à la faveur de ma visite.

Réunis dans l’hôtel mythique Eastern et Oriental, qui a vu passer les plus grandes stars parmi lesquelles Charlie Chaplin, une quarantaine de représentants des entreprises et agences françaises de la région Nord étaient présents, dont l’Alliance Française, l’Autorité malaisienne de développement des investissements NCER Malaysia InvestPenang et Invest Kedah.

Les principales multinationales françaises de la région Nord, telles que Stellantis, Valeo, Decathlon, AGS, Fourwind, le groupe Accor et Éolane ont toutes participé, rejointes par des entrepreneurs du secteur manufacturier, tels que Ketronix, d’Ineotech, et du secteur des services comme Two Frenchies, Asiance Sdn Bhd et Chouchoux.

Lors de mon discours, j’ai souhaité saluer le succès de la Chambre, qui est l’une des plus performantes du réseau mondial.

J’ai remis une médaille du Sénat, afin de témoigner ma reconnaissance au président Richard Fostier et au directeur Michel Lozac’h pour leur engagement et leurs parcours respectifs au service de notre communauté d’affaires.

Merci également à Gilles Waeldin, président honoraire et correspondant à Penang de la CCIFM pour son soutien.

La nuit, Penang est magique écrivait Jean Cocteau en 1936.

La manière dont la CCIFM organise ses soirées à Penang, démontre que rien n’a changé. +d’images

Stellantis

Très heureux d’avoir eu l’opportunité de visiter l’usine de Stellantis.

Accompagné par Olivier Rives-Georges et les représentants de la CCIFM, Michel Lozac’h, directeur et Gilles Waeldin, ancien président, j’ai exploré le cœur de l’innovation automobile à l’usine Stellantis Inde et Asie-Pacifique de Gurun.

Nous avons été les témoins directs des processus de pointe qui sous-tendent la production de certains des véhicules les plus emblématiques du monde.

L’usine compte actuellement 300 employés et dispose d’un important plan d’expansion en Malaisie. Elle produit actuellement 5000 voitures et anticipe 60 000 voitures par an dans les années à venir.

Elle prévoit de passer de 3 modèles de Peugeot en 2023 à 6 modèles et 2 marques en 2026. Stellantis prévoit de produire son premier véhicule électrique ici dès 2024 et un assemblage local de batteries en Malaisie pour être exporté vers l’ASEAN et l’Inde.

L’usine de Gurun atteindra sa pleine capacité de production d’ici la fin de 2026, grâce aux exportations. 80 % des pièces automobiles seront achetées localement dans l’ASEAN. 450 000 véhicules exportés de la Malaisie vers 20 pays d’Asie-Pacifique.

Bravo à la formidable équipe de Stellantis pour son engagement en faveur de l’excellence et de l’innovation.

Toute ma gratitude à Dominique Pe, vice-président de l’Alliance et du partenariat et Parshuram Kolekar, directeur de l’usine de véhicules de Stellantis Gurun en Malaisie et vice-président de la fabrication de l’ASEAN. +d’images

Valeo

À la découverte de l’innovation chez Valeo !

Seconde visite d’entreprise française à Penang, organisée par la CCIFM : j’ai eu le privilège de plonger dans l’univers de la technologie automobile chez Valeo.

Cette visite me permet de mettre en valeur les innovations révolutionnaires initiées par la société dans l’industrie automobile, en mettant l’accent sur la durabilité, l’efficacité et les solutions de pointe.

Valeo est un équipementier automobile et un partenaire des constructeurs automobiles du monde entier.

En tant qu’entreprise technologique, elle conçoit des solutions innovantes pour la mobilité intelligente, en mettant l’accent sur la conduite intuitive et la réduction des émissions de CO2.

Le Groupe fournit et distribue également des pièces de rechange pour les constructeurs automobiles et les opérateurs indépendants du marché des pièces de rechange.

Valeo dispose de 10 usines dans l’ASEAN, dont 4 en Thaïlande, 4 en Indonésie et 2 en Malaisie (Penang et Nilai) avec un chiffre d’affaires de 43 millions d’euros. L’entreprise produit pour le marché de l’exportation, principalement pour Valeo Europe, et compte plus de 800 employés en Malaisie, dont 66 % de femmes.

Un grand merci à Okba Boubaker, directeur de l’usine et à toute l’équipe de nous avoir accueillis. +d’images

Décathlon

Pour conclure la journée de visite d’entreprises françaises de Penang, les représentants de la CCIFM ont voulu me mettre au sport chez Décathlon Penang !

Nous avons été accueillis par Nurul Shaffa Mustafa, directrice régionale et l’équipe Decathlon pour explorer le paradis sportif – Decathlon Penang !

Decathlon est en pleine expansion et conquiert le cœur des Malaisiens. 15 magasins sont établis en Malaisie depuis l’ouverture du premier magasin en 2016. On compte plus de 900 employés, plus de 5000 produits de sport et 1,7 million de clients.

En 2012, Decathlon a localisé une partie de sa production en Malaisie pour la première fois.

Aujourd’hui il compte 4 fournisseurs de production, 3 millions d’articles de sport fabriqués en Malaisie et 200 emplois créés dans la seule production.

Son deuxième magasin à Penang ouvrira fin 2024 à Batu Kawan.

Merci, Decathlon, de garder les Malaisiens actifs et de renforcer le commerce entre la Malaisie et la France ! +d’images

Ouverture d’une succursale CCIFM

Visite de ADA Shared Services où la CCIFM a ouvert son espace d’accueil pour accueillir ses membres installés ou de passage à Penang.

Penang est aujourd’hui l’un des pôles économiques les plus développés du pays, avec le deuxième PIB par habitant le plus élevé parmi les états malaisiens.

Penang est également le principal exportateur de la Malaisie.

La forte performance économique et financière de Penang a été saluée, avec une croissance substantielle de son économie en 2022 à 13,1 %. +d’images

Culture

Alliance française de Penang

L’Alliance française de Penang, créée en 1962, est installée dans un bâtiment, orné d’une fresque murale aux couleurs vives sur la façade, portant les noms Paris et Penang.

Elle accueille les visiteurs dans cet espace depuis 1993.

Une soixantaine d’étudiants la fréquente dont 25 enfants.

Son objectif est de trouver des idées de développement pour accompagner le tourisme en français sur l’île.

Merci à Joël Lim Du Bois, vice-président, Clément Liang, trésorier, au directeur pour l’échange et la visite. +d’images

Devoir de mémoire

Marins du Mousquet

Merci à Olivier Rives-Georges, président du conseil consulaire et à Teoh Seng Aun, consul honoraire de Penang, de m’avoir accompagné pour rendre hommage à la mémoire des 43 marins du Mousquet, morts pour la France lors de la bataille de Penang du 28 octobre 1914.

La stèle qui honore leur mémoire se trouve devant la cathédrale de l’assomption, qui abrita une messe de requiem en leur mémoire le 18 novembre 1914. +d’images

En circonscription en Malaisie (1/2) – Kuala Lumpur (8–11 janv. 2024)

Second déplacement en Malaisie, organisé par Olivier Rives-Georges, président du conseil consulaire, après celui de septembre 2019 (compte-rendu).

D’une durée de cinq jours, à dominante économique, il s’est réparti entre la capitale Kuala Lumpur et Penang.

Accueilli à l’aéroport par Axel Cruau, ambassadeur de France en Malaisie, nous avons entamé mon séjour par deux rencontres organisées à la résidence, le soir de mon arrivée à Kuala Lumpur, en présence de Virginie Bioteau, Première conseillère.

Communauté française

Chefs de service

Première rencontre avec les chefs de service de l’ambassade pour un tour d’horizon : conseiller politique, défense, économique et culturel.

La relation bilatérale est dans une dynamique de relance depuis la rencontre des ministres des Affaires étrangères le 2/06/2023.

La Malaisie a triplé le nombre d’apprenants en français après avoir passé un accord pour former des enseignants à l’apprentissage de notre langue. On compte 15 000 enfants dans 120 écoles. La Malaisie est le 1ᵉʳ pays en Asie, et le 6ᵉ au monde, pour le passage DELF.

Acteurs de la communauté

Dans un second temps, j’ai retrouvé les représentants de la communauté française en compagnie de l’ambassadeur qui comprenaient les conseillers des Français de l’étranger élus pour la Malaisie et Brunei : Olivier Rives-Georges, président du conseil consulaire, Jean-Yves Gicquel et Quentin Cloarec ; mais également Richard Fostier, président de la CCIFM ; Bruno Le Moing, président CCEF section Malaisie ; Patricia Reynaud, proviseur du lycée français de Kuala Lumpur et Laurent Élisio Bordier, directeur de l’Alliance française de Kuala Lumpur.

Olivier Rives-Georges a rappelé que l’absence d’une liaison aérienne directe entre Paris et Kuala Lumpur affectait le niveau des échanges bilatéraux.

Après avoir pris ses distances avec l’Eurocham pour des problèmes de gouvernance, la CCIFM, plus importante chambre de commerce européenne en Malaisie a renoué avec cette structure, après avoir fait prendre en compte les tailles respectives des chambres dans les droits de vote.

Merci à Axel Cruau pour avoir favorisé ces rencontres. +d’images

Activité consulaire

Le nombre de compatriotes inscrits au registre mondial des Français de l’étranger en Malaisie s’élève à 2752, dont 85% sont établis à Kuala Lumpur.

Afin d’évoquer les priorités de notre communauté en Malaisie, Axel Cruau, ambassadeur, avait réuni les conseillers des Français de l’étranger élus pour la Malaisie et Brunei : Olivier Rives-Georges, président du conseil consulaire, Jean-Yves Gicquel et Quentin Cloarec, en présence de Céline Musikas, cheffe de Section consulaire/SGA.

Avec 2110 demandes de visas en 2023, cette activité a progressé de 33%. La principale difficulté a trait aux affaires liées aux formalités d’immigration.

Les autorités sont très pointilleuses sur la qualité des passeports. L’administration française met en garde à propos des passeports endommagés. Pour un officier d’immigration, il suffit d’une page du passeport endommagée pour que le voyageur doive rebrousser chemin.

Nous avons évoqué la question de France consulaire, la plateforme centralisée de réponse aux appels téléphoniques. Avec plus de 1000 appels reçus chaque année, le consulat de Kuala Lumpur attend avec impatience la mise en place de ce service en Asie. +d’images

Diplomatie économique

CCIFM – Conseil d’administration

Rendez-vous au siège de la Chambre de commerce et d’industrie France-Malaisie pour échanger sur ses activités.

Forte d’un chiffre d’affaires de 5 millions d’euros, la CCIFM est dans le top 5 des chambres du réseau pour le service hébergement, grâce à ses 3 centres d’affaires sur Kuala Lumpur.

Sa structure compte 20 salariés, dont un avocat. Le service clé en mains pour l’implantation des entreprises françaises constitue son atout principal.

Si la CCIFM compte 315 membres, elle recense la présence d’environ 600 entreprises en Malaisie : 300 filiales d’entreprises françaises et 300 entreprises locales détenues par des compatriotes.

Merci pour l’accueil et la présentation à Richard Fostier, président, Michel Lozac’h, directeur, Aurelien Rouvreau, vice-président, Wilfrid Marie, secrétaire, et Olivier Rives-Georges, président du conseil consulaire et président de la CCIFM lors de sa constitution en 1991 avec 18 membres fondateurs. +d’images

Thales

Thales : Avoir une technologie d’avance.

Accompagné par Axel Cruau, ambassadeur de France en Malaisie, j’ai visité l’un des principaux sites de production Thales Malaisie.

Ouvert en 2020, le site de Puchong personnalise les cartes bancaires, au rythme de 21 millions par mois. Il est le plus important au monde.

Lors de sa présentation sur la présence de Thales à Malaysia, François Xavier Boutes, directeur Malaisie et Brunei, a mis en avant l’ambition de la société de renforcer davantage le lien franco-malaisien.

Sa réussite dans le domaine des radars en faveur de l’armée malaisienne y contribue. +d’images

Enseignement

Lycée Français de Kuala Lumpur (LFKL)

Accueilli par Patricia Reynaud, proviseur du lycée français de Kuala Lumpur, je suis revenu au LFKL, plus de 4 ans après ma précédente visite, en compagnie d’Olivier Rives-Georges, président du conseil consulaire et de la COCAC.

Muriel Metivet, présidente du comité de gestion, m’a présenté le rapprochement avec l’école allemande, envisagé lors de mon précédent passage, pour créer des synergies et en faire un euro-campus, qui s’est concrétisé.

Un nouveau bâtiment est en cours de construction, baptisé « Schengen » pour accueillir les effectifs allemands. Il devrait être opérationnel d’ici à septembre prochain.

La période Covid a imposé la fermeture des écoles durant 16 mois en Malaisie. Pendant ce temps, le LFKL a ouvert un nouveau site pour accueillir les maternelles et les primaires jusqu’au CE1.

La majorité du titre de propriété de ce nouveau site a été rétrocédé à l’école allemande en novembre dernier pour permettre de partager les coûts. Cette décision s’explique par des effectifs du LFKL qui ont diminué de 15% pour atteindre désormais 640 élèves en 2023 contre 750 en 2019.

Je forme le vœu pour que ce nouvel euro-campus donne toute satisfaction.

Reconnu pour son plurilinguisme, le LFKL propose des cours en anglais dès la toute petite section au travers d’activités éducatives et en prenant compte de la diversité des niveaux linguistiques de chaque élève. Au secondaire, en supplément de l’anglais, les élèves ont l’opportunité d’apprendre 4 langues (allemand, espagnol, chinois et le malais) et reçoivent chaque année des certifications en langues reconnues internationalement (Cambridge, DELF, DELE, IELTS, HSK). +d’images

Culture

Alliance française

Déjeuner de travail avec Laurent Elisio Bordier, directeur de l’Alliance française en compagnie de Olivier Rives-Georges, vice-président de l’AFKL et conseiller des français en Malaisie et de Richard Fostier, président de la CCIFM.

Nous avons eu l’opportunité de visiter ensuite longuement l’Alliance française de Kuala Lumpur, confrontée au défi de retrouver le nombre d’étudiants et d’heures enseignées avant le Covid. Il n’en manque plus que 15% pour retrouver le niveau de 2019.

L’AF de KL a fait passer près de 3000 Delf en 2023. Un très beau résultat.

Elle offre une très belle image de la présence de la francophonie en Malaisie et dispose d’un capital immobilier qui lui permet d’organiser des événements culturels à l’intérieur comme à l’extérieur.

Son French festival a attiré 4000 spectateurs. +d’images

Médias – « Les bonnes résolutions de 7 de nos parlementaires des Français de l’étranger » (LePetitJournal – 16/01/2024)

Les bonnes résolutions de 7 de nos parlementaires des Français de l’étranger

“Le mois de janvier amène forcément son lot de bonnes résolutions, mais qu’en est-il pour nos députés et sénateurs des Français de l’étranger ? Sept parlementaires représentants les Français établis hors de France se sont prêtés au jeu et nous ont communiqué leurs aspirations pour cette année 2024, qui se veut déjà riches en enjeux et défis pour les expatriés”. Damien Bouhours (LePetitJournal).

Olivier Cadic :

Madame, Monsieur, mes chers compatriotes établis à l’étranger,
Je vous souhaite à toutes et tous une heureuse année 2024 ! Quelle vous apporte la santé, le bonheur partagé avec vos proches et la réussite de vos projets.

Mon premier vœu concerne la réussite du Pass Éducation Langue française lancé cette année par le ministre Olivier Becht avec le concours du CNED. Il le destine à l’apprentissage du français pour les 80% des enfants français de l’étranger qui ne fréquentent pas les écoles du réseau d’enseignement français AEFE. C’est nécessaire. Lors de mon récent passage à Sao Paulo, le consulat m’a appris qu’il est rare que nos compatriotes nés au Brésil parlent français. Depuis mon arrivée au Sénat, en 2014, je plaide pour que notre pays se fixe pour objectif que tous les Français nés à l’étranger sachent parler français. Le Pass Education Langue française peut devenir un moyen d’y parvenir. Membre du conseil d’administration de l’Institut Français, je souhaite sa réussite.

L’engagement d’Emmanuel Macron pour la francophonie, qui promeut la paix, la démocratie et les droits de l’Homme, nous rassemble. L’Anefe, Association nationale des écoles françaises à l’étranger, que je préside, s’est réformée en 2023 pour s’ouvrir aux écoles non homologuées et les rapprocher de notre système, afin d’augmenter la visibilité du réseau français.

Notre vœu collectif est de contribuer ainsi à l’atteinte de l’objectif affiché par le Président de la République qui est de doubler le nombre d’élèves dans le réseau français d’ici à 2030.

Lire l’article LePetitJournal.com : Les bonnes résolutions de 7 de nos parlementaires des Français de l’étranger

Consultations sur l’Enseignement français à l’étranger

Inventer un modèle qui attire à nous les élèves

À l’invitation du ministre Olivier Becht, j’ai participé à la réunion de lancement des consultations sur l’enseignement français à l’étranger.

Le ministre a lancé l’événement avant de rejoindre le conseil des ministres auprès du Président de la République.

J’ai apporté ma contribution lors de cet exercice.

À l’issue de mon intervention, le DGM adjoint m’a contredit en revendiquant porter la parole du ministère.

Comme il était sorti de son rôle et de son devoir de réserve, puisque l’objet de la réunion était de collationner chaque point de vue, j’ai quitté cette réunion et j’ai écris un courrier au ministre délégué (lire le courrier).

Mon intervention au Quai d’Orsay du 13/4/23

Mesdames, Messieurs,

Je me réjouis de l’objectif du Président de la République de doubler le nombre d’élèves d’ici à 2030.

En novembre 2017, à la tribune du Sénat, j’avais déclaré à Jean-Yves Le Drian que mon objectif aurait été de doubler le nombre d’écoles françaises à l’étranger en 5 ans, puis de doubler ensuite à nouveau en 5 ans.
Cela aurait quadruplé le réseau en 10 ans.

Le nouvel élan engagé par le Président de la République a permis de passer de 495 à 567 écoles françaises à l’étranger en 4 ans, et je souhaite remercier le directeur de l’AEFE d’avoir rappelé ce résultat qui a été acquis principalement par l’homologation d’écoles déjà existantes.

Je rappelle qu’en 1990, lors de la création de l’AEFE, le réseau comptait 494 écoles.
Trente ans plus tard on n’en comptait plus que 470.

Le progrès constaté est encourageant.
Mais la croissance annuelle du nombre d’élèves est insuffisante pour atteindre l’objectif présidentiel, même si on comprend que la pandémie n’a pas aidé.

Je souhaite également rappeler ici que 80% des enfants français à l’étranger ne sont pas dans le réseau AEFE.

Est-ce que l’AEFE est « l’enseignement français à l’étranger »?
Quand j’écoute les interventions, j’ai tendance à le penser.
Et pourtant non !

Le CNED est absent du formulaire d’enquête.
C’est comme s’il n’existait pas.

Et pourtant, c’est vers lui que bon nombre de parents se tournent à l’étranger.
De la même manière, des écoles françaises du réseau AEFE s’appuient sur le CNED pour les niveaux non homologués.

Autre point concernant l’enquête, il parait surprenant de demander au public de choisir entre développer les écoles existantes ; en homologuer de nouvelles ou en créer de nouvelles.

Il faut faire les trois en même temps, bien entendu pour atteindre l’objectif du Président de la République.

Le questionnaire n’est d’ailleurs pas toujours très clair.
Je ne suis pas allé jusqu’au bout car il ne m’a pas paru toujours pertinent pour traiter de l’enjeu déterminé par la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères.

Pour développer l’enseignement français à l’étranger, il faut avoir une vision inclusive.

Construire une citadelle à partir de l’homologation aboutit à une vision étriquée qui imagine notre développement au travers d’un réseau fermé.

Les écoles françaises non homologuées ne sont pas intégrées à l’objectif de développement en nombre d’élèves.

On y trouve pourtant d’excellentes écoles, comme celles du Léman en Suisse, ou encore des écoles confessionnelles.

Il faudrait donc prendre en compte toutes les écoles qui préparent au baccalauréat en candidat libre.
À Madagascar, parmi les 1600 candidats, il est observé 80 % de réussite pour ceux présentés par les écoles non homologuées.

Est-il pertinent de réserver les formations des IRF aux seuls enseignants de classes homologuées ?
Une école déplore que ses enseignants du secondaire non homologué ne puissent faire l’objet de formation dans un IRF à l’inverse de ceux de son primaire homologué.

L’étude de l’AEFE souligne que le développement de l’enseignement anglo-saxon nous a totalement marginalisé ces dernières années et que l’écart s’accroit encore chaque année.

Mais elle ne présente aucune stratégie pour répondre au développement des écoles coraniques en Afrique qui sont gratuites.

Faut-il rappeler que les premières écoles françaises à l’étranger ont été fondées par des missionnaires chrétiens ? Elles sont à la source du développement de la francophonie sur ce continent.

Il faut donc repenser en profondeur notre approche pour ne pas nous retrouver définitivement distancés.

Je succède à André Ferrand à la tête de l’Anefe.

L’Association nationale des écoles françaises à l’étranger dispose d’une expérience et de moyens qui peuvent compléter utilement ce que fait l’AEFE dans l’instruction des dossiers de prêts immobiliers pour obtenir la garantie de l’État via la COGAREF

Nous souhaitons faire évoluer l’Anefe vers une agence de notation des écoles françaises à l’étranger qui soit inclusive.

Cette démarche est destinée à créer un système vertueux qui permettra de rapprocher les écoles de notre système pour nourrir le réseau, qui n’a que 80 nouvelles écoles dans le viseur pour les 4 prochaines années, comme nous l’a précisé le directeur de l’AEFE.

Est-ce que AEFE peut à elle seule incarner l’enseignement français à l’étranger ?
Évidemment non.

Nous avons besoin de dépasser cette vision si nous voulons être inclusifs.

Cela a été dit. L’AEFE est soumise à une injonction paradoxale.

Il faut impérativement dissocier le rôle de gestionnaire d’établissements de celui d’animateur-stratège du réseau.

Depuis l’antiquité, on n’a jamais vu une structure développer sa propre concurrence avec succès.

On ne peut pas demander au directeur de l’AEFE d’être à la fois joueur et arbitre.

Je regrette que rien dans la réflexion en cours n’aborde la vision au sens large de ce que nous voulons atteindre. Pour rivaliser à l’international, il faut sortir de l’entre soi.

C’est ainsi que je comprends les propos du ministre qui appelle à inventer un modèle qui attire à nous les élèves.

Sénat – Irak – UNITAD

Lutter contre l’impunité

Suite à la mission que j’ai conduit à l’ONU en novembre dernier (compte-rendu), nous avons souhaité que notre commission auditionne Myriam Fillaud, magistrate, Chef du Bureau de Liaison New-Yorkais d’UNITAD, conseillère politique senior auprès du Représentant Spécial.

À notre retour de New-York, nous avons estimé qu’il y avait des trous dans la raquette concernant les poursuites pénales engagées contre les revenantes. En effet, les mères qui ont commis des crimes contre leurs enfants en les livrant à Da’esh pour en faire des lionceaux du califat ou contre d’autres personnes comme des Yezidis réduits en esclavage ne sont pas poursuivies pour leurs actes.

À leur retour, elles ne sont poursuivies que pour association de malfaiteurs à une entreprise terroriste. Personne ne se préoccupe alors en France d’écouter la voix des victimes qu’elles ont pu persécuter en Irak. Les preuves existent. UNITAD les a réunies. L’Allemagne ou la Suède s’en sont servies pour prononcer des condamnations.

Ce 29 mars, j’ai demandé à Myriam Fillaud, ce que devait faire la France pour mettre en œuvre un accord bilatéral avec UNITAD.

C’est un choix de politique pénal de la France. Si nous voulons savoir ce que ces revenantes ont fait en Irak et les poursuivre pour ces crimes en France, nous le pourrions.

J’ai dit que nous partagions un point commun avec la magistrate : c’est de vouloir lutter contre l’impunité. L’heure est venue de se préoccuper des victimes restées en Irak pour ne pas les oublier et leur rendre justice.

UNITAD est l’équipe indépendante d’enquêteurs des Nations Unies, mandatée par la résolution 2379 (2017) du Conseil de Sécurité, pour amener Da’esh à répondre des crimes internationaux que ses membres ont commis. Elle a été constituée à la demande des autorités Irakiennes.

Son mandat est de recueillir, préserver, analyser les preuves des exactions massives commises par Da’esh pouvant étayer la commission de crimes contre l’humanité, du crime de génocide et de crimes de guerre, puis d’assurer la transmission de ces preuves aux autorités judiciaires irakiennes, ainsi qu’à toute juridiction nationale d’un État membre de l’Organisation des Nations Unies qui aurait entamé des poursuites contre des représentants de Da’esh, sur la base d’allégation de commission de tels crimes. +d’images

Présidentielle : tribune des élus indépendants (Le Petit Journal 20/04/2022)

Face à Marine Le Pen, voter Emmanuel Macron est plus qu’une évidence, c’est un impératif démocratique !

Avec plus de 50 élus indépendants représentant les Français de l’étranger, nous avons publié dans lepetitjournal.com cette tribune intitulée “Dans quel monde voulons-nous vivre ?”  ➡️

Face à Marine Le Pen, voter Emmanuel Macron est plus qu’une évidence, c’est un impératif démocratique !

Nous sommes des élus indépendants représentant des millions de Françaises et de Français qui vivent hors de France.

Nous sommes le produit d’histoires personnelles, de parcours très variés. Nous sommes aussi le fruit de l’Histoire. À l’issue de la deuxième guerre mondiale, la représentation des « Français de l’extérieur » a été instituée en reconnaissance de l’engagement des comités de la France libre, créés partout à travers le monde à l’appel du Général de Gaulle. Nos écoles françaises à l’étranger ont été originellement ouvertes pour accueillir les orphelins de la Grande Guerre, ces enfants des soldats français à l’étranger, revenus pour défendre la France au sacrifice de leur vie.

Nous vivons à l’étranger, nous sommes indépendants, mais nous ne sommes pas indifférents.

Face au risque de l’élection de Marine Le Pen, nos responsabilités nous imposent un devoir d’alerte et de mobilisation générale.

Alors que Marine Le Pen entend resserrer les liens de notre pays avec la Russie et rétablir nos relations diplomatiques avec la Syrie de Bachar al Assad ; alors qu’elle prône un concert des Nations au sein duquel les États démocratiques côtoieraient sans rougir les pires régimes autoritaires ; alors que se dessine à nouveau un axe de puissances totalitaires qui piétinent nos valeurs les plus fondamentales et cherchent à éliminer le système démocratique ; nous, élus des Français de l’étranger, appelons à un sursaut républicain pour faire barrage à l’extrême droite.

Marine Le Pen veut entraver le fonctionnement de l’Union européenne en nouant des alliances avec les pays membres qui sont actuellement ciblés par des procédures d’infraction pour violation de l’État de droit. En dénonçant l’entente franco-allemande, Marine Le Pen menace le fondement de l’unité européenne.

Marine Le Pen veut en appeler directement au peuple souverain pour réviser la Constitution. C’est la définition du populisme : un coup d’état institutionnel qui démontre que, elle Présidente, il n’y aura plus aucune limite, plus aucun contre-pouvoir. Plus aucun droit ne sera acquis. Plus aucune voix ne sera représentée.

Marine Le Pen dit avoir renoncé à interdire la double nationalité, mais son programme prévoit de réserver les emplois publics aux seuls Français en excluant les binationaux.

Dans quel monde voulons-nous vivre ?

Nous sommes bien placés pour observer et affirmer qu’il y a un monde où tous pensent pareil parce qu’il n’y a qu’un seul qui pense, celui de Messieurs Xi Jin Ping, Poutine ou Assad, pour lesquels Marine Le Pen a tant de prévenance.

Il y a un autre monde, fondé sur la démocratie qui garantit les droits humains et la liberté d’expression. C’est le nôtre !

La France, « c’est la démocratie, c’est ça la grande Patrie » de Victor Hugo.

À tous ceux qui doutent, qui hésitent, qui se disent à quoi bon, souvenez-vous des mots d’Albert Einstein : « Le monde est dangereux à vivre, non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire. »

S’abstenir, c’est prendre le risque de nous entrainer vers une aventure nationaliste à rebours de toutes les valeurs que la France incarne.

Ensemble, pour nous, pour nous tous, pour la France, Nous voterons pour Emmanuel Macron les 23 et 24 avril prochains.

– Olivier Cadic, sénateur des Français établis hors de France, vice-président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées
– Christian Albuisson, président du conseil consulaire d’Ecosse
– Nicolas Arnulf, conseiller à l’Assemblée des Français de l’étranger, conseiller des Français à Rabat, Maroc
-Ghassan Ayoub, conseiller à l’Assemblée des Français de l’étranger, membre de la Commission nationale des Bourses, président du conseil consulaire
– Anne-Marie Ballande-Romanelli, ancienne conseillère à l’Assemblée des Français de l’étranger, ancienne conseillère des Français de la 1ère circonscription du Brésil (São Paulo)
– Laurent Batut, délégué consulaire – Royaume-Uni
– Mehdi Belatreche, conseiller des Français à Oran
– Olivier Bertin, conseiller à l’Assemblée des Français de l’étranger, conseiller des Français du Royaume-Uni
– Jean-Marc Besnier, conseiller des Français du Chili
– Élise Bouthenet, conseillère des Français de la 1ère circonscription d’Arabie saoudite et Yémen (Djeddah)
– Tannya Bricard, présidente du conseil consulaire d’Équateur
– Véronique Cartoux, ancienne conseillère à l’Assemblée des Français de l’étranger, ancienne conseillère des Français au Royaume-Uni (2014-2021)
– Pascal Capdevielle, ancien conseiller des Français à Fès (2014-2021)
– François Cessieux, ancien président du conseil consulaire de São Paulo-Brésil (2014-2021)
– Nadia Chaaya, vice-présidente du groupe IDP à l’Assemblée des Français de l’étranger, présidente du conseil consulaire de la 1ère circonscription d’Arabie saoudite et Yémen (Djeddah)
– Thierry Consigny, membre du Bureau de l’Assemblée des Français de l’étranger, administrateur de la Caisse des Français de l’étranger, conseiller des Français au Japon
– Marc-Albert Cormier, ancien conseiller des Français en Ontario et Manitoba (2014-2021)
– Hélène Degryse, présidente de l’Assemblée des Français de l’étranger, conseillère des Français aux Pays-Bas
– Aline Delpierre, conseillère des Français dans la 4e circonscription des États-Unis (Chicago)
– Aude Demoustier, conseillère des Français de la circonscription Kenya, Ouganda, Rwanda, Burundi, Tanzanie, Zambie, Zimbabwe
– Abdeljabbar El Ameri, conseiller des Français de la 1ère circonscription d’Arabie saoudite et Yémen (Djeddah)
– Fatima El Ouafi, conseillère des Français de la 6e circonscription du Maroc (Casablanca)
– Ana Fabia Ferras Martins, conseillère des Français de la 1ère circonscription du Brésil (São Paulo)
– Jean-Hervé Fraslin, commission de l’Enseignement à l’Assemblée des Français de l’étranger, président du conseil consulaire de Madagascar
– Marie Godefroy, conseillère des Français de la seconde circonscription du Brésil (Rio de Janeiro)
– Laurent Gonin, conseiller des Français à Montréal
– Gilles Grima, conseiller des Français aux Émirats arabes unis et en Oman
– Dana Gruia-Dufaut, présidente du conseil consulaire de Roumanie et de Moldavie
– Djamal Hammoutene, conseiller des Français à Alger
– Marie-Christine Haritçalde, membre de l’Assemblée des Français de l’étranger, membre de la commission consultative STAFE, présidente du conseil consulaire du Chili
– Nicolas Hatton, conseiller des Français du Royaume-Uni
– Laurence Helaili-Chapuis, conseillère à l’Assemblée des – Français de l’étranger, présidente du conseil consulaire d’Irlande
– Ahmed Henni, président du conseil consulaire d’Oran
– Rosiane Houngbo-Monteverde, présidente de la commission des Lois de l’Assemblée des Français de l’étranger, conseillère des Français au Qatar et Bahreïn
– Stéphanie Kamaruzzaman, ancienne conseillère des Français de la 6e circonscription des États-Unis (Washington)
– Saïda Khemira, conseillère des Français en Irlande
– Jean-Marie Langlet, président du conseil consulaire de la 2e circonscription d’Allemagne
– Benoit Larrouquis, conseiller des Français du Mexique
– Nathalie Lasserre, conseillère des Français pour la circonscription Afrique du Sud, Mozambique, Namibie et Botswana
– Corinne Lozé, déléguée consulaire – Luxembourg
– Armand Meimand, président du conseil consulaire en Iran
– Amelie Mallet, secrétaire générale du groupe IDP à l’Assemblée des Français de l’étranger, conseillère des Français du Royaume-Uni
– Marie-José Marie, conseillère des Français au Japon
– Karine Martin, déléguée consulaire – Aragón Baléares et Catalogne
– Yolande Mateo, conseillère à l’Assemblée des Français de l’étranger, conseillère des Français d’Oran
– Benoit Mayrand, vice-président de la commission des Finances de l’Assemblée des Français de l’étranger, conseiller des Français en Roumanie et en Moldavie
– Véronique Miller, conseillère des Français d’Ecosse
– Nelly Müller, présidente du conseil consulaire de Grèce
– Florence Ogutgen, présidente du conseil consulaire de Turquie
– Nadine Pripp, conseillère des Français en Suède
– Radya Rahal, conseillère à l’Assemblée des Français de l’étranger, membre de la Commission permanente pour la protection sociale des Français de l’étranger, présidente du conseil consulaire d’Alger
– Sophie Routier, déléguée consulaire de la circonscription de Londres
– Vincent Sadèque, président du conseil consulaire de Djibouti
– Warda Souihi, membre du bureau de l’Assemblée des Français de l’étranger, conseillère des Français de la 8e circonscription des États-Unis (San Francisco)
– Geneviève Tadjer-Farajallah, conseillère des Français à Madagascar
– Bruno Theret, président du conseil consulaire du Luxembourg
– Serge Thomann, conseiller des Français en Australie, Fidji et Papouasie Nouvelle Guinée
– Henri Zeller, conseiller des Français de la 1ère circonscription d’Allemagne

LIRE LA TRIBUNE

En circonscription en Afrique du sud – Cape Town & Franschhoek, Stellenbosch (18–21 mai 2022)

Ultime étape de mon périple africain de deux semaines et retour au Cap, 4 ans après mon premier passage (compte-rendu), à l’initiative d’Alexandre Barrière-Izard qui a de nombreuses cordes à son arc : conseiller des Français de l’Étranger pour l’Afrique du Sud, Bostwana, Mozambique et Namibie ; conseiller à l’AFE pour l’Afrique centrale, australe et orientale ; président de l’Entraide ; administrateur de la French South African Chamber of Commerce and Industry (FSACCI)…

Alexandre exerce ses multiples responsabilités avec l’envie permanente de mettre en valeur les personnes qu’il croise et assiste.

Ce déplacement lui a demandé beaucoup d’énergie et de créativité pour me permettre de voir autant de choses en 3 jours. Je lui suis sincèrement reconnaissant de s’être autant investi pour ce déplacement qui, je le souhaite, en appellera d’autres.

Je voudrais également exprimer ma gratitude envers Aurélien le Chevalier, ambassadeur de France en Afrique du Sud, Laurent Alberti, consul général de France, Paul Cavalier, attaché culturel de l’ambassade, et toutes les autres personnes du poste qui ont participé, selon leurs possibilités, soit pour organiser, soit pour m’accompagner lors des entretiens. +d’images

Diplomatie parlementaire

Parlement – ANC

Dans le cadre de la visite de la délégation sénatoriale du GIA France-Afrique du sud auquel j’appartiens, j’ai participé à la rencontre avec le vice-président du parlement Solomon Lechesa.

Ancien ministre (2011-2014), ce député réélu, deux fois depuis 2004, est membre de l’ANC et membre du comité central du Parti communiste sud-africain (SACP).

Mon intervention a porté sur deux sujets : Le problème des visas qui affecte nos compatriotes n’a pas eu de réponse.

Par contre, ma présentation accompagnée de photos personnelles sur la situation en Ukraine pour dénoncer l’invasion russe et ses effets sur la population locale m’a valu une réplique fleuve pro-russe et une apologie de « Russia Today » qualifiée de chaine vraiment démocratique.

Selon le vice-président, tout serait de la faute des Américains qui mèneraient une guerre économique.

La délégation présidée par ma collègue Martine Berthet, accompagnée de Rémy Pointereau et Jean-Luc Fichet, est repartie en observant avec tristesse les stigmates de l’incendie qui a ravagé le parlement le 2 janvier dernier. +d’images

Parlement – Democratic Alliance

J’ai eu le privilège de rencontrer John Steenhuisen, chef de l’opposition (DA, Democratic Alliance) au parlement pour un long entretien.

Nous avons partagé nos perceptions sur la situation en Ukraine où nous sommes allés récemment tous les deux.

Son analyse de la situation politique internationale m’a paru très pertinente et rejoint mes observations sur les menaces qui pèsent sur les démocraties. Il regrette la position pro-russe affirmée du gouvernement sud-africain.

Sa bienveillance vis à vis de la France et sa volonté de renforcer notre coopération bilatérale m’ont réjoui.

J’ai découvert une personnalité très attachante, avec une détermination affirmée pour réformer son pays qui souffre d’un chômage très élevé (42%).

Merci à Alexandre Barriere Izard d’avoir organisé cette rencontre, qui je le souhaite sera suivie de beaucoup d’autres, car nous menons un combat commun en faveur de la liberté, de la démocratie et les droits humains. +d’images

Province du Western Cape

Dans le cadre de la diplomatie parlementaire, Alexandre Barrière-Izard m’a organisé plusieurs entretiens au niveau national, régional et local.

La première rencontre politique s’est déroulée dans les bureaux du « Premier » de la province du Western Cape avec Claude Van Wyk et Rodrick Tyhseen (Deputy Director et International Relations at Provincial Government of the Western Cape).

Cet échange m’a permis d’appréhender les priorités de l’exécutif régional contrôlé par l’Alliance Démocratique (DA), parti d’opposition à l’ANC au pouvoir depuis l’élection de Nelson Mandela. Ils regrettent les dispositions restrictives du gouvernement en matière de visas pour les investisseurs étrangers alors que le chômage est élevé.

L’actuel Premier ministre du Cap occidental est Alan Winde, élu lors des élections de 2019.

Nos interlocuteurs nous ont indiqué qu’Alan Winde envisage de venir en France pour étudier le plan de mobilité de la région parisienne. Plus d’un million de personnes utilisent un taxi pour aller travailler du fait du manque de transport public. La population pauvre dépense 60% de son revenu en transport.

La dévolution de compétence de l’état vers la région concernant l’énergie leur impose de développer de nouveaux projets dont ils ont parlé avec l’AFD.

Cape Town est qualifiée de « capitale du meurtre » en Afrique du Sud. Le gouvernement provincial veut diminuer le taux d’assassinat de 50% d’ici à 2032. Un plan de sécurité est développé sur les 10 quartiers criminogènes responsables de ces statistiques. Leurs premiers progrès leur permettent de penser que l’objectif est atteignable. +d’images

Solidarité

Maire adjoint & association Cap sportif – Langa (Cape Town)

A un an de la coupe du monde de rugby en France, Alexandre Barrière-Izard, président du conseil consulaire au Cap, a pris avantage de mon passage pour mettre en valeur auprès de la municipalité de Cape Town, la généreuse action du Cap Sportif, association présidée par Jean-Baptiste Wiroth.

Fermé depuis deux ans, le Lelapa, un petit restaurant de Langa, un township aux alentours du Cap, a rouvert pour un déjeuner où j’ai rencontré le maire adjoint de Cape Town, Eddie Andrews. Cet ancien pilier de l’équipe des Springboks m’a confié que son match contre les Bleus au stade de France en 2005, l’avait marqué car il n’avait jamais eu à jouer aussi tard.

Une des missions du Cap sportif est d’aider la communauté par des projets autour du sport. L’association agit depuis plus de 10 ans en faveur du club de rugby local, le RFC Busy Bees. Elle finance des maillots que l’association renouvelle tous les ans et aide à la rémunération de leur coach.

Alfred Nkewana (Manager du Busy Bees RFC) et Sithembele Kamsholo (coach des Busy Bees RFC) participaient au déjeuner.

Je me souviendrai longtemps de la bonne humeur de ce superbe déjeuner animé par une chef-cuisinière haut en couleur.

Si vous passez par Cape Town, je vous recommande d’aller découvrir le Lelapa et sa cuisine africaine qui m’a ravi. +d’images

Siyabulela Primary School / Rugby – Langa (Cape Town)

Dans le prolongement du déjeuner, nous sommes allés visiter l’école primaire publique qui accueille près de 1000 enfants.

Accueillis par Sithembele Kamsholo (directeur de l’école et coach des Busy Bees RFC), nous avons parlé des Busy Bees, le club de rugby du township de Langa. Créé en 1923, il est considéré par de nombreuses personnes comme le premier club de rugby « noir » d’Afrique du Sud. Près de 200 jeunes y jouent.

Les donations de l’association le Cap sportif, depuis 2011, illustrent le soutien que la communauté des Francophones et amis des Francophones peut leur apporter.

La coupe du monde de rugby 2023 se jouera en France. Certains de ces jeunes rêvent sûrement de pouvoir représenter leur pays lors d’une telle compétition, à l’image d’Eddie Andrews, pilier des Springboks devenu maire adjoint de Cape Town l’an dernier, et qui participait à ma visite.

Il ne suffit pas d’équiper les joueurs pour les motiver, il faut également les inspirer. C’était le but de cette rencontre organisée par Alexandre Barrière-Izard.

Le rêve du Cap sportif, présidé par Jean-Baptiste Wiroth, est d’envoyer une délégation de joueurs du Club des Busy Bees pour aller voir la coupe du monde de rugby en France et, qui sait, pourquoi ne pas apparaitre sur un terrain et à la télé ?

Si vous avez des idées pour les aider, contactez https://lecapsportif.com
N’hésitez pas ! +d’images

Communauté française

Consulat

Comme je l’avais fait lors de mon premier passage, je suis revenu au consulat accompagné d’Alexandre Barrière-Izard, président du conseil consulaire au Cap pour échanger avec Laurent Alberti, consul général de France.

La population française n’a pas varié : 3300 inscrits contre 3259 en 2018. Les entreprises françaises emploient 300.000 Sud-africains.

Le renouvellement du permis de séjour ou de résident permanent reste une difficulté primordiale pour nos compatriotes. Cela touche toutes les nationalités. Il est la conséquence d’un discours nationaliste de l’ANC anti-immigré. Beaucoup de violences sont observées contre les étrangers dans les townships.

Laurent Alberti pointe les besoins d’étoffer ses effectifs en souhaitant le renfort d’un ETP visa qui serait très rentable ; d’une personne chargée du service économique et enfin d’une personne chargée de la sécurité.

Le consulat est en réfection. Suite à une inspection de cette demeure historique, qui recèle une cheminée classée, le balcon a été considéré comme dangereux. C’était justement l’endroit où les nouveaux mariés immortalisaient leur passage devant le consul général.
Mieux vaut prévenir que guérir ! +d’images

Comité de l’Entraide

Il y a un peu plus de 4 ans, je rencontrais pour la première fois Alexandre Barrière-Izard, président de l’Entraide lors de ma venue à Cape Town.

Élu l’an dernier, conseiller des Français de l’étranger, Alexandre m’a proposé de participer aux travaux de l’association qu’il préside toujours, afin de me permettre de connaître ses priorités en matière d’aide sociale.

C’est dans les locaux d’African Eagle, l’agence de tourisme de Stéphane Kacedan que s’est réuni le comité de l’Entraide en présence d’Anne-Marie Kacedan, de Yasmine Yacoubi, Arnaud Blanchet, Sophie Pagès, Patrick Cordery (qui ressemble à s’y méprendre à son frère Philippe, ex-député des Français du Benelux) et Iliana Ghazi.

Pour Alexandre, l’Entraide n’a pas seulement vocation à aider les gens, mais également à fédérer une communauté.

Une fois par semaine, l’entraide reçoit pendant 2 heures les gens qui ont besoin de conseils lors d’une permanence, à l’Alliance Française.

Après un point sur les situations de personnes en difficulté, le comité a évoqué ses nombreux projets.

L’Entraide souhaite en particulier mettre en place un partenariat entre la Caisse des Français de l’étranger (CFE) et Net Care, afin d’homologuer un hôpital en Afrique du Sud.

L’Entraide m’a fait remonter qu’une association française à l’étranger ne peut pas avoir de jeunes en service civique. C’est un point qu’il faudrait faire évoluer.

Même si les situations individuelles sont parfois compliquées, le travail du comité se fait dans la bonne humeur avec une grande connivence entre ses membres et beaucoup de professionnalisme. Chapeau bas ! +d’images

Enseignement

École française du Cap

Alexandre m’a organisé une visite de l’école du Cap dès mon arrivée, en présence de Paul Cavalier (attaché culturel), Yoann Nicolas (président du comité de gestion), Samuel Jordan (proviseur de l’école française).

L’École française du Cap est organisée en 2 sites. Celui de Sea Point, visité en 2018, qui comprend la maternelle et le primaire. J’ai découvert le site de Hope Street qui réunit le collège et le lycée.

Les effectifs ont chuté depuis 4 ans, passant de 470 élèves à 344 actuellement.

Durant la pandémie, un moratoire sur les loyers de Sea Point, accordé par le Western Cape Govt, a permis de préserver la trésorerie pour passer la crise.

Nous avons discuté des questions portant sur l’attractivité de l’École auprès de la population locale, face à un réseau sud-africain et international reconnu comme de qualité.

L’apprentissage des langues apparaît comme avantage concurrentiel en faveur de l’école française qui ravit les parents d’élèves.

Nous avons également évoqué le turnover périodique des membres du comité de gestion qui est un facteur de fragilité pour la gouvernance.

Le comité de gestion réfléchit à différentes options de campus pour l’école du Cap : soit garder un double campus (Sea Point et Hope Street), soit regrouper l’ensemble sur le site de Sea Point.

La question du campus (unique ou double) est certes importante, mais pour avoir suivi ces interrogations du Board qui se divise sur cette question depuis mon premier passage, il m’apparaît crucial de définir une vision stratégique pour l’école (mission et valeurs).

J’ai apporté tout mon soutien à Yoann Nicolas qui s’investit avec beaucoup d’abnégation et d’intelligence pour dépasser les intérêts contradictoires, afin de définir un projet de développement de l’école auquel la communauté (parents, professeurs, ambassade…) pourra adhérer.

Les nouvelles orientations envisagées par l’ANEFE (Association nationale des écoles françaises à l’étranger) sont justement destinées à répondre à ces problématiques finalement classiques d’une école française à l’étranger, confrontée à la concurrence locale et internationale. +d’images

Diplomatie économique

Wesgro

Visite de Wesgro, l’organisme sud-africain en charge du tourisme, des exportateurs, des investisseurs et des entreprises cherchant à s’installer dans la province du Western Cape.

Leur action de mentoring des exportateurs peut les amener à accompagner leurs entreprises à l’étranger.

Une délégation d’entreprises locales ira au salon Vivatech à Paris, en juin prochain.

Cette agence, qui est l’équivalent de notre Business France et Atout France réunis, a mis en place un portail capetradeportal.com pour connecter les acheteurs du monde entier avec les entreprises de la province. +d’images

Chambre de commerce franco-sud-africaine (FSACCI)

Alexandre Barrière-Izard est membre du conseil d’administration de la French South African Chamber of Commerce and Industry (FSACCI).

Créée en 1979, la FSACCI s’appuie sur son réseau de 220 entreprises membres et 500 entreprises associées pour accompagner les entreprises françaises dans leur implantation en Afrique du Sud. Les membres ont compris la logique de réseau et mettent leur expérience, leurs compétences au service des nouveaux venus.

J’ai pu le constater lors de leur soirée « réseau » organisée dans un espace de co working.

Julie Grivegnée, directrice de la FSACCI avait rythmé les échanges à une durée de 10 minutes afin de permettre à chacun de maximiser le nombre de contacts par participants.

La principale difficulté qui m’a été remontée est le long délai (8 mois) d’obtention ou de renouvellement des visas pour travailler, voire investir dans le pays. Le partage de cette préoccupation a constitué ma priorité lors de chacun des échanges qui ont suivi avec les officiels sud-africains. +d’images

La Rose B&B

Un must à visiter et pour séjourner. Ouvert en 2007, La Rose B&B est un mélange éclectique d’influences françaises et indiennes, où l’ancien monde et le moderne se rejoignent.

La Rose B&B est la réalisation d’un rêve pour ses propriétaires Adheera Bodasing, avocate de profession, et Yoann Nicolas, un Français originaire de Bretagne qui est également le président du Board de l’école française du Cap.

Yoann incarne le portrait de l’entrepreneur français tombé amoureux du dynamisme de l’Afrique du Sud. Lieu de passage prisé par les Français, j’y ai croisé le président des CCEF de Finlande en prenant mon petit-déjeuner.

La Rose B&B est situé dans le Bo’Kaap historique, caractérisé par ses maisons aux couleurs vives et ses rues pavées, qui en fait une destination privilégiée pour les tournages de films et de publicités. +d’images

Franschhoek

Communauté d’affaires

Situé à une cinquantaine de kilomètres de la ville du Cap, le village de Franschhoek est le coeur historique des Huguenots français qui y ont développé la culture de la vigne.

L’Afrique du sud était le 7ème producteur mondial de vin en 2020, le 8ème exportateur mondial en volume et le 11ème en valeur pour un montant de 535 millions d’euros.

De nombreux noms de famille français subsistent dans la région. De fait, la plupart des fermes et domaines viticoles de la vallée portent des noms à consonance française

Alexandre Barrière-Izard, conseiller des Français de l’Étranger pour l’Afrique du Sud et administrateur de la French South African Chamber of Commerce and Industry (FSACCI) m’a permis de rencontrer les membres de la communauté d’affaires locales pour conforter notre relation bilatérale avec un tissu économique favorable à la France.

À titre d’exemple, Lodine Maske importe des fromages français en Afrique du Sud depuis 38 ans.

Chaque année, la ville organise un festival du vin pour célébrer le 14 juillet fréquenté par 1500 personnes chaque jour.

Alexandre souhaite créer un coin français avec des entreprises de la FSACCI et faciliter l’organisation d’un événement à cette occasion, à l’image d’un festival du film francophone. +d’images

Mémorial Huguenot

Après les ténèbres, la lumière !

Visite du Huguenot Memorial Museum qui retrace l’histoire des Huguenots français arrivés en Afrique du Sud à la fin du XVIIe siècle.

Beaucoup d’émotion en voyant la carte de France fragmentée pour illustrer le départ de 160000 Huguenots s’exilant pour échapper aux persécutions religieuses suite à la révocation de l’Édit de Nantes par Louis XIV. La majorité des colons huguenots, arrivée en 1688 et 1689, a contribué à façonner l’histoire de l’Afrique du sud.

Le musée est adjacent au monument huguenot construit à l’occasion du 250 ème anniversaire de l’arrivée des Huguenots français.

Le Mémorial aux Huguenots de Franschhoek est dédié à la mémoire des immigrants protestants d’origine française arrivés en Afrique du sud au XVIIᵉ siècle et au XVIIIᵉ siècle, et à leur influence culturelle sur la Colonie du Cap et sur toute l’Afrique du Sud.

La figure féminine centrale personnifie la liberté religieuse, tenant une bible dans une main et une chaîne brisée dans l’autre. Elle se débarrasse de son manteau d’oppression. Sa position au sommet du globe montre sa liberté spirituelle.

Après avoir visité le musée huguenot de Rochester dans le Kent, près de chez moi, j’ai ressenti la même émotion.

La lutte pour défendre la liberté religieuse reste, hélas, d’actualité, car elle est bafouée dans de nombreux pays. +d’images

Stellenbosch

Glenelly

Retour à Glenelly Estate, dans le domaine viticole de la comtesse May de Lencquesaing, rencontrée lors de mon premier passage à Cape Town.

Venue en 2003 à l’âge de 78 ans en Afrique du Sud pour planter de la vigne, après avoir été pendant plus de 30 ans la propriétaire et la directrice du domaine viticole de Pauillac Château Pichon Longueville Comtesse de Lalande, elle avait eu un coup de coeur pour la parcelle qui s’offrait à elle, à Stellenbosch.

May de Lencquesaing a transmis le flambeau, il y a deux ans, à son petit-fils Nicolas Bureau, venu de Londres pour diriger le vignoble.

Nicolas m’a confié que sa grand-mère qui vient de souffler ses 97 bougies, reste attentive et suit quotidiennement, depuis la France, les progrès de l’exploitation.

Visite des chais, du musée du verre, observation des vignes et dégustation du « Lady May » m’ont permis d’honorer la promesse que j’avais faite à la comtesse de revenir lors d’un prochain déplacement.

Si vous êtes curieux de découvrir les crus Glenelly, sans vous déplacer à Cape town, Nicolas vous invite à le commander en France sur le site Comptoir des Vins d’Ailleurs.

Siemma

Afin de conclure cette journée dans la vallée du vin sud-africaine, Alexandre a organisé un cocktail pour me permettre d’échanger avec des représentants de la communauté française au Siemma, un bistro français ouvert en début d’année dans le centre de Stellenbosch.

Félicitations et tous mes vœux de réussite à Sébastien Castelot, le chef et propriétaire du Siemma, qui a commencé sa carrière comme apprenti au Grand Véfour, restaurant étoilé du guide Michelin. +d’images

Eisenburg Wine School

Visite de la Eisenburg Wine School et rencontre avec Lorraine Geldenhuys, vigneronne en chef et illustre conférencière qui forme chaque année les étudiants du Elsenburg Agricultural College qui ont fait le choix de devenir viticulteurs.

Lorraine leur apprend à faire du vin et du brandy, tout en leur enseignant comment le vin est fabriqué dans d’autres pays, en particulier en Europe, qui a une tradition de vinification millénaire.

Nous avons évoqué le partenariat Franche Comté – Cape Town et sa volonté d’organiser un voyage initiatique en France et au Portugal avec ses élèves.

Une rencontre mémorable avec des étudiants heureux, solidaires et passionnés par l’enseignement qui leur est prodigué. +d’images

Sénat – Venezuela – Sous-ministre des Affaires étrangères du gouvernement intérimaire vénézuélien

Ce 26 octobre, j’ai eu l’opportunité de retrouver Isadora Zubillaga, sous-ministre des Affaires étrangères du gouvernement intérimaire vénézuélien et cofondatrice de Femmes pour la démocratie au Venezuela.

Nous avons fait le point sur l’évolution de la situation au Venezuela.

J’ai partagé ma profonde préoccupation concernant le désastre écologique en cours dans le sud du Venezuela, où 140 000 hectares de forêt amazonienne ont disparu en 4 ans. Trois leaders indigènes environnementaux ont été assassinés. L’exploitation illégale d’or qui explique ce phénomène a pour effet d’enrichir le régime de Maduro.

Le système de santé est dans un tel état de délabrement que les enfants nécessitant une transplantation sont aujourd’hui condamnés à mort.

Nous avons évoqué la condamnation par les Nations Unies des violations du droit international des droits de l’homme au Venezuela, dont certaines, selon la mission internationale indépendante, pourraient être constitutives de crimes contre l’humanité.

Le Venezuela a été éjecté le 11 octobre du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, alors qu’il était candidat au renouvellement de son siège.

Nous avons échangé sur le processus susceptible de permettre la tenue d’élections présidentielle et parlementaires libres et régulières.

J’ai assuré Isadora Zubillaga de ma détermination à dénoncer les crimes graves et les violations des droits humains commis contre l’opposition à Nicolas Maduro.

Le Petit Journal couvre la rentrée des petites écoles Flam

Je recommande la lecture de l’excellent article de Tiphaine Beausseron qui apporte un bel éclairage, mâtiné de tendresse, sur ces petites écoles du samedi matin qui permettent aux jeunes enfants de faire l’apprentissage du français.

S’inscrivant dans le cadre du programme Flam, ces associations, souvent créées à l’initiative des parents, essaiment dans le Royaume-Uni puisqu’on dénombre déjà 36 établissements qui s’organisent chacun à leur façon, explique la journaliste du Petit Journal.

Dans cet article, celle-ci reprend mes propos tirés du blog sur l’aide financière attribuée aux écoles Flam par l’agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) qui s’élève cette année à 90.700€, soit 3 fois plus que l’an dernier et représente 15% de l’enveloppe budgétaire dédiée au réseau Flam du monde. Chaque école reçoit entre 1.000 et 10.000 euros selon son profil.

Lire l’article «Les écoles Flam font elles aussi leur rentrée scolaire», du 29 septembre 2010.

Photo Flickr de Pierre Pouliquin

Plan Ecole (18) : première réunion animée par Laurent Batut

Kentish Town : la rénovation des bâtiments est en cours (ouverture en sept. 2011)

Nouveau conseiller culturel adjoint, Laurent Batut, a pris la succession de Michel Monsauret en septembre afin de poursuivre l’oeuvre entreprise depuis deux ans. Il vient de nous adresser l’ordre du jour d’une réunion consacrée à l’objectif 1 du Plan Ecole, le 10 novembre prochain. (Lire aussi : “Plan Ecole (9) : Augmenter le nombre de places dans les écoles françaises (objectif 1)” du 22 juin 2008).

Ce point d’étape global sur l’objectif 1 est destiné à préparer la prochaine réunion plénière du Plan-écoles présidée par l’ambassadeur prévue fin novembre-début décembre. La première partie de la réunion permettra de faire le point sur l’avancée du projet Kentish Town. Au menu, rénovation des bâtiments et description des phases des travaux pour respecter l’objectif d’ouverture pour la rentrée de septembre 2011. François-Xavier Gabet, directeur de l’Ile aux Enfants présentera le projet pédagogique et le calendrier de préparation de la rentrée.

La deuxième partie de la réunion a pour objet de débattre du développement du réseau scolaire français au Royaume-Uni. La revue des projets en cours et un tour de table des perspectives de développement devraient nous permettre de déterminer les propositions d’actions pour l’année en cours.

Crédit photo : Floriana Zuniga

Frais de scolarité : l’impact du plafonnement de la PEC au lycée Charles de Gaulle

Si la mesure de plafonnement de la Prise en charge (PEC) proposée par le rapport Collot-Joissains était votée, quelles seraient les conséquences pour les parents d’élèves des classes de seconde, première et terminale du lycée Charles de Gaulle ?

Les deux Parlementaires, auteures du rapport, proposent de se référer au niveau des frais de scolarité de l’année scolaire 2007/2008 par établissement, sur l’ensemble des établissements faisant partie du réseau de l’AEFE, puis d’appliquer une indexation de 3% par an pour tenir compte de l’inflation (lire le rapport Colot-Joissains).

En 2007/2008, le tarif trimestriel pour le lycée de Charles de Gaulle (CDG) était de £1,082.00. Entre temps, les frais de scolarité ont progressé de 10% par an. Lors du dernier conseil d’établissement de CDG, le mois dernier, le proviseur a clairement pronostiqué une progression constante de 10% an pour les cinq prochaines années.

Nous pouvons donc anticiper qu’en 2011/2012, les frais de scolarité du lycée seraient de £1,580 et que la prise en charge sur la base du rapport s’élèverait à £1.217 (voir le graphique ci-dessous), laissant un montant de £363 à acquitter trimestriellement par les parents d’élèves soit 23% de la somme totale. Jusqu’à présent les frais étaient entièrement couverts par la prise en charge. Bien entendu, les bourses permettraient de venir aider les familles ne pouvant assumer cette dépense.

Si la tendance se maintient, en 2014/2015, l’Etat couvrira à peine deux tiers (64%) des frais de scolarité. Cela constitue encore une véritable aubaine en ces temps de disette budgétaire pour les familles concernées.

Pour les familles des enfants en maternelle, primaire et collège qui assument la totalité des frais de scolarité, la dérive des coûts apparaît clairement sur le graphique. On comprend pourquoi les représentants des parents d’élèves ont clairement exprimé leur désapprobation devant cette perspective. Ils ont mon plein soutien.

Comme je l’ai exprimé à l’Assemblée Nationale (Lire : “Mon audition à l’Assemblée Nationale sur l’enseignement français à l’étranger” du 24 avril 2010), il est un peu facile de faire payer davantage les parents d’élèves en prétextant l’insuffisance de subventions : il faut revoir sérieusement la structure des coûts, car les budgets ne sont pas d’une grande clarté. La situation manque de transparence au niveau de l’AEFE !

Lire aussi : “Frais de scolarité : le Président de la République se déclare favorable au plafonnement de la mesure de Prise en charge” du 03 novembre 2010

Haïti, toujours en survie

Deux enfants, victimes du choléra, soignés par la Croix Rouge anglaise dans le camp La Piste.

Je vous fais part de ces quelques mots de Jacques Marie, élu AFE à Haïti, qui m’ont serré le cœur.

“Nous n’en sortons pas, entre le choléra qui continue et sous la menace du cyclone Tomas qui arrive, je préfère vous envoyer le rapport de nos modestes aides à Haïti pour lesquelles vous avez beaucoup contribué avant que d’autres désastres ne nous tombent dessus qui rendrait le rapport trop volumineux.

Entre temps la paralysie des institutions nationales et internationales est devenue une occupation à plein temps.

La lutte continue.

Amicalement ”

Comme vous, certainement, je ne sais plus que dire, ni penser. La conscience humaine se cabre devant un tel mauvais sort qui redouble sur les plus démunis de la planète.

Je vous adresse ce rapport d’activité de l’HPFE (Haïti Partenaire France Europe) qui fait un nouveau point dix mois après le séisme. Un document très détaillé et abondamment illustré de photos qui évoque les aides d’urgence, les actions de soutien à la demande d’associations, comme diverses actions durables, telle que la création d’un regroupement maraîcher à Montrouis ou le programme de formation d’animateurs et de formateurs de jeunes en partenariat avec Issy les Moulineaux (le site HPFE)

Photo Flickr de British Red Cross

15ème session AFE (1) : Un homme d’Etat s’adresse aux Français de l’étranger

Qu’il est bon d’entendre parfois des propos baignés d’intelligence et de vision sur le thème de l’expatriation, creuset de toutes les démagogies, vivier de toutes les stigmatisations, en un mot défouloir commode pour politicien en quête d’éclat patriotique. Oublie-t-on que l’on parle de plus de deux millions de personnes ?

“Dans tous les domaines, économique, commercial, culturel, linguistique, l’expatriation est un facteur irremplaçable de la réussite de la France.” Ce sont les mots d’Alain Juppé pour ouvrir la 15ème session plénière des élus de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE), réunis à Paris la semaine dernière. Pour le ministre des affaires étrangères, la modernisation de notre pays implique de “connaître de nouvelles cultures, découvrir d’autres systèmes, comparer les expériences, échanger les bonnes pratiques”. Pour ce faire, quel meilleur chemin que celui l’expatriation ? Il a martelé que nous avons tout à gagner de la présence de communautés françaises dans le monde. “Regardons le monde tel qu’il est et non tel que nous le rêvons ou nous le craignons : nous y avons toute notre place”, plaide-t-il avec lyrisme.

Le message d'Alain Juppé aux élus de l'AFE: «Dans ce monde en mouvement incessant, imprévisible, plein de risques mais aussi d’espérance, avec l’ensemble de nos compatriotes établis à l’étranger, vous avez un rôle essentiel à jouer.»

Alain Juppé est venu affirmer clairement que “l’État est aux côtés des Français de l’étranger” en nous assurant de son intention de poursuivre la modernisation de notre réseau consulaire, “le deuxième du monde en termes de couverture géographique et le premier quant à la variété des services offerts.” Si la qualité du service rendu est toujours perfectible, le ministre s’est amusé à expliquer qu’il était aujourd’hui plus simple de récupérer son passeport biométrique à l’étranger qu’en France.

Certes, les Français hors de France ont beaucoup pour être heureux, mais ils ont aussi de sérieuses préoccupations. Trois thèmes émergent, comme autant de priorités pour le ministre : éducation, sécurité et protection sociale.

Concernant l’éducation, chacun sait que les bonnes paroles se marient bien avec des moyens financiers. A l’heure de la contrainte budgétaire, Alain Juppé a commencé par poser que l’AEFE, Agence pour l’enseignement français à l’étranger, disposait d’un budget de 420M€.

On se souvient qu’il a présenté en conseil des ministres un plan de développement de l’enseignement français à l’étranger, le 15 juin dernier, sur le modèle de notre plan Ecole au Royaume-Uni (lire : “Un plan Ecole pour le monde, présenté au conseil des ministres” du 29 juin 2011). Par ailleurs, j’attends aussi beaucoup du label FrancEducation, qui sera délivré à partir de l’année scolaire 2011-2012 à une centaine d’établissements d’excellence étrangers. Une fois labellisées, ces écoles pourront proposer un enseignement bilingue aux enfants français trop éloignés du réseau AEFE ou bien n’y trouvant pas de place. Le tout sans grever les comptes publics.

Justement, le ministre d’Etat a rappelé que le seul budget des bourses scolaires et de la prise en charge représentait 120M€ pour 31.000 bénéficiaires… Il rappelle que sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy l’aide à la scolarité a plus que doublé, passant de 50€ à 120M€.

Au chapitre de la sécurité, il confie que l’année a été rude pour les hommes du Centre de crise du Quai d’Orsay, entre tsunami au Japon, épidémie en Haïti, troubles en Côte d’Ivoire ou encore révolutions arabes. “L’investissement personnel, le discernement et le sang-froid de ses agents ont sauvé de nombreuses vies humaines”, accentue-t-il.

On peut rappeler que ce Centre de crise alimente le site “Conseils aux voyageurs” qui jouit d’une forte notoriété comme l’attestent ses 500.000 visiteurs mensuels. Un nouveau service complète désormais cette plate-forme, il s’agit d’Ariane qui adresse gratuitement des messages d’alerte aux voyageurs en cas de menace… dès lors qu’ils s’enregistrent avant leur départ. La Sncf et les compagnies aériennes vont être sollicités pour mieux faire connaitre Ariane aux 13 millions de Français qui voyagent chaque année.

Enfin, en matière sociale, Alain Juppé a souligné que les crédits affectés à la protection sociale ont été maintenu en 2012. Une vraie gageure par les temps qui courent.

A l’heure où 11 députés viendront renforcer au printemps 2012 la représentation des expatriés au Parlement, quel sera le devenir des élus de l’AFE suite à cette “vraie avancée démocratique” ? Alain Juppé a posé cette question dans le but de nous demander d’être “force de proposition pour nourrir l’action politique française des expériences étrangères.” Pour le ministre “réformer intelligemment” rime avec la connaissance “les raisons des succès et des échecs d’autres États face à des problèmes qui souvent nous sont communs”.

On ne peut que le remercier de nous accorder un crédit moral et intellectuel d’une telle envergure.

Discours d’Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères et européennes, du 27-09-2011

Photo Flickr de francediplomatie

Vous avez dit téléorthophonie ?

Savez-vous que l’on pratique désormais l’orthophonie à distance ? A quoi peut bien servir la téléorthophonie, me direz-vous ? Ce nouveau service s’adresse essentiellement aux enfants scolarisés dans les pays dépourvus d’orthophoniste de langue française.

Dyslexie, dysorthographie, retard de parole et de langage, troubles de l’attention et de la concentration…les parents savent combien de petits handicaps peuvent causer de lourds retards scolaires. Les élèves expatriés nécessitant “des prises en charge orthophoniques vont pouvoir suivre une rééducation à distance partout dans le monde”, explique Michel Sistac, orthophoniste et fondateur du site teleorthophonie.

Concrètement, des séances de travail avec un orthophoniste francophone se déroulent à votre domicile grâce à une connexion internet. Le tarif pratiqué est de 50€ la séance.

Ce service m’a paru innovant et susceptible d’aider des familles à la recherche d’un soutien. Cependant, je ne connais pas cette société et cette information ne saurait constituer une recommandation. Si vous utilisez leurs services, n’hésitez pas à m’indiquer si vous êtes satisfait.

Lettre de l’UFE : Le soutien scolaire via Magister Direct

J‘ai le plaisir de vous joindre la dernière lettre de l’UFE qui s’intéresse à l’enseignement à distance par Internet pour les enfants vivant à l’étranger. Les rédacteurs présentent Magister Direct, une association à but non lucratif de soutien scolaire sur Internet, fondée par un ancien expatrié.

Grâce à ce service, des cours particuliers sont dispensés par des professeurs diplômés, en temps réel via Internet, à des coûts modiques. Une salle de classe virtuelle permet au professeur et à l’élève de se voir, de parler et de partager des documents ou des exercices.

Pour connaître toutes les modalités voici la lettre de l’UFE (Magister direct), datée de septembre 2010.

Retrouvez aussi cette lettre sur le site de l’UFE.

Photo Flickr de PictureYouth

L’HEBDO DES INDÉPENDANTS N°174 – 25 mai 2022

Lire : l’HEBDO DES INDÉPENDANTS n°174 – 25 mai 2022Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. Vote par Internet : couac, mode d’emploi et campagne
. Les professions de foi des candidats
. Un débat dans la 3e
. Un débat dans la 9e
. UE et droits des enfants nés au sein de familles homoparentales
. Visas et prises de rendez-vous

LE CLUB DES INDÉPENDANTS
. Serge THOMANN, conseiller des Français en Australie, bilan des élections

LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. Législatives : réunion publique ce jeudi 26 mai
. Nomination de Catherine COLONNA
. Nouveau gouvernement
. Ukraine, 90e jour de guerre
. Réunification de l’Irlande
. En circonscription au Rwanda
. En circonscription en Ouganda

FRANCE
Actualités : Politique / Société

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